Août
1926 -
Le Croc-en-jambe homicide.
- Dans
la soirée
du 8
août le
journalier
Samson Désiré,
qui avait
travaillé
ce jour-là
avec son
cousin, Victor
Samson, chez
M. Levard,
cultivateur à
Hermanville, s'était
rendu après
diner à
la fête
de Lion-sur-Mer.
Les deux
hommes firent
d'abondantes libations
et terminèrent
leur journée
au casino.
En sortant
de l'établissement
ils rencontrèrent
M. Hamelin
ouvrier agricole,
avec lequel
ils partagèrent
une bouteille
de vin
blanc en
sortant de
la représentation
théâtrale. Une
discussion éclata
sous un
prétexte futile
entre les
deux cousins,
elle dégénéra
bientôt en
rixe. Un
croc en jambe
précipita sur
la chaussée
Victor Samson,
qui tomba
la face
contre
terre, mais
put néanmoins
regagner son
domicile, il
avait le
visage ensanglanté.
Le
lendemain le
journalier, bien
que souffrant
d'une blessure
apparente
à la
base du
nez, reprit
son travail.
Un malaise
subit l'obligea
à regagner
son domicile
et le
médecin qui
l'examina
ordonna son
transfert immédiat
à l'hôpital
de Caen.
Plusieurs jours
après la
victime succombait
à ses
blessures.
Interrogé
par les
gendarmes, Désire
Samson prétendit
d'abord qu'il
était étranger
à l'agression
et accusa
l'ouvrier agricole
Hamelin. Celui-ci
n'eut pas
de peine
à rétablir
les faits
et à
confondre son
accusateur, qui
finit
par passer
des aveux.
Désiré Samson
a été
arrêté.
Août
1926 -
Demande de subvention. - Le Conseil général du Calvados, adopte les propositions de
M. le Préfet pour la répartition de la somme de 5 600 francs, pour
subventions aux communes en vue de les aider à acquitter les dépenses
de réparation aux maisons d'école et aux mobiliers scolaires. La somme
de 5 600 francs proposée se répartit ainsi qu'il suit :
Lion-sur-Mer. — Travaux d'appropriation aux écoles
publiques 500 fr.
Août
1926 -
Les fêtes de Saint-Aubin et de
Lion-sur-Mer.
- Sa
Majesté la
Reine de
la côte
de Nacre
et ses
demoiselles d'honneur
continuent leur
randonnée triomphale
dans le
coquet empire
qui vient
de leur
être attribué.
Dimanche
dernier, les
habitants de
Saint-Aubin-sur-Mer remirent
solennellement
à la jeune
et jolie
souveraine
les clefs
de leur
cité.
Il
y eut
une fête
charmante. A
trois heures,
le cortège
royal arrivait
en grande
pompe au
jardin public.
La clique
de la
société de
gymnastique de
Langrune, précédait
la voiture
de Sa
Majesté.
M.
Pépineaux, maire
de Saint-Aubin
et M.
Alavène, président
du Comité
des Fêtes,
prirent place
dans le
cortège qui
traversa les
principales rues
de la
ville. Une
foule énorme
se pressait
sur le
parcours, acclamant
la reine
de la
Côte de
Nacre, à
laquelle s'étaient
jointes deux
reines d'un
plus petit
royaume, élues
également pour
la saison.
Jamais la
royauté ne
fut si
populaire ni
si brillamment
représentée
sur notre
littoral.
Le
défilé, toujours
applaudi, reprit
le Chemin
du parc
de la
ville où
un champagne
d'honneur fut
servi par
la municipalité.
MM. Pépineaux
et Alavène
présentèrent, dans
des discours
charmants, les
hommages de
la population
aux gracieuses
élues.
La
fête se
termina par
un bal
champêtre.
A 6 heures,
les souveraines
se retrouvaient
avec leur
suite et
leur brillante
escorte dans
la jolie
station de
Lion-sur-Mer qui
leur réservait
un accueil
débordant d'enthousiasme.
Un vent
de liesse
soufflait sur
la plage
décorée et
fleurie.
Les
reines sont
reçues avec
un cérémonial
impressionnant par
M. Belin,
maire, qu'assistait
M. de
Combiens. Une
tente avait
été dressée
sur la
plage
pour cette
réception.
Une
coupe de
champagne fut
offerte quelques
instants après
au Grand
Hôtel, dans
une salle
admirablement décorée
pour la
circonstance. M.
Belin,
maire, prononça
un discours
plein d'à
propos. Et ce
fut le
défilé obligatoire
à travers
les rues
de Lion,
entre deux
haies de
curieux applaudissant
au passage
du cortège.
Nous
avons remarqué
au cours
des fêtes,
Mme Cazé
et M.
Michel Cazé,
son fils ;
M. Pépineaux,
maire de
St-Aubin ;
Desaumais, maire
de Langrune ;
Margot, président
du Syndicat
d'Initiative
de Riva-Bella ;
Piquet, directeur
du Casino
de Lion-sur-Mer ;
Sevestre,
président du
Syndicat d'Initiative
de Courseulles ;
Benoist, président
du Comité
des Fêtes
de Courseulles ;
le docteur
Quiquemelle, président
du Syndicat
d'Initiative de
St-Aubin,
de Langrune ;
M. et
Mme Crépin,
de Rouen,
etc...
Août
1927 -
Pilleurs de cabines. -
Des malandrins, à l'aide
de fausses clés, ont pillé, sur la plage, diverses cabines occupées
par MM. Jean-louis Tuzague, 67 ans, retraité des Postes à Montrouge,
et Pierre Jouillard, 73 ans, propriétaire, en résidence à Lion. Le
montant de ces vols s'élève à 1500 fr.
Juin
1928 -
Méfait de brute. - M.
Henri Lecourtillet, cultivateur à Lion-sur-Mer, a constaté qu'une
vache se trouvant dans un herbage derrière sa maison avait été
mutilée, la queue avait été coupée en sifflet, sur 10 centimètres
de long, à l'aide d'un couteau. Une enquête est ouverte. Espérons
qu'elle aboutira à la découverte de l'odieux malfaiteur qui
mériterait bien la peine du talion.
Septembre
1928 -
Tragique fin de bordée.
- Dimanche
soir, après avoir joyeusement passé la journée dans divers débits,
deux matelots Albert Lelièvre, maître d'équipage d'un porteur des
Ponts-et-Chaussées de Honfleur, et Louis Romain, matelot au même bord,
se trouvaient bras dessus bras dessous à la sortie de Lion-sur-Mer sur
la route d'Hermanville.
Entendant
un signal, ils crurent se ranger en montant sur la voie du chemin de fer
du Calvados, juste comme surgissait devant eux, venant de Luc, une
automotrice dont ils avaient pris sans doute la sirène pour celle d'une
auto.
Les
deux hommes furent renversés par la machine qui stoppa aussitôt;
Lelièvre était atteint de graves contusions aux reins et au
bas-ventre, tandis que son compagnon, moins gravement touché, portait
une large entaille à la cuisse et une blessure à la tête.
On
les a hospitalisés à Caen. La responsabilité du mécanicien
ne paraît nullement engagée.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à subir,
avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commencait à se couvrir et l'orage
semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Juillet
1929 -
Un Casino à Lion-sur-Mer. -
La municipalité de Lion-sur-Mer a décidé la construction d'un
casino. L'étude en a été confiée à un architecte d'Hermanville, M.
Painchault, à qui l'on doit la construction de nombreuses et charmantes
villas. Les travaux commenceront en octobre prochain. Le casino sera
construit sur la digue. Le premier plan sera composé de boutiques
formant sous-sol, pour commerce de luxe. Un large escalier à double
évolution donnera accès à une vaste terrasse de 15 mètres de
profondeur, d'ou l'on dominera la baie de l'Orne, les collines
d'Houlgate et de Villers-sur-Mer.
Grâce
aux efforts de son maire, M. Bellin, la coquette plage de Lion-sur-Mer
connaîtra un nouvel essor. Elle sera doté d'un casino qui n'aura rien
à envier à ses voisines.
Août
1929 -
Lion-sur-Mer va construire des égouts.
- Un décret
vient d'autoriser la commune de Lion-sur-Mer :
1°
à emprunter une somme de 365.000 francs remboursable en 30 ans et
destinée au paiement des travaux d'égouts mentionnés dans la
délibération du conseil municipal du 21 mars 1929.
2°
à s'imposer extraordinairement pendant toute la durée de l'emprunt, le
nombre de centimes additionnels, nécessaires pour en assurer le
remboursement en capital et intérêts. Toutefois, cette imposition ne
sera mise en recouvrement qu'au cas d'insuffisance d'un prélèvement de
20.000 francs, sur le produit de la taxe de séjour prévue ci-après et
dans la mesure de l'insuffisance constatée. La quotité des centimes
sera déterminée chaque année, le cas échéant, par le Préfet. Par
le même décret est fixé ainsi qu'il suit, jusqu'au 1er janvier 1932,
le tarif de la taxe sera perçu du 1er juin au 30 septembre, dans la
station climatique de Lion-sur-Mer : Hôtel et appartements de
luxe (dans cette catégorie ne pourront être inscrits que les hôtels
assujettis à l'impôt sur le chiffre d'affaires, au taux de 15 %, 3 fr.
par personne et par jour de séjour ; hôtels et appartements de 1ère
catégorie, 2 fr. par personne et par jour de séjour ; hôtels et
appartements de 2ème catégorie, 1 fr. 50 par personne et par jour de
séjour ; hôtels et maisons de 3ème catégorie, 1 fr. par personne et
par jour de séjour ; hôtels et maisons de 4ème catégorie, 50
centimes par personne et par jour de séjour ; auberges, 20 centimes par
personne et par jour de séjour. La taxe est due pour une durée maximum
de vingt huit jours.
Janvier
1930 -
Un cultivateur fait une chute mortelle. -
L'autre matin, M. Henri Levard, 54 ans, cultivateur à
Lion-sur-Mer, se rendait aux champs, debout dans un tombereau que
conduisait son fils, lorsque, survint une automobile.
Au
passage de celle-ci, le cheval fit un brusque écart provoquant la chute
du cultivateur qui fut projeté hors du véhicule.
Transporté
à son domicile, M. Levard y
décédait peu après.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février
1930 -
On retrouve le barométographe de Byrd.
-
Les gendarmes d’Ouistreham, poursuivant une enquête à Lion
sur-Mer, apprirent qu'un pécheur, le nommé Jules Létot, possédait à
son domicile des instruments de précision provenant de l'avion «
América » du commandant Byrd.
Ils
trouvèrent chez lui en effet le barométographe de l'illustre aviateur.
Létot a déclaré qu'il l'avait trouvé dans la mer recouvert d'une
enveloppe de caoutchouc. L'appareil a été déposé au greffe du
Tribuual de Caen. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1930 -
Plaisanterie de mauvais goût.
-
Vers minuit, M. Eugène Lemarchand, cultivateur à Lion, se
rendait à Caen vendre des légumes quand, près de chez lui, son cheval
a été arrêté par quatre individus qui lancèrent ensuite une grêle
de pierres. Les jeunes Louis Madelaine, 17 ans, Amédée Chaloupe, 17
ans, Louis Yber, 13 ans, Roger Declerc, 18 ans, ont été interrogés.
C'est ce dernier, le propre domestique de M. Lemarchand, qui avait
organisé la scène pour faire peur, a-t-il dit, à son patron !
Juillet
1930 - Promenade tragique en
mer. - Le 27, sur la Côte de Nacre 3 pécheurs
de Lion-sur-Mer et 3 estivants (dont une femme qui avait peur de la
mer...) sont jetés à l'eau lorsqu'une rafale de vent gonfle
brusquement la voile, devant la Brèche du Corps-de-Garde, A Luc. Les 6
s'accrochent à la quille de la barque chavirée, mais il est midi et
les plages sont désertes. Les uns après les autres, les naufragés
lâchent prise et coulent. Deux frères de 16 et 13 ans en périssoire
arrivent juste à temps pour sauver le dernier survivant.
Juillet
1930 -
Une barque de pêche chavire au large chargée de six personnes.
- Dimanche
matin, une des barques de pêche attachées au port de Lion-sur-mer,
prenant la mer, emmenait trois marins de la localité : MM. Louis
Hérissy, 36 ans ; Alphonse Flambard, 52 ans, et Blin. A ces habitués
de la mer, s'étaient joints deux jeunes baigneurs, M. et Mme Clergeon,
de Paris et leur neveu, un garçonnet d'une quinzaine d'années.
La
voile mise, l'embarcation qui voguait déjà loin au large se trouvait
entre les plages de Lion et de Luc, en face des falaises, quand un
brusque coup de vent fit tourner la voile. Sous le choc ainsi provoqué,
la barque chavira, projetant ses six occupants à la mer. L'un des
marins, M. Louis Hérissy, pris dans la voile, ne put se dégager à
temps et coula avec elle.
Par
malheur, il ne se trouvait que peu de monde sur la plage à cette
heure-là, et les secours ne purent être organisés assez rapidement.
C'est une périssoire de Luc-sur-Mer qui, la première, fut sur les
lieux où la barque s'était retournée et put recueillir, en pleine
mer, un des marins, M. Blin, au comment où, exténué, il allait se
laisser couler. Ramené à terre, il fut ranimé et c'est lui qui donna
les détails de la catastrophe. Tous les autres passagers ont péri. La
mer n'a pas encore rendu leurs cadavres.
Juillet
1930 -
Coups.
- Au sujet
d'une question de pourboire que M. René Catel, maçon à Lion-sur-mer,
avait partagé avec des camarades, le nommé Greffin, 31 ans, plâtrier,
et Lucien Roberge, 52 ans, cantinier au Chemin de Fer du Calvados,
émirent la prétention d'avoir leur part.
Sur
son refus, ils lui portèrent des coups. Ils frappèrent également Mme
Catel, qui eut trois dents de cassées. Les époux Catel ont porté
plainte.
Janvier
1931 -
Après le crime de Lion.
-
Jeudi dernier, au moment de mettre sous presse notre dernier
numéro, nous apprenions qu'une tentative de meurtre venait de se
produire à Lion-sur-Mer. Voici quelques détails sur cette lamentable
affaire que M. Philippe, le sympathique juge d'instruction, a bien
défini « un pauvre drame d'amour ».
L'été
dernier, une jeune alsacienne de 17 ans, Hilda Heine, domestique à la
villa « Thérèse–Marcelle » à Lion, devinai la
maîtresse d'un conducteur de travaux, M. François Legros, 38 ans,
italien d'origine française, engagé volontaire durant la guerre,
habitant dans le voisinage avec sa femme et sa fillette, Sylvane, 8 ans.
Très
épris, M. Legros installait après la saison sa jeune amie à
Riva-Bella, villa « Ker Musette ». Mais congédié ces temps
derniers par la Société « Eau et Assainissement » de Caen,
celui-ci voulut rompre et c'est en vain que la jeune fille essaya de
fléchir son amant. Le 17 décembre, armée d'un revolver, elle se
présenta chez les Legros sous prétexte de remettre une lettre.
Éconduite
par Mme Legros, Hilda Heine fit feu sur elle à deux reprises ;
atteinte d'une balle au nez, la malheureuse s'écroula sous les yeux
terrifiés de la petite Sylvane qui, courageusement, téléphona
aussitôt au maire et aux gendarmes.
La
meurtrière. disparue, fut recherchée sans succès quand, le lendemain
matin, M. Chevalier fils, maraîcher à Lion, découvrait sur la falaise
Hilda Heine, grièvement blessée au crane ; Affolée par son acte,
elle s'était tirée les quatre dernières balles de son revolver,
retrouvé vide à ses cotés. Après les premiers soins, elle était
portée à l'hôpital de Caen ou l'avait précédée sa victime.
Celle-ci a été opérée et va aussi bien que possible. Quant à Hilda
Heine, elle est morte, sans avoir repris connaissance, lundi
après-midi.
( Le Bonhomme Normand)
Janvier
1932 -
Pêche macabre.
- M.
Paillard, propriétaire à Lion-sur- Mer, se promenait le long de la
plage quand il vit une masse, apportée par la marée, flottant sur
l'eau.
Le
promeneur alerta le garde Lefort et tous
deux, ayant constaté qu'il s'agissait d'un cadavre de femme, le
ramenèrent sur la rive. Le
médecin appelé constata que la mort remontait
à quelques jours. Il s'agissait d'une personne d'une cinquantaine
d'années qui n'a pu être identifiée : Sans doute était-ce une
pêcheuse inconnue dans la localité qui se serait noyée
accidentellement.
Juillet
1932 -
Collision fatale. -
Un accident mortel s'est produit sur la route nationale, près de
Lion-sur-Mer. Un cycliste, M. Marchal, dépitant à Lion, suivait le
milieu de la chaussée quand, entendant derrière lui une auto, il
voulut se ranger.
Heurté
par la voiture et lancé sur la route, il fut relevé avec une facture
du bassin, plusieurs cotes enfoncées et un déchirement de la vessie,
Malgré tous les soins, il mourut peu après, L'auto était conduite par
M. Raoul Rigault, 49 ans, peintre à Lion. (Bonhomme Normand)
Août
1932 -
La cambriole. -
Mme veuve Levard, 62 ans, cultivatrice à Lion-sur-Mer, avait
placé 16 000 fr. contenus dans une valise, à l'intérieur de l'armoire
de sa chambre. Or, récemment, son fils constatait la disparition de 11
000 fr.
Les
soupçons de Mme Levard se portèrent aussitôt sur un de ses anciens
employés, Bernard Boucher, 21 ans, actuellement plongeur à Lion, qui
connaissait parfaitement les habitudes de la maison. Le jeune homme,
interrogé, nia d'abord avec énergie mais une perquisition, dans sa
chambre, y faisait découvrir 970 fr. et divers objets neufs.
Finalement,
Boucher avouait être allé trois fois chez. Mme Levard, dérobant 2 000
fr., puis 3 000, puis 5 000, dont la plus grande partie avait été dépensée
avec des camarades dans les maisons de tolérance de Bayeux et de Caen.
Il reconnut également avoir volé 800 fr. à une autre de ses anciennes
patronnes, Mme Deslandes, de Lion. Il a été arrêté. (Bonhomme
Normand)
Septembre
1932 - Belle capture.
- En ouvrant boutique à 8 h du matin, le 4, un cafetier de
Lion-sur-mer découvre et capture un squale de 2,50 m de long, 1,40 m de
tour et 180 kg échoué dans une mare laissé par le reflux.
1933
- Travaux de
défense du littoral. - Commune
de Lion-sur-Mer. -
Cette commune projette
la construction
d’une cale
de halage pour les
petites embarcations
de pêche
et vient
d'adjuger récemment
une cale de
descente à la mer.
(Source Rapport. du Conseil Général)
Février
1936 -
Des pilleurs de poulaillers.
- Au
cours de la nuit, des malfaiteurs se sont introduits dans la propriété
de Mme Gosset, située en bordure de la route de Caen à Lion-sur-Mer,
et se sont emparés de 11 volailles et de 5 lapines. Mme Gosset évalue
le montant, de son préjudice à 300 francs. Au
cours de la nuit, des malfaiteurs se sont introduits dans la propriété
de Mme Gosset, située en bordure de la route de Caen à Lion-sur-Mer,
et se sont emparés de 11 volailles et de 5 lapines. Mme Gosset évalue
le montant, de son préjudice à 300 francs.
Les
empreintes relevées par la gendarmerie semblent établir que les
voleurs étaient trois et qu'une automobile les attendait à proximité.
(source
le Moniteur du Calvados)
Décembre
1936 -
Deux pilleurs de champs sous les verrous.
-
Depuis plusieurs semaines, M. Félix Jean, 45 ans, cultivateur,
constatait la disparition de nombreux légumes dans un champ situé au
Haut-Lion. 4 000 poireaux lui avaient été dérobés.
L'autre
matin, M. Jean, après une persévérante surveillance, surprenait sur
le fait le voleur qui, d'ailleurs, parvenait à lui échapper en dépit
de ses efforts.
L'enquête
menée par la gendarmerie a permis d'arrêter le malandrin : il s'agit
d'un certain Joseph Davan, 36 ans, journalier, demeurant à Caen, rue
Ecuyère, 14 bis.
Son
complice, Georges Marie, 24 ans, marchand de légumes, domicilié à
Plumetot a été également appréhendé.
(source le Moniteur du
Calvados)
Février
1937 -
Les
municipalités du littoral demandent le maintien de l'exploitation du
rail.
-
Sur
l'initiative de M. E. Berlin, maire de Lion-sur-Mer et président de
l'Union des S. I. de la Côte de Nacre. Messieurs les maires de
Bénouville, Colleville, Hermanville, Lion-sur-Mer et
Ouistreham-Riva-Bella se sont réunis à la mairie de Ouistreham le 25
février pour examiner la situation en ce qui concerne la suppression
envisagée des C. F. C.. Ils ont décidé de prier M. le Préfet du
Calvados et M. le Président du Conseil Général de vouloir bien
les recevoir ainsi que ceux de leurs collègues des autres communes
desservies qui voudraient bien se joindre à eux avant qu'aucune
décision soit prise par le Conseil général.
Comme
dans le cas qui les préoccupe, il est matériellement impossible de
remplacer le rail par la route, nous demandons respectueusement au
Conseil Général que dans la décision à intervenir, il soit imposé
au concessionnaire du « quadrilatère » quel qu'il soit,
d'exploiter rationnellement le rail pendant la saison balnéaire.
Ont
signé : Messieurs les Maires: Bellin (Lion) : Piéplu (Bénouville) ;
Lénault (Colleville) : Lemarchand (Hermanville) ; Thomas
(Ouistreham-Riva-Bella). (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 -
Les chemins de fer du Calvados et les dimanches à la Mer.
–
Les
services des Chemins de Fer du Calvados de la ligue Caen-Luc,
connaissent depuis quelque temps une vitalité qui ne s'était pas vue
depuis fort longtemps.
Il
faut remonter aux années florissantes d'avant-guerre pour constater des
affluences de voyageurs comme celles qui se sont produites les dimanches
30 mai et 6 juin 1937.
En
effet, nous avons relevé 1967 voyageurs transportés, le 30 mai et 2
147 le 6 juin, et ceci dans d'excellentes conditions.
Il
est agréable de voir les habitants le Caen se rendre joyeusement tous
les dimanches vers les belles plages d'Ouistreham, Riva-Bella,
Hermanville, Lion et Luc:sur-Mer
par l'intermédiaire du démocratique « Tacot » qui rend ainsi des
services considérables et qu'aucun autre mode de transport ne pourra
remplacer convenablement.
Tant
que la ligne de chemin de fer Caen-Riva-Lion-Luc subsistera, les
Caennais auront toujours la faculté d’aller passer économiquement
d'agréables journées au bord de la mer.
Les
causes inaccoutumées de ces afflux de voyageurs nous paraissent
diverses.
Il
y a d'abord le beau temps, qui incite le public à utiliser le mode de
locomotion qui malgré ses trente années d'existence est toujours le
plus commode et le moins cher, et permet de goûter le charme du
voyage.
D'autre
part, nous croyons savoir que la Compagnie fait tous ses efforts pour
ramener au chemin de fer la plus grosse partie du trafic qui s'était
momentanément détourné.
Après
la mise en service d'automotrices rapides et confortables l'application
de différents tarifs réduits permettront, nous n'en doutons pas, de
donner satisfaction aux plus difficiles dans l'intérêt de Caen et de
la Côte de Nacre.
(source le Moniteur du
Calvados)
Juin
1937
- Le
service téléphonique d’été du dimanche.
-
Du 6
juin au 31 octobre 1937 inclus, le service téléphonique sera prolongé
jusqu'à 21 heures pour les abonnés, jusqu'à 11 heures pour la cabine,
tous les dimanches et jours fériés :
1°
Dans tous les bureaux à service municipal situés au siège d'un
chef-lieu de canton.
2°
Dans tous les bureaux à service municipal desservant au moins 50
abonnés. Ce second point vise, dans le département du Calvados, les
bureaux de Lion-sur-Mer, Littry, Luc-sur-Mer et
Saint-Aubin-sur-Mer.
En
ce qui concerne les réseaux dotés de l'automatique, le service de la
cabine ne sera pas prolongé, si un poste à pré-paiement existe sur la
façade du bureau, ou si un abonné du réseau a accepté de mettre son
poste à la disposition du publie. Dans ce dernier cas, un avis placé
sur la porte du bureau indiquera le nom et l'adresse de cet abonné. (source
le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Morte en pêchant. -
Une
mort tragique a jeté l'émoi sur la plage de Lion-sur-Mer : Mme Bazin,
domiciliée 31, rue Lamartine, à Rouen, et descendue à la villa « La
Pensée », s'était rendue à la pêche lorsqu'elle s'affaissa,
terrassée par une embolie.
Des
secours s'organisèrent aussitôt. Lorsqu'elle eut été sortie de
l'eau, Mme Bazin ne put être ramenée à la vie. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Une
Ligne d’autobus Caen-Lion.
-
La
Société « Les Courriers Normands » a l'honneur d'informer le public
qu'elle mettra en service à partir du 15 juin 1938, une ligne d'autobus
Caen-Lion par St-Aubin-d'Arquenay, empruntant l'itinéraire suivant :
Caen (Courtonne), Blainville (église), Bénouville,
Saint-Aubin-d'Arquenay, Colleville
Hermanville, Lion-sur-Mer. Départs de Caen : 12 h. et 18 heures 30 ; de
Lion-sur-Mer : 8 h. et 14 heure. (source
le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Un enfant se jette contre un car et est grièvement blessé.
-
Au carrefour de la imite d'Ouistreham et de la rue de Bayeux, un
enfant de 1 ans, le petit Émile Gentil, dont les parents, demeurant rue
des Carmes, à Caen, sont en villégiature à Lion, villa « Belzami »,
traversant imprudemment la chaussée, s'est jeté contre un car du
service Bayeux-Deauville, piloté par le chauffeur Couillière.
Transporté
dans une clinique de Caen, le garçonnet a subi l'amputation d'un pied. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un jeune baigneur disparaît à Lion-sur-Mer.
- Mme
Mauclère, domiciliée à Paris, 78, rue Saint-Martin, et qui est venue
passer la saison à l'hôtel du Calvados, à Lion-sur-Mer, a porté
plainte à la suite de la disparition de son jeune fils, Lucien, âgé
de dix ans et demi, parti soudain de la plage.
D'après
les premiers renseignements recueillis, l'enfant a quitté Lion en
compagnie d'un jeune homme, arrivé à bicyclette. Mme Mauclère croit
qu'il s'agit d'une vengeance d'une ancienne nourrice du garçonnet qui
habite Drancy. L'enquête s'oriente dans cette direction.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1938 -
La disparition du petit Mauclère.
- Nous
avons signalé la disparition d'un garçonnet de 10 ans et demi, le
petit Lucien Mauclère, dont la mère, qui habite Paris, est
actuellement employée à l'hôtel du Calvados, à Lion-sur-Mer.
La
gendarmerie de Ouistreham poursuit son enquête afin de retrouver le
jeune homme qui a emmené l'enfant et dont elle possède le nom et le
signalement. L'enfant a donné hier matin de ses nouvelles à sa mère,
dont il a confirmé les soupçons : « Ne t'inquiète pas, maman, lui
a-t-il écrit, je suis chez ma nourrice ! »
C'est
donc bien le fils même de cette nourrice, qui fut le compagnon de jeux
de l'enfant, au Raincy, l'auteur du rapt, complice, d'ailleurs, avec le
consentement du bambin. Tous deux seraient dans le département de
l'Orne.
L'enquête
se poursuit activement, Mme Mauclère ayant maintenu sa plainte. Le
petit Lucien aurait été enlevé à l'instigation de ses
grands-parents. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Une arrestation à Lion-sur-Mer.
- L'autre
après-midi, Madame Domin, 72 ans, commerçante rue de Paris, voyait
pénétrer dans son magasin un ouvrier qui lui demandait une paire de
chaussures de toile. Cependant que Mme Domin cherchait la marchandise,
l'individu s'emparait d'une paire de pantoufles.
Mais
la commerçante s'aperçut aussitôt du vol et appela le garde
municipal, M. Planchenault, qui se mit en devoir de conduire le
municipal, M. Planchenault, qui parvint à s'échapper, rejoint par le
garde et par un jeune étudiant, M. Rémy, il fut enfin mis sous les
verrous, non sans qu'il eut frappé à deux reprises, M. Planchenault.
Il
s'agit d'un nommé Théophile Goubot, 27 ans, manœuvre, sans domicile
fixe. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Une scène de violence.
- Vers
minuit et demi, les gendarmes de Ouistreham étaient prévenus téléphoniquement
par un garde municipal de Lion-sur Mer, que, sous l'empire de l'ivresse, un habitant de
la localité causait du scandale, et semait la panique parmi les baigneurs. Deux des militaires de la
brigade se rendirent aussitôt à Lion et découvrirent sur la plage l'auteur de l'incident, Robert Malitourne, 42 ans,
débitant.
De
leur enquête,
il résulte que Malitourne, qui vit en mauvaise intelligence avec
sa femme, aurait voulu se faire remettre son enfant couché chez une voisin, Mme Marécal, celle-ci
aurait refusé, et, le débitant, furieux, aurait brisé une vitre d'un coup de poing.
Mme
Malitourne et plusieurs autres personnes entendues affirment
que le débitant ne jouit plus de la plénitude de ses acuités mentales.
Mme Malitourne a déclaré qu'elle était, ainsi que son enfant, fréquemment frappée et menacée
de mort par son mari, dont elle réclame l'internement dans un asile.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Le développement du réseau téléphonique du département.
- La
vitalité du service téléphonique s'intensifie dans le Calvados d'une
manière si sensible que le département a pris la cinquième place au
point de vue densité du réseau.
Actuellement,
sur 703 communes, 510 sont pourvues du téléphone, et la proportion, si
elle n'est que de 56 % dans l'arrondissement de Bayeux, atteint 73 %
pour celui de Caen
et 82 % pour celui de Vire.
Au
cours des derniers mois, 55 communes ont été pourvues de l'automatique
rural et des appareils taxiphones à prépaiement ont été installés
à Blainville, Cabourg, Bretteville-l'Orgueilleuse et Lion-sur-Mer.
Cette
extension de l'automatique rural a d'ailleurs obligé l'administration
à prévoir de nouveaux circuits de rattachement aux centres de
groupement. Enfin, le nombre des abonnés au téléphone dans le
Calvados est passé de 11 207 à 11 421 en un an. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Découverte d'une noyée.
-
Jeudi matin, M. Paillard, propriétaire à Lion-sur-Mer, se
promenait le long de la plage, lorsqu'il aperçut une masse flottant sur
l'eau et apporté par la marée.
Il
alerta le garde Lefort et tous deux réussirent à ramener sur le rivage
le cadavre d'une femme. Le docteur Opois constata que la mort remontait
à quelques jours. Il s'agit d'une femme d'une quarantaine
d'années, que l'on a pu identifier.
Février
1940 -
Le prix n’était pas affiché. - En
tournée
de surveillance
à Lion-sur-Mer,
les gendarmes
de Douvres-la-Délivrande
ont verbalisé
contre
Mme Eugénie
Gélard,
62 ans,
marchande
de poisson,
rue du
Marais,
à Ouistreham,
qui vendait
de la
marchandise
dont
le prix
n'était
pas affiché.
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison
que nous lever une heure plus tôt !
Novembre
1940 -
Au feu ! - Un
incendie assez important a éclaté samedi dernier vers 16 heures, dans
la villa « Bellevue », boulevard Maritime, à Lion,
propriété de M. Cressard.
Alertés,
les pompiers de Ouistreham et de Caen accoururent, mirent plusieurs
pompes en batterie et purent circonscrire le sinistre. L'enquête n'a
pas permis encore d'en déterminer les causes, mais il semble possible
qu'il ait été provoqué par inattention des locataires qui
allumèrent, dit-on, du feu dans une fausse cheminée.
Avril
1941 -
Attention aux engins explosifs ! -
Le commandant du port de Caen vient de faire savoir que plusieurs
personnes ont trouvé la mort à la suite de manipulations
imprudentes avec des mines ou des engins de barrages flottants ou jetés
contre la côte.
Il
met donc en garde contre le danger qu'il y a à toucher ou même
approcher des objets en forme de mines ou de bouées même d'apparence
inoffensive, flottant en mer, rivières et canaux, ou jetés contre le
rivage. Rien qu'à l'approche une explosion peut se produire. La
manipulation de ces objets doit être réservé aux autorités
militaires préposés.
Mai
1942 - Aux habitants de la zone côtière. -
Le Préfet du Calvados a fait connaître que toutes les personnes
résidant en zone côtière interdite, doivent être pourvues
d'une attestation de résidence. La vérification de ces permis de
circuler est souvent effectuée.
De
plus, une nouvelle mesure est appliquée depuis le 20 mai : Apposition
d'une affiche sur le côté intérieur de la porte d'entrée de chaque
maison indiquant : 1° Le nombre total de ses habitants ; 2°
Leurs noms et prénoms ; 3° leur profession ; 4° La date
et le lieu de leur naissance ; 5° Leur domicile antérieur. Ces
affiches doivent être tenues au fur et à mesure des changements
de domicile.
Août
1942 -
Les fortifications. - Au
cours d'une importante inspection des fortifications côtières
allemandes sur l'Atlantique, la Manche la mer du Nord, il a été
démontré que ce système de défense doublé d'une série de
nouveaux aérodromes, est le plus perfectionné et le plus puissant qui
ait été constitué jusqu'ici.
Un
exercice d'alerte de nuit dans un port de la Manche, auquel ont pris
part les unités de la marine de guerre, de l'armée de terre et de
l'aviation, a prouvé, en outre, l'efficacité de ce gigantesque réseau
de défense et la perfection de l'entraînement des soldats qui en
assurent la garde.
Août
1942 -
Pour les prisonniers. - A
Lion-sur-Mer, dimanche prochain, 9 août, dans le parc du château,
grande kermesse au profit des prisonniers, nombreuses attractions,
manège à chaînes, loteries, lots de 10 kilos de pommes de terre,
buffet bien garni sans tickets, sauf pour le pain. Faites une bonne
action en allant dimanche à Lion.
Avril
1943 - Pêcheurs
à pied.
- Avis aux
pêcheurs à pied, professionnels, en vue de l’intégration dans la
Corporation maritime des Pêches : « Les pêcheurs à pied se livrant
à la pêche aux coquillages (moules, coques, couteaux, clams) dans la
zone comprise entre Dives et Courseulles, ne pourront exercer leur
profession que sur présentation de la carte
professionnelle qui est délivrée par M. A. Tribouillard, 82. rue
de la Grève, Ouistreham.
Le
montant de la carte est de 96 fr. pour l'année. Les agents de la
répartition ne devront accepter les coquillages qu'aux personnes munies
de leurs cartes. Entrée en application : 20 avril 1943.
Mai
1944 -
La pêche aux moules. -
La pêche
des moules
est autorisée
du lever
au coucher
du soleil
sur les
moulières ci-après
désignées du
30 avril
au 31
octobre, L'Aiguillon,
Lion-sur-Mer (partie
salubre), Hermanville,
la Ronde,
Colleville
du 1er
mai au
30 septembre,
la Fosse, Guinehaut-Est,
Guinehaut West
; 1er mai
au 30
novembre, Longues-sur
Mer, Marigny,
Commes, Huppain
; 15 mai
au 15
septembre,
Le Ratier;
15 mai
au 30
septembre, Gonneville,
Auberville,
Villers (dite
du Plateau).
L'exploitation
est rigoureusement
interdite sur
les moulières
ci-après Vierville,
les Essarts,
la Caillotuière,
le Rocher,
la Roque,
le Pontiers,
Port-en-Bessin Est
et West,
Sainte-Honorine-des-Pertes,
le Figard,
le Capet,
le Vilain,
la Folie,
Villerville, le
Quilhoc, L'Anguille,
les Iles,
le Gruin,
l'Épée, Lion-sur-Mer
(partie insalubre).
Mai
1944
- Lignes
Caen-Luc-Courseulles et Caen-Riva-Lion-Luc-sur-Mer.
- Plusieurs
accidents mortels étant récemment survenus à des voyageurs
stationnés sur les marchepieds ou ayant tenté de monter dans les
trains en marche, la Société « Les Courriers Normands » rappelle au
public le danger auquel il s'expose ainsi : la Société n'étant pas
responsable des accidents pouvant survenir dans ces conditions.
La
Société rappelle également qu'outre le risque encouru des poursuites
judiciaires peuvent être engagées contre les voyageurs qui stationnent
sur les marchepieds, montent ou descendent des voitures lorsque le train
n'est pas complètement, arrêté, contrevenant ainsi aux dispositions
sur la Police, la Sûreté et l'Exploitation des Chemins de Fer.
Mai
1944 -
Chutes d’avions.
- Trois avions anglo-américains ont été abattus par la
D.C.A. allemande au cours des opérations susvisées. Huit autres ont
percuté au sol pour des raisons non précisées.
De
même, deux appareils allemands sont tombés à Sallen et à Lion-sur-Mer.
Le
16 mars 1944, monsieur Langlois
Charles? cultivateur Moutiers-en-Cinglais, réquisitionné par les
autorités allemandes avec son camion pour effectuer des transports dans
l’Eure a été tué par des balles de mitrailleuse d’avion à Le
Neufbourg.
Le
20 mars, le jeune Triholet Jacques, âgé de 9 ans, demeurant à
Cagny a été gravement blessé par l'explosion d'une grenade allemande
qu'il avait trouvé.
Le
26 mars vers 16 h. 30, trois
jeunes gens requis à l’organisation Todt à Ver-sur-Mer s'étant
engagé dans un champ de mines ont fait exploser de ces engins et ont
été très grièvement blessés.
Le
27 mars à 16 heures, l'ambulance
du sanatorium départemental de Saint-Sever a été atteinte par des
balles perdues d’avions qui combattaient au-dessus de la commune de
Neuville.
Melle
Michel, secrétaire de l’économat a été tué sur le coup et M.
Marie, chauffeur est décédé quelques jours après. Le chauffeur d'un
autre véhicule qui passait à ce moment a été également blessé.
Le
28 mars, un domestique de ferme
et un enfant de cinq ans, demeurant à Cartigny-l'Epinay, ont été
tués par l’explosion d'un obus que le premier venait de découvrir et
qu'il manipulait. (Source : Archives du Calvados)
Juin 1944
- Le Débarquement.
- Débarquement de soldats britanniques, essentiellement du 41st
Royal marines, mais aussi du 22nd dragons. Lion-sur-Mer faisait partie
du secteur de Sword Beach, secteur Queen / green. La ville portait le
nom de « le sous-secteur Queen » de la zone « Sword ».
Le
41st Royal marines commando, composé de 450 officiers et soldats était
dirigé par le Lieutenant Colonel Gray. Partis le 5 juin de Warshaw à
bord de cinq péniches, les hommes du 41st étaient particulièrement
chargés de prendre le contrôle d'un blockhaus situé rue de la Hève
et d'attaquer le château. La journée du 6 juin vit la disparition de
140 hommes.
Juin 1944
- Le Débarquement.
- Le 41e commando, se trouva pris, dès le débarquement, sous un
feu précis. Le lieutenant-colonel Gray perdit ses postes de radio et ne
pu demander un soutien aux navires stationnés au large.
Dans
l'après-midi seulement, il put disposer d'un poste de transmission et
appeler à l'aide. Le lendemain matin, trois bombarpdiers allemands,
attaquant en piqués, tuèrent 3 hommes et en blessèrent 9, dont
le lieutenant-colonel
L'attaque
fut malgré cela, menée à bien, avec l'appui des Linconshire et des
Royal Ulster Rifles. Les survivants du 41e commando poursuivirent leur
route dans Lion-sur-Mer libéré en direction de Luc-sur-Mer.
Décembre
1944 -
Le déminage des zones côtières.
- Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur
les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des
mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de
déminage soient entreprises.
Mars
1945 -
Les zones de relogement. -
Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de
Courseulles, Bernières-sur-Mer,
St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella,
Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation
actuellement vacants et ceux qui viendront à l’être sont
réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés
du département, des services publics, des employés et ouvriers devant
participer aux travaux de reconstruction.
Tant
que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes
domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un
immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus visées si
leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette
commune.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1945
-
Vœu relatif à l'attribution de Croix de la Légion d'Honneur.
- Le
Conseil général du Calvados salue le courage admirable des
cultivateurs des régions sinistrées qui ont remis leurs terres en
cultures au péril de leur vie.
Dépourvus
de personnel, de matériel, d'engrais, de semences, de cheptel et de
fourrages, consentant à vivre avec leurs familles sur des terres
minées, dans des fermes en ruines et dans des conditions d'inconfort
indescriptibles, ils ont, par leur attachement à la terre, leur
ténacité et leur conscience professionnelle donné à la France
l'exemple des qualités nécessaires à son redressement.
Le
Conseil général du Calvados émet le vœu que les meilleurs d'entre
eux soient l'objet d'une citation élogieuse de la part du Gouvernement
et que quelques croix de la Légion
d'Honneur soient réservées pour leur témoigner l'admiration et la
reconnaissance qui leur sont dues. Nous le transmettrons à M. le
Préfet, le vœu est adopté.
(source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
le charbon.
- Le coupon n° 2 de
la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers
domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires, à
compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat
des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ;
carte A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5 personnes) 150 kgs ;
carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250
kgs ; carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12
personnes et plus), 350 kgs.
Ces
quantités seront également accordées aux communes suivantes :
Ouistreham-Riva-Bella, Colleville-sur-Orne, Hermanville, Lion, Luc,
Langrune, St-Aubin, Bernières, Courseulles, ainsi qu’aux sinistrés
des grandes agglomérations réfugiés dans des communes n’ayant pas
droit à la carte de charbon. La clôture de cette distribution est
fixée au 23 novembre 1945. La durée de validité des
coupons n° 1 de la carte de chauffage est réduite d’un mois, soit du
1er août au 31 octobre 1945 inclus. (source
: Le Bonhomme
Libre)
Mai
1946 -
La rosette rouge. -
M.
Pierre David, secrétaire de mairie à Lion-sur-Mer, vient d’être
promu officier de la Légion d’Honneur au titre du Ministère des
Armées. (source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1947
-
Macabre
découverte.
–
En
procédant au débouchage d’un égout, à Lion, un agent du service
des eaux, M. Lebelhomme, a constaté que celui-ci était obstrué par un
fœtus de trois mois environ. La gendarmerie enquête. (source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Journée du souvenir à
Lion.
–
La coquette station balnéaire de la Côte de Nacre s’est
souvenue, de ses 31 habitants tombés au champ d’honneur où,
durant les heures tragiques du débarquement. A l’issue
d’un service funèbre au cours duquel une absoute fut donnée par le
curé de la paroisse, M. l’Abbé Porte, un cortège alla fleurir les
tombes des victimes.
L’après-midi,
au carrefour de la gare, furent dévoilées deux plaques rappelant la
mémoire de M. Belin, maire, et du docteur Opois, adjoint, dont les noms
ont été donnés à des rues de la localité.
Au
pied du Monument aux Morts, un mémorial fut ensuite inauguré en
hommage à tous les disparus. Des discours furent prononcés par MM.
Lemarchand, 1er adjoint, en l’absence de M. Buret, maire,
retenu par la maladie : Tesnières, conseiller général ;
Triboulet, député et Coussy, président du Conseil interdépartemental
de la Préfecture, représentant le Préfet. (source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1947 -
Une génisse a disparu. –
M. Alexandre Letellier, cultivateur à Lion, a signalé la
disparition d’une génisse de 18 mois, au pacage dans un herbage
situé au
lieu dit « Le Caprice », à Ouistreham. (source : Le
Bonhomme Libre)
Mars
1948 -
Les
mauvaises rencontres.
-
Regagnant son
domicile en compagnie de ses beaux-frères, MM. Jean et Georges Aufray,
demeurant avenue de la Hève, à Lion, fut rejoint, rue du
Maréchal-Foch, par deux individus dont l'un se jeta sur lui et lui
porta un coup de poing au visage. Se rendant ensuite devant la maison de
leur victime,
Les inconnus brisèrent quatre carreaux d’une fenêtres. Retrouvés
par les gendarmes de Ouistreham, les deux énergumènes, Pierre
Bellargent, 22 ans, employé d'usine, au Haut-Lion, et Georges Lepage,
34 ans, même mieux, seront poursuivi. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 -
Une macabre découverte.
- Au
cours d'une promenade sur la plage de Lion, un coiffeur de la localité,
M. Georges Ellissade, a ramené le corps d'un homme qui flottait à
quelques mètres du rivage.
Il
s'agissait d'un nommé Louis Lasne, demeurant à Couptrain (Mayenne) qui
avait manifesté dans une lettre trouvée sur lui de son intention d'en
finir avec la vie.
Un
médecin ayant cependant refusé le permis d'inhumer, l'autopsie du
cadavre ordonnée par le Parquet a conclu à une mort consécutive à
l'immersion. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 - Les
récupérateurs. -
Enquêtant
sur les vols de plomb commis dans des villas de Lion, les gendarmes d’Ouistreham
ont été amenés à interroger une brocanteuse de cette localité,
Adrienne Lepage, épouse Ansquier, qui a reconnu qu'elle avait acheté,
pour la somme de 5 000 francs, 200 kilos de métal dérobé par un
certain Grard, la revente du plomb lui avait rapporté un bénéfice de
12 000 francs.
Inculpée
de recel, elle sera également poursuivie pour détention de munitions
et d'arme de guerre, les gendarmes ayant découvert dans son magasin un
pistolet et des cartouches.
Procès-verbal
lui a été enfin dressé pour défaut de patente et d'inscription sur
son registre de l'opération effectuée avec le sieur Grard. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948
-
La fortune vient en dormant.
-
A
Lion-sur-Mer, un marchand forain, Lassal Saïd, domicilié rue
Saint-Pierre à Caen, qui s'était endormi près de la station des
Courriers Normands a été délesté de son baluchon contenant 30
portefeuilles, un couvre-lit, deux imperméables, 10 ceintures et 10
gants de toilette. Préjudice, 12 000 francs. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
La mer rejette le corps d'un noyé.
- Un patron
pêcheur de Lion, M. Thoris, a découvert sur les rochers, au large de
la plage, le corps de M. Esther, 42 ans, père de 9 enfants, disparu la
semaine dernière au cours d'une tragique partie de pêche.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Système D.
- Deux forains
de passage à Lion-sur-Mer, Roger Mouche, 21 ans, et Thomas Mouche, 23
ans, ont dérobé sur la place de la Mairie, un compte-tour
et une roue d'entraînement d'une chenillette du service du déminage.
Les
récupérateurs ont été laissés en liberté provisoire. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un accident à Lion.
- Sur la route
de Courseulles à Ouistreham à hauteur du garage Leloup une collision
s'est produite entre une camionnette conduite par M.
H. Marie de Goupillières, aux côtés duquel avait pris place le
propriétaire de celle-ci, M. Durant, entrepreneur à Paris, et une
voiture de tourisme pilotée par M. Lucien Sorel, commissaire-priseur à
Caen.
Dans
l'accident, la belle-mère de l'officier ministériel Mme Blin, a été
blessée à la tête. La responsabilité de la collision incombe au
chauffeur Marie contre lequel procès-verbal a été dressé pour excès
de vitesse et refus de priorité. Des poursuites seront également
exercées pour numéros d'immatriculation illisibles et défaut de
mutation de carte grise. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Une partie tragique de pêche.
- Au
cours d'une pêche nocturne aux étrilles sur les rochers de Lion en
compagnie de camarades, M. Eugène Léopold, 68 ans, demeurant rue de la
République à Colombelles, n'a pas reparu. Son corps a été rejeté le
lendemain par la mer.
On
suppose que trompé par l'obscurité le malheureux s'était égaré
parmi les récifs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Les anciens P.G. de Lion vont recevoir un drapeau.
-
Dimanche
prochain, M. Lepeltier, président fédérale des Anciens Combattants
Prisonniers de Guerre, remettra un drapeau à la section de Lion.
Diverses
manifestations se dérouleront avec la participation de l'Union Musicale
d’Ouistreham et de l'Étoile Lionnaise. Le soir, un grand bal
clôturera la journée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Six Croix de guerre. -
Avec
le cérémonial devenu traditionnel dans notre département où tant de
communes ont déjà été l'objet d'un témoignage officiel de leur
vaillance, six localités du canton de Douvres, placées aux
avant-postes des combats de la Libération, ont reçu dimanche des mains
du commandant la Subdivision de Caen un hommage tardif autant que
mérité.
Dans
la matinée, le colonel Le Bideau, qu'accompagnaient M. Robiquet, chef
de Division à la Préfecture, représentant M. Stirn, et M. Tesnière,
conseiller général, remit la croix de guerre à Mathieu,
Périers-sur-le-Dan, Plumetot et Lion-sur-Mer en présence des
populations rassemblées et des autorités locales.
Dans
cette dernière localité, à l'issue d'un déjeuner qui réunit une
quinzaine de convives à l'Hôtel de la Plage, M. Tesnière rappela le
sacrifice de M. Belin, maire, et du docteur Aupois, adjoint, victimes
des bombardements.
L'après-midi,
les cérémonies se poursuivirent par Langrune et Luc où, face à la
mer, près de la stèle érigée par la piété des habitants aux
victimes des combats, une allocution pleine de ferveur patriotique fut
prononcée par le distingué maire, M. Laurent. ( Le Bonhomme Libre )
Février
1950 - Du zinc qui vaut de la taule.
- Manœuvre
maçon de son état, Raymond Freguas, 28 ans, de Langrune, s'était
adjoint une autre corde à son arc en récupérant clandestinement. à
Lion, 176 kilos de zinc provenant de maisons sinistrées.
Le
trafic lui a rapporté 6 000 frs payés par un brocanteur et, en
attendant mieux, un procès-verbal que lui ont dressé les gendarmes. (
Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
L’affaire des locations balnéaires
-
La Cour d'Appel a rendu son jugement dans l'affaire où étaient
impliqués pour hausses
illicites en matière de locations saisonnières, trois agents
immobiliers et une cinquantaine de propriétaires de villas et meublés
de la Côte de Nacre.
Confirmant
purement et simplement la décision des premiers juges, la Cour en des
conclusions qui rejoignent le point de vue soutenu par la Fédération
des Groupements d'Agents Immobiliers a relaxé les prévenus. ( Le
Bonhomme Libre )
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