1er Juillet 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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LONGUES  s/ MER

Canton de Ryes

Les habitants de la commune sont des Longuais, Longuaises


Septembre 1926  -  Tombé de voiture.  -  M. François Ponfouchet, cultivateur, est tombé du haut d'une charrette de grain qu'il était occupé à décharger, se faisant des contusions multiples.

Le docteur Vieille, de Rouvron, lui a ordonné trois semaines de repos.

 

Mars 1930  -  Une mégère.  -  La gendarmerie de Bayeux a ouvert une enquête sur les mauvais traitements que feraient subir la femme Catherine, de Longues, aux deux enfants que  son mari avait d'un premier lit, Alfred, 12 ans, et Roger, 9 ans. Il a été établi que les pauvres petits manquaient de nourriture et devaient mendier.  

 

Mars 1930   -   Parents Indignes.  -   Dans cette commune habitent les époux Catherine, le mari Édouard est employé comme manœuvre à la gare, de Bayeux et gagne environ 900 fr. par mois, la femme, née Berthe Dufau s'occupe du ménage et des huit enfants dont les, deux aînés : Alfred, 12 ans et Roger, 9 ans, étant d'un premier lit sont odieusement maltraités par leur belle-mère, privés de nourriture, et couchant souvent dehors mal vêtus et grelottants.

Les parents indignes touchent 120 fr. par mois de l'assistance aux familles nombreuses et le bureau de bienfaisance de la commune les comprend dans sa distribution de pain. L'enquête se poursuit activement. (Source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1932   -   Des vols.   -   A Longues-sur-Mer, M. Dubosq, gardien de la villa « La Batterie », à M. de Pontavice, a prévenu la gendarmerie qu'un cambriolage y avait été commis nuitamment. La porte d'entrée a été fracturée au burin, un carreau cassé, et du linge, du vin, et divers objets emportés.

Cette même villa avait déjà été cambriolée en septembre par des individus qui ont été écroués à Bayeux, puis transférés à Caen. Le propriétaire, qui est à Nice, a été prévenu.

En outre, diverses cabines, sur la plage, ont été visitées, sans grand dommage, par des malfaiteurs. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1932   -   Mort tragique.   -    M. Pierre Lepailleur, 44 ans, carrier à Longues, canton de Ryes, travaillait à extraire du galet dans une carriere, à Marigny, pour le compte de M. Joseph Briard, propriétaire à Longues.

A la suite d'un éboulement, le malheureux fut enseveli ... Ne voyant pas son mari rentrer à la nuit, Mme Lepailleur crut qu'il était allé aider un cultivateur, comme cela lui arrivait souvent. Mais vers 1 h. du matin, inquiète, elle se rendit à la carrière et trouva la bicyclette de son mari.

Pressentant alors un malheur, elle alla donner l'alarme et, sous un mètre de cailloux, on découvrit bientôt le corps du malheureux. La mort avait fait son œuvre. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1932   -   Inquiétante disparition.    -    Avec deux amis, M. Florentin Beuville, 70 ans, cordonnier à Vienne-en-Bessin, s'était rendu à Marigny pêcher des crustacés dans les roches. Au moment de repartir, les deux amis furent surpris de ne pas le revoir.

On craint que le cordonnier, s'étant avancé trop loin, ait été surpris par la mer et se soit nové. (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Un ouvrier se pend en rentrant de voyage.  -   Dimanche soir, vers, 19 heures, Marcel Olive, 33 ans, ouvrier agricole, rentrait de voir sa mère à Le Tronquay, lorsque sa femme lui proposa de se mettre à table. Il répondait négativement, déclarant qu'il allait se coucher. 

Cependant, il sortit et, au bout d'un moment, Mme Olive, inquiète, de ne plus le voir, se mit à sa recherche et le découvrit pendu dans le cellier. 

Elle appela un voisin, qui coupa la corde, mais il était trop tard, la mort avait déjà fait son oeuvre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1936  Un pochard dangereux.   -  Se rendant à Longues, pour y effectuer une livraison, vers 18 h. 30, M. Jean Gorottis, chauffeur, qui conduisait le camion d'une raffinerie de pétrole, vit  venir à lui une voiture automobile qui, dépourvue de lumière, faisait des embardées sur la route. 

II se rangea, mais la voiture folle vint se jeter sur son camion arrêté. 

L'automobiliste, auteur de cet accident stupide, Jules Dudouet, demeurant à Bayeux, chemin du Bois-de-Boulogne, était, au dire des témoins, en complet état d'ivresse. 

Vu procès-verbal a donc été dressé contre lui pour ivresse et un autre pour infraction au Code de la Route. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Un ouvrier agricole se suicide.  -  M. Maurice Roquet, 55 ans, ouvrier agricole, a été trouvé, jeudi matin, par son patron, pendu à un porte-harnais, dans une  écurie de la ferme. 

Quoique de tempérament peu communicatif, le désespéré donnait toutes satisfactions à ses maîtres et ni malade ni infirme, il n'avait jamais laissé prévoir pareille détermination. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Un vol d’eau-de-vie.  -  Il y a deux ans environ, M. Gaston Lefortier, 51 ans, maire de Longues-sur-Mer, fit transvaser, par l’employé d'un bouilleur de Bayeux, 228 litres d'eau-de-vie de cidre à 60° et 28 litres à 58° dans deux fûts différents, placés dans un local attenant à la cuisine de son habitation, où il ne réside d'ailleurs que par intermittence, ayant un domicile à Paris.

Depuis cette époque, il prit, de temps à autre, 1 ou 2 litres d'alcool et, finalement se décida à mettre le reste en bouteilles.

Mais, quelle ne fut pas sa stupeur de constater que, dans un fût, sur les 28 litres, il n'en restait plus que 10 et à 39°, et, dans l'autre 42 litres à 44°.

L'alcool, d'ailleurs, était trouble, ce qui semble bien indiquer qu'il a dû être versé de l'eau dessus.

M. Leforestier estime qu'il subit un préjudice de 4 000 francs environ.

Les gendarmes de Port ont ouvert une enquête serrée sur cette affaire.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   De nouveaux monuments historiques.   -   Des monuments viennent d'être classés dans diverses communes du Calvados. Ce sont, à Bernières-sur-Mer, les pavillons  du XVIIe  siècle du château ; à Saint-André-sur-Orne, le chœur de l'église ; à Sept-Vents, dans l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Laurent, le rétable de l'ancienne chapelle et une  statue au-dessus de  la porte d'entrée ; à Tierceville, dans l'église paroissiale, les fonts baptismaux ; à Longues-sur-Mer, dans l'église, une statue du XVIe siècle ; à Ver-sur-Mer, dans l'église, un bas-relief du XIVe siècle; à Fierville-les-Parcs, dans l'église, un retable et deux bois sculptés ; à Blainville, dans l'église, un retable et deux statues ; à Bénouville, dans l'église, le tabernacle ; à Vaux-sur-Seulles, dans l'église, une toile de Jean Restout.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1938   -   Désespéré de la mort de sa fillette, un rentier se suicide.   -  Profitant de l'absence de sa femme, M. Louis Bourigault, 50 ans, rentier à Longues, s'est suicide dans le vestibule de son habitation en se tirant, une balle de revolver d’ordonnance dans la tête. Sur la table de la cuisine, le désespéré avait laissé une lettre dans  laquelle il faisait connaître qu'il se donnait la mort. 

M. Bourigault avait été profondément affecté par la mort, survenue il y à quelques mois, d'une fillette de 10 ans. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1938   -   Un propriétaire se tue d'une balle dans la tête.   -   M. Louis Bourigault, 49 ans, propriétaire à Longues, a été découvert, tué d'une balle de revolver dans la tête, à  son domicile, par son gendre qui, surpris de ne pas le voir arriver comme de coutume à l'heure du repas, s'était mis à sa recherche. 

Le malheureux s'était suicidé. Le docteur Desbouillons, de Bayeux, qui a constaté le décès et délivré le permis d'inhumer, pense que la mort a dû être instantanée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938 - Deux conducteurs ne tenaient pas leur droite. -  Deux voitures sont entrées en collision à Longues-sur-Mer, près du monument. L'une était conduite par M. Jean Bouvet, 27 ans, garagiste, demeurant 60, rue Schnetz, à Flers-de-l'Orne, qui venait de Port-en-Bessin, se dirigeant vers Arromanches-les-Bains, l'autre, suivait la direction inverse et était conduite par M. Georges Bonnet, 24 ans, demeurant 26. rue Maréchal-Joffre à Saint-Aubin-sur-Mer. 

Par suite du choc, Mme Bouvet, qui accompagnait son mari, fut projetée sur le pare brise et légèrement blessée à la tête. De plus, elle a des contusions aux bras, et se plaint également  de violents maux de tète.

Si la voiture de M. Bonnet n'a que de légers dégâts, il n'en est pas de même pour celle M Bouvet, qui a beaucoup souffert du choc. D'autre part, les deux conducteurs se sont vus dresser procès-verbal pour ne pas avoir tenu leur droite.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Des vols à Longues.   -  Des vols de bourrées, de linge et de différents autres objets ont été commis au préjudice de Mlle Lucas, 51 ans, rentière, demeurant à Longues. On soupçonne les époux B…….. dont le casier judiciaire est déjà lourdement chargé.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1940   -   Camouflez vos lumières.   -   Il est encore des gens qui n'ont pas compris qu'ils devaient, la nuit venue, camoufler totalement leurs lumières malgré les avis qui ont été donné et souvent même à eux en particulier. C'est ainsi que des procès-verbaux viennent d’être dressés à ce sujet, contre :  Mme Lucie Cuvalacci, à St-Laurent-sur-Mer ; M. Émile Etasse, canicien, à Saint-Laurent-sur-Mer ; Mme Henri Potignon, à Longues-sur-Mer ; Mme veuve Astor, à Commes.

 

Juin 1940   -   Révocation du maire de Longues.   -   Nous annonçons que le maire de Longues-sur-mer, coupable d'avoir répondu des nouvelles tendancieuses, avait été mis à la disposition du Parquet.

Depuis, à la demande du Préfet du Calvados et sur la proposition du ministre de l'Intérieur, le Président de la République a révoqué de ses fonctions M. Leforestier, maire de Longues-sur-mer, par décret du 28 mai 1940.

 

Juin 1940   -   Un bavard.  -   Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait aucune mission pour faire  des communications en public. Il a été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme nulles et non avenues.

Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Juillet 1940   -   Électrocuté !   -   Des soldats allemands ont trouvé, sur la route de  Vaux-sur-Aure à Longues, lieu-dit « Frémichon », tombé près du transformateur qu'il avait eu  mission de  réparer, le cadavre de M. André Le Paulmier, 46 ans, ouvrier à la Société d'Électricité de Caen, domicilié à Saint-Vigor-le-Grand. Le malheureux laisse une veuve et deux enfants. 

 

Août 1940   -    Affaires municipales .  -   M. Leforestier, maire de Longues, avait été accusé de propos défaitistes et révoqué. Un non-lieu étant intervenu, M. Leforestier a interjeté appel de sa révocation.

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété  privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Juin 1941  -  Un maire rétabli.   -   Sous un autre gouvernement, M, Lefortier avait été relevé de ses fonctions de maire de Longues. La presse avait relaté le fait en son temps. Or, l'amiral Darlan, par arrêté paru à l'« Officiel » du 21 mai, vient de replacer M. Lefortier à la tète de sa commune. Nous complimentons M. Lefortier de cette décision qui est, pour lui, une haute réparation à son honneur.  

 

Janvier 1942   -   Tickets de sucre.   -   Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les  régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205).

 

Janvier 1942   -   Les tickets de charcuterie.   -   Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils  seront utilisés en principe pour la charcuterie.

Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.

 

Juillet 1942   -   Noces d'or sacerdotales.   -   Au cours d'une imposante cérémonie en la cathédrale de Bayeux, 12 prêtres du diocèse ont célébré leurs noces d'or sous la présidence de Mgr Picaud.

C'étaient MM. les abbés Auguste Balley, chanoine honoraire, curé de Bonnebosq ; Arthur Cairon, curé de Formigny ; Louis Denis, chanoine honoraire, ancien doyen de Blangy ; Gustave Dobiche, chanoine honoraire, ancien curé de Saint-Jacques-de-Lisieux ; Jules Gohier, chanoine honoraire, doyen de Évrecy ; Paul Guesnon, chanoine titulaire ; Armand Lechartier, curé de Gonneville-sur-Mer ;  Arthur  Lefèvre, prêtre habitué à Lisieux ; Jean-Baptiste Lemasson, curé de Longues-sur-Mer ; Victor Madelaine, chanoine honoraire, ancien doyen de Notre-Dame-des-Victoires, de Trouville ; Louis Touchet, chanoine honoraire, curé de Mondeville ; Arthur Toutain, chanoine honoraire, aumônier des Bénédictines de Lisieux. Ils avaient été ordonnés prêtres le 29 juin 1892.

 

Juillet 1943   -   Lutte contre le doryphore.   -   Conformément aux instructions de la Feldkommandantur, la troisième pulvérisation devra commencer le 10 juillet, se terminer le 16  juillet au soir. La 4eme pulvérisation devra débuter le 18 juillet et se poursuivre jusqu'au 24 juillet au soir. Les agents de la force publique sont chargés de veiller à l'application de cette disposition.

Par ailleurs, la Feldgendarmerie a reçu l'ordre de surveiller les pulvérisations et de dresser des procès-verbaux à l’encontre des contrevenants.

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -   Une série d'intoxications par de la viande avariée, vient d'être constatée à Bayeux, St-Manvieux, Carcagny et Longues, intoxications suivies d'un décès, celui de M. Marcel Lefévre, 51 ans , ouvrier agricole chez M, Chàtel, cultivateur à Longues. La viande avariée proviendrait d'un boucher de Bayeux. Cette affaire a provoqué une certaine émotion dans la région, mais il convient d'attendre les résultats de l'autopsie et de l'enquête judiciaire.

 

Mai 1944  -  La pêche aux moules.  -  La pêche des moules est autorisée du lever au coucher du soleil sur les moulières ci-après désignées du 30 avril au 31 octobre, L'Aiguillon, Lion-sur-Mer (partie salubre), Hermanville, la Ronde, Colleville du 1er mai au 30 septembre, la Fosse, Guinehaut-Est, Guinehaut West ; 1er mai au 30 novembre, Longues-sur Mer, Marigny, Commes, Huppain ; 15 mai au 15 septembre, Le Ratier; 15 mai au 30 septembre, Gonneville, Auberville, Villers (dite du Plateau).

L'exploitation est rigoureusement interdite sur les moulières ci-après Vierville, les Essarts, la Caillotuière, le Rocher, la Roque, le Pontiers, Port-en-Bessin Est et West, Sainte-Honorine-des-Pertes, le Figard, le Capet, le Vilain, la Folie, Villerville, le Quilhoc, L'Anguille, les Iles, le Gruin, l'Epée, Lion-sur-Mer (partie insalubre).  

 

Juin 1944  -  Exercices de tirs.  -  Le Préfet du Calvados à Monsieur le Maire. 

 

J’ai l’honneur de vous faire connaître que des exercices de tirs auront lieu sur la côte le 6 juin 1944 de 7 heures à 9 heures, en direction de la mer entre Drandcamp-les-Bains et Manvieux.

Les habitants devront rester à l’abri et le bétail est à retirer des herbages.

La présence de bateaux de pêche est interdite dans la zone maritime dangereuse. (Source Arch. du Cal.)

 

Juin 1944  -  Bataille de Normandie.  -  Au nord du village, à 500 mètres du littoral, la Wehrmacht avait construit dès 1943, une batterie côtière. Celle-ci abritait quatre canons de marine bien  protégés d'une portée de près de 20 km, elle menaçait la plage du débarquement de Gold Beach et pouvait aussi atteindre la plages d'Omaha Beach à l'ouest. Les Alliés firent de la mise hors de combat de cette batterie un objectif prioritaire du jour J. La batterie subit un pilonnage depuis deux croiseurs anglais et du croiseur français "Georges Leygues". Le lendemain, le

 

Mars 1945  -  Les victimes des mines.  -  Deux habitants de Longues, MM. Émile Anquetil, 18 ans, domestique agricole, et Albert Godefroy, 31 ans, ont sauté sur des mines. 

Le premier a été tué et le second très grièvement blessé.

  -  M. Charles Leforestier, 45 ans, cultivateur à Livry, a eu la jambe gauche arrachée par l’explosion d’une mine.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1946  -  Deux allemands victimes d’une explosion.  -   A Longues-sur-mer, deux prisonniers allemands, qui enlevaient avec une pelle un engin de guerre d’un système inconnu, ont été atteint par l’explosion de celui-ci. L’un d’eux fut tué sur le coup, son camarade, grièvement blessé, a été transporté à l’hôpital de Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Le souvenir du colonel Peter Dewey.  -  Le sénateur américain Charley Dewey et Mme Dewey, qui résident actuellement à Longues-sur-Mer, prés Bayeux, ont été reçus par la municipalité et la population d’Isigny, dont ils sont les bienfaiteurs.

Le docteur Touraille, maire, a remis au sénateur Dewey le texte de la délibération du Conseil Municipal a laquelle la population adopte et reconnaît comme un de ses enfants, le colonel Peter Dewey, fils du sénateur, mort au champ d’honneur en indochine. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Une odieuse agression.   -   Une domestique, Mlle Ernestine Danjou, 17 ans, de Longues, répondant à une invitation d'un menuisier de la localité, Jean Guillemette, 22 ans, avait accepté de l'accompagner celui-ci en auto à Bayeux, afin de passer la soirée au cinéma.

A son retour, le lendemain, elle déclarait à son patron qu'elle avait été victime d'une odieuse agression de la part du jeune homme qui, interrogé par les gendarmes, prévenus, opposa à l'accusation dont il était l'objet de véhémentes protestations d'innocence. Il n'en a pas moins été appréhendé.

De l'examen médical auquel Mlle Danjou a été soumise, il résulte que s'il n'y a pas eu viol, des violences ont été exercées. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Une chute malencontreuse.   -   En allant chercher son lait dans une ferme voisine, Mme veuve Legallois, 75 ans, demeurant à Longues-sur-Mer, a fait une chute sur le verglas et s’est fracturé le bras droit. Elle a été hospitalisée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Le feu détruit un bâtiment communal à Longues.   -   Le feu s'est déclaré dans un bâtiment déjà sinistré par faits de  guerre et acquis par la municipalité pour être transformé en école. Les livres de la bibliothèque communale provisoirement installés dans le local ont été sauvés.

Les pompiers de Bayeux sous les ordres du capitaine Golanor ont réussi après une heure d'efforts à circonscrire le sinistre, protégeant notamment un hangar voisin où était entreposé un important matériel de l'entreprise Diaz. Les dégâts s'élèveraient à 500 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )

 

Août 1949   -   Un cheval fonce dans la foule.   -   Au cours d'une course organisée à Longues à l'occasion de la fête patronale un cheval monté par M. Gérard Dan ayant manqué un virage est entré dans la foule.

M. Lerozier, beau-frère de M. Gouesmel, de Longues a été blessé à la cheville. Deux autres spectateurs ont été atteints de légères contusions. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juillet 1950   -   Deux communes à l’honneur.   -   La Croix de guerre avec étoile de bronze vient d'être décernée à Longues-sur-Mer et à Graye-sur-Mer en récompense du patriotisme et des sacrifices de leur population durant les combats du Débarquement. (Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1950   -     Trois communes à l’honneur.   -   Dimanche dernier, avec le cérémonial traditionnel, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a remis la Croix de Guerre aux communes d'Asnelles, Saint-Come-de-Fresne et Longues. Dans cette dernière localité, la manifestation s'accompagna d'une manifestation d'amitié franco-américaine que rehaussa la présence de Mme et M. Dewey, délègué de la Commission des Investissements pour le Plan Marshall, le colonel Lang, attaché militaire à l'ambassade des États-Unis à Paris.

On notait également la présence de MM. Lejoux, sous-préfet ; Boivin-Champeaux et André, sénateurs ; le docteur Jeanne, maire de Bayeux. Ce fut au jeune André Ducoudray, grièvement blessé lors du Débarquement, que revint l'honneur de présenter au colonel Le Bideau le coussin sur lequel celui-ci épingla le ruban vert et rouge. Une allocution fut prononcée par M. Briard, maire de Longues, qui décerna ensuite à Mme et M. Dewey le titre de citoyens d'honneur. A l'issue de la cérémonie, Mme et M. Dewey offrirent aux personnalités un vin d'honneur dans leur magnifique propriété de l'ancienne abbaye. (Le Bonhomme Libre)

Batteries allemandes de Longues-sur-Mer

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