1er Septembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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LONGVILLERS |
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Canton de Villers-Bocage |
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Lassé
d’être ainsi pris pour jouet, disons mieux, pour dupe, le sieur Denis
se rendit, samedi dernier, chez deux de ses amis et les invita a venir
passer la soirée, et la nuit même au besoin, dans sa demeure, afin de
découvrir les auteurs de ces stupides espiègleries. Vers
9 heures, on heurta bruyamment à sa porte et aux autres ouvertures de
la maison, sans qu'il lui fût possible de se rendre bien compte d'où
pouvait provenir un tel bruit, le tapage recommença de plus belle une
heure après, enfin, vers onze heures ou minuit, de nouveaux coups, plus
violents que les autres, furent encore frappés contre ses vitres. Il
n'y tint plus, il ouvrit sa fenêtre, et apercevant entre deux bains de
chaux destinés à la construction d'une maison voisine se glisser une
sorte de forme noire, il fit feu dessus avec un fusil chargé à plomb
qu'il avait eu la précaution de placer près de lui. Un cri aigu suivit
la détonation, le sieur Denis se précipita dehors presqu'aussitôt
avec ses camarades, mais il ne vit plus rien qu'une traînée de sang
qui partait du point où le coup avait dû porter et qui se dirigeait
vers une autre maison de la commune. Le lendemain à l'issue de la
messe, tous les habitants du lieu s'en vinrent presque
processionnellement constater la présence sur le sol des sanglantes
traces que le lutin y avait laissées. A
partir de ce moment, toutes les apparitions, tous les sortilèges ont
disparu, et le village est rentré dans le calme le plus parfait. —
Du reste, rien n'est meilleur contre les lutins où les
revenants, qu'un exorcisme à coups de fusil, l'arme ne fut-elle
chargée que de sel de cuisine. Très
vraisemblablement le mauvais plaisant, blessé par le sieur Denis, n'a
pas dû se vanter beaucoup de l'aventure. Il
s'en tiendra, volontiers à cette saignée, sans risquer de s'en faire
tirer une seconde plus abondante et plus dangereuse que ne l'a été la
première. Avis aux gens assez mal inspirés pour se livrer à des passe
temps à la fois si méchants et si sots : avis surtout aux habitants de
nos campagnes, dont la crédulité ridicule à l'endroit du merveilleux
est encore si loin de disparaître, malgré les avertissements
réitérés de la presse et les progrès de l'instruction
publique ! (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1863 - Par arrêté du 2 Janvier. - M. le préfet du Calvados a nommé : M. Lemaître (Jean-Charles), adjoint, maire de la commune de Louvagny, en remplacement de M. de Beaurepaire, décédé. M. Lemaître (Charles-Henri), adjoint à la mairie de Louvagny, en remplacement de M. Lemaître (Jean-Charles), nommé maire. Par un autre arrêté du 3, M. le préfet du Calvados a nommé M. Lerichomme (Louis-Victor), adjoint à la mairie de Longvillers, en remplacement de M. Tison, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet 1864 - Par arrêtés en date des 7 et 12 juillet. - M. le préfet du Calvados a nommé :
- Maire de la commune de Saint-Jean-des-Essartiers, M. Fortin (Jean), adjoint, conseiller municipal , en remplacement de M. Desrivières, démissionnaire. - Adjoint de la commune du Locheur, M. Gallot, conseiller municipal, en remplacement de M. Hubie, démissionnaire. -
Adjoint de la commune de Saint-Jean-des-Essartiers, M. Lair, en
remplacement de M. Fortin, nommé maire. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1871 -
Fait divers.
- Des
phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le
département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie
de fourmis
ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau genre les toits des
maisons et le pavé des rues à Caudebec, des hirondelles ont été
ramassées surchargées de ces insectes
qui s'étaient attachées à elles et avaient entravé leur vol. Une
véritable pluie de papillons s'est abattue aux environs de Paris. Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts
sur tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui
en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en
teurd ! Septembre
1871 -
Fait divers.
- On
nous signale le départ prématuré des hirondelles, malgré la
température élevée à cette époque de la saison. Il en reste
cependant encore, mais peu dans nos contrées. On peut voir dans ce
phénomène un indice certain d'un hiver précoce et rigoureux. Septembre 1871 - Fait divers. - Le 14 de ce mois, vers 8 heures du soir, un incendie, dont la cause est restée inconnue, à détruit à Longvillers deux corps de bâtiments appartenant à M. le marquis de Mathan et exploités par le nommé Pierre Marie fermier. Perte : 10.500 fr.
Avril
1876
-
Fête.
- Fête
de Saint-Job, à Longvillers, canton de Villers-Bocage, le dimanche 16
avril 1876 : Mât de cocagne, jeu de la tuile, course aux sabots,
baptême du tropique, tir à la cible, course aux sacs. Le soir,
retraite aux flambeaux et feu d'artifice du Bonhomme
Normand.
Février
1890 -
Arrestation de l’assassin de Longvillers. - L'assassin
de la demoiselle Baratte, de Longvillers, a été arrêté. C'est un
nommé Jean-Pierre Roger, 28 ans. journalier, de St-Louet, près
Villers-Bocage. Il a déjà été condamné plusieurs fois, notamment
pour vol, et était redouté dans la contrée. Il a passé des aveux
complets.
Mai 1890 - Abeilles. - Dans le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être séparées par une clôture haute de deux mètres au moins. Dans les champs, elles-devront être à cent mètres au moins de tout chemin ou de toute maison. Les ruches ne pourront être transportées dans les landes, bruyères ou bois, qu'avec une autorisation spéciale du préfet, délivrée sur un avis du conseil municipal. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1890 -
Malades contagieux. -
Les
enfants atteints de la variole, de la scarlatine et de la diphtérie ne
devront rentrer à l'école qu'après 40 jours, pour la varicelle, la
rougeole, et les oreillons, 20 jours après. Quant aux enfants atteints
de coqueluche, maladie dont la durée et variable, ils ne pourront être
admis de nouveau dans les écoles qu'en présentant un certificat du
médecin.
Juillet
1890 -
Mort accidentelle. -
Le
sieur Madeleine dit Féron, fermier à Longvillers a été écrasé sur
le chemin de la Capelle à Monvarret, territoire du Mesnil-au-Grain. Le
sieur Madeleine apportait du fourrage dans une voiture attelée d'un
jeune cheval qui lui échappa des mains, et c'est en voulant l'arrêter
qu'il tomba la tête sous une des roues, la mort a été instantanée.
Juillet
1892 -
Tribunal de Caen. -
Félix
Letellier, 26 ans, domestique, sans domicile, vols, tentatives de vols,
escroqueries, filouteries, 8 mois. —
Adolphe Hamon, 49 ans, cultivateur à Longvillers, outrages à un
huissier, 8 jours. —
Albert Fleury, 16 ans, domestique à Epinay-sur-Odon, vol d'une montre
à la fille Harang, 2 mois. (Loi B.) —
Filles Clémence Leroy, 21 ans, et Marie Chesnel, 24 ans, filles
soumises à Caen, vol de 300 fr. au sieur Madelaine, 4 mois chacune. — Jules Chrétien, 22 ans, domestique à Troarn, outrages à un maire, 6 jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1892 -
A propos d’influenza. -
Sous ce titre
: « l'Influenza à Caen et en Normandie au siècle dernier
(1767-1775-1776) », le docteur Catois vient de publier une
intéressante notice qui prouve qu'on a, ces temps derniers, donné un
nouveau nom à une vieille maladie et que ce qu'on appelle aujourd'hui
« influenza » n'est autre chose que la
Septembre 1892 - Un incendiaire. - Mercredi matin, à Longvillers, vers 8 heures, le feu a détruit une maison d'habitation à deux étages, l'eau manquant complètement. Cette maison était occupée par le sieur Albert Genest, cultivateur, mais appartenait à son oncle, le sieur Pierre Lefrançois, propriétaire en la même commune. C'est ce dernier qui a mis le feu à sa maison pour se venger de son neveu. Les pertes sont évaluées à 4 000 fr. environ. Assuré. Lefrançois a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Agression et vol. – Le nommé Eugène Albert, domestique à Longvillers se trouvait dimanche à la foire de Noyers. Il regardait un jeu de quilles tenu par un nomade, et, comme il refusait de jouer, le tenancier du lieu se jeta sur lui, le renversa et lui déroba dans sa poche son porte-monnaie contenant 11 fr., puis il disparut. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1900 - Suicides. - Le sieur Marcel Fossard, 59 ans, maréchal et adjoint à Beuvron, a été trouvé dimanche, par son fils, pendu à une poutre de son grenier. On ne sait à quel motif attribuer cette funeste détermination. - Le sieur Lucien Denis, 49 ans, journalier à Longvillers, près Villers-Bocage, s'est pendu dans le grenier situé au-dessus de sa chambre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1900 - Incendies. - A Longvillers, d'une maison occupée par la dame Julienne et appartenant à la dame Rivière, à Aunay-sur-Odon. —
D'un bâtiment au sieur Mercier, au Tordouet. Pertes, 2 000 fr. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 -
Petites et grosses bêtes. - L'un
de nos lecteurs, nous fait une juste observation. Partout, on interdit
les courses de taureaux avec mise à mort de la bête. Dans les
départements de l'Ouest, on tolère sous le nom de « tir aux coqs,»
le massacre de malheureuses volailles attachées par la patte a un
piquet. Pourquoi plutôt protéger les taureaux que les poules. Est-ce parce que ce sont de plus grosses bêtes ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Tentative de meurtre.
- La
veuve Besnard, née Zuline Jacques, 43 ans, servante chez le sieur
Bertrand, cultivateur à Longvillers, près Villers-Bocage, faisait son
travail dans la laiterie, quand un coup de feu a été tiré sur elle. Le
meurtrier a visé à travers la fenêtre. Un grain de plomb seul a
porté et a atteint la veuve Besnard au bras droit, un peu au-dessus du
coude. L'auteur
de cette tentative criminelle serait un individu de la contrée qui
aurait eu des relations, avec la victime et, après avoir été
évincé, lui aurait adressé plusieurs lettres de menaces. Une
perquisition faite à son domicile aurait fait découvrir un fusil, dont
un coup venait d'être tiré.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Voyant qu'il ne jouissait pas de ses facultés, on l'avait envoyé à la gendarmerie de Villers, mais il s'était échappé en chemin. C'est un nommé Georges Jeanne, 30 ans, de St-Martin-de-Sallen. Il est mort de misère. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - Malheureux père. - Le sieur Eugène Placide, journalier à Longvillers, près Villers-Bocage, avait fiancé sa fille Marie-Louise, 21 ans, à un nommé Désiré Doublet, journalier à Saint-Martin-des-Besaces. Doublet s'était installé chez son futur beau-père pendant trois mois, le contrat était signé chez un notaire de la Besace, et le mariage devait avoir lieu le 14 juillet, jour de la fête nationale. Mais, au dernier moment, les fiancés s'enfuirent et l'hymen n'eut pas lieu. Ces
jours-ci, la fille Placide est revenue chez son père avec son amant et,
pendant son absence, ils lui ont volé six livres de pain. Pour comble,
Placide a appris que Doublet était marié
déjà. Il a porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1917
- Macabre
découverte. -
On
a trouvé, dans la cour de son habitation, le cadavre de M. Pierre
Vautier, 72 ans, journalier à Longvillers, près Villers-Bocage. Le
malheureux
vieillard avait succombé à une congestion.
Juillet 1923 - Galante aventure. - En rentrant chez ses parents à Longvillers, canton de Viliers-Bocage, Mlle Jeanne Ménard, 20 ans, a été rejointe sur la route par le cycliste François Brayelle, 18 ans, employé dans un cirque installé à Villers. Le
jeune homme fit des propositions galantes à Mlle Ménard, qui les
repoussa. Le satyre saisit alors la jeune fille et la traîna dans le
fossé où il tenta d'abuser d'elle. N'arrivant pas à ses fins, le
cycliste s'est enfui. Il a été arrêté le lendemain. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1926 - Les cambrioleurs étaient passés. - Il y a quelques jours, M. Marcel Lepelley, 25 ans, journalier à Longvillers, quittait son domicile pour deux jours, s'étant rendu avec sa femme chez des parents dans une localité voisine.Il y a quelques jours, M. Marcel Lepelley, 25 ans, journalier à Longvillers, quittait son domicile pour deux jours, s'étant rendu avec sa femme chez des parents dans une localité voisine. En rentrant samedi dernier, le journalier constata qu'un carreau d'une fenêtre avait été brisé. Des malfaiteurs s'étaient introduits dans le logement, où régnait le plus grand désordre. Une armoire avait été ouverte et vidée de son contenu resté épars sur le plancher. Une somme de 600 francs placée dans un sac à pain avait disparu. M. Lepelley et sa femme constatèrent, en outre, la disparition de plusieurs bijoux, deux colliers avec croix en or, un médaillon en or, une broche en platine, une bague en or et deux bracelets. La gendarmerie de Villers-Bocage procède une enquête.
Novembre 1926 - Une fillette odieusement violentée. - Ces jours derniers une fillette âgée de 12 ans, dont les parents sont établis cultivateurs à Longvillers, a été victime d'une tentative odieuse. La jeune Renée Mathan revenait du bourg d'Athenay-sur-Odon, où elle avait été chercher des provisions. A 150 mètres de cette localité, elle s'engagea dans un chemin de culture qui conduisait directement à la ferme. Un charretier dont l'attelage s'était arrêté sur la route de Villers-Bocage la rejoignit à travers champs, passa par une brèche et après s'être dissimulé dans le fossé du chemin se précipita sur l'enfant, qu'il poussa jusqu’à la rigole. La
fillette appela
au secours,
et le
misérable, craignant
d'être découvert
abandonna sa
victime. Cependant
Renée Mathan,
ayant abandonné
son sac
à main,
l'individu après
avoir enlevé
une somme
de 11
francs placée
à l'intérieur,
s'enfuit. Grâce au signalement donné par la fillette, il fut arrêté un moment après. Le triste sire un sieur Robillon Henri, domestique chez M. Roberge à Longvillers, reconnut entièrement les faits. Il a été écroué après interrogatoire.
Août 1930 - Qu'est devenu la vache ? - M. Léon Periers, cultivateur à Longvillers, ferme de Campiauville, a signalé à la gendarmerie la disparition d'une vache qui se trouvait avec d'autres animaux dans un herbage en bordure de la route de Villers-Bocage à Aunay-sur-Odon. On a relevé les traces de l'animal pendant 200 mètres dans la direction d'Aunay-sur-Odon.
Janvier 1931 - les aides aux jeunes filles. - Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués. Longvillers.
-- Mlle Sevestre Célina, âgée de 23 ans, est l'aînée d'une famille
de S enfants vivants. L'intéressée a été placée chez trois
cultivateurs auxquels elle a donné satisfaction. De bons renseignements
ont été recueillis sur sa conduite et sa moralité. Elle a épousé,
le 19 juillet dérider, M. Declais, ouvrier agricole, dont les parents,
domestiques, ont élevé 9 enfants.
Avril 1931 - Subvention. - Le Conseil général adopte les conclusions d'un rapport portant répartition des subventions du département aux communes pour les bâtiments communaux. Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de 1931 pour venir en aide aux communes, dans les dépenses de construction ou de réparation aux bâtiments communaux autres que les écoles primaires. Un
certain nombre de demandes ont été présentées.
A la Commission des Travaux publics et propose de donner
satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 10 550
francs, conformément aux propositions suivantes : Longvillers. —
Réfection de la couverture du presbytère 250 fr.
Mars 1937 - Un enfant de six ans disparaît. - Hier matin, à Longvillers, M. Marie, maçon, travaillait à chausser un four de boulanger, dans la ferme exploitée par M. Bossuyt. Il avait emmené avec lui son fils, Jacques, âgé de 6 ans. M. Marie s'absenta un moment pour aller chercher du bois, lorsqu'il revint, l'enfant avait disparu. On se mit à sa recherche, mais on ne le trouva pas. On
craint qu'il ne soit tombé dans la rivière l'Odon. Les recherches
effectuées de ce côté n’ont donné jusqu'à présent aucun
résultat.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1937 -
Le
jeune disparu de Longvillers s’est bien noyé.
- Au
cours des recherches effectuées, depuis quatre jours pour retrouver le
jeune Jacques Mary, disparu le 28 février dans les circonstances que
nous avons relatées, on a trouvé sur la berge de l'Odon, à 50 m. et
à 300 m. en aval du pont de La Capelle, accrochés à des épines, deux
Mars 1937 - Le cadavre du jeune disparu de Longvillers a été retrouvé dans l’Odon. - Au matin, vers 8 h. 30, en se rendant dans un prè voisin de l'Odon, Mme veuve Havard, 52 ans, ménagère à Epinay-sur-Odon, apercevait, flottant sur la rivière, au lieu dit « Le court-chemin », le corps d'un enfant, dont les vêtements s'étaient accrochés à l'une des branches d'un arbuste bordant la rive. Mme Havard appela son fils qui, à l'aide d'une gaffe, ramena sur la berge le cadavre qui fut rapidement identifié comme étant celui du jeune Jacques Mary, âgé de 6 ans, fils d'un maçon de Longvillers, disparu dans la nuit du 27 au 28 février, durant laquelle il avait accompagné son père- dans une ferme où celui-ci effectuait un travail. Il est probable que l'enfant, comme on l'avait supposé au lendemain de sa disparition s'est noyé alors que par une tempête de neige, il regagnait le domicile de ses parents. Il
y a quelques jours, des morceaux d'étoffe provenant des habits du
garçonnet avaient été découverts sur les berges de l’Odon, au pont
de La Capelle, à Longvillers, soit à une distance
de 3 kilomètres de l'endroit où le cadavre de l'infortuné
bambin a été trouvé.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1941
- Avis à la
Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une
propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par
exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à
l'autorité militaire allemande la plus proche.
Juillet 1941 - Au feu ! - Le feu a pris naissance, chez M. Léon Mayne, cultivateur à Longvillers, dans le grenier à foin. Malgré l'intervention des pompiers de Villers-Bocage, toute la toiture, de 13 m. sur 8, a été détruite, ainsi que 300 bottes de foin. Dans un autre grenier, 400 hectos d'orge, 20 d'avoine, 2 de sarrasin, ont été complètement détériorés par le feu.
Mars
1944 -
Arrestation.
- Profitant
de l'absence
de Mme
Henriette Elizabeth,
journalière, Edgar
Lecoq,
20 ans,
ouvrier agricole,
sans domicile
fixe, pénétra
dans son
jardin et
vola une
veste qui
s'y trouvait
à décher. Les
gendarmes
de Villers-Bocage
ont procédé
à son
arrestation. Il
a été
Elizabeth, journalière,
Edgar Lecoq,
20 ans,
ouvrier agricole,
sans domicile
fixe, pénétra
dans son
jardin et
vola une
veste qui
s'y trouvait
à décher. Les
gendarmes
de Villers-Bocage
ont procédé
à son
arrestation. Il
a été
écroué.
Juin 1947 - Des bandits rançonnent un cultivateur. – Vers 1h. du matin, les époux Morin isolée, étaient réveillés par le ronronnement d’un moteur suivi de bruits insolites provenant de l’entrée de leur habitation. Le ménage était encore sous le coup de la surprise que deux individus masqués, armés de revolvers et de matraques, faisaient irruption dans la chambre. « Ton pognon ! » cria l’un d’eux à Mme Morin en menaçant de lui brûler la plante des pieds et de mettre le feu à la ferme.
Le Parquet de Caen a pris en main l’enquête menée par les gendarmes de Villers-Bocage. Les
agresseurs s’étaient présentés la veille aux époux Morin comme des
« inspecteurs » chargés d’examiner les immeubles
sinistrés, ce qui leur avait permis de reconnaître les lieux où ils
opérèrent. Longvillers n’est pas si loin du Plessis-Grimoult pour
que la rumeur publique ne se demande déjà si les auteurs de cette
nouvelles agression ne seraient pas les même qui, il y a quelques mois,
semèrent la terreur parmi les populations du Bocage. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Un traître. - Le Tribunal Maritime de Cherbourg vient de condamner à sept ans de réclusion Joseph Ménard, 24 ans, originaire de Longvillers. Engager dans la Marine en 1941, démobilisé l'année suivante au lendemain du sabordage de la Flotte de Toulon, Ménard avait quelques mois plus tard, pris du service dans l’armée allemande. Envoyé sur le front russe, il fut compromis dans une affaire de trafic d'armes destinées aux partisans des Carpates et incorporé dans un bataillon disciplinaire, Ménard qui se trouvait à Francfort lors de la capitulation du Reich, réussit à se faire passer pour déporté par les autorités américaines et fut rapatrié en France où il toucha plusieurs primes du fait de la qualité qu'il s'était donnée. A
la fin de 1945 il contracta un nouvel engagement dans la marine où il
se fait remarquer par sa mauvaise conduite. Muté à la Compagnie de
garde des Équipages de la Flotte à Cherbourg, il faut trouvé, un
jour, en possession d'un revolver allemand. On enquêta et le passé du
traître fut connu. Ménard avait été inculpé d'atteinte à la
sûreté de l'État et d'escroquerie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Une sanglante querelle à Longvillers.
- M. Victor
Chauvin, 52 ans, ouvrier agricole, à Longvillers, rentrait en
automobile avec M. Martin et M. Basourdi, cultivateur en cette commune,
lorsque la voiture resta en panne. Utilisant
la bicyclette de M. Chauvin qui était dans la voiture, M. Basourdi s’en
fut chercher son tracteur pour dépanner la voiture de son ami. En
compagnie de son commis Eugène Rollin, 47 ans, il revint pour remorquer
la voiture de M. Martin. Toute peine méritant salaire, sur place on se
restaura comme il convenait et, fort avant dans la nuit, on décida de
se séparer. Mais
le vélo de M. Chauvin étant resté chez M. Basourdi, les trois hommes,
Chauvin, Basourdi et Rolin, reprirent de tracteur. Chemin
faisant, pour un motif futile, la discussion s’envenima entre Rolin et
Chauvin, puis soudain, tout comme la voiture précédemment, le tracteur
refusa d'avancer. M.
Basourdi délégua son commis pour aller chercher des chevaux afin de
remorquer le tracteur. Chauvin voulu l'accompagner et c'est en cours de
route que devait se dérouler la scène tragique. Selon
Chauvin, son antagoniste aurait prétendu qu'il lui avait volé une
casquette, selon Rolin, c'est son adversaire qui aurait déclaré qu'il
en fallait cinq comme lui pour lui faire peur. Tant
et si bien que les deux hommes en vinrent aux mains. Lequel a commencé
? Basourdi ne saurait le dire, car il réparait son véhicule. Toujours
est-il que Chauvin a été frappé violemment à l'aide d'un instrument
contondant. Selon les conclusions du médecin, les coups ont occasionné
des plaies sérieuses à la face. Ce
n'est qu'à 6 h le lendemain matin qu’un passant se rendant à son
travail découvrit la victime baignant dans son sang. La
gendarmerie poursuit son enquête qui s'avère laborieuse. (Source
: Le Bonhomme Libre) |
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LONGVILLERS (Calvados) - L'Église |
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