Août
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Jean
Louis Guirard, âgé de 32 ans, né à Livry, était en même temps
cordonnier, épicier et banquier. Sur cette dernière profession, il faut
s'entendre, c'était de ces banques cachées, exploitées en secret, aux
dépens de tous, même de ceux qui y ont recours. Or l'accusé a, en
quelques mois, mis en circulation, pour une somme considérable
d'effets négociables, tantôt billets à ordre, tantôt lettres de change,
pour alimenter l'usure à laquelle il se livrait, mais ces billets étaient
faux, il en avait soldé quelques uns à l'échéance, mais il s'en est
trouvé vingt-neuf faisant ensemble huit mille francs, émis du 19 juin au
20 octobre 1846, qui n'ont point, été acquittés. Il prit la fuite,
mais arrêté le 17 mars, il a été réduit à avouer les nombreux faux qui
lui étaient imputés, des circonstances atténuantes ont été admises,
Jean Louis Guérard n'a été condamné qu'à cinq années d'emprisonnement.
(source : Journal de Honfleur)
Septembre
1847 -
Nouvelles locales. -
Par arrêté du 30
août dernier, M. le ministre des finances a réorganisé les perceptions de
Cormolain et de Livry (canton de
Caumont),
et a nommés titulaires de ces deux emplois, MM. Poulain et Laurent.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
- Audience du 27 septembre 1847.
—
Le sieur Jean-Baptiste Behue, cultivateur à Livry, a été condamné
en six jours d'emprisonnement et en 16 fr. d'amende pour imprudence et
inobservation des règlements, blessé le fils du sieur Frédéric Le Moigne,
poissonnier à Bayeux.
—
Le nommé François-Zacharie Croizé dit Veaumarin, ouvrier sabotier,
demeurant à Torigny, subira trois mois de la même pour escroquerie d'une
somme de six francs. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1847 -
Chronique des Assises du Calvados.
- La quatrième session, des assises du Calvados s'est
ouverte le lundi 22 sous la présidence de M. Courtoise.
—
Dans la journée du 19 juillet dernier, trois vols et une tentative
de vol furent commis dans la commune de Livry. L'auteur de ces différents
vols avait eu recours aux mêmes moyens
pour pénétrer dans les habitations où il les avait commis, il avait
brisé un ou plusieurs carreaux d'une fenêtre et avait escaladé ou tenté
d'escalader cette fenêtre.
Chez
le sieur Flaux, il avait brisé un des panneaux de l'armoire, avait jeté
sur le sol tous les objets qu'elle contenait, et s'était emparé d'une
somme d'environ 75 centimes qu'il avait trouvée.
Chez
Ie sieur Marie, après avoir ouvert l'armoire à laquelle se trouvait la
clef, il avait également fouillé tous les objets qu’elle contenait et
s'était emparé d'une somme de 32 francs déposée sur un des étages.
Chez
la fille Cornu, il avait opéré comme chez le sieur Marie : il s'y était
emparé d'une coiffe et d'une somme de 65 fr. renfermée dans l'armoire.
Le
malfaiteur avait déjà brisé cinq carreaux de la fenêtre du sieur Castel,
et il se disposait à s'introduire par cette fenêtre dans la maison lorsque
l'intervention de la femme Roussel le força de prendre la fuite et de
renoncer à l'exécution de ce dernier crime. L'auteur de ces vols n'était
pas connu, mais les soupçons les plus graves s'élevèrent bientôt contre
Victor-Casimir Lerond, âgé de 32 ans, né à Quibon, demeurant à Audrieu.
Le jour même où ces nombreux crimes avaient été commis, il se trouvait
sur le champ de foire de
Caumont, saisi d'une coiffe garnie de dentelles, et d'une somme de 112 fr.
Mis
en état d'arrestation, il a fini par avouer, après de longues
hésitations, les quatre crimes dont il s'est rendu coupable.
Les
antécédents de cet accusé sont détestables ; condamné dès l'âge de 12
ans à deux mois d'emprisonnement pour vol, il a été de nouveau condamné,
en 1834, à six années du travaux forcés pour vol qualifié.
Le
jury ayant déclaré Lerond coupable, la Cour le condamne à 20 années de
travaux forcés et à l'exposition.
Ministère
public : M. Lebastard de Lisle —
défenseur, Me
Lerebourg. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1849
- Nouvelles Diverses. - Quoique
favorisée par un temps assez beau, la foire de la Mi-carême a été des
plus médiocres. Les chevaux se sont fort mal vendus ; ils
étaient
cependant offerts à vil prix.
Le
commerce de détail n'a pas fait de brillantes affaires, cependant, la foule
était considérable, et tous nos marchés présentaient un aspect très
animé, [Pilote du Calvados.)
—
Une découverte, qui intéressera sans doute la science archéologique,
vient d'avoir lieu dans l'arrondissement de Falaise ; c'est une charte d'un
Guillaume de Villy, faite en faveur de l'abbaye de Saint-André. Cette
charte quoique ne portant aucune date, appartient au XIIIe
siècle, car elle a été faite sous l'épiscopat de Lisiard, évêque de
Séez, qui vivait alors.
Cette
curieuse pièce est entre les mains de M Janvrain, instituteur à
Versainville, membre de la société des antiquaires de Normandie, qui en a
fait la découverte. Elle porte donation de la dîme des revenus d'un
seigneurs de Feuguerolles et de Guillaume de Villy. (Journal de Falaise.)
—
Un habitant de Livry a fait le pari de boire dans l'espace de
six heure un litre et demi d'eau-de-vie ; à peine ce malheureux était-il
arrivé au quart de sa tâche, qu'il a succombé.
(source Journal de Honfleur)
Mai
1853 -
Cour d’Assises du Calvados. -
Session
du 2e trimestre de 1853. Présidence de M. le Conseiller
Courtoise.
Voici
d'abord la liste des jurés de l'arrondissement du Bayeux, appelés à faire
le service pendant la durée de cette session : Carité (Auguste),
propriétaire au Breuil ; Le Baron (Alfred-Charles), marchand de
nouveautés, à Baveux ; Tillard (Etienne), propriétaire à Sallen ; De la
Bove-Duvalbourg (Charles Eléonor), maire, à Bezeuville; Savary (Aymar-Aimé),
propriétaire, à Mosles.
Audience
du 18
—
La
fille Marie-Anne-Noémi Lécuyer, domestique, née à Livry en 1837, ayant
résidé en dernier lieu à Caumont, et Françoise-Virginie Lécuyer, femme
de Pierre Carbon, brodeuse, domiciliée à Livry, où elle est née en 1834,
étaient accusées, la fille Noémi Lécuyer d'avoir, à plusieurs reprises,
en mars dernier, volé de l'argent au préjudice des époux Cordhomme ; la
femme Carbon, de lui avoir donné les moyens de commettre ces vols et d'en
avoir recelé les produits.
La
fille Noémi (défenseur Me Quentin) a été condamnée a un an
de prison. La femme Carbon (défenseur Me Blanche) a été
acquittée et rendue à la liberté.
Ministère
public, M. Champin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1853 -
Un incendie. - Avant-hier,
en la commune de Livry, un incendie s'est manifesté à une boulangerie
appartenant au sieur Marie. La perle est d'environ 100 fr. Cet événement
est purement accidentel. On venait de chauffer le four, et une étincelle de
feu a dû tomber sur Ia toiture en chaume, qui s'est aussitôt enflammée.
Rien n'était assuré.
-
Le même
jour, à onze heures du soir, dans la même commune , le feu a pris à une
grange et à un hangar appartenant aux sieurs Dudouet et Le Fèvre. Ces
bâtiments, qui étaient assurés, contenaient de la paille et des
bourrées, qui, en peu d'instants, sont devenues la proie des flammes.
La
perte est évaluée à 480 fr. environ. On prétend que la malveillance ne
serait pas étrangère à ce sinistre. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Septembre
1854 - Nouvelles diverses.
-
Le nommé Lécuyer (Baptiste-Léon), âgé de 21 ans, couvreur
en ardoise, né et demeurant à Livry, convaincu de s'être volontairement
mutilé deux doigts, dans le but de se rendre impropre au service militaire
d'une manière permanente, vient d'être condamnée un mois de prison par le
tribunal correctionnel de Bayeux.
—
Le tribunal a, de plus, ordonné qu'à l'expiration de cette, peine,
Lécuyer sera mis à la disposition de M. Ie ministre de la guerre.
(Source : Le journal de Honfleur)
Décembre
1854 -
L’alcool. -
Depuis quelques
temps, les journaux de notre département, signalent plusieurs accidents
attribués à l'ivrognerie, cette hideuse passion, que l'on considère avec
raison comme la source de tous les maux et de tous les crimes, et que l'on
peut considérer également, grâce aux tristes et nombreux exemples qui
sont trop souvent offerts, comme la cause des plus grands malheurs.
Nos
extrayons du « Pilote du Calvados » le récit de ces accidents,
duquel nous avons toutefois retranché ce qui nous paraissait insignifiant
pour nos lecteurs :
—
Le 25, le sieur Jean-Baptiste-Jacques Dudouet, propriétaire, demeurant à
Livry, fut aperçut, vers 2 heures du soir, revenant de Caumont et se
dirigeant vers son domicile. Le lendemain, dans la matinée, son cadavre fut
découvert, au milieu, d'un champ, à environ 200 mètres de son habitation.
D'après
le rapport de l'officier de santé qui a procédé à l'examen du cadavre,
la mort doit être attribuée à une apoplexie déterminée par un excès de
boisson alcoolique et par le froid. (Source : Le journal de Honfleur)
Décembre
1854 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 27 décembre 1854. Ont été condamnés :
—
Auguste Douchin, âgé de 30 ans, cultivateur, né à la Bazoque, demeurant
à Livry, en 5 mois d'emprisonnement pour avoir, le 23
novembre dernier, sur la place du marché de Caumont, volé une scie au
préjudice de la demoiselle Huard, quincaillière, demeurant à Thorigny.
—
Jean-François-Bernardin
Goujon, âgé de 25 ans, journalier, né à Sainte-Mère-Eglise, demeurant
à Caenchy, en 3 jours d'emprisonnement pour avoir, le 28 novembre 1854.
soustrait frauduleusement un canard au préjudice du sieur Lemoigne,
propriétaire en ladite commune de Caenchy. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1855 - Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. d'Angerville. -
Audience du 12 mai.
—
Le 19 novembre 1854 — dit l'accusation — un malfaiteur, profitant
de l'absence des domestiques d'un sieur Masson, à Amayé-sur-Seulles,
s'introduisit dans la ferme, força, au moyen de tenailles, les portes d'un
buffet et y vola, au préjudice de la servante, une somme de 7 fr. 60 c. et
un pot de beurre. Il prit également dans la cuisine le restant d'une tourte
de pain.
Le
voleur devait nécessairement connaître les habitudes de la maison, car,
pour s'y introduire, il avait dû prendre la clé dans un endroit du dehors
où on la plaçait et que le maître et les domestiques connaissaient seuls.
On
soupçonna le nommé Pel
lerin
(PauI-Emile) né Saint-Chevreuil-du-Tranchet, âgé de 24 ans, demeurant à
Livry, journalier, qui, précédemment avait été au service du sieur Masson.
Ces soupçons ont été confirmés par la déclaration d’un enfant qui se
trouvait dans le voisinage au moment du vol et qui à vu Pellerin, qu'il
connaissait très bien, sortir de la maison.
Cet
individu s'est encore rendu coupable de plusieurs autres soustractions
frauduleuses.
—
Dans la nuit du 18 au 19 décembre suivant, il s'introduisit dans un
poulailler dépendant de l’habitation d'un sieur Basquet et y vola trois
poules qu'on retrouva aux mains d'une veuve Lepelletier à laquelle il les
avait vendues.
—
Le 22 du même mois, vers six heures du soir, le sieur Néél, cultivateur
à Sainte-Honorine-de-Ducy, trouva, dans son écurie, un individu qu'il ne
connaissait pas et qui prit la fuite en l'apercevant. Le sieur Néel essaya
de l'arrêter, mais il ne put y parvenir. Les mauvaises intentions de cet
individu ne pouvaient être douteuses ; le lit, les effets du domestique
avaient été fouillés. L'arrivée du maître avait seule empêché le vol.
La casquette du malfaiteur était tombée dans la lutte qu'il avait
soutenue, on sut bientôt qu'elle appartenait à Pellerin qui a fini par le
reconnaître et qui a avoué également sur ce point sa culpabilité.
Déclaré
coupable sur les deux derniers chefs — (vol à Livry et tentative de vol
à Sainte-Honorine-de-Ducy), — Pellerin, envers lequel le jury a fait
preuve d'indulgence, ne subira que trois années d'emprisonnement.
(Source : Le journal de Honfleur)
Janvier
1856 - Deux accidents. -
La dernière
semaine de décembre a été marquée, dans notre département, par la mort
violente de deux enfants.
Le
26 décembre, à Cambremer, un enfant de 12 ans, fils de M. Audrieu,
agent-voyer, tomba des barres d’un pressoir, sur lesquelles il était
assis, dans le chandelier. La mort fut instantanée.
Le
lendemain de ce déplorable accident, le nommé Jacques
Auguste Quesnel, âgé de 10 ans, fils du sieur Prosper Quesnel,
meunier à Livry, a été pris et broyé dans les engrenages du moulin.
(Source : Le journal de Honfleur)
Janvier
1856 - L’Almanach. -
Chaque année, les
facteurs de la poste ont l’habitude d ’offrir aux personnes qu’ils ont
coutume de servir, des almanachs ou calendriers.
L
’administration des postes, désirant faire tourner cette coutume au
profit de ses administrés, a fait rédiger, à leur usage, un calendrier
spécial, présentant toutes les indications et renseignements qu’ils ont
intérêt à avoir quotidiennement sous la main.
Ce
sont ces calendriers qui ont été offerts, cette année, aux habitants de
notre localité, par les facteurs qui la desservent, et qui ont été
acceptés avec d’autant plus d’empressement qu’ils présentent un
caractère tout spécial d’utilité.
M.
l’inspecteur des Postes du Calvados a eu l'heureuse idée d’ajouter, aux
renseignements fournis par l’administration, une feuille volante,
contenant la nomenclature de toutes les communes du département, avec le
bureau de direction ou de distribution qui dessert chacune d’elles. Ce
document sera d’une très grande
utilité pour la bonne rédaction des adresses des lettres à destination du
Calvados, et aidera beaucoup à leur donner une direction convenable.
(Source
:
Le journal de Honfleur)
Février
1856 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
du 13 février 1856.
—
Pierre Lamoureux, âgé de 34 ans, propriétaire-cultivateur, demeurant à
Livry, en 16 fr. d'amende, pour délit de chasse sur le terrain d'autrui
sans le consentement du propriétaire. Isidor Roussel, inculpé du même
délit, a été acquitté. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre
1859 -
Un accident de chasse. -
Dimanche dernier,
le sieur Michel aîné, âgé de vingt ans, demeurant à Livry, canton du
Caumont, sortit de chez lui pour chasser. Il était porteur d'un fusil à
deux coups. A la première décharge, le canon gauche fit explosion et lui
mutila le pouce et l'index de la main droite. L'amputation de ces deux
doigts fut pratiquée le lendemain.
Michel
était soldat de la classe de 1859. ( L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1861 - Un accident de la route. - Un
accident est arrivé, dimanche dernier, sur la route de Caen à Granville,
entre Noyers et Villers, dans les circonstances suivantes :
Vers
cinq heures du soir, M. Béhue, âgé de cinquante ans, marchand de chevaux
à Livry, revenait de Caen et se rendait chez lui. Il était fatigué.
Apercevant une voiture qui suivait la même direction, il demanda à y
prendre place. Pendant qu'il montait et lorsqu'il était encore sur le
marche-pied, les chevaux firent un brusque mouvement en avant, M. Béhue
perdit l'équilibre et tomba sous la voiture. L'une des roues lui écrasa la
tête. La mort a été instantanée. ( L’Ordre et la Liberté )
Février
1864 - Le tirage. -
C'est le 15 de ce mois que commence, dans les 89 départements de
l'Empire français, la grande opération du tirage au sort des jeunes gens
de la classe de 1863, nés en 1843. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1864 -
Un incendie. -
Le même jour, à 10 heures
du matin, le feu a dévore une maison d'habitation dépendant d'un corps de
ferme situé à Livry, canton de Caumont, hameau de la Colverie, et
appartenant au sieur Flox (Jean-Jacques).
Le
sinistre aurait été occasionné par des enfants qui s'amusaient à faire
du feu sous une charretterie remplie de bottes
de paille. La perte est estimée à près de 3 000 francs. Rien n'était
assuré. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1864 - L’hiver est là.
-
L'hiver ne nous laisse
absolument plus rien à désirer, après les gelées assez fortes que nous
avons endurées, puisqu'elles ont dépassé dix degrés, la neige est
survenue, et aujourd'hui toutes nos rues en sont couvertes, depuis plusieurs
jours. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1873 - Une belle-mère et une vilaine
bru. - La veuve
Béziée, âgée
de 31 ans, cultivatrice à Livry, est accusée de mauvais traitements envers
la mère de son défunt mari. Cette dernière est une pauvre vieille femme
de 78 ans, qui fort souvent a été injuriée par sa bru de la manière la
plus grossière. Parfois elle était frappée, mais en l'absence de tout
témoin, elle ne pouvait porter plainte. Enfin, le 16 décembre, à la suite
d'une scène de violence plus grave que les autres, elle se décida à
parler, prévint un médecin et lui fit
constater le triste état de sa figure ensanglantée par suite des coups que
sa fille par alliance lui avait portés. Informée de tout cela, la
gendarmerie rédigea procès-verbal, et, citée devant le tribunal de
Bayeux, la prévenue fut condamnée le 18 janvier dernier à quatre jours de
prison. Protestant de son innocence, elle porta appel, mais elle a vu
élever par la Cour à quatre mois la durée de la peine prononcée contre
elle.