Janvier
1834 -
Découverte d'un corps près de Longraye. – Le
lundi 23 décembre , on a retiré d'un affluent à l'Aure
supérieure le cadavre
du sieur Jean Viel, ancien cultivateur, demeurant à Longraye, canton de
Caumont.
Tout
porte à croire que cet individu, âgé de plus de 60 ans, sera tombé par
accident, la veille au soir, en revenant de dîner chez un de ses amis.
(Mémorial du Calvados)
Juin
1834 -
Un Orage. -
Un orage a éclaté,
samedi dernier, dans la commune de Longraye, près de Tilly-sur-Seulles.
La foudre s'est introduite, par une ouverture qu'elle a faite au gable,
dans une étable où se trouvaient trois vaches.
Il
paraît que le courant électrique s'est divisé, car les deux vaches placées
aux deux extrémités en ont été frappées, tandis que celle du milieu
n'a éprouvé aucun mal. Une servante, occupée à la traire, en a été
quitte pour la peur. (Mémorial du Calvados)
Mars
1840 - Nouvelle
local. -
Quatre maisons sises
à Longraye, hameau du « Lion-Vert », derrière l'auberge du
sieur Cliquet, sont devenues, lundi dernier, complètement la proie des
flammes, les murs seuls de ce bâtiment subsistent aujourd'hui.
Cependant
le mobilier a été sauvé. On ne possède jusqu'ici aucuns renseignements
positifs sur les causes de cet incendie qui a du éclater dans une grange
attenant aux bâtiments brûlés. (Source
: L'Indicateur de Bayeux)
Décembre
1840 -
Faits divers. - Samedi dernier, la nommée Marie Mondehard dite la
Péronne, s'est noyée à Longraye, dans un ruisseau qui traverse cette
commune. On présume que cette misérable femme était ivre au moment où
elle est tombée dans l'eau. (Source
: L’indicateur de Bayeux)
Novembre
1842 - Nouvelles locales.
- Nous invitons les cultivateurs à vérifier par eux-mêmes le
fait suivant que l'on nous donne comme étant de la plus grande
exactitude, et qui doit étrangement modifier les idées reçues dans nos
campagnes.
C'est,
nous assure-t-on, une erreur grave de penser que les corbeaux qui
s'abattent sur les champs nouvellement ensemencés, nuisent à la
production de ces terres, en enlevant une partie ne
table de la semence. Il paraît qu'un cultivateur qui avait pendant
plusieurs jours gardé son champ pour le défendre contre l'invasion de
ces oiseaux, étant parvenu à en tuer plusieurs et en ayant fait
l'autopsie, a toujours remarqué qu'ils n'avaient dans le gésier que des
vers, des mans et d'autres insectes nuisibles, tandis qu'il ne s'y
trouvait pas un seul grain de blé.
Cet
agronome est un membre correspondant de la Société d'agriculture, et à
l'heure qu'il est, c'est avec plaisir qu'il voit les corbeaux s'abattre
par voliers sur ses terres ensemencées. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Novembre
1842 - Assises du Calvados.
- Le
12 juillet dernier, vers deux heures de l'après-midi, la dame Cauchard,
de Longraye, et son fils, s'absentèrent de leur domicile. A leur retour,
vers 7 heures du soir, ils s'aperçurent qu'un malfaiteur était entré
chez eux, avait arraché la serrure de leur buffet, et qu'il avait pris
dans ce fermant 17 francs, une blouse et un mouchoir. Un kilogramme de
viande suspendue au plancher, avait été également volé.
Bientôt
on apprit que vers six heures du soir, on avait vu entrer chez la veuve
Cauchard les nommés Lelandais et Flaux. Quoique ce dernier fût à l'abri
de tout reproche, à cause de sa probité bien connue, il fut interrogé
sur ce qui s'était passé dans la maison de la dame Cauchard, il déclara
qu'il y était entré quelques instants dans l'après-midi du 12 juillet
et qu'il y avait laissé Lelandais seul pendant un quart d'heure.
Lelandais
n'a pu méconnaître qu'il fût entré dans l'appartement où le vol a
été commis, mais il a soutenu qu'il n'y était point resté seul.
Lelandais savait que la dame Cauchard avait de l'argent, et lui-même , le
jour du vol, il avait aidé à le compter et à le placer dans l'armoire
de cette dame. Il a encore nié cette circonstance. Enfin, la famille de
l'accusé, connaissant sa mauvaise conduite et, convaincue que le vol
était parfaitement prouvé, a fait plusieurs tentatives pour étouffer
cette affaire.
La
défense de Lelandais a eu le bonheur, malgré d'aussi graves
présomptions, de triompher de l'accusation et d'obtenir du jury un
verdict de non culpabilité. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1843 -
Nouvelles locales. -
L'état ne perd jamais ses droits, c'est un terrible créancier qui
admet rarement la prescription et envers lequel il est difficile en
certain cas de se libérer entièrement : un vieux conscrit, retardataire
de la classe de 1821 , le sieur Lesage Denis, de la commune de Longraye,
vient, au bout de 22 années d'oubli, d'être mis comme réfractaire en
état d'arrestation par la gendarmerie de Caumont. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 4 novembre 1847.
-—
Jean-Baptiste André, journalier, demeurant à Longraye, a été
condamné en trois années d'emprisonnement pour différents vols
d'abeilles, de linge et autres objets. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Avril
1852 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Un
sieur Marie, Joseph, que la justice n'a pu saisir, attendu qu'il est
aujourd'hui sans domicile connu, n'a pas paru devant le tribunal. Cet
individu, qu'on suppose âgé de 30 ans environ, ancien épicier, ayant
demeuré à Longraye, avait, dans la nuit du 26 au 27 août dernier, volé
un cheval au préjudice du sieur Flaux, de Longraye, l'accusation lui
reprochait, en outre, d'avoir escroqué, trois jours après, une somme de
trois francs, au préjudice du sieur Gorju, chapelier à
St-Martin-des-Besaces.
Depuis,
le cheval, l'argent et le voleur n'ont pas reparu. Toujours est-il que si
ce dernier revient ou se laisse prendre, ce sera pour acquitter trois
années d'emprisonnement, auxquelles le tribunal l'a condamné par
défaut. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1852 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience du 14 juillet 1852.
L'inobservation
des règlements sur la voirie n'est que trop fréquente chez les
voituriers. Le sieur François Hébert, boucher à Lougraye, a causé, par
une imprudence de ce genre des blessures à la dame Moussel, du Vernay. Il
a été condamné à 25 francs d'amende. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Septembre
1859 -
Un refus d’obtempérer.
- Un
des jours de la semaine dernière, une scène déplorable a eu lieu dans
la soirée sur la route de Caen à Caumont, vers Longraye
ou Torteval. Le sieur B……. qui conduisait une charrette qui n'était
pas éclairée, fut rencontré par deux gendarmes de la brigade de
Caumont, qui cherchèrent à verbaliser contre lui, s'y étant refusé,
une lutte s'engagea entre lui et les gendarmes dans laquelle un de ces
deux derniers a été assez grièvement blessé.
La
justice informe. Il parait que B….... a déjà subi plusieurs
condamnations pour mêmes faits. ( L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1861 - Arrêté préfectoral.
- Par
arrêtés de M. le préfet, ont été nommés :
M.
Tillard (François), adjoint au maire de la commune de Longraye.
M.
Heuzey (Victor), adjoint au maire de la commune d'Ouézy.
M.
Deshayes (Jean-Baptiste-Ferdinand), adjoint au maire de la commune de
Périers.
M.
Ridel (Désir), adjoint au maire de la commune de Quetteville, en
remplacement de M. Ernoult, nommé maire. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Bayeux.
Esquay.
- Travaux au clocher. 150
fr.
Asnelles.
- Construction d'une chapelle.
100 fr.
Longues.
- Construction d'un lavoir. 100
fr.
Sermentot.
- Travaux au presbytère. 100
fr.
La
Bazoque. - Travaux à l'église.
100 fr.
Longraye.
- Travaux à l'église. 100
fr.
Arromanches.
- Reconstruction de l’église.
100 fr.
Grandcamp.
- Agrandissement du cimetière.
100 fr.
Bucéels.
- Établissement d'une pompe au presbytère.
50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1865 -
Vœu sur la création de bureaux de poste. - Le
Conseil général.
Exprime
le vœu :
1º
Que des bureaux de distribution soient établis à Port-en-Bessin
et à Longraye.
2º
Qu'un bureau de poste soit établi dans chacune des communes de
Saint-Julien-le-Faucon et du Breuil. (Le Pays d’Auge)
Septembre
1865 -
Prix de la journée de travail.
- Le
Conseil général fixe la journée de travail, dans le département du
Calvados, ainsi qu'il suit :
-
1 fr. 30 pour la ville de Caen.
-
1 fr. 20 dans les villes de Bayeux, Lisieux et Honfleur.
-
1 fr. 10 pour Vire, Trouville, Falaise, Pont-l'Évêque,
Condé-sur-Noireau, Orbec et Isigny.
-
1 fr. dans les communes chef-lieu de canton, et quelques
gros bourgs.
-
0 fr. 80, 0 fr. 70, 0 fr. 60 dans
toutes les autres communes du département, et suivant les états
arrêtés par le Conseil général depuis plusieurs
années. (Le Pays d’Auge)
Juin
1868 -
Une décision. -
M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre
suffisant d'ouvriers civils, des
militaires pourraient être mis, cette année, comme cela a eu lieu les
années précédentes, à la disposition des cultivateurs qui en auraient
besoin pour leurs travaux.
Les
cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires,
auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par
lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport, aller
et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs, à leur
fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme,
une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.
Juin
1868 -
La sécheresse. -
Depuis plus de 15 jours, nos cultivateurs demandaient de l'eau,
leurs vœux sont exaucés, il a plu. La terre est tellement sèche que
cette pluie n'est peut-être pas encore suffisante, mais elle aura
toujours rendu de grands services.
L'orage
de vendredi et dimanche a été peu violent à Caen, et les nouvelles que
nous recevons de divers points du département nous disent qu'il n'y a
occasionné que d'insignifiants dégâts. Il n'en a pas été de même
dans l'Eure où, outre la pluie, il est tombé de la grêle.
Dans
les environs de Bourg-Achard, de l'arrondissement du Havre, les colzas ont
légèrement souffert, ainsi que les blés qui se sont couchés en
quelques endroits. Somme toute, la grêle n'a pas occasionné trop
de graves avaries. La récolte des pommes de terre continue de
donner des plus belles espérances.
La
moisson est déjà commencée dans le Midi, et partout elle se présente
sous le plus belle aspect.
Août
1868 -
Les récoltes. -
A cause de la chaleur exceptionnelle et persistante de cette
année, les moissons sont avancées de quinze jours au moins, les
vendanges le seront, dit-on, de trois semaines, la maturité des fruits de
toutes espèces est extraordinairement précoce.
Il
n'est pas jusqu'aux huîtres qui se ressentent de cette prodigalité de
chaleur, ces mollusques qui, d'ordinaire, ne sont mangeables que dans la
seconde quinzaine d'août et dont les
gourmets s'abstiennent généralement avant cette époque à cause du
frai, qui rend les sucs de l'huître visqueux et troubles, sont dès à
présent limpides, frais et savoureux comme en automne.
Août
1868 -
La chasse. -
Par suite de la précocité de la moisson, l'ouverture de la chasse
aura lieu, dit-on, le dimanche 16 août, dans les départements au-delà
de la Loire, et le 1er septembre dans les départements en deçà de ce
fleuve.
La
saison cynégétique s'annoncerait fructueuse. Grâce à la chaleur, les
couvées sont généralement réussi. Les lièvres sont rares, la
persistance des fortes chaleurs leur a été nuisible. Ces indications
peuvent s'appliquer aux diverses sortes de gibier, poil ou plume.
Août
1868 -
Un rappel. -
Nous croyons le moment opportun pour appeler que le 23 juillet, la
Cour impériale d'Aix a décidé que le fait de se baigner sans vêtement
constitue non pas seulement une contravention de police, mais bel et bien
un outrage public à la pudeur prévue par l'art. 330 du Code pénal et
puni, sauf l'admission de circonstances atténuantes, d'un emprisonnement
de trois mois à deux ans et d'une amende de 16 à 200 fr.
Décembre
1873
-
Visites du premier janvier.
- C'est
le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage
d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à l'époque
du 1er janvier
qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous enveloppe.
Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent,
pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de
distribution, l'affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent
porter que le nom, la profession et l'adresse. On peut en mettre deux sous
la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme
non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n'envoie jamais de
carte.
Décembre
1873
- Vol sacrilège.
- Dans la nuit
du 18 au 19, des malfaiteurs se
sont introduits dans l'église de Longraye en escaladant le mur et en
brisant un carreau. Une fois dans l'intérieur, ils ont forcé une
des portes de la sacristie
à l'aide d'une pesée faite avec un ciseau ou une barre de fer de 4 à 5
centimètres de largeur. Là, ils ont fouillé les armoires et les
placards. Mais leur attente a été en partie déçue, car M. le curé,
avec une prudence qui n'est que trop justifiée, avait eu le soin
d'emporter chez lui les objets les plus précieux Ils ont dû se contenter
d'une custode en argent d'une valeur de 50 fr. Ils ont ensuite forcé la
caisse de la fabrique, ils
en ont enlevé le contenu qui pouvait se monter à 250 ou 300 fr. d'argent
et de monnaie de billon, en y laissant cependant par bizarrerie
ou précipitation, la faible
somme de 60 centimes. Pour n'être point troublés dans leurs opérations,
ils s'étaient servis des surplis et autres ornements pour boucher les
fenêtres, afin qu'on ne
pût voir du dehors la lumière qui les éclairait. Pour sortir, ils sont
repassés parla même croisée en dressant un échafaudage à l'aide des
chaises de l'église.
Juillet
1874
-
Le réchauffement climatique.
- La
comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En
1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des bestiaux
périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une
qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les
cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille,
le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44
degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juillet
1874
- La comète. - Selon
les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de
Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15
juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de
l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de
l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa traînée
est très apparente à l’œil nu.
Octobre
1874
- Éclipse. -
Le
10, il y aura une éclipse partielle de soleil, visible dans le Calvados.
Octobre
1874
- Condamnation. -
M.
François-Désiré-Gabriel
Chuquet, 43 ans, journalier à Longraye, en 6 jours d'emprisonnement et 25
fr. d'amende pour ouverture d'un cabaret.
-—
Femme dudit Chuquet, 45 ans, journalière, à Longraye, en 6 jours
d'emprisonnement et 25 fr. d'amende,
pour ouverture d'un cabaret.
Octobre
1874
- Condamnation. -
Albert
Jeanne, 19 ans, journalier à Longraye, 3 jours de prison pour outrages à
un instituteur.
—
Femme François-Désiré-Gabriel Chuquet, 45 ans, journalière à Longraye,
3 jours d'emprisonnement, pour outrage à un instituteur.
Mars
1875
- Le printemps. -
Si
cela continue, le printemps sera inauguré par la gelée ou la neige. En
Angleterre, des vents violents ont causé beaucoup de malheurs. Des
maisons en construction ont été renversées et des ouvriers ont péri.
Avril
1875
- Un homme brûlé vif.
- Samedi,
vers 11 heures du matin, un accident terrible s'est produit au four à
chaux de Longraye, appartenant à MM. Pétronille, Cadot et Ranguet. Un
ouvrier chaufournier de Lingèvre, appelé Briouze, âgé de 63 ans,
était occupé à retirer la braise de l'intérieur du four, il avait
l'imprudence de l'amasser à l'entrée, tout auprès d'un tas de fagots.
Ces fagots prirent feu pendant que Briouze travaillait au fond du chemin
qui conduit à l'intérieur du four, lequel chemin a une longueur de six mètres.
L'incendie lui a fermé, la sortie et il s'est trouvé resserré entre le
brasier de l'intérieur et celui formé par les fagots. Il a été brûlé
vif. Son corps a été retrouvé entièrement carbonisé.
Mai
1877
-
Blessures avec préméditation.
- Le
26 octobre dernier, le sieur Jean-Philippe-Eugène Vauquelin, 57 ans,
demeurant à Longraye, dont on pillait souvent les champs, s'embusqua
derrière un faisceau de chanvre avec un fusil pour tirer sur les
maraudeurs. En effet, vers 6 heures et demie du soir, ayant vu une femme
Rame qui lui arrachait
deux carottes, il lui tira un coup de fusil, chargé à plomb, qui
l'atteignit à la poitrine, aux bras et aux jambes et lui fit une blessure
au pouce de la main droite aujourd'hui les blessures sont à peu près
guéries et elles ne laisseront aucune trace, Vauquelin qui en se retirant
après avoir tiré ce coup de feu, avait été parfaitement reconnu par la
femme Rame
et par son mari qui l'accompagnait, nia pour tant très énergiquement
être l'auteur du fait qu'on lui reprochait, mais à l'audience, il change
de système et avoue avoir tiré le coup de fusil qui a blessé la femme
Rame. Grâce à l'énergique plaidoirie de Me Chauvel, Vauquelin
a été acquitté.
Août
1877
-
Ouragan. -
Avant
de nous visiter, l'ouragan qui s'est abattu sur notre contrée samedi et
dimanche, avait fait de grands ravages à Bordeaux et aux environs, partout
la désolation est grande, ce ne sont qu'arbres fruitiers déracinés,
haies enlevées, fruits détachés par millions, maisons démolies,
étables mises à nu, bestiaux dispersés, bas-fonds inondés,
embarcations chavirées, démolies et mises hors de service. Cinq jeunes
gens montaient une embarcation qui a chaviré, leur matelot a disparu
avec eux, deux petites
filles ont également disparu. Des détails navrants nous arrivent
d'Arcachon où plusieurs cadavres sont venus à la côte. Deux fils de
famille ont péri.
Dans
le Calvados, les dégâts paraissent se réduire à des arbres déracinés
et a des toitures enlevées. Une croyance enracinée chez les marins,
c'est que toute éclipse de lune est suivie d'ouragan, comme ceux de
ces derniers jours. En 1870, le 23 juillet, une éclipse de lune a été
suivie de trois journées terriblement venteuses pendant lesquelles une
vingtaine de navires ont péri. C'est donc sur le compte de
l'éclipse de jeudi que doivent être mis les derniers ouragans.
Août
1877
-
Décès. -
M.
l'abbé Hébert, curé de Longraye, est décédé dans sa 72e
année.
Décembre
1877
-
Accident de chasse. -
Un
douloureux événement est venu, la semaine dernière, attrister la
commune de Longraye, arrondissement de Bayeux. M. Troplong, adjoint au
maire, était sorti de chez lui pour chasser, il n'était encore qu'à une
faible distance, lorsqu'une détonation se fit entendre, quelques
personnes s'étant approchées du lieu d'où elle était partie,
trouvèrent le malheureux adjoint baigné dans son sang, la tète
fracassée et ne donnant plus signe de vie. On ne sait comment s'est
produit cet affreux accident, qui plonge dans le deuil une famille
honorable et enlève à une commune, un homme de bien, entouré de
l'estime générale. Les obsèques de M. Troplong ont eu lieu samedi, au
milieu d'un grand concours d'habitants.
Janvier
1879 -
Construction d’écoles. -
Pour le Calvados, 25
constructions nouvelles
dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Bayeux :
Le Breuil, une école
mixte ; Juaye-Mondaye, de 2
écoles ; Longraye,
d’une école mixte ; Maisons, d’une école mixte ; Hottot, d’une
école de garçons.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général,
considérant que les demandes de subvention sur les fonds de l'État, pour
travaux aux églises et aux presbytères, a été établi conformément à
l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de
ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M.
le
Ministre de vouloir bien accorder aux communes les subventions demandées
pour travaux aux églises et aux presbytères, à Longraye, travaux
à l'église, montant de la dépense : 8 000 fr., déficit :
1 000 fr.
Mai
1884
- Cherchez la
femme ! –
La semaine
dernière, le nommé Louis Marie, journalier à Longraye, trouvait le
nommé Alphonse Briouze, caché dans le grenier de sa maison et armé d'un
fusil chargé, une lutte s'est engagée entre ces deux hommes, à la suite
de laquelle Marie a tiré deux coups de fusil sur Briouze. Celui-ci porte
35 blessures faites par les plombs, mais il n'est nullement en danger de
mort. Marie s'est constitué prisonnier, sa femme est arrêtée comme.
Février
1887 -
Toujours les armes à feu. -
Lundi,
le sieur Constant Gauthier, cocher de Mme la comtesse de Gautret, à
Longraye, avait déposé contre la porte de la remise un fusil à
baguette, chargé. Ayant eu à faire dans la remise, il ouvrit brusquement
la porte et renversa l'arme qu'il avait déposée peu d'instants
auparavant. La secousse fit partir le coup et la charge entière vint se
loger dans un des genoux du pauvre cocher et lui fit une plaie
affreuse.
Transporté à l'hôpital de Bayeux, on a dû l'amputer.
Avril
1888 -
Mort accidentelle. -
Dimanche
dernier, dans la soirée, le sieur Paul Duval, cultivateur à Longraye,
revenait de Caen, de la foire aux chevaux. Arrivé à Fontenay-le-Pesnel,
il eut l'idée de descendre de voiture pour donner de l'avoine à sa
jument. La bête s’emporta et renversa son maître qui passa sous une
des roues de la voiture. Grièvement blessé, le malheureux cultivateur
put être transporté à Longraye, où, une demi-heure après, il
expirait. Il était âge de
63 ans.
Juin
1891 -
Amour et chantage. -
Un maçon de Saint-Paul-du-Vernay, travaillant à Longraye, prenait
pension chez les époux Degremont, journaliers. La femme a 27 ans et est
jolie. Le maçon s'enflamme et lui demande de lui accorder ses faveurs. La
dame Degremont avertit son mari et tous deux résolurent de rançonner
l'amoureux. Degremont feignit un faux départ et sa femme permit à son
hôte d'usurper la place de son mari dans le lit conjugal. Mais avant
qu'elle ne l'y eût rejoint, Degremont surgit dans la chambre et braqua un
revolver sur le malheureux maçon et le menaça de lui brûler la cervelle
ou de porter plainte à la gendarmerie, s'il ne signait immédiatement un
billet de 200 fr., qu'il lui présentait tout préparé. L'amoureux signa.
Mais, une fois libre, il alla porter plainte. Degremont a été arrêté
ainsi que sa femme et les deux frères de celle-ci, Eugène et Félix
Groussard, qui ont concouru à la rédaction du billet.
Mai
1893 - Homicide par imprudence. - Au commencement de
1892, Adèle Simonne, femme Auvray, 39 ans, journalière à Longraye, qui
était mère d'une fille de 16 ans et d'un fils de 12 ans,
commençait une nouvelle grossesse. Elle dit à plusieurs personnes que
l'enfant qu'elle portait dans son sein ne vivrait pas, parce qu'une
vieille femme lui avait prédit, avant
son mariage, qu'elle donnerait le jour à quatre enfants et que deux
seulement vivraient.
En
décembre, elle accoucha d'un enfant du sexe masculin. Le nouveau-né
était fort et plein de vie. Pendant les quinze premiers jours, il
continua de se développer, nourri du lait de la mère. Quelques jours
plus tard, des voisins constatèrent que le corps de l'enfant
s'amaigrissait. La mère ne lui donnait plus ou que très rarement le
sein, on le voyait dans son
berceau suçant un morceau d'orange ou un chiffon contenant de la
mie de pain. Aux questions qui lui étaient adressées, l'accusée
répondait que l'enfant ne voulait pas prendre le sein. L'enfant
dépérissait chaque jour davantage et était réduit à l'état de
squelette. Enfin il expirait le 1er février dernier.
L'autopsie
a établi que les organes étaient sains, et que le défaut de nourriture
était seul cause delà mort. L'enfant est mort de faim. Cette femme n'a
été condamnée qu'à 8 mois de prison. (source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
A propos de sécheresse. -
La
plus grande que nous avions
eue en Normandie est celle de 1559. De Pâques à la Toussaint la chaleur
fut fort grande, dit M. de Bras. Le temps était toujours à l'orage et,
pendant plus de six mois, il ne tomba pas, ou très peu d'eau. L'hiver qui
suivit fut très doux et les violettes de mars parurent en janvier. Les
arbres, trop avancés, donnèrent peu de fruits.
(source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Gare aux taureaux. - Le
sieur Albert Avoine,
domestique à Crouay, a été grièvement blessé par un taureau
appartenant au sieur Gustave Marius, cultivateur à Longraye.
Avril
1900 -
Mutilation d’arbres. -
Plusieurs
pommiers nouvellement greffés, appartenant au sieur Lecomte, à Longraye,
canton de Caumont-l'Eventé, ont été mutilés à coups de couteau et des
greffes ont été cassées. Le préjudice causé est évalué à 50
francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1915
- Ce que nous
mangerons l’an prochain . - C'est en ce
moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine
récolte. La question des semailles est une question vitale, et si,
à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une gerbe et
la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de
l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot,
député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il
résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des
permissions de labours et de semailles, de préférence à des
cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la
moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des professeurs
d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous serions
exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé
chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des navets d'hiver.
Novembre
1915
- Maire révoqué.
- Pour
avoir gravement manqué à ses devoirs de magistrat municipal, M. Auvray,
maire de Longraye, canton de Caumont, vient d'être révoqué
de ses fonctions par le Préfet.
Juin
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Pendant deux nuits
consécutives, les éclairs, le tonnerre et la pluie ont fait rage. Ces
grands bals d'eau ne valent pas une bonne petite pluie régulière, mais
la végétation s'en trouve bien quand même. Souhaitons, cependant, que
leur violence n'ait pas causé la chute prématurée des fleurs dont les
arbres à fruits sont couverts.
Juin
1917 -
Un désespéré. -
On
a trouvé, pendu chez lui, M. Zéphyr Enault, 42 ans, bouilleur de crû à
Longraye, canton de Caumont. On attribue ce suicide à la misère.
Même
commune, M. Eugène Racoupeau, 59 ans, journalier, s'est pendu dans son
écurie. Le malheureux était atteint d’une
maladie du foie et de neurasthénie. Il y a quelque
il avait
fait entendre a sa fille,
qu’il ne ferait pas les foins, cette année.
Octobre
1917
- La jalousie.
-
M. Marie, 46 ans,
cultivateur à Longraye, canton de Caumont, avait, depuis dix jours, à
son service, en permission agricole, Adolphes Lecomte, 40 ans, soldat au
77e territorial, dont il occupait déjà la femme. Très
jaloux, Lecomte faisait fréquemment des scènes à cette dernière. Ces
jours derniers, à la suite d'une querelle plus violente que de coutume,
M. Marie, excédé, pria
son employé de s’en
aller et de les laisser tranquilles. Lecomte obéit et… s’en alla se
pendre à une échelle , le long d’une
meule de paille. De cette façon, il fera plus de scènes à sa femme, ni a
lui-même, ni a personne.
Janvier
1920 -
Noyé dans un fossé. -
M.
Piere Loisel, 63 ans, journalier à Longraye, canton de Caumont-l'Éventé,
avait quitté le soir, comme d'habitude, le château de Cardillon, où il
travaillait, mais n'était pas rentré. Le lendemain, sa femme, qui était
partie à sa recherche, découvrit son cadavre dans un fossé, où, très
myope et trompé par l'obscurité, il était tombé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
Mortel accident de voiture.
- M.
et Mme Leblanc, cultivateurs à Longraye, canton de Caumont, rentraient en
voiture du marché de Villers-Bocage. Sur la route de Saint-Louët, le
cheval s'emballa. M. Leblanc voulut le retenir, mais une guide cassa. Ne
pouvant plus conduire, il essaya de sauter de voiture en recommandant à
sa femme de ne pas bouger. Il resta accroché par sa blouse et fut
traîné devant la roue pendant 2 ou 300 mètres jusqu'à ce qu'un passant
parvienne à arrêter le cheval.
Voyant
son mari en danger, Mme Leblanc n'avait pas écouté son conseil. Elle a
voulu sauter de la voiture. On l'a retrouvée sur la route sans
connaissance. Transportée d'urgence à l'hospice de Villers, elle y est
morte peu de temps après, succombant à une fracture du crâne. Mme
Leblanc était âgée de 41 ans. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1921 -
Un coup raté. -
Voulant
s'expatrier en Amérique, Charles Racoupeau, 28 ans, résolut de voler
deux vaches à sa mère, cultivatrice à Longraye, canton de Caumont, et
de les vendre au marché de Bayeux. Il fut aidé dans son projet par Jean
Busnouf, 32 ans, domestique à Longraye, qui l'accompagna à Bayeux.
Vers
4 heures du matin, M. Cadet, marchand de primeurs, rue St-Loup, à Bayeux,
qui les connaissait, les interpella et soupçonnant ce qui s'était
passé, les menaça des gendarmes. Se sentant découverts, ils
attachèrent les deux vaches à la barrière d'un herbages et rentrèrent
à Longraye où on les arrèta comme ils entraient chez le père Busnouf.
Racoupeau a été laissé en liberté provisoire, mais Busnouf a été
conduit à la prison de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1938 - Un
mauvais caractère.
-
M.
Joseph Salles, adjoint
au maire de Longraye, a porté plainte contre René Marie, 39
ans, cultivateur à Longraye, qui, le 1er juin, l'aurait frappé à coups
de poing dans la figure et menacé de son couteau en lui promettant de régler plus tard son
affaire.
(source le Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
L'alcool qui tue. -
M. Bouillet, Cultivateur à
Longraye, avait à son service un nommé Eugène Laurent, 38 ans. Au cours
de la journée d'hier, Laurent s'était enivré et ne vaquait qu'en
titubant à ses occupations. Or, vers 19 heures, M. Bouillet rentrait des
chevaux à l'écurie, lorsque l'un des animaux, prit peur. C'est alors que
M. Bouillet aperçut Laurent, étendu sur le sol de l'écurie, ne donnant
plus signe de vie. La mort paraît être due à une congestion.
une
enquête a été ouverte par la gendarmerie de Tilly-sur-Seulles.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1946 -
Une domestique indélicate. - En
l’absence de ses patrons, la nommée Marie P…, 31 ans, employée chez
M. Georges Bouet, cultivateurs à Longraye, en avait profité pour leur
dérober 6 paires de Chaussettes, 2 chemises d’homme, 2 pull-over, 2
cache-cols, une combinaison, un corsage de fillette, une couverture et
quelques victuailles.
La domestique indélicate, qui attend un bébé, a été laissé en
liberté provisoire.
(source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un cantonnier incendie sa maison et se donne la mort.
- Au cours de la nuit
un incendie a ravagé, à Longraye, une petite maison habité par les
époux Saint-Denis. Ayant appris que le mari avait disparu peu avant le
sinistre, les gendarmes pensèrent aussitôt que le feu avait été mis
volontairement.
Leurs
soupçons ont été confirmés par la découverte, à Orbois, du corps de
M. Saint-Denis qui s’était pendu. Dans une lettre, le désespéré a
relevé les raisons de son premier acte et de son suicide. (source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Une jeune fille avait tenté d'empoisonner son père.
-
Travaillant avec l'une de ses filles âgée de 15 ans chez un
cultivateur de Longraye, un journalier de Juaye-Mondaye, apprenait que
celle-ci sortait trop souvent le soir au cinéma ou au bal et fréquentait
un jeune homme de 21 ans. Il résolut de la réprimander, la prévenant
qu'il la ferait mettre en maison de surveillance.
Samedi
dernier, la jeune fille qui avait posé le couvert pour le dîner mit sur
la table, à la place habituelle de son père, un verre de cidre, mais le
hasard voulut que tout le personnel de la ferme arrivant en même temps,
il y eut confusion, ce fut un autre qui but une gorgée de cidre et le
trouvant mauvais laissa le verre. Le lendemain, ce dernier interrogea la
jeune bonne qui lui répondit que le cidre ne lui était pas destiné.
Interrogé
par les gendarmes de Tilly, informés de l'affaire, la gamine a reconnu
avoir mis de l'extrait de Saturne, poison très violent, et un autre
produit dans le verre de son père, pour l'empoisonner.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Le canton de Caumont-l’Éventé à l’honneur.
- Dimanche
prochain, en présence de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, du colonel
commandant la Subdivision de Caen et de nombreuses personnalités aura
lieu la remise officielle de la Croix de Guerre à cinq communes du
canton.
Voici
l'horaire des cérémonies : 9 h., Longraye ; 9 h. 30,
St-Germain-d'Ectot ; 10 h., Sept-Vents ; 10 h. 45, La
Lande-sur-Drome ; 11 h. 15, Caumont-l'Eventé. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Une hécatombe de moutons.
- Un
chien a mis à mal un troupeau de moutons au pacage dans un herbage à
Longraye. L'un des animaux a été éventré et trois autres blessés. Le
propriétaire, M. Georges Bouet, 39 ans, cultivateur, éprouve un
préjudice de 28 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Cinq Croix de Guerre. -
Dimanche
dernier, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis
la Croix de Cuerre aux communes de Longraye, Saint-Germain-d'Ectot,
Sept-Vents, La Lande- sur-Drôme et Caumont-l'Eventé.
L'empressement
des populations à participer aux cérémonies et les discours des
autorités locales témoignèrent des sentiments patriotiques d'une
région où trop de ruines attestent encore la violence des combats. ( Le
Bonhomme Libre )
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