Août
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Jacques
Triffault, âgé de 66 ans, cultivateur à Pierrefitte-en-Cinglais, et
sa femme, âgée de 43 ans, demeurant tous deux à Lessard, sont
accusés d'avoir incendié, dans la nuit du 12 au 13 mars 1847, la
maison qu'ils habitaient, d'avoir exagéré la valeur de leur mobilier
au préjudice de la compagnie d'assurances, et enfin une portion de
leur mobilier pour le soustraire à l'évaluation qui devait eu être
faite. Ils ont été acquittés.
La
dernière affaire de ce jour était une accusation de coups et
blessure, à la suite d'une querelle élevée, dans un cabaret.
Les
accusés sont, Pierre-Valentin Videcoq, âgé de 22 ans, et
Honoré-Isidore-Constant Toutain, dit Bourdon, âgé de 26 ans, tous
deux filateurs de laine, le battu avait été trouvé sur un monceau
de cailloux, la tête et la figure ensanglantées, et une jambe
cassée, c'était Jean Lacroix, marchand de charbon aux
Moutiers-Hubert. Les prévenus ont été coupables et condamnés,
savoir : Toutain, dit Bourdon, à 5 ans de réclusion, sans
exposition, Videcoq à 15 mois d'emprisonnement. Le bénéfice des
circonstances atténuantes leur ayant été accordé. (source :
Journal de Honfleur)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans
diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Lisieux.
Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr.
Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr.
Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr.
Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr.
Prédauge.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église.
50 fr.
Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr.
Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère.
60 fr.
Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr.
Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église.
50 fr.
Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église.
60 fr.
Castillon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Michel-de-Livet.
- Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté
)
Mars
1873 -
Tirage
au sort.
-
On
procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré
l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à
été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes
gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une
année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au
corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les
plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à
la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin
chaque année, feront cinq ans de service.
Mars
1873 -
Prenez garde à vous !
-
Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire
dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou
circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons
cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait
fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de
fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses
contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Avril
1873 -
Enfant brûlé.
-
Un infanticide a été
commis dans la journée du 9 février dernier, vers 5 heures du soir,
au domicile du sieur Victor Baudouin, gardien d'herbage à
Lessard-Lechêne, canton de Lisieux, par la fille Victorine Baudouin,
journalière. Elle a étouffé son enfant et, six jours après, elle a
mis le corps dans le feu, où il a brûlé pendant deux heures.
Puis ne pouvant faire disparaître d'une manière complète les traces
de son crime, elle a fini par le jeter dans une mare.
Juillet
1882
- Orages
et récoltes.
- Les
nouvelles que nous recevons sur les désastres causés ces derniers
jours, par les orages, sont déplorables. La pluie, mêlée de grêle,
a surtout causé des dégâts assez sensibles dans les communes de
St-Pierre-des-Ifs, Lessard-le-Chène et autres, comprises entre
Lisieux et Saint-julien-le-Faucon. Il pleut un peu partout en
France.
Les
foins dont beaucoup ont été mal récoltés sont abondants. Les blés
ont une belle apparence, mais beaucoup sont couchés, très peu de
pommes dans le Pays-d'Auge. Beaucoup de pommes de terre malades.
Février
1884 -
Trop parler nuit. –
Le 16 décembre,
dans la mairie de Lessard-et-le-Chêne, la femme Fleuriot, âgée de
32 ans, commençait par invectiver le maire, M. Janiot, faisant
fonctions de président de la commission scolaire, qui avait fait
venir cette femme pour s'expliquer sur l'absence de sa fille à
l'école communale.
Un
peu plus tard, la femme Fleuriot, sur un chemin public, s'adressant à
une voisine, racontait l'incident de la mairie et ne ménageait pas au
président de la commission scolaire les qualificatifs outrageants et
injurieux. Elle a été condamnée, sur ce dernier chef, à 6 jours de
prison. Depuis, la femme Fleuriot ne se connaît plus, à chaque
instant, elle parle de revolver et menace de tuer tout le
monde.
Mars
1886 -
Laïcisation. - Le
Sénat a voté l'instruction;
primaire
obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé,
les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles
primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices
n'appartenant à aucune congrégation.
Juillet
1886 -
Agression. -
Dimanche,
à Lessard-le-Chêne, sur la route conduisant à Livarot, trois
rouleurs ont attaqué et frappé à coups de bâton le sieur Hendeline,
journalier, lequel, bien à tort, a hésité à se défendre et à se
servir d'une fourche en fer qu'il avait à la main. Après s'être
dégagé et sauvé dans une ferme voisine, il était revenu avec un
domestique, armé d'un fusil, et s'était mis à la poursuite de ses
agresseurs. Ces deux hommes n'avaient pu en arrêter qu'un seul qu'ils
avaient amené et livré aux gendarmes. C'est un nommé Charles
Robine, terrassier, 32 ans, qui se dit originaire de Paris.
Janvier
1890 -
Noyé. -
Dimanche
soir, Mme Flavie-Désirée Levasseur, veuve Paulin 70 ans, demeurant
à Lessard-le-Chêne, a été trouvée noyée dans une mare située à
80 mètres de son habitation. On ne sait si cette mort est le
résultat, d'un accident ou d'un suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1891 -
Enfant brûlée. -
Il
y a quelque temps, à Lessard-et-le-Chène, une enfant de 15 mois,
Marguerite-Marie-Victorine Loi, tombait dans le feu, la malheureuse
petite est morte des suites de ses brûlures.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1891 -
Les chiens. -
Autre
affaire de rage, à Lessard-le-Chêne, où M. Edeline,
manufacturier à Paris, vient passer
la saison d'été. M. Edeline avait un chien qui tomba subitement
malade et mourut de même. On attribua cette mort à la piqûre d'une
guêpe, que le chien avait voulu avaler. Mais, en présence des
morsures faites à une femme de service chez M. Edeline, on envoya la
tête du chien à l'institut Pasteur, où les inoculations faites sur
sept animaux ont permis de conclure à l'existence de la rage. La
femme, dont les morsures avaient été, par précaution, cautérisées
avec de l'acide phonique, a été envoyée à l'institut Pasteur, son
état est, dit-on, très satisfaisant.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1892 -
Attentats à la pudeur. -
Le 19 avril, la
jeune Marie Dubois, âgée de 6 ans, rentrait chez ses parents à
Lessard-le-Chêne, et racontait en pleurant qu'elle avait accompagné
dans les champs le nommé Louis Hauton, 40 ans, journalier dans la
commune, né à Notre-Dame-de-Livaye, et qu'elle avait été de sa
part l'objet d'un honteux attentat. Immédiatement averti par les
parents de la jeune Dubois, le maire interrogea Hauton qui nia les
faits indiqués par la petite fille. Depuis, il a passé des aveux
complets et manifesté un repentir qui ne lui a pas nui, car il a
été condamné au minimum de la peine, une année d'emprisonnement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1892 -
Les
suites de l’ivresse.
-
En août
dernier, les sieurs Joseph Marchand, 30 ans ; Normand, 34 ans ; Paul
Buffard, 35 ans, et Jules Picot, 20 ans, ouvriers maçons,
travaillaient à Lessard-et-le-Chêne, pour le compte de M. Bouyer,
entrepreneur.
La
journée avait été rude et les cerveaux échauffés par des
libations prolongées. Vers le milieu de l'après-midi, une discussion
s'élève entre Marchand et Buffard, bientôt elle tourne à l'aigre.
Des mots on va en venir aux coups et les deux hommes s'apprêtent à
se colleter. Normand, qui veut empêcher une rixe, intervient pour les
séparer, et, pendant que Picot éloigne Buffard, il se jette sur
Marchand qui tombe le dos sur un tas de moellons, position douloureuse
qui l'exaspère au point qu'il s'empare d'un morceau de brique et le
lance sur Normand qui est atteint à la tête et lui fait une
grave blessure. Normand se crut tué, il en a été quitte pour 20
jours de repos. Le prévenu regrette aujourd'hui sa vivacité et
demande l'indulgence du tribunal, qui le condamne à 2 mois de
prison, car il a déjà subi 3 mois pour avoir, dans un pareil moment
d'emportement, brisé la jambe d'un homme.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Vol d’eau-de-vie. -
Dans la nuit de samedi à
dimanche,.120 litres d'eau-de-vie, nouvellement bouillie, ont été
volés dans la cave du sieur Frédéric Fleuriot, propriétaire à
Lessard-et-le-Chêne. On à pris également deux litres de vieille
eau-de-vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1895 - Enlèvement
d’une mineure. -
Georgina Ledain, âgée de 14 ans et 9 mois, est
très dégourdie pour son âge, elle habitait chez ses parents à
Lessard-et-le-Chêne. Elle s'est laissé volontairement enlever par le
sieur Cécile Pasquier, 35 ans journalier. Plainte a été portée par
les parents. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Sursis accordé.
- Mlle
Louise Riquier,
propriétaire à Lessard-le-Chêne, avait été condamnée par le
tribunal de Lisieux à un mois de prison, pour coups et outrages au
garde champêtre de sa commune, la cour de Caen, prenant en
considération les bons antécédents de la prévenue, lui a, sur la
plaidoirie de Me Engerand, accordé le bénéfice de la loi Bérenger.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Imprudence mortelle.
- Le
sieur Ferdinand Simon,
46 ans, journalier à Lessard-le-Chêne, près St-Julien-le-Faucon, en
s'amusant à tirer sur la queue d'un cheval, a reçu un coup de pied
dans la région abdominale. Malgré tous les soins, le pauvre homme
est mort des suites de ses blessures.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 - Brûlée
vive. - Une fillette de deux ans et demi, Marie
Motté, habitant chez ses parents à Lessard-le-Chêne, a été
mortellement brûlée dans la journée de vendredi. Pendant une sortie
de sa mère, partie laver une mare voisine, la pauvre enfant s'est
approchée trop près d'un chaudron d'eau bouillante et est tombé
dedans. Aux cris déchirants de la fillette, la femme Motté, sa
mère, s'empressa d'accourir et de lui prodiguer tous les soins, mais
malheureusement, tout secours était inutile, et l'infortunée
fillette succombait le lendemain, après avoir enduré les plus
grandes souffrances. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
Mères de familles, veillez !
-
La femme Marie Mottet,
gardienne d'herbages à Lessard-et-le-Chêne, ayant du linge à laver,
laissa seule à la maison sa petite fille de 2 ans. Malheureusement,
un chaudron rempli d'eau bouillante se trouvait au milieu de la pièce
et l'enfant tomba dedans, se faisant d'horribles brûlures, car, en
retirant les vêtements, la peau de la pauvre petite y restait
attachée.
Au
lieu d'aller chercher un médecin, la mère mit des compresses
d'eau-de-vie sur les brûlures de l'enfant. Ce remède augmenta
l'inflammation et, le lendemain, l'enfant expirait. La femme
Mottet, poursuivie pour homicide par imprudence, a été condamnée à
15 jours de prison avec la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Mérite agricole. -
Au grade d'officier, M. Edmond Roussel, propriétaire à
Boissey ; chevalier, M. Alexandre Chevalier, propriétaire à
Lessard-le-Chène. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Entre amis. -
La femme Armandine Leraitre, 30 ans, et mère de
cinq enfants, sous prétexte que son mari était trop coléreux, a
trouvé tout simple de le quitter pour aller vivre avec un amoureux
d'humeur plus accommodante nommé Pierre Béchet, 28 ans, journalier
à Lessard-et-le-Chêne.
Béchet,
qui était bien avec le mari, avait cru de son devoir d'être au mieux
avec la femme. L'un et l'autre ont été condamnés à un mois.
Béchet récolte, en outre, une amende de 100 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1901 -
Mort subite.
- Le
sieur Léon Edeline, 49 ans, propriétaire du château de
Lessard-le-Chêne, près Lisieux, est mort subitement, ces jours
derniers, à Paris, d'une embolie. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Danger des armes à feu.
- Le
sieur Pierre Fleuriot, 19 ans, domestique à Lessard-le-Chêne, canton
de Lisieux, voulant tirer des oiseaux, chargea le fusil de son maître
sans sa permission. L'arme chargée trop fort éclatant soudain,
l'imprudent domestique eut une main atrocement déchiquetée.
L'amputation est inévitable. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Les voleurs d’églises.
-
D'audacieux malfaiteurs ont pénétré, la nuit, dans les
églises de Lion-sur-Mer, Hermanville, Saint-Aubin et Bernières.
Ils
n'ont trouvé que deux francs dans le tronc de l'église d'Hermanville.
Celui de Lion-sur-Mer ne contenait pas d'argent. A St-Aubin-sur-Mer,
ils ont enlevé les deux troncs de St-Antoine où ils n'ont trouvé
que quatre sous. Ces deux troncs ont été retrouvés dans les champs.
Ils ont tenté aussi, mais sans résultat, de voler dans l'église de
Bernières-sur-Mer.
A
Lessard-et-le-Chêne, près Lisieux, deux francs ont été
volés dans le tronc de l'église. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1903 - Chevaux de gendarmes.
Une commission de
remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la
Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires
à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de
l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence
de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1
mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Vol de cidre. -
L'adjoint de
Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux, a découvert l'autre jour
qu'on lui avait enlevé 2 400 litres de cidre. Il a pincé le voleur,
son gardien d'herbages, qui a avoué que ce truc pour boire à bon
marché lui avait été indiqué par un gardien d'herbages qui l'avait
précédé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Vaches volées.
- En
faisant sa tournée, le sieur Aubert, gardien d'herbages de M. Gardon,
cultivateur à Lessard-et-le-Chêne, arrondissement de Lisieux,
s'est aperçu qu'on avait volé deux vaches de 400 fr. chacune.
—
A Montviette, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, le sieur Ferdinand
Jean, cultivateur, a constaté la disparition d'une vache qu'il estime
420 fr.
—
Une vache appartenant au sieur Lepont, de Mesnil-au-Grain, près de
Villers-Bocage, a été volée la nuit. On croit que l'auteur de ce
vol. avait pris aussi la vache du sieur Jouvin, à Epinay-sur-Odon,
mais la bête s'est échappée et on l'a retrouvée au marché de
Villers-Bocage.
—
Une vache de 380 fr., au sieur Montpeillier, cultivateur à
Magny-le-Freule, près Mézidon, a été volée au
piquet dans un herbage. Le voleur, le nommé Désiré Mellion,
35 ans, de Beuzeville (Eure), a été arrêté au moment où il la
vendait au marché de Troarn. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1904 -
Faites comme chez vous.
- La
veuve Franchin, journalière à Lessard-et-le-Chêne, canton de
Lisieux, s'était absentée une journée. Elle trouva, en rentrant, un
carreau cassé.
Des
malfaiteurs étaient entrés, avaient forcé la serrure de l'armoire,
y avaient pris deux francs et, fatigués sans doute de leur travail,
s'étaient couchés dans le lit où envoyait encore l'empreinte de
deux corps.
Voilà
au moins des gens qui savent se mettre à leur aise ! (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1904 -
Pauvre vieille.
- La
dame Adeline Rohée, 74 ans, rentière à Lisieux, a été renversée,
boulevard Sainte-Anne, par un cheval que conduisait Georges Galopin,
21 ans, cultivateur à Lessard-et-le-Chêne.
La
mère de ce jeune homme s'est engagée à
subvenir aux frais de la maladie. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1920 -
Un enfant ébouillanté. -
A Lessard-et-le-Chêne,
canton de Lisieux, le jeune Lebreton, 6 ans, qui se chauffait devant
la cheminée, mit accidentellement un pied dans une marmite de soupe
bouillante qui mijotait sur le feu, et fut atrocement brûlé.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1921 -
Le feu. -
Mme Delafosse, gardienne
d'herbages à Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux, aperçût, en
allant traire ses vaches, des flammes sortant d'un bâtiment à usage
de pressoir, appartenant à M. Guyon, entrepreneur de couvertures à
St-Pierre-sur-Dives. M. Cauchois, qui avait acheté la recolle de
foin, l'y avait emmagasiné. En moins d’une heure, le foin, et le
bâtiment furent détruits, causant une perte de plus de 10 000 francs
à M. Guyon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922
-
Le danger des armes.
-
Ayant projeté de chasser, le jeune Albert Garion, 17 ans de
Lessard-et-le-Chêne, canton de Lisieux était parti après une
réunion de famille au Mesnil-Simon, sans donner d'explications. Comme
il prenait son fusil chargé, caché dans une haie, le coup partit
atteignant le pauvre jeune homme en pleine poitrine. Voulant sans
doute regagner la maison, Albert Garion s'était traîné pendant une
vingtaine de mètres. Épuisé par la fatigue et le sang qu'il
perdait, il a dû s'arrêter là où sa tante l'a retrouvé mort le
lendemain. L'arme meurtrière a été retrouvée dans la haie. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1924 -
Grave accident de chasse.
- Au
cours d'une
partie de
chasse organisée
par M. Duvieux,
cultivateur, accompagné
de son
neveu, M.
Alfred Pelletier
et de
M. Vandenmoosdich,
peintre à
Trouville, un
accident s'est
produit dans
les circonstances
suivantes :
Vers
17 heures,
les chasseurs
rentraient et
traversaient un
herbage. M.
Duvieux fit
une cigarette
en tenant
son fusil
chargés sous
son épaule.
M. Pelletier
s'avança pour
ouvrir la
barrière de
l'herbage. M.
Vandenmoosdich, voulant
alors éviter
un accident
possible, s'approcha
pour désarmer
l'arme
de M.
Duvieux. Mais
le canon
était tourné
dans la
direction de
M. Pelletier
le coup
partit et
la décharge
atteignit ce
dernier à
la jambe
droite.
Grièvement
blessé,
M. Pelletier
a été
transporté
d'urgence à l'hôpital
de Lisieux,
où M.
le docteur
Onvry,
a dû
procéder à
l'amputation
de la
jambe. L'état
du blessé
est grave.
Janvier 1926
- Découverte d'un
cadavre.
- M.
Jules Dupuis,
49 ans,
cocher chez
M.
du Pomtavice
a été
trouvé étendu
sur son
lit ne
donnant plus
signe
de vie.
On
suppose que
le malheureux
a été
intoxiqué par
des émanations
d'oxyde de
carbone se
dégageant d'un
chauffe-bain alimenté
avec de
la braise.
Juin
1928 -
Au feu ! -
A Lessard-et-le-Chène, canton de Lisieux, la foudre est
tombée sur la maison de M. Georges Pluet, provoquant l'incendie d'un
vaste bâtiment. Les dégâts évalués à 17 000 francs sont
assurés.
Juin
1928 -
Disparition de deux fauteuils.
- M.
Simon
Clude,
régisseur
du
haras
de
Saint-Martin-du-Chêne,
a porté
plainte
pour
la
disparition
de
deux
fauteuils
style
Louis
XV,
causée
à
son
préjudice
lors
d'un
déménagement.
Ces
deux
fauteuils
garnis
de
tapisserie
à
la
main,
représentant
deux
fables
de
La
Fontaine,
lui
causent
un
préjudice
de
1.400
francs.
Une
enquête
est
ouverte.
Janvier
1936 -
Un homme de confiance !
- Depuis
deux mois, M. René Ouin, fromager à Lessard-et-le-Chêne,
s'apercevait qu'il était victime de vols répétés, sans parvenir à
en découvrir l'auteur. Cependant, une surveillance discrète exercée
par lui sur son personnel, ne tarda pas à porter ses fruits et les
gendarmes, avertis, purent prendre en flagrant délit le propre
contremaître de M. Ouin, nommé François Gabriel, âge de 42 ans, au
moment où celui-ci enlevait une caisse de quarante-cinq fromages,
qu'il avait fait déposer par un des employés à la gare de
Mesnil-Mauger.
Invité
à s'expliquer, François entra dans la voie des aveux et reconnut
avoir, en outre, dérobé à son patron, 3 sacs d'avoine et d'orge, un
fusil de chasse, un manteau de chasse et divers autres
objets.
Après
interrogatoire, François a été écroué à la maison d'arrêt de
Lisieux. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Un
journalier est arrêté pour tentative de meurtre.
- Les
gendarmes de Saint-Julien-le-Faucon ont arrêté sous l'inculpation de
tentative de meurtre le nommé Eugène Froville, 32 ans, journalier,
depuis quelques jours employé à la Fromagerie Ouin, à
Lessard-et-le-Chêne, qui, furieux d'une observation que lui faisait
un contremaître, M. Pau! Prunier, 33 ans, avait porté à ce
dernier un coup de fourche, le blessant légèrement. Saisissant
ensuite une faux, Froville avait poursuivi M. Prunier en criant : «
Je vais te mettre
les tripes à l'air. De toutes façons, il faut que j'en tue un
aujourd'hui !... » On l'avait, vu peu après, armé d'une hache,
recherchant le contremaître et proférant à l'adresse de ce dernier
de nouvelles menaces de mort. Froville
est un alcoolique. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
Un gaillard qui promet. -
M. Louis
Auger, âgé de 60 ans, palefrenier, employé au haras des
Chaînettes, à Lessard-et-le-Chêne, habite une petite maison isolée
dans un herbage, à 300 mètres environ du haras. Cet homme, qui
possède une somme d'environ 14 000 francs d'économies, avait
renfermé celles-ci dans un portefeuille. Puis, suivant l'heure de la
journée, il plaçait le dit portefeuille dans le tiroir de sa table
de cuisine ou dans sa table, de nuit. Ne regardant pas chaque jour si
le contenu de son portefeuille était intact, M. Auger devait
recompter ses billets il y a quelques jours.
On
devine sa surprise, lorsqu'il constata que 4 000 francs environ
avaient disparu. Il fit alors un rapprochement entre cette disparition
et les dépenses exagérées faites par le jeune commis du haras,
René L……, âgé de 14 ans.
Il
en parla aussitôt à un de ses camarades de travail, puis alerta le
directeur du haras. Celui-ci, à son tour, avisa la gendarmerie de
Saint-Julien-le-Vicomte et une enquête a été ouverte.
Interrogé,
le jeune L…….. reconnut rapidement qu'il était bien l'auteur du
vol, et qu'il était venu avec des camarades à Lisieux dans une
maison hospitalière et que là il avait dépensé une somme
importante.
D'autre
part, il était allé, toujours avec des camarades, au cinéma à
Livarot, et ce à plusieurs reprises. De plus, il avait payé du
Champagne, des cigarettes, etc…, à de très nombreux amis et il
avait fait plusieurs emplettes pour son compte : un phare pour son
vélo, des chaussures, etc... Enfin, il indiqua aux gendarmes qu'il
avait prêté de l'argent à deux de ses camarades. Ceux-ci.
d'ailleurs interrogés, ont nié énergiquement ces prêts. Le jeune
voleur sera poursuivi. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1944 -
Un journalier dévoré par des porcs. -
On a découvert dans un transformateur au haras de St-Martin,
à Lessart-le-Chêne, le cadavre déchiqueté de M. André Vallée, 53
ans, journalier à livarot.
L'enquête
a révélé que ce dernier, pris de boisson, avait été renversé par
une voiture dont le conducteur s'était enfui. M. Vallée, dont les
blessures n'étaient certainement pas mortelle, se serait traîné
jusqu'au transformateur, où des porcs qui se trouvaient en liberté,
lui dévorèrent la tête et le cou. On recherche l'auteur de
l'accident.
Octobre
1947 -
Un incendie criminel.
- Un
sinistre qui serait dû à la malveillance, a détruit à
Lessard-le-Chêne, une meule de fagots d’une valeur de 35 000 francs
appartenant à Mme Delaunay. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Pincé ! -
En
mars dernier, M. Marcel Maillé, chef exploitation au service de M.
Feuillet, de Saint-Julien-le-Faucon, constatait la disparition de sept
stère de bois dans une coupe effectuée sur la propriété de M.
Louis Charles, à Lessard-et-le-Chêne.
Ces
jours derniers, 33 stères et 11 fagots représentant une valeur de 28
250 francs, disparaissaient à leur tour. Au cours de l'enquête, un
cultivateur de Grandchamp, M. Edmond Thillaye, fit connaître qu'il
avait surpris un sieur Gustave Alphonse, 38 ans de
Lessard-et-de-Chêne, transportant du bois dans une voiture à bras.
Pour acheter le silence de M. Thillaye, Gustave Alphonse aurait offert
500 francs à ce dernier.
Interrogé
l'individu à affirmé qu'il n'avait dérobé qu'un quart de stère.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
La prise était bonne. -
Récemment arrêté pour vol, B. L....., 17 ans, ouvrier
agricole au service de M. Ouin, de Lessard et le Chêne, vient de
reconnaître un autre méfait : il a avoué qu'il s'était emparé
d'un bracelet montre appartement au fils de son patron. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Au cours d'une rixe un cultivateur est jeté dans une mare.
- M. Lucien
Lemaître, 40 ans, cultivateur à Lessard-le-Chêne, se présentait à
la ferme de son voisin, M. Victor Gouault, 48 ans, à la suite d'une
querelle qui avait opposé deux de leurs domestiques.
Les
propos de Lemaître ne furent pas du goût de
Gouault qui aurait traîné son visiteur par les cheveux et jeté dans
une mare avec l'aide d'un commis, André Le Geai, 27 ans.
L’intervention
de M. Gaston Leverrier, 21 ans, ouvrier agricole, permit à M.
Lemaître de sortir de son bain et de le soustraire aux coups de ses
adversaires. La gendarmerie enquête. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1949 -
Sont-ils coupables ?
- Des
rutabagas, des haricots, des fromages, de la crème, du café, etc...
ont été dérobés au préjudice de M. René Ouin, cultivateur à
Lessard-le-Chêne, lieu-dit « La Hoguette ». M. Ouin a
déclaré aux gendarmes que ses soupçons se portaient sur un couple
qu'il avait employé. L'homme et la femme protestent de leur
innocence. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1949 -
Ceux qu’ils n’attendaient pas.
- Avisés
que trois bicyclettes devant appartenir à des braconniers se
trouvaient soigneusement dissimulées en bordure du bois de la
Rousserie, à Lessard-le-Chêne, les gendarmes arrivèrent à
l'endroit indiqué juste pour apercevoir trois individus qui
détalèrent à leur vue.
Deux
furent rejoints ; l'un était porteur d'un fusil de chasse et l'autre
d'un sac contenant plusieurs lapins. Il s'agissait de Guy Grieu et
Maurice Agès, âgés de 19 et 21 ans, domiciliés à Saint-Jacques de
Lisieux, quartier des Quatre-Sonnettes.
Tous
deux ont été verbalisés pour chasse sur terrain d'autrui. Quant à
Maurice et au troisième braconnier qui a été identifié ils
répondront en outre du délit de chasse sans permis. ( Le Bonhomme
Libre )
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