Octobre
1830 -
Une fête patriotique à Lingèvres.
- Une
fête patriotique destinée à célébrer notre régénération politique
et à la réception des officiers de la garde nationale, a eu lieu
dimanche 17, à Lingèvres, ( canton de Balleroy )
A
midi, la garde nationale, tambour en tête, s'est rendue chez M. Poitevin,
son capitaine, pour recevoir de ses mains le drapeau national qu'elle a
juré de défendre, et qu'elle voyait pour la première fois flotter au
milieu d'elle. Revenue sur la place, elle a reconnu ses officiers et fait
plusieurs évolutions sous leur commandement.
Un
banquet de 70 couverts avait été préparé sous une tente qui
avait
été dressée à cet effet. La joie la plus vive et la cordialité la
plus parfaite ont constamment rangé parmi les citoyens composant cette
réunion de famille. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1833 -
On nous écrit de Bayeux. -
Le
18 de ce mois, on a trouvé dans un fossé de la commune de Lingèvres le
corps du nommé Cauvin, taupier, demeurant à Hottot-les-Bagues. Cet
homme, âgé de près de 80 ans, était venu la veille voir un parent, et
s'était retiré, dans un état d'ivresse complète, à une heure assez
avancée. Il y avait a peine vingt pouces d'eau dans le fossé. (Mémorial
du Calvados)
Janvier
1840 - Nouvelle local. - Nous
apprenons d'une manière indirecte que M. Cardine, marchand de vaches,
demeurant à Juaye, a failli être victime d'une tentative de vol en
revenant du marché de Caen, où il était allé vendre des bestiaux. Sur
les 6 heures et demie du soir, se trouvant vers l'avenue de madame de
Cantelou, à Lingèvres, il aperçut un individu qui cherchait à lui
intercepter la communication, ayant pressé la jument qu'il montait, il
parvint à franchir rapidement le lieu, mais au même instant la
détonation d'un coup de fusil se fit entendre et il fut frappé à la
tête de deux plombs.
Nous
ne connaissons point d'autres détails sur cette tentative audacieuse,
mais il est à croire que l'autorité va prendre des mesures pour
empêcher le renouvellement de pareilles démonstrations qui sont de
nature à jeter l'inquiétude dans notre contrée. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1840 -
Nouvelle locale. -
Un
assassinat vient d'être commis dans la commune de Lingèvres ,
arrondissement de Bayeux.
Le
six de ce mois, vers trois heures du matin, deux individus ont frappé à
la porte d'une veuve Nicolle. La pauvre femme a eu l'imprudence de
l'ouvrir, aussitôt les deux malfaiteurs se précipitent sur elle, et la
saisissent, en lui demandant où était son argent. Elle répond qu'elle
n'en a pas. « Où son tes poches ? » ont-ils répliqué. Les
voilà, a dit la veuve Nicolle, tremblante et implorant merci. Les
assassins y fouillent, prennent 30 francs qu'elles contenaient, et
enfoncent, à deux reprises, un couteau dans la gorge de la malheureuse
veuve.
La
veuve Nicolle, malgré ses blessures, qui sont horribles, a encore pu
donner ces détails à la justice, mais l'obscurité de la nuit et la
faiblesse de la vue l'ont empêchée de saisir, assez pour se les
rappeler, les traits des brigands qui ont pénétré chez elle. (
Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Août
1840 -
Nouvelle locale. -
C'est le 15 de ce mois qu'aux
termes de la loi du 21 avril 1821, les listes électorales rectifiées
seront affichées dans toutes les grandes communes du département. Nous
invitons tous les citoyens qui étaient inscrits sur ces listes à
vérifier si leurs noms n'ont ont pas été retranchés, afin de les y
faire rétablir de suite s'ils continuent à jouir de la capacité
électorale, nous invitons également, dans l'intérêt général, ceux
qui ont acquis cette capacité depuis le 30 septembre dernier, à réunir
les pièces propres à justifier de leur droit.
Les
conditions sont d'être Français, agé de 21 ans et de payer 200 fr. de
contributions directes.
La
gravité des circonstances actuelles fait aux citoyens un devoir plus
impérieux que jamais de se mettre à portée d'exercer leurs droits
politiques. (
Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Septembre
1840 -
Nouvelles nationales. - La
levée de 10 000 marins, prescrite par l'ordonnance royale du 29 juillet,
s'effectue sur tout le littoral de la France, elle sera complètement
terminée dans quelques jours.
Des
hommes provenant de cette levée arrivent sans cesse par détachement aux
chefs-lieux de leurs arrondissements maritimes respectifs. Ces 10 000
marins fourniront les équipages
nécessaires aux 6 vaisseaux de ligne et aux 13 frégates en armement dans
nos ports militaires. (Source
: L’indicateur de Bayeux)
Septembre
1840 -
Nouvelles Locales - La commune de Lingèvres a eu à déplorer deux
sinistres fort graves dans le courant des deux dernières semaines. Dans
la nuit du 12 au 13, une maison non habitée, appartenant à un nommé Le
François dit Berdardin, a été la proie des flammes et elle a été
entièrement brûlée. Cette maison n'était pas assurée.
—
Dans la nuit de vendredi à samedi un autre incendie s'est déclaré dans
la maison d'un nommé François Le Cat, meubles et effets ont été
brûlés. Il est fort heureux encore que l'on ait pu empêcher le feu de
se communiquer à un corps de bâtiments assez considérable, qui est fort
rapproché de cette dernière.
Ces
deux événements sont généralement attribués à la malveillance,
espérons que les auteurs de pareils crimes ne resteront pas impunis. La
justice informe. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Juin
1842 - Nouvelles locales.
- Dimanche
dernier, la commune de Lingèvres a été le théâtre d'un fâcheux
accident. Au moment où la voiture de madame de Canteloup arrivait auprès
de l'église, une pièce du train s'étant détachée tomba sur les
jarrets du cheval qui, n'étant pas accoutumé à ce frottement, prit le
mors aux dents, le cocher voyant qu'il ne pouvait le retenir, voulut
descendre, mais ayant mal pris ses précautions, il tomba sous la roue qui
lui cassa la cuisse.
Une
des personnes qui se trouvaient dans la voiture voulut prendre à son tour
les guides, mais le train tout entier s'étant détaché, le cheval
s'échappa en la traînant à sa suite, heureusement les personnes
restées dans la voiture en furent quittes pour la peur. Le cheval ne put
être rattrapé qu'à une très grande distance.
M.
le docteur Liégard , qui se trouvait par hasard dans la commune au moment
où l'accident est arrivé, s'est empressé de prodiguer au cocher les
soins qu'exigeaient sa position. (Source
: L’indicateur de Bayeux)
Mai
1843 -
Nouvelles locales. -
Les diverses arrestations suivantes ont été opérées la semaine
dernière par la gendarmerie de notre arrondissement :
Celle
du sieur Martainville , propriétaire à Subles ; du nommé Lepage,
cultivateur et fermier de la même commune et de Remy Leval, journalier à
Lingèvres : ces trois arrestations ont eu lieu sur mandat d'amener de M.
le juge d'instruction de Bayeux et se rattachent à une accusation de faux
témoignage sur laquelle la justice instruit avec activité.
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Octobre
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 21 octobre. Le tribunal a eu, dans
ces deux audiences, un assez grand nombre d'affaires à juger, dont le
défaut d'espace nous a fait ajourner le compte-rendu à notre numéro
d'aujourd'hui.
—
Huit jours de prison ont été prononcés contre Marie-Anne Morel,
femme Nicolas Levêque, de Lingèvres, pour avoir dans une dispute
occasionné une chute grave à la fille Marie Dringot, à la suite de
laquelle cette dernière a succombé.
—
Etienne Laubard, domestique de Mme Thézard, commissionnaire de
roulage à Bayeux, convaincu de s'être porté à des voies de fait envers
le sieur Leroy , employé dans la même maison, a été condamné à 5
jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1843 -
Nouvelles locales. -
Ce matin la justice est partie pour Lingèvres, à l'effet d'y
constater les causes d'un incendie qui a éclaté hier dans cette commune,
et qui d'ailleurs, nous assure-t-on, n'a pas eu de résultats bien graves.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1844 -
Route n° de Caen à St-Lô 13.
- Vu
la demande du conseil d'arrondissement de Bayeux relative à la
rectification de la route n° 13 dans la traverse de Balleroy, et au
redressement dont elle a besoin dans la traverse de Lingèvres ;
considérant que des améliorations sont sollicitées pour d'autres routes
où les mêmes inconvénients se font sentir ; arrête qu'il n'y a lieu à
donner présentement suite aux demandes mentionnées du conseil
d'arrondissement de Bayeux. (source :
L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1845 -
Police correctionnelles.
- Audience du 13 mai.
—
Victor Constant,
bourrelier à Lingévres, a été condamné en 3 mois
d'emprisonnement, pour vol de divers objets commis au préjudice du sieur
Leroy.
—
Un an et un jour de la même peine ont été prononcés contre
Florence Marie dite Bony, d'Orbois, coupable d'un grand nombre de vols au
préjudice de diverses personnes, le dernier vol reproché à cette fille
a été commis dans la prison même de notre ville où elle était
détenue.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1846 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 10 mars.
—
Pierre Vimard, quoique valide, se livre au délit de mendicité
habituelle, et notamment a été, le 2 de ce mois, trouvé mendiant en la
commune de Lingèvres. Il subira 3 mois de prison.
—
Joachim Fontaine, convaincu d'avoir, dans le cours de l'année 1845
et dans les premiers mois de l'année 1846, volé en la commune de
Trévières, au préjudice du sieur Jean Hay, une grande quantité de
cidre, de blé et quelques gluis, s'est vu condamner pour ces
différents vols en 1 an de prison. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1846
-
Nouvelles locales.
-
Voici
les noms des instituteurs et institutrices à qui ont été décerné des
récompenses à cause de la fête du Roi :
MM.
Quesnée, instituteur à Caenchy, a reçu une médaille de bronze ; Mlle
Le Neveu, directrice de la salle d'asile à Bayeux, médaille de bronze ;
M. Suzanne, instituteur à Agy, et Mme Osmond institutrice à
Lingèvres, chacun une mention honorable. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mai
1846 -
Nouvelles locales. - Le
20 avril dernier, une tentative de vol, avec effraction a eu lieu, à
Lingèvres, au domicile de la veuve Flaust.
Des
jours après, un vol a été commis, dans la même commune, au préjudice
des époux Sellerin. L'auteur du vol
est resté inconnu. — Le même jour, des autres vols ont été commis,
l'un en la commune des Oubeaux, chez les époux Le Bouteiller, et l'autre,
à Longueville, chez le sieur Simon, boucher. Jusqu'ici les coupables sont
restés inconnus. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Tribunal de Police correctionnelle.
-
Audience du 16 février.
Adèle-Virginie
Thomas, âgée de 19 ans, blanchisseuse, demeurant à Lingèvres, a été
condamnée en 1 mois d'emprisonnement pour avoir, dans le mois de
septembre dernier, volé au préjudice de M. et de Mme De Cantelou, une
paire de bas en coton et un mouchoir de poche. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1848 -
Cour d'assises du Calvados.
-
Arrondissement de Bayeux.
Présidence
de M. Regnauld, Conseiller.
Le
9 mai dernier, dans la matinée, la fille Sophie Lecointe, journalière à
Lingèvres, quitta sa maison, dont elle ferma la porte à clé. En
rentrant, vers 8 heures du soir, elle remarqua qu'on s'était introduit
dans son appartement par la fenêtre que l'on avait ouverte en brisant un
carreau de vitre, son armoire avait été ouverte à l'aide de la clé
d'un coffre, placé tout à côté, et il lui avait été volé une
chemise marquée des initiales B. L. C., et appartenant à son fils.
On
lui avait également soustrait dans son coffre, auquel la clé avait été
laissée, une pièce de fil fin et un mouchoir de cou, un autre mouchoir
de cou, laissé sur une chaise, avait également été volé. Ces objets
appartenaient à ses deux nièces.
Bientôt
l'on acquit la preuve que ces vols avaient été commis par le nommé
Alphonse-Victor Lehec, journalier, âgé de 38 ans, né à Caen, demeurant
à Hottot, on l'avait vu entrer dans la cour de la fille Lecointe, et, peu
de temps après, s'enfuir précipitamment. Dans l'après-midi du jour où
le vol avait été commis, Lehec s'était présenté chez la femme
Charrette et lui avait vendu la pièce de fil volée chez la fille
Lecointe. Il était porteur de la chemise d'homme marquée des initiales
B. L. C. Lehec, qui était adonné à l'ivrognerie et à la fainéantise,
n'a pu rendre compte de son temps dans la journée du 9 mai.
Déclaré
coupable par le jury, qui a admis en sa faveur des circonstances
atténuantes, il n'a été condamné qu'à 2 années d'emprisonnement.
Ministère
public, M. Farjas. — Défenseur,
Me Lebourg. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1849 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence de M. d'Angerville.
- Audience du
21.
— Le 30 janvier dernier, on arrêta dans la commune de
Lingèvres, chez le sieur Lebeuf, aubergiste, un individu qui était armé
de pistolets chargés et qui, malgré le faux nom qu'il
avait pris, fut bientôt reconnu pour être le nommé Le Bret, sorti
depuis peu de temps du bagne et qui était en surveillance à Caen.
Le
Bret se trouvant encore nanti de plusieurs objets qui avaient été volés
par lui, comprit qu'il lui serait inutile d'avoir recours à des
dénégations dont la fausseté ne pouvait manquer d'être promptement
établie, il se décida
donc à avouer que, depuis le 15 janvier, il avait pénétré, à l'aide
d'escalade et d'effraction extérieure et intérieure, dans diverses
maisons de la commune de Lingèvres et de la commune de Couvert, et qu'il
s'était emparé de plusieurs sommes d'argent et d'un certain nombre
d'effets d'habillement, au préjudice d'un sieur Louis Lebret, des
époux Lemarigny, et des veuves Allaire et Marie.
Cet
homme qui a les plus tristes antécédents, puisqu'il a été condamné
plusieurs fois, non seulement à la prison, mais encore aux travaux
forcés, a été condamné à 25 ans de travaux forcés. (source Journal
de Honfleur)
Novembre
1852 -
Nouvelles locales. -
Il
ne faut pas jouer avec la vente clandestine des boissons, on finit par là
tôt ou tard par avoir maille à partir avec la justice : demandez-le au
sieur Barette, de Lingèvres. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1852 - Mauvaise
rencontre. - Les
sieurs Gilles et Fossey de la commune de Nonant, furent rencontrés,
voilà quelques jours, aux environs de Lingèvres, par le garde-champêtre
de cette commune, au moment où ils étaient occupés à couper du bois
pour leur compte, et en, sans l'agrément du propriétaire. Le garde leur
ayant déclare procès-verbal, nos deux maraudeurs se jetèrent sur lui,
le maltraitèrent, lui arrachèrent son sabre du fourreau, et c'est à
grand peine que ce brave homme parvint à se soustraire à ces indignes
violences. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1853 -
Nouvelles locales. - Les
communes de l’arrondissement dont les noms suivent ont envoyé
à
l'Empereur des adresses de félicitations à l'occasion de ton mariage :
Pianquery ; Agy ; Lingèvres ; Cardonville ; Bricqueville ;
Saint-Germain-du-Pert. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1853 -
Nouvelles locales. - L'hiver,
pour s'être fait attendre, ne nous a pas oubliés. Depuis trois jours, le
froid est vif, et il est tombé dans notre contrée une certaine quantité
de neige. La gelée se fait sentir chaque nuit.
Ce
changement de temps ne fera que du bien aux récoltes. Il n'en sera pas de
même pour les fruits de nos jardins et de nos vergers, compromis par une
végétation prématurée. (Source :
L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1853 -
Nouvelles locales -
Samedi dernier, un incendie
a éclaté, vers 4 heures du soir, chez M. Gazel, propriétaire à
Lingèvres. Une boulangerie a été totalement brûlée, mais là,
heureusement, s'est borné le dégât. Il paraîtrait que, le four étant
en très mauvais état, le feu que l'on y faisait, a traversé la voûte
et atteint le toit. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Février
1856 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
du 13 février 1856.
—
Pierre Gardine, âgé de 24 ans, domestique, né au Vernay, demeurant à
Lingèvres ; Laurence Magivel, âgée de 30 ans, journalière, née à
Bayeux, demeurant au Vernay, et Marie-Victoire Cavelot, âgée de 23 ans,
domestique née à Castilly, demeurant à Lingèvres, le premier en 5 mois
d'emprisonnement, la deuxième en 3 mois de la même peine, et la
troisième en un mois aussi d'emprisonnement, pour avoir, dans les
derniers mois de l'année 1855 et dans le mois de janvier 1856, commis
différentes soustractions d'avoine et autres denrées au préjudice des
sieurs Adam et Faucon, cultivateurs à Lingèvres. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1858 - Tribunal
de Police Correctionnelle . -
Audience du 14
avril 1858. Ont été condamnés :
—
Marie-Désirée Chancerel, femme de Jean-François-Noël-Victor Marie,
âgée de 32 ans, dentellière, née à Tilly-sur-Seulles, demeurant à
Lingèvres, en trois mois d'emprisonnement pour vol d'objets mobiliers au
préjudice des sieurs Lécuyer et Lecouturier.
—-
Eugène-Adrien Leclair, âgé de 15 ans, domestique, né à Ver, demeurant
à Sommervieu, également en trois mois d'emprisonnement pour avoir, le 7
mars dernier, soustrait frauduleusement une somme d'argent et une bague en
or au préjudice de la demoiselle Marie, aussi domestique à Sommervieu.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1858 - Un accident de la route. -
Un des jours de la semaine dernière, une femme Lebastard,
marchande de légumes, demeurant à St-Lô, a été écrasée en tombant
accidentellement sous la roue de sa voiture, sur le territoire de la
commune de Lingèvres. Sa mort a été instantanée. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1858 - Médecine. -
Parmi nos lecteurs, ce serait un grand hasard s'il ne se
rencontrait pas quelques pauvres goutteux. Nous avons un remède à leur
indiquer, remède dont on nous assure l'efficacité. Dans tous les cas,
comme il est très facile à expérimenter, comme il n'exige aucune
espèce de diète ou de régime, il vaut la peine d'être employé à
titre d'essai. Le voici :
Deux
ou trois fois par jour, prendre une tasse de tisane composée d'une
infusion de feuilles de chêne, dans laquelle on met une pincée de
bicarbonate de soude. C'est tout. Il va sans dire qu'on peut sucrer la
potion à volonté.
Nous
le répétons, on nous a beaucoup vanté ce remède, et nous nous
estimerions heureux si, par cette publication, nous avions mis les
goutteux sur la voie de la guérison. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Septembre
1858 - Un incendie.
- Un
incendie accidentel s'est déclaré, le 29 août, en la commune de
Lingevres, au domicile des sieurs Guesnon, père et fils. La perte est
évaluée à 1 270 francs, savoir : 800 francs pour l'immeuble et 470
francs pour le mobilier. L'immeuble seul était assuré. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1860 - Un incendie.
-
Dans la nuit du 6 au 7, vers 11 heures, un incendie s'est
manifesté dans la commune de Lingèvres, au domicile et au préjudice du
sieur Jean-Baptiste Marie, dit Leguay, journalier, âgé 46 ans.
Un
corps de bâtiment, composé d'une cuisine avec un grenier dessus, une
grange, etc..., a été la proie des flammes.
On
ignore la cause de cette incendie, qui s'est déclaré sur la couverture
en chaume de la grange. La perte est évaluée à 2 200 fr. environ. La
cuisine et le mobilier étaient assurés. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1866 -
Une décision. - Par
décision du 1er juin 1866, M. le ministre de la guerre a mis à la
disposition de la compagnie des sapeurs-pompiers Lingèvres, 20 fusils
à silex, n° 1, de voltigeur, et 20 sabres d'infanterie, modèle
1816.
Février
1867 -
Une tempête.
- Dans la tempête qui
a sévi avec tant de violence pendant la nuit du 8 au 9 de ce mois, une
maison située sur le territoire de la commune de Lingevres, et
appartenant à une pauvre et nombreuse famille, s'est subitement
écroulée.
Personne
n'a péri, mais, entre autres dégâts, un tonneau de cidre s'est trouvé
défoncé sous les décombres et a été entièrement perdu.
Mars
1869 -
Une condamnation.
- Guérin,
boucher à Lingèvres, 100 francs d'amende pour avoir introduit deux
moutons dans la ville de Bayeux sans déclaration à l'octroi, à 50
francs d'amende et à 6 jours de prison, pour refus d'exercice et
outrages envers le receveur d'octroi.
Juin
1870 -
Fait
divers.
-
Sur la demande de M. le maire de Lingevres, S. M. l'Impératrice a
accordé un lot pour la loterie de bienfaisance organisée dans cette
commune à l'occasion de la fête patronale de Saint-Martin, qui sera
célébrée le dimanche 10 juillet prochain.
Juin
1871 -
Annonce du jour.
- Aux
environs de Lingèvres, une épidémie semble avoir pris en affection les
habitants des deux sexes. On demande un homoepathe.
Décembre
1871 -
Fait divers.
- Le
4 de ce mois, vers minuit et demi, un incendie dont la cause est inconnue
a consumé un corps de bâtiments à usage de ferme, appartenant à M.
Goujon de Saint-Thomas, propriétaire à Lingévres et exploitée par le
nommé Alfred Hemery. fermier.
Juillet
1872 -
Fait divers.
- M. l'abbé
Duval, âgé de 70 ans, curé de Lingèvres, a été appelé près d'un
malade, auquel il a porté les secours de la religion. En rentrant
au presbytère, vers une heure du matin, ce digne prêtre
s'est plaint de malaise et bientôt il est tombé frappé d'apoplexie
foudroyante. Presque au même instant, le malade qu'il venait
d'administrer rendait aussi le dernier soupir.
Mars
1879
-
Secours.
- Des
secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes
ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500
fr. -
Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.
- Saint-Martin-de-Mailloc,
restauration de l'église, 800 fr. -
Bonnebosq, achat de mobilier d'église, 300 fr.
- Pontfarcy,
réparations à l'école de filles, 450 fr.
- Planquery,
construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres,
appropriation du presbytère, 600 fr.
- Pleines-Oeuvres,
restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.
- Beaumesnil,
restauration de l'église, 500 fr. -
3 000 fr. à St-Contest, pour restauration à l'église.
- 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction
d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour
ornements .
Novembre
1880
- Incendie.
- Mercredi soir, à
Lingèvres, un incendie a détruit un bâtiment à usage d'habitation,
situé sur le hameau de la Saraudière. Le bâtiment incendié appartenait
aux quatre propriétaires suivants : MM. Louis Lecomte, journalier ;
Auguste Lecomte, journalier ; Jacques Lévêque, épicier ; Gustave
Trinquet, tous quatre domiciliés au
dit lieu.
Décembre
1882 -
Maires.
- Ont
été élus maire de Cambremer, M. G. Delettre, en remplacement de M.
Pernelle, démissionnaire.
Maire
de Bonneville-la-Louvet, M. Vatel, en remplacement de M. Durand,
démissionnaire.
Maire
de Lingèvres, M. Châtel, à la place de M. Bellissent.
Décembre
1882 -
Passage de Vénus.
- Le
6 décembre, dix commissions scientifiques françaises étaient
éparpillées sur la surface du globe terrestre, pour lorgner Vénus
passant devant le soleil. Nous ne savons si le travail de toutes ces
lorgnettes vaudra la surcharge dont elles pèsent au budget, les nuages
ayant contrarié les observateurs.
Mars
1890 -
Les voleurs de vaches. -
Dans
la nuit de vendredi à samedi, on a volé une vache dans l'étable du
sieur Anthime Bertrand, à Lingèvres.
La
même nuit à Castillon près Balleroy, une vache a été volée au sieur
Virginie, cultivateur.
Le
sieur Louis Martin, marchand de bestiaux à Saint-Ouen-des-Besaces, était
descendu, en revenant de la foire de Coutances, dans une auberge, il
ramenait deux veaux qui furent conduits dans un herbage. Le
lendemain matin, on constata que l'un d'eux avait disparu.
M.
Mésange, propriétaire à Coupesarte, a été victime, dans la nuit, d'un
vol d'une vache estimée 280 fr. Cette vache était parquée dans un
herbage situé commune de Lessard-le-Chêne. Il a été volé,
la nuit, à Ger (Manche), au sieur Galopin, une vache de 4 ans, poil rouge
sur toute la partie supérieure du corps, tête rouge et blanche, cornes
moyennes avec bouts noirs, pesant environ 300 kilos.
Mars
1890 -
Un grave arrêté. -
Le
préfet du Calvados a « déclaré infectée par la péripneumonie
contagieuse une étable appartenant au sieur François, cultivateur à Hérouville-Saint-Clair,
hameau de Tournebourse. »
La
péripneumonie , maladie du poumon, est contagieuse pour les bêtes à
cornes. Dans tous les cas où une maladie réputée contagieuse est
constatée, ou même soupçonnée, l'obligation du propriétaire est d'en
prévenir le maire, et d'isoler l'animal malade.
Si
le vétérinaire reconnaît le mal contagieux, un arrêté préfectoral
met en quarantaine les locaux où sont soignés les animaux malades et, au
besoin, prescrit l'abatage. La non-observation de ces formalités
entraîne l'amende et la prison. La vache du sieur François a été
abattue. Il recevra une indemnité de 3 à 400 fr.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1890 -
Mort accidentelle. -
Ces jours derniers, le nommé François Levêque, 52 ans, boucher
à Parfouru-l'Eclin, conduisait une carriole chargée de viande sur la
route de Lingèvres
à Bucéels. Le cheval s'étant emballé et la roue ayant monté sur le
talus de la route, la voiture se renversa et Levêque fut jeté à terre
et tué.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1891 -
Enfant brûlé. - Mercredi, une femme Vallerand, du Lingèvres, sortait de chez
elle pour aller ramasser du bois en laissant son petit garçon, âgé de 6
ans, enfermé dans sa chambre. Lorsqu'elle rentra à midi, la pauvre mère
vit le corps de son enfant gisant sur le plancher près de la cheminée,
à moitié carbonisé, ne présentant plus qu'une masse informe.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1892 -
Découverte d’un cadavre -
Le cadavre de la nommée Marie Valferand, 78 ans,
demeurant à Lingèvres, a été découvert samedi dans un herbage. La
mort remonte à 24 heures et était due à une congestion.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Fête. -
Lingèvres.—
Fête le 10 juillet, jeux et divertissements, illuminations, retraite aux
flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison du Bonhomme. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Ruade de chevaux. -
Le sieur
Charles Lecornu, cultivateur à Lingèvres, était en train de dételer,
quand, en enlevant l'équipage, le cheval lança une telle ruade
qu'il atteignit le sieur Lecornu et lui défonça la poitrine. On
s'empressa de le relever et de le transporter chez lui, il avait perdu
connaissance et ne l'a pas recouvrée de la
journée. L'état du blessé est grave, on craint des lésions
internes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
Cour
d'assises du Calvados. -
Vol qualifié. -
François
Fouques, 35 ans, cultivateur à Ranville ; François Fremin, 31 ans,
charron, Numa Breville, 49 ans, carrier ; Auguste Beaumont, 48 ans,
domestique ; femme Breville, 56 ans, couturière, demeurant tous à
Hérouvillette, et François Nemèse, dit Kroumir, journalier à Lingèvres,
ont littéralement dévalisé les environs de Bavent. Ils ont été
condamnés ; Fouques, à 5 ans de travaux forcés ; Fremin, Breville et
Beaumont, à 4 ans de prison ; Nemèse à 3 ans. La femme Breville a été
acquittée. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Les voleurs de
presbytères. - Dimanche
dernier, des maraudeurs ont pénétré, durant la messe, dans le
presbytère de la commune de Lingèvres. Ils n'ont pu voler qu'une somme
de neuf francs, un revolver et une montre en métal. A l'issue de la
messe, le vol fut découvert et les maraudeurs ne tardèrent pas à être
arrêtés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Pendu. -
Un
cultivateur de 71 ans,
demeurant à Lingèvres, canton de Balleroy, a été trouvé pendu dans sa
grange. On attribue ce suicide à un accès de fièvre chaude. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 -
Stupidité ou vengeance.
- On
a volé au sieur Henri Colleville, cultivateur à Lingèvres, près
Tilly-sur-Seulles, un chien de chasse de 200 fr.
L'animal
a été ensuite tué. Les restes ont été retrouvés enfouis sous un
chêne, derrière une maison précédemment occupée par un marchand de
moules, que l'on soupçonne fortement d'être l'auteur de cette stupide
vengeance et qui demeure présentement à Torteval. (source le Bonhomme
Normand)
Juillet
1900 - Enfants noyés. - Pendant
une absence des époux Lenourrichel, demeurant à Lingèvres, près
Tilly-sur-Seulles, leur petite fille de 20 mois est sortie pour jouer, à
l'insu de sa sœur âgée de 10 ans, à laquelle elle avait été
confiée. Elle est tombée dans un lavoir et s'y est noyée.
—
Le jeune Almyre Duval, 2 ans, trompant la surveillance de ses parents,
demeurant à Bény-Bocage, est tombé dans un puits et s'y est noyé.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Voleuse de beurre. -
Une
femme Marie Gouesmel, 49 ans, cultivatrice à Lingèvres, a été surprise
au moment où elle enlevait un panier de beurre de 14 livres dans la cour
où M. Lepelletier, marchand de beurre à Bayeux, a un magasin. Cette
femme est coutumière du fait.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1903 -
Incendies. -
D'un hangar attenant à la maison d'habitation du sieur
Lebarbanchon, horticulteur à St-Jacques de Lisieux. Pertes assurées, 2
000 fr.
—
A Vire, d'une maison appartenant à la dame veuve Poulain et habitée par
le sieur Pierre Le Gouvello, représentant de commerce, et la demoiselle
Elise Bidois, sans profession. Pertes pour la propriétaire, 17 800 fr. :
pour le sieur Le Gouvello, 6 000 fr. ; pour la demoiselle Bidois, 5 000
fr. Tous trois assurés.
—
D'un bâtiment à usage de cave et d'étable appartenant et exploité pas
le sieur Eugène Grente, journalier à Quetteville. Un porc de lait a
été brûlé. Pertes, 1 000
fr. Assuré pour 800 fr.
seulement.
—
De 6 000 bottes de foin dans un bâtiment à usage de grange appartenant
au sieur Alphonse Margueritte, cultivateur à Lingèvres. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Bouilleurs de cru.
- Au
ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les
propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous
bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et
seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Tilly,
les gendarmes ont trouvé au pied d'une haie un sac contenant 33 paquets
de 500 allumettes chacun. Le fraudeur, qui revenait chercher son sac, prit
la fuite en les voyant. Les 16 500 allumettes ont été détruites.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Les allumettes de fraude.
- A
Lingèvres, près de du 11 décembre dernier, un incendie se
déclarer à Lingèvres dans une grange appartenant à M. de Trimont,
cette grange fut détruite et l'on ne sut comment expliquer
l'incendie. Or, lundi 18 janvier, en enlevant les décombres, on
découvrit des os à moitié carbonisés, un couteau, une monture de
porte-monnaie, une montre et quelques pièces de monnaie d'argent et
de billon. Le docteur Masson de Tilly-sur-seulles, fut appelé et reconnut
que les ossements étaient ceux d'un homme mûr. On suppose qu'un rôdeur
s'est réfugié dans la grange dans la nuit du 11 décembre, qu'il y a mis
le feu à la suite de quelque imprudence et qu'il est devenu la proie des
flammes.
Décembre
1903 - Incendie. -
A Lingèvres dans une grange dépendant
de la ferme exploitée par le sieur Ferdinand Guillot et appartenant au
sieur Joseph de Trimont.
Pertes
pour le fermier, 1 500 fr. ; pour le propriétaire, 2 500 fr. Tous deux
assurés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Découverte d’ossements.
- Le
11 décembre dernier, un incendie avait détruit la grange du sieur
Guillot, fermier à Lingèvres, près Tilly-sur-Seulles.
En
déblayant les décombres, on vient de découvrir des ossements
carbonisés, puis deux couteaux, des montures de porte-monnaie, de
l'argent et une montre. On suppose qu'un rôdeur s'était introduit, pour
passer la nuit, dans la grange, y avait mis le feu par imprudence et avait
été brûlé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Conseil dissous. -
Le. conseil municipal de Lingèvres, canton de Balleroy, n'ayant pu
nommer un maire, vient d'être dissous. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1918 - Décoration. - M.
Paul Frémond, de Lingèvres, soldat mitrailleur dans un régiment
d'infanterie coloniale, vient d'être décoré do la Croix de guerre pour
avoir, en juin, fait preuve de courage et de sang-froid, pendant un coup
de main ennemi en sautant le parapet pour mieux diriger son tir.
Septembre
1921 -
Les scellés ras !
-
Les époux Leromain, cultivateurs à Lingèvres, canton de
Balleroy, étant en instance de divorce, les scellés avaient été
apposés sur le mobilier
de la ferme. M. Leromain, 51 ans, pénétra quand même dans le grenier
pour en retirer 1 000 kilos d'avoine qu'il vendit. On l’a arrêté et
mis il la disposition du Parquet pour bris de scellés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1926 -
Entraîné par un cheval emballé un
domestique est mortellement blessé.
- Hier après-midi
le jeune
Bernard Alphonse,
17 ans,
domestique au
service de
M. Mouillard,
cultivateur à
Lingèvres,
était allé
chercher un
cheval dans
un herbage.
L'animal,
tenu par
la longe,
échappa à
son conducteur.
Celui-ci, n'ayant
pu le maîtriser,
fut traîné
sur une
certaine distance,
la corde
s'était enroulée
autour
de sa main,
et le malheureux
reçut au
bas-ventre un
coup de
pied du
cheval
parti au
galop.
Le
médecin appelé
a donner
ses soins
à la victime
a constaté
que les
intestins étaient
perforés. Transporté
aussitôt à
l'hôpital le
blessé y
subit une
opération douloureuse.
Son état
parait désespéré.
Octobre
1926 -
Coupez vos chardons. -
Messieurs
Célestin Marguerite,
et André
Hébert, cultivateurs
à Lingèvres,
se sont
vus dresser
contravention pour
avoir oublié
de couper
des chardons
se trouvant
sur leurs
propriétés.
Mars
1930 -
Avis au public. -
A partir du 16 Mars 1930, il sera créé dans la commune de
Llngèvres une agence postale par laquelle le public pourra recevoir et
expédier directement les objets de correspondance de toute nature et se
faire délivrer et payer des mandats d'articles d'argent.
La
circonscription postale de cet établissement comprendra la commune de
Llngèvres. Pour éviter des retards dans l'acheminement des
correspondances, la suscription des adresses ne devra plus comporter l’indication
« par Tilly-sur-Seulles », la mention « Lingèvres Calvados
» se suffisant à elle-même. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1937 -
Par peur de la misère, un petit propriétaire se suicide.
- M.
Victor Frémont, 83 ans, propriétaire à Lingèvres, s:est
suicidé en se jetant dans un puits voisin de sa maison
d'habitation.
Le
renchérissement du coût de la vie avait vivement affecté l'octogénaire
qui redoutait de voir son revenu devenir insuffisant. A différentes
reprises, M. Frémont avait manifesté sa crainte de ne pouvoir, faute
d'argent, effectuer les réparations que réclamait l'état d'une petite
ferme qu'il possédait. (Source
: le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Une dispute d’enfants dans une auto provoque un grave
accident.
-
Mme Legras, cultivatrice à Lingèvres, conduisant son automobile,
revenait de Tilly-sur-Seulles, lorsque, arrivée en haut de la
côte, ses deux fillettes, Simone et Élisabeth, qui avaient pris place à
l'arrière du véhicule, eurent une discussion violente, toutes deux
voulant la même place.
Mme
Legras se retourna alors pour rétablir le calme, mais, dans ce mouvement,
elle perdit un instant le contrôle de la direction et l'automobile vint
s'écraser contre un arbre sur le
bord de la route.
Le
choc fut très violent et les trois occupantes furent blessées. Mme
Legras porte au visage, principalement au nez, d'assez profondes
blessures, elle a une côte droite fracturée,
une plaie au genou droit et des contusions multiples.
L'aînée
des fillettes a été atteinte d'une fracture du nez et porte également
des plaies aux genoux et aux jambes. La petite Simone porte une plaie au
maxillaire, au menton, des coupures multiples, au visage et des blessures
aux jambes.
Les
trois blessées ont reçu les soins du docteur Malassis, de
Tilly-sur-Seulles. (source
le Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
Un père ignoble. -
Bouet Raoul, 43 ans, cultivateur à Vaux,
né à Lingèvres, est accusé de viols et d'attentats à la pudeur sur
ses enfants.
Bouet
a d'abord nié les faits puis les à reconnus partiellement par la suite.
De
très mauvais renseignements ont été recueillis sur l'accusé qui est
considéré comme alcoolique, violent et brutal. Il a été condamné pour
détention d'arme non déclarée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1940 -
Coups et blessures. -
Alors qu'il se trouvait au
débit de Mme Aublet, en compagnie de M. Albert Pale, M. Couture Eugène,
47 ans, cantonnier à Lingévres, vit entrer un individu qui
voulut se faire servir un café. Mais étant donné qu'il était 21
heures, la débitante lui refusa.
Il entra alors dans l'épicerie, et sortit une bascule et plusieurs bidons
dans la rue. Ce que voyant, M. Couture intervint en l'invitant à se tenir
tranquille mais brusquement, l'homme lui donna un coup de poing et le fit
tomber. L'agresseur fut reconnu par les témoins pour être un nommé
Perchey Jules, 36 ans, couvreur à Martragny.
Les gendarmes de Tilly-sur-Seulles, avertis, se rendirent
immédiatement sur les lieux, mais le sieur Perchey était disparu, par la
suite étant revenu sur les lieux, il fut enjoint de s'arrêter par
les gendarmes à plusieurs reprises, mais il s'enfuit de plus belle.
Procès-verbal
lui a donc été dressé pour refus d'obtempérer en même temps qu'il
sera poursuivi pour coups et blessures.
Août
1943 -
Fait divers.
- Requis
pour la garde des voies ferrées, M. Jean Lemoine, 22 ans, originaire de
Bretteville-sur-Laize et cultivateur à Lingèvres, chez ses parents, a
été écrasé samedi matin, vers 5 h., par un train sur la ligne
Paris-Cherbourg alors qu'il en assumait la surveillance.
De
l'enquête, il résulte que le jeune homme effectuait une ronde avec un
collègue. Entre le viaduc et le bourg, ce dernier dut s'écarter quelques
instants. Pour l'attendre, Jean Lemoine
s'assit sur le ballast mais, vaincu par le sommeil il s’endormit. Un
convoi survenant alors le happa, le malheureux eut la tête sectionnée...
Arrivant peu après, son camarade découvrit le drame et donna
l'alarme. A noter que la victime a un frère actuellement prisonnier de guerre.
Décembre
1943 -
Deux
crimes mystérieux. - Lundi
vers 8 vers 30, M. Lucien Suzanne, cultivateur à Mandeville
découvrait sur la berne de la route de Mosles à Trévières, le
cadavre de M. Julien Dulin, 30 ans, cultivateur à Lingèvres.
Le malheureux avait été tué net de deux balles de fusil dans le dos,
dont l'une avait, touché le cœur.
L'enquête
devait établir que M. Dulin, venir la veille voir sa fiancée demeurant,
chez ses parents à Mandeville, avait été abattu vers 20 h. 30, comme il
rentrait chez lui. Le jeune homme était sans doute à bicyclette, mais
celle-ci n'a pas été retrouvée. On ne croit cependant, ni à un crime
crapuleux, ni à une vengeance, de plus, il ne saurait s'agir d'un drame
de la jalousie, la fiancée de la victime jouissant d'une parfaite
réputation.
Janvier
1945 -
Au champ d’honneur. -
M. Alphonse Hamelin, de Lingèvre, sergent dans un régiment
de chars, est mort au champ d’honneur, le 23 décembre.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1945 - Bataille de Normandie. - Quelques
jours après le débarquement de Normandie, le village se trouve sur le
chemin de la 50e
Northumbrian Infantry division britannique pour prendre le bourg de
Tilly-sur-Seulles,
mais celle-ci se heurte à une opposition allemande.
Lingèvres
est alors bombardé le 10 juin par le croiseur de la Royal Navy HMS Orion,
et il est investi par la 9e
Durham Light infantery le 14 juin appuyé par l'artillerie de campagne et
par des chasseurs bombardiers. Les Britanniques perdent 250 hommes pour
libérer le village. La Panzer Lehr Division contre-attaque le jour même
mais elle perd plusieurs blindés. Un aérodrome sera construit à
proximité du village par les Alliés. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Dénonciateurs et collaborateurs devant la justice.
- Au cours de sa
dernière audience, la cour de Justice a prononcé les condamnations
suivantes :
-
20 ans de travaux forcés à la femme Marcelle P……., de Potigny,
collaboratrice notoire et moucharde de la plus vile espèce.
- 10 ans de travaux
forcés à Guy dit d’A…., rentier à Bayeux pour collaboration et
dénonciation. Sa femme, née Suzanne G……, et sa belle-sœur, Marthe G……
feront respectivement 4 et 3 ans de prison.
-
5 ans de travaux forcés à Jérôme C….., ouvrier agricole, à
Saint-Désir de Lisieux pour avoir dénoncé son père.
- 5 ans de prison à
Eudoxie C……, gouvernante à Jort, pour mouchardage.
- 5 ans de réclusion, 10
ans d’interdiction de séjour, confiscation de ses biens et dégradation
nationale à la femme Suzanne P…, de Lingèvres, pour
dénonciation. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
Un obus explose, trois morts.
- A
Lingèvres, samedi, plusieurs ouvriers français et un groupe de
prisonniers allemands manipulaient des obus, lorsque l’un
des projectiles éclata, blessant mortellement deux de nos
compatriotes, MM. Fernand Lajoie et Henri Flexes, et tuant un prisonnier.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de
concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des
terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes
soient rares dans le Calvados, il est possible
que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de
concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e
division. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Une vieille habitude. –
Dans
la nuit de samedi à dimanche, un cambriolage
important a été commis dans le magasin de M. James, épicier à
Lingèvres. Du rhum, du cognac et du calvados et environ 10 kilos de
viande avaient disparu. Les voleurs n’étaient autres que deux
prisonniers boches du commando de déminage travaillant dans la commune.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 - Le
Calvados à l'honneur. -
Enfin ! Enfin !
Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre
imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner
la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats
pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Bayeux
Canton
de Balleroy. - Buceels
(R) ; Lingèvres (R).
Avril
1949 -
Une pénible histoire. -
Ces jours derniers, M. Louis Malherbe, cultivateur à Lingèvres,
s'apercevait de la disparition d'une petite plaque en marbre blanc,
portant la mention « Souvenir », déposée sur la tombe de sa
fille au cimetière communal.
Les
renseignements recueillis par la gendarmerie près du fossoyeur et de deux
autres personnes ont permis d'identifier l'auteur du vol, une femme Louise
Therin, 51 ans, ménagère à Parfouru-l'Eclin.
Celle-ci
a déclaré qu'elle avait trouvé la plaque sur le sol, près de la
sépulture, et qu'elle s'en était emparée pour la placer c'est sur la
tombe de son fils où elle a d'ailleurs été retrouvée.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Lamentable. -
Jean Bukin, 43 ans, sujet polonais et cultivateur à Lingèvres, a
été arrêté mardi pour attentat à la pudeur sur la personne d'une
jeune fille de 16 ans.
En
dépit de ses dénégations Bukin a été écroué. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1950 -
Une visite pastorale à Lingévres.
-
A l'occasion de la mission prêchée par les RR. PP. Hamon et
Foucher, de Notre-Dame de La Délivrande, Mgr Picaud qu'accompagnaient Mgr
Adam et M. le chanoine Guyot, directeur du Grand Séminaire, a procédé
à la bénédiction des travaux de restauration de l'église cruellement
mutilée lors des combats
acharnés qui ravagèrent la commune en 1944.
Les
cérémonies s'accompagnèrent de la confirmation donnée à 48 enfants et
de la remise de la Médaille du Mérite Diocésain à M. Eugène Michel,
sacristain depuis 25 ans.
Un
vin d'honneur réunit ensuite, à l'Abri Notre-Dame, autour de Mgr Picaud
et des membres du clergé, MM. Tanon, maire, et son adjoint, M.
Marie ; MM. Gazengel, Léonard, Legras, Villeroy, Gambier, Mme Glinel,
conseillers municipaux ; Jeanne, président du Conseil Paroissial et
les artisans qui ont participé avec tant de bonheur et tant de soin au
relèvement de l'Église, MM. Genest, entrepreneur de couverture ;
Anne, maçon ; Tillard et Boulot, menuisiers. (Le Bonhomme Libre)
Avril
1950 -
Deux Croix de guerre. -
Le colonel Le
Bideau, commandant la Subdivision de Caen, qu'accompagnait MM. Lejoux,
sous-préfet, et Garnier, conseiller général de Balleroy, a remis la
Croix de Guerre aux communes de Bucéels et de Lingèvres détruites à
plus de 50 % au cours des combats de la Libération.
Les
cérémonies se déroulèrent avec le cérémonial traditionnel en
présence des associations patriotiques et des populations réunies autour
des municipalités. (Le Bonhomme Libre)
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