Décembre
1843 -
Nouvelles locales. -
Le 3 de ce mois, le nommé Lair, journalier, avait trouvé le
cadavre d'un enfant, dans le jardin du nommé Pierre Talvast, journalier
à Engranville. (Engranville a été supprimé en 1858. Elle a été
partagé entre Formigny et Trevières).
La
justice s'est transportée sur les lieux, mardi dernier, accompagnée de
M. le docteur Le Paulmier qui a constaté que la mort de l'enfant avait
été le résultat d'un meurtre. Talvast, sur lequel planait des
soupçons, et qui à l'approche des gendarmes avait tenté de s'évader, a
été arrêté. Il a du reste avoué être l'auteur du crime.
—
Le 20 de ce mois, un jeune homme âgé de 25 ans, nommé Hamelin, a
été trouvé sans vie sur la route, près de Lison. Ce jeune homme a
succombé par suite d'une maladie de poitrine, dont il était atteint
depuis quelque temps. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Faculté des Lettres de Caen.
- 1er session d'examen pour le baccalauréat.
—
Dans la session de janvier, 36 candidats se sont présentés, 10
ont été ajournés après la version, 25 ont subi les épreuves orales.
De ce nombre 13 ont été refusés, et 12 ont été admis.
Les
candidats reçus pour l'arrondissement de Bayeux, sont, dans l'ordre des
examens , MM. Ferrand-de-laComté, de Lison, et Paret, de
Saint-Vigor-le-Grand. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Prolongation de la fermeture de la chasse.
- Par arrêté de M. le préfet, en date du 21 janvier
1847, la chasse ne sera close que le 16 février prochain.
La
chasse dans les forêts de l'État ne sera close que le 1er
mars, et la chasse des oiseaux de passage et du gibier d'eau dans les
marais, sur les étangs et rivières, ne le sera que le 31 dudit mois,
continuant toutefois d'être permise en tout temps sur les lais et relais
de la mer. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1847 -
Nouvelles locales. -
Par ordonnance du roi, en date du 26 janvier, douze mille des
jeunes gens de la classe de 1845, encore disponibles, sont appelés à
l'activité. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1852 -
Nouvelles locales. -
La semaine dernière, la commune de Lison a été ravagée par la
grêle et par une pluie torrentielle. Trois cultivateurs de cette commune,
MM. Mallet, Pechet et Pignalet ont eu leurs récoltes en grande partie
détruites ou fortement endommagées. La perte approximative est de 6,000
francs. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1852 -
Vol. -
Mardi
dernier, la gendarmerie d'Isigny a arrêté une fille Hamel, domiciliée
à Lison, sous la prévention grave de vol avec effraction. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Août
1858 -
La Poste - Le
Conseil d'arrondissement de Bayeux, demande qu'un bureau de poste soit
établi à Lison. La distance qui existe aujourd'hui entre plusieurs communes
et les bureaux de poste d'Isigny et de Cérisy qui les desservent, ces
localités éprouvent dans la distribution des lettres un retard très
préjudiciable et qu'il importe de faire cesser. La commune de Lison,
jouissant d'une gare sur le chemin de fer, a pris une nouvelle importance
et se trouve située dans des conditions très favorables à l’établissement
demandé.
Octobre
1858 - Chemin de fer de l’Ouest.
- A
dater du 17 octobre courant, le service de marchandises à petite vitesse
sur la ligne de Paris à Cherbourg est ouvert aux gares de Lison et de
Cherbourg. Un avis ultérieur fera connaître la date d'ouverture de ce
service aux autres gares de la ligne. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Octobre
1858 - Le temps qu’il fait.
- Les
astronomes ont compulsé toutes les tables météorologiques quotidiennes
depuis deux siècles, et ils n'ont pas trouvé un seul 16, ni 17, ni 18
octobre ni aucun jour voisin dans le calendrier où l'on ait joui, d'une
température de vingt-cinq degrés centigrades au-dessus de zéro.
L'année
1858 est l'une des années les plus extraordinaires de ce siècle pour la
beauté de la température.
Malheureusement
beaucoup, d'industries ont à souffrir de la sécheresse extraordinaire
aussi, cette année. Quinze jours de pluies seraient un véritable
bienfait pour elles. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1858 - Les expropriations.
- Le
jury d'expropriation de l'arrondissement de Bayeux s'est réuni de lundi
à jeudi soir pour s'occuper de l'expropriation définitive des terrains
occupés par les gares de Bayeux, le Molay et Lison.
Après
diverses visites faites sur les lieux mêmes, il a eu a statuer sur vingt
affaires. Les opérations ont été conduites avec une grande habileté,
et les parties respectives se sont montrées satisfaites des résultats
obtenus.
Dans
l'arrondissement de Bayeux, il ne reste plus à exproprier que les
terrains de la gare d'Isigny. (Moniteur du Calvados).
Novembre
1860 - La mort qui rode.
-
Le 26 de ce mois, le nommé Castel (Romain), âgé de 22 ans,
journalier, demeurant chez ses parents à Lison, a été trouvé sans vie
dans un abreuvoir voisin de son domicile.
Ce
malheureux était atteint d'épilepsie, cette affreuse maladie, et tout
porte à croire qu'il a été frappé d'une attaque en passant près de
l'abreuvoir où il a trouvé la mort. ( L’Ordre et la Liberté)
Novembre
1860 - Un remède. -
On signale comme infaillible un procédé très simple pour guérir
la météorisation des bestiaux : on délaie une cuillerée de chaux
éteinte dans un demi-litre d'eau, et on fait avaler la liqueur au bœuf
ou à la vache malade.
Si,
au bout d'un quart d'heure, l'animal de commence pas à désenfler, on lui
donne une dissolution de chaux, en mettant seulement un quart de litre
d'eau. Pour un mouton, les doses
de chaux et d'eau doivent être réduites au quart. ( L’Ordre et la
Liberté)
Septembre
1862 - Par arrêtés de
M. le préfet. - En
date du 16 septembre, sont nommés :
-
Maire de la commune d'Arganchy, M. Le Paulmier (Michel-Louis-Gustave).
-
Maire de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Morel (Raphaël).
-
Maire de la commune de Saint-Germain-du-Pert, M. Bataillard (Anne-Charles-Thomas).
-
Maire de la commune de Cricqueville, M. Le Verrier (Alexandre).
-
Adjoint de la commune de Lison, M. Thibout (Thomas).
-
Adjoint de la commune de Ranchy, M. Le Grand (Jacques-Tranquille).
-
Adjoint de la commune de Torteval, M. Pley (Jean-Louis).
-
Adjoint de la commune de Saint-Paul-du-Vernay, M. Baillehache
(Pierre).
-
Adjoint de la commune de Cricqueville, M. Verel (Emmanuel).
Par
un autre arrêté préfectoral du 17,
-
M. Rabel (Arsène) est nommé maire de la commune du Faulq. (l’Ordre
et la Liberté)
Octobre
1865 -
Un accident de chemin de fer.
- Un
déraillement s'est produit, lundi soir, entre Lison et Airel, ligne de
Caen à Saint-Lô.
L'accident
paraît devoir être attribué à l'aiguilleur, qui aura fait jouer le mécanisme
trop tard, c'est-à-dire lorsque déjà plusieurs roues
étaient engagées. Heureusement, personne n'a été blessé, mais
l'encombrement de la voie a été tel que le convoi qui devait arriver à
Saint-Lô à 8 heures 5 minutes, n'y est arrivé qu'à une heure du matin.
On
s'étonne, à cette occasion, qu'à Saint-Lô, qui est tête de ligne, il
n'y ait qu'une seule locomotive, s'il y en eût eu deux, la deuxième eût
pu venir dégager les voyageurs et les emmener, au lieu de les faire
rester près de cinq heures sur place. Nous croyons devoir soumettre cette
observation à l'administration du chemin de fer. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1868 -
Nouvelle divers.
- On
sait qu'aux termes de la loi sur la chasse il est défendu, sous peine
d'amende, de chasser par les temps de neige. Or, les bois, les plaines et
les vallées étant depuis plusieurs jours couverts d'une épaisse couche
de neige, la chasse n'a plus lieu. Aussi depuis plusieurs jours ne voit-on
aucune espèce de gibier aux halles centrales de Paris.
Janvier
1868 -
Le froid.
- A
propos du froid que nous avons subi pendant quelques jours, on a relevé,
dans les historiens français, toutes les années qui ont eu des hivers
rudes. En voici le catalogue exact :
En
358, l'empereur Julien, qui était à Paris, vit la Seine prise dans toute
son étendue.
En
763 et 801, les hivers furent très rigoureux.
En
882, les charrettes passaient sur la Seine avec leurs chargements.
En
1407, le froid fut si rigoureux que la plupart des vignes et des arbres
fruitiers furent détruits.
En
1420, Paris eut à souffrir d'un froid si vif qu'une mortalité
extraordinaire se déclara et que la ville perdit les deux tiers de ses
habitants. Les loups entraient jusqu'au cœur de la ville pour dévorer
les cadavres. En 1414, la gelée dura, à partir du 31 décembre deux mois
vingt-un jours, la neige pendant quarante jours consécutifs.
En
1370, le froid dura trois mois entiers dans toute sa rigueur.
En
1608, l'hiver fut si rigoureux dès le 21 décembre, que les
approvisionnements de la capitale en combustibles étaient devenus si
rares, qu'un cotret se vendait 33 sols. Les troupeaux périrent en grand
nombre dans les étables, ainsi que toutes les espèces de gibier dans les
campagnes et les forêts. La Seine fut si profondément prise, qu'elle
portait des chariots pesamment chargés.
En
1683, l'hiver fut si âpre, qu'un grand nombre de personnes moururent de
froid, les gelées durèrent trois semaines.
En
1709, le froid extrême occasionna une disette qui fit périr beaucoup de
monde. On fabriqua à Paris et à Versailles du pain d'avoine, qui fut
servi sur la table des princes et des riches.
En
1740, le froid occasionna une nouvelle famine, ou fit, par ordre du
parlement, des prières publiques, et on promena par les rues les châsses
de sainte Geneviève et de saint Marcel.
En
I768, les cloches des églises se brisèrent sous l'action du froid.
L'hiver
de 1784 avait changé la physionomie de Paris. L'amoncellement des neiges
et des glaces formaient d'insurmontables obstacles dans les rues où l'on
ne pouvait plus marcher. Au coin de la rue du Coq-Saint-Honoré, on éleva
une pyramide de même en l'honneur de Louis XVI.
Le
30 décembre 1788, le thermomètre descendit à 18 degrés 1/4 au-dessous
de zéro, l'épaisseur de la glace qui couvrait la Seine fut de 12 pouces.
Enfin,
en 1799, 1810, 1811, 1812, 1814, 1820, 1829, 1840, les hivers furent très
rigoureux et la Seine fut congelée comme nous la voyons aujourd'hui.
|