1er Juin 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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LISORES |
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Canton de Livarot |
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La justice s'est transportée sur les lieux. On ignore jusqu'ici l'auteur de ce crime. (Mémorial du Calvados)
Juin
1861
-
Sur la demande de M. le préfet da Calvados.
-
Par décision du 19 de ce mois, M. le ministre de l'instruction
publique et des cultes a bien voulu accorder des secours aux communes
ci-après : 1°
Commune de Soliers, pour l'aider à payer la dépense de
restauration du presbytère.
800 fr. 2°
Commune de Marolles, pour l'aider à reconstruire son presbytère,
2 000 fr. 3°
Commune de Gonneville-sur-Mer, pour l'aider à réparer son
église, 1 500 fr 4°
Commune d'Esquay-sur-Seulles, pour l'aider à réparer le clocher
de son église, 1 200 fr. 5°
Commune de Heurtevent, pour l'aider à réparer son église,
1 400 fr. 6°
Commune de Guéron, pour l'aider à réparer son église,
1 500 fr. 7°
Commune d'Audrieu, pour l'aider à restaurer son église,
3 000 fr. 8°
Commune de Quétiéville, pour l'aider à réparer son église et
à reconstruire son presbytère,
4 000 fr. 9°
Commune de St-Germain-la-Blanche-Herbe, pour l'aider à payer la
dépense de consolidation de son église, 3
000 fr. 10°
Commune d'Ouffières, pour l'aider à payer la dépense de
restauration de son église et de réparation de son presbytère,
1 500 fr. 11°
Commune de Lisores, pour l'aider à payer la dépense
d'acquisition d'un presbytère,
1,000 fr. 12°
Commune de Montpinçon, pour l'aider à payer la dépense de
construction d'un presbytère,
1 500 fr. 13° Commune de Saint-Louet-sur-Seulles, pour l'aider à construire un presbytère, 2 500 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Février 1864 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le Conseiller Comte d’Angerville. Le fauteuil du ministère public est occupé par M. d'Englesqueville, substitut de M. le procureur général. Audience du 20 février. Michel dit Bouffard (Louis-Aug.-Clément), 24 ans, domicilié à Orbec. Le nommé Michel a été déjà deux fois condamné pour vol, et il comparaissait devant le jury sous une accusation de vol qualifié, commis dans les circonstances suivantes : Le sieur Choisne, demeurant à la Greslebinière, commune de Lisores, s'étant absenté de son domicile, le 12 octobre dernier, pendant environ deux heures, un malfaiteur en profita pour commettre un vol à son préjudice. Il pénétra dans la maison en brisant une vitre et escaladant l'appui de la fenêtre, élevé de 90 centimètres environ, et, dans une armoire où la clef était restée, il vola 330 fr. 90 centimes. Michel,
bien connu dans le pays pour ses antécédents, fut de suite soupçonné.
Il avait d'ailleurs été vu par plusieurs personnes pres de la maison du
sieur Choisne, et sa contenance II comptait être appuyé par le témoignage d'une femme Cardon, comme lui reprise de justice et avec laquelle il vit en concubinage. Mais ce témoignage lui fit défaut, la femme Cardon lui donna un démenti complet. L'information révéla bientôt que Michel, le soir même du vol, avait dépensé des sommes importantes en achats de vêtements et dans les cabarets. Il avait notamment changé ou dépensé six pièces de 20 fr., sept pièces de 10 fr. et une pièce de 5 fr. en or, et précisément la somme volée se composait de pièces de cette nature. Enfin, Michel n'a pu expliquer l'origine de l'argent qu'il a ainsi gaspillé. Michel
a été condamné à 8 années de travaux forcés.
Défenseur, Me
Potel. (l’Ordre et la
Liberté)
Mars
1869 -
Un suicide. - Mardi,
un individu, reconnu depuis pour être le sieur Dutheil, boulanger à
Lisores, a été trouvé pendu dans un hangar attenant à l'auberge du
sieur Papillon, à Glos. Ce
malheureux, âgé de 45 ans environ, ne jouissait pas entièrement de ses
facultés mentales. On
présume qu'il se serait suicidé au retour d'une consultation qu'il
était venue demander à une femme de Glos, la veuve Marie, pour qu'elle
essayat, disait-il, d'éloigner de lui le diable qui le poursuivait sans
cesse. Cette femme, après lui avoir tiré son horoscope, lui avait remis
une longue prière, en lui ordonnant de la réciter pendant qu'elle, de
son côté, ferait tous ses efforts pour le délivrer des obsessions de
l'esprit malin. En
apprenant de semblables choses, ne se croirait-on pas transporté tout à
coup en plein moyen-âge ?
Octobre 1872 - Avis aux cultivateurs. - Prière présente est faite aux cultivateurs qui auraient à se plaindre des ravages des campagnols, de ne pas employer l'acide arsénieux pour détruire ces rongeurs. Quelques cultivateurs s'étant servis de cette matière vénéneuse pour chauler du grain qu'ils introduisaient ensuite dans des trous à souris, il en est advenu ceci : des perdrix ont becqueté ce grain et sont mortes empoisonnées. En une seule journée, plus de trente perdrix ont ainsi succombé, et l'autopsie n'a laissé aucun doute sur les causes de l'empoisonnement.
Décembre 1872 - Café chantant. - Le ministre de l'intérieur vient d'engager les, fonctionnaires et agents auxquels incombent particulièrement la surveillance des cafés concerts, de veiller avec un redoublement de zèle et d'attention, à ce que les chansons obscènes, les saynètes graveleuses et tous les divertissements enfin pouvant porter atteinte à la morale ou à l’ordre public, soient éliminés des programmes.
Décembre
1872 -
Pluies et récoltes.
- Les
pluies torrentielles tombées presque sans interruption depuis plus d'un
mois ont produit dans notre pays de déplorables effets. Beaucoup de
cultivateurs n'ont pu encore terminer leurs semailles de blé, ailleurs le
blé n'a point levé, et on n'a plus d'espoir
que dans les blés
d'avril, qui sont loin de présenter les mêmes avantages. Les
colzas, en général, ne paraissent pas trop se ressentir de cette
submersion temporaire.
Les pommes de terre sont loin de répondre pour la qualité, aux espérances qu'elles avaient fait concevoir, mais on nous assure que plusieurs départements voisins sont sous ce rapport beaucoup plus favorisés que le nôtre. Enfin, espérons n'est-il pas un pronostic campagnard qui dit : hiver pluvieux, été abondant ».
Décembre 1872 - Cartes-poste. - Il va être établi des cartes-poste qui seront vendues par l'administration au prix de 10 centimes et qui circulerons en franchise dans tout le territoire français. Sur ces cartes on met l'adresse d'un côté, et quelques lignes de l'autre. Elles existent déjà en Suisse et en Angleterre, où elles rendent les plus grands service.
Décembre 1872 - Récompenses. - La Société pour l'instruction élémentaire (siège à Paris), dans sa séance annuelle, a récompensé les instituteurs du Calvados dont les noms suivent : Rappels de médailles de bronze : MM. Gaugain, instituteur à Louvigny, et Marie, instituteur à Campandré-Valcongrain. — Médaille de bronze : M. Lavolley, instituteur à Ranville. — Mentions honorables : MM. Leboucher, instituteur à Jort, et Marie, instituteur à Lisores.
Juillet
1890 -
Les récoltes. -
Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les
récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des
foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les
blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points.
On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La
récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.
Août
1890 -
Les voleurs de vaches. -
Dans la nuit du 8 au 9 courant, une vache a été prise dans un
herbage au sieur César Clémence, propriétaire à Lisores. Cette vache,
comme la précédente, était prête pour la boucherie.
Avril 1897 - Brûlé vive. - Vendredi, à Lisores, pendant l'absence de ses domestiques, Mme Lemonnier, 61 ans, a été prise d'une congestion et est tombée dans le feu de sa cheminée. A leur retour, les domestiques l'ont trouvée sans vie, un côté du corps carbonisé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1897 - Mort d’insolation. - Le fils Besnard, 17 ans, demeurant chez ses parents à Lisores, sortait dans son jardin, en plein soleil, la tête imprudemment découverte. Il a été frappé d'insolation et a succombé quelques heures après. Ses parents ne possédaient que lui. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
L’immoralité à la campagne.
- Un vieillard
de 70 ans, Pierre Aumont, menuisier à Lisores, près Livarot, était
poursuivi pour outrage public à la pudeur. Cette affaire, jugée à huis
clos, a révélé des mœurs épouvantables. Dix jeunes femmes et quatre
gamines étaient citées comme témoins. Les quatre gamines ont seules
chargé Aumont, qui nie du
Juin 1898 - Noces d’or. – Les époux Lannier, demeurant à Lisores, viennent de célébrer leurs noces d'or. Ces vieillards sont âgés, le mari de 72 ans, la femme de 68. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1899 - La neige. - Lundi la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Incendies. -
D'un corps de
bâtiment au sieur Perrotte,
à Potigny. Pertes, 2 500 fr. —
De 100 hectares de bruyères
et de fougères sèches dans la forêt des Moutiers-Hubert et de Lisores,
appartenant à divers propriétaires. —
D'une villa au sieur de Chanterenne, à
Bazenville. Pertes 30 000 fr. couvertes jusqu'à 25 000 fr. —
Du mobilier d'une chambre de
la demoiselle Mauduit, receveuse des Postes à
Littry. 300 fr. Assure. —
De
bâtiments à usage de
cave, grenier et étable au
sieur Lemaitre, à
Grand-Mesnil. Pertes, 14 000 fr. Assuré.
— De bâtiments au sieur Lefèvre, à Ernes. L'incendie est attribué à la malveillance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Insolation. -
Le sieur Brillot, 56 ans, domestique à Lisores, près Livarot,
est tombé, frappé d'insolation, d'une voiture qu'il conduisait, et s'est
fracturé la colonne vertébrale, Il n'a survécu que peu d'instants. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Pour mettre fin a ses souffrances. - Le sieur César Clément, 67 ans, maire de Lisores, canton de Livarot, atteint depuis 10 ans d'une maladie de cœur et d'une paralysie du cerveau, s'est suicidé d'un coup de revolver. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Chevaux de gendarmes. Une commission de remonte se réunira le 25 mars, à 7 heures du matin, hôtel de la Gendarmerie, pour acheter les chevaux nécessaires à la maréchaussée du Calvados, de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Les chevaux hongres et juments devront être de préférence de robe foncée, avoir de 4 à 8 ans et mesurer de 1 mètre 53 à 1 mètre 58. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Suicide. - La veuve Alphonsine Catois, 49 ans, journalière, s'est noyée à Lisores, près Livarot, dans la mare du sieur Hamard, avec lequel elle avait vécu maritalement pendant une dizaine d'années. Elle s’enivrait souvent. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1903 -
Cour d’Assises. -
Amédée Mogis, 33 ans, vivait avec la veuve Lefrançois, 37 ans,
et son fils de 17 ans. Ils habitaient Montchauvet, canton de Bény-Bocage.
Tous les Mogis a été condamné à 8 ans de travaux forcés et à la relégation ; la veuve Lefrançois, à 2 ans de prison. Lefrançois fils est acquitté. Défenseurs : MMes Brochard, Lemonnier et Meheudin. — Jacques Goeller, 29 ans, un alsacien, journalier à St-Germain-du-Crioult, canton de Condé, convaincu d'avoir commis plusieurs vols à Vassy, a été condamné à 3 ans de prison. Déf. : Me Roger. — François Laporte, 47 ans, originaire de Bretagne, a commis plusieurs vols de peu d'importance à Lisores, canton de Livarot. Mais comme c'est un repris de justice, il a été condamné à 5 ans de travaux forcés et à la relégation. Défenseur : Me Feltaine. Laporte a la spécialité de glisser entre les mains de ses gardiens, il s'est déjà évadé de prison. Quand on l'a arrêté, il est parvenu, par deux fois, à s'échapper, la dernière, en se laissant glisser par le trou des cabinets d'aisances dans la rivière. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Vol d’une jument. - On a volé la nuit, dans un herbage, à Lisores, près Livarot, une jument de 450 fr. appartenant au sieur Désiré Blanchon, propriétaire à Vimoutiers (Orne). (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Avis. -
L'administration des postes informe le public qu'à partir du 1er
novembre les cartes postales, dont les dessins sont relevés par des
reliefs de mica et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du
service et versées en rebut.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Lassés de vivre.
- La
dame Léonie François, à Ste-Honorine-du-Fay, près Evrecy, était
âgée de 81 ans et à l'abri du besoin, ses enfants subvenant à toutes
ses dépenses. Mais trouvant qu'elle avait assez vécu, elle s'est pendue
dans sa cave. —
A Lisores, près Livarot, le cadavre de M. Marcel Lautour, 79 ans,
propriétaire, a été retiré d'un étang situé près de la maison.
Depuis longtemps le vieillard souffrait de violents maux de tête et
parlait d'en finir avec fa vie. Trompant
la surveillance de sa bonne, il s'était relevé la nuit pour mettre son
triste projet à exécution. —
La manie du suicide sévit à tout âge. Après ces deux vieillards, voici
un enfant, le jeune Arthur Dédouit, 14 ans, de Saint-Paul-du-Vernay,
employé chez M. Gouye, boulanger, rue Saint-Patrice,
à Bayeux. Son maître l'avait envoyé conduire un cheval à l'écurie. Voyant qu'il ne revenait pas au bout d'une heure, M. Gouye le chercha et, en entrant dans l'écurie, le trouva pendu avec la bricole du cheval. On ignore les raisons qui ont poussé cet enfant à ce suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1919 -
Mortelle chute de bicyclette.
- Le
jour de l'Ascension, Raymond Beauchon, 19 ans, et Maurice Allafu, 17 ans,
domestiques chez M. Pottier, fromager à Mesnil-Bacley, Au retour, le soir, près de Lisores, Beauchon heurta la bicyclette de son camarade qu'il tentait de dépasser et tous deux roulèrent sur la route. Ils se relevèrent et repartirent, mais, une centaine de mètres plus loin, Beauchon se plaignit de douleurs à la tête et descendit, disant à son camarade de continuer sa route, l'assurant qu'il le rattraperait. Mais il na put repartir et se coucha sur la berne où il passa la nuit sans secours. Le
lendemain matin, M. Morand, menuisier à Lisores, le trouva étendu sans
connaissance. Il prévint M. Loriot, fabricant de fromages, qui fit amener
le blessé chez lui et lui fit donner les premiers soins. La médecin
ordonna ensuite le transport d'urgence du blessé à l'hôpital, mais le
malheureux jeune homme succomba en cours de route. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin 1922 - Le feu. - Un incendie dont les causes sont ignorées, s'est déclaré dans une étable à M. Poirier, propriétaire à Lisores, canton de Livarot. Les dégâts sont importants. Le bâtiment n'était pas assuré. —
Un bâtiment à usage d'étable, four et grenier de la ferme des époux
Canu, cultivateurs à Pennedepie, canton d'Honfleur, a été la proie des
flammes. Dégâts importants. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1924 -
Une tentative de meurtre.
- Une
tentative
de meurtre
a été commise au environs du hameau Gosselinaie,
commune de Lisores. A
la
suite d'une
discussion
et d'un
échange
de coups
avec son
mari Jean
Heront,
27 ans,
ouvrier de scierie, sa
femme,
née Marie
Grall, 31 ans, repasseuse, se réfugia avec ses trois enfants chez des voisins.
Le désaccord n’avait
d’ailleurs
cessé
de régner
dans le
ménage
depuis
le jour
où après
avoir vécu
maritalement
pendant
deux ans,
loin
de son époux,
la femme
Heront
avait consenti
à reprendre la
vie commune.
Cette dernière,
qui avait
dit-elle,
peur de
son mari
se rendit
chez un
armurier
de Livarot
et acheta
un revolver et une boite de 25
cartouches. En
rentrant,
elle se
dirigea
vers sa
maison pour reprendre des effets pour ses enfants, mais
elle trouva
la porte
fermée
et la
serrure changée. Elle parvint cependant
à se glisser par la fenêtre et se trouvait dans sa chambre depuis
une demi-heure, quand elle aperçut son mari qui rentrait.
Saisissant
son revolver,
elle approcha
de la fenêtre
et tira
dans la direction de Heront, deux coup de revolver
sans toutefois
l'atteindre.
Il s'enfuit,
mais reçut malgré tout une troisième balle dans la jambe gauche. La
blessure ne paraît pas extrêmement
grave.
La meurtrière
a été
néanmoins
arrêtée.
Janvier 1925 - Nouvelles locales - A Lisores, la femme Jean Hérault, âgée de 27 ans, qui, à la suite de mauvais traitements avait quitté son domicile avec trois enfants, y revint pour prendre leurs effets. Hérault n'y était pas, mais comme il avait changé la serrure de la porte, sa femme escalada une fenêtre pour entrer. Au bout d'une demi-heure, apercevant son mari qui venait, elle tira dans sa direction deux coups de revolver sans l'atteindre, mais, comme il s'enfuyait, il reçut un troisième coup dans la jambe gauche. Un quatrième fut également tiré sur lui, mais sans l'atteindre. Cette
femme a été écrouée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1925 -
Une garde-barrière tuée par une auto.
- Un
grave accident
d'automobile
s'est produit
sur le
territoire
de la
commune
de Lisores.
M. Édgard
Duvieu,
50 ans,
Au
même moment,
la garde-barrière,
Mme Eugénie
Tahot,
50 ans,
fut happée
au passage
par le
véhicule
et traînée
sur un
parcours
de plusieurs
mètres.
Relevée
aussitôt, la
malheureuse
femme était
sans connaissance
et portait
de nombreuses
blessures
au visage,
aux jambes
et à
l'abdomen. Le docteur Dentu, de Vimoutiers, appelé d'urgence, fit transporter la blessée grave à la clinique de Lisieux, où elle succomba peu de temps après.
Mars 1927 - Tragiques exploits d'une brute. - Pendant une discussion provoquée par l'annonce une maternité prochaine, Alexandre Deslandes, 47 ans, journalier à Lisores, a menacé de mort et frappé brutalement sa maîtresse, Germaine Poisson, 37 ans, gardienne d'herbages. Aux cris de celle -ci, son fils, Bernard Vivien, 17 ans, est accouru, Deslandes, tournant sa fureur contre le jeune homme, lui a apporté plusieurs coups de couteau dans le dos. Perdant son sang, Vivien, suivi de sa mère, s'est réfugié dans une ferme voisine d'où il a dû être transporté à l'hôpital de Lisieux où son état a été jugée très grave. Quand les gendarmes avertis sont venus arrêter le coupable, ils l'ont trouvé pendu dans la chambre de son amie. La mort avait déjà fait son oeuvre.
Mai
1929 - Un enfant malheureux. -
Les époux Leclerc Clément, cultivateurs, sont actuellement
l'objet de poursuites pour mauvais traitements à leur enfant. Le
pauvre petit, vêtu seulement d'une chemise, vivait constamment dans un
berceau sur des vieux vêtements qui servaient de paillasse. Il était
d'une saleté repoussante et avait le corps couvert de boutons.
Quoique âgé de 5 ans, l'enfant en parait à peine trois et il est tout
recroquevillé. La mère prétend que son mari l'obligeant à travailler sans arrêt, elle ne peut s'occuper de son enfant.
Août 1932 - Un crime sauvage à Lisores. - Un meurtre, dont on ignore encore les mobiles précis, a été commis, dans des conditions particulièrement affreuses, à Lisores, canton de Livarot, près Vimoutiers, pendant la nuit de mardi à mercredi. Un ouvrier agricole, Alexandre Vincent, 30 ans, vivait maritalement avec Marie Briens, 38 ans. Cette dernière avait, d'un premier lit, un fillette, actuellement âgée de 12 ans, qui habitait avec le faux ménage. Mercredi matin, la fillette, qui prétend n'avoir rien entendu pendant la nuit, a trouvé le cadavre de sa mère, Marie Briens, baignant dans une mare de sang, la gorge tranchée d'un coup de rasoir, L'enquête a été aussitôt ouverte par le Parquet de Lisieux, et l'autopsie du cadavre, pratiquée mercredi après-midi. Il semble, de ces premières constatations, que la victime a eu la gorge sectionnée par un rasoir manié avec une brutalité exceptionnelle. Tous les muscles du cou ont été tranchés, ainsi que la carotide, et le coup a été si violent que l'arme a pénétré jusqu'à la colonne vertébrale. Dans
ces conditions, la mort a été instantanée, et la malheureuse victime
n'a pas du pouvoir pousser un seul cri. Alexandre
Vincent, qui passe pour avoir un caractère méchant et Vincent aurait été déjà interné et était sujet à des accès de fièvre. Il avait souvent manifesté son désir de tuer son amie et aurait dit à la fille de celle-ci : « J'aurai ta mère, d'une manière ou de l'autre ! ». Une véritable chasse à l'homme a été organisée des mercredi matin, par les brigades de gendarmerie de Lisieux, Vimoutiers et Livarot. Le meurtrier avait, en effet, été aperçu le matin dans les bois assez touffus qui entourent Lisores. Il était grimpé au sommet d'un orme et cherchait à se cacher dans le feuillage. Des battues sévères ont été faites immédiatement, mais, au moment où nous mettons sous presse, elles n'avaient encore donné aucun résultat. (Bonhomme Normand)
Février
1944 -
Un trafiquant
devait expédier
dix bovins
à un boucher
de Paris.
- Mercredi,
vers 14
heures, quand
les agents
du contrôle
économique
firent irruption
dans la
ferme de
M Maurice
Morin, cultivateur
à Lisores,
ils aperçurent
plusieurs individus
qui prirent
la fuite
et se dissimulèrent
dans le
bois voisin.
Ils remarquèrent
alors des
peaux de
bovine
dans la
remise de
la ferme
et de nombreux
quartiers de
viande fraîchement
abattus. Six
bovins venaient
d'être sacrifiés
et quatre
autres attendaient
leur tour.
Les inspecteurs
réussirent
à arrêter
un représentant
de commerce,
Louis Maury,
42 ans,
de Ballet
(S-et-0.). Celui-ci
leur déclara
que le
commerce des
moteurs électriques
étant par
trop restreint,
il s'était
mis en
rapports par
l'intermédiaire de
son beau-frère
boucher aux
halles avec
un patron
boucher de
la capitale
« Raymond »,
qui1'avait chargé
de lui,
trouvée une
dizaine de
bœufs contre
une commission
de 5.000
fr.
Avril 1948 - Un père indigne. - Maurice Camus, 45 ans, artisan couvreur à Lisores, qui entretenait, depuis octobre 1947, des relations avec une de ses filles âgée de 11 ans, a été écroué à la prison de Lisieux. L'enquête
a révélé que le père indigne avait déjà tenté d'abuser de son
enfant en 1944 et qu'une autre de ses filles, âgée de 8 ans, avait été
victime de son sadisme. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1949 - Des enfants mettent le feu à un bâtiment agricole. - Une dépendance de la ferme de Mme Vve Joseph Loriot, cultivatrice à Lisores, a été détruite par l'imprudence d'un enfant de 11 ans, le jeune M. C........., qui s'amusait avec ses frères et sœurs à jouer à la dînette. Les
dégâts s'élèvent à 30 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949
-
Aux urnes !
-
Une élection complémentaire a eu lieu à Lisores pour
remplacer M. Martin, conseiller municipal décédé. Par
48 voix, au deuxième tour de scrutin, M. Vaugeois a été proclamé élu.
Ont
obtenu : MM Bourgault. 31 voix ; Rondeleux, 21 voix ; Faré. 19 voix,
et Dugré, 3 voix. ( Le Bonhomme Libre ) |
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LISORES (Calvados) - L'Église | |||
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