UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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LION s/ MER |
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Canton de Douvres-la-Délivrande |
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Juillet 1901 - Corde providentielle. - A la fête de Lion-sur-Mer, où la nouvelle fanfare a fait un excellent début, le capitaine Charly opérait une ascension qui a failli tourner au tragique par suite d'une saute de vent le poussant vers la haute mer, mais le capitaine Charly a pu braver Éole et s'échouer sur une maison de Lion. C'est
grâce à la corde de renversement, dont il est l'inventeur, qu'il a pu
éviter ce petit voyage en pleine mer. Cela prouve qu'un aéronaute doit
toujours avoir plus d'une corde à son arc. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août 1901 - Saison des bains. - Le mois de juillet tire à sa fin. Il ne sera pas regretté par les gens du littoral, car ii n'a pas donné ce qu'il promettait. Partout les plages sont restées quasi désertes. Pour le mois d'août, beaucoup de petites locations sont faites, mais les grandes se font difficilement. Dans
les casinos, on signale un peu de mouvement et les hôtels commencent à
se garnir, surtout ceux comme la Belle-Plage, de Luc, où reviennent
toujours les baigneurs y ayant déjà séjourné. Le caricaturiste
forain est à Lion-sur-Mer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Les cambrioleurs d’églises. - Les malfaiteurs, qui opèrent pour ainsi dire chaque nuit dans notre région, ont pénétré, par effraction, dans l’église de Bénouville, près Caen. Après avoir d'abord fracturé la porte de la sacristie, dans laquelle ils ont tout bouleversé, les voleurs ont ouvert un coffre avec une fausse clef, ont pris les hosties qui s'y trouvaient et bu du vin blanc, ils ont ensuite ouvert le tabernacle, mais n'ont pas touché au saint-ciboire. Deux troncs de saint Antoine, pouvant contenir 3 à 4 fr., ont été également fracturés. — A Ouistreham, les malfaiteurs ont pénétré dans l'église en fracturant une petite porte donnant accès dans le chœur. Le tabernacle a été ouvert avec la clef qu'ils avaient trouvée dans la sacristie, où ils ont tout mis sens, dessus dessous, mais aucun objet n'a été pris. Cinq troncs, pouvant contenir 2 fr., ont été fracturés ainsi que le tronc des pauvres. Un petit placard, dissimulé dans la boiserie et contenant environ 100 fr., n'a pas été découvert par les voleurs. — A Lion-sur-Mer, les bandits sont entrés dans l'église par une petite porte donnant sur Ie cimetière et qu'ils avaient fracturée. Ils ont ensuite ouvert la porte de la sacristie et ont emporté deux bouteilles de vin blanc. Six troncs ont été défoncés inutilement, ils avaient été vidés la veille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Le téléphone. - Une seconde liaison téléphonique Caen-Paris est établie. Mais le branchement de la côte de Nacre tarde : Les municipalités d'Hermanville, Lion, Saint-Aubin et Courseulles rechignent à voter leur souscription.
Décembre
1901 - Mort subite. -
La dame Élisa
Têtard, 60 ans, demeurant à Lion-sur-Mer, a été trouvée morte dans
son lit par sa voisine à laquelle elle avait recommandé
Septembre
1902 - Un homme à qui on doit une belle chandelle.
- Un homme courageux, c'est assurément M. Georges Bonnet, en
villégiature à Lion-sur-mer. Ces jours derniers, il apercevait un
véhicule traîné par des chevaux qui venaient de prendre le mors aux
dents. La famille de M. Auniger, propriétaire est dix fois
millionnaire, qui habite la villa Bella Vista, était dans cette
voiture, qui arrivait de Luc à fond de train. M.
Bonnet Georges monte à bicyclette et pédale si bien qu'il arrive à
dépasser d'une centaine de mètres le véhicule. À la hauteur du
chemin de Colleville, il jette sa bécane dans le fossé voisin, puis
d'une main saisi le brancard et de l'autre empoigne les naseaux du
cheval qui se cabre et finit par s'arrêter net. M. Auniger et sa famille ont le temps de sauter à bas de la voiture et regagnent à pied leur domicile. Ils l'ont échappé belle, ainsi que ce brave M. Georges Bonnet, auquel ces anciens fabricants de bougies et les siens doivent une belle chandelle.
Janvier 1903 - Marée. - L'une des plus grandes marées se produit aujourd’hui sur nos côtes. Elle se fera sentir jusqu'à dimanche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Découverte de cadavre. - On a découvert, sur la plage, à Lion-sur-Mer, le cadavre d’un inconnu, qui a dû séjourner longtemps dans l'eau. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Destruction du gui. - Les propriétaires et fermiers sont tenus de détruire ou de faire détruire le gui sur les pommiers et autres arbres qu'ils possèdent ou dont ils ont la jouissance et l'usage. L'État, les communes et les établissements publics et privés sont astreints aux mêmes obligations sur les propriétés leur appartenant. La destruction du gui devra être terminée avant le 1er avril prochain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Marée. - L'une des plus grandes marées se produit aujourd’hui sur nos côtes. Elle se fera sentir jusqu'à dimanche. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Pauvres pêcheurs. - Si la misère est grande en Bretagne, par suite du manque de sardines, les matelots de nos côtes ne sont pas plus heureux, car le hareng manque et les pêcheurs trouvent difficilement à se défaire du « sprat », petit poisson que l’on mêle à la sardine dans les boites de conserve qui sont vendues à bas prix. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Fermeture de 58 écoles.
- Ainsi
que nous l'annoncions il y a quinze jours, 58 écoles de religieuses,
établies dans le Calvados, viennent de recevoir l'ordre Les écoles fermées à Caen sont celles de la rue au Canu, de la rue du Moulin, de la rue du Vaugueux, de la rue des Cordes-Saint-Gilles et de la rue des Carmes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - La fin d’un « vieux marcheur ». - M. Bouquerel, conseiller de préfecture à Caen sous l'Empire, que le Bonhomme avait baptisé du nom de « Calypso », et que notre confrère Arthur Marye avait silhouetté dans « Caen s'amuse », vient de mourir au château de Biéville, route de Caen à Lion-sur-Mer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Les voleurs de chalets. - Dans la nuit de dimanche à lundi, le sieur Kinght, boucher à Lion-sur-Mer, rentrant à deux heures du matin, surprit deux individus volant chez lui. Il les menaça avec son revolver. Ils lui demandèrent grâce et il les fit arrêter. Ce sont les nommés Leclerc, 24 ans, ouvrier maréchal, et Marie dit Cherbourg, 23 ans, qui avait été employé chez plusieurs personnes à Lion. Ils sont les auteurs des vols commis, en décembre dernier, au chalet Henri et à la villa de Mme Poulain. On a arrêté aussi une veuve Verdan qui leur servait de receleuse et chez laquelle on a trouvé beaucoup d'objets volés dans les chalets cambriolés depuis quelques mois. D'autres arrestations sont possibles. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Villa dévalisée.
- Des voleurs,
restés inconnus, ont pénétré, nuitamment, par escalade et
effraction, dans une villa appelée « Chalet-Henry », à Lion-sur-Mer,
actuellement inhabitée, appartenant à la dame Bureau, propriétaire à
Paris. Ils ont emporté une certaine quantité de bouteilles de vin et
de liqueurs et fait main basse sur l'argenterie et divers objets de
literie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Les voleurs d’églises. - D'audacieux malfaiteurs ont pénétré, la nuit, dans les églises de Lion-sur-Mer, Hermanville, Saint-Aubin et Bernières. Ils n'ont trouvé que deux francs dans le tronc de l'église d'Hermanville. Celui de Lion-sur-Mer ne contenait pas d'argent. A St-Aubin-sur-Mer, ils ont enlevé les deux troncs de St-Antoine où ils n'ont trouvé que quatre sous. Ces deux troncs ont été retrouvés dans les champs. Ils ont tenté aussi, mais sans résultat, de voler dans l'église de Bernières-sur-Mer. A
Lessard-et-le-Chêne, près Lisieux, deux francs ont été volés dans
le tronc de l'église. (Source : Le Bonhomme Normand) Mars 1903 - Chevaux de gendarmes. Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Vols qualifiés. -
Émile
Marie, 24 ans ; Ferdinand Leclerc, 24 ans, journaliers, et une veuve
Verdaut, 45 ans, blanchisseuse à Lion-sur-Mer, poursuivis pour vols et
Juillet 1903 - La folie de la vitesse. - M. Letourneur, commis d'architecte à Caen, filait à une telle allure avec sa bicyclette qu'il est venu, sur la route de Lion à Luc, se jeter dans les jambes du cheval d'une voiture dans laquelle se trouvaient M. et Mme Isabelle et leur enfant avec M. et Mme Adelus. Le cheval, effrayé, fit un bond de coté et les promeneurs furent projetés sur le sol. Mme Isabelle a été blessée assez fortement à la jambe. Quant à l'imprudent cycliste, il en a été quitte pour quelques écorchures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Cadavre trouvé en mer. - Le sloop de pêche « Épervier », de Lion-sur-Mer, a trouvé au large un cadavre, dont la tête et les bras manquaient. On croit que c'est un marin. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Suite d’accident. - Arthur Liégard, 20 ans, domestique à Lion-sur-Mer, s'était blessé grièvement en tombant de voiture. L'un de nos confrères assure que le maire aurait refusé une voiture pour transporter le blessé à l'Hotel-Dieu de Caen, et qu'ayant mal supporté le chemin de fer son état se serait aggravé. Deux jours après, le malheureux mourait du tétanos. Son corps a été rapporté et inhumé à Lion-sur-Mer, où une imposante manifestation a eu lieu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Faits rétablis. - L'un de nos confrères avait affirmé que lé maire de Lion-sur-Mer s'était refusé à réquisitionner une voiture pour conduire un blessé à l'hôtel-Dieu de Caen. Le fait n'est pas exact. Il avait été entendu avec M. Jeanne et le blessé, que ce dernier demanderait une voiture à son patron pour le conduire à l'hôpital, où il est mort. Mais, ce qu'il est bon de faire connaître aussi, c'est que le maire a avancé de sa poche, à la famille, 60 fr. pour payer le cercueil et les frais d'inhumation, de plus, il a été le premier à souscrire 5 fr. pour acheter une couronne mortuaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Construction d’église. - Les gens de Lion-sur-Mer vont se payer une église toute neuve. Le conseil municipal l'a décidé récemment par 6 voix contre 4. La dépense prévue est de 66 000 fr. Il y aura bien quelques centimes de supplément, mais ce ne sera pas une folie, car l'église actuelle, tombe en ruines. La part de la commune de Lion sera de 35 000 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Nouvelles plaques.
- Les
cyclistes sont obligés d'être, timbrés et plaqués ; c'est-à-dire
que leur outil roulant doit porter un timbre ou un grelot et une plaque
de contrôle. Or, les plaques de 1900 cessent d'être valables en 1904.
On va leur en délivrer de nouvelles pour jusqu'en décembre 1907, et
cela, moyennant finances, bien
Février 1904 - Acquitté. - Le 5 juillet dernier, un accident de voiture, causé par un bicycliste, Charles Le tourneur, 17 ans, était arrivé à M. Isabelle, propriétaire à Lion-sur-Mer. Letourneur avait été condamné à 50 francs d'amende, et le sieur Picquenot, mécanicien, inculpé de faux témoignage en sa faveur, à un mois d'emprisonnement. Sur appel, la cour vient d'acquitter Picquenot. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Accident de courses.
- Pendant les fêtes de Lion-sur-Mer, dimanche dernier,
un des organisateurs, M. Alfred Bureau, en villégiature, voulut
traverser la route qui servait de piste aux coureurs à bicyclette,
après le passage des deux premiers. Le troisième, Adolphe Desguet, 17
ans, couvreur à Lion, arriva et renversa M. Bureau, qui se releva sain
et sauf. Moins heureux, le malheureux coureur avait la clavicule
cassée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Bains de mer. - Juillet et août ont-ils été bons ? Oui, surtout pour les hôtels. Septembre s'annonce mal. Alors que partout on fait de son mieux pour attirer les baigneurs, Courseulles fait tout ce qu'il faut pour les éloigner. On a abattu les quelques arbres de la place de la gare et reporté la pierre à poisson dans un coin où, à basse mer, la vase empeste. Une marée a légèrement endommagé la jetée. Au lieu de la laisser accessible avec un demi-barrage, les agents des ponts-et-chaussées l'ont barrée tout à fait, enlevant ainsi aux baigneurs l'une de leurs plus agréables promenades. — Dans les tripots de la côte, le calme est complet, on n'y reverra pas, cette année, des joueurs gagner, certaine nuit, la bagatelle de 1 000 000 fr. — Les autos sont aussi moins nombreux. Ce n'est pas malheureux. Et dire qu'il y a des gens qui projettent, près de Lion, la création d'un hippodrome d'autos. Pour faire gagner quelques billets de mille à des horsains, on veut donc à tout jamais chasser les baigneurs soucieux de leurs membres et de leur vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Avis. -
L'administration
des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les
cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica
et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées
en rebut. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Mort subite. -
A Lion-sur-Mer, le sieur
Héricy, 78 ans, est mort subitement au domicile de la demoiselle
Verdant. On n'a retrouvé sur lui que 2 fr. 95 alors que sa famille
prétend qu'il était porteur de 50 fr. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre 1904 - L’inconvénient d’être commissaire. - L'été dernier, à Lion-sur-Mer, on avait organisé des courses de bicyclettes. Un baigneur, commissaire de la fête, voulant rétablir l'ordre, passa sous la corde qui arrêtait les spectateurs et traversa la piste. Un cycliste, le jeune Duguet, qui venait à peine de dépasser le but, se jeta sur lui, tomba et se démit la clavicule. Pour
son imprudence, le commissaire trop zélé, un sieur Alfred Dureau, sans
profession, à Paris, vient d'être condamné par le tribunal de Caen à
16 f. d'amende et 250 fr. de dommages intérêts au père du cycliste
renversé. (Source :
Le Bonhomme
Août 1905 - Un accident. - Dimanche dernier, vers 4 heures du soir, M. Nadaud, conduisait une voiture appartenant à M. Bernick, d'Hermanville, et se dirigeait sur Lion par la route qui suit le tramway de Caen à Luc. Ayant aperçu le petit train qui arrivait en face de lui, M. Nadaud voulu se ranger sur le côté, mais son cheval effrayé se mit à reculer et la machine du tramway heurta la voiture. M. Nadaud fut précipité à terre et se fit quelques contusions sans gravité, et eut même la précaution de ramasser son cigare allumé qu'il continua de fumer. La voiture à moitié brisée et cheval effrayé prit sa course à travers champs dans la direction de la mer ; il pût heureusement être arrêté avant les falaises, les dégâts s'élèvent à environ 1500 francs.
Mars
1906 - Le maire de Lion et l'inventaire. - L'inventaire
n'a pu être fait à Lion sur-mer, où s'était rendu le directeur de
l'enregistrement, venu de Caen tout exprès. Une protestation
très énergique a été faite au nom du conseil de fabrique et aussi de
M. l'abbé Laplanche. Le curé de Lion-sur-mer est un de nos prêtres les plus distingués et les plus populaires. En somme, protestation très pacifique. Un seul cri : au voleur ! Poussé timidement et à mi-voix par M. le comte de P. Toute la population massée dans l'église, a fait preuve d'un calme parfait. Le maire est resté chez lui, comme c'était son devoir de le faire en tant que premier magistrat de la commune et tenant avant tout à froisser les convictions de personne.
Décembre
1906 - La démission de M. Jeanne, - maire
de Lion-sur-mer. Dimanche dernier, il y avait réunion du conseil à 2
heures de l'après-midi. La séance s'est terminée fort tard. On
a voté 45 000 francs pour des travaux d'utilité publique, de la
première importance, entre autre : éclairage, percement de rue, etc...
Une discussion assez vive s'est élevée au sujet de l'enlèvement du
crucifix dans les écoles. -
Est-ce vous qui les avez fait enlever, demande M. le comte de Blagny. -
Non, répond M. Jeanne, c'est l'inspecteur primaire. Les
conseillers demandent qu'on le remplace à l'école ou dans l'église,
en le remettant à M. le curé. À ce moment, on aperçoit dans la
cour M. l'abbé Laplanche, entouré d'une vingtaine de personnes, qui
étaient allés assister à sa conférence, dans la salle voisine de
l'école libre. M. le Maire a-t-il cru à une manifestation hostile ? Toujours est-il qu'il est parti et qu'il a envoyé sa démission. M. le préfet n'a pas accepté la démission de M. Jeanne, qui reste le maire de cette commune. C'est l'intérêt de tous.
Février 1907 - Mère et fils. - La veuve V……., 50 ans, journalière à Lion-sur-Mer, a porté plainte contre son fils Jules V……., qui, affirme-t-elle, s'est livré sur elle à des voies de fait. V…….,
s'en défend avec énergie et prétend qu'il n'a fait que parer les
coups à lui portés par sa mère. Cette dernière jouit, du reste,
d'une détestable réputation.
(source M.
Août
1907 -
La démission de M. Jeanne.
- On sait que,
depuis plusieurs semaines, M. Jeanne avait donné sa démission. Sur les
instances réitérées de M. le Préfet, il avait consenti à
garder provisoirement l'administration de la commune. Toutefois,
cette situation ne pouvait durer, par suite des divisions regrettables
qui existaient au conseil municipal. M. le comte de Blagny a été élu maire par 6 voix sur 7 votants, et M. Desiré Desguet, adjoint, par 5 voix sur 6 votants.
Décembre
1911 -
Nouveau cimetière. -
La municipalité de Lion-sur-Mer a été mise en demeure par l’autorité
préfectorale de créer un nouveau cimetière. Ce nouveau cimetière
vient d’être ouvert entre Hermanville et Lion, sur le territoire de
cette dernière commune. On
sait qu’au nom de la liberté de conscience, les cimetières où les
catholiques sont inhumés en très grande majorité n’ont plus droit
à la Croix. Les
habitants de Lion n’auraient pas admis cette situation. Répondant
au désir du plus grand nombre, M. le comte de Blagny a acheté une
concession et sur cette concession un calvaire sera édifié. De
cette façon en entrant faire leur visite aux chers défunts, les
catholiques pourront au moins faire une prière devant l’image du
Christ. Nous
félicitons, M. le comte de Blagny de son initiative et de sa
généreuse pensée.
13 août 1912 - Terrible tempête. - La tempête a causé de très graves dégâts sur la côte de Riva-Bella et de Lion-sur-mer. De gros arbres ont été abattus et le sol est jonché de branches et des débris de toute sorte.
Décembre 1913 - Classement de monuments historiques. - Sur la proposition de M. Le préfet du Calvados, et après avis favorable des municipalités intéressées, M. Le Sous-secrétaire d'état des Beaux-arts a inscrit sur la liste des monuments classés : Le chœur de l'église de Cagny, le clocher de l'église d'Allemagne-la-Basse, le clocher de l'église de Goustranville, le clocher et le Chœur de l'église de Villiers-le-Sec, le clocher de l'église de Lion-sur-mer, le portail nord de l'église de Mutrécy, le clocher de l'église d'Ernes, le clocher et la façade occidentale de l'église de Thiéville, le clocher de l'église d'Ellon, l'église d'Huppain. ( Source : Ouest-Eclair )
Mars
1914 -
Suites mortelles d’une congestion.
- Nous
avons dit samedi que M. Pierre Cherpin, dit Poulot, 49 ans, marchand de
poissons, à Lion-sur-Mer, avait été frappé
de congestion sur la route. Le malheureux a succombé, samedi soir, à
11 heures, chez M. Arragon, à Aubigny, où il avait été transporté. M.
Cherpin était conseiller municipal de Lion-sur-Mer, où il possédait
une riche propriété. Le corps sera transféré à Lion, où l'enterrement aura lieu lundi. (Source : Ouest-Éclair)
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Honfleur : La Lieutenance, Église Sainte-Catherine. Portail de l'église Saint-Léonard ; Huppain : Église ; Juay-Mondaye : Parois de la voûte du transept gauche de l'église, revêtues de fresques classées ; Jurques : Dolmen dit " Pierre Dialan " ; Langrune : Église ; Lion-sur-mer : Clocher de l'église. (Source : Ouest-Eclair
Juillet 1914 - Goudronnage des routes. - On procède depuis lundi 29 juin jusqu'au dimanche 5 juillet au goudronnage du chemin de grande communication de Courseulles à Ouistreham, dans les communes de Luc, Langrune, Saint-Aubin et Bernières. (Source : Ouest-Eclair
Janvier 1915 - Plaquez-vous : - Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ? (Source : Ouest-Eclair)
Janvier 1915 - Nos héros. - La guerre meurtrière a déjà fait parmi nos fils de trop nombreuses victimes. Les Normands sont de race vaillante et ils se battent en héros. Tous ont droit à notre admiration émue. Pourtant en voici un dont nous tenons à signaler en particulier la conduite. C’est un caporal d'infanterie coloniale, frappé il y a six semaines, au cours d'une action meurtrière. Cette noble victime a été citée, en ces termes, à l'ordre du jour de l'armée : Le caporal Poret, du 1er régiment de marche d'infanterie coloniale, s'est fait remarquer par son entrain et son courage au combat, du 17 décembre 1914, s'offrant pour des missions particulièrement périlleuses. Étant momentanément arrêté dans une tranchée creusée devant les tranchées ennemies, dans la nuit du 17, est tombé glorieusement en voulant, sous un feu violent, panser son sergent qui venait d'être atteint d'une balle à la tête. La famille du caporal Poret habite Lion-sur-Mer, et sa mort a été particulièrement cruelle à son père, déjà éprouvé lui-même par une longue maladie. Puisse, du moins, le noble orgueil de le savoir tombé en martyr du dévouement et du patriotisme adoucir la douleur des siens. (Source : Ouest-Eclair)
Juin
1915 -
La situation agricole au 1er mai dans le Calvados.
- Le
mois d’avril a été favorable à l’exécution des travaux
agricoles. On a achevé les semailles d’avoine et commencé
celles d’orges et de betteraves. La végétation n’a pas été
favorisée par la température dans la seconde quinzaine du mois.
Néanmoins l’aspect général des cultures
Juin
1915 -
On réclame. - L’enlèvement
des animaux morts et autres détritus, véritables foyers d’infection
qu’on trouve encore sur nos plages. C’est la marée qui nous apporte
trop souvent ces victimes de sous-marins allemands. Quand la mer se retire, autrement dit à la marée descendante, c’est une insupportable puanteur, et ces émanations peuvent produire des épidémies. Il importe donc de les enlever au plus vite et le plus tôt sera le mieux.
Juin
1915 -
Une lettre du Préfet. -
A
la préfecture, on s’est ému des nouvelles que nous avions données,
au sujet des détritus de toute sorte et principalement des morceaux de
viande pourrie rejetés par la marée sur le sable à proximité des
cabines. Une
lettre a été de suite adressée par M. le préfet aux maires des
régions que nous avons indiquées, pour les prier de faire enlever ou
brûler ces épaves pestilentielles. Malheureusement, la main-d’œuvre fait défaut : Le garde-champêtre, malgré toute sa vigilance et sa bonne volonté, ne peut faire cette besogne à lui seul, il finirait par y perdre le boire et le manger et il risquerait de tomber asphyxié, tout comme les membres du Conseil d’hygiène publique à Caen, dont la fin tragique explique l’apathie forcée.
Juin
1915
- Sur le littoral.
- Le monde arrive un
peu partout sur nos plages, lentement au dire des gens qui ne sont
jamais contents de rien, et assez vite en égard aux circonstances. D’ordinaire, à cette époque, on entendait dire « les arrivages sont rares, il faut attendre le 14 », comme cette année la fête est supprimée, les gens voudraient voir les parisiens venir nous apporter leur galette, mais il ne faut pas oublier qu’elle est rare, ne pas se montrer trop avide et se garder d’oublier que personne n’est à la fête avec la guerre.
Juillet
1915
- Échos
balnéaires. -
Le croira-t-on, c’est pourtant la vérité, la saison malgré
les moments d’angoisse que nous traversons, promet d’être bonne et,
d’ores et déjà sur presque tout le littoral, elle s’annonce sous
les meilleurs auspices. A
Deauville : C’est bien la Reine des plages et une de celles qui
sont fréquentées de préférence par l’aristocratie. Administrée
par un maire hors pair, elle offre avec ses hôtels de 1er
Ordre et ses villas princières tout le confort et le luxe qu’on peut
désirer, cette année, à Deauville comme à Trouville, on a fait
déjà de nombreuses locations et l’on ne constate une baisse réelle
que pour les prix. A
Lion-sur-Mer : Où le nombre des réfugiés était très inférieur
à celui de Luc par suite de la difficulté relative des communications,
on signale de nombreux arrivages depuis que le tramway
du Calvados, le gentil tramway comme disent les Parisiennes, a repris
son service, et chose curieuse la baisse de prix ne s’est à peine
fait sentir. Heureux
proprios, ce seront toujours les privilégiés, même en temps de
guerre, ils trouverons toujours le moyen de tirer leur épingle du jeu.
Janvier
1916 -
Nos héros. -
La guerre
meurtrière a déjà fait parmi nos fils de trop nombreuses victimes.
Les Normands sont de race vaillante et ils se battent en héros. Tous « Le
caporal Poret, du 1er régiment de marche d'infanterie
coloniale, s'est fait remarquer par son entrain et son courage au combat
du 17 décembre 1914, s'offrant pour des missions particulièrement
périlleuses. Étant momentanément arrêté dans une tranchée creusée
devant les tranchées ennemies, dans la nuit du 17, est tombé
glorieusement en voulant,
sous un feu violent, panser son sergent qui venait d'être atteint d'une
balle à la tête. La
famille du caporal Poret habite Lion-sur-Mer, et sa mort a été
particulièrement cruelle à son père, déjà éprouvé lui-même par
une longue maladie. Puisse, du moins, le noble orgueil de le savoir
tombé en martyr du dévouement et du patriotisme adoucir la douleur des
siens.
Mars
1916 -
Des navets pour tirer une carotte.
-
M. Émile
Quiquemelle,
56 ans, marchand de légumes en gros à Luc-sur-Mer, avait expédié
dernièrement à Paris vingt sacs de carottes, qui lui avaient
été livrés par le sieur Athanase Greffin, cultivateur à
Lion-sur-Mer. A l'arrivée, son mandataire constata que les sacs
contenaient deux tiers de navets et un tiers seulement de carottes.
Voulant prendre son vendeur la main dans le sac, c'est le cas le
dire, M. Quiquemelle lui passa une
nouvelle commande à livrer gare de
Luc. Là, devant témoins, M. Quiquemelle fit ouvrir trois sacs, ils
étaient, remplis de navets recouverts deux
d'une légère couche de carottes. On allait
continuer l'opération quand Greffin,
qui était présent, dit : « Inutile de continuer, ils sont tous
pareils ». Greffin donna comme excuse que, n'ayant pas eu le temps
d'arracher des carottas à cause du mauvais temps, il les avait
remplacées par des navets. Ce n'est pas tout à fait la même chose,
car les navets valent juste moitié moins. Greffin eût mieux fait,
semble-t-il, de ne rien livrer du tout. Ajoutons que ces légumes
étaient destinés au ravitaillement.
Mars
1916
- Étouffé
sous la paille. -
Un
journalier de Lion-sur-Mer, canton de Douvres, Joseph Daulne, 50
ans, avait été envoyé, par son patron, M. Levieux, cultivateur,
chercher de la paille à une meule, sur la route de Cresserons. Comme il
ne revenait pas, on partit à sa recherche. On le trouva pris sous un
éboulement de paille. Il n'était qu'évanoui, mais malgré les
soins, il expira sans avoir repris connaissance.
Avril 1917 - Nombre de visiteurs. - Nous pourrions bien avoir un assez grand nombre de visiteurs sur notre littoral, où nombre de propriétaires sont arrivés d'ores et déjà. C'est d'un bon augure pour la saison prochaine. Trois ou quatre familles ont déjà pris possession de leur home estivale à Lion-sur-mer. Le jour de leur arrivée, la neige tombait à gros flocons.
Juillet
1917
-
Tué
par la foudre.
- Une
habitante
de
Lion-sur-Mer,
âgée
de
40 ans,
venait
de
se mettre
au
lit,
au
moment
ou
éclatait
un
des derniers orages,
si
violents.
Ella
allait
s'endormir
quant
elle
fut
foudroyée
net,
dans
son
lit.
Elle
n'eut
pas la
temps
de
pousser
un
Juin
1918 -
Un cadavre en mer.
-
Mercredi
matin,
le
flot
a
apporté
sur
la
plage
de
Lion-sur-Mer
un
cadavre
d'homme
en
état
de
décomposition.
Cet
homme
a
dû
être
longtemps
dans
l'eau,
car,
seules,
les
parties
couvertes
par
les
vêtements
avaient
subsisté,
il
n'y
avait
plus
de
tête,
de
pieds
ni
de
mains.
Ce
cadavre
portait
un
uniforme
de
marin.
Un
papier
trouvé
sur
lui
a
fourni
une
adresse
sur
laquelle
il
n'y
avait
plus
de
nom,
mais
seulement
les
indications
suivantes :
conducteur,
43e
d'infanterie
coloniale,
…
Cie
Centre
d'instruction
divisionnaire. Un morceau d'étoffe blanche placée à l'intérieur du pantalon portait le numéro matricule 29731-3. On croit être en présence du cadavre d'un marin du 3e dépôt des équipages de la flotte de Lorient.
Juin 1918 - Un cadavre sur la plage. - On a retrouvé sur la grève de Lion-sur-Mer, le corps d'un marin dans un état de décomposition avancée. Une jambe était presque détachée du tronc. On n'a pu établir l'identité du malheureux. Le corps a été inhumé à Lion-sur-Mer.
Février 1920 - Les vagues. - Ce n'est pas une seule vague, c'est une marée, c'est tout un océan d'inertie et de torpeur qui nous investit et nous submerge. Il y a la vague de paresse, la vague de j'm'enfoutisme, la vague d'incurie et beaucoup d'autres. Tenez
! à Lion-sur-Mer, sans aller plus loin, une installation qui fut
importante et coûta fort cher, celle du fameux camp d'aviation, est en
train de pourrir sous la pluie. Les Baraquements, en bois et toiles,
sont abandonnés ! L'administration militaire ne sait, sans doute, même
plus qu'ils existent. Pourtant, on pourrait peut-être encore en sauver
quelque chose. L'essaiera-t-on ?
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1921 - Train contre auto. - Au carrefour de la route de Caen et de la rue de Paris, à Lion-sur-Mer, le tramway des Chemins de fer du Calvados venant de Ouistreham a tamponné l'auto conduite par M. Varin, 47 ans, entrepreneur de peinture, à Lion. Le choc a été si violent que M. Edmond Roué, 27 ans, mécanicien à Lion, qui se trouvait dans l'auto avec le fils de M. Varin a été projeté par dessus le capot et traîné par le train. On
l'a relevé avec de nombreuses blessures. M. Varin et son fils n'ont pas
été blessés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1921 - Accident d’auto. - L'auto de M. Pierdet, papetier en gros à Paris, actuellement en Villégiature à Lion-sur-Mer, a heurté, à la sortie de Lion, la voiture de M. Germain, entrepositaire à La Délivrande, et conduite par le livreur Eugène Hector. Celui-ci à été blessé à la tête. Les deux voilures ont été sérieusement endommagées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1922 -
Singulier argument. -
Une ménagère de Lion-sur-Mer, canton de Douvres, Mme
Hamelin, a porté plainte contre son voisin, le sieur Arthur Lavieille,
qui l'a frappée d'un coup de seau à la tête. (Source : Le
Bonhomme
Juillet 1922 - L’alcool rend criminel. - Sous l'empire de l'alcool, René Samson, 25 ans, journalier à Lion-sur-Mer, Canton de Douvres, a frappé, de plusieurs coups de couteau à la tête, son cousin, Désiré Levard. La jalousie de Samson, marié depuis peu, rendait la vie conjugale intenable. La jeune femme, brutalisée, chercha refuge chez les époux Levard, ses cousins. C'est là que, l'autre jour Samson, qui avait bu, vint chercher son épouse et lui donna ordre de la suivre. Sur son refus, l'ivrogne devint menaçant. Quelques instants après, il pénétrait dans le verger de Levard et le saisissait à la gorge en appelant son frère Désiré a son aide. Celui-ci, qui était également ivre, accouru, sortit un couteau de sa poche et en frappait plusieurs fois Levard que son frère continuait à maintenir. La
femme de la victime réussit à arracher son mari à ses meurtriers. M.
Levard est gravement blessé à la tête. Les frères Samson ont été
arrêtés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1922 - Les dangers du bain. - Une jeune fille en villégiature à Lion se baignait sur la plage. Ne sachant pas nager, elle eut quand même l'idée de faire la planche. L'imprudente a coulé, avalant une grande quantité d'eau. Elle allait se noyer sans Ie secours d'un témoin. M. Martinet peintre à Beauséjour (Seine-et-Oise) qui a pu la sauver. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1924 - Le pain est à 1 fr. 20. – Au son du tambour M. le Maire de la commune de Lion-sur-Mer a prévenu ses administrés de bien vouloir payer le pain 1 fr. 20 au lieu de 1 fr 25 et pour cause. Deux boulangers. de ce pays, depuis sept Jours, vendaient sans autorisation leur pain en appliquant la taxe de Paris.
Janvier
1925 -
Médailles d'honneur. -
La médaille d'honneur de la marine marchande a été
décernée aux marins de notre région dont les noms suivent : Seigle (
Albert-Alexandre ), pilote, demeurant à Ouistreham. David
Henri, demeurant à Lion-sur-Mer. Blet
( Léon-Jean ), matelot, demeurant à Ver-sur-Mer. Colleville
( François-Joseph ), matelot ; Tubourel ( Victor-Charles ), patron
pécheur ; Onfroy ( Lucien-Wilfrid ), matelot, tous les trois demeurant
à Port-en-Bessin.
Décembre
1925 -
Mauvaise graine.
-
Le
jeune
André
Cherpin, 19
ans,
journalier
à Lion-sur-mer, est
redouté
de ses
voisins,
auxquels
il cherche
querelle
pour
les motifs
les plus
futiles.
Il y
quelques
jours,
le garnement
essaya
de pénétrer
chez
Mme Blain,
ménagère,
qu'il
menaça
de son
rasoir.
La veuve
Anne
demeurant
dans
le même
quartier,
a été
assaillie par
cet
individu
qui était
armé
d'un
couteau. M.
Lefort,
garde-champêtre
de la
commune,
se rendit
au domicile
de l’agresseur,
qui se
réfugia
dans
un grenier,
et lança
une grosse
pierre
dans
la direction
du représentant
de l'autorité. L'enquête ouverte par la gendarmerie a révélé en outre que le jeune Cherpin s'était récemment rendu coupable d'un cambriolage commis chez sa tante, Mme Bonnefoy, à laquelle Il avait soustrait une somme de 1.300 francs. Accompagné d'un complice de son age, Pierre Lasné, il s'était introduit dans l’habitation de la femme Bonnefoy, après avoir escaladé le mur du jardin. Ces deux malfaiteurs ont passé des aveux et ont été arrêtés. |
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13. Lion-sur-Mer - Rue des Bains |
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LION-SUR-MER - La Gare, arrivée du train |
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