15 Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 4

LISON

Canton de Isigny-sur-Mer

Les habitants de la commune sont les Lisonais, Lisonaises

Août 1926  -  En famille.  -  M. Théophile Devère, 78 ans, propriétaire à Lison, a porté plainte contre Paul Desfoux,  35 ans, cultivateur, qui, habitant avec lui et sa petite-fille, lui aurait, au cours d'une discussion, lancé quatre seaux d'eau à la tête et, de plus, l'aurait menacé de le frapper avec une grosse pierre.

 

Août 1926  -  Arrestation.  -  Les gendarmes de Lison, en tournée dans cette commune, ont arrêté le sieur Buquet Adolphe, 28 ans, journalier sans domicile fixe, à Caen, en vertu d'un extrait de jugement rendu par le tribunal correctionnel de Bayeux le 18 juillet 1925, le condamnant à un an de prison pour coups à sa femme et à son enfants, âgé de 8 mois. Jugement confirmé par la cour d'appel de Caen le 11 mars 1926.

 

Octobre 1927  -  Une singulière histoire.  -   Invité à évacuer la maison que M. Parfouru, propriétaire à Lison, lui louait au village de « La Ferrerie », M. Émile Huet, 47 ans, sans profession,  préféra mourir que de déménager. Pour cela, il alluma l'autre nuit sept foyers d'incendie dans son logis et s'y enferma.

Averti dès 4 heures du matin que le toit de sa maison brûlait, M. Parfouru s'y rendit en hâte, mais ce ne fut qu'à grand peine qu'on put décider l'incendiaire à sortir. Huet a ete aussitôt  arrêté et écroué à la prison de Caen.  Les dégâts sont assez peu importants.  

 

Mars 1929  -  Camionnette en feu.  -  La malchance paraît s'attaquer aux autobus devant suppléer les trains à Isigny. Il y a quelques jours, une de ces lourdes voitures dérapant en venant  de Grandcamp alla donner sur un mur. La semaine dernière c'était le tour de la voiture de messageries allant à Lison. Alors que dans cette gare, M. Lepage, homme d'équipe aux chemins de fer de l'état, affecté comme chauffeur en remplacement, procédait au déchargement de sa camionnette, il s'aperçut que le réservoir à essence fuyait. Il se glissa sous le véhicule pour effectuer une réparation, mais au même moment le feu se déclarait sous la camionnette. M. Lepage, entouré de flammes, fut brûlé au poignet. Des employés de la gare s'empressèrent de le retirer de sa fâcheuse position et sauvèrent hâtivement les marchandises, cependant que d'autres personnes combattaient l'incendie. Quatre sacs de coques seuls furent perdus, ayant  été répandus et piétinés. La carrosserie de la voiture a été en partie brûlée. Les dégâts sont évalués à 5.000  francs.  

 

Janvier 1930   -  Pincé.   -   La gendarmerie de Lison a arrêté en gare de cette localité, le nommé Karol Voyeik, de nationalité polonaise, caché dans un compartiment de deuxième classe et dissimulant une lanterne acétylène qu'il venait de voler. Il était également en possession de trois colis renfermant des dattes, 35 couteaux Pradel et diverses marchandises. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1930   -  Tamponné par un train.  -   M. Eugène Soulet, âgé de 31 ans, conducteur, faisait la reconnaissance de son train sur la voie de garage n° 1, en gare de Lison. A ce moment, un train de marchandises, à destination de Cherbourg, passait. Le bruit du roulement l'empêcha d'entendre un autre train à destination de Folligny, qui roulait sur une voie parallèle.

M. Soulet fut tamponné par le marche-pied du fourgon. M. Nouet, mécanicien, arrêta aussitôt sa machine et appela des employés. Ceux-ci arrivèrent immédiatement et relevèrent le blessé qui fut transporté d'urgence en automobile à l'hôpital de Saint-Lô, par le buvetier de la gare de Lison. Le docteur Lacroix a constaté une fracture des côtes et une déchirure du cuir chevelu.

Au moment de l'accident, M. Soulet ne perdit pas connaissance, on se rendit compte que le peu d'écartement des voies ne lui permettait pas de se garer au passage du train. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1932   -   Un odieux attentat.   -   Hier, un nommé Guérin, âgé de 27 ans, originaire de Saint-Vigor-le-Grand, demeurant au Tronquay, rencontrait, sur la route, près de Lison, une fillette, âgée de 9 ans et demi, à qui il demanda la route du Tronquay, puis il lui demanda de l’aider à rattraper une vache qui lui avait échappé et s'était soi-disant réfugiée dans le bois. La fillette accepta, mais, à 150 mètres sous bois, Guérin la coucha par terre, lui posa la main sur la bouche et tenta d'abuser d'elle. La fillette ayant pu réussir à crier, attira l'attention de son père et d'un ouvrier qui passaient à proximité.

L'individu, à leur vue, prit la fuite, mais put néanmoins être rejoint par ces deux hommes, qui le conduisirent chez le Maire de la commune, où il fut remis entre les mains des gendarmes de Lison, qui l'ont amené ce matin devant M. le Procureur de la République, qui l'a fait écrouer. Guérin, malgré l'évidence, nie les faits. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1932   -   L’imprudence de fumeurs provoque un incendie   -   Vendredi dernier, Mme Vve Domergue, institutrice en retraite, quittait Bayeux où elle habitait pour aller demeurer dans une partie de maison que lui louait M. Fernand Mauduit, propriétaire à Lision. Le déménagement fut effectué par les soins de deux employés de la maison Lenormand, de Bayeux, qui déposèrent dans la cave trois mètres de bois, trois barriques vides, des caisses de charbon de bois, des outils et différents objets. Comme il faisait nuit, Mme Domergue avait placé sur une planche une lampe à pétrole allumée et en quittant l'appartement à 19 h. 30, elle ne remarqua rien d'anormal.

Quand l'ancienne institutrice revint le lendemain matin, à 10 h., elle aperçut de la fumée qui sortait de la cave. Un des employés en ouvrit la porte et tous deux constatèrent que tout l'intérieur du local était en feu.

L'incendie gagna la toiture et bientôt tout l'appartement fut la proie des flammes. Mandés par téléphone les pompiers des Tuileries de Beauvais arrivèrent avec leur pompe mais ils ne purent que noyer les décombres. Dans la cave, M. Mauduit possédait 100 kilogs de charbon, deux barriques pleines de cidre, deux tables, deux lits complets, du bois de construction, une échelle, deux malles contenant des dentelles, tapis de table, robes et autres objets, des bijoux, deux montres en or, deux sautoirs, trois[1]broches en or, etc..., le tout évalué avec l'appartement à 60 000 fr. M. Mauduit est assuré pour 120 000 fr.

On suppose que le sinistre a pu prendre soit par la lampe placée par Mme Domergue où par l'imprudence des déménageurs qui ont fumé dans la cave. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1932   -   Aimable peu aimable.   -   M. Henry, mal prénommé Aimable, 51 ans, cultivateur à Lison, et pour la manière forte. Mais lassée d'aller coucher dehors avec sa fille, Mme Henry, qui porte une large plaie au front et ressent de violentes douleurs dans la tête, a porté plainte pour coup contre son mari. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1932   -   Tragique accident.   -    En gare de Lison, M. Paul Marguerie, 42 ans, depuis peu pointeur au roseau de l'État, à Lison, a été tamponné par un chariot et violemment projeté à terre. Relevé avec une sérieuse blessure au thorax et de multiples contusions, le cheminot a été dirigé sur l'hôpital de St-Lô.

Maigré tous les soins, le malheureux est mort dans la nuit de lundi à mardi. Il laisse une veuve et trois enfants, qui habitent Pontaubault. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -  Les exploits de deux jeunes garnements.  -  Mercredi soir, Mme Rachinel, 59 ans, rentière, était couchée depuis un moment déjà lorsqu'elle fut tirée du sommeil par Jean L…..., 10 ans, domestique agricole, et Georges M…...., 13 ans, sans profession, qui la sommèrent de donner son argent sans quoi elle allait recevoir un coup de revolver. 

La pauvre femme tenta de se rebeller mais les garnements la maintinrent et elle préféra indiquer que son argent se trouvait dans l'armoire plutôt que de subir un mauvais sort. 

Fouillant le meuble, les garnements y prirent une somme de 700 francs, ainsi que du linge et des couverts en argent. Ce butin fut remis à la mère de l'un d'eux, la veuve L……., née Fernande Dorléans, 40 ans, journalière. Cependant Jean L….... garda par devers lui un billet de 100 francs et sa mère en donna un autre au jeune M…….. qui, n'osant l'utiliser, le brûla. 

Les deux jeunes cambrioleurs et la receleuse ont été arrêtés et déférés au Parquet de Bayeux. (source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Mort tragique du cantonnier.   -   Nous avons relaté, dans quelles circonstances une automotrice, conduite par un chauffeur du dépôt de Granville, survenant brusquement de la gare de Lison et se dirigeant vers Saint-Lô, avait tamponné un cantonnier, M. Quiedville, occupé sur la voie ferrée et qui fut tué sur le coup.

De l'enquête à laquelle vient de se livrer la gendarmerie, il semble résulter que la victime marchait entre les rails, se dirigeant vers Saint-Lô. Ses compagnons de travail déclarent avoir  entendu le bruit du signal de départ de l'automotrice de la gare de Lison, mais n'avoir pas perçu d'autre signal indiquant son approche.

D'autre part, le conducteur de l'automotrice prétend avoir annoncé sa venue quelques centaines de mètres avant l'endroit où se produisit l'accident. Le vent soufflant très fortement ce jour-là, dans le sens inverse de celui suivi par le convoi, il est fort possible que les ouvriers n'aient rien entendu.

La visibilité n'existe dans la cabine du conducteur de l'automotrice qu'à environ 200 mètres et le conducteur affirme n'avoir rien aperçu. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Un soldat écrasé par le train.   -   Un accident terrible s'est produit dans la soirée de dimanche, vers 22 heures, en gare de Lison.

Un soldat permissionnaire du 43e d'artillerie, à Caen, Victor Lhermitte, 22 ans. originaire de Baynes (Calvados), attendait le train pour rejoindre sa garnison, avec un camarade. Il voulut traverser la voie et passer devant la locomotive d'un train de marchandises stationnant on gare et fut surpris par l'arrivée du train de Lamballe qui arrivait juste. Heurté, il tomba sur le rail et eut les deux jambes coupées.

Le pauvre jeune homme est décédé à l'infirmerie du dépôt de Lison.

Le Parquet de Saint-Lô, MM. Cour, procureur de la République et Gaschet, juge d'instruction, se sont rendus sur place pour l'enquête administrative dès que prévenus de cet accident.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   Un cantonnier est écrasé par un train.   -   L'autre soir, lorsque le train 342 de la ligne Paris-Cherbourg, qui passe à Lison à 21 h. 45 s'arrêta dans cette gare, le mécanicien venant à graisser sa machine, s'aperçut que le chasse-pierres était maculé de sang et de débris de matière cervicale. 

Il avisa le chef de service, de la gare qui aussitôt, envoya un agent effectuer des recherches sur la voie. C'est ainsi qu'à un kilomètre de là on retrouva le cadavre d'un cantonnier des  chemins de fer, Pierre Cotty, qui habite un peu plus loin une petits maison de garde d'un passage à niveau. Le malheureux avait la tête complètement broyée, sa bicyclette fut retrouvée au milieu des rails dans un état informe. 

La victime qui regagnait son domicile en suivant la piste le long des rails ayant été vue au poste d'aiguillage à 20 h. 45, on suppose, en raison du temps qui s'est écoulé entre ce moment et l'heure de l'accident (50 minutes), qu'il avait dû monter sur sa bicyclette et fait une chute sur les rails où il se serait assommé et serait resté étendu inanimé bien avant le passage du  train. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1941   -   Faits divers.   -   En tournée dans les bois de la Bougne-d'Elle, à M. Lécuyer, de Lison, le garde-chasse, André Marie, 47 ans, surprend un couple de braconniers. L'homme refuse de se nommer et offre au garde 1.000 fr. pour son silence.

Sur le refus de M. Marie, le braconnier le frappe d'un coup de couteau derrière la tète et s'enfuit. La blessure n'est heureusement pas grave. On recherche l'agresseur qui serait un employé de chemin de fer.

 

Mai 1944  -  Un train mitraillé, un mort, sept blessés.  -  Samedi, entre 19 h 30 et 20 h., un train venant de Bayeux et se dirigeant vers Lison a été mitraillé par des avions anglo-américains. On compte un mort et sept blessés. Les papiers trouvés auprès du cadavre font penser qu'il s'agit du corps de Mme Hautemanière, employée à la recette des P. T. T, à Caen, demeurant rue de l'Arquette. Les blessés les plus gravement atteints sont MM. Guilchar, 27 ans, de Bayeux ; Adolphe Petit, 52 ans, de Villiers-sur-Marne ; Bénêto Gonzalez, 40 ans, demeurant au camp de Barneville (Manche) ; Jakéo Ferdinand, 36 ans, domicilié à la Grand'Combe (Gard), et Charles Muller, de Nanterre.

 

Octobre 1946  -  Un satyre.  -  Exupère Lebreuilly, 39 ans, ouvrier d’usine à Lison, a été écroué sous l’inculpation d’attentat aux mœurs. Le triste individu a avoué avoir eu des relations avec sa fille mineure. (Source :  Le Bonhomme Libre)  

 

Novembre 1946  -  Il y a fagot et fagot.  -   Rencontrant sur la route André Ringsdorff, 36 ans, marchand de balais, les gendarmes de Lison eurent la curiosité de jeter un coup d’œil sur le fagot qu’il transportait.

La bourrée  était avec trois lapins de garenne et le délinquant en cachait  un quatrième sous sa veste. Vous pouvez dire que vous avez de la chance, déclara Ringsdorff à la  maréchaussée,  car il y a bien quinze jours que je n’en n’avais pas pris un seul ! (Source :  Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -  La série continue.    M. Isidore Dudouet, garde-Champêtre, à Lison, a appréhendé deux prisonniers boches qui s’étaient évadés du camp de Cherbourg. (Source :  Le Bonhomme Libre)  

 

Février 1948  -  Une victime du devoir.  -   Le gouvernement a cité à l'ordre de la nation M. Fernand Tuasne, chauffeur de route à la SNCF, dépôt de Lison. 

Le 7 septembre 1946, alors qu'il conduisait le train de  voyageurs 1602 à Canisy (Manche) il aperçut tout à coup, à 600 mètres environ, un train qui arrivait en sens inverse. Disposant alors de quelques secondes avant le tamponnement inévitable, il aurait pu sauter de sa machine pour échapper à une meurt certaine, mais il resta à son poste et fut tué sur le coup.

Après l'accident, on le retrouva la main sur le robinet de frein qui était dans la position de freinage d'urgence. 

Cette conduite héroïque limita les conséquences du tamponnement et sauva la vie de nombreux voyageurs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Un incendie détruit une récolte de foin.   -  Immédiatement après le passage d'un train, un incendie s'est déclaré, à Lison, dans un champ voisin de la voie ferrée de Paris à Cherbourg. Le feu s'est développé avec une extrême rapidité qui a rendue inutile l'intervention des pompiers d’Isigny appelés. Une récolte de foin sur un hectare a été entièrement détruite. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Novembre 1948   -   Soyez donc complaisant !   -   Ayant bu plus que de raison, Albert Morin, 37 ans, maçon à Lison, éprouvait les plus grandes difficultés à regagner son logis. Complaisant, un cultivateur, M. Alberic Jamet, le hissa dans son automobile où le pochard se trouva si bien qu'arrivé à domicile il refusa obstinément de descendre.

M. Jamet insistant, il frappa ce dernier d'un coup de poing. Expulsé de vive force. Morin se jeta alors sur le cultivateur qui eut sa cravate arrachée et sa chemise déchirée.

Aux gendarmes qui, sur plainte de M. Jamet, l'ont interrogé, Morin a déclaré qu'ils se souvenait de rien et a exprimé des regrets. C'était le moins qu'il pouvait. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  Une affaire de marché noir.   -   C'est la maréchaussée de Lison que revint la mission de clore la série en appréhendant à Cartigny-l'Épinay, une nommée René Coutelliez, femme Tronquoy, demeurant à Wattrelos (Nord). Depuis 10 ans, la femme Tronquoy séjournait une semaine par mois dans la région. Durant les trois dernières années, elle aurait adressé par chemin de fer ou par la poste à destination de Lens, Roubaix, Tourcoing et Paris, 970 colis de beurre représentant un poids de 2 tonnes et demi, en gare de Lison on a relevé 917 expéditions.

La trafiquante qui prétend n’avoir jamais envoyé que de la viande a été rejoindre les autres délinquants sous les verrous. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Un différend autour d’un tombe.   -    Pour la Toussaint, M. Pierre Catherine, 25 ans, mécanicien à Lison, avait déposé deux pots de chrysanthèmes sur la tombe de sa grand-mère inhumée dans le cimetière de la localité.

Une tante, la dame Juliette Taillepied, 47 ans, ménagère à Neuilly-la-Forêt, enlevé les fleurs afin, déclara-t-elle aux gendarmes, d'obéir aux volontés de la éfunte qui ne voulait rien sur sa sépulture. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1949   -   Un voleur a moitié honnête.   -   M. Alexandre Letellier, 32 ans, maraîcher, à Lison, avait laissé sous un hangar deux sacs contenant chacun 60 kilos de haricots secs.

Un amateur de fayots s'est emparé de l'un d'eux causant au propriétaire un préjudice de 7 000 frs. ( Le Bonhomme Libre )

283.     LIS0N  -  La Gare

901     LIS0N  -  La Gare

    LIS0N  -  Rue de la Gare

           LIS0N  -  La Gare

284.    LIS0N  -  La Gare

Commentaires et informations : Facebook @