15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 1

LITTEAU

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune de Litteau sont des  ...

1790.  -  En 1790, Les cloches de l’église de Litteau ont été refondu, la fonte a coûté deux cent quatre vingt livres, on y a ajouté trois cent dix livres de poids, le métal a coûté huit sols la livre, ainsi le fondeur a eu sept cent quarante cinq livres, la ferrure a coûté cinquante quatre livres, et le charpentier a eu pour exhumer Les dites cloches cinquante cinq livres et on lui fournissait le bien nécessaire. La dépense totale se monte a huit cent cinquante quatre livres.

La grosse cloche pèse 769 livres ; la seconde cloche pèse 546 livres ; la petite cloche pèse 406 : Total 1721 livres. (source Archives du Calvados)

 

Mai 1840   -   Nouvelle locale.  -   On vient de découvrir dans la commune de Litteau, à 1 670 mètres nord-est environ de l'église, tout près la limite de Monfiquet, sur l'ancienne propriété de M. d'Argouges, devenue celle de M. d'Aigrement, trois fours à poterie antiques, qui étaient recouverts pour une couche de terre végétale de 30 cent. 25 mill.

La bouche ou l'ouverture avait 70 cent. de large, la profondeur était de 2 met. 20 cent. sur une largeur égale dans la partie la plus développée, mais qui se rétrécissait en se rapprochant de l'ouverture de manière à n'avoir plus que 1 met. 50 c. à l'entrée. Les parois de ces fours formées d'argile, rougie par l'action du feu, avaient de 16 à 20 cent. d'épaisseur. Le fond ou l'aire était en schiste, brûlé et calciné par l'effet de la chauffe.

Les ouvriers disent qu'ils ont retrouvé du schiste reformé dans l'intérieur de ces fourneaux, mais il paraîtrait plutôt provenir des éboulis de la partie supérieure. Ces fournaux, on le voit, étaient construits dans le même système que ceux que nous avons déjà eu l'occasion d'observer sur d'autres points de notre arrondissement.

Ainsi nul doute que dans les temps anciens l'art céramique n'ait été cultivé dans notre contrée et particulièrement l'industrie de la brique et de la tuile. (Source  : L'Indicateur de Bayeux)  

 

Avril 1843   -  Police correctionnelle.   -   Un jeune homme de 19 ans, Victor Bisson, domestique à Litteau avait trouvé commode de s'équiper, sans bourse délier, d'une paire de bottes, d'un pantalon et d'un gilet, en dérobant ces objets au sieur Thibault, de Bérigny : il aura à expier les conséquences de cette mauvaise pensée par 3 mois d'emprisonnement.

—Une condamnation par défaut, en un an et un jour de prison a été prononcée contre André Marie, de Litteau, pour coups et blessures sur la personne de la dame Hébert, chez laquelle il était domestique. Cet individu s'est soustrait jusqu' à présent aux recherches de la justice. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -  Audience du 30 mars 1847.

— Pierre Marie, dit Lecoq, de Litteau, a été condamné, par défaut en deux ans d'emprisonnement pour vol commis au préjudice des époux Youf, de Saint-Germain-d'Elle.

  Quinze mois de la même peine ont été infligés, par défaut, à Jean-Pierre Lemaux, journalier, pour un abus de confiance, au préjudice des sieurs Pommier et Corentin, de la commune de Blay

  Un vol d'une montre commis au préjudice du sieur Pierre Deslandes, maçon à Balleroy, a fait condamner Auguste-Louis Laugée, journalier, en treize mois de prison.

  Désiré-Jean Sevestre, journalier à Port-en-Bessin, subira 6 mois d'emprisonnement pour vol d'une bourse au préjudice du sieur Hauillet, commis dans l'auberge du sieur Charpentier. . (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1851   -   Nouvelles locales.   -   Dans sa session qui vient de finir, le conseil général du Calvados a compris dans le cours de ses délibérations les objets suivants qui intéressent notre arrondissement : Le Conseil a rejeté la réclamation de la commune de Litteau, qui demandait a être déclassée du nombre des communes qui doivent contribuer à l'entretien du chemin vicinal de grande communication de Thorigny à Cartigny-l'Epinay, cette commune étant d'ailleurs traversée par ce chemin. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1851   -   Les sinistres.   -   Les ministres du commerce et de l'intérieur ont envoyé des instructions aux préfets et aux maires de toutes les communes qui ont été ravagées par les orages ou des débordements de rivières, pour faire exécuter avec soin un relevé des pertes et dégâts éprouvés par chacune des localités. On n'évalue pas à moins de 500 millions les dommages causés par les eaux, tant sur les moissons que sur les propriétés des particuliers et sur les routes. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1852   -  Nouvelles locales.   -   Un nommé Le Prêtre, propriétaire à Litteau, se livrait, ces jours derniers, au plaisir de la chasse, lorsqu'il fut rencontré par la gendarmerie de Vaubadon. Malheureusement, il n'avait pas sur lui son permis de chasse, ce qui a été bien et dûment constaté. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1853   -  Nouvelles locales.   -    Michel Gassion, ce jeune sous-officier au 48e de ligne, dont nous parlions dans notre numéro du 13 courant, et qui a péri d'une manière si malheureuse au Havre, en faisant l'essai d'un appareil de sauvetage inventé par lui, est né à Litteau (Calvados). Sa mère demeure dans cette commune. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1857   -  Nouvelles locales.   -   Par arrêté du ministre de l'instruction publique, un secours de 2 000 francs est accordé à la commune de Litteau, canton de Balleroy, pour l'aider dans la construction d'une école. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1858   -   Le feu.   -   Le 21 de ce mois, vers quatre heures du soir, un incendie a éclaté au domicile du sieur Bessin (Julien), cultivateur au village de la Vallée, commune de Litteau, canton de Balleroy ; un corps de bâtiment composé d'un hangar, d'un pressoir et d'une grange est devenu la proie des flammes.

La perle du mobilier s'élève à 3 560 fr. et celle de l'immeuble à 1 200. Rien n'était assuré. Cet incendie est attribué à l'imprudence de l'enfant du sieur Bessin, âgé de sept ans et demi, qui, avec des allumettes, a mis le feu à de l'herbe sèche près de plusieurs bottes de paille. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1858   -   Accident de la route.   -   Le 15 août, un peu avant la nuit, le domestique de M. Lebret, de Litteau, a été trouvé privé de vie sur la route impériale, dans la forêt de Cerisy. Une des roues de la voiture, chargée de chaux, qu'il conduisait, l'avait écrasé. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1858   -   Pour le 15 août.   -   A l'occasion de la fête du 15 août, des secours ont été accordés par S. Exe. M. le ministre d'État, au nom de l'Empereur, aux parents d'un certain nombre des enfants qui, étant nés le 15 mars 1856, le même jour que S. A. le Prince Impérial, ont eu l'honneur d'avoir pour parrain et marraine Leurs Majestés l'Empereur et l'Impératrice. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1862   -   Un incendie.   -   Le 18 courant, un incendie assez considérable s'est déclaré à Litteau, canton de Balleroy. Un corps de bâtiment à usage d'habitation et appartenant au sieur Leguédois, cordonnier, a été réduit en cendres.

La perte approximative causée par cet incendie est de 2 000 fr. Rien n'était assuré.

La cause de ce sinistre paraît être purement accidentelle. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1870   -  Fait divers.   -   Un fort orage a éclate samedi dernier dans  le canton de Balleroy, la foudre est tombée en plusieurs endroits. A Litteau, un veau a été tué dans une étable où il y en avait plusieurs, celui-là seul a été atteint. A Littry, le tonnerre est tombé sur le clocher de l'église, au moment où l'un de MM. les vicaires allait terminer sa messe, à laquelle assistaient les nombreux enfants qui, le lendemain, devaient faire leur 1er  communion.

Après avoir brisé des ardoises de la couverture, dans laquelle elle a troué un large sillon, la foudre a pénétré dans l'intérieur de l'église. Quelques enfants ont ressenti une violente  commotion, pendant que le sacristain, plus rudement secoué, était jeté contre un mur, et que M. le vicaire percevait lui-même une assez vive sensation au côté. Les autres assistants n'ont rien éprouvé, et M. le curé, qui était dans son confessionnal, ne s'est point aperçu du passage du fluide.

Nous apprenons aussi que la foudre, après avoir tombé au seuil de la porte de l'habitation du fermier des héritiers Vernet, à Vaux-sur-Aure, est allée frapper à peu de distance, un noyer sous lequel se trouvait une vache qu'elle a tuée. Huit personnes qui étaient dans l'habitation au moment où la foudre tombait, ont reçu une commotion telle, que quatre sont restées en place, et les quatre autres ont été lancées contre le mur.

Le même jour, vers 3 heures du soir, un orage a éclaté sur les communes de Moyaux, de Fumichon, d'Ouilly-du-Houlley et du Pin. Il est tombé une grande quantité de grêle, qui a causé un énorme préjudice aux récoltes. La perte est évaluée à 72.000 fr. pour Moyaux ; à 2.000 fr. pour Fumichon ; à 1.500 fr. pour Ouilly, et à 35.000 fr. pour le Pin.  

 

Décembre 1882  -  Mort de faim. -  Cette semaine, le jeune Marie P., âgé de quinze ans environ, et originaire de Cerisy-la-Forêt, a été trouvé inanimé sur la route de Litteau, et les constations médicales ont établi qu'il était mort de froid et de faim.

 

Juin 1892  -  Coups de couteau.  -   Le sieur Leguelinel, 57 ans, cultivateur à Litteau, rentrait chez lui en voiture, venant de Saint-Lô, et était un peu éméché, quand il rencontra la femme du nommé Victor Blavier, garde-chasse pour le compte d'actionnaires dans la forêt de Cerisy, qui lui demanda à monter dans sa voiture. Il allait sans doute la faire monter, quand Blavier arriva. Que crut-il ?  On l'ignore. 

Une discussion s'éleva entre les deux hommes. Blavier, monté sur la roue de la voiture, porta plusieurs coups de canne sur la tète de Leguelinel. Celui-ci descendit. Une lutte  s'engagea, au cours de laquelle le garde Blavier porta à son adversaire un coup de couteau qui lui fit une blessure très dangereuse au cou. 

Blavier n'a pas d'antécédents judiciaires, mais il est violent. Il a été établi par les débats devant le tribunal de Bayeux qu'il ne veut pas que l'on siffle en traversant les routes de la forêt. Il a même menacé de son revolver un domestique qui sifflait. Il a été condamné à six semaines.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1896  -  Mort imprévue.  -  Le cadavre du sieur Ferdinand Levillain a été trouvé sur le territoire de Litteau, canton de Balleroy. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1899   -   Voleurs de chevaux.   -   On recherchait depuis quelques jours un individu ayant dit s'appeler Pierre Girard, qui avait fait vendre sur le marché de Caumont, par un officier ministériel, une jument volée dans un champ, à Litteau, près Balleroy.

Cet individu vient d'être arrêté. Ce serait le nommé Jean Descrettes, dit Girault, 56 ans, marchand de vaches à Saint-Jean-des-Baisants (Manche).

— Une jument avait été volée, en juillet dernier, au sieur Conseil, à Brémoy, canton d'Aunay-sur-Odon. Le voleur, Paul Paris, 40 ans, né à la Ferrière-Hareng, vient d'être arrêté dans le département de l'Eure et transféré à Vire, où il a été écroué. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1900 - Ce qu'il en coûte de vivre aux dépens d'autrui. - Victor Lepleux, 45 ans, né à Litteau, prés Balleroy, a été déjà trente fois condamné pour avoir déjeuné ou dîné aux crochets des aubergistes. Lepleux avait quitté le Calvados où il est trop connu, et parcourait la Manche en se restaurant toujours sans bourse délier.

La plupart du temps, les aubergistes le faisaient partir sans porter plainte, afin de ne pas avoir les ennuis de passer en témoignage. Mais un restaurateur de Coutances a été moins coulant, il a porté plainte et Lepleux. a été condamné à quatre mois de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900   -   Lâcheté.  -  Une vache, estimée 300 fr., appartenant à la dame Quentin, cultivatrice à Litteau, près Balleroy, a été grièvement blessée par des inconnus. 

— A Notre-Dame-de-Courson, une pouliche appartenant au sieur Debrière, a été mutilée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1901   -   Méchancetés.  -   Un acte de malveillance a été commis au préjudice du sieur Lecomte, représentant de commerce à Bayeux, dans la propriété qu'il  occupe actuellement à Longues. Une main inconnue a jeté dans une cuve où il avait fait tremper son marc de pommes une assez grande quantité de morceaux de cristal de soude. La perte  s'élève à 400 francs.

—  On s'est introduit dans la cave du sieur Louis James, cultivateur à Litteau, près Balleroy, et on lui a brisé un tonneau contenant 2 800 litres de cidre qui ont été perdus. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1903  -   Vol de vaches.   -   On avait volé dans un herbage, à Litteau, près Balleroy, une vache appartenant à la dame Pannier, propriétaire à Bérigny.

L'animal a été retrouvé au marché de Villers-Bocage, où il avait été mis en vente par un cultivateur de Cormolain, qui l'avait lui-même acheté au marché de Saint-Lô.

— Une vache de 350 fr., appartenant au sieur Lesufleur, cultivateur à St-Ouen-le-Pin, près Cambremer, a été volée, la nuit, dans un herbage.

— A Saint-Contest, près Caen, on a volé une génisse de 3 ans, estimée 400 francs, appartenant à la dame veuve Viel, cultivatrice.

— Une vache de 350 francs a été volée, pendant la nuit, dans l'herbage du sieur Arsène Callouet, cultivateur à Friardel, près Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Bouilleurs de cru.   -   Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1904  -   Encore les voleurs de bestiaux.   -   Une vache de 350 fr. a été volée, la nuit, au sieur Pierre Youf, propriétaire à Cormolain, dans un herbage voisin de son habitation.

— On a aussi volé, la nuit, une vache de 350 fr. au sieur Paul Lelièvre, cultivateur à Litteau, près Balleroy.

Comme le lendemain il y avait foire à Saint-Lô, le sieur Lelièvre s'empressa de s'y rendre, mais il n'y retrouva trace ni de sa vache ni de son voleur.

— Une génisse de 280 fr. avait été récemment volée à la dame veuve Letellier, cultivatrice à Cerisy-Belle-Étoile (Orne). L'animal fut vendu 245 fr. à la foire de Briouze où il fut reconnu par le fils de la dame Letellier.

Au signalement fourni par l'acheteur, on présuma que le voleur devait être Octave Voisvenel, 55 ans, journalier à Bernières-Ie-Patry ; il avait été domestique chez un fermier  voisin de la dame Letellier et connaissait bien le pays.

Les gendarmes de Vassy se rendirent chez Voisvenel qui essaya d'abord de nier, puis avoua. Il avait déjà pris, sur les 245 francs, 200 francs pour désintéresser ses créanciers. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1905  -  Terrassée par des sangliers.  -  Mlle Juliette Martin, 13 ans, domestique chez M. François Lesdomme, revenait, lundi soir, de traire les vaches de la ferme, lorsque l'âne sur lequel elle était montée fut tout à coup pris de peur à la vue d'un troupeau de sangliers échappés de la forêt de Cerisy et qui traversaient les champs à toute vitesse. 

Projetée à terre, Juliette Martin fut bousculée par deux sangliers qui, heureusement, ne lui firent que de légères contusions, la pauvre fille put enfin appeler au secours et se faire  entendre. On la dégagea de  sa fâcheuse position. Les sangliers avaient déjà disparu, non sans avoir renversé tout le lait de la traite et mis en fuite l'âne qui n'a été retrouvé que le lendemain.  

 

Février 1916  -  Sous les roues.  -  Le domestique de M. Marion, à Litteau, Armand Marie, 23 ans, revenait d'Ecrammeville avec un chargement de foin. Non loin du calvaire de Trevières, il tomba et passa sous sa voiture. On le releva le bras gauche et la jambe droite fracturés.

 

Septembre 1916  -  Le dernier voyage.  -  En revenant de Saint-Clair (Manche), M. Pierre Le Prêtre, ancien maire de Litteau, canton de Balleroy, est mort subitement sur la route. II a succombé à une congestion.

 

Mars 1924  -  Dans une crise de neurasthénie une femme blesse gravement son mari.  -  Un drame s'est produit hier matin à Litteau, commune située à deux kilomètres de Balleroy. Une femme Virginie Martin, âgée de 36 ans, a dans une crise de neurasthénie, frappé son mari, Eugène Martin, d'un coup de hachette. Vers 4 heures du matin, la ménagère c'était levée pour faire chauffer du café pour elle et pour son mari. Celui-ci accepta la tasse qu on lui présentait et se rendormit. Sa femme profita de son sommeil pour s'emparer d'une hachette et en porta un grand coup au malheureux qui fut atteint à la tête. Grièvement blessé, Eugène Martin put, néanmoins, se traîner jusque chez un voisin, M.Le Maignan.
Son acte accompli, la meurtrière s'enfuit et ne reparut a son domicile que dans la soirée. Au moment les gendarmes l'appréhendèrent, ils constateront qu'elle portait une blessure au cou. Virginie Martin s’était porté un coup de rasoir, mais la blessure était sans gravité.
Le mari et la femme ont été transportés l’hôpital. La prévenue a agi dans une crise de neurasthénie. Elle souffre de cette affection depuis longtemps.
 

 

Septembre 1924  -  Bénédiction d'une statue.  -  Dimanche 28 septembre grande fête paroissiale à l'occasion de la bénédiction d'une statue de la B. Thérèse de l'Enfant Jésus.

A 10 h. 30,  grand'messe célébrée par M. l'abbé Bazire du Grand Séminaire de Bayeux. Pain bénit offerte par les jeunes filles de la paroisse. Programme musical exécuté par un groupe de chanteurs de la cathédrale de Bayeux, sous la direction de M. P Pouchain. 

A 3 h. 30 vêpres. Panégyrique de la Bienheureuse, par M. le Curé de Baynes. Bénédiction de la statue et procession à travers le bourg Salut du Saint-Sacrement.

Après la cérémonie, distribution de souvenirs à tous les assistants.  

 

Octobre 1924  -  Bénédiction d’une statue. -  Dimanche dernier, grâce à la libéralité d'un habitant de la commune, a eu lieu dans l'église de Litteau la bénédiction d'urne statue de Sœur Thérèse. La messe fut célébrée par M. le chanoine Bazire, professeur au Grand Séminaire de Bayeux, au milieu d'une nombreuse assistance. L'après-midi, après le chant des vêpres, M. l'abbé Schlur, curé de Baynes, retraça avec le talent qu'on lui connaît, la vie de la Bienheureuse. On porta la statue en procession dans la commune, jusqu'au Calvaire, et  à la rentrée dans l'église eut eu le saint solennel. 

Un groupe de chanteurs de la Cathédrale de Bayeux, sous la direction de M. Paul Ponchain, prêtait son concours et interpréta un joli programme musical. Citons, en particulier, L’Avé Maria de Niedermeyer, par M. P. Daniel, le ténor si apprécié des auditions musicales, et le Tantum ergo, de C. Franck, par M. P. Pouchain, artiste connu et toujours prêt à rendre service. Nos félicitations à M. l'abbé Perrette, curé de la Bazoque, qui dessert la paroisse de Litteau, et qui avait organise cette fête bien réussite, dont les habitants se souviendront longtemps.

 

Juin 1928  -  Accident de la route.  -  Au carrefour de la Croix-Bazire, près de Litteau, canton de Balleroy, un cycliste, M. Maurice Lunel, cultivateur au bourg, qui débouchait rapidement du chemin de Bérigny, s'est jeté sur la camionnette de la laiterie de Saint-Germain-d'elle (Manche), conduite par le chauffeur Arsène Leroyer.  Relevé sans connaissance, M. Lunel a été porté chez lui dans un état grave.

 

Janvier 1930   -  Tombé de congestion sur la route.   -   M. Charles Adolphe Bompain, âgé de 55 ans, natif de Hottot-les-Bagues, a été trouvé frappé de congestion sur la route, territoire de Litteau à « La Malbrèche » par Mme Macé. Cette dame ayant prévenu le garde forestier voisin, celui-ci en informa le maire de Litteau.

Après des soins donnés par un docteur médecin de Cerisy, le malade a été transporté à l'hôpital de Bayeux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1932   -   Élection.   -   A Louvières, M. Félix Remet a été élu adjoint au maire au premier tour de scrutin.

-       A Litteau, M. Eugène Dhérouville, propriétaire-agriculteur a été élu maire en remplacement de M. Lecauf, maire, conseiller général, démissionnaire.

-       A Condé-sur-Noireau. MM. Bechet. Guilio, Gamand et Doisne, sont nommés conseillers municipaux.

-       A May-sur-Orne, au scrutin de ballottage de dimanche, M. Lebrun a été élu conseiller par 77 voix contre 66 à M. Lepainteur.

-        Dimanche 10 juillet, les électeurs d'Ouilly-le-Vicomte, éliront deux conseillers municipaux en remplacement de MM. Désiré Lemercier et Désiré Guéroult, décédés. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1938   -   La récolte de fruits.   -   La statistique définitive de la récolte des fruits dans le Calvados en 1937 fait apparaître que le département a produit 2 242 000 quintaux de pommes à cidre, se classant quatrième parmi les autres départements. Dans 4 380 quintaux de pommes de table dans cette même année, il n'y a eu que le Calvados, alors que l’llle-et-Vilaine en produisait 200 000 et la Sarthe 418 700.

On a encore compté 60 quintaux de fraises et 20 quintaux de cerises. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Un incendie détruit un bâtiment de ferme.   -   Un sérieux incendie dont on ne connaît pas jusqu'à présent les causes exactes s'est déclaré dans les dépendances de la ferme de M. Dérouville, cultivateur à Litteau.

Les pompiers de Balleroy, appelés immédiatement sur les lieux ont réussi à protéger la maison d'habitation, mais tous les bâtiments annexes d'une trentaine de mètres de longueur ont été en partie détruits.

Ce sinistre a causé des dégâts estimés jusqu'à présent à 30 000 francs environ (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1948   -   Le fraudeur va trinquer.   -   Les gendarmes de Balleroy en tournée sur le territoire de la commune de Litteau interpellaient un cycliste, Joseph Foucher, 33 ans, débitant à Saint-Lô, qui est transportait un jerrican rempli d'eau-de-vie dont il s’empressa de déverser le contenu sur la chaussée.

Conduit et fouillé au bureau de la brigade, le délinquant tenta d'arracher des mains d'un représentant de la loi un carnet sur lequel il avait eu l'imprudence de noter des renseignements qui ne laissaient aucun doute sur l'importance des opérations frauduleuses.

Maîtrisé, Foucher, dont les réactions sont décidément malheureuses, tenta de « séduire » les enquêteurs par l'offre d'une certaines somme d'argent. Déféré au Parquet, il a été écroué à la prison de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

LITTEAU (Calvados)  -  L'Église  

Commentaires et informations : Facebook - @