1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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LOUCELLES

Canton de Tilly-sur-Seulles

Les habitants de la commune sont des Loucellois et Loucelloises

Février 1848   -  Le feu.   -   Dimanche soir, un incendie a éclaté dans le domicile du custos de la commune de Loucelles et a dévoré environ 25 ou 30 mètres de bâtiment. On attribue ce sinistre à l'imprudence d'une femme qui, ayant mis sa chaufferette dans son lit, l'aurait déposée après avoir été couchée, dans un endroit où il y avait tant de toiles d'araignées, qu'elles auraient pris feu. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1860   -   Un suicide.   -   Le 17 de ce mois, M. Blutel docteur-médecin à Carcagny, aperçu dans un champ planté de colza, appartenant à M. le maire de Loucelles, canton de Tilly-sur-Seulles, à environ 6 mètres de la route, le cadavre d'un individu qui s'était pendu, à l'aide d'une faible corde, à une branche d'un pommier.

On a retrouvé sur cet homme, dont on a pu constater l'identité, un bulletin du bureau de poste de Lagny ( Loiret ), sur le n° 241, à la date du 26 mai dernier, constatant le versement de 100 francs, par un nommé Guichard, à l'adresse de M. Raoul, à Montargis, on a trouvé également un porte-monnaie vide, quelques papiers insignifiants, une montre et une chaîne. Le linge de cet homme était marqué aux initiales J. D.

La veille, il s'était présenté, sans papier, dans une auberge, à Carcagny, où on avait refusé de le recevoir.

Tout porte à croire que cette mort est le résultat d'un suicide. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1860   -   Pour les élèves des lycées et collèges.   -   A l'occasion de l'annexion de la Savoie et de l'arrondissement de Nice à la France, le ministre de l'instruction publique a décidé qu'il y aurait congé avec sortie demain dimanche 17, pour les élèves des lycées et collèges des départements. Deux jours seront ajoutés aux grandes vacances pour tous les lycées et collèges de l'Empire. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Caen.

Airan, - Travaux au cimetière.   50 fr.

Amayé-sur-Orne, - Travaux au presbytère.   50 fr.

Amayé-sur-Seulles, - Travaux à l'église et au presbytère.         100 fr.

Authie, - Travaux au cimetière.   100 fr.

Bonnemaison, - Travaux à l'église et au presbytère.   100 fr.

Canteloup, - Travaux à l'église.   150 fr.

Carpiquet, - Travaux à l'église.   150 fr.

Cormelles. - Travaux d'utilité communale.   84,29 fr.

Épron, -  Classement des archives municipales.   23 fr.

Esquay-Notre-Dame - Travaux an cimetière.   50 fr.

Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. - Travaux à l'église.   150 fr.

Hamars. - Travaux à l'église.   50 fr.

Landes. - Travaux au cimetière.   50 fr.

Lasson. - Travaux à l'église.   100 fr.

Loucelles. - Travaux au cimetière et à l’église.   100 fr.

Maisoncelles-sur-Ajon. - Travaux à l'église.   50 fr.

Mesny-Patry. - Travaux au presbytère. 100 fr.

Moult. - Travaux au cimetière.   100 fr.

Plumetot. - Classement et installation des archives.   100 fr.

Rosel. - Travaux à l'église.   50 fr.

Tournay-sur-Odon. Travaux au cimetière.   50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mai 1863   -   Un incendie.   -   Le 10 de ce mois, un incendie s'est manifesté dans la commune de Loucelles, et a réduit en cendres deux maisons, une grange, une cave, une étable et une partie du mobilier, au préjudice du sieur Jacques Anne, couvreur audit lieu.

La perte est estimée à 3 400 fr., tout était assuré.

La cause de ce sinistre est attribuée à l'imprudence de la femme du sieur Anne, âgée de 79 ans, qui, dans la soirée du 9, était allée, avec une chandelle à la main, pour rattacher sa vache dans l'étable et avait placé cette chandelle dans un trou du mur. A peine venait-elle de quitter sa lumière qu'elle s'aperçut que le feu venait de se communiquer à des bottes de paille, et tous ses efforts ne purent parvenir à en arrêter les progrès. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1866   -   Une acquisition.   -    Par décret impérial du 19 mai 1866, la commune de Loucelles est autorisée à acquérir, de la demoiselle Marie Guérard, une maison avec dépendances, pour l'établissement d'une école, et à emprunter la somme de 2000 francs, pour le paiement du prix de l'acquisition ci dessus, et des travaux d'appropriation.

 

Juin 1868   -   Une décision.   -   M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils, des militaires pourraient être mis, cette année, comme cela a eu lieu les années précédentes, à la disposition des cultivateurs qui en auraient besoin pour leurs travaux.

Les cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires, auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport, aller et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs, à leur fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme, une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.

 

Juin 1876   -  Fait divers.  -  Le sieur Torchy, cultivateur à Loucelles, avait perdu un cheval. On l'a retrouvé mort auprès d'un pommier. Il avait été frappé de 2 coups de couteau.  

 

Octobre 1876   -  Vengeance mystérieuse.  -  Depuis près de trois mois, les époux Torchy, cultivateur à Loucelles, étaient victimes des actes inqualifiables d'une vengeance mystérieuse. Leurs bestiaux périssaient journellement, soit empoisonnés, soit odieusement mutilés à l'aide d'instruments tranchants. Ils se voyaient à la veille de leur ruine. N'ayant jamais fait que du bien et jouissant de l'estime de tous leurs voisins, ils ne pouvaient soupçonner les auteurs de cette révoltante lâcheté. La justice informée n'avait pas été plus heureuse dans ses recherches. La terreur était universelle dans la contrée, et tous les fermiers tremblaient pour leur bétail. L'indignation générale signalait bien quelques personnes suspectes et malfamées, mais les preuves manquaient. Que les paisibles agriculteurs de l'endroit se rassurent. La brigade de Tilly vient de découvrir les malfaiteurs. Ce sont les nommés Jean-François Liard, âgé de 68 ans, charpentier, et la veuve Frérot, 37 ans, demeurant tous les deux à Loucelles. On a trouvé à leur domicile de nombreuses pièces à conviction, telles que des couteaux, des poisons et des cordes ensanglantées. Ces individus doivent comparaître le 21 octobre devant le Tribunal de police correctionnelle  de Caen.  

 

Septembre 1894  -  Trop de vacances.   -  Pour l'année scolaire 1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de 201 jours de congé contre 164 de travail. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Le vélo.   -  L'Académie a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares exceptions, hommes et femmes peuvent, sans danger pour leur santé, monter en vélocipède, cet exercice n'est interdit qu'aux personnes atteintes d'une maladie de cœur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1894  -  Pommes et poires.   -  La récolte varie dans le Calvados. Dans certains endroits, les pommes abondent et les poires sont en moyenne, dans d'autres parties, les poires sont en abondance et les pommes donnent une demi-année. Quoi qu'il en soit, les pommes ne seront pas chères cette année et il ne faut pas les payer au-dessus de un franc la barattée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1899  -  Puits empoisonné.   -   Un individu, fortement soupçonné, a empoisonné l'eau du puits communal de Loucelles, canton de Tilly, en y jetant du pétrole mélé à une autre substance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900   -   Agression.  -   Lundi soir, le sieur Auguste Laurent, aubergiste et marchand de mercerie à Carpiquet, s'en revenait de Ducy-Ste-Marguerite, lorsqu'en arrivant route de Paris à Cherbourg, sur le territoire de Loucelles, un individu est monté sur le marchepied de sa voiture et lui a porté plusieurs coups de poing sur la figure et ensuite est parti à travers champs. L'agresseur est, dit-on, connu. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1915  -  Incendiaire par vengeance.  -  On a arrêté, ces jours-ci, à Loucelles, un nommé Eugène Martin, 25 ans, journalier, sans domicile fixe, qui avait volontairement mis le feu à plusieurs meules de grains appartenant à Mme Ranguet, cultivatrice à Sainte-Croix Grand'Tonne, près Tilly-sur-Seulles. Martin a déclaré avoir voulu se venger de Mme Ranguet, qui ne l'aurait pas payé pour un travail qu'il avait fait chez elle. Il a ajouté qu'il était ivre. Piètre excuse !

 

Septembre 1915  -  Ce que nous mangerons l’an prochain.  -  C'est en ce moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine récolte. La question des semailles est une question vitale, et si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot, député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des permissions de labours et de semailles, de préférence à des cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des professeurs  d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous serions exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des navets d'hiver.  

 

Octobre 1920  -  Chronique de la Cour d’Assises.  -  Camille Samson, 37 ans, et sa femme, étaient journaliers chez M. Chédeville, cultivateur à Loucelles, avec leur fille Alphonsine, 15 ans 1/2. Celle-ci, née 3 ans avant le mariage, a été reconnue un an après. 

La femme Samson ayant porté plainte contre son mari pour mauvais traitements, l'enquête a révélé les faits qui lui sont reprochés aujourd'hui. Depuis plus de six mois. Samson entretenait avec sa fille des relations intimes. Celle-ci l'a d'ailleurs reconnu et déclaré qu'elle était consentante.

L'accusé prétend qu'il n'est le père de sa fille que par la loi et qu'elle n'est pas née de ses œuvres. Samson, dont la conduite pendant la guerre a été élogieuse, et qui est titulaire de la croix de guerre, n'a jamais été condamné. Le jury l'a acquitté — Défenseur : Me  F. Souron. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1924  -  Service postal.  -  La commune de Loucelles, actuellement rattachée au bureau de Carcagny, sera à partir du 1er octobre prochain desservie par le bureau d'Andrieu.
L'adresse des corr
espondances destinées aux habitants ne devra plus, par la suite, comporter l'indication de " par Carcagny" mais celle de
"par Andrieu".

 

Janvier 1932   -   Tribunal Correctionnel de Caen.   -   Audience du 5 janvier 1932. Présidence : M. Deshayes ; Ministère public : M. Esnaud.

— Aublet Eugène, 29 ans, domestique à Loucelles, avait volé des plants de poireaux et de choux au préjudice du sieur Leclerc, à Ducy-Sainte-Marguerite. Il a indemnisé le sieur Leclerc. 15 jours d'emprisonnement avec sursis. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Dans un champ, un squelette. L’inconnu a-t-il été assassiné ?  -  On a découvert, entre deux haies, dans un champ voisin du chemin allant de Loucelles à Audrieu, à 500 mètres environ de la route de Paris à Cherbourg, un squelette humain. 

Le squelette était vêtu de deux complets, l'un d'été, l'autre d'hiver, et d'une chemise. Il était chaussé de souliers. Près de lui, se trouvait une casquette dite « jockey » et un portefeuille dans lequel on a trouvé une carte d'électeur au nom de Louis Bisson et portant le cachet de la commune de Dampierre. Le marocain contenait également une enveloppe au timbre d'une fromagerie : la suscription était illisible. 

Avisée, la gendarmerie de Tilly-sur-Seulles prévint le Parquet de Caen qui s'est rendu ce matin a Loucelles en compagnie de M. le docteur Aumont, médecin-légiste. 

Ce dernier a procédé à l'examen des restes. Selon le praticien, la mort remonterait à une année environ : il n'est pas possible d'en indiquer les causes. 

se trouve-t-on en présence du squelette d'un homme assassiné et caché là par le meurtrier, ou bien ne s'agit-il pas plutôt de celui d'un chemineau décédé. On penche pour cette dernière hypothèse. 

Fait curieux, au cours de l'été dernier, des ouvriers agricoles travaillèrent à la fenaison dans le champ en bordure duquel a été découvert le squelette sans apercevoir celui-ci. 

Les gendarmes de Tilly se sont rendus cet après-midi à Dampierre afin d’établir si la victime habitait bien cette localité. 

Les restes de l'inconnu ont été inhumés, aujourd'hui, au cimetière de Loucelles. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Le squelette identifié.  -  Nous avons relaté, hier, la découverte dans un champ, à Loucelles, d'un squelette humain près duquel se trouvait un portefeuille  contenant une carte d'électeur au nom, de Paul Bisson, de Dampierre. 

L'enquête effectuée à Dampierre par la gendarmerie a établi qu'un journalier ainsi nommé, originaire de Monts-en-Bessin où il était né le 6 mai 1878 avait quitté la localité, il y a deux ans environ, pour échapper, disait-on, aux brutalités que lui faisait subir sa femme, atteinte de troubles mentaux. 

L'an dernier, on apprenait qu'il avait, séjourné à l'hôpital de Bayeux, du 1er octobre 1935 au 20 avril 1936. Depuis on n'avait pas entendu parler de lui. 

Il est probable qu'après avoir erré dans la région, sans travail et sans ressources, Bisson a succombé à l'endroit où son squelette a été trouvé et où il avait cherché sans  doute un refuge pour la nuit. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1937  -  Un cantonnier tué par une automobile.    Samedi après-midi vers 16 heures, M. Marcel Lecornu, 36 ans, cantonnier, domicilié à Blainville, travaillait sur la route nationale de Paris-Cherbourg, territoire de la commune de Loucelles, lorsque près de la côte de Sainte-Croix-Grand-Tonne, au moment où il traversait la chaussée, il fut renversé par l'automobile conduite par M. Henri Rollet, 34 ans, demeurant à St- Nazaire. 

M. Lecornu fut tué sur le coup. Il laisse une veuve et deux enfants. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Médaille d’honneur du Ministère des Travaux Publics.  -  La médaille d'honneur du ministère des Travaux publics a été décernée à :

M. Jules Barbanchon, cantonnier de 1er classe à La Cambe : 33 ans de services.

M. Arthur Caligny, cantonnier de 1er classe à Bellengreville : 33 ans de services.

M. Auguste Marie, cantonnier de 1er classe à Loucelles : 33 ans de services. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1942   -   Un accident.   -   Dans la côte de Loucelles, un pneu ayant éclaté de la moto transportant de Bayeux à Caen le lieutenant de Gendarmerie Lepire, de Bayeux, et le gendarme Lelaidier, les deux occupants ont été précipités sur le sol.

Le lieutenant a été contusionné à la hanche et le gendarme, blessé à la cuisse et à l'épaule. (Bonhomme Normand)

 

Août 1942   -   Avis aux populations.   -   Malgré plusieurs avertissements, le calme a de nouveau été troublé sur certains points de la France occupée. Des attentats ont été perpétrés contre des soldats allemands par des terroristes communistes à la solde de l'Angleterre.

Conformément à ce qui a été annoncé à maintes reprises, les mesures les plus sévères ont été prises pour répondre à chaque attentat. J'ai, en conséquence, fait fusiller 93 terroristes qui ont été convaincus d'avoir commis des actes de terrorisme ou d'en avoir été complices.

J'invite la population française, dans son propre intérêt, à aider, par une extrême vigilance, à la découverte des machinations terroristes, faute de quoi je serai obligé de prendre des mesures dont toute la population aura à souffrir.

Der Hoehere SS-und Polizeifuehrer im Bereich des Militäerbefehlshaber in Frankreich. (Bonhomme Normand)

 

Août 1945  -  Vœu relatif à l'attribution de Croix de la Légion d'Honneur.  -   Le Conseil général du Calvados salue le courage admirable des cultivateurs des régions sinistrées qui ont remis leurs terres en cultures au péril de leur vie.

Dépourvus de personnel, de matériel, d'engrais, de semences, de cheptel et de fourrages, consentant à vivre avec leurs familles sur des terres minées, dans des fermes en ruines  et dans des conditions d'inconfort indescriptibles, ils ont, par leur attachement à la terre, leur ténacité et leur conscience professionnelle donné à la France l'exemple des qualités nécessaires à son redressement.

Le Conseil général du Calvados émet le vœu que les meilleurs d'entre eux soient l'objet d'une citation élogieuse de la part du Gouvernement et que quelques croix de la  Légion d'Honneur soient réservées pour leur témoigner l'admiration et la reconnaissance qui leur sont dues. Nous le transmettrons à M. le Préfet, le vœu est adopté.  

 

Juillet 1946  -  Ceux qu’ils n’attendaient pas.  -  Les gendarmes de Tilly-sur-Seulles ont arrêté à Loucelles deux prisonniers boches évadés du commando de déminage de Criqueville-en-Bessin. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1947  -    Vers l’expiation.    La Chambre Criminelle de la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formulé par Alexandre Marie, de Loucelles, condamné à la peine de mort le 25 avril dernier par la Cour d’Assises du Calvados, pour viol et meurtre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    L’Expiation.  -  Pour la première fois depuis sept ans, la guillotine a fonctionné mardi à Caen. Les sinistres bois de justice ont à nouveau remplacé le poteau d’exécution.

Au petit matin, André Marie, le grand valet de Loucelles, condamné à mort en avril dernier pour viol et meurtre a expié son crime dans l’enceinte de la prison. Courageusement, après avoir entendu la messe et communié, l’assassin s’abandonna aux mains des aides de l’exécuteur, M. Desfourneau, pour subir le châtiment suprême. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un domestique indélicat.   -   Enquêtant sur une série de vol de céréales, cidre, lait, etc..., commis au préjudice de M. Louis Duval, cultivateur à Loucelles, les gendarmes étaient amenés à porter leurs soupçons sur l'un des employés de la victime, Louis Marie, 20 ans.

Interrogé, ce dernier tenta d'abord de faire admettre à la maréchaussée une histoire rocambolesque, rapidement convaincu de mensonges, il se résigna à passer des aveux et à reconnaître outre les vols effectués au préjudice de M. Duval, plusieurs autres méfaits.

Marie a accusé de recel deux habitants d'Audrieu. Marcel Fouliard, manœuvre et André Meslin, ainsi qu'un terrassier de Loucelles, André Onfroy. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Dangereuse imprudence.  -  L'autre nuit, par un brouillard, M. Allanet, directeur de la Laiterie de Bayeux, demeurant à Barbeville, suivait en automobile la route de Bayeux à Caen. Soudain sur le territoire de la commune de Loucelles surgit à quelques mètres de lui, un véhicule hippomobile dépourvu d'éclairage et tenant les trois quarts de la chaussée. M. Allanet évita de justesse la collision en jetant sa voiture dans le fossé cependant que le conducteur de l’attelage, M. Eugène Balligaud, courtier en bestiaux à Bretteville-l'Orgueilleuse, ( que l'automobiliste, heureusement indemne devait rejoindre un peu plus loin, poursuivez son chemin).

L'incident s'est terminé à la gendarmerie de Bretteville qui a dressé procès-verbal. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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