Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles.
-
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles
nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution
des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur
soixante et onze dossiers constitués.
Lisieux.
— Mlle Levallois Yvonne, âgée de 18 ans, d'une famille de 11
enfants. Si les parents de Mlle Levallois sont séparés, la mère est
très digne d'intérêt. De très bons renseignements ont été
recueillis sur la candidate, qui a été placée comme domestique et
qui a donné entière satisfaction à ses patrons. Mlle Levallois a
contracté mariage, le 16 août dernier, avec M.
Coste Maurice, serrurier aux chemins de fer de l'État. Lisieux.
—
Mlle Morieux Madeleine, âgée de 23 ans, d'une, famille de 6 enfants
dont 2 sont morts au Champ d'Honneur. Le père, malade, ne peut se
livrer à aucun travail, la mère, blanchisseuse, survient seule aux
besoins du ménage. La candidate est employée des Postes. De très
bons renseignements ont été recueillis sur elle ainsi que sur sa
famille. Elle a contracté mariage, le 20 février 1930, avec M.
Rauflet, préparateur en pharmacie.
Juillet
1931 -
Le
14 juillet
et le
cinquantenaire de
l'École Laïque.
-
Lisieux a
célébré hier,
avec un
éclat particulier
la Fête
Nationale et
le Cinquantenaire
de l'Ecole
laïque. Un
défilé, où prirent
part deux
mille enfants
et des
chars allégoriques,
se déroule
à travers les
rues de
la ville.
L'instituteur primaire
Hunel fit
une conférence
au Jardin
public sur
Jules Ferry,
devant
plus de
cinq mille
personnes.
M.
Henri Chéron.
sénateur présida
un punch
populaire. Il
prit la
parole pour
célébrer l'œuvre
coloniale et
scolaire
de Jules
Ferry.
Le
soir, de-nombreuses
réjouissances terminèrent
cette grande
fête.
Janvier
1932 -
Bains
lexoviens. - Le vieil établissement de bains-douches, de la place
Vanquelin a cessé d'exister le 31 décembre dernier et le nouvel et
très moderne immeuble dont le plan fut dessiné par M. Robert,
architecte a ouvert hier, 4 janvier, au
public. Bien que géré
par la Caisse d'épargne,
le nouvel établissement a déjà fait l'objet d'une importante
subvention de la Ville.
Il comporte huit salles
de bains et huit salles de
douches.
Sur les huit salles de bains, quatre sont réservées aux dames, trois
aux hommes, la huitième est pour les bains médicinaux. De plus dans
chaque série, une cabine est réservée en vue de la création d'un
service d'abonnement.
Chaque
baigneur peut, apporter son linge, mais trouve en location, sur place,
celui qui est nécessaire, ainsi que les produits de circonstance. Les
prix sont les
suivants : cabine réservée, 6 fr. ; bains ordinaires, 4.50 ;
douches, 2.50 ; douches pour élèves, enfants accompagnés par des
maîtres 1 fr.
Janvier
1932 -
Un filou voulait lutter avec les agents.
- Mercredi,
vers 13 heures, M. Cottereau, tenancier du Café des Sports, à
Lisieux, Grande-Rue, téléphonait au commissariat
de police, signalant qu'il avait, dans son établissement un individu
qui ne voulait pas lui payer en totalité un repas et, non content de
cela, le menaçait. L'agent Gorget, de service, se rendit chez M.
Cottereau. En voyant arriver l'agent, l'individu l'interpella
grossièrement et le menaça.
Invitée
par l'agent Gorget à venir au commissariat, l'homme s'y refusa et
enleva son veston « pour lutter avec l'agent ». Ce dernier attendit
l'arrivée de son collègue Gelée qui avait été averti ; tous deux
saisirent l'énergumène et le conduisirent non sans peine au
commissariat.
Il
s'agit d'un nommé Jules Paoli, 29 ans, forain, domicilié place
Thiers, de nationalité corse. Cet individu peu recommandable a été
mis à la disposition de M. le Procureur de la République qui l'a
fait écrouer. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1932 -
Restauration du manoir
François 1er.
- Un important
chantier vient de s'ouvrir à Lisieux, dans le jardin du manoir
François 1er, rue aux Fèvres, en vue de l'exécution
des travaux de réfection de la façade et du pignon sur cour et cette
curieuse bâtisse que connaissent bien tous les touristes et visiteurs
de Lisieux. Le devis des travaux s'élève à 112.411 francs. Il
a été établi par M. Herpe, architecte en chef des Monuments
historiques, et la Ville de Lisieux, y participe pour 46.000 fr.
Mars
1932 -
Entre agents et malandrins.
-
Pour avoir bousculé
des passants, à Lisieux, et brisé une bouteille sur la chaussée,
trois jeunes gens ivres étaient appréhendés par l’agent Lechou,
de service rue Pont-Mortain. Insulté, frappé et menacé d'un
couteau, l'agent ne sortit sans grand mal de la bagarre que grâce à
la rapide arrivée de plusieurs de ses collègues.
Enfin
maîtrisés, les agresseurs : Bernard Marceau, 24 ans, maçon,
rue aux Fêvres, Paul Vidal, 23 ans, cimentier, rue Tour-des-Halles,
et André Mazure, 18 ans, demeurant chez ses parents, place
Boudin-Desvergées, ont été mis à la disposition du Parquet. L'un
d'eux Bernard Marceau, a déjà été plusieurs fois condamné pour
coups et blessures par le Tribunal de Lisieux, (Bonhomme Normand)
Mars
1932 -
Pauvres bêtes. -
M. Adeline, docteur-vétérinaire à Lisieux,
rue Fournet, a porté plainte à la suite du décès par
empoisonnement de quatre chiens, chez lui. L'autopsie a révélé que
la mort, très rapide, était due à un poison, probablement un sel de
strychnine. (Bonhomme
Normand)
Avril
1932 -
A éclaircir. -
Mme Azeline Chancerel,
ménagère, rue Marie-de-Besneray, à Lisieux, a porté plainte contre
inconnu pour vol de lettre contenant un mandat de 60 fr.
Dès
le début de l'enquête, on a découvert que le mandat avait été
touché par une personne sans scrupules qui a signé pour Mme
Chancerel. (Bonhomme Normand)
Avril
1932 -
Découverte macabre.
-
Depuis fin mars, Mme
veuve Alphonsine Letourneur, 63 ans, avait disparu de chez elle, rue
de la Poissonnerie, à Lisieux, après avoir manifeste
l'intention de se suicider. Or, dimanche dernier, la gendarmerie
était informée qu'un corps venait d'être découvert dans la
Touques, près d'Ouilly-le-Vicomte.
Bien
qu'un long séjour dans l'eau ait rendu le cadavre méconnaissable, il
paraît bien être celui de Mme Letourneur. (Bonhomme Normand)
Avril
1932 -
Fête remise. -
On
a décidé de reporter au 15 mai, au delà de la période électorale,
la fête nationale de Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est
donc seulement le dimanche 15 mai que les Monuments publics seront
pavoisés et illuminés et qu'auront lieu les cérémonies et corteges
habituels en l'honneur de notre grande héroïne française. (Bonhomme
Normand)
Mai
1932 - Pêche
macabre. -
Dimanche soir, on a retiré de la Touques,
à Lisieux, le cadavre d'une femme, qui a du tomber accidentellement
à l'eau. Il s'agirait de Mme Pépin, 60 ans, rue Bon-Ange. (Bonhomme
Normand)
Juin
1932 -
La cambriole. -
Rentrant chez lui, M. Giani, fumiste, rue de la Gare à
Lisieux, trouvait dans son bureau un individu qui déclarait venir
pour une installation de poêles. Il demanda à M. Giani sa carte
commerciale puis s'éloigna.
Ce
n'est qu'après son départ que le fumiste, pris de soupçons, regarda
dans sa caisse et constata la disparition de 300 à 400 fr.
Les
recherches établirent que l'habile voleur avait pris le train de
Trouville, il court encore. (Bonhomme Normand)
Juin
1932 -
Quelle affaire !
-
Tandis que M. Paul Boudin, plongeur dans un restaurant de
Lisieux, occupait les water-closets de l'établissement, surplombant
l'Orbiquet, rue aux Fèves, une planche se rompit et le malheureux
tomba à l'eau. Il fut heureusement tiré de sa dangereuse situation
par l'agent Raymond Rogeret, de service rue Pont-Mortain, et M. Émile
Lamy, chef l'hôtel de la Coupe d'Or. (Bonhomme Normand)
Juin
1932 -
Jeux dangereux. -
Un enfant de 10 ans, Paul Ricordel, dont les parents demeurent
rue Fournet, à Lisieux, jouait sur le trottoir, en face la rue
Creton, lorsque, courant après son ballon, il traversa la chaussée
et se jeta sous l'auto de M. Farin, propriétaire à Canapville.
Malgré les efforts de ce dernier, le gamin ne put être évité.
M.
Farin transporta aussitôt la petite victime à l'hôpital. (Bonhomme
Normand)
Juillet
1932 -
Grave conséquence d’une chute.
-
M. Albert Bauchet, 60 ans, journalier, rue de Caen, à Lisieux,
se promenait, rue Gustave-David, quand, glissant soudain sur le bord
du trottoir, il tomba lourdement sur la chaussée fraîchement
goudronnée et se cassa la jambe.
Il
fut ramené chez lui mais, son état empirant, il dut être
porté à l'hôpital pour y subir l'amputation de la jambe. (Bonhomme
Normand)
Juillet
1932 -
Tragique accident. -
M. Eugène
Baradu, 56 ans, charretier chez M. Laugeois, entrepreneur, place
Fournet, à Lisieux, conduisait un tombereau de terre quand, arrivé
rue Desperriers, le cheval s'emballa pour une cause indéterminée. En
vain, le conducteur essaya de l'arrêter jusqu'au moment où, à bout
de souffle, il dut lâcher prise. C'est alors que le malheureux fut
heurté par la roue gauche du tombereau, qui lui passa sur le corps.
Relevé
aussitôt par MM. Dacq et Nicolas, et porté à l'hôpital, il y
expira peu après. Quant au cheval, il fut arrêté par un hardi jeune
homme, Maurice Mulot, 16 ans, plongeur chez M. Bisson, rue
Pont-Mortain.
La
victime demeurait boulevard Émile-Demagny. (Bonhomme Normand)
Juillet
1932 -
Un crime odieux. -
Dans la
nuit du 13 au 14 juillet, Julien Le Diot, 46 ans, chaudronnier aux
chemins de fer de l'État, à Lisieux, a assassiné sa femme, née
Eugénie-Marguerite Enguchard, 42 ans, dans des circonstances
particulièrement atroces : Comme de coutume, Le Diot était rentré
ivre le mercredi soir, 13 juillet.
Après
avoir obligé sa femme et ses enfants qui désiraient assister aux
réjouissances populaires, à rester à la maison, Le Diot commença
à frapper sa femme à coups de poings. Puis, la retirant du lit, il
la poussa dans l'escalier, la fit tomber dans la cuisine, et ensuite
dans la cave. Là il la frappa brutalement avec des débris de caisse
et une pelle. La voyant inerte, il la remonta dans sa chambre et
essaya de la faire coucher ; la malheureuse s'écroula.
L'ignoble
individu la lança de nouveau dans l'escalier, le corps, de marche en
marche, tomba dans la cuisine. A coups de pieds, le misérable roula
le corps dans la cave et là, pendant plus d'une demi-heure, Le Diot,
qui n'avait cessé de boire, porta des coups de pelle à charbon au
cadavre. Enfin, las de frapper, l'ivrogne remonta dans sa chambre et
s'affala sur le plancher où il s'endormit.
Terrorisés
par la brute, les sept enfants du ménage assistèrent impuissants au
drame. A son réveil, Le Diot demanda où était sa femme. Son neveu,
Jean Enguehard, 16 ans, recueilli par le ménage, lui rappela les
scènes de la nuit, Le Diot parut manifester alors un grand désespoir
et, aidé de son neveu, remonta le cadavre effroyablement mutilé dans
la
chambre.
C'est
là que la police, informée, trouva le corps qu'elle fit transporter
à l'hôpital. Le Diot a été écroué à la prison de Lisieux.
Il
dit ne se souvenir de rien, système de défense peu compliqué. Ses
cinq plus jeunes enfants ont été confiés à l'Assistance Public.
(Bonhomme Normand)
Août
1932 -
Légion d’honneur.
- Notre
distingué concitoyen le pharmacien-capitaine Colin, vient d'être
nommé Chevalier au titre du Ministère de la Guerre (promotion du 14
juillet).
Nous
lui exprimons à nouveau nos bien sincères félicitations, ainsi qu'à
M. Michant, inspecteur des Compagnies de Sapeurs-pompiers de
l'arrondissement de Pont-l'Évêque, décoré au titre du Ministère
de l'Intérieur et M. Buhot, président de l'Union mutuelle des
Employés de Commerce de Lisieux, secrétaire, depuis 32 ans,
du Conseil des Prud'hommes (promotion du Ministère du Travail).
-
M. Maurice Delahaye, de St-Aubin-des-Bois, grand mutilé de guerre, médaille
Militaire et Croix de guerre, est également nommé Chevalier de la Légion
d'honneur (ministère de la Guerre). (Bonhomme Normand)
Mars
1936 - Les
travaux d’accès à
la gare.
-
PARIS.
– L’« Officiel » publie un décret déclarant d'utilité
publique, à Lisieux, les travaux relatifs à l'amélioration de la
gare et de ses abords en vue de la suppression du passage à niveau et
de la création d'une avenue d'accès à la Basilique. Il autorise la
ville de Lisieux à emprunter la somme nécessaire. (source
le Moniteur du Calvados)
Mars
1936 - Un
jeune homme tombe et se tue.
- Un
accident du travail s'est produit jeudi, an début de l'après-midi,
aux Établissements Leroy, à Saint-Jacques. Un jeune homme de 19 ans,
M. Louis Berger, était occupé au premier étage d'un bâtiment à
conduire un chariot transportant du contreplaqué jusqu'à un
monte-charge. A un moment donné,
tirant sur lui le chariot, il ne s'aperçut pas que le monte-charge
n'était pas remonté et en arrivant à la cage de l'ascenseur il
tomba dans le vide d'une hauteur de 8 mètres, entraînant avec lui le
chariot.
Relevé
par ses camarades, témoins de l'accident, il fut transporté par
l'ambulance municipale, aussitôt mandée, à l'hôpital de Lisieux,
où M. le docteur Berthon, chirurgien en chef, lui prodigua ses soins.
Malheureusement, M. Berger décéda quelques instants après son
arrivée, des suites d'une fracture du crâne.
(source le Moniteur du Calvados)
Mai
1936 - On
abat un arbre centenaire à la Sous-Préfecture.
- Il
vient d'être procédé, dans le parc de la sous-préfecture de
Lisieux, à l'abattage d'un orme qui avait été planté en
1834.
Cet
arbre était menacé de périr d'une maladie cryptogamique qui bouche
les pores du bois et empêche ainsi la sève de monter.
Ce
tronc phénoménal a dû être coupé en plusieurs billes. La plus
grosse mesurait 4 m. 12 de circonférence, 1 m. 65 de diamètre et 7
m. 50 de long, son poids est de 12 tonnes.
II
a fallu établir un chemin de pièces de bois dans les allées du parc
afin que les camions ne s'y enlisent pas. (source
le Moniteur du Calvados)
Juillet
1936 - Une
usine est occupée par les ouvriers.
-
A
la suite de revendications déposées auprès de la direction des
usines Mommers, entreprise de tissages, 1, rue Rose-Harel, à Lisieux,
le personnel de ces usines a occupé les locaux. Les usines Mommers
emploient environ 125 ouvriers. (source
le Moniteur du Calvados)
Juillet
1936 - Les
gréviste évacuent l’usine Mommers.
-
Ainsi
que nous l'avons annoncé, le personnel des Usines Mommers à la suite
de revendications déposées auprès de
la direction avait occupé les locaux.
Samedi
matin a eu lieu à l'Hôtel de la Sous-préfecture un entretien entre
M. le Sous-préfet, M. le docteur Degrenne, maire ; M. Mommers
et les délégués des ouvriers.
A
la suite de cette réunion, l'usine a été immédiatement évacuée.
Les pourparlers ont repris se matin.
(source le Moniteur du Calvados)
Août
1936 - Les
médailles d’or de la famille française.
-
«
Officiel ». - La médaille de la famille française à été
décernée aux mères de famille dont les noms suivent :
Médailles
d'or : Mmes Bode, à Condé-sur-Noireau, 10 enfants ; Frémin, à
Beaumont-en-Auge, 10 enfants ; Guilard à Saint-Hymer, 13 enfants ;
Jeanne, à Placy, 10 enfants ; Loit, à Lisieux, 11 enfants ;
Millet, à Saint-Philbert-des-Champs, 11 enfants ; Seillery, à
Dives-sur-Mer, 10 enfants ; Urbain, à Sainte-Marie-Laumont, 10
enfants ; Varin, à Saint-Martin-de-la-Lieue, 10 enfants.
Suivent
huit médailles d'argent et vingt-six médailles de bronze. (source
le Moniteur du Calvados)
Août
1936 - Le
cambrioleur du « Palais du vêtement » est arrêté. -
On
se rappelle le cambriolage important qui, dans la nuit du 17 au 18
janvier dernier, a eu pour théâtre le
magasin du « Palais du Vêtement », dans Lisieux, et au
cours duquel 50 000 francs de marchandises ont été dérobées.
A
la suite de l'enquête effectuée par la police de Lisieux, enquête
continuée par la brigade mobile de Rouen et par la Sûreté Nationale
de Paris, le chef de la bande auteur du cambriolage
avait été identifié et un mandat d'arrêt avait été lancé contre
lui par le juge d'instruction de Lisieux.
Ce
redoutable malfaiteur, du nom de Georges Lesimple, âgé de 37 ans,
titulaire de plusieurs condamnations graves, vient d'être arrêté à
Paris par deux inspecteurs de la Sûreté nationale.
Lesimple
va être prochainement transféré à Lisieux afin d'y répondre du
vol commis au « Palais du Vêtement ».
(source le Moniteur du
Calvados)
Septembre
1936 -
Double cambriolage.
- Dans
la soirée de dimanche, vers 21 h. 30, le commissariat de police de
Lisieux était avisé qu'un cambriolage avait été commis au
préjudice de Mlle Aubry Albertine, négociante en ouvrages de dames,
Grande-Rue, 41.
L'inspecteur
Gargent se rendit immédiatement sur les lieux et constata que le ou
les malfaiteurs étaient entrés par une porte donnant sur le couloir
commun et accédant à la cuisine. La targette intérieure de la
dite porte avait sauté. Le ou les cambrioleurs étaient entrés dans
le magasin, avaient fouillé le tiroir-caisse non fermé à clé et
s'étaient emparés d'une somme de 320 fr., dédaignant une douzaine
de francs de menue monnaie. Ensuite ils étaient montés au 2e
étage et avaient visité les meubles
de la chambre à coucher,
dérobant une somme de 810 francs, soit au total 1 130 francs, ainsi
que de nombreux bijoux.
Au
cours des constatations, l'inspecteur Gargent s'était aperçu que la
porte d'entrée de l'appartement de M. Girault, boucher, avait subi
une pesée près de la serrure et qu'une vitre d'une fenêtre
contiguë à la porte de l'appartement avait été brisée. Quant à
présent, il semble qu'il n'y a pas eu de vol, car le coffre-fort n'a
pas été forcé. Seul un tiroir se trouvant an-dessous a été
visité et des papiers ont été
jetés épars sur le plancher. Aucun désordre n'existe dans les
pièces. Une enquête est en cours.
(source le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1936 - Une
grève aux établissements Vernon.
-
A la suite d'un
léger désaccord entre les ouvriers de l'usine Vernon et la direction
de cet établissement, au sujet de la fixation de l'heure d'ouverture
des ateliers, les soixante ouvriers de l'usine se sont mis eu grève
hier à 10 heures. Un piquet a été établi dans l'intérieur de la
cour de la fonderie de la rue de Livarot.
Une
entrevue entre le directeur de l'usine et trois délégués des
ouvriers, a eu lieu hier après-midi, à la sous-préfecture. A la
suite de cette entrevue, un accord a été établi et le travail a
repris ce matin.
(source le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1936 -
Un
curieux pèlerin.
- Le
pèlerin J.-B. Muller, né en 1875, qui, à pied, a porté une lourde
croix de 33 livres, de Bavière à Thabor (Palestine) en passant par
Rome, Jérusalem, l'Afrique du Nord et l'Espagne, parcourant ainsi
plus de cinq mille kilomètres, a séjourné vendredi et samedi à
Lisieux où il s'est recueilli devant la châsse de Sainte Thérèse
de l'Enfant-Jésus.
Vêtu
d'un vieux pardessus noir, aux revers chargés de médailles, portant
une longue barbe grise, le passage du pèlerin J.-B. Muller à travers
les rues de la cité n'a pas été sans provoquer une sympathique
curiosité. Parlant difficilement notre langue, il a pu cependant
expliquer que de Lisieux il allait s'acheminer vers le nord de la
France pour gagner ensuite
Verdun, où sera célébrée, le 25 octobre, la fête du Christ-Roi.
(source le Moniteur du
Calvados)
Octobre
1936 - Une grève à Lisieux.
A
la suite d'un léger désaccord entre les ouvriers de l'usine Vernon
et la direction de cet établissement, au sujet de la fixation de
l'heure d'ouverture des ateliers, les soixante ouvriers de l'usine se
sont mis en grève hier à 10 heures. Un piquet a été établi dans
l'intérieur de la cour de la fonderie de la rue de Livarot.
Une
entrevue entre le directeur de l'usine et trois délégués des
ouvriers, a eu lieu hier après-midi, à la sous-préfecture. A la
suite de cette entrevue, un accord a été établi et le travail a
repris ce matin. (source
le Moniteur du Calvados)
Octobre
1936 -
Une grève à Lisieux.
-
Les
ouvriers exécutant les travaux du tout-à-l'égout se sont mis en
grève hier matin.
Ils
demandent à la Société auxiliaire des distributions d'eau, chargée
des travaux, le renvoi d'un contremaître. (source
le Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 -
Le
monument élevé à la mémoire d’Henry Chéron.
-
L'inauguration
du monument élevé, dans les jardins de l'hôpital de Lisieux, à la
mémoire d'Henry Chéron, ancien ministre et sénateur du Calvados,
aura lieu le dimanche 15 novembre, à 15 heures.
Le
monument comprend une stèle de granit dans laquelle sera déposé le
cœur d'Henry Chéron et un buste en bronze de l'ancien président du
conseil, dû au sculpteur François Cogné.
(source le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1936 -
Un repris de
justice blesse un boulanger.
-
M.
Le Malheux, boulanger. 72 place Victor-Hugo, a reçu dans la nuit du
14 au 15 décembre, un coup de couteau, rue aux Fèvres, alors qu'il
sortait pour placer les volets de son fournil.
Il
était 1 h. 30 environ, deux individus voulurent entrer pour se
chauffer au four, il leur refusa l'accès de sa boulangerie et ferma
sa porte. C'est en sortant quelques instants après cette
scène,
que l'un des individus porta à M. Le Malheux un coup de couteau qui
l'atteignit à l'omoplate droite, auprès du poumon.
M.
le docteur Prévost appelé, prodigua ses soins à M. Le Malheux dont
la vie ne paraît pas en danger.
Les
deux individus, activement recherchés par la police, ne tardèrent
pas à être arrêtés dans une chambre meublée de la rue du
Capitaine-Vie. Il s'agit d'un nommé Alfred Lepitre, 38 ans, titulaire
de cinq condamnations pour violences et interdit de séjour pour
Evreux et la région parisienne, et du nommé Adrien Blondel, 30 ans.
plusieurs fois condamné lui aussi.
(source le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1937 -
Un réveillons a bon compte.
-
A Noël, trois jeunes gens de
Lisieux, les nommés Lucien B…..., 18 ans, Jacques R…….. 18 ans,
et Vital Lesage, 21 ans, ouvriers de scierie, avaient décidé de
réveillonner à bon compte. B…….
et R…….. dérobaient à la devanture du débit Marcel Savary, 28,
Grande-Rue, trois caisses d'huîtres d'une valeur de 168 fr. 75, et
chez M. André Martin, débitant, 58, rue Pont-Mortain, on enlevait à
l'étalage un panier contenant 280 huîtres. Les deux amateurs
d'huîtres mettaient au
courant de leurs exploits Vital Lesage et l'invitaient à
réveillonner.
Le
réveillon eut lieu et fut arrosé de quelques litres de vin blanc et
de mousseux. Comme il n'était pas possible d’absorber à trois une
pareille quantité d'huîtres, on jeta après le repas, les restes et
les emballages dans la rivière « l'Orbiquet ».
La
police avait été avisée de ces vols. M. Teissonnière chargea
l'inspecteur de police judiciaire Corbeau de rechercher les voleurs.
Bientôt retrouvés, ceux-ci passèrent les aveux.
Au
cours de l'enquête, il fut établi que huit poteaux de signalisation
avaient été tordus dans le quartier du Carmel et mis hors d'usage
par les mêmes jeunes gens, assistés de Édouard
L…....., 18 ans.
Tout
ce monde a été inculpé de vols et complicité, et de
détérioration d'objets d'utilité publique.
Procès-verbal
a été dressé et transmis au Parquet.
(source le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1937 - L’avenue de la Basilique sera une des plus belles
perspectives de la région. -
A la
suite de l'autorisation de traiter de gré à gré donnée par le
Conseil municipal, MM. Chouard et Morineau ont commencé les travaux
de démolition du groupe de maisons de la porte d'Orbec.
C'est
à cet endroit que commencera l'avenue qui conduira à la basilique
dont l'achèvement se poursuit avec la plus grande activité.
De
là s'ouvrira une magnifique perspective vers l'imposant chef-d’œuvre
du maître Cordonnier.
Le
dôme sera dans l'axe de l'avenue et une personne placée au centre de
la rue d'Orbec apercevra la partie supérieure de ce dôme à 100
mètres de hauteur.
En
effet, la différence de niveau entre le point de départ de l'avenue
et le sol du parvis de la basilique est de 31 mètres et le dôme
s'élèvera à 67 mètres.
L'avenue,
qui va être construite pour la fin de juin, aura 425 mètres de
longueur et une largeur de 20 mètres dont 8 mètres de trottoirs.
A
125 mètres environ, de l'entrée de cette grande voie commencera une
nouvelle rue qui passera au-dessus du tunnel de la ligne de Trouville
et rejoindra à rue d'Orbec auprès du
café Grangerai.
Cette
rue aura une longueur de 300 mètres avec une largeur de 12 mètres
dont 4 mètres de trottoirs.
Le
projet a été établi par les Chemins de fer de l'État, M. Cordier,
ingénieur municipal et M. Courel, architecte de la Ville.
L'exécution
sera surveillée par l'Administration des Ponts-et-Chaussées,
représentée à Lisieux. par M. l'ingénieur Girardin.
(source le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1937 -
Un ballonnet d’enfant parcourt plus de 1 300 kms. -
Un
petit ballon distribué par une maison de commerce de Lisieux, et
qu'un enfant avait laissé s'échapper,
vient d'être retrouvé, accroché à un poirier, à Probsain, près
de Goldberg (Silésie).
Goldberg
est une ville située à peu de distance de la frontière
tchécoslovaque, à mi-chemin entre Dresde et Breslau soit à environ
1 300 kilomètres de Lisieux à vol d'oiseau. (source
le Moniteur du
Calvados)
Mars
1937 -
Rixe
sanglante à l’asile.
- Accompagné
des inspecteurs Corbeau et Gargent, ainsi que de l'agent Cauchard, le
commissaire de police de Lisieux, ayant appris qu'un
ouvrier était blessé, c’est rendu à l'asile de nuit et l'a
interroge. Celui-ci, un nommé Marcel Giraux, quarante-deux uns, manœuvre,
bien connu des services de police, se refusa à donner la moindre
précision, se bornant à dire que ce qui lui était arrivé ne
regardait personne. Transporté à l'hospital et opéré d'urgence par
M. Devaux, chirurgien, Giraux est actuellement dans un état
stationnaire, mais ses jours sont en danger. Les inspecteurs du
commissariat ont procédé à l'audition de plusieurs individus,
hommes et femmes, lui se trouvaient dimanche au chauffoir public.
Finalement, on a pu savoir que Giraux avait été blessé par un
nommé Jean Dagorn, 37 ans, terrassier, en compagnie duquel il avait
bu dans plusieurs débits. Dagom a été écroue. (source
le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Le journalier poignardé à l’asile est mort. -
Marcel
Giraux, manœuvre, qui dimanche, avait été frappé d'un coup de
couteau au ventre par Jeàn Dagorn, terrassier, sans domicile fixe, au
cours d'une dispute, est décédé hier à l'hôpital, des. suites de
ses blessures. (source
le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Une
grève du tissage à Lisieux.
- Le
personnel des usines Mommers, rue d'Orival, comptant 90 ouvriers, a
cessé le travail mercredi après-midi. Cette grève a pour cause une
demande d'augmentation des salaires.
(source le Moniteur du
Calvados)
Mars
1937 -
La
grève des usine Mommers.
- Un
terrain d'entente ayant été trouvé, à la suite de pourparlers
ayant eu lieu à la sous-préfecture, le personnel des usines Mommers
a repris le travail lundi matin. (source
le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Trois blessés.
- Une
collision s'est produite, à l'intersection de la rue Désiré-Le Hoc
et de la rue Mirabeau, entre un camion de sable de la maison Tragin,
de Lisieux, conduit par le chauffeur Lecornu, de Bonnebosq et l'auto
de M. Pinel Gaston, employé de banque, 26, rue Massard, à
Paris,
Le
pare-choc avant du camion défonça la portière droite de la voiture,
blessant assez grièvement un enfant de six ans, assis sur les genoux
de son père, M. Jarry, beau-frère de M.
Pinel, Mme Pinel, atteinte plus légèrement à la tête et Mme Jarry,
fortement commotionnée, furent conduites à la clinique
Saint-François où elles reçurent des soins, seul l'enfant devra y
séjourner pendant une vingtaine de jours. (source
le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Monuments
historiques et sites. -
Sur
le crédit voté par Conseil général s'élevant à 70 000 francs
pour l'année, le Conseil général autorise l'Administration des Beaux-Arts
à prélever une somme de 16 850 francs ainsi répartie :
Strict
entretien : 10 000 fr., travaux à l'église Saint-Gervais de
Louvières, à l'église Saint-Gervais de Falaise, à l'église
Sainte-Trinité de Falaise, à l'église de Creully et à l'église d'Aubigny.
Le
Conseil général autorise également le prélèvement
sur ce même crédit d'une somme de 27 000 fr. comme participation du
département aux travaux de restauration des façades
de l'ancien palais épiscopal de Lisieux actuellement occupé par les
services du Palais de Justice.
Le
Conseil général a donné un avis favorable au projet de classement
du Parc et des Jardins de la Préfecture du Calvados qui se trouveront
ainsi à l'abri de tout fractionnement.
Le
nouveau nom de la commune de Cambes.
Le
Conseil donne un avis favorable à la dénomination de
Cambes-en-Plaine, proposée par M. l'Archiviste départemental pour la
commune de Cambes, dans le canton de Creully. (source
le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Un accident du
travail sur les chantiers de la basilique.
–
Dans
la matinée de lundi, un accident du travail s'est produit sur les
chantiers de la Basilique.
M.
Albert Voyer, âgé de 30 ans, demeurant rue Saint-Dominique, a reçu
un moellon tombé d'une hauteur de 45 mètres, qui l'a blessé
sérieusement au bras.
Transporté
immédiatement à la clinique de la Providence, rue du Bouteiller, il
a reçu les soins de M. le docteur Marie, chirurgien, qui a constaté
une fracturé du coude nécessitant un repos assez long.
(source le Moniteur du
Calvados)
Juin
1937 - Le Cardinal Pacelli présiderait les fêtes de
Lisieux. –
On
déclare dans certains milieux ecclésiastiques que les fêtes du
Congrès National Eucharistique de Lisieux seraient présidées par le
Cardinal Pacelli choisi par le Souverain Pontife comme Légat
Pontifical. 50 évêques assisteront aux cérémonies, ainsi que
plusieurs cardinaux. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 - Les
achats de chevaux pour l’armée.
- Par suite des fêtes se déroulant à Lisieux dans la semaine
du 7 au 11 courant , la séance d’achat de chevaux pour l'Armée qui
devait avoir lieu à Lisieux le 9 juillet, à 14 heures est remise â
une date ultérieure.
MM.
les
éleveurs pourront toutefois présenter leurs chevaux soit le même
jour à Pont-l’Evêque,
à 10 h. 30, soit à Mézidon, le mardi 20 juillet, à 8 h. 30. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1937
- Un
accident sur les chantiers de la basilique de Lisieux.
- Le
mardi 15 juin, vers 16 heures, M. Marcel Jaillard, 33 ans, demeurant
à Saint-Martin-de-la-Lieue,
ouvrier maçon à l'entreprise Reynès, était occupé sur les
chantiers de la Basilique à déboiser une partie de l'échafaudage,
lorsque la chute d'un chevron le précipita sur le sol d'une hauteur
de 3 mètres.
Relevé
par ses camarades, il fut transporté à l'hôpital par l'ambulance
municipale.
Examiné
par M. le docteur Berthon, chirurgien en chef de l'hôpital, celui-ci
constata que le blessé était atteint de contusions internes. Son
état est aussi satisfaisant que possible.
(source : le Moniteur
du Calvados)
Juillet
1937 - Le
marché du travail.
-
L'activité
est soutenue dans l'agriculture.
Les
trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263
chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur.
Cette
semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se
chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine
précédente, le nombre de chômeurs passant de 289 à 263.
(source
le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Une
filleule du Président de la République à Lisieux.
- Bernadette
Sorel, filleule du Président de la République, a été baptisée en
la Cathédrale Saint-Pierre de Lisieux.
Elle
est la neuvième enfant vivant de M. Sorel, cantonnier du service
vicinal, demeurant 26, rue Leroy-Beaulieu à Lisieux.
M.
Albert Lebrun avait délégué pour le représenter à la cérémonie
M. Le Gentil, sous-préfet de Lisieux.
Mme
Renée Hugo, rue du Grand-Jardin, était la marraine.
(source le Moniteur du
Calvados)
Août
1937 -
Le pont du car s’était rompu.
- Un
accident mécanique est arrivé mercredi à un autocar des Courriers
Normands de la ligne Lisieux-Cambremer, le pont arrière du car s'est
rompu. Une voyageuse a été blessée à la tête, mais peu gravement,
il s'agit de Mlle Vivez Madeleine, demeurant chez M. Matrod, manoir de
Caintepie, à Cambremer.
Les
dégâts matériels sont importants.
(source le Moniteur du
Calvados)
Août
1937 -
Voleur par vengeance. -
Dans
la nuit du 10 au 11 avril, M. Duval Robert, horloger, 24, rue aux
Fèvres, a été victime d'un vol d'une vingtaine de montres.
Le
ou les voleurs, pour pénétrer dans le local, ont été obligés
d'exercer des pesées sur la porte et ont réussi à faire céder la
serrure en brisant le volet.
Il
semble que ce vol est le fait d'une vengeance dont l'auteur ne tardera
pas à être découvert. (source
le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Le télégramme à bon marché.
- L'Administration
des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus
l'usage du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à
bon marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en.
Pour
3 fr. 50, dans le département d'origine et les départements
limitrophes, ou 4 francs, pour les autres destinations, télégraphier
en toutes circonstances : relations d'affaires, de famille,
de courtoisie, d'amitié, etc...
Télégraphiez,
pendant vos vacances. (Source
: le Moniteur du
Calvados)
Août
1937 -
La noyée de Lisieux identifiée.
- Nous
avons relaté la découverte dans la rivière l'Orbiquet, en aval du
pont de la rue du Carmel, du cadavre d'une femme âgée.
L'enquête
de la police a permis de l'identifier : il s'agit de Mme veuve Pipon,
âgée de 84 ans, demeurant 6, rue des Pavements. La malheureuse
femme, qui sortait souvent la nuit, ne jouissait pas de la plénitude
de ses facultés.
(source le
Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Les faiseuses d’anges de la région de Lisieux avaient une
nombreuse clientèle. - A
la suite des faits relatés récemment concernant des affaires
d'avortements, d'attentats à la pudeur et de violences, les
inspecteurs de police mobile chargés d'effectuer des recherches, ont
à nouveau, après une enquête longue et ardue, dans la région
d'Orbec et de Crèvecœur, découvert plusieurs personnes ayant eu
recours à une avorteuse.
En
effet, depuis quinze jours, l'activité déployée par les policiers a
permis de trouver les auteurs des actes criminels commis sur la
personne de « clientes ».
Des
perquisitions faites au domicile des avorteuses ont fait découvrir
les instruments qui leur servaient à effectuer leur triste métier.
Certaines inculpées qui ont eu recours aux avorteuses sont
actuellement souffrantes des suites de manœuvres, elles ont été
laissées en liberté provisoire.
Actuellement
dix personnes ont été inculpées dans l'arrondissement de Lisieux.(source
le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Retraites des conscrits. -
En
octobre prochain un nouveau contingent de jeunes conscrits sera
appelé sous les drapeaux. Pour préparer cette incorporation deux
retraites spéciales (avec exercices de débrouillage militaire)
seront organisées, comme les années précédentes, l'une à Lisieux.
les 7, 8 et 9 octobre, l'autre à La Délivrande, les 12, 13 et 14.
(source
le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Blessé par l’engrenage du pressoir.
–
M.
Bernard Harel, âgé de 19 ans, mécanicien chez M. Mauger, brasseur
ambulant, travaillait chez M. Grandin, cité Jardin. Alors qu'il
était monté sur la presse, un faux mouvement le fit, basculer, pour
ne pas tomber. M. Harel se rattrapa à la courroie qui, poursuivant sa
marche, entraîna avec elle la main du mécanicien dans l'engrenage de
la machine.
Fortement
blessé, M. Harel fut aussitôt emmené par M. Grandin à la clinique
chirurgicale de la Providence, rue du Bouteiller, où M. le docteur
Marie, chirurgien, dut procéder à l’amputation des trois
doigts. (source
le Moniteur du
Calvados)
Novembre
1937 -
Médaille d’Honneur des agents communaux des octrois . -
Des
médailles d'honneur sont décernées aux employés communaux des
octrois désignés ci-après : Médaille de bronze. — MM. Defoy
Edmond, receveur à Lisieux ; Calisson Jean, receveur à Lisieux ;
Houllier Léon, brigadier à Lisieux ; Pigny René, brigadier à Caen.
(source le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1937 -
L’élargissement
de la route Paris-Deauville se poursuit activement.
- Malgré
l'hiver tout proche, les ponts et chaussées du Calvados poursuivent l'achèvement
de leur programme d'élargissement des routes nationales et notamment
des sections comprises sur l'itinéraire Paris-Deauville, qui figure
en troisième et dernière urgence sur la liste des chaussées à
élargir à 9 mètres.
On
a déjà amélioré la route nationale 179 à Norolles et à
Pont-l'Evêque. On va élargir la roule nationale 13 à l'entrée Est
de Lisieux, à la côte de Paris. Une somme de 2 millions 200 000
francs a été consacrée à ces travaux. Par ailleurs, on annonce
comme très prochain le classement de la roule nationale n° 13, de
Paris à Cherbourg, dans la deuxième tranche des grands itinéraires
routiers internationaux. Sur cette route et dans la traversée de
Caen, d'importants travaux de revêtement moderne avec pavés de fonte
ou tarmacadam bitumeux seront entrepris en 1938. (source
le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Des éboulements se produisent à Lisieux.
-
Les
pluies incessantes qui durent depuis plusieurs jours ont provoqué des
éboulements dans les terrains qui bordent l'avenue de la
Basilique.
La
maison occupée par Mme Leprètre et appartenant à M. Poisson,
marbrier, a dû être évacuée.
On
a immédiatement pris des mesures de sécurité pour éviter tout
accident. (source
le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Une
rupture de frein provoque une collision.
-
Un
camion de brassage ambulant, appartenant à M. Bernard Mauger,
demeurant à St-Désir, de Lisieux, conduit par M. Francis Travert,
accompagné de MM. Pierre Vallée et André Esnault, deux employés de
la maison, descendait la rue Roger-Ami.
En
face la grille de l'hôpital, les freins cassèrent tout à coup et le
camion roula à toute vitesse. Le conducteur essaya tout d'abord de
braquer sa direction sur un camion descendant devant lui, mais
il ne put y parvenir. En présence du danger que représentait le
lourd véhicule arrivant a toute allure au carrefour si fréquenté
des routes de Paris et de la rue Joseph-Guillonneau, M. Pierre Vallée
n'hésita pas alors à diriger le camion vers une voiture de pommes
attelée de trois chevaux qui stationnait à mi-côte auprès de la
clinique Sainte-Thérèse. Le choc se produisit alors.
L'avant
vitré du camion vola en éclats et l'un des chevaux d'attelage tomba,
mais après un parcours d'une dizaine de mètres, la voiture à pommes
faisant frein bloqua enfin le camion. Les trois employés de M. Mauger,
blessés aux bras et aux mains par les éclats de verre, reçurent des
soins à la clinique. (source
le Moniteur du Calvados) |