UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 3 |
||
|
LONGUES s/ MER |
||
Canton de Ryes |
|||
|
|||
|
|||
On
s'est introduit dans la cave du sieur Louis James, cultivateur à Litteau,
près Balleroy, et on lui a brisé un tonneau contenant 2 800 litres de
cidre qui ont été perdus. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1902 - Sept ans de réclusion, pour la brute de Longues : Alcoolique et violent, il brutalisait sa jeune épouse et son vieux père. L'épouse s'étant enfuie, il a passé sa rage sur le vieillard de 78 ans, invalide, qui en est mort.
Février
1904 - Brûlée vive.
- Une petite fille de 4 ans, Juliette Hue, qui avait été un moment
laissé seule par ses parents, journaliers, s'est approchée trop près du
feu qui s'est communiqué à ses vêtements. Brûlée grièvement au
ventre et aux jambes cette pauvre petite est morte le lendemain.
Février 1904 - Parents attention ! - La petite Juliette Hue, 4 ans, avait été laissée, seule un moment par ses parents, journaliers à Longues, près Ryes. Elle
eut le malheur de s'approcher trop près du feu qui se communiqua à ses
vêtements. La pauvre petite a été si gravement brûlée au ventre et
aux jambes qu'elle est morte le lendemain. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril 1905 - Cabanes de baigneurs cambriolées. - Dans la nuit du 28 au 29 avril, douze cabanes de baigneurs placées au bord de la mer, à Longues, ont été cambriolées par des malfaiteurs qui ont dérobé des liqueurs et différents objets, le tout estimé 120 francs. Une enquête est ouverte pour découvrir les auteurs de ces vols.
Septembre 1913 - Une épave. - On a trouvé échouée a 200 mètres des falaises, tout près de la Roche-Percée et du sentier à pic montant de la grève à Fontenailles, une embarcation de six mètres, ovale, à fond plat, recouverte d'une épaisse couche d'algues, mais en parfait état, sans aucune indication de provenance. Elle ressemble aux barques en usage sur le canal de Caen à la mer.
Novembre
1913 - Un cadavre de femme
sur la grève - On vient de découvrir à Longues, le
corps d'une femme de 35 ans étrangère à la localité. Le cadavre
méconnaissable, avait été rejeté par la mer. L'inconnu porter un
gant de peau noire a deux boutons, un costume de laine gros bleu, bordé
de tresse noire, garnie de galon, doublé de percaline bleue, un corsage
blanc, une chemise fine, garnie de dentelle,
Lisieux : Église Saint-Pierre, Église Saint-Jacques, Maison dite " le Manoir de François 1er ", rue aux Féves, Maison dite " le manoir de salamandre ", rue aux Féves. Maison dite " le manoir du pâtissier ", dans l'ancienne rue Basse-Boucherie ; Longues-sur-mer : Église de Marigny ; Louvières : Église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église ; Mèzidon : Église du Breuil ; Mondeville : Église ; Mosles : Église ; Mouen : Église ; Mutrecy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église ; Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église, Etc...
Juillet 1915 - L'abbaye de longues. - Le "journal officiel" publie un décret présidentiel classant parmi les monuments historiques les ruines de l'ancienne abbaye de Longues.
Juillet 1916 - Engin à la dérive. - Au pied de la falaise de Longues, près Bayeux, on a trouvé un flotteur de métal pourvu d'une nacelle pouvant supporter dix huit personnes. Cette énorme bouée est de fabrication américaine et provient probablement d'un naufrage.
Juin 1921 - La mer traîtresse. - Le jeune Henri Coulon, 13 ans. dont les parents habitent rue St-Floxel, à Bayeux, avait accompagné à Longues-sur-Mer la dame Delaunay, marchande de moules, et le sieur Lebelhomme. Arrivés, ils se mirent à pêcher dans la région de Marigny. La pèche terminée, Mme Delaunay envoya Henri porter un panier dans son camion, au pied de la falaise. L'enfant partit, posa le panier et on ne le revit plus. Des recherches furent faites pour retrouver ses traces, mais en vain. Ce
n'est que plusieurs jours après que la mer rejeta son cadavre. Le pauvre
enfant était enfoui dans les galets, la figure couverte de sang. On
suppose qu’il a voulu retourner pêcher et qu'il a été surpris par la
marée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Méfaits d’ivrogne. - M. Georges Lebret, 26 ans, cultivateur à Longues, proférait de fréquentes menaces de mort à l'adresse de Mme veuve Ygouf, 54 ans, journalière à Vaux-sur-Aure , canton de Ryes. Ces
jours derniers, étant ivre Lebret, vint à plusieurs reprises menacer
encore Mme Ygouf et même, il lui lança un coup de pied. Mme Ygouf saisit
un bâton et en frappa II revint comme il l'avait dit et déchargea son fusil dans la direction de la porte de Mme Ygouf. Heureusement,
personne ne fut atteint. Interrogé par les gendarmes, Lebret a nié les
faits. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1922 - Médaille d’Honneur. - La médaille d'honneur des sapeurs-pompiers a été accordée à MM. Lecloménil, caporal à Arromanches ; Lesueur, sapeur à Longues ; Dufait, lieutenant ; Benard, caporal et Bocquentin, sapeur, à Cabourg. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1923 - Sur la cote. - Les rivages de la mer n'offrent qu'une stabilité relative. Pendant que, sur certains points, des alluvions les envasent ou les ensablent, sur certains autres, l'eau les corrode, les désagrège et les envahit. C'est ainsi que sur toutes la partie du littoral calvadosien. entre l'embouchure de l'Orne et celle de l'Aure, la mer gagne sensiblement. On peut s'en rendre compte en observant son action continue sur les falaises. On sait comment, à St-Aubin, par exemple, celles du Castel se sont trouvées modifiées sous l'action acharnée et perpétuelle des marées. Plus loin, près de Port, les « demoiselles » de Longues, ces curieux rochers monolithes isolés sur la plage, ont vu leurs bases rongées par les flots et ont disparu. On s'est, de tous temps, préoccupé de cette invasion des eaux, on a élevé des digues, lancé des jetées, consolidé les falaises, construit des épis et autres ouvrages protecteurs, et on a bien fait. Mieux encore, on a édicté des lois spéciales pour conserver à nos rivages leur défense naturelle, la meilleure de toutes, à. savoir le sable et le galet que l'océan apporte comme pour s'assigner à lui-même d'infranchissables limites. C'est ainsi qu'il est interdit, on le sait, sous peine d'amende d'enlever du rivage ne serait-ce qu'une seule brouette de sable. Cette consigne ultra sévère est assez rigoureusement observée, les douaniers se chargent de la faire respecter. On se demande dès lors comment il se fait que l'administration soi-disant compétente et qui dans l'espèce, compète de travers, tolère sur certains points l'enlèvement en masse, par banneaux de sable, gravier, galets, etc… que certains entrepreneurs y vont ostensiblement chercher ? A la place de ce qu'on enlève, il reste des trous et dans ces trous il vient de l'eau salée. Le rivage recule d'autant... Mais,
j’y pense ces gens-là ont peut-être entrepris de rectifier
l'alignement de nos côtes du Calvados simplement pour que nos gosses, à
l'école, aient moins de mal à 1924 - Changement de nom. - La commune prend le nom de Longues-sur-Mer.
Avril
1924 -
Élection d’un maire. -
M. Alfred Brunet a été élu maire de Longues en
remplacement de M. Désiré. Châtel, démissionnaire pour raisons de
santé.
Septembre 1924 - Inauguration du monument. - Dimanche 7 septembre aura lieu, à Longues, la bénédiction et l'inauguration du monument commémoratif érigé dans le cimetière. A
8 h. 30 (heure ancienne), à la mairie, revue de la subdivision des
sapeurs-pompiers, remise des décorations; réception par le Conseil
municipal des vétérans de 1870, des anciens combattants de la grande
guerre, des enfants des écoles. A
9 h. 15, formation du cortège. A 9 h. 30 très précise, service
funèbre, chant patriotique, allocution par M. le chanoine Barbey,
secrétaire de l'évêché.
|
|||
![]() |
|||
![]() |
|||
Longues-sur-Mer - le Chaos | |||
![]() |
![]() |
||
Églises du Calvados - MARIGNY | |||
|
|
|
|
![]() ![]() ![]() |