UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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LIVAROT |
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Canton de Livarot |
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Mars 1901 - Disparition d’un huissier. - Il y a trois semaines, M. Eugène Lenormand, 32 ans, huissier à Livarot, se rendait à Paris où il allait porter une somme de sept à huit mille francs à un notaire pour le règlement de la succession de la comtesse de Cornulier qui fut assassinée par son mari en octobre dernier. Depuis, on ne l'a plus revu. On trouve bien sa trace chez le notaire auquel il avait affaire, mais à partir de ce moment on est resté sans nouvelles de lui. Le parquet de Lisieux procède à une enquête. M. Lenormand était huissier à Livarot depuis 1893. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Effet de printemps. -
Édouard Prétavoine, 51 ans, et une
femme Chrétien, 49 ans, qui n'ont pas pour excuse les emportements de
la première jeunesse, ont été pinces, à Livarot, au moment où ils
se prouvaient sur la voie publique que le mois de mai est celui des
amours. Procès-verbal leur a été dressé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Un calmant. - Scholastique Chrétien, 49 ans, et Adrien Prestavoine, 51 ans, demeurent à Livarot, sans que les habitants en soient plus fiers pour cela. Un jour qu'ils étaient gris, ils se réfugièrent sous la grande porte d'une maison et s'y livrèrent à une pantomime amoureuse qui faisait la joie d'une vingtaine de gamins formant le cercle. Heureusement que le sieur Geffrain arriva à temps, et, comme il l'eût fait pour, deux chiens enragés de tendresse, il arrosa Scholastique Chrétien et Adrien Prestavoine avec un seau d'eau qui leur rafraîchit les sens. Le
tribunal de Lisieux a augmenté la douche en les condamnant chacun à
trois mois. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Voleurs de grand chemin.
- Le
sieur Victor Dudouit, domestique à Livet, partait de Livarot avec un
individu qu'il ne connaissait pas, lorsque tout à coup, à
environ deux cents mètres du bourg, l'inconnu le saisit en arrière et
lui fit tranquillement le coup du père François. Cinq ou six complices
sortirent alors du fossé de la route, le
Août 1901 - Voleur de vache. - Le 28 mai, une vache disparaissait de l'herbage du sieur Charles Chatel, boulanger à Crouttes, qui se mit aussitôt à la recherche de sa bête. A Livarot, il apprit par un garde-barrière qu'un individu était passé par là avec une vache qu'il emmenait vers Lisieux, où le sieur Chatel la découvrit. Elle avait été vendue 150 fr. par Georges Laniel, âgé de 30 ans, né à Vaudeloges. Le
sieur Chatel est rentré en possession de sa vache et l'acheteur des 150
fr. qui lui ont été rendus par la famille de Laniel, aussi n'a-t-il
été condamné qu'à deux mois de prison par le tribunal correctionnel
d'Argentan. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Triste perspective. - L'hiver s'annonce mal. Le prix du pain a augmenté à Paris. On donne pour raison la mauvaise récolte et le rendement peu abondant du grain. La spéculation ne doit pas être non plus étrangère à cette augmentation. — A mesure que la saison avance, on constate qu'il y a encore moins de pommes qu'on ne le supposait au début, car on comptait sur les dernières. En prévision de la cherté des pommes, les marchands de cidre l'augmentent de 50 francs par tonneau. —
La récolte du vin sera aussi bien inférieure à celle de l'an dernier.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1901 - Contre les chauffards. - Il paraît que les 22 maires des 22 communes du canton de Livarot viennent de prendre collectivement un arrêté qui enjoint aux automobiles de ne pas dépasser une vitesse de 35 kilomètres à l'heure et les oblige à porter deux numéros de 40 centimètres de hauteur, très apparents, éclairés la nuit et placés l'un à l'avant, l'autre à l'arrière de la voiture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Morts subites. - M. Fromage, maire du Mesnil-Durand, près Livarot, revenait de procéder à une adjudication pour le compte de la commune lorsqu'il s'est trouvé subitement malade. Quelques instants après, il rendait le dernier soupir.
— La gendarmerie de Pont-l’Évêque a constaté la mort subite du sieur joseph Follebarbe, berger à Saint-Benoist, trouvé dans un champ, auprès de la cabane où il couchait. — La demoiselle Roinsart, 40 ans, servante chez le sieur Héron, fermier à Livarot, taillait le pain pour la soupe quand elle se sentit indisposée. Quelques minutes plus tard, elle expirait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1902 - Le téléphone. - Dans sa dernière réunion, le Conseil Municipal de Livarot s'est déclaré partisan de l'installation du téléphone dans cette commune. Une commission spéciale a été chargée de mener à bonne fin la réalisation de ce projet, qui intéresse vivement les nombreux commerçants et industriels des environs.
Juillet 1902 - Le 20, une bande de 20 à 30 journaliers loués pour la fenaison attaque la gendarmerie et casse toutes les vitres, avant d'aller saccager devantures et becs de gaz dans le bourg. Les gendarmes montent à cheval et chargent sabre au clair : 10 arrestations.
Mai 1903 - Accident de voitures. - La demoiselle Marguerite Chilard, 17 ans, servante à Livarot, regagnait en voiture la ferme de son patron. Route de Lisieux, son cheval, pris de peur, s'emballa tout à coup et la voiture tamponna celle du sieur Arsène Thin, marchand de beurre à Vimoutiers (Orne), et la culbuta complètement. Les voyageurs, renversés dans un fossé, se sont relevés sans trop de mal. Mais la dame Lainé, 71 ans, propriétaire à Alençon, fut gravement contusionnée à la tête. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Paroles ministérielles.
- M.
Chaumié, ministre de l'instruction publique, vient de rappeler aux
chefs d'institutions que : « dans les internats, les pères de
famille seront toujours consultés sur la participation de leurs
enfants aux exercices du culte, toutes facilités seront données aux
élèves pour se conformer, sur ce point, aux volontés de leurs
familles sans que les études puissent en
Mai 1903 - Incendies. - Chez le sieur Georges Leroy, directeur de la fabrique de boites à fromages, à Livarot. Pertes 1 50O fr. Assuré. — D'une maison appartenant au sieur Bénard, charpentier à Courtonne-la-Ville, et louée aux époux Adeline, détenus à la maison d'arrêt de Bernay. Pertes pour le propriétaire, assuré, 1 500 fr. ; pour les locataires, dégâts non encore estimés. — D'une meule de 1 200 bottes de paille au sieur Pierre Lesaulnier, cultivateur à Garcelles-Secqueville. Pertes 400 fr. Assuré. — A la Houblonnière, d'une fromagerie exploitée par le sieur Rendu. Pertes pour ce dernier, 20 000 f., pour le propriétaire de l'immeuble, le sieur Poussin, 15 000 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Distinction honorifique. - Une mention honorable a été accordée au sieur Paul Basyn, commis épicier à Livarot, pour avoir maîtrisé, à trois reprises, des chevaux emportés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Entre chemineaux. - Au cours d'une rixe, à Livarot, avec des chemineaux qu'il ne connaissait pas, le sieur Jean Bernard, 42 ans, terrassier, né à Saint-André-d'Hébertot, a eu une jambe fracturée et a été transporté à l'hôpital de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1903 - Blessé par un cheval. - Le sieur Aimé Sainlot, 34 ans, domestique, à Livarot, conduisait une voiture attelée, à certain moment, ayant donné un coup de fouet sur la croupe du cheval qui lui résistait, l'animal lança une ruade qui atteignît le conducteur, au visage. Sainlot, qui eut pu être tué net, en est quitte pour des ecchymoses assez graves, mais nullement inquiétante. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1903 - Coup de revolver. - Le sieur Jean Lebreton, âgé de 81 ans, propriétaire à Livarot, qui était, dit-on, un peu pris de boisson, a tiré sur son fils Charles, 39 ans, un coup de revolver, chargé de petit plomb, qui l'a atteint légèrement au bras. Le père et le fils étaient en discussion parce que l'un voulait baptiser du cidre et que l'autre ne voulait pas. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - nouvelles rassurante. - Charles Huet, maçon à Livarot, frappé de coups de couteau par le nommé Isidore Villebessais, est dans un état satisfaisant.
Avril
1904 -
Une accusation. -
La
veuve Gendrel, journalière à Livarot, vient de porter plainte contre
ses voisines, la fille Eugénie Lemarchand, 28 ans, et la dame Chartier,
27 ans, toutes deux journalières aussi, qu'elle accuse d'outrage public
à la pudeur. Les deux femmes nient énergiquement les faits qui leur
sont reprochés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1904 - Les voleurs de béstiaux. - Une vache de 7 ans, rousse, à tête blanche, volée à Livarot, a été abandonnée au lieu dit Dreux, par un individu disant se nommer Leroux, qui a pris la fuite, après avoir essayé de la vendre. On le recherche activement. — A Bonnebosq, canton de Cambremer, une vache de cinq ans, pleine, a été volée au sieur Pécon, cultivateur. La piste du voleur a pu être suivie jusqu'au Torquesne. — Dans l'herbage des époux Legrand, propriétaires à St-Martin-de-Mailloc, près Lisieux, on a volé une vache grise, écornée, valant 350 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Les cambriolages. - Livarot est en proie aux voleurs nocturnes. Dans, la même nuit, ils se sont introduits en enlevant un carreau chez le sieur Maurice, cordonnier, et chez la dame Gonthier, mercière. Leur butin a été plutôt maigre : 15 francs d'une part et 4 de l'autre, mais ce n'est pas de leur faute s'ils n'ont pas raflé davantage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Les temps. - La lune rousse, commencée le 15 avril, prendra fin le 15 mai. Jusque là, elle n'a pas été trop mauvaise, on redoute les saints de glace, 11, 12 et 13 mai. Les
hannetons sont en abondance cette année et les pommiers promettent, ce
qui justifie le vieux dicton normand : année de hannetons, année de
pommes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Têtes chaudes.
- Au marché
de Livarot, un marchand de nouveautés d'Alençon, le sieur Jules
Martin, était en train de réemballer des étoffes, lorsque la roue
d'une voiture passa sur un coupon et le détériora légèrement. Martin furieux, arrêta le cheval et invectiva le conducteur, le sieur Jules Huet, 57 ans, cultivateur à Camembert (Orne). Huet descendit alors, bouscula le marchand ambulant et le frappa. Un ami de Huet, le sieur Edmond Noël, 40 ans, à Ste-Marguerite-de-Viette, s'y mit aussi ; le forain fut atteint au visage et renversé dans une de ses caisses. Poursuivis
pour leur accès de colère, Huet, qui est adjoint au maire de sa
commune, et Noël, qui est notable propriétaire, ont été condamnés
à 150 francs d'amende chacun, avec la loi Bérenger.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1904 - Le truc du frère. - Les gendarmes de Livarot ont arrêté un vieux mendiant nommé Duval, 69 ans, se disant originaire de l'Orne, qui a trouvé un moyen original de garder intact son casier judiciaire, malgré les diverses condamnations qui l'ont frappé. Il
s'est fait juger chaque fois sous le nom de son frère, mort il y a sept
à huit ans. Mais, malheureusement, voilà son truc éventé, et il
faudra bien que Duval endosse pour son propre compte sa prochaine
condamnation. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Voleurs de bécanes.
- Un entrepreneur de
Livarot, le sieur Jean Giraud, a eu sa bicyclette volée devant sa
maison où il l'avait laissée. C'était une Clément de 250 francs. —
La veille, à Livarot aussi, un briquetier, le sieur Lequesne,
s'était l'ait soulever la sienne. —
A Caen même, à la porte
du magasin de cycles Vaussy, un nommé Armand Marie, 25 ans, tailleur
d'habits, avait choisi gratis une très jolie machine. Les employés
s'en étant aperçus se lancèrent par la ville et rejoignirent le
voleur place Blot. Devant
le tribunal, Marie a prétendu qu'il était ivre. Il n'en a pas moins
récolté 4 mois de prison. —
Enfin à Bures, près Troarn, on a pris la bicyclette du sieur Langlois,
journalier, qui s'en servait d'ordinaire pour se rendre à son travail.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Accidents d’automobiles.
- Sur tout le littoral et notamment à Trouville,
Deauville et Villers, les automobiles rendent les rues et les routes de
plus en plus dangereuses. Les chauffeurs y font des assauts de
vitesse sous l'œil des agents et des gendarmes qui n'osent pas dresser
procès-verbal, ces voitures appartenant, pour la plupart, à des
personnages assez influents pour faire repentir les pauvres agents
d'avoir fait leur de voir. Chaque,
jour, il y a des accidents : crânes fracassés, membres brisés,
voitures démolies, mais on les cache. Qu'importe à ces écraseurs ;
ils sont assurés contre les accidents et —
Sur la route de Lisieux à Livarot, l'auto de M. Laniel, député, a
accroché la voiture de Mme Véron, 34ans, fermière à Mesnil-Germain.
Projetée sur la route avec son enfant, cette dame s'est fait de
nombreuses contusions au dos et aux cuisses. L'enfant n'a eu aucun mal. — M. Moisson, adjoint au maire de Saint-Paul-de-Courtonne, près d'Orbec revenait chez lui en voiture. Le cheval, effrayé par un auto, prit le mors aux dents. M. Moisson fut jeté sur la route et blessé à la tête. On l'a transporté à l'hôpital. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Hardi voleur. -
A Livarot, pendant le marché, un cambrioleur est entré dans
quatre maisons différentes et a fait main-basse sur toutes sortes
d'objets. Il a pris une montre, des confitures et des souliers chez les
époux Bruneau ; du linge, du beurre et des lapins chez les époux
Cudorge ; des bijoux et douze chemises chez la dame Lefèvre, à
Sainte-Marguerite-des-Loges. Chez une dame Sauvage, au même lieu, le
voleur à été dérangé par un bruit suspect et n'a rien emporté.
C'est égal, voilà ce qui s'appelle ne pas perdre son temps, mais le
gendarme qui l'arrêtera ne perdra pas le sien non plus. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Pour se nipper. - Une servante de Falaise, Berthe Jouvin, 20 ans, se présentait chez un marchand de nouveautés de Livarot, se disant au service d'une cafetier de la localité et demandait à emporter quatre chemises et un corsage pour les essayer dans sa chambre. Le marchand les lui confia, mais, pris de doutes, il envoya un employé chez le cafetier en question. Berthe Jouvin y était inconnue. On la retrouva le soir à la gare, vêtue du corsage qu'elle dut rendre ainsi que trois des chemises, l'autre étant perdue, disait-elle. C'est
ainsi qu'on s'habille à peu de frais. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre 1904 - Un mauvais compagnon. - Un colporteur, le sieur Ferdinand Vivien, 60 ans, avait rencontré, le soir, dans un café de Livarot, un jeune homme qui lui avait offert à boire, il accepta et rendit la politesse à son nouvel ami avec lequel il sortit ensuite et fit route vers Saint-Pierre-sur-Dives. Au
bout d'un moment, le jeune homme dit qu'il rentrait chez son patron, et
Vivien resta seul. Mais arrivé aux dernières, maisons de Saint-Pierre,
il fut assailli par derrière, frappé, renversé et dépouillé de son
porte-monnaie contenant 22 fr. Le colporteur alla porter plainte contre
son camarade d'occasion qu'on arrêta. C'est un nommé Désire Pigny, 21
ans,
Novembre 1904 - La Sainte-Cécile dans l’Auge. - Les habitants de Livarot ne mettent pas les bouchées doubles. Ils s'y reprennent en trois fois pour fêter Sainte-Cécile. L'autre
dimanche, messe en musique et concert ; dimanche dernier, banquet et ses
suites ; dimanche prochain, bal, avec ou sans cotillon. Voilà qui
s'appelle faire durer le plaisir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1905 -
Après sa femme. -
Vendredi matin grande a été la déception de M. Chaudier,
débitant, de ne point trouver sa femme qu'il avait laissée la veille
dans la cuisine, à coudre. Ses recherches dans tout le voisinage
furent vaines. La femme est partie avec presque tout l'argent mais
laisse au mari sans ressources trois jeunes enfants.
Octobre
1905 - Suicide bizarre.
- La population de Livarot vient d'être douloureusement
impressionnée par la découverte d'un suicide accompli dans des
circonstances peu ordinaires. Un
jeune homme de 28 ans, M. Joseph Renault, propriétaire en cette
commune, marié, était disparu de son domicile depuis le 28 octobre
dernier, et toutes les recherches faites depuis pour découvrir sa
retraite étaient demeurées infructueuses. Vendredi, en
continuant ces recherches dans les bâtiments dépendant de la
propriété habitée par la famille Renault, l'attention fut
attirée sur un tonneau de 1600 litres placé dans une cave et par le
guichet ouvert duquel émergeait quelque chose qu'on ne distingua pas
d'abord, mais que l'on reconnut bientôt être l'extrémité des
pieds d'un homme couché dans ce tonneau. Or,
cet homme n'était autre que le malheureux que l'on cherchait. Le
cadavre était couché sur le dos, la tête légèrement inclinée à
droite. Dans le tonneau se trouvaient un petit réchaud
contenant un reste de charbon de bois, une bouteille d'un litre
contenant un demi-litre environ d'alcool à brûler, un bout de bougie
en boîte allumettes-tisons. Les constatations médicales ont été faites par M. le docteur Grégoire, de Livarot. On se perd en conjonctures sur les motifs qui ont causé se suicide, généralement attribué à un dérangement subit des facultés intellectuelles du défunt.
Janvier
1907 - Mérite
agricole. - L'Officiel
d'hier publie les décrets de nominations dans l'ordre du Mérite
agricole rendus dans le courant du mois de décembre. Voici les noms
des nouveaux promus qui appartiennent à notre région et dont
nous avons annoncé à son temps les nominations.
Sont
nommés officiers : MM.
Godefroy, marchand de beurre et de fromage à Caen ; Guesdon,
agriculteur à Louvigny. Sont
nommés chevaliers : MM. Cautru, négociant à Caen ; Burin, éleveur à
St-Germain-de-Clairefeuille (Orne) ; Cadiou, brigadier retraité des
haras à La Cochère (Orne) ; Cassigneul, cultivateur à
Démouville ; Cavoy, éleveur à La Cochère (Orne) ; Delaunay,
brigadier au dépôt d'étalons du Pin (Orne) ; Forcinal, éleveur à
Nonant-le-Pin. MM.
Le More, professeur à l'école des Haras du Pin (Orne) ; Mauger,
agriculteur, de St-Jacques de Lisieux ; Morice, agriculteur,
d'Ouilly-le-Vicomte ; Renault, agriculteur, de Livarot ;
Robert, brigadier retraité des haras, au Merlerault ; Tribout,
éleveur, de Château d'Almenèches (Orne) ; Vieillot, palefrenier de
première classe au dépôt du Pin. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin 1912 - Passage de troupe - le 18 juin, notre village logera un détachement du train des équipages de Vernon à l'effectif de un officier, 33 hommes, 54 chevaux et trois voitures. Logement des hommes rue de Lisieux, des chevaux : hôtel Mallard, du Vivier, Guérin.
Septembre 1912 - Incendie - Un incendie s'est déclaré, mercredi dernier, vers 6 heures du matin, dans une cave se trouvant dans la propriété de M. Paul Bisson, rentier à livarot ; le feu s'est communiqué à un logement occupé par M. Et Mme Martel qui ont eu à peine le temps de sortir leur mobilier. Des voisins accourus avec empressement ont commencé à arrêter le feu avec la pompe des établissements Leroy. Les pompiers arrivés aussitôt, ont réussi à se rendre maître de l'incendie en peu de temps. Les dégâts, assez important, sont couverts par une assurance.
Juin
1914 -
Le feu. -
Le feu s'est déclaré à Livarot, rue Jeanne-d'Arc, dans un
bâtiment à usage d'écurie et de buanderie sis dans la cour de l’établissement
de M. Léon Poupinet, débitant, et loué par celui-ci.
Le feu prit naissance dans la charpente. En un clin d’œil la
toiture se trouva embrasée et les flammes se communiquèrent
rapidement à des bottes de foin renfermées dans le grenier.
Grâce à la promptitude des secours apportés par les pompiers et les
habitants, l'incendie pût être circonscrit assez rapidement.
On pense que ce feu aura été communiqué à
la toiture par la poterie en mauvais état d'un tuyau de lessiveuse.
Novembre 1916 - La Toussaint. - Jamais on ne vit un plus beau temps que celui qui a favorisé la Toussaint, cette année. On se serait cru au mois d'août. Aussi le pieux pèlerinage des cimetières a-t-il été plus suivi encore que de coutume. Les tombes de nos chers morts ont été visitées et fleurie. Mais, en ces tristes jours, que de familles ont pleuré sur des tombes absentes et qui demeureront toujours ignorées ! Du moins, les martyrs qui y reposent n'ont pas besoin de prières.
Novembre 1916 - Formalités ! - Comment se fait-il donc que les familles des braves, morts pour la patrie, aient tant de peine à recouvrer les sommes trouvées dans les vêlements de leurs chers défunts ? Un de nos concitoyens, qui a perdu son fils au front, a toutes les peines du monde à se faire rendre les 329 francs que le pauvre garçon portait sur lui, restes d'une somme que son père lui avait remise en partant ? On a pourtant renvoyé ses autres effets. Pourquoi aussi exige-t-on des familles de blessés frappés au champ de bataille, mais morts seulement plus tard, à l'hôpital, des droits de succession, alors qu'avec raison on en dispense celles des tués pendant l'action ? Il y a là des mystères bureaucratiques à éclaircir.
Mars
1917
- La misère ! -
A Livarot, une femme Bance est accouchée, ces jours derniers
avant terme, à la suite de manœuvres abortive. Cette malheureuse a
avoué et invoqué la misère pour excuse. La femme Bance,
dont le mari est mobilisé, a trois enfants en bas âge. En raison de
son état de santé, elle a été laissée en liberté provisoire.
Juillet 1917 - Un devoir de reconnaissance. - Le bourg de Livarot essaie justement de s'acquitter d'une partie de la dette de reconnaissance qu'il a contractée envers la mémoire de son bienfaiteur, M. Marcel Gambier. Dans une récente séance, le maire a formulé d'officiels remerciements à cet homme de bien trop tôt disparu et fait adopter les trois résolutions suivantes : 1° une rue de Livarot portera le nom de Marcel Gambier ; 2° une plaque commémorative sera placée sur la maison où il est né ; 3° des médaillons à son effigie seront placés à la mairie et dans les écoles du bourg.
Juillet
1917
- Le temps qu’il
fait. -
Après
quelques
jours d'un froid bien anormal en cette saison, la température s'est
élevée à nouveau. Cette hausse subite a causé
des
Août 1917 - Un drame de la jalousie. - Au moment de la mobilisation de son mari, Mme Legrain, âgée alors de 19 ans, vint habiter chez ses parents, les époux Motte, cafetiers à Livarot. En juin 1916, elle fit la connaissance d'un jeune réfugié belge, Edmond de Schryver, ouvrier menuisier, qui n'avait pas encore 17 ans, et bientôt des relations s'établirent entre les deux jeunes gens. Il y a quelques jours, de Schryver fit parvenir à sa maîtresse une lettre dans laquelle il lui demandait de venir le voir avant son départ pour le Havre, où il devait séjourner quelque temps. Le lendemain malin, Mme Legrain sortit, disant à son père qu'elle allait chercher un journal. On ne la revit plus. La jeune bonne de M. Motte, Louise Guesnon, qui était au courant des relations de sa maîtresse avec de Schryver, ne la voyant pas revenir, alla l'appeler chez ce dernier. Elle ne reçut aucune réponse. C'est alors que M. Motte avertit les gendarmes, qui se rendirent au domicile de Schryver. Tous les appels étant restés inutiles, on dut faire venir un serrurier pour ouvrir la porte. Sur le lit était étendu le cadavre de Mme Legrain, portant au cou une profonde blessure faite avec un rasoir. Sur l'âtre de la cheminée gisait, la face contre terre le cadavre de Schryver. Il s’était tranché la carotide. Mme Legrain était dans un état de grossesse avancé. On suppose que de Schryver a tué sa maîtresse à la suite d’une crise de jalousie. Ce drame a causé une émotion à Livarot.
Août 1917 - La récolte compromise. - La persistante du mauvais temps devient vraiment inquiétante. Tous les jours et même plusieurs fois par jour, des orages se montent qui n'éclatent qu'imparfaitement et se résolvent en pluies interminables. Pourtant la récolte devrait se faire et c'est notre existence de toute l'année qui est en jeu. Si au moins nos cultivateurs pouvaient profiter des embellies pour faucher et lier leur blé ! Mais les bras manquent et parfois le zèle. Le grain est pourtant déjà assez clair et maigre, s'il est mal récolté, ce sera la disette certaine et la perspective d'un terrible hiver. Aussi personne (pas même l'administration militaire) n’a-t-il le droit de s'engourdir dans l’inaction. Qu'on envoie à la terre les hommes qui ne sont pas absolument indispensables à la défense. Pour vaincre et résister, il faut vivre, pour vivre il faut manger, pour manger, il faut récolter.
Septembre
1917
- Brûlures
accidentelles. -
La
veuve Caillat,
48 ans, journalière à Livarot, travaillait dans la buanderie,
chez M. Labruyère, quincaillier. En voulant activer le tirage du fourneau,
le feu prit à ses vêtements, et, en un clin d’œil,
Octobre 1917 - Une mère coupable. - Au banc de la Cour d'assises une femme Bance, âgée de 31 ans, ouvrière d'usine à Livarot. Celle-ci, déjà enceinte au mois de novembre 1916, des oeuvres de son mari venu en permission à cette époque. Ne voulant pas avoir d'autre enfant, la femme Bance prit diverses drogues et réussit à se faire avorter le 11 mars 1917. M. Millet, avocat général, réclame au nom de l'intérêt social une sanction nécessaire, dit-il, surtout à un moment où la dépopulation croissante est une menace et un danger pour le pays. - L'accusée est finalement acquittée.
Juillet
1918 -
Un très violent incendie. -
Les
établissements de la scierie G. Leroy, viennent d'être presque
complètement détruit par un incendie d'une extrême violence. Ce sont
le garde champêtre Beauchamp et deux gendarmes, qui s'aperçurent
les premiers de cet incendie. Malgré
la promptitude des secours et l'aide des pompiers de Vimoutiers et de
Lisieux, on ne put que préserver les maisons voisines. Heureusement,
tout se borne à des dégâts matériels. On n'a aucune victime à
déplorer.
Mai 1919 - Le temps qu’il fait. - Une effroyable tempête a soufflé ses jours derniers, lacérant les premières feuilles et arrachant les premières fleures. Malgré
l'arrivée des hirondelles, le printemps ne peut se décider à faire
son entrée. La végétation s'en trouve très retardée. Pourtant
jamais une année d'abondance n'eût été aussi nécessaire. Fort
heureusement, jusqu'ici, rien n'est sérieusement compromis et il est
toujours permis d'espérer.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1919 - Arrestation. - Le 28 mai, le gendarme Leclercq était aux prises avec deux soldats belges, Durnez et Morel, qu'il venait de mettre en état d'arrestation pour voies de fait sur sa personne. Le père de Morel, profitant que Leclercq tenait son fils qu'il ne pouvait maîtriser, lui porta un coup de pied derrière la tête et un autre sur le pli du jarret gauche. Leclercq, abasourdi, fut obligé de lâcher prise mais deux gendarmes, arrivant en renfort arrêtèrent les deux soldats belges. Une
vingtaine de belges faisant cause commune avec leurs compatriotes et
pour éviter une bagarre, Morel père fut laissé en liberté. Il a
été arrêté le lendemain.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Deux
autres gendarmes arrivèrent au secours de leur camarade et parvinrent
non sans peine à arrêter les ivrognes que leurs compatriotes voulaient
protéger. Morel fut arrêté le lendemain.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1919 - Une automobile capote. - Un Jeune cycliste de 14 ans, était sur le point de se rencontrer avec une automobile qui débouchait de la route de Fervaques, quand le chauffeur se rendant compte de l'accident qui allait se produire, freina brusquement. La voiture capota et tourna sens dessus dessous. Le chauffeur put heureusement sortir indemne, mais une jeune femme qui l'accompagnait fut prise sous le véhicule. Les témoins de l'accident accoururent pour retirer la voyageuse qui a reçu seulement, une contusion à l'épaule. Le docteur Selbel mandé prodigua ses soins, L'auto est fortement endommagé.
Janvier 1920 - Érection du monument aux morts pour la patrie. - Le conseil municipal de livarot s'est réuni pour se constituer en comité de souscription pour l'érection du monument communal a élevé aux soldats de Livarot " morts pour la Patrie ", surmonté d'un buste de M. Marcel Gambier. Un comité d'honneur est en formation. Les souscriptions commenceront dans le courant du mois de janvier.
Janvier
1920 -
Les désespérés. -
On
a trouvé pendue dans sa maison, à Livarot, Mme. Leloutre, 81 ans. On
croit que c'est l'ennui qu'éprouvait la vieille dame de quitter
prochainement Livarot qui l'a poussée au suicide. —
En revenant de traire ses vaches, Mme Dehayes, propriétaire à
Canapville, près Pont-l’Évêque, a découvert son mari, Gaston
Dehayes, 45 ans, pendu dans son grenier. On ne sait à quoi attribuer ce
suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1920 -
Bien tapé ! -
La 10e chambre correctionnelle du Tribunal de la
Seine vient de condamner Mme Paître, crémière à Paris, et son
fournisseur, M. Jules Baril, de Livarot, à huit jours de prison et 1
000 fr. d'amende chacun, pour spéculation illicite sur le beurre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
— En tournée à Livarot, les gendarmes ont arrêté, un nommé Joseph Martin. 28 ans, déserteur des travaux publics. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1920 - Beau coup de fusil. - Au cours d’une battue organisée pour la destruction des sangliers, deux habiles chasseurs. MM. Léon Gontier, de Tortisambert et Léon Thommerel, de Livarot, ont tué deux de ces animaux. L'un pesait 50 kilos et l'autre le poids coquet de 110 kilos. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Une mauvaise bonne. - Une plainte avait été portée par Mme Motte, débitante à Livarot, pour vol de linge estimé 680 fr. environ, contre son ancienne bonne, Marguerite Bouet, 20 ans, mariée seulement depuis quelques jours. Malgré les dénégations de Marguerite, qui a laissé les plus mauvais souvenirs dans les places où elle a passé, l'enquête a amené la découverte des objets volés chez elle et chez la dame Papin, à qui la voleuse les avait confiés pour les démarquer. Après avoir tenté de se donner un coup de couteau, l'ancienne bonne a fini par avouer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1921 - Méfaits imbéciles. - A peine le monument aux Morts, de Livarot, était-il inauguré que des malfaiteurs ont essayé de le souiller et d'en ravager les abords. Inutile de dire que la population entière a témoigné la plus vive indignation contre les auteurs de cette profanation aussi absurde qu'odieuse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1922 - Un enragé. - Dans le compartiment d'un train arrivant à Livarot, avaient pris place M. Légal, terrassier à Ste-Foy-de-Montgommery, canton de Livarot, et plusieurs de ses camarades parmi lesquels se trouvait Charles Bourger. Ce dernier insulta Légal et le frappa de plusieurs coups de poing à la figure. A
l'arrêt du train, Légal sauta à contre-voie, suivi par son agresseur.
Il fallut i'intervention des employés de Ia gare de Livarot pour mettre
fin à cette scène sauvage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1922 - Terrible accident aux fêtes d’aviation. - Caen 27 août. (De notre correspondant particulier). Un grave accident s'est produit hier au meeting d'aviation qui avait lieu à Livarot. Pendant le meeting, l'organisateur de la fête, M. d'Anglemont. était monté dans l'un des appareils avec une passagère, Mme d'Alençon. Sur le point d'atterrir, l'avion heurta un des arbres en bordure de l'aérodrome et capota. Le public se précipita sur les lieux de la catastrophe M. d'Anglemont avait été broyé et sa mort fut instantanée. Mme d'Alençon fut relevée très grièvement blessée.
Août 1922 - Un tour de cochon. - Robert Lavit, 27 ans, domestique chez Mme Héinen, hôtelière à Livarot, était chargée par sa patronne de porter huit porcs de lait à la gare. Lavit n'en porta, que sept et s'appropria le huitième. Dénoncé par le fils de la maison, il chercha à fuir, mais il fut arrêté le lendemain. Interrogé,
il a reconnu les faits et a déclaré qu'il voulait envoyer le dernier
porcelet à son père qui habite Asnières. Lavit a été écroué.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1922 - Chapardeurs. - Trois vols ont été commis à Livarot, du linge au préjudice des époux Quoturel, quatre lapins à Mme veuve Louis, et un drap chez les époux Aubin. Les auteurs de ces vols ont été arrêtés. Ce sont : Jean Strat, 26 ans ; Louis Lallierou, 50 ans ; Pierre Mandart, 35 ans, tous trois terrassiers, et Jean Le Goff, 41 ans, ouvrier agricole, tous sans domicile fixe. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Le feu. -
Un incendie s'est déclaré subitement
dans un bâtiment de la rue de Lisieux, à Livarot, dépendant de
l'usine électrique. Le bâtiment, qui était en bois, et surmonté d'un
grenier rempli de paille, a été entièrement détruit. On ignore les
causes de ce sinistre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Après la chute. - Mme
Dalençon, qui avait été blessée au cours de l'accident survenu à la
fête d'aviation de Livarot, a succombé à ses blessures. L'état de
l'aviateur Trabaud est aussi satisfaisant que possible. Il a été
emmené à Paris en automobile. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1923 -
Accident à un passage à niveau.
-
Un accident
d'auto est
survenu au
passage à
niveau de
Livarot. M.
Savary, chauffeur
chez M.
Blot, loueur
de voitures
automobiles à
Argentan, revenait
à vive
allure, quand,
arrivé
près du
passage à
niveau qui
conduit à
la route
de Saint-Pierre-sur-Dives,
il s'aperçut
que les
barrières étaient
fermées.
Décembre 1923 - Médaille militaire. - La médaille militaire a été attribuée à la mémoire du soldat Joseph Dupuis, tombé au Champ d'Honneur « Brave soldat, tombé glorieusement pour la France, à la cote 304, le 10 mai 1916, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze. Les parents de ce brave sont propriétaires à Livarot.
Janvier 1924 - Légion d’Honneur. - L « Officiel » du premier Janvier enregistre la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur de M. Joseph-Sugène-Henri Laniel, avec cette citation : « Capitaine au 45e régiment d'artillerie, 15 ans de service, 5 campagnes. A été cité ». M. Joseph Laniel, conseiller général du canton de Livarot, est le fils du sympathique député M. Henri Laniel. Nous
tenons à féliciter, ici, le distingué conseiller général de cette
nomination si méritée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1924 - Vol d’une vache. - André Goblot dit Perdrix, 34 ans, chauffeur, actuellement employé à l'entreprise Cacheleux, de Lisieux, auteur du vol d'une vache commis dans la nuit du 25 décembre, vient, d'elle arrêté. Il
a reconnu avoir soustrait la vache et l'avoir vendue le 26 décembre sur
la foire de Lillebonne (Seine-Inférieure) pour la somme de 1 700
francs, ce qui a été reconnu exact. L'animal a été retrouvé chez le
boucher. (Source : Ouest-éclair)
Mars
1924
- Deux violents
incendies.
- Hier
après-midi,
un
violent
incendie
ses
déclaré
dans
une
porcherie
dépendant
de
la
propriété
de
M.
Bisson,
industriel,
maire
de
Août
1924
- Accidents.
- Une
voiture
hippomobile
conduite
par
Mme
Beurdin,
cultivatrice
à
Vimoutiers,
s'est
heurtée
à une
camionnette
Ford,
appartenant
à M.
Bovier,
marchand
de
chaussures
à
Verson
(Calvados),
à l'angle
de
la
rue
Jeanne
d'Arc
et
de
la
rue
de
Lisieux.
Janvier 1925 - Accidents Mortels. - A Caen, Mme Marie Benoist, dont la famille habite à Courseulles qui se rendait de son domicile, rue Caponière, à la route de Bayeux, en se garantissant du vent avec son parapluie, a été heurtée par le tramway et grièvement blessée à la tête. Mme Benoist est décédée des suites de cette blessure, elle était âgée de 60 ans. A
Livarot, on a trouvé en gare, dans
un wagon-citerne qui avait été déplombé, le cadavre d'un ouvrier
tchéco-slovaque, Paul Marik. En cherchant a voler de l'eau-de-vie à
même
Décembre
1925 -
Une
vache disparue.
- M.
Albert
Leraitre,
cultivateur
à Sainte-Marguerite-de-Viette,
avait
amené
une belle
vache
à la
foire
Saint-André,
à Livarot.
N'ayant
pas trouvé
acquéreur
au prix
qu'il
demandait,
il emmena
sa bête
et l'attacha
sous
le hangar
d'un
hôtel
de Livarot.
Quand
il revint
pour
prendre
l'animal,
il constata
avec
surprise
que sa
vache
était
partie
et qu'il
ne restait
plus
à l'attache
qu'une
mauvaise
vache
maigre.
Il
alla
immédiatement
porter
plainte
à la
gendarmerie.
Après
une minutieuse
enquête,
les gendarmes
apprirent
qu'un
nommé
T. de
Notre-Dame-de-Fresnay,
avait
acheté
la vache
maigre
et qu'il
avait
emmené
la vache
grasse.
Interrogé
en
présence
de M.
Leraitre,
T. a
déclaré
s'être
trompé.
Il y
a lieu
de penser
que l'affaire
va s'arranger. |
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5. - LIVAROT (calvados) - La Place Paul-Banaston | |||
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