Décembre
1830 -
Un incendie. -
Le 27 du
mois dernier, vers 11 heures du matin, un incendie a éclaté dans la
commune des Loges-Saulces, à 2 lieues de Falaise, à une partie de bâtiment
appartenant au sieur Abavant, et qui étaient tout son avoir. Une grange,
une étable et une écurie, ont été en peu d'instants la proie des
flammes augmentées par un fort vent.
L'incendie
menaçait d'étendre ses ravages, si l'empressement des habitants ne fut
parvenu à le maîtriser.
Cet
événement n'est point le fruit de la malveillance, mais bien de
l'imprudence d'un enfant du sieur Abavant, enfant qui avait allumé contre
la maison un feu qui s'est communiqué au chaume du toit.
Dans
la campagne, on a la mauvaise habitude de laisser les enfants seuls dans
les maisons, puisse du moins cet exemple avertir les parents d'une
imprudence qui les expose à la ruine. (Le Pilote du Calvados)
Juillet
1869 -
Un secours.
- M. le
Ministre de l'instruction publique vient d'accorder à la commune de
Loges-Saulces un secours de 2,000 fr., destiné à l'acquisition d'une
maison d'école.
Son
Excellence a également accordé à la commune de Mesnil-Auzouf une
collection de livres pour la bibliothèque scolaire.
Mars
1872 -
Le gel.
- Les
désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus
graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons
de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Avril
1872 -
Les maisons d’écoles.
- Pour
acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes
ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ;
Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600
fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge,
4.500 fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La
Roque, 2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr.
Avril
1887 -
Recensement des chevaux. -
Il sera procédé, du 15 mai au 13 juin 1887, à
l'inspection et au classement : 1° de tous les chevaux et juments âgés
de 6 ans et au-dessus, de tous les mulets et mules de 4 ans et au-dessus
(l'âge se compte à partir du 1er janvier de l'année de la
naissance) ; 2° des voitures attelées susceptibles d'être requises.
Avril
1887 -
Victime du travail. -
Jeudi,
aux Loges-Saulces, le sieur Jean-Jacques Rousseau, 40 ans, carrier, était
occupé à faire dégeler des cartouches de dynamite, au moyen d'une forge
mobile, dans une carrière à ciel ouvert, et exploitée par le sieur
Charles Rondin, demeurant à Caen, rue Branville. Une cartouche a fait
explosion, Rousseau a été tué net. Il laisse une veuve et deux enfants
en bas âge.
Avril
1894 -
Les voleurs d’églises. -
La semaine
dernière, des voleurs ont pénétré par effraction dans l'église d'Ouilly-le-Basset.
Mais ils n'ont pu forcer les portes de la sacristie et n'ont rien trouvé
dans les troncs.
—
Un malfaiteur a pénétré pendant la nuit de dimanche de la semaine
dernière dans l'église des Loges-Saulces. Il était en train de
dévaliser les troncs quand un sieur Leboucher, passant en ce moment, fut
surpris de voir l'église éclairée et alla chercher un voisin. Mais le
voleur, après avoir lutté avec le sieur Leboucher, put s'esquiver.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - Les suites d’un
accident. -
M.
François Leboucher, cultivateur aux Loges-Saulces, arrondissement de
Falaise, conduisait, il y a quelques jours, un jeune poulain, lorsque
l'animal effrayé se jeta en arrière et fit tomber son conducteur. Dans
sa chute, M. Leboucher se fit des blessures à la tête qui
déterminèrent une fièvre dont il est mort. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1895 - Le déplacement
des marché. -
Le
conseil d'Etat vient de décider qu'en cas de déplacement d'un marché on
doit réduire la contribution foncière imposée aux propriétaires du
quartier où il était situé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Découverte de
cadavres. -
Ces
jours derniers, on a
trouvé sur la route à Landelles le cadavre d'une femme de 40 à 50 ans
qui était morte de froid. Il a été impossible de reconnaître son
identité. La veille, elle avait été vue mendiant dans la commune en
compagnie, d'un individu d'une cinquantaine d'années.
—
On a trouvé dans la Baise, à Barzoches-au-Houlme (Orne), le cadavre du
nommé Émile Desdouet, 36 ans, des Loges-Saulces, qui avait
travaillé à Bazoches et était disparu depuis deux mois. On croit que sa
mort est accidentelle. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1895 - Victime du
travail. -
Vendredi,
le nommé Henri Cosne, 33 ans, ouvrier carrier aux Loges-Saulces, s'est
tué en tombant au fond de la carrière du Val-Liènard. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Vol
d’un bœuf. - Un
bœuf de 260 fr. a été
volé au sieur Oriot, cultivateur à Mesnil-Hermey, dans un herbage situé
entre Fourneaux et les Loges-Saulces. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Mesures
contre la rage. -
Un
nouvel
arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février 1897,
tous les chiens circulant sur la voie publique seront muselés solidement
ou tenus en laisse, à l'exception seulement des chiens de berger ou de
bouvier et des chiens de chasse. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Le tirage au sort.
- L'examen
des tableaux
de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18
janvier 1897. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Les voleurs de bestiaux.
-
Le
29 août et le 6 septembre dernier, deux bœufs étaient volés au sieur
Cauvigny, à Fourneaux, près Falaise, et vendus au sieur Macé, boucher
à Briouze. Une enquête, longue et minutieuse, fit enfin soupçonner de
ces vols Léon Philie dit Sans-Gêne, 41 ans, couvreur à Martigny. Mis en
présence de celui-ci, le sieur Macé n'hésita pas à le reconnaître
pour son vendeur, Philie du alors avouer ces deux vols et dénonça comme
son complice Alphonse Maligne, 54 ans, journalier aux Loges-Saulces.
Mais
ce dernier déclare n'avoir,
participé qu'au premier
vol en aidant à sortir le bœuf de l'herbage. Philie, auquel on reproche
encore d'avoir volé un bœuf au sieur Oriot, aux Loges-Saulces, a une très
mauvaise réputation. Aussi le tribunal de Falaise l'a-t-il, condamné à
deux ans de prison. Maligne s'en tire avec quatre mois. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
La rage. -
Un
chien atteint de rage, appartenant au sieur Aimé Lepoultier, employé
chez le sieur Maheux, marchand de fers à Falaise, a été abattu.
—
Un chien blanc et noir, d'allures suspectes a traversé les L.oges-Saulces
et Rapilly, mordant un certain nombre de ses congénères. Les chiens
mordus ont été abattus, par mesure de précaution et la divagation des
chiens a été interdite sur les territoires des Loges-Saulces et Rapilly.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Grave accident. -
Le sieur Lançon, cultivateur aux Loges-Saulces, près Falaise,
se rendait en voiture au Mesnil-Villement, en compagnie du sieur Roch,
boucher dans cette commune, quand, à la bifurcation des routes d'Ouilly-le-Basset
et du Pont-des-Veys, une des roues s'affaissa brusquement, le fer de
celle-ci s'étant brisé.
Le
véhicule fut renversé sens dessus dessous, les voyageurs pris sous le
coffre. Le sieur Lançon a eu un bras brisé à deux endroits ; le sieur
Roch se plaint de douleurs internes. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1901 - Broyés par des trains.
- Un employé de
la voie, qui allait prendre sa retraite, le sieur Lemaître, âgé de 52
ans, des Loges-Saulces, a été broyé accidentellement sur la ligne de
Falaise à Berjou.
—
Un train de l'après-midi qui part de Vire pour Fougères a tamponné au
passage à niveau avant la gare de Mortain, la mère du garde-barrière,
qui avait commis l'imprudence de traverser la voie au moment où le train
arrivait. Elle est morte sur le coup.
—
En traversant la voie après le passage d'un train de marchandises, la
dame Vibier, garde-barrière sur la ligne de Bueil à Evreux (Eure), a
été écrasée par le rapide partant de Caen à midi. La mort a été
instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1907 - Incendie.
-
Le feu s'est déclaré mardi
matin, dans la bruyère des Léges et a ravagé quatre hectares
appartenant à MM. Leboucher maire, Lange, cantonnier et Desmonts. Les
habitants accourus on pu arriver à éteindre cet incendie. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1922 -
broyé sous un arbre. -
Un
bûcheron, M. Louis Coutard, 41 ans, était occupé à scier des arbres
avec M. Bisson, cultivateur aux Loges-Saulces, canton de Falaise.
Tous
deux travaillaient sur un chêne, lorsque, leur tâche terminée, ils
virent l'arbre qui commençait à pencher. M. Bisson et le bûcheron se
mirent à l'écart, mais pas suffisamment, car l'arbre vint frapper
Coutard. qui resta pris dessous. Le cultivateur se précipita au secours
de son compagnon, mais, trop tard ! la mort avait fait son œuvre. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1927 - Blessée par une vache. - Mme Albertine
Richard, domestique chez M. Delvalet, cultivateur aux Loges-Saulces,
canton de Falaise, était occupée à traire des vaches, lorsque une des
bêtes lui lança un coup de pied dans la poitrine, la blessant
grièvement.
Mars
1926 - Accident. -
M.
Adolphe
Boissée,
66
ans,
est
tombé
dans
la
cour
de
Mme
Poutrel,
chez
laquelle
il
allait
chercher
du
linge.
Dans
sa
chute,
il
s'est
fracturé
le
bras
droit
en
deux
endroits.
Le
docteur
Cailloué
a
fait
transporter
le
blessé
à
l'hôpital
de
Falaise.
Mars
1926 - Accident.
- M.
Henri Quettier,
39 ans,
journalier, était
occupe à émonder
des arbres
lorsqu'une grosse
branche se
détachant subitement
lui tomba
sur l'épaule,
brisant la
clavicule
droite. Le
docteur Saillant
a ordonné
un mois
de repos.
Août
1930 -
Fantaisie de pochard. -
Le jeune
Maurice
Rouxel,
19
ans,
domestique,
ayant
bu
plus
que
de
coutume,
se
trouva
ivre.
Certain
soir,
il
eut
l'idée
saugrenue
de
prendre
un
fusil,
de
se
placer
sur
la
route
de
Mesnil-Villement,
aux
Loges-Saulces.
au
milieu
du
bourg,
et
de
tirer
des
coups
de
feu.
Les détonations
firent
peur aux
personnes
réveillées
on sursaut,
et les
gendarmes,
informés
du fait,
ont dressé
des procès-verbaux
pour tapage
nocturne,
usage d'une
arme à
feu et
ivresse
publique.
Janvier
1932 -
Encore des églises
cambriolées.
- La série
continue... Ces jours-ci, M. l'abbé Huard, curé de Poligny, a constaté
que, dans son église, un tronc réservé aux offrandes avait été
enlevé et qu'un autre, réservé aux dons pour les soldats à l'occasion
de la Noël, avait été fracturé et vidé de son contenu. Les gendarmes,
prévenus, ont également relevé des traces de pesées sur un
troisième tronc, mais aucun indice permettant d'identifier les coupables
n'a pu être retrouvé. Le montant du vol serait de 200 fr. environ.
Plusieurs fois déjà, l'église de Poligny a été cambriolée.
De
même, au cours de la semaine dernière, l'église de Détroit a été
visitée par un malfaiteur qui a l'aide d'un ciseau à froid, a forcé
quatre troncs et vidé le contenu probablement une faible somme. On
rapproche ce vol sacrilège d'un autre identique commis au
Mesnil-VilIement, le 27 décembre et de ceux des églises du
Mesnil-Villement des Loges-Saulces, commis en plus par un individu
qui fut identifié condamné à l'époque. Or, cet individu a été vu au
Mesnil-Villement et au Détroit le jour où furent cambriolés les
églises de ces deux localités.
Février
1938 -
Légion d’Honneur. - M.
Jules Caligny, agriculteur éleveur, aux Loges-Saulces, est nommé
chevalier de la Légion d'honneur au titre du Ministère de l'Agriculture.
Cette
haute distinction, trop rarement attribuée à ceux qui cultivent la terre
de France, est le bel aboutissement de 54 années de pratique agricole.
La
rosette d'officier du Mérite agricole avait déjà récompensé
l'activité et la compétence de M. Jules Caligny, éleveur.
M.
Jules Caligny avait d'ailleurs d'autres titres à la distinction qui vient
de lui être attribuée. Depuis près de quarante ans que ses concitoyens
l'ont placé à la tête de la commune des Loges-Saulces, il a su, le plus
naturellement du monde, mériter et conserver la confiance de ses
administrés. Ses qualités de travailleur, son dévouement à l'intérêt
public, sa bonté pour tous sont trés connus par ici, il nous
plaît de constater que tant de mérites ont retenu l'attention du
Gouvernement qui, en faisant M. Jules Caligny chevalier de la Légion
d'honneur, a choisi pour honorer la profession agricole un de ses
meilleurs représentants. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Nécrologie.
- M.
Jules Caligny,
maire des
Loges-Saulces
depuis
une quarantaine
d'années,
ancien
conseiller
d'arrondissement
du canton
Nord de
Falaise,
est
décédé
à 86
ans sonnés.
Le
défunt
avait consacré
sa vie
au cheval
d'armes
et à
l'amélioration
de la
race chevaline.
Dans les
concours
de poulinières,
il avait
pendant
un demi-siècle
remporté
les premières
récompenses.
C'était
aussi un
administrateur
dévoué,
fort économe
des deniers
communaux.
Au
titre
du ministère
de l'Agriculture,
M. Jules
Caligny
avait été
fait chevalier
de la
Légion
d'honneur,
il y
a deux
ans.
Au cours
du banquet
que lui
offrirent
ses nombreux
amis, les
mérites
et qualités
de terrien,
d'administrateur,
d'éleveur,
de Normand
furent
brillamment
évoquées
par MM.
Boivin-Champeaux, Cautru,
Barbot.
A la
famille
nos condoléances
émues.
Octobre
1946 -
Mortel, accident d’auto. -
Une
camionnette de l’entreprise Morange, des Loges-Saulces, pilotée par le
chauffeur Jean Bernard, venait de quitter cette commune ayant à son bord
un terrassier, M. Jean Presto, 17 ans. Pour une cause encore inexpliquée,
le véhicule heurta un poteau électrique et le passager fut projeté sur
le pylône. M. Presto est décédé à l’hôpital des salles d’une
fracture du crane. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Un malfaiteur opère au Loges-Saulces.
- A
leur retour de Falaise où ils s’étaient rendus, les époux Alexandre
Lerenard, cultivateur aux Loges-Saulces, on constaté qu'un cambrioleur
avait pénétré dans leur habitation et dérobé des bijoux et une somme
de 35 000 francs environ déposée dans une armoire d'une chambre du
premier étage.
La
jeune fille de la maison qui se trouvait au rez-de-chaussée avait bien
entendu du bruit, mais elle avait cru qu'il était provoqué par des chats
et elle n'y avait pas attaché d'importance.
Les
gendarmes seraient cela bonne piste. (Source : Le Bonhomme Libre)
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