15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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LITTEAU |
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Canton de Balleroy |
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La grosse cloche pèse 769 livres ; la seconde cloche pèse 546 livres ; la petite cloche pèse 406 : Total 1721 livres. (source Archives du Calvados)
Mai
1840 -
Nouvelle locale. -
On
vient de découvrir dans la commune de Litteau, à 1 670 mètres nord-est
environ de l'église, tout près la limite de Monfiquet, sur l'ancienne
propriété de M. d'Argouges, devenue celle de M. d'Aigrement, trois fours
à poterie antiques, qui étaient recouverts pour une couche de terre
végétale de 30 cent. 25 mill. La
bouche ou l'ouverture avait 70 cent. de large, la profondeur était de 2
met. 20 cent. sur une largeur égale dans la partie la plus développée,
mais qui se rétrécissait en se rapprochant de l'ouverture de manière à
n'avoir plus que 1 met. 50 c. à l'entrée. Les parois de ces fours
formées d'argile, rougie par l'action du feu, avaient de 16 à 20 cent.
d'épaisseur. Le fond ou l'aire était en schiste, brûlé et calciné par
l'effet de la chauffe. Les
ouvriers disent qu'ils ont retrouvé du schiste reformé dans l'intérieur
de ces fourneaux, mais il paraîtrait plutôt provenir des éboulis de la
partie supérieure. Ces fournaux, on le voit, étaient construits dans le
même système que ceux que nous avons déjà eu l'occasion d'observer sur
d'autres points de notre arrondissement. Ainsi
nul doute que dans les temps anciens l'art céramique n'ait été cultivé
dans notre contrée et particulièrement l'industrie de la brique et de la
tuile. (Source : L'Indicateur de Bayeux)
Avril 1843 - Police correctionnelle. - Un jeune homme de 19 ans, Victor Bisson, domestique à Litteau avait trouvé commode de s'équiper, sans bourse délier, d'une paire de bottes, d'un pantalon et d'un gilet, en dérobant ces objets au sieur Thibault, de Bérigny : il aura à expier les conséquences de cette mauvaise pensée par 3 mois d'emprisonnement. —Une condamnation par défaut, en un an et un jour de prison a été prononcée contre André Marie, de Litteau, pour coups et blessures sur la personne de la dame Hébert, chez laquelle il était domestique. Cet individu s'est soustrait jusqu' à présent aux recherches de la justice. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 30 mars 1847. —
Pierre Marie, dit Lecoq, de Litteau, a été condamné, par défaut en
deux ans d'emprisonnement pour vol commis au préjudice des époux Youf,
de Saint-Germain-d'Elle. —
Quinze mois de la même peine ont été infligés, par défaut, à
Jean-Pierre Lemaux, journalier, pour un abus de confiance, au préjudice
des sieurs Pommier et Corentin, de la commune de Blay
—
Désiré-Jean Sevestre, journalier à Port-en-Bessin, subira 6 mois
d'emprisonnement pour vol d'une bourse au préjudice du sieur Hauillet,
commis dans l'auberge du sieur Charpentier. . (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre 1851 - Nouvelles locales. - Dans sa session qui vient de finir, le conseil général du Calvados a compris dans le cours de ses délibérations les objets suivants qui intéressent notre arrondissement : Le Conseil a rejeté la réclamation de la commune de Litteau, qui demandait a être déclassée du nombre des communes qui doivent contribuer à l'entretien du chemin vicinal de grande communication de Thorigny à Cartigny-l'Epinay, cette commune étant d'ailleurs traversée par ce chemin. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1851 - Les sinistres. - Les ministres du commerce et de l'intérieur ont envoyé des instructions aux préfets et aux maires de toutes les communes qui ont été ravagées par les orages ou des débordements de rivières, pour faire exécuter avec soin un relevé des pertes et dégâts éprouvés par chacune des localités. On n'évalue pas à moins de 500 millions les dommages causés par les eaux, tant sur les moissons que sur les propriétés des particuliers et sur les routes. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1852 -
Nouvelles locales. -
Un nommé Le Prêtre,
propriétaire à Litteau, se livrait, ces jours derniers, au plaisir de la
chasse, lorsqu'il fut rencontré par la gendarmerie de Vaubadon.
Malheureusement, il n'avait pas sur lui son permis de chasse, ce qui a
été bien et dûment constaté. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1853 -
Nouvelles locales. - Michel
Gassion, ce jeune sous-officier au 48e de ligne, dont nous
parlions dans notre numéro du 13 courant, et qui a péri d'une manière
si malheureuse au Havre, en faisant l'essai d'un appareil de sauvetage
inventé par lui, est né à Litteau (Calvados). Sa mère demeure dans
cette commune. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1857 - Nouvelles locales. - Par arrêté du ministre de l'instruction publique, un secours de 2 000 francs est accordé à la commune de Litteau, canton de Balleroy, pour l'aider dans la construction d'une école. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1858 - Le feu. -
Le 21 de ce mois, vers quatre heures du soir, un incendie a
éclaté au domicile du sieur Bessin (Julien), cultivateur au village de
la Vallée, La
perle du mobilier s'élève à 3 560 fr. et celle de l'immeuble à 1 200.
Rien n'était assuré. Cet incendie est attribué à l'imprudence de
l'enfant du sieur Bessin, âgé de sept ans et demi, qui, avec des
allumettes, a mis le feu à de l'herbe sèche près de plusieurs bottes de
paille. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1858 - Accident de la route. - Le 15 août, un peu avant la nuit, le domestique de M. Lebret, de Litteau, a été trouvé privé de vie sur la route impériale, dans la forêt de Cerisy. Une des roues de la voiture, chargée de chaux, qu'il conduisait, l'avait écrasé. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1858 - Pour le 15
août. -
A l'occasion de la fête du 15 août, des secours ont été
accordés par S. Exe. M. le ministre d'État, au nom de l'Empereur, aux
parents d'un certain nombre des enfants qui, étant nés le 15 mars 1856,
le même jour que S. A. le Prince Impérial, ont eu l'honneur d'avoir pour
parrain et marraine Leurs Majestés l'Empereur et l'Impératrice.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1862 - Un incendie. - Le 18 courant, un incendie assez considérable s'est déclaré à Litteau, canton de Balleroy. Un corps de bâtiment à usage d'habitation et appartenant au sieur Leguédois, cordonnier, a été réduit en cendres. La perte approximative causée par cet incendie est de 2 000 fr. Rien n'était assuré. La
cause de ce sinistre paraît être purement accidentelle. (l’Ordre et la
Liberté)
Juillet
1870 -
Fait divers.
- Un fort
orage a éclate samedi dernier
dans le
canton de Balleroy, la
foudre est tombée en plusieurs endroits. A Litteau, un veau a
été tué dans une étable où il y en avait plusieurs, celui-là seul a
été atteint. A Littry, le tonnerre est tombé sur le clocher de
l'église, au moment où l'un de MM. les vicaires allait terminer sa
messe, à laquelle assistaient les nombreux enfants qui, le lendemain,
devaient faire leur 1er communion.
Après
avoir brisé des ardoises de la couverture, dans laquelle elle a troué un
large sillon, la foudre a pénétré dans l'intérieur de l'église.
Quelques enfants ont ressenti une violente commotion, pendant que le
sacristain, plus rudement secoué, était jeté contre un mur, et que M.
le vicaire percevait lui-même une assez vive sensation au côté. Les
autres assistants n'ont rien éprouvé, et M. le curé, qui était dans
son confessionnal, ne s'est point aperçu du passage du fluide. Nous
apprenons aussi que la foudre, après avoir tombé au seuil de la porte de
l'habitation du fermier des héritiers Vernet, à Vaux-sur-Aure, est
allée frapper à peu de distance, un noyer sous lequel se trouvait une
vache qu'elle a tuée. Huit personnes qui étaient dans l'habitation au
moment où la foudre tombait, ont reçu une commotion telle, que quatre
sont restées en place, et les quatre autres ont été lancées contre le
mur. Le
même jour, vers 3 heures du soir, un orage a éclaté sur les communes de
Moyaux, de Fumichon, d'Ouilly-du-Houlley et du Pin. Il est tombé une
grande quantité de grêle,
Décembre 1882 - Mort de faim. - Cette semaine, le jeune Marie P., âgé de quinze ans environ, et originaire de Cerisy-la-Forêt, a été trouvé inanimé sur la route de Litteau, et les constations médicales ont établi qu'il était mort de froid et de faim.
Juin 1892 - Coups de couteau. - Le sieur Leguelinel, 57 ans, cultivateur à Litteau, rentrait chez lui en voiture, venant de Saint-Lô, et était un peu éméché, quand il rencontra la femme du nommé Victor Blavier, garde-chasse pour le compte d'actionnaires dans la forêt de Cerisy, qui lui demanda à monter dans sa voiture. Il allait sans doute la faire monter, quand Blavier arriva. Que crut-il ? On l'ignore. Une discussion s'éleva entre les deux hommes. Blavier, monté sur la roue de la voiture, porta plusieurs coups de canne sur la tète de Leguelinel. Celui-ci descendit. Une lutte s'engagea, au cours de laquelle le garde Blavier porta à son adversaire un coup de couteau qui lui fit une blessure très dangereuse au cou. Blavier n'a pas d'antécédents judiciaires, mais il est violent. Il a été établi par les débats devant le tribunal de Bayeux qu'il ne veut pas que l'on siffle en traversant les routes de la forêt. Il a même menacé de son revolver un domestique qui sifflait. Il a été condamné à six semaines. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Mort imprévue. - Le
cadavre du sieur Ferdinand Levillain a été trouvé sur le territoire de
Litteau, canton de Balleroy. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Voleurs
de chevaux. -
On recherchait depuis quelques jours un individu ayant dit
s'appeler Pierre Girard, qui avait fait vendre sur le marché de Caumont,
par un officier ministériel, une jument volée dans un champ, à Litteau,
près Balleroy. Cet
individu vient d'être arrêté. Ce serait le nommé Jean Descrettes, dit
Girault, 56 ans, marchand de vaches à Saint-Jean-des-Baisants (Manche). —
Une jument avait été volée, en juillet dernier, au sieur Conseil, à
Brémoy, canton d'Aunay-sur-Odon. Le voleur, Paul Paris, 40 ans, né à la
Ferrière-Hareng, vient d'être arrêté dans le département de l'Eure et
transféré à Vire, où il a été écroué. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Ce qu'il en coûte de vivre aux dépens d'autrui. - Victor Lepleux, 45 ans, né à Litteau, prés Balleroy, a été déjà trente fois condamné pour avoir déjeuné ou dîné aux crochets des aubergistes. Lepleux avait quitté le Calvados où il est trop connu, et parcourait la Manche en se restaurant toujours sans bourse délier. La plupart du temps, les aubergistes le faisaient partir sans porter plainte, afin de ne pas avoir les ennuis de passer en témoignage. Mais un restaurateur de Coutances a été moins coulant, il a porté plainte et Lepleux. a été condamné à quatre mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
—
A Notre-Dame-de-Courson, une pouliche appartenant au sieur Debrière, a
été mutilée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Méchancetés. - Un acte de malveillance a été commis au préjudice du sieur Lecomte, représentant de commerce à Bayeux, dans la propriété qu'il occupe actuellement à Longues. Une main inconnue a jeté dans une cuve où il avait fait tremper son marc de pommes une assez grande quantité de morceaux de cristal de soude. La perte s'élève à 400 francs. —
On s'est introduit dans la cave
du sieur Louis James, cultivateur à Litteau, près Balleroy, et on lui a
brisé un tonneau contenant 2 800 litres de cidre qui ont été perdus.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Vol de vaches. - On avait volé dans un herbage, à Litteau, près Balleroy, une vache appartenant à la dame Pannier, propriétaire à Bérigny. L'animal a été retrouvé au marché de Villers-Bocage, où il avait été mis en vente par un cultivateur de Cormolain, qui l'avait lui-même acheté au marché de Saint-Lô. — Une vache de 350 fr., appartenant au sieur Lesufleur, cultivateur à St-Ouen-le-Pin, près Cambremer, a été volée, la nuit, dans un herbage. — A Saint-Contest, près Caen, on a volé une génisse de 3 ans, estimée 400 francs, appartenant à la dame veuve Viel, cultivatrice. —
Une vache de 350 francs a été volée, pendant la nuit, dans l'herbage du
sieur Arsène Callouet, cultivateur à Friardel, près Orbec.
(Source : Le Bonhomme Normand) Octobre
1903 - Bouilleurs de cru.
- Au
ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les
propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous
bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et
seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - Encore les voleurs de bestiaux. - Une vache de 350 fr. a été volée, la nuit, au sieur Pierre Youf, propriétaire à Cormolain, dans un herbage voisin de son habitation. — On a aussi volé, la nuit, une vache de 350 fr. au sieur Paul Lelièvre, cultivateur à Litteau, près Balleroy. Comme le lendemain il y avait foire à Saint-Lô, le sieur Lelièvre s'empressa de s'y rendre, mais il n'y retrouva trace ni de sa vache ni de son voleur. — Une génisse de 280 fr. avait été récemment volée à la dame veuve Letellier, cultivatrice à Cerisy-Belle-Étoile (Orne). L'animal fut vendu 245 fr. à la foire de Briouze où il fut reconnu par le fils de la dame Letellier. Au signalement fourni par l'acheteur, on présuma que le voleur devait être Octave Voisvenel, 55 ans, journalier à Bernières-Ie-Patry ; il avait été domestique chez un fermier voisin de la dame Letellier et connaissait bien le pays.
Avril 1905 - Terrassée par des sangliers. - Mlle Juliette Martin, 13 ans, domestique chez M. François Lesdomme, revenait, lundi soir, de traire les vaches de la ferme, lorsque l'âne sur lequel elle était montée fut tout à coup pris de peur à la vue d'un troupeau de sangliers échappés de la forêt de Cerisy et qui traversaient les champs à toute vitesse. Projetée
à terre, Juliette Martin fut bousculée par deux sangliers qui,
heureusement, ne lui firent que de légères contusions, la pauvre fille
put enfin appeler au secours et se faire entendre. On la dégagea
de sa fâcheuse position. Les sangliers avaient déjà disparu, non
sans avoir renversé tout le lait de la traite et mis en fuite l'âne qui
n'a été retrouvé que le lendemain.
Février
1916 -
Sous les roues. -
Le
domestique de M. Marion, à Litteau, Armand Marie, 23 ans, revenait d'Ecrammeville
avec un chargement de foin. Non loin du calvaire de Trevières, il tomba
et passa sous sa voiture.
On le releva le bras gauche et la jambe
droite fracturés.
Septembre
1916
- Le dernier voyage.
- En
revenant de Saint-Clair
(Manche), M. Pierre Le Prêtre, ancien maire de Litteau, canton de
Balleroy, est mort subitement sur la route. II a succombé à une
congestion.
Mars
1924 - Dans une crise
de neurasthénie une femme blesse gravement son mari.
- Un
drame
s'est
produit
hier
matin
à
Litteau,
commune
située
à
deux
kilomètres
de
Balleroy.
Une femme
Virginie
Martin,
âgée de
36 ans,
a dans
une crise
de neurasthénie,
frappé
son mari,
Eugène
Martin,
d'un coup
de hachette.
Septembre 1924 - Bénédiction d'une statue. - Dimanche 28 septembre grande fête paroissiale à l'occasion de la bénédiction d'une statue de la B. Thérèse de l'Enfant Jésus.
A 3 h. 30 vêpres. Panégyrique de la Bienheureuse, par M. le Curé de Baynes. Bénédiction de la statue et procession à travers le bourg Salut du Saint-Sacrement.
Octobre 1924 - Bénédiction d’une statue. - Dimanche dernier, grâce à la libéralité d'un habitant de la commune, a eu lieu dans l'église de Litteau la bénédiction d'urne statue de Sœur Thérèse. La messe fut célébrée par M. le chanoine Bazire, professeur au Grand Séminaire de Bayeux, au milieu d'une nombreuse assistance. L'après-midi, après le chant des vêpres, M. l'abbé Schlur, curé de Baynes, retraça avec le talent qu'on lui connaît, la vie de la Bienheureuse. On porta la statue en procession dans la commune, jusqu'au Calvaire, et à la rentrée dans l'église eut eu le saint solennel. Un groupe de chanteurs de la Cathédrale de Bayeux, sous la direction de M. Paul Ponchain, prêtait son concours et interpréta un joli programme musical. Citons, en particulier, L’Avé Maria de Niedermeyer, par M. P. Daniel, le ténor si apprécié des auditions musicales, et le Tantum ergo, de C. Franck, par M. P. Pouchain, artiste connu et toujours prêt à rendre service. Nos félicitations à M. l'abbé Perrette, curé de la Bazoque, qui dessert la paroisse de Litteau, et qui avait organise cette fête bien réussite, dont les habitants se souviendront longtemps.
Juin 1928 - Accident de la route. - Au carrefour de la Croix-Bazire, près de Litteau, canton de Balleroy, un cycliste, M. Maurice Lunel, cultivateur au bourg, qui débouchait rapidement du chemin de Bérigny, s'est jeté sur la camionnette de la laiterie de Saint-Germain-d'elle (Manche), conduite par le chauffeur Arsène Leroyer. Relevé sans connaissance, M. Lunel a été porté chez lui dans un état grave.
Janvier 1930 - Tombé de congestion sur la route. - M. Charles Adolphe Bompain, âgé de 55 ans, natif de Hottot-les-Bagues, a été trouvé frappé de congestion sur la route, territoire de Litteau à « La Malbrèche » par Mme Macé. Cette dame ayant prévenu le garde forestier voisin, celui-ci en informa le maire de Litteau. Après
des soins donnés par un docteur
médecin de Cerisy, le malade a été transporté à l'hôpital de
Bayeux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1932 - Élection. - A Louvières, M. Félix Remet a été élu adjoint au maire au premier tour de scrutin. - A Litteau, M. Eugène Dhérouville, propriétaire-agriculteur a été élu maire en remplacement de M. Lecauf, maire, conseiller général, démissionnaire. - A Condé-sur-Noireau. MM. Bechet. Guilio, Gamand et Doisne, sont nommés conseillers municipaux. - A May-sur-Orne, au scrutin de ballottage de dimanche, M. Lebrun a été élu conseiller par 77 voix contre 66 à M. Lepainteur.
Juillet
1938 -
La récolte de fruits.
- La
statistique définitive de la récolte des fruits dans le Calvados en 1937
fait apparaître que le département a produit 2 242 000 quintaux de
pommes à cidre, se classant quatrième parmi les autres départements.
Dans 4 380 quintaux de pommes de table dans cette même année, il n'y a
eu que le Calvados, alors que l’llle-et-Vilaine en produisait 200 000 et
la Sarthe 418 700. On
a encore compté 60 quintaux de fraises et 20 quintaux de cerises. (Source :
Le Moniteur du Calvados) Juillet
1938 -
Un incendie détruit un bâtiment de ferme.
- Un
sérieux incendie dont on ne connaît pas jusqu'à présent les causes
exactes s'est déclaré dans les dépendances de la ferme de M.
Dérouville, cultivateur à Litteau. Les
pompiers de Balleroy, appelés immédiatement sur les lieux ont réussi à
protéger la maison d'habitation, mais tous les bâtiments annexes d'une
trentaine de mètres de longueur ont été en partie détruits. Ce sinistre a causé des dégâts estimés jusqu'à présent à 30 000 francs environ (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1948 - Le fraudeur va trinquer. - Les gendarmes de Balleroy en tournée sur le territoire de la commune de Litteau interpellaient un cycliste, Joseph Foucher, 33 ans, débitant à Saint-Lô, qui est transportait un jerrican rempli d'eau-de-vie dont il s’empressa de déverser le contenu sur la chaussée. Conduit et fouillé au bureau de la brigade, le délinquant tenta d'arracher des mains d'un représentant de la loi un carnet sur lequel il avait eu l'imprudence de noter des renseignements qui ne laissaient aucun doute sur l'importance des opérations frauduleuses. Maîtrisé,
Foucher, dont les réactions sont décidément malheureuses, tenta de
« séduire » les enquêteurs par l'offre d'une certaines somme
d'argent. Déféré au Parquet, il a été écroué à la prison de Caen.
(Source : Le Bonhomme Libre) |
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LITTEAU (Calvados) - L'Église | |||
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