1er Mai2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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LESSART - et - le - CHÊNE

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune de sont des Chênessartais, Chênessartaises.


Août 1847  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Jacques Triffault, âgé de 66 ans, cultivateur à Pierrefitte-en-Cinglais, et sa femme, âgée de 43 ans, demeurant tous deux à Lessard, sont accusés d'avoir incendié, dans la nuit du 12 au 13 mars 1847, la maison qu'ils habitaient, d'avoir exagéré la valeur de leur mobilier au préjudice de la compagnie d'assurances, et enfin une portion de leur mobilier pour le soustraire à l'évaluation qui devait eu être faite. Ils ont été acquittés.

La dernière affaire de ce jour était une accusation de coups et blessure, à la suite d'une querelle élevée, dans un cabaret.

Les accusés sont, Pierre-Valentin Videcoq, âgé de 22 ans, et Honoré-Isidore-Constant Toutain, dit Bourdon, âgé de 26 ans, tous deux filateurs de laine, le battu avait été trouvé sur un monceau de cailloux, la tête et la figure ensanglantées, et une jambe cassée, c'était Jean Lacroix, marchand de charbon aux Moutiers-Hubert. Les prévenus ont été coupables et condamnés, savoir : Toutain, dit Bourdon, à 5 ans de réclusion, sans exposition, Videcoq à 15 mois d'emprisonnement. Le bénéfice des circonstances atténuantes leur ayant été accordé. (source : Journal de Honfleur) 

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Lisieux.

Lieury. - Réparations aux murs du cimetière.   100 fr.

Glos. - Réparations aux murs da cimetière.   50 fr.

Prêtreville. Couverture de l'église.   100 fr.

Saint-Pierre-de-Mailloc. - Réparation au presbytère.   50 fr.

La Houblonnière. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Prédauge. - Réparation au presbytère.   50 fr.

Saint-Pierre-des-Ifs. - Réparation à l'église.   50 fr.

Lessard-le-Chène. -  Réparation à l'église.   50 fr.

Saint-Martin-de-la-Lieue. - Clôture du presbytère.   60 fr.

Saint-Jean-de-Livet. - Réparations à la sacristie.   50 fr.

Saint-Loup-de-Fribois. - Réparations à l'église.   50 fr.

Saint-Pair-du-Mont. - Réparations à l'église.   60 fr.

Castillon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Julien-le-Faucon. - Réparations à l'église.   100 fr.

Saint-Michel-de-Livet. - Réparations à l'église. 100 fr.   ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mars 1873   -   Tirage au sort.   -  On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.

 

Mars 1873   -   Prenez garde à vous !   -  Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.

 

Avril 1873   -   Enfant brûlé.   -  Un infanticide a été commis dans la journée du 9 février dernier, vers 5 heures du soir, au domicile du sieur Victor Baudouin, gardien d'herbage à Lessard-Lechêne, canton de Lisieux, par la fille Victorine Baudouin, journalière. Elle a étouffé son enfant et, six jours après, elle a mis le corps dans le feu, où il a brûlé pendant deux heures.  Puis ne pouvant faire disparaître d'une manière complète les traces de son crime, elle a fini par le jeter dans une mare.

 

Juillet 1882  -  Orages et récoltes.  -  Les nouvelles que nous recevons sur les désastres causés ces derniers jours, par les orages, sont déplorables. La pluie, mêlée de grêle, a surtout causé des dégâts assez sensibles dans les communes de St-Pierre-des-Ifs, Lessard-le-Chène et autres, comprises entre Lisieux et Saint-julien-le-Faucon. Il pleut un peu partout en France. 

Les foins dont beaucoup ont été mal récoltés sont abondants. Les blés ont une belle apparence, mais beaucoup sont couchés, très peu de pommes dans le Pays-d'Auge. Beaucoup de pommes de terre malades.

 

Février 1884  -  Trop parler nuit.    Le 16 décembre, dans la mairie de Lessard-et-le-Chêne, la femme Fleuriot, âgée de 32 ans, commençait par invectiver le maire, M. Janiot, faisant  fonctions de président de la commission scolaire, qui avait fait venir cette femme pour s'expliquer sur l'absence de sa fille à l'école communale. 

Un peu plus tard, la femme Fleuriot, sur un chemin public, s'adressant à une voisine, racontait l'incident de la mairie et ne ménageait pas au président de la commission scolaire les qualificatifs outrageants et injurieux. Elle a été condamnée, sur ce dernier chef, à 6 jours de prison. Depuis, la femme Fleuriot ne se connaît plus, à chaque instant, elle parle de revolver et  menace de tuer tout le monde.  

 

Mars 1886  -  Laïcisation.  -  Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.

 

Juillet 1886  -  Agression.  -  Dimanche, à Lessard-le-Chêne, sur la route conduisant à Livarot, trois rouleurs ont attaqué et frappé à coups de bâton le sieur Hendeline, journalier, lequel, bien à tort, a hésité à se défendre et à se servir d'une fourche en fer qu'il avait à la main. Après s'être dégagé et sauvé dans une ferme voisine, il était revenu avec un domestique, armé d'un fusil, et s'était mis à la poursuite de ses agresseurs. Ces deux hommes n'avaient pu en arrêter qu'un seul qu'ils avaient amené et livré aux gendarmes. C'est un nommé Charles Robine, terrassier, 32 ans, qui se dit originaire de Paris.  

 

Janvier 1890  -  Noyé.  -  Dimanche soir, Mme Flavie-Désirée Levasseur, veuve Paulin 70 ans, demeurant à Lessard-le-Chêne, a été trouvée noyée dans une mare située à 80 mètres de son habitation. On ne sait si cette mort est le résultat, d'un accident ou d'un suicide.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1891  -  Enfant brûlée.  -  Il y a quelque temps, à Lessard-et-le-Chène, une enfant de 15 mois, Marguerite-Marie-Victorine Loi, tombait dans le feu, la malheureuse petite est morte des suites de ses brûlures. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1891  -  Les chiens.  -  Autre affaire de rage, à Lessard-le-Chêne, où M. Edeline, manufacturier à Paris, vient passer la saison d'été. M. Edeline avait un chien qui tomba subitement malade et mourut de même. On attribua cette mort à la piqûre d'une guêpe, que le chien avait voulu avaler. Mais, en présence des morsures faites à une femme de service chez M. Edeline, on envoya la tête du chien à l'institut Pasteur, où les inoculations faites sur sept animaux ont permis de conclure à l'existence de la rage. La femme, dont les morsures avaient été, par précaution, cautérisées avec de l'acide phonique, a été envoyée à l'institut Pasteur, son état est, dit-on, très satisfaisant.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

  

Août 1892  -  Attentats à la pudeur.  -  Le 19 avril, la jeune Marie Dubois, âgée de 6 ans, rentrait chez ses parents à Lessard-le-Chêne, et racontait en pleurant qu'elle avait accompagné dans les champs le nommé Louis Hauton, 40 ans, journalier dans la commune, né à Notre-Dame-de-Livaye, et qu'elle avait été de sa part l'objet d'un honteux attentat. Immédiatement averti par les parents de la jeune Dubois, le maire interrogea Hauton qui nia les faits indiqués par la petite fille. Depuis, il a passé des aveux complets et manifesté un repentir qui ne lui a pas nui, car il a été condamné au minimum de la peine, une année d'emprisonnement. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1892  -  Les suites de l’ivresse.  -  En août dernier, les sieurs Joseph Marchand, 30 ans ; Normand, 34 ans ; Paul Buffard, 35 ans, et Jules Picot, 20 ans, ouvriers maçons, travaillaient à Lessard-et-le-Chêne, pour le compte de M. Bouyer, entrepreneur. 

La journée avait été rude et les cerveaux échauffés par des libations prolongées. Vers le milieu de l'après-midi, une discussion s'élève entre Marchand et Buffard, bientôt elle tourne à l'aigre. Des mots on va en venir aux coups et les deux hommes s'apprêtent à se colleter. Normand, qui veut empêcher une rixe, intervient pour les séparer, et, pendant que Picot éloigne Buffard, il se jette sur Marchand qui tombe le dos sur un tas de moellons, position douloureuse qui l'exaspère au point qu'il s'empare d'un morceau de brique et le lance sur Normand qui  est atteint à la tête et lui fait une grave blessure. Normand se crut tué, il en a été quitte pour 20 jours de repos. Le prévenu regrette aujourd'hui sa vivacité et demande l'indulgence du  tribunal, qui le condamne à 2 mois de prison, car il a déjà subi 3 mois pour avoir, dans un pareil moment d'emportement, brisé la jambe d'un homme. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1893  -  Vol d’eau-de-vie.  -  Dans la nuit de samedi à dimanche,.120 litres d'eau-de-vie, nouvellement bouillie, ont été volés dans la cave du sieur Frédéric Fleuriot, propriétaire à Lessard-et-le-Chêne. On à pris également deux litres de vieille eau-de-vie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1895  -  Enlèvement d’une mineure.  -  Georgina Ledain, âgée de 14 ans et 9 mois, est très dégourdie pour son âge, elle habitait chez ses parents à Lessard-et-le-Chêne. Elle s'est laissé volontairement enlever par le sieur Cécile Pasquier, 35 ans journalier. Plainte a été portée par les parents. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1897  -  Sursis accordé.  -  Mlle Louise Riquier, propriétaire à Lessard-le-Chêne, avait été condamnée par le tribunal de Lisieux à un mois de prison, pour coups et outrages au garde champêtre de sa commune, la cour de Caen, prenant en considération les bons antécédents de la prévenue, lui a, sur la plaidoirie de Me Engerand, accordé le bénéfice de la loi Bérenger. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1898  -  Imprudence mortelle.   -    Le sieur Ferdinand Simon, 46 ans, journalier à Lessard-le-Chêne, près St-Julien-le-Faucon, en s'amusant à tirer sur la queue d'un cheval, a reçu un coup de pied dans la région abdominale. Malgré tous les soins, le pauvre homme est mort des suites de ses blessures.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1899  -  Brûlée vive.  -  Une fillette de deux ans et demi, Marie Motté, habitant chez ses parents à Lessard-le-Chêne, a été mortellement brûlée dans la journée de vendredi. Pendant une sortie de sa mère, partie laver une mare voisine, la pauvre enfant s'est approchée trop près d'un chaudron d'eau bouillante et est tombé dedans. Aux cris déchirants de la fillette, la femme Motté, sa mère, s'empressa d'accourir et de lui prodiguer tous les soins, mais malheureusement, tout secours était inutile, et l'infortunée fillette succombait le lendemain,  après avoir enduré les plus grandes souffrances.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1899  -  Mères de familles, veillez !   -   La femme Marie Mottet, gardienne d'herbages à Lessard-et-le-Chêne, ayant du linge à laver, laissa seule à la maison sa petite fille de 2 ans. Malheureusement, un chaudron rempli d'eau bouillante se trouvait au milieu de la pièce et l'enfant tomba dedans, se faisant d'horribles brûlures, car, en retirant les vêtements, la peau de la pauvre petite y restait attachée. 

Au lieu d'aller chercher un médecin, la mère mit des compresses d'eau-de-vie sur les brûlures de l'enfant. Ce remède augmenta l'inflammation et, le lendemain, l'enfant expirait. La  femme Mottet, poursuivie pour homicide par imprudence, a été condamnée à 15 jours de prison avec la loi Bérenger. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Mérite agricole.   -  Au grade d'officier, M. Edmond Roussel, propriétaire à Boissey ; chevalier, M. Alexandre Chevalier, propriétaire à Lessard-le-Chène. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Entre amis.  -  La femme Armandine Leraitre, 30 ans, et mère de cinq enfants, sous prétexte que son mari était trop coléreux, a trouvé tout simple de le quitter pour aller vivre avec un amoureux d'humeur plus accommodante nommé Pierre Béchet, 28 ans, journalier à Lessard-et-le-Chêne.

Béchet, qui était bien avec le mari, avait cru de son devoir d'être au mieux avec la femme. L'un et l'autre ont été condamnés à un mois. Béchet récolte, en outre, une amende de 100 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1901   -   Mort subite.  -   Le sieur Léon Edeline, 49 ans, propriétaire du château de Lessard-le-Chêne, près Lisieux, est mort subitement, ces jours derniers, à Paris, d'une embolie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1901   -   Danger des armes à feu.   -   Le sieur Pierre Fleuriot, 19 ans, domestique à Lessard-le-Chêne, canton de Lisieux, voulant tirer des oiseaux, chargea le fusil de son maître sans sa permission. L'arme chargée trop fort éclatant soudain, l'imprudent domestique eut une main atrocement déchiquetée. L'amputation est inévitable.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1903   -   Les voleurs d’églises.  -  D'audacieux malfaiteurs ont pénétré, la nuit, dans les églises de Lion-sur-Mer, Hermanville, Saint-Aubin et Bernières.

Ils n'ont trouvé que deux francs dans le tronc de l'église d'Hermanville. Celui de Lion-sur-Mer ne contenait pas d'argent. A St-Aubin-sur-Mer, ils ont enlevé les deux troncs de St-Antoine où ils n'ont trouvé que quatre sous. Ces deux troncs ont été retrouvés dans les champs. Ils ont tenté aussi, mais sans résultat, de voler dans l'église de Bernières-sur-Mer.

A Lessard-et-le-Chêne, près Lisieux, deux francs ont été volés dans le tronc de l'église. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903   -   Chevaux de gendarmes.  Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux  nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1903    -   Vol de cidre.  -   L'adjoint de Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux, a découvert l'autre jour qu'on lui avait enlevé 2 400 litres de cidre. Il a pincé le voleur, son gardien d'herbages, qui a avoué que ce truc pour boire à bon marché lui avait été indiqué par un gardien d'herbages qui l'avait précédé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Vaches volées.   -   En faisant sa tournée, le sieur Aubert, gardien d'herbages de M. Gardon, cultivateur à Lessard-et-le-Chêne, arrondissement de Lisieux, s'est aperçu qu'on avait volé deux vaches de 400 fr. chacune.

— A Montviette, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, le sieur Ferdinand Jean, cultivateur, a constaté la disparition d'une vache qu'il estime 420 fr.

— Une vache appartenant au sieur Lepont, de Mesnil-au-Grain, près de Villers-Bocage, a été volée la nuit. On croit que l'auteur de ce vol. avait pris aussi la vache du sieur Jouvin, à Epinay-sur-Odon, mais la bête s'est échappée et on l'a retrouvée au marché de Villers-Bocage.

— Une vache de 380 fr., au sieur Montpeillier, cultivateur à Magny-le-Freule, près Mézidon, a été volée au piquet dans un herbage. Le voleur, le nommé Désiré Mellion, 35 ans, de Beuzeville (Eure), a été arrêté au moment où il la vendait au marché de Troarn. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Faites comme chez vous.    -   La veuve Franchin, journalière à Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux, s'était absentée une journée. Elle trouva, en rentrant, un carreau cassé. 

Des malfaiteurs étaient entrés, avaient forcé la serrure de l'armoire, y avaient pris deux francs et, fatigués sans doute de leur travail, s'étaient couchés dans le lit où envoyait encore l'empreinte de deux corps. 

Voilà au moins des gens qui savent se mettre à leur aise ! (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Pauvre vieille.    -   La dame Adeline Rohée, 74 ans, rentière à Lisieux, a été renversée, boulevard Sainte-Anne, par un cheval que conduisait Georges Galopin, 21 ans, cultivateur à Lessard-et-le-Chêne. 

La mère de ce jeune homme s'est engagée à  subvenir aux frais de la maladie. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1920  -  Un enfant ébouillanté.  -  A Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux, le jeune Lebreton, 6 ans, qui se chauffait devant la cheminée, mit accidentellement un pied dans une marmite de soupe bouillante qui mijotait sur le feu, et fut atrocement brûlé. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1921  -  Le feu.  -   Mme Delafosse, gardienne d'herbages à Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux, aperçût, en allant traire ses vaches, des flammes sortant d'un bâtiment à usage de pressoir, appartenant à M. Guyon, entrepreneur de couvertures à St-Pierre-sur-Dives. M. Cauchois, qui avait acheté la recolle de foin, l'y avait emmagasiné. En moins d’une heure, le foin, et le bâtiment furent détruits, causant une perte de plus de 10 000 francs à M. Guyon. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1922   -  Le danger des armes.   -   Ayant projeté de chasser, le jeune Albert Garion, 17 ans de Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux était parti après une réunion de famille au Mesnil-Simon, sans donner d'explications. Comme il prenait son fusil chargé, caché dans une haie, le coup partit atteignant le pauvre jeune homme en pleine poitrine. Voulant sans doute regagner la maison, Albert Garion s'était traîné pendant une vingtaine de mètres. Épuisé par la fatigue et le sang qu'il perdait, il a dû s'arrêter là où sa tante l'a retrouvé mort le lendemain. L'arme meurtrière a été retrouvée dans la haie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1924  -  Grave accident de chasse.  -  Au cours d'une partie de chasse organisée par M. Duvieux, cultivateur, accompagné de son neveu, M. Alfred Pelletier et de M. Vandenmoosdich, peintre à Trouville, un accident s'est produit dans les circonstances suivantes :

Vers 17 heures, les chasseurs rentraient et traversaient un herbage. M. Duvieux fit une cigarette en tenant son fusil chargés sous son épaule. M. Pelletier s'avança pour ouvrir la barrière de l'herbage. M. Vandenmoosdich, voulant alors éviter un accident possible, s'approcha pour désarmer l'arme de M. Duvieux. Mais le canon était tourné dans la direction de M. Pelletier le coup partit et la décharge atteignit ce dernier à la jambe droite.

Grièvement blessé, M. Pelletier a été transporté d'urgence à l'hôpital de Lisieux, M. le docteur Onvry, a procéder à l'amputation de la jambe. L'état du blessé est grave.

 

Janvier 1926  -  Découverte d'un cadavre.  -  M. Jules Dupuis, 49 ans, cocher chez M. du Pomtavice a été trouvé étendu sur son lit ne donnant plus signe de vie. On suppose que le malheureux a été intoxiqué par des émanations d'oxyde de carbone se dégageant d'un chauffe-bain alimenté avec de la braise.

 

Juin 1928  -  Au feu !  -  A Lessard-et-le-Chène, canton de Lisieux, la foudre est tombée sur la maison de M. Georges Pluet, provoquant l'incendie d'un vaste bâtiment. Les dégâts évalués à  17 000 francs sont assurés.  

 

Juin 1928   -   Disparition de deux fauteuils.   -   M. Simon Clude, régisseur du haras de Saint-Martin-du-Chêne, a porté plainte pour la disparition de deux fauteuils style Louis XV, causée à son préjudice lors d'un déménagement. Ces deux fauteuils garnis de tapisserie à la main, représentant deux fables de La Fontaine, lui causent un préjudice de 1.400 francs. Une enquête est ouverte.  

 

Janvier 1936  -  Un homme de confiance !  -  Depuis deux mois, M. René Ouin, fromager à Lessard-et-le-Chêne, s'apercevait qu'il était victime de vols répétés, sans parvenir à en découvrir l'auteur. Cependant, une surveillance discrète exercée par lui sur son personnel, ne tarda pas à porter ses fruits et les gendarmes, avertis, purent prendre en flagrant délit le propre contremaître de M. Ouin, nommé François Gabriel, âge de 42 ans, au moment où celui-ci enlevait une caisse de quarante-cinq fromages, qu'il avait fait déposer par un des employés à la gare de Mesnil-Mauger. 

Invité à s'expliquer, François entra dans la voie des aveux et reconnut avoir, en outre, dérobé à son patron, 3 sacs d'avoine et d'orge, un fusil de chasse, un manteau de chasse et divers  autres objets. 

Après interrogatoire, François a été écroué à la maison d'arrêt de Lisieux. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1937  -  Un journalier est arrêté pour tentative de meurtre.  -  Les gendarmes de Saint-Julien-le-Faucon ont arrêté sous l'inculpation de tentative de meurtre le nommé Eugène Froville, 32 ans, journalier, depuis quelques jours employé à la Fromagerie Ouin, à Lessard-et-le-Chêne, qui, furieux d'une observation que lui faisait un contremaître, M. Pau! Prunier, 33  ans, avait porté à ce dernier un coup de fourche, le blessant légèrement. Saisissant ensuite une faux, Froville avait poursuivi M. Prunier en criant : « Je vais te mettre les tripes à l'air. De toutes façons, il faut que j'en tue un aujourd'hui !... » On l'avait, vu peu après, armé d'une hache, recherchant le contremaître et proférant à l'adresse de ce dernier de nouvelles menaces de mort. Froville est un alcoolique. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Un gaillard  qui promet.   -    M. Louis Auger, âgé de 60 ans, palefrenier, employé au haras des Chaînettes, à Lessard-et-le-Chêne, habite une petite maison isolée dans un herbage, à 300 mètres environ du haras. Cet homme, qui possède une somme d'environ 14 000 francs d'économies, avait renfermé celles-ci dans un portefeuille. Puis, suivant l'heure de la journée, il plaçait le dit portefeuille dans le tiroir de sa table de cuisine ou dans sa table, de nuit. Ne regardant pas chaque jour si le contenu de son portefeuille était intact, M. Auger devait recompter ses billets il y a quelques jours.

On devine sa surprise, lorsqu'il constata que 4 000 francs environ avaient disparu. Il fit alors un rapprochement entre cette disparition et les dépenses exagérées faites par le jeune commis du haras, René L……, âgé de 14 ans.

Il en parla aussitôt à un de ses camarades de travail, puis alerta le directeur du haras. Celui-ci, à son tour, avisa la gendarmerie de Saint-Julien-le-Vicomte et une enquête a été ouverte.

Interrogé, le jeune L…….. reconnut rapidement qu'il était bien l'auteur du vol, et qu'il était venu avec des camarades à Lisieux dans une maison hospitalière et que là il avait dépensé une somme importante.

D'autre part, il était allé, toujours avec des camarades, au cinéma à Livarot, et ce à plusieurs reprises. De plus, il avait payé du Champagne, des cigarettes, etc…, à de très nombreux amis et il avait fait plusieurs emplettes pour son compte : un phare pour son vélo, des chaussures, etc... Enfin, il indiqua aux gendarmes qu'il avait prêté de l'argent à deux de ses camarades. Ceux-ci. d'ailleurs interrogés, ont nié énergiquement ces prêts. Le jeune voleur sera poursuivi.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1944   -   Un journalier dévoré par des porcs.    -   On a découvert dans un transformateur au haras de St-Martin, à Lessart-le-Chêne, le cadavre déchiqueté de M. André Vallée, 53 ans, journalier à livarot.

L'enquête a révélé que ce dernier, pris de boisson, avait été renversé par une voiture dont le conducteur s'était enfui. M. Vallée, dont les blessures n'étaient certainement pas mortelle, se serait traîné jusqu'au transformateur, où des porcs qui se trouvaient en liberté, lui dévorèrent la tête et le cou. On recherche l'auteur de l'accident.  

 

Octobre 1947  -    Un incendie criminel.  -   Un sinistre qui serait dû à la malveillance, a détruit à Lessard-le-Chêne, une meule de fagots d’une valeur de 35 000 francs appartenant à Mme Delaunay. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Pincé !   -   En mars dernier, M. Marcel Maillé, chef exploitation au service de M. Feuillet, de Saint-Julien-le-Faucon, constatait la disparition de sept stère de bois dans une coupe effectuée sur la propriété de M. Louis Charles, à Lessard-et-le-Chêne.

Ces jours derniers, 33 stères et 11 fagots représentant une valeur de 28 250 francs, disparaissaient à leur tour. Au cours de l'enquête, un cultivateur de Grandchamp, M. Edmond Thillaye, fit connaître qu'il avait surpris un sieur Gustave Alphonse, 38 ans de Lessard-et-de-Chêne, transportant du bois dans une voiture à bras. Pour acheter le silence de M. Thillaye, Gustave Alphonse aurait offert 500 francs à ce dernier.

Interrogé l'individu à affirmé qu'il n'avait dérobé qu'un quart de stère. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   La prise était bonne.  -   Récemment arrêté pour vol, B. L....., 17 ans, ouvrier agricole au service de M. Ouin, de Lessard et le Chêne, vient de reconnaître un autre méfait : il a avoué qu'il s'était emparé d'un bracelet montre appartement au fils de son patron. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Août 1948   -   Au cours d'une rixe un cultivateur est jeté dans une mare.   -   M. Lucien Lemaître, 40 ans, cultivateur à Lessard-le-Chêne, se présentait à la ferme de son voisin, M. Victor Gouault, 48 ans, à la suite d'une querelle qui avait opposé deux de leurs domestiques.

Les propos de Lemaître ne furent pas du goût  de Gouault qui aurait traîné son visiteur par les cheveux et jeté dans une mare avec l'aide d'un commis, André Le Geai, 27 ans.

L’intervention de M. Gaston Leverrier, 21 ans, ouvrier agricole, permit à M. Lemaître de sortir de son bain et de le soustraire aux coups de ses adversaires. La gendarmerie enquête. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Sont-ils coupables ?   -   Des rutabagas, des haricots, des fromages, de la crème, du café, etc... ont été dérobés au préjudice de M. René Ouin, cultivateur à Lessard-le-Chêne, lieu-dit « La Hoguette ». M. Ouin a déclaré aux gendarmes que ses soupçons se portaient sur un couple qu'il avait employé. L'homme et la femme protestent de leur innocence. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Octobre 1949   -   Ceux qu’ils n’attendaient pas.   -   Avisés que trois bicyclettes devant appartenir à des braconniers se trouvaient soigneusement dissimulées en bordure du bois de la Rousserie, à Lessard-le-Chêne, les gendarmes arrivèrent à l'endroit indiqué juste pour apercevoir trois individus qui détalèrent à leur vue.

Deux furent rejoints ; l'un était porteur d'un fusil de chasse et l'autre d'un sac contenant plusieurs lapins. Il s'agissait de Guy Grieu et Maurice Agès, âgés de 19 et 21 ans, domiciliés à Saint-Jacques de Lisieux, quartier des Quatre-Sonnettes.

Tous deux ont été verbalisés pour chasse sur terrain d'autrui. Quant à Maurice et au troisième braconnier qui a été identifié ils répondront en outre du délit de chasse sans permis. ( Le Bonhomme Libre )

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