15 Août 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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LIVRY - le - VIEUX

Canton de Caumont-l'Éventé

Les habitants de la commune sont les Livernois et Livernoise


Janvier 1829  -  Absorption.  -  En 1829, Livry (1 203 habitants) absorbe Saint-Martin-le-Vieux (128 habitants), au nord de son territoire. Peuplée de (650 habitants).

 

Mai 1840   -   Nouvelle local.  -   Un incendie s'est manifesté jeudi, vers 2 heures de relevée, dans le bois de Livry par I’imprudence d'un des bûcherons: quelques bourrées et fagots sont, en un instant, devenus la proie des flammes. De prompts secours ont bientôt arrêté les progrès du feu, aussi le dommage causé est-il fort peu considérable. (Source  : L'Indicateur de Bayeux)  

 

Juin 1843   -  Nouvelles locales.   -  Depuis quelque temps, malgré les avis réitérés de la presse et les nombreux accidents enregistrés par elle, la gendarmerie de notre arrondissement a eu à constater un grand nombre de contraventions à la police des routes. Ce genre de délit se renouvelle souvent malgré les nombreuses répressions auquel il donne lieu de la part des voituriers qui abandonnent leur attelage, et laissent souvent leurs chevaux errer à l'aventure et sans direction. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1843   -  Nouvelles locales.   -   Une prévention de vol, commis le 25 juin dernier, au préjudice d'un sieur Roussel, tailleur à Livry, a motivé l'arrestation du nommé François Laîné, domestique à Cahagnes. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Août 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 25 juillet.    Reconnu coupable du vol de quatre couteaux et de deux harmonicas, au préjudice de la femme Roussel, marchande à Livry, le nommé François Laine, domestique à Cahagnes, ira passer sa mélomanie en prison, dans une retraite de 3 mois. 

  Trop de pétulance dans ses procédés ont valu au sieur François Leroy, de Juaye, une amende de 50 francs. L'accusation lui reprochait d'avoir porté des coups et fait des blessures au sieur Louis-François Chicot, de la même commune. 

— Un délit de pèche maritime a fait infliger une amende de 100 fr. au sieur Pierre Delport, matelot. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 28 novembre.

  Jean Seguin, journalier à Livry, comparaissait sous l'accusation de délit de rébellion et résistance avec violence envers le gendarme Senn, qui agissait dans l'intérêt du maintien de l'ordre public. Seguin a été condamné en 6 jours de prison.

  Une peine plus sévère a été infligée à Jeanne Gillette, femme Martin, journalière à Mosles, convaincue d'avoir, les 12 et 15 septembre dernier, coupé ou mutilé de jeunes arbres sur les terres exploitées par les sieurs Gruel et Le Charpie, de la même commune. Elle subira 15 mois d'emprisonnement.  (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1844   -  Nouvelles locales.   -   Dans son audience du 24 février dernier, le tribunal correctionnel de Caen a prononcé une condamnation de 13 mois d'emprisonnement, pour vol de cinq poules grasses dans le domicile et au préjudice de la dame Duchemin, de Livry, contre le nommé Pierre Marie dit Bauny , âgé de 37 ans, marchand de paniers, demeurant à Orbois. 

Cet homme a déjà subi deux condamnations correctionnelles pour vol.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1845   -  Nouvelles locales.   -   M . le ministre de l'instruction publique vient d'affecter une somme de 4 800 fr. pour l'établissement et l'entretien d'écoles primaires dans les communes dont les noms suivent : Livry, 1 800 fr. —  Hottot-les-Bagues, 1 200 fr.    Torteval, 1 800 fr.  (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1845   -  Une aide.   -   M. le ministre des cultes vient d'accorder sur son budget un secours de 1 000 francs à la commune de Livry, canton de Caumont, pour son église et son presbytère. (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Octobre 1845   -  Nouvelles locales.   -   M. le ministre de l'intérieur vient d'adresser une circulaire à tous les préfets, dans laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à prendre des mesures pour que les logeurs, aubergistes et hôteliers, soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à une seule place, de manière que les soldats en voyage puissent à l'avenir coucher isolément. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Janvier 1846   -  Police correctionnelle.   -  Audience du 30 décembre 1845.

— De fréquents délits d'usure étaient reprochés au sieur Joseph Guerard, marchand épicier à Livry. Le tribunal l'a condamné en 300 fr. d'amende.

— Un acquittement a été prononcé en faveur du nommé Paul Defortecu, de Bernesq, qui était traduit sous l'inculpation du vol d'une herse.

— 24 heures de prison ont été infligées à Jean Poitevin, marin à Arromanches, pour avoir volé une certaine quantité de pommes au préjudice de plusieurs individus.

— Michel-François Duval, voiturier à Commes, subira 10 jours de prison pour avoir porté des coups et fait des blessures graves au sieur Jean Marie.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1847  -  Cour d'assises du Calvados.   -    Jean Louis Guirard, âgé de 32 ans, né à Livry, était en même temps cordonnier, épicier et banquier. Sur cette dernière profession, il faut s'entendre, c'était de ces banques cachées, exploitées en secret, aux dépens de tous, même de ceux qui y ont recours. Or l'accusé a, en quelques mois, mis en circulation, pour une somme  considérable d'effets négociables, tantôt billets à ordre, tantôt lettres de change, pour alimenter l'usure à laquelle il se livrait, mais ces billets étaient faux, il en avait soldé quelques uns à l'échéance, mais il s'en est trouvé vingt-neuf faisant ensemble huit mille francs, émis du 19 juin au 20 octobre 1846, qui n'ont point, été  acquittés. Il prit la fuite, mais arrêté le 17 mars, il a été réduit à avouer les nombreux faux qui lui étaient imputés, des circonstances atténuantes ont été admises, Jean Louis Guérard n'a été condamné qu'à cinq années d'emprisonnement. (source : Journal de Honfleur)

 

Septembre 1847   -  Nouvelles locales.   -  Par arrêté du 30 août dernier, M. le ministre des finances a réorganisé les perceptions de Cormolain et de Livry (canton de Caumont), et a nommés titulaires de ces deux emplois, MM. Poulain et Laurent. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -   Audience du 27 septembre 1847.

  Le sieur Jean-Baptiste Behue, cultivateur à Livry, a été condamné en six jours d'emprisonnement et en 16 fr. d'amende pour imprudence et inobservation des règlements, blessé le fils du sieur Frédéric Le Moigne, poissonnier à Bayeux.

— Le nommé François-Zacharie Croizé dit Veaumarin, ouvrier sabotier, demeurant à Torigny, subira trois mois de la même pour escroquerie d'une somme de six francs.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1847   -  Chronique des Assises du Calvados.   -   La quatrième session, des assises du Calvados s'est ouverte le lundi 22 sous la présidence de M. Courtoise.

  Dans la journée du 19 juillet dernier, trois vols et une tentative de vol furent commis dans la commune de Livry. L'auteur de ces différents vols avait eu recours aux mêmes moyens pour pénétrer dans les habitations où il les avait commis, il avait brisé un ou plusieurs carreaux d'une fenêtre et avait escaladé ou tenté d'escalader cette fenêtre.

Chez le sieur Flaux, il avait brisé un des panneaux de l'armoire, avait jeté sur le sol tous les objets qu'elle contenait, et s'était emparé d'une somme d'environ 75 centimes qu'il avait trouvée.

Chez Ie sieur Marie, après avoir ouvert l'armoire à laquelle se trouvait la clef, il avait également fouillé tous les objets qu’elle contenait et s'était emparé d'une somme de 32 francs déposée sur un des étages.

Chez la fille Cornu, il avait opéré comme chez le sieur Marie : il s'y était emparé d'une coiffe et d'une somme de 65 fr. renfermée dans l'armoire.

Le malfaiteur avait déjà brisé cinq carreaux de la fenêtre du sieur Castel, et il se disposait à s'introduire par cette fenêtre dans la maison lorsque l'intervention de la femme Roussel le força de prendre la fuite et de renoncer à l'exécution de ce dernier crime. L'auteur de ces vols n'était pas connu, mais les soupçons les plus graves s'élevèrent bientôt contre Victor-Casimir Lerond, âgé de 32 ans, né à Quibon, demeurant à Audrieu. Le jour même où ces nombreux crimes avaient été commis, il se trouvait sur le champ de foire de Caumont, saisi d'une coiffe garnie de dentelles, et d'une somme de 112 fr.

Mis en état d'arrestation, il a fini par avouer, après de longues hésitations, les quatre crimes dont il s'est rendu coupable.

Les antécédents de cet accusé sont détestables ; condamné dès l'âge de 12 ans à deux mois d'emprisonnement pour vol, il a été de nouveau condamné, en 1834, à six années du travaux forcés pour vol qualifié.

Le jury ayant déclaré Lerond coupable, la Cour le condamne à 20 années de travaux forcés et à l'exposition.

Ministère public : M.  Lebastard de Lisle   défenseur, Me Lerebourg. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1849  -  Nouvelles Diverses.   -   Quoique favorisée par un temps assez beau, la foire de la Mi-carême a été des plus médiocres. Les chevaux se sont fort mal vendus ; ils étaient cependant offerts à vil prix.

Le commerce de détail n'a pas fait de brillantes affaires, cependant, la foule était considérable, et tous nos marchés présentaient un aspect très animé, [Pilote du Calvados.)

— Une découverte, qui intéressera sans doute la science archéologique, vient d'avoir lieu dans l'arrondissement de Falaise ; c'est une charte d'un Guillaume de Villy, faite en faveur de  l'abbaye de Saint-André. Cette charte quoique ne portant aucune date, appartient au XIIIe siècle, car elle a été faite sous l'épiscopat de Lisiard, évêque de Séez, qui vivait alors.

Cette curieuse pièce est entre les mains de M Janvrain, instituteur à Versainville, membre de la société des antiquaires de Normandie, qui en a fait la découverte. Elle porte  donation de la dîme des revenus d'un seigneurs de Feuguerolles et de Guillaume de Villy. (Journal de Falaise.)

  Un habitant de Livry a fait le pari de boire dans l'espace de six heure un litre et demi d'eau-de-vie ; à peine ce malheureux était-il arrivé au quart de sa tâche, qu'il a succombé. (source Journal de Honfleur)

 

Mai 1853   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  Session du 2e trimestre de 1853. Présidence de M. le Conseiller Courtoise.

Voici d'abord la liste des jurés de l'arrondissement du Bayeux, appelés à faire le service pendant la durée de cette session : Carité (Auguste), propriétaire au Breuil ; Le Baron (Alfred-Charles), marchand de nouveautés, à Baveux ; Tillard (Etienne), propriétaire à Sallen ; De la Bove-Duvalbourg (Charles Eléonor), maire, à Bezeuville; Savary (Aymar-Aimé), propriétaire, à Mosles.

Audience du 18 

  La fille Marie-Anne-Noémi Lécuyer, domestique, née à Livry en 1837, ayant résidé en dernier lieu à Caumont, et Françoise-Virginie Lécuyer, femme de Pierre Carbon, brodeuse, domiciliée à Livry, où elle est née en 1834, étaient accusées, la fille Noémi Lécuyer d'avoir, à plusieurs reprises, en mars dernier, volé de l'argent au préjudice des époux Cordhomme ; la femme Carbon, de lui avoir donné les moyens de commettre ces vols et d'en avoir recelé les produits.

La fille Noémi (défenseur Me Quentin) a été condamnée a un an de prison. La femme Carbon (défenseur Me Blanche) a été acquittée et rendue à la liberté.

Ministère public, M. Champin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1853   -  Un incendie.  -   Avant-hier, en la commune de Livry, un incendie s'est manifesté à une boulangerie appartenant au sieur Marie. La perle est d'environ 100 fr. Cet événement est purement accidentel. On venait de chauffer le four, et une étincelle de feu a dû tomber sur Ia toiture en chaume, qui s'est aussitôt enflammée. Rien n'était assuré.

-   Le même jour, à onze heures du soir, dans la même commune , le feu a pris à une grange et à un hangar appartenant aux sieurs Dudouet et Le Fèvre. Ces bâtiments, qui étaient assurés, contenaient de la paille et des bourrées, qui, en peu d'instants, sont devenues la proie des flammes.

La perte est évaluée à 480 fr. environ. On prétend que la malveillance ne serait pas étrangère à ce sinistre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1854   -   Nouvelles diverses.   -   Le nommé Lécuyer (Baptiste-Léon), âgé de 21 ans, couvreur en ardoise, né et demeurant à Livry, convaincu de s'être volontairement mutilé deux doigts, dans le but de se rendre impropre au service militaire d'une manière permanente, vient d'être condamnée un mois de prison par le tribunal correctionnel de Bayeux.

  Le tribunal a, de plus, ordonné qu'à l'expiration de cette, peine, Lécuyer sera mis à la disposition de M. Ie ministre de la guerre. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1854   -   L’alcool.   -   Depuis quelques temps, les journaux de notre département, signalent plusieurs accidents attribués à l'ivrognerie, cette hideuse passion, que l'on considère avec raison comme la source de tous les maux et de tous les crimes, et que l'on peut considérer également, grâce aux tristes et nombreux exemples qui sont trop souvent offerts, comme la cause des plus grands malheurs.

Nos extrayons du « Pilote du Calvados » le récit de ces accidents, duquel nous avons toutefois retranché ce qui nous paraissait insignifiant pour nos lecteurs :

— Le 25, le sieur Jean-Baptiste-Jacques Dudouet, propriétaire, demeurant à Livry, fut aperçut, vers 2 heures du soir, revenant de Caumont et se dirigeant vers son domicile. Le lendemain, dans la matinée, son cadavre fut découvert, au milieu, d'un champ, à environ 200 mètres de son habitation.

D'après le rapport de l'officier de santé qui a procédé à l'examen du cadavre, la mort doit être attribuée à une apoplexie déterminée par un excès de boisson alcoolique et par le froid. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1854   -  Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience du 27 décembre 1854. Ont été condamnés :

— Auguste Douchin, âgé de 30 ans, cultivateur, né à la Bazoque, demeurant à Livry, en 5 mois d'emprisonnement pour avoir, le 23 novembre dernier, sur la place du marché de Caumont, volé une scie au préjudice de la demoiselle Huard, quincaillière, demeurant à Thorigny.

 Jean-François-Bernardin Goujon, âgé de 25 ans, journalier, né à Sainte-Mère-Eglise, demeurant à Caenchy, en 3 jours d'emprisonnement pour avoir, le 28 novembre 1854. soustrait frauduleusement un canard au préjudice du sieur Lemoigne, propriétaire en ladite commune de Caenchy. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1855   -   Cour d'Assises du Calvados.  -  Présidence de M. d'Angerville.  -  Audience du 12 mai.     

  Le 19 novembre 1854 — dit l'accusation — un malfaiteur, profitant de l'absence des domestiques d'un sieur Masson, à Amayé-sur-Seulles, s'introduisit dans la ferme, força, au moyen de tenailles, les portes d'un buffet et y vola, au préjudice de la servante, une somme de 7 fr. 60 c. et un pot de beurre. Il prit également dans la cuisine le restant d'une tourte de pain.

Le voleur devait nécessairement connaître les habitudes de la maison, car, pour s'y introduire, il avait dû prendre la clé dans un endroit du dehors où on la plaçait et que le maître et les domestiques connaissaient seuls.

On soupçonna le nommé Pel

lerin (PauI-Emile) né Saint-Chevreuil-du-Tranchet, âgé de 24 ans, demeurant à Livry, journalier, qui, précédemment avait été au service du sieur Masson. Ces soupçons ont été confirmés par la déclaration d’un enfant qui se trouvait dans le voisinage au moment du vol et qui à vu Pellerin, qu'il connaissait très bien, sortir de la maison.

Cet individu s'est encore rendu coupable de plusieurs autres soustractions frauduleuses.

  Dans la nuit du 18 au 19 décembre suivant, il s'introduisit dans un poulailler dépendant de l’habitation d'un sieur Basquet et y vola trois poules qu'on retrouva aux mains d'une veuve Lepelletier à laquelle il les avait vendues.

— Le 22 du même mois, vers six heures du soir, le sieur Néél, cultivateur à Sainte-Honorine-de-Ducy, trouva, dans son écurie, un individu qu'il ne connaissait pas et qui prit la fuite en l'apercevant. Le sieur Néel essaya de l'arrêter, mais il ne put y parvenir. Les mauvaises intentions de cet individu ne pouvaient être douteuses ; le lit, les effets du domestique avaient été fouillés. L'arrivée du maître avait seule empêché le vol. La casquette du malfaiteur était tombée dans la lutte qu'il avait soutenue, on sut bientôt qu'elle appartenait à Pellerin qui a fini par le reconnaître et qui a avoué également sur ce point sa culpabilité.

Déclaré coupable sur les deux derniers chefs — (vol à Livry et tentative de vol à Sainte-Honorine-de-Ducy), — Pellerin, envers lequel le jury a fait preuve d'indulgence, ne subira que trois années d'emprisonnement. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Janvier 1856   -   Deux accidents.  -  La dernière semaine de décembre a été marquée, dans notre département, par la mort violente de deux enfants.

Le 26 décembre, à Cambremer, un enfant de 12 ans, fils de M. Audrieu, agent-voyer, tomba des barres d’un pressoir, sur lesquelles il était assis, dans le chandelier. La mort fut instantanée.

Le lendemain de ce déplorable accident, le nommé Jacques Auguste Quesnel, âgé de 10 ans, fils du sieur Prosper Quesnel, meunier à Livry, a été pris et broyé dans les engrenages du moulin. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Janvier 1856   -   L’Almanach.  -  Chaque année, les facteurs de la poste ont l’habitude d ’offrir aux personnes qu’ils ont coutume de servir, des almanachs ou calendriers.

L ’administration des postes, désirant faire tourner cette coutume au profit de ses administrés, a fait rédiger, à leur usage, un calendrier spécial, présentant toutes les indications et renseignements qu’ils ont intérêt à avoir quotidiennement sous la main.

Ce sont ces calendriers qui ont été offerts, cette année, aux habitants de notre localité, par les facteurs qui la desservent, et qui ont été acceptés avec d’autant plus d’empressement qu’ils présentent un caractère tout spécial d’utilité.

M. l’inspecteur des Postes du Calvados a eu l'heureuse idée d’ajouter, aux renseignements fournis par l’administration, une feuille volante, contenant la nomenclature de toutes les communes du département, avec le bureau de direction ou de distribution qui dessert chacune d’elles. Ce document sera d’une très grande utilité pour la bonne rédaction des adresses des lettres à destination du Calvados, et aidera beaucoup à leur donner une direction convenable. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Février 1856   -   Tribunal de Police Correctionnelle.   -   Audience du 13 février 1856.

— Pierre Lamoureux, âgé de 34 ans, propriétaire-cultivateur, demeurant à Livry, en 16 fr. d'amende, pour délit de chasse sur le terrain d'autrui sans le consentement du propriétaire. Isidor Roussel, inculpé du même délit, a été acquitté. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1859   -   Un accident de chasse.   -  Dimanche dernier, le sieur Michel aîné, âgé de vingt ans, demeurant à Livry, canton du Caumont, sortit de chez lui pour chasser. Il était porteur d'un fusil à deux coups. A la première décharge, le canon gauche fit explosion et lui mutila le pouce et l'index de la main droite. L'amputation de ces deux doigts fut pratiquée le lendemain.

Michel était soldat de la classe de 1859. ( L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1861   -   Un accident de la route.   -   Un accident est arrivé, dimanche dernier, sur la route de Caen à Granville, entre Noyers et Villers, dans les circonstances suivantes :

Vers cinq heures du soir, M. Béhue, âgé de cinquante ans, marchand de chevaux à Livry, revenait de Caen et se rendait chez lui. Il était fatigué. Apercevant une voiture qui suivait la même direction, il demanda à y prendre place. Pendant qu'il montait et lorsqu'il était encore sur le marche-pied, les chevaux firent un brusque mouvement en avant, M. Béhue perdit l'équilibre et tomba sous la voiture. L'une des roues lui écrasa la tête. La mort a été instantanée. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Février 1864   -   Le tirage.   -    C'est le 15 de ce mois que commence, dans les 89 départements de l'Empire français, la grande opération du tirage au sort des jeunes gens de la classe de 1863, nés en 1843. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1864   -   Un incendie.   -    Le même jour, à 10 heures du matin, le feu a dévore une maison d'habitation dépendant d'un corps de ferme situé à Livry, canton de Caumont, hameau de la Colverie, et appartenant au sieur Flox (Jean-Jacques).

Le sinistre aurait été occasionné par des enfants qui s'amusaient à faire du feu sous une charretterie remplie de bottes de paille. La perte est estimée à près de 3 000 francs. Rien n'était assuré. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1864   -   L’hiver est là.   -    L'hiver ne nous laisse absolument plus rien à désirer, après les gelées assez fortes que nous avons endurées, puisqu'elles ont dépassé dix degrés, la neige est survenue, et aujourd'hui toutes nos rues en sont couvertes, depuis plusieurs jours. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1873   -   Une belle-mère et une vilaine bru.   -   La veuve Béziée, âgée de 31 ans, cultivatrice à Livry, est accusée de mauvais traitements envers la mère de son défunt mari. Cette dernière est une pauvre vieille femme de 78 ans, qui fort souvent a été injuriée par sa bru de la manière la plus grossière. Parfois elle était frappée, mais en l'absence de tout témoin, elle ne pouvait porter plainte. Enfin, le 16 décembre, à la suite d'une scène de violence plus grave que les autres, elle se décida à parler, prévint un médecin et lui  fit constater le triste état de sa figure ensanglantée par suite des coups que sa fille par alliance lui avait portés. Informée de tout cela, la gendarmerie rédigea procès-verbal, et, citée devant le tribunal de Bayeux, la prévenue fut condamnée le 18 janvier dernier à quatre jours de prison. Protestant de son innocence, elle porta appel, mais elle a vu élever par la Cour à quatre mois la durée de la peine prononcée contre elle.

LIVRY  -  Poste et Mairie  -  Entrée du Château

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