1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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LIVAROT

Canton de Livarot

Les habitants de la commune sont des Livarotais, Livarotaises

Mars 1926  -  Cambriolage.  -  Des malfaiteurs se sont introduits dans la nuit dans l'Épicerie Parisienne. rue d’Orbec, en coupant à l'aide d'un diamant, un carreau de la porte de la cuisine donnant sur une allée commune.

Ils se sont introduits dans un bureau y attenant et ont soustrait une somme de 380 francs placée dans un tiroir.

Ces voleurs semblent bien connaître les lieux. On les recherche.

 

Avril 1926  -  Collision.  -  La voiture automobile de M. Fourvel, de Livarot, conduite par son fils Jean, âgé de 18 ans et demi, est entrée en collision au carrefour des rues d'Orbec et de Lisieux avec une motocyclette appartenant à  M. Alcidel Lelièvre, 51 ans, garde particulier, demeurant à Montviette, lequel se rendait à Vimoutiers.
M. Lelièvre, projeté à terre, à terre, blessé à la main et a eu la hanche gauche contusionnée. La roue avant de sa moto est hors d'usage. L'auto n'a subi que quelques détériorations.

 

Août 1926  -  Une macabre découverte.  -  M. Larue, porcher chez Mme Piédaguel, en allant soigner ses porcs, aperçut un homme tombé sur un petit mur de la porcherie. S'étant approché, M. Larue constata que cet homme était mort, probablement de congestion. Les porcs avaient déjà mangé les oreilles du malheureux.

 

Août 1927  -  Le feu.  -  Une étincelle échappée du foyer d'une chaudière a incendié une grange dépendant du domaine de la Pipardière, à Livarot. Le bâtiment a eté très endommagé mais, vu sa vétusté, les dégâts sont peu élevés.

 

Septembre 1928 - A l'instar du midi. - L'exceptionnelle sécheresse que nous subissons vient de provoquer, aux quatre coins du département, d'importants incendies de forêt et de bois. En plus des 20 hectares de bruyères, dont nous avons déjà annoncé la destruction à Touffréville, canton de Troarn, le feu s'est également déclaré dans les bois de Baron, à M. de Touchet, menaçant même les maisons bâties en lisière des plantations au feu.

Les pompiers de Caen et un détachement du 129e ont eu raison du sinistre.

De même, près de livarot,  dans les forêts du marquis de Neuville, 15 hectares ont été la proie des flammes. Le feu n'a pu être circonscrit qu'après plusieurs heures d'efforts conjugués  des pompiers de livarot, Lisieux et Vimoutiers.

Par ailleurs, à Vignats, canton de Morteaux-Couliboeuf, de graves incendies de bois et de bruyères sont également à déplorer. Malgré les efforts de la gendarmerie et de la population, on  craignit un moment pour  les carrières dans lesquelles se trouvent 600 kilos de cheddite. 50 hectares des Grandes Bruyères ont été ravagés.

Près de Rapilly, canton de Falaise, douze hectares de sainfoin à MM. Chauvin et Denis, ont brûlé. On croit qu'un chasseur du pays aurait provoqué le sinistre en incendiant une bruyère  peuplée de lapins.

 

Septembre 1928  -  Le feu dans le bois.  -  Mercredi, vers 4 h. 30, un incendie, s'est déclaré dans les bois appartenant à M. de Neuville, à Livarot. Le feu s'est propagé rapidement par les bruyères et les fougères. En l'espace d'une heure, 15 hectares de bois étaient en feu.

Les pompiers de Livarot et de Vimoutiers arrivèrent aussitôt, mais ne purent faire usage de leur pompe parce qu'il n'y avait pas d'eau à proximité. Avec le concours de personnes de bonne volonté, ils se sont bornés à circonscrire le sinistre et à protéger une maison située à proximité.

Les ouvriers d'une scierie travaillaient dans cette partie de bois ils abattaient des arbres et l'on suppose que l'un d'eux a laissé tomber une allumette qui a provoqué l'incendie.
Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Lisieux.

 

Septembre 1928  -  Le feu dans une scierie.  -   Un violent incendie s'est déclaré dans une scierie provisoirement installée avenue de Neuville et appartenant à la Société Thuilliez, de Hesdin (Pas-de-Calais).

Le feu trouvant un aliment facile, en quelques minutes le bâtiment principal ne fut plus qu'un immense brasier.

Les pompiers de Livarot, alertés, arrivèrent aussitôt sur les lieux et, après deux heures d'efforts, le sinistre était conjuré. Néanmoins un service de surveillance resta jusqu'au jour.

Le bâtiment a été complètement truit et l'outillage est à peu près hors d'usage. Les dégâts, non encore évalués, sont couverts par une assurance.

Le sinistre semble avoir été provoqué par une étincelle de la locomobile. Toute idée de malveillance doit être écartée.

A noter qu'au mois de juin dernier, un incendie s'était déclaré dans des circonstances identiques et avait anéanti un petit bâtiment contenant de la braise.

 

Septembre 1928  -  Le feu dans une fromagerie.  -  Pendant que les pompiers étaient occupés, mercredi, à combattre l'incendie des bois de M. de Neuville, le feu se déclarait dans une porcherie de la fromagerie Potier, au Domaine de Montaudin, situé sur la commune de Mesnil-Bacley.

Le sinistre semble avoir pris naissance dans un grenier à fourrage qui était au-dessus de la porcherie.

Les porcs ont pu être sauvés et l'importante fromagerie, l'exploitation de M. Potier, a été épargnée. L'incendie a été combattu avec activité et dévouement par les sapeurs-pompiers des compagnies de Lisieux, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Pierre-sur-Dives et Livarot.

 

Juillet 1930    -   Tué en chargeant un arbre.   -   M. Marcel Pénin, contremaître à la scierie Rattez, surveillait à la gare de Livarot, le déchargement d'un wagon d'arbres. À un certain moment un ouvrier réclama une pièce de bois pour équilibrer un arbre prêt à être descendu à l'aide d'une chaîne. M. Pénin s'approcha pour remettre la pièce de bois demandée, lorsque tout à coup l'arbre bascula. Le contremaître,  heurté, fut si grièvement blessé que, transporté d'urgence à l'hôpital de Lisieux, il expirait dans la nuit.

La victime de cet accident, âgée de 38 ans, laisse une veuve et un enfant.

 

Janvier 1932   -   Un vol de 2 000 francs.   -   M. et Mme Onno et leur fille, demeurant à Livarot, étaient venus passer le samedi 10 et le dimanche 11 courant chez des amis, M. et Mme Desparis, demeurant à Saint-Jacques.

Se préparant à retourner à Livarot, Mme Onno plaça une liasse contenant 2 400 francs dans sa valise et celle-ci dans le vestibule, en attendant l'heure du départ.

Les familles Onno et Desparis firent une partie de cartes en attendant l'autocar.

Arrivée à son domicile, Mme Onno eut la désagréable surprise de constater que le paquet où elle avait mis la liasse était délesté de 2 billets de mille francs.

M. Onno alla porter plainte à la gendarmerie. Une enquête fut ouverte immédiatement et on interrogea la femme de ménage des époux Desparis. Celle-ci nia être l'auteur du vol et affirma ne pas en connaître les auteurs. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1932   -   Fatal épilogue.   -   Le mois dernier, nous relations l'accident survenu à M. René Mallet, maréchal-ferrant à Livarot qui, revenant de Lisieux en motocyclette, a heurté violemment de la tête un tombereau non éclairé conduit par un domestique de M. Lepoivre, cultivateur au Mesnil-Durand.

Le malheureux est décédé sans avoir repris connaissance. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   Lamulle rusée.   -    L'autre dimanche, une femme entrait à l'épicerie Fossey, à Livarot, et demandait, au nom de M. Jourdain, marchand de fromages, un litre d'eau-de-vie. Quand elle fut partie, M. Fossey, pris de soupçons, s'informa et appris que M. Jourdain n'avait chargé personne d'un achat.

La « cliente », retrouvée et interrogée par les gendarmes, déclara être l'épouse Lemoine, née Tellier, et habiter St-Michel-de-Livet. Mais l'enquête a prouvé que la voleuse avait donné un faux état civil. C'est, en réalité, Marie Lamulle, femme Jourdin, gardienne d'herbages à Livarot, route de Lisieux.

Elle sera poursuivie pour abus de confiance et outrages à la gendarmerie. (Bonhomme Normand)

 

Mars 1938   -   Les accidents de la route ont été moins nombreux en 1937 dans le Calvados.   -  Au cours de l'année 1937, le nombre des accidents mortels occasionnés par les véhicules de toute nature s'est élevé à 58 contre 68 en 1936, soit une diminution de 10 accidents.

51 sont imputables aux automobiles, 4 aux motocyclettes, 2 aux véhicules hippomobiles, 1 à une bicyclette.

Le nombre des tués, qui était de 72 en 1936, est tombé à 61.

Pendant la même année 1937, les services de police du département ont constaté 480 accidents ayant provoqué des blessures, contre 492 en 1936, soit une diminution de 12 accidents.

423 de ces accidents ont été causés par des automobiles, 29 par des motocyclettes, 23 par des bicyclettes, 5 par des véhicules hippomobiles. Le nombre total des blessés s'est élevé à 698 contre 727 Tannée précédente. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   On arrête un employé indélicat.   -   Le nommé Jules Leménager, 30 ans, demeurant à Livarot, a été arrêté par la gendarmerie de la localité pour abus de confiance au préjudice de son patron, M. André Dutertre, marchand de charbons. Leménager, qui était chargé du service des livraisons, encaissait le montant de celles-ci et faisait inscrire différents clients comme n'ayant pas payé. Le montant de ses détournements s'élève à 1 100 fr. environ. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Un chauffard écrase un cycliste et s’enfuit.    -   Sur la route de Livarot à Lisieux, au carrefour du chemin de Saint-Michel-de-Livet, des passants ont découvert inanimé dans un fossé un homme près duquel se trouvait une bicyclette. Transporté à l'hôpital de Lisieux, et ranimé, l'homme, qui était atteint d'une fracture du bassin, déclara se nommer Adrien Allaire, 51 ans, ouvrier agricole, père de trois enfants, demeurant avenue de Neuville, à Livarot.

Voici, selon lui, comment il aurait été blessé : Vers 21 heures, revenant à bicyclette de travailler à Saint-Michel-de-Livet, il atteignait la grand-route lorsqu'il fut heurté par une automobile et projeté dans le fossé où il s'évanouit. L'automobiliste aurait poursuivi son chemin sans s'inquiéter de l’accident.

La gendarmerie a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Le temps du mois de mars.    -   Le mois de mars 1938 a battu les records pour la moyenne de température et a failli s'adjuger celui de la sécheresse. Depuis 1874, aucun mois de mars n'a été aussi beau et aussi chaud que celui de cette année. La normale de température pour le mois est établie à 8° 5, cette année, la moyenne à Caen s'élève 9° 67, dépassant les moyennes précédentes de 9°52 en 1880 et de 9° 45 en 1393. Les températures sont d'ailleurs élevées dans l'ensemble du département, puisqu'on note 9° 57 à Lisieux.

Le mois doit être caractérisé comme exceptionnellement beau et chaud.

Une anomalie de cette nature n'est pas faite pour déplaire, il n'en est pas de même de celle qui s'applique à la pluviosité du mois. L'observatoire de  Sainte-Honorine-du-Fay a enregistré 5 m/m de pluie, au lieu des 55 qu'il devrait avoir normalement. Seul le mois de mars de 1929 a fourni une quantité un peu moindre, avec un total de 4,8, encore était-il normal pour la température. Le mois de mars 1938 est extraordinaire à tous points de vue.

La sécheresse a régné dans tout le Calvados, comme dans toute la France d'ailleurs. A Caen, le total n'atteint pas 2 m/m. On note 9 à la forêt de Balleroy, 11 à Brémoy, 15 à Lisieux, 20 à Saint-Sever.

La période de sécheresse que nous continuons de subir actuellement ressemble à celle de 1893, avec cette aggravation qu'elle a commencé cette année un mois plus tôt.

En 1893, le printemps fut très sec : 7 m/m en mars, 2 en avril, 25 en mai. Reverrons nous, en 1938, le retour d'une pareille calamité ? Rien ne permet de l'affirmer. L'hypothèse doit quand même être envisagée. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1938   -   Une mère de trois enfants est brûlée vive.   -  Un affreux accident a coûté la vie à une jeune femme de 25 ans, Mme Armandine Lepeltier, née Vitel, gardienne d’herbages au service de M. Wautier, propriétaire à Livarot.

Mme Lepeltier, étant invitée à venir déjeuner chez des voisins, M. et Mme Aufry, ceux-ci se demandèrent, vers 12 h. 30, pourquoi elle n'était pas encore venue, avec son dernier enfant, âgé de 3 ans.

Comme, de son habitation, Mme Aufry voit très bien chez celle de Mme Lepeltier, pourtant située à près de 200 mètres, elle regarda si la voisine allait sortir de sa demeure. On devine son effroi lorsqu'elle aperçut des flammes dans la cuisine de la maison de Mme Lepeltier.

Pensant aussitôt à un commencement d'incendie, M. et Mme Anfry coururent chez leur voisine. Ils ouvrirent rapidement la porte et alors un triste spectacle s'offrit à leurs yeux, dans la cuisine, étendue sur le pavé, la pauvre femme était couchée, absolument carbonisée.

Ce qu'ils avaient vu en feu n'était autre que Mme Lepeltier. Son pauvre bébé, qui se trouvait dans la maison, ne put que dire : « Maman s'est brûlée ».

M. et Mme Aufry donnèrent l'alarme et la gendarmerie de Livarot, prévenue, procéda aussitôt à une enquête. Il en résulte que la malheureuse jeune femme, qui procédait à sa toilette en tournant le dos à la cheminée, a dû s'approcher du feu au moment où elle changeait de vêtements, et l'un de ceux-ci a dû prendre feu.

Se voyant entourée de flammes, Mme Lepeltier n'a pas appelé au secours, mais a tenté d’éteindre elle-même le feu en se couvrant plusieurs parties du corps avec des étoffes de toutes sortes. Mais le feu fut le plus fort et la pauvre femme ne réussit pas l'éteindre. Asphyxiée, elle est tombée dans le milieu de sa cuisine, où elle a été entièrement carbonisée.

Mine Lepeltier, qui a trois enfants, âgés de 3, 5 et 7 ans, et dont le mari travaille à la cidrerie du Calvados, à Livarot, était très estimée de tous ceux qui la connaissaient. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1938   -   Une automobile entre en collision avec un attelage.   -   Hier, vers 2 heures, une automobile conduite par M. Morel, directeur d'usine à Lisieux, en abordant le carrefour formé par les rues de Belfort et de Lisieux, à Livarot auprès de M. Lemoult, garagiste, n'aperçut pas devant lui une voiture hippomobile conduite par M. Lerbourg, cultivateur à Sainte-Foix-de-Montgomery.

La collision fut inévitable. Mme Lerbourg, 24 ans, fut projetée sur la chaussée où elle resta inanimée.

M. Louise, greffier de paix, qui demeure non loin de là, aida M. Lerbourg à transporter la victime à son domicile.

Mme Lerbourg est dans un état grave. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   La fête aérienne de Livarot.   -   Dimanche dernier 19 juin, l'Aéro-Club de Caen et du Calvados avait organisé une fête aérienne à Livarot avec la participation de la Section d'Aviation Populaire.

Vers 10 h. 30, les 6 avions pilotés par Philippe, Dupont, Enguehard, Langlois, Aumont et Rousseau se posaient sur le terrain. Les pilotes furent reçus par la Municipalité.

A 14 heures, eut lieu l'ouverture de la fête aérienne par la présentation des appareils ; 160 baptêmes de l'air furent donnés. On put applaudir le célèbre acrobate Paul Lemée, chef pilote de l'Aéro-Club d'Evreux, qui, sur son petit avion Comper Swift, exécuta des passages à 350 à l'heure, des loopings, tonneaux, renversements, retournements, immelmanns et vols sur le dos minant des pas de danse, qui lui valurent une chaleureuse ovation.

La fête se termina par une descente en parachute du Caennais Yves Vautier, qui se posa normalement à proximité du public, sur le bord de la ligne du chemin de fer. Le parachute resta accroché dans le réseau de fils télégraphiques qui longe la voie. A la chute du jour, les pilotes repartirent pour Caen en vol de groupe.

Signalons, en passant, le service d'ordre impeccable assuré par les brigades de gendarmerie de Livarot et des environs. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Un ouvrier agricole est blessé par une branche d’arbre.   -  Vendredi dernier, M. Louis Balloche, ouvrier agricole chez M. Lardé, propriétaire à Livarot, s'était rendu, pour le compte de son patron, aux environs de Vimoutiers, pour y effectuer un chargement d'arbres. 

Sans que l'on ait pu établir les circonstances exactes, M. Balloche se trouva être grièvement blessé à la tête par une branche. Relevé aussitôt, il fut transporté à l'hôpital où il a reçu les soins de M. le docteur Berthon. Son état, jugé sérieux, reste stationnaire. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Mort du maire de Livarot.   -   Nous apprenons la mort de M. Georges Bisson, industriel, maire de Livarot, décédé en son domicile, le vendredi 29 juillet, vers 10 h. 45. 

M. Georges Bisson, industriel très connu, était maire de Livarot depuis 1919, ayant succédé à M. Dalençon. Il était âgé de 64 ans.  (Source : Le Moniteur du Calvados)  

Août 1938   -   La noyée inconnue.   -  En allant chercher de l'herbe pour ses lapins, le jeune Lebailly, demeurant à Livarot, ne fut pas peu surpris en circulant route de Vimoutiers, d'apercevoir flottant au fil de l'eau sur la Vie, le corps d'une femme.

Les gendarmes, alertés, se rendirent sur les lieux. Ils retirèrent le corps mais ne trouvèrent, aucun papier. Ils ouvrirent aussitôt une enquête pour établir l'identité de la noyée, mais jusqu'à maintenant ils n'ont pu y réussir. Ils ont pu cependant retrouver sa trace à Livarot dans plusieurs cafés. Elle a aussi parlé à plusieurs commerçants de Livarot de son mari qui était malade et de son garçon.

Cette femme est âgée d'une soixantaine d'années, elle est grisonnante et un peu voûtée, taille ordinaire ; vêtue de noir.

Le corps ne portait aucune trace de blessures. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Un ouvrier grièvement blessé en gare de Livarot.   -  Mardi, dans l’après-midi, le nommé Lebec André, 25 ans, demeurant à Livarot, et deux autres ouvriers travaillant pour le compte des Distilleries du Calvados, à Livarot, étaient occupés à charger sur un wagon-châssis se trouvant en gare, une lourde cuve de cidre d'un poids total de 4 150 kilos.

Ils se servaient pour effectuer leur travail de la grue qui dépend de la gare. Mais, au moment où le foudre se trouvait suspendu à environ 2 m. 50 du sol, la chaîne qui le soutenait, cassa brusquement. La chute fut instantanée et Lebec, qui n'avait pu que se garer imparfaitement, fut pris sous l'énorme masse. Il fut dégagé aussitôt par ses camarades, on constata qu'il avait la jambe gauche brisée, ainsi que la cuisse droite.

Le docteur Soren, mandé d'urgence, lui prodigua ses soins. Les blessures, bien que très graves, ne paraissent pas mettre les jours du blessé en danger. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Un nomade mortellement blessé par un autobus.   -   Jean Baot, 31 ans, sans domicile fixe, qui marchait sur la route de Lisieux à Livarot, a été heurté par un autobus. Le conducteur de ce véhicule, M. Dubus, s'arrêta et fit prévenir le docteur Seibel, de Livarot, qui, après examen du blessé, ordonna son transfert à l'hôpital de Lisieux. 

M. Baot, atteint d'une fractura du crâne, est décédé peu après son entrée à l'hôpital. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1939   -   La neige.   -   La neige est tombée cette nuit en abondance dans le sud du département, il y en avait ce matin une épaisse couche dans la région de Falaise et de Villers-Bocage. A Caen, où elle est tombée en moindre quantité, la neige n’a laissé aucune trace. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Encore une église cambriolée.   -   Dans la nuit de dimanche à lundi, des cambrioleurs ont pénétré dans l'église de Livarot, après avoir escaladé un mur et brisé un vitrail estimé 2 000 francs. Les troncs ont été fracturés et vidés de leur contenu. Pour sortir de l'église, les voleurs ont dévissé une serrure de sûreté qui se trouvait à l'intérieur de la grande porte de l'édifice. La gendarmerie a ouvert une enquêté.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Un gendarme est victime d’un grave accident.   -   Un grave accident de bicyclette s'est produit à Livarot. 

Les gendarmes Lemétayer et James rentraient de tournée. Il était environ 15 heures. La côte qui se trouve avant l'entrée du bourg de Livarot était descendue. Le gendarme James se trouvait un peu devant son collègue, lorsqu'il vit, tout à coup, ce dernier, le dépasser à une grande allure. Puis, sans qu'il ait vu déraper la bicyclette, celle-ci se coucha et le gendarmes Lemétayer parut s'affaisser sur la chaussée, la tête la première. La chute fut brutale et rapide. 

Le gendarme fut relevé aussitôt. Il était sans connaissance. Le docteur Seibel, après l'avoir examiné, le fit transporter à l'hôpital de Lisieux. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Un gendarme succombe aux suites d’un accident.   -  Nous avons relaté l'accident survenu au gendarme Yves Lemétayer, de la brigade de Livarot. Transporté dans le coma à l'hôpital de Lisieux, le blessé est décédé samedi matin, malgré tous les soins qui lui furent prodigués. 

Le gendarme Lemétayer avait 32 ans. Il était marié et père de deux enfants. Il était très estimé de ses chefs.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Un ouvrier fait une chute de 12 mètres.   -   M. Hurel Marcel, électricien au service du secteur de Livarot, était en train de débrancher des fils au haut d'un poteau en bois, ce poteau devant être remplacé par un autre en ciment armé.

M. Hurel exécutait son travail en toute tranquillité, quand tout à coup, le poteau cassa au ras du sol, l'entraînant dans sa chute. Par bonheur, certains fils électriques ne cassèrent pas immédiatement, et de ce fait, la chute fut moins brutale.

Relevé aussitôt par des témoins de l'accident, le blessé fut transporté par eux à son domicile. Examiné par le docteur Sorel, celui-ci releva de nombreuses contusions, mais sans aucune fracture. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1939  -  Autour d’un vol de 5 000 fr..  -   M. Georges Maret, 73 ans, mareyeur, demeurant à Livarot, rue Marcel-Gambier, a constaté que les billets qu'il avait placés dans une pochette en papier, derrière un cadre pendu dans sa chambre à coucher, avaient disparu.

Il a porté plainte à la gendarmerie. Il a déclaré qu'il avait constaté également que plusieurs vols avaient eu lieu dans la caisse de son magasin.

Etant donné qu'il suspectait sa bonne, Henriette R…….., âgée de 16 ans, les gendarmes interrogèrent longuement celle-ci qui, en présence de ses parents, a reconnu que c'était elle qui avait puisé dans la caisse.

Elle a avoué également être l'auteur du vol d'un billet de 1 000 francs placé dans la pochette en question, mais elle nie avoir volé les quatre autres billets de 1 000 francs disparus. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Il y avait longtemps.  -  Depuis quelque temps déjà, nous n'avons peu l'occasion de mentionner des vols de volailles commis dans notre région. Voici que de nouveau, une plainte a été portée à la gendarmerie de Livarot par Mme Noémie Marie, épouse Anne, âgée de 60 ans, nagère, demeurant à Livarot.

Venant vers 5 h. 30 à son poulailler pour donner à manger à ses volailles, elle s'est aperçue que la porte avait été ouverte au cours de la nuit. Ayant pénétré à l'intérieur de la baraque, elle eut la désagréable surprise de constater qu'on lui avait dérobé un dindon et un coq.

Mme Marie a indiqué qu'elle subissait un préjudice de 150 fr. environ. Une enquête est ouverte.  

 

Janvier 1940  -  Entre mari et femme.  -  Mme Berthe Duplot, âgée de 39 ans, journalière, demeurant à Livarot, village du Quesnays, qui était partie en journée à l'Hôtel de Paris, ne devait être peu surprise, en revenant vers 20 heures, de ne pouvoir ouvrir sa maison. 

Elle entra par la buanderie et elle constata alors que l'intérieur de son habitation était tout bouleversé. De plus, on lui avait robé ses fourneaux, un lit, deux tables, deux chaises, une pendule, etc... Sur une table, M. Fernand Duplot, ex-mari de Mme Duplot, la prévenait de son passage et lui disait de ne pas s'étonner de la disparition de ses meubles.

A la suite de ces faits. Mme Duplot a porté plainte pour vol d'objets mobiliers.

 

Juin 1940  -  Un réfugié du Nord tue un commerçant.  -  Nos lecteurs ont encore présent à la mémoire le terrible drame qui s'est déroulé, il y a quinze jours, à la Délivrande, où un  réfugié belge avait tué sa femme et son fils et s'était ensuite suicidé. A Livarot, vient de se produire un drame causé également par la folie. M. Gaston Hurest, 34 ans, réfugié du Nord, a  tué, au cours d'un accès subit de démence, M. Roger Delalaine, 29 ans, marchand de beurre à Saint-Pierre-sur-Dives, qui se trouvait à Livarot.

Le fou, qui s'était enfui dans la campagne après son meurtre, a pu être rattrapé par les gendarmes et arrêté.

 

Juillet 1940  -   Pour boire un coup.  -  Deux inconnus se sont introduits chez Mme Leclerc, débitante à Livarot, et ont emporté une cinquantaine de bouteilles de vin, 200 litres de cidre et d'eau-de-vie.
Un vol analogue a été également commis chez M. Pitoiset, propriétaire de l'Hôtel
de France à Livarot. Des bouteilles d'apéritif provenant de cet hôtel auraient été offertes à Mme Lenormand, débitante, rue du Maréchal-Foch, par deux individus résidant à Livarot.

 

Septembre 1942   -   Pour les prisonniers.   -   A Livarot, dimanche 13 septembre, réunion corporative du cheval, organisée sur le champ de courses, au profit des prisonniers de guerre  des communes adhérentes au Comité de livarot.

Au programme, 6 courses : courses de carrioles pour chevaux de trait ; course de Road-Car chevaux de service ; course attelée de poneys ; concours d'attelage pour tous chevaux,  présentation, conduite, passage entre des quilles ; concours de conduite de gros chevaux (2 au moins) attelés sur chartil ou tombereau ; course d'ânes (montés), 800 mètres ; concours  hippique (obstacles).

Ce programme promet d'être intéressant. Entrée sur le champ de course. 15 fr., enfants au dessous de 10 ans 5 fr.  

 

Juillet 1944  -  Bataille de Normandie.  -  Le , le pharmacien et maire de Livarot, Marcel Lescène, apporta les premiers soins au maréchal Rommel accidenté à la suite du mitraillage de sa voiture par un avion allié, non loin de là, entre les villages de Sainte-Foy-de-Montgommery et Vimoutiers. Il fut ensuite évacué le jour même sur l'hôpital militaire allemand de Bernay.

 

Août 1944  -  Libération.  -  Livarot ne fut libéré que le 19 août. À la suite de l'opération Paddle, la 7e division blindée britannique est sur les bords de la Vie. Elle doit alors faire face à une vive résistance par la 272e division d'infanterie allemande mais subit aussi des pertes de tirs amis de l'aviation alliée. Le 19, l'artillerie britannique bombarde lourdement le secteur. Les Britanniques arrivent à s'emparer d'un pont non détruit au-dessus de la rivière à Saint-Michel-de-Livet, au nord de Livarot. La Résistance française leur apprend alors que les  Allemands ont abandonné Livarot et les premiers soldats britanniques y pénètrent le jour même.

 

Janvier 1945  -  Macabre découverte.  -  M. Aubry, boulanger à Livarot, a découvert dans le « Ruisseau Fleury » le cadavre d’une femme. Il s’agit de Mme Toutain, 73 ans, rue du Maréchal-Foch. La septuagénaire souffrait d’une crise de sciatique mais n’avait jamais manifesté l’intention d’attenter à ses jours. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1946  -  La fièvre aphteuse.  -  En Raison de l’épidémie de fièvre aphteuse, le Préfet a réglementé le marché aux bestiaux de St-Pierre-sur-Dives, qui est temporairement  réservé uniquement à la vente des animaux gras destinés à l’abatage. Le Préfet a, d’autre part, suspendu le marché aux bestiaux de Bonnebosq, Dozulé et Livarot.

Enfin, sur tout le territoire du canton de Honfleur, la tenue de toute réunion ou rassemblement public d’animaux est interdite (Marchés, Foires, Concours, etc…..)  (source : Le Bonhomme   Libre)

 

Septembre 1946  -  Toujours eux.  -  En rentrant à son domicile, M. Fernand Moulin, cultivateur à Livarot, hameau de la Croix-Rouge, constatait que des inconnus avaient pénétrés dans son habitation en brisant un carreau.

Tous les meubles avaient été fouillés par les malfaiteurs qui avaient fait main-basse sur deux costumes d’homme, du linge et des victuailles. L’enquête a établi que deux prisonniers  boches avaient été aperçus dans le hameau. Une partie des vêtements ont été retrouvés abandonnés dans un bois voisin, mais les « cols verts » courent encore. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  In Mémoriam.  -   Le 11 novembre a eu lieu à Livarot, l’inauguration d’une plaque portant les noms des douze enfants de la ville tombés au cours de la guerre 39-45 et  apposées sur le monument aux morts de 14-18. En présence d’une foule nombreuse et recueillie, les discours furent prononcés par MM. Lecène, Conseiller général et Louise, premier  adjoint, remplaçant M. de Neuville, maire, empêché pour cause de maladie. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1946  -  Des récoltes flambent.  -   A Livarot, un violent incendie, provoqué par un retour de flamme du gazogène d’un camion venu prendre un chargement de paille, s’est  déclaré dans un hangar rempli de fourrage et de foin, situé prés de la gare et appartenant à M. Timmermann, grainetier, rue de Lisieux.

Malgré l’intervention des pompiers, le bâtiment et son contenu ont été la proie des flammes. Les dégâts sont importants. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Le ramassage des munitions dans le canton de Livarot.     Le service de déminage et de désobusage fonctionnera prochainement dans le canton de Livarot.

Il procédera à l’enlèvement des engins non éclatés (bombes, obus, mines), ainsi que des munitions qui existent encore sur la voie publique ou sur des terrains privés qu’elles soient enfouies ou non. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    Au Conseil municipal de Livarot.    Au cours de la dernière séance, le maire a présenté un rapport sur l’écroulement du bâtiment des sapeurs-pompiers et les travaux urgents à entreprendre à la Halle au Beurre.

L’assemblée a décidé de laisser à la municipalité qui sera élue le mois prochain l’initiative de la construction des bains-douches. Le dossier a été transmis, sans engagement, au M.R.U.   qui financerait le devis jusqu’à concurrence de 706 000 fr., une somme de 1 530 000 francs restant à la charge de la commune. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Les voyageurs sans bagages.  -  En effectuant un contrôle dans un dépôt de colis, à Livarot, les gendarmes ont saisi une dizaine de paquets contenant environ 40 kilos de beurre. 

Trouvée en possession de 7 kilos de la même denrée, une dame Savinée Benatti, de Livry-Gargan, est repartie les mains vides. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Coup double.  -  Les gendarmes de Lisieux étaient avisés téléphoniquement, par M. Otto Scharwtz que M. Aguinet, cultivateur à Fervaques, transportait sans pièces de régie un fut de 50 litres d’eau-de-Vie.

La voiture était en stationnement devant le café de Mlle Paulette Dubosq, rue Marcel-Gambier à Livarot. La maréchaussée arriva sur les lieux au moment où l’informateur se trouvait aux prises avec le fraudeur. L’un était armé d’une matraque tandis que l’autre brandissait la manivelle de sa voiture. 

Après avoir enregistré les plaintes des antagonistes et celle de la débitante contre M. Arguinet pour bris de clôture, le véhicule et l’eau-de-vie ont été saisis. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1948  -   Après le football c'est la boxe.   -   M. Maurice Simon, 41 ans, dérouleur aux établissements Leroy, de Livarot, assister à Mondeville, à titre de supporters, à un match opposant une équipe de football de sa commune avec une formation locale.  

À l'issue de cette rencontre, comme il discuter des résultats avec un groupe de visiteurs un inconnu se mêla à la conversation d'une manière agressive. À bout d'arguments sans doute l'interlocuteur portable à M. Simon un coup de poing qui lui fendit la lèvre inférieure et lui brisa une dent.

 M. Simon à porter plainte contre irascible importun, domicilié à Mondeville, qui exerce  - le hasard a de ces ironies -   la profession de mécanicien-dentiste.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Des malfaiteurs opèrent en gare de Livarot.   -   Au cours d'une tournée matinale en gare de Livarot, le chef de la station, M. Canu, constatait que la porte de la Halle aux marchandises avait été fracturée.

Un pointage des colis a permis de constater la disparition de paquets de pièces d'automobile, de tissus, de vêtements et de papeterie destinés à des commerçants de la ville. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Les « renards » avaient bon appétit.   -   Arrêtés ainsi que nous l'avons relaté la semaine dernière pour pillages de basses-courts et de clapiers, les frères Louis, Marcel, Léonard et Lucien Lorimé, domiciliés à Livarot et à Saint-Ouen-le-Pin, ont déchargé leur conscience par quelques aveux qui s'allongent encore la liste de leurs méfaits. C'est ainsi qu'ils ont reconnu avoir commis, ensemble ou séparément, les vols suivants :

Ceux d'une montre, prise à Mme veuve Lebreton à Montviette, de volailles chez M. Lavigne, cultivateur à Heurtevent ; de seize poules dérobées à M. André Motte à Biéville-en-Auge, quatorze poules à M. Blanchard, cultivateur à Saint-Loup-de-Fribois, six lapins, sept volailles à M. Champion, menuisier à Crèvecœur-en-Auge, deux oies à M. Leproux, cultivateur à Mesnil-Bacley, neuf poules et un coq au préjudice de M. Piquot au Pré d'Auge, huit lapins, deux poules à Mme veuve Cruyer, cultivatrice à Tortisambert. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Les édiles de Livarot au travail.   -  L'assemblée municipale s'est réunie sous la présidence de M. Lescéne, maire, qui a fait approuver un projet de salle des fêtes établi par M. Courel, architecte. Le local aménagé dans la Halle au Beurre, comprendra 500 places. 

Vingt tenues ont été commandées pour les sapeurs-pompiers qui les étrenneront le 1er août à l'occasion du concours.

Cinq douches seront installées à l'école des garçons. La construction de classes supplémentaires et d'un dortoir pour l'internat va être mise à l'étude. Enfin le Conseil à voté un crédit de 40 000 francs pour la distribution de prix aux enfants des écoles. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   D'émouvantes obsèques à Livarot.   -   La population de Livarot a fait d’émouvantes funérailles à un enfant du pays, Francis Bouché, tombé au champ d'honneur, le 13 décembre 1943, aux environs de Naples, sous l'écusson du 3e Régiment de Saphis Marocain.

Fils de Mme et M. Bouché, épicier, rue de Lisieux, Francis bouché, ardent patriote, s'était engagé dans l'armée d'Afrique durant l'occupation pour fuir la tutelle allemande. Sa vaillante conduite dans les durs combats d'Italie lui avait valu la Croix de guerre avec palme.

Autour du cercueil du martyr étaient rassemblés avec la Municipalité et de nombreuses personnalités de la région, le Réveil des Livarotais, l'Harmonie municipale, les sapeurs-pompiers, les Prisonniers de guerre, les Anciens combattants 14-18, les Médaillés militaires et de Verdun, les Poillus d’Orient, les Sous-officiers de Réserve, les membres de la Résistance et leurs drapeaux.

l'Office funèbre fut célébré par M. le doyen Pelpel. Avant l'inhumation dans le carré militaire du cimetière de la paroisse, M. Lescène, conseiller général, puis M. Lainé, chef du Secteur de l'état civil militaire de Normandie et de Bretagne, évoquèrent la noble figure du disparu et son sacrifice.

Nous joignons nos respectueuses condoléances aux multiples témoignages de sympathie qui furent apportés aux parents de Francis bouché. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Des soldats du feu à l'honneur.   -   Le gouvernement a décerné des récompenses pour actes de courage et de développement à plusieurs corps de sapeurs-pompiers de notre département.

La médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui de Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au milieu des incendies et des bombardements de faire preuve des plus belles qualités de dévouement et d'abnégation. Avec eux nous féliciterons tous leurs camarades du Calvados qui remplirent avec courage leur périlleuse mission et figurent dans cette promotion du devoir et de l'héroïsme :

Médaille d'argent de deuxième classe collective : Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et Vire.

Médaille d'argent de deuxième classe à titre posthume : MM. Chapelain, Grandry, Naudin.

Médaille de bronze collective : Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny, Pont-l’Évêque, St-Pierre-sur-Dives.

Médaille de bronze à titre posthume : M. Nicol.

Mention au corps de sapeurs-pompiers de Bayeux, Beaumont-en-Auge, Courseulles, Deauville, Honfleur, Livarot, Orbec, Saint-Sever et Trouville. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Une voleuse de 17 ans.   -  Les gendarmes ont arrêté pour vol de 7 000 francs au préjudice de Mlle Jeanne Leboulaire, couturière de Livarot, une jeune fille de 17 ans. Thérèse M......, employée chez celle-ci comme femme de journée. Thérèse M....., qui savait que Mlle Leboulaire déposait son argent dans le placard de sa chambre, avait profité d'une absence de sa patronne pour puiser dans ses économies. Elle a déclaré qu'elle avait volé pour régler quelques dettes et s'acheter de la lingerie et des vêtements. Lorsqu'elle fut appréhendée, Thérèse M......., avait déjà dilapidé une grande partie de la somme dérobée. Déférée au parquet de Lisieux, elle a été laissée en liberté provisoire. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Lorsque tout est fini.   -   Rencontrant son ex-mari, M. Roger Paviot, cultivateur à Livarot, rue Foch, Mme Paviot, demeurant même localité, rue Chasles, reprochait à celui-ci d'avoir gifle, la veille, leur fils Roger, 17 ans.

Une discussion s'ensuivit au cours de laquelle Mme Paviot aurait été frappée ainsi que le jeune homme intervenant pour protéger sa mère. Interrogé par les gendarmes saisis d'une plainte pour coups et blessures, M. Paviot a déclaré qu'il avait été menacé par son ex-épouse qui brandissait une poubelle.

La Justice appréciera. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Le beurre noir.   -   En procédant à l'examen des bagages des voyageurs du car Livarot-Lisieux, les gendarmes ont trouvé dans ceux de M. André Guillon, cultivateur à Heurtevent, 25 kilos de beurre que celui-ci a prétendu aller livrer à Lisieux. Par contre, son fils, âgé de 14 ans, qui l'accompagnait, a déclaré que le beurre devait être porté à la ferme que son père possède en Seine-et-Oise, ou il aurait été cédé des clients venant s'approvisionner en lait. M. Guillon a été déféré au Parquet. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Avril 1949   -   Un trou dans le tonneau.   -  400 litres de cidre ont été puisés par un inconnu dans un tonneau au domicile de M. Georges Couppey, cultivateur à Livarot. Préjudice : 6 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Le pendule révélateur.  -   Après avoir passé sa matinée à décorer la salle d'un banquet en compagnie de quelques concitoyens, M. Bustréel, commerçant à Livarot et capitaine de la compagnie de sapeurs-pompiers, constatait en remettant son veston la disparition de son portefeuille renfermant 3 000 frs et des papiers parmi lesquels ses états de service de guerre.

L'enquête des gendarmes s'avérant délicate, M. Bustréel fit appel au concours d'un radiesthésiste de la localité, M. Casas. Confondu par le fonctionnement du pendule, René Belloni, 22 ans, ouvrier de l'usine aux Éts Leroy, à Livarot dut reconnaître le larcin. Malheureusement le voleur avait déjà jeté au feu le maroquin et les papiers de M. Bustréel. Belloni a en outre reconnu s’être emparé en novembre dernier d'un autre portefeuille contenant 13 000 francs au préjudice de M. Godin, mécanicien. Le malfaiteur a été écroué. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Des bois flambent à Livarot.  -  Un incendie à ravagé dans les bois de Livarot six hectares de jeunes sapins appartenant à M. de Neuville. Avec l'aide de bûcherons, les pompiers de la localité ont réussi à circonscrire le sinistre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Une récompense bien méritée.   -   Une élogieuse citation comportant l'attribution de la Croix de guerre vient d'être décernée à M. Charles Chaillot, directeur de l'école Saint-Joseph de Livarot, pour service rendu dans la clandestinité.

Ancien combattant de la guerre du Riff, mobilisé en 1939 dans une unité coloniale.

M. Chaillot fit partie  dès 1941 d’un groupe parisien de la Résistance où il se signala, dit la citation par « sa modestie, son absolu mépris du danger et un courage à toute épreuve ».

Nos vives félicitations. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1949   -   Une bagarre à la fête de Livarot.   -   S'étant rendue en compagnie de son frère et de sa sœur, place Pasteur, οu se tenait la fête foraine, Mme Fermin, née Thérèse Briard, ménagère à Livarot, rue Levêque, faisait un tour dans un manège d'autos électriques. Sa voiture fut tamponnée par un jeune homme auquel elle en fit l'observation, étant en état de grossesse. L'interpellé ayant pris mal la chose, Mme Fermin le gifla à plusieurs reprises. Voyant cela, Rolande Peyronnet, 19 ans, ouvrière d'usine à Livarot, vint au secours de son frère, et tira les cheveux de Mme Fermin, qui riposta en agissant de même ; une bagarre s'ensuivit. Quand elle regagna, le soir, son domicile, la dame Fermin prétend avoir été frappée de plusieurs coups de poings par deux individus qui se dissimulaient dans l'ombre et contre lesquels elle a porté plainte ; il s'agit de Georges Lebourgeois, 21 ans, ouvrier agricole à Sainte-Marguerite-des-Loges, et Yves Deleu, 23 ans, ouvrier d'usine, rue de la Cité, à Livarot, qui étaient présents à la bagarre sur le champ de foire. Ceux-ci ont opposé aux accusations de la plaignante les plus vives dénégations. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   L’électrification des écarts de Livarot.   -   Le maire a été avisé que le projet d'électrification des écarts de la ville qui était prévu pour le programme de 1949, venait d'être agréé et qu'il serait subventionné prochainement.

Le succès de l'emprunt local de 20 % devrait donc entraîner l'exécution du projet dans l'année en cours. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   Macabre découverte.   -    Dans le jardin de M. Rottez, de Livarot, dépendant durant l'Occupation de la Komnmandantur locale, divers ossements ont été mis à jour, notamment un crâne et des vertèbres recouverts de chaux et en partie rongés.

Ces restes proviendraient d'un Allemand et de Hollandais de l'Organisation Todt qui avaient fait l'objet d'une exécution sommaire. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Livarot à l’honneur.   -    Le Secrétaire aux Forces Armées a attribué la Croix de guerre avec étoile de bronze à la ville de Livarot. (Le Bonhomme Libre)

3.   -   LIVAROT (calvados)  -  Fromagerie Bisson

2   -   LIVAROT (Calvados)  -  Rue Maréchal-Foch

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