Février
1848 -
Le feu. -
Dimanche soir, un incendie a éclaté dans le domicile du
custos de la commune de Loucelles et a dévoré environ 25 ou 30 mètres
de bâtiment. On attribue ce sinistre à l'imprudence d'une femme qui,
ayant mis sa chaufferette dans son lit, l'aurait déposée après avoir
été couchée, dans un endroit où il y avait tant de toiles
d'araignées, qu'elles auraient pris feu. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1860 - Un suicide.
- Le
17 de ce mois, M. Blutel docteur-médecin à Carcagny, aperçu dans un
champ planté de colza, appartenant à M. le maire de Loucelles, canton
de Tilly-sur-Seulles, à environ 6 mètres de la route, le cadavre d'un
individu qui s'était pendu, à l'aide d'une faible corde, à une
branche d'un pommier.
On
a retrouvé sur cet homme, dont on a pu constater l'identité, un
bulletin du bureau de poste de Lagny ( Loiret ), sur le n° 241, à la
date du 26 mai dernier, constatant le versement de 100 francs, par un
nommé Guichard, à l'adresse de M. Raoul, à Montargis, on a trouvé
également un porte-monnaie vide, quelques papiers insignifiants, une
montre et une chaîne. Le linge de cet homme était marqué aux
initiales J. D.
La
veille, il s'était présenté, sans papier, dans une auberge, à
Carcagny, où on avait refusé de le recevoir.
Tout
porte à croire que cette mort est le résultat d'un suicide. ( L’Ordre
et la Liberté)
Juin
1860 - Pour les élèves des lycées et collèges.
-
A l'occasion de l'annexion de la Savoie et de
l'arrondissement de Nice à la France, le ministre de l'instruction
publique a décidé qu'il y aurait congé avec sortie demain dimanche
17, pour les élèves des lycées et collèges des départements. Deux
jours seront ajoutés aux grandes vacances pour tous les lycées et
collèges de l'Empire. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Caen.
Airan,
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère. 50
fr.
Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Authie,
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Canteloup,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Carpiquet,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Cormelles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr.
Épron,
- Classement des archives municipales. 23 fr.
Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière. 50
fr.
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église. 150
fr.
Hamars.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Lasson.
- Travaux à l'église. 100
fr.
Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr.
Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr.
Moult.
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr.
Rosel.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Tournay-sur-Odon.
Travaux au cimetière. 50
fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Mai
1863 - Un incendie.
- Le
10 de ce mois, un incendie s'est manifesté dans la commune de Loucelles,
et a réduit en cendres deux maisons, une grange, une cave, une étable
et une partie du mobilier, au préjudice du sieur Jacques Anne, couvreur
audit lieu.
La
perte est estimée à 3 400 fr., tout était assuré.
La
cause de ce sinistre est attribuée à l'imprudence de la femme du sieur
Anne, âgée de 79 ans, qui, dans la soirée du 9, était allée, avec
une chandelle à la main, pour rattacher sa vache dans l'étable et
avait placé cette chandelle dans un trou du mur. A peine venait-elle de
quitter sa lumière qu'elle s'aperçut que le feu venait de se
communiquer à des bottes de paille, et tous ses efforts ne purent
parvenir à en arrêter les progrès. (l’Ordre et la Liberté)
Mai
1866 -
Une acquisition. -
Par décret impérial du 19 mai 1866, la commune de Loucelles est
autorisée à acquérir, de la demoiselle Marie Guérard, une maison
avec dépendances, pour l'établissement d'une école, et à emprunter
la somme de 2000 francs, pour le paiement
du prix de l'acquisition ci dessus, et des travaux d'appropriation.
Juin
1868 -
Une décision. -
M. le ministre de la guerre a décidé qu'à défaut d'un nombre
suffisant d'ouvriers civils, des militaires pourraient être mis, cette
année, comme cela a eu lieu les années précédentes, à la
disposition des cultivateurs qui en auraient besoin pour leurs travaux.
Les
cultivateurs qui désireraient recevoir des travailleurs auxiliaires,
auraient à adresser à l'Administration des demandes écrites par
lesquelles ils s'engageraient à se charger des frais de transport,
aller et retour, à loger et à nourrir convenablement les travailleurs,
à leur fournir des effets de travail et à payer, pour chaque journée d'homme,
une rémunération pécuniaire fixée à deux francs.
Juin
1876
-
Fait divers. -
Le
sieur Torchy, cultivateur à Loucelles, avait perdu un cheval. On l'a
retrouvé mort auprès d'un pommier. Il avait été frappé de 2 coups
de couteau.
Octobre
1876
-
Vengeance mystérieuse. -
Depuis
près de trois mois, les époux Torchy, cultivateur à Loucelles,
étaient victimes des actes inqualifiables d'une vengeance mystérieuse.
Leurs bestiaux périssaient journellement, soit empoisonnés, soit
odieusement mutilés à l'aide d'instruments tranchants. Ils se voyaient
à la veille de leur ruine. N'ayant jamais fait que du bien et jouissant
de l'estime de tous leurs voisins, ils ne pouvaient soupçonner les
auteurs de cette révoltante lâcheté. La justice informée
n'avait pas été plus heureuse dans ses recherches. La terreur était
universelle dans la contrée, et tous les fermiers tremblaient pour leur
bétail. L'indignation générale signalait bien quelques personnes
suspectes et malfamées, mais les preuves manquaient. Que les paisibles
agriculteurs de l'endroit se rassurent. La brigade de Tilly vient de
découvrir les malfaiteurs. Ce sont les nommés Jean-François Liard,
âgé de 68 ans, charpentier, et la veuve Frérot, 37 ans, demeurant
tous les deux à Loucelles. On a trouvé à leur domicile de nombreuses
pièces à conviction, telles que des couteaux, des poisons et des
cordes ensanglantées. Ces individus doivent comparaître le 21 octobre
devant le Tribunal
de police correctionnelle de Caen.
Septembre
1894 - Trop de
vacances. -
Pour l'année scolaire
1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de
201 jours de congé contre 164 de travail. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1894 - Le vélo. -
L'Académie a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares
exceptions, hommes et femmes peuvent, sans danger pour leur santé,
monter en vélocipède, cet exercice n'est interdit qu'aux personnes
atteintes d'une maladie de cœur.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1894 - Pommes et
poires. -
La récolte varie
dans le Calvados. Dans certains endroits, les pommes abondent et les
poires sont en moyenne, dans d'autres parties, les poires sont en
abondance et les pommes donnent une demi-année. Quoi qu'il en soit, les
pommes ne seront pas chères cette année et il ne faut pas les payer
au-dessus de un franc la barattée. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Puits empoisonné. -
Un
individu, fortement soupçonné, a empoisonné l'eau du puits communal
de Loucelles, canton de Tilly, en y jetant du pétrole mélé à une
autre substance. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 -
Agression. -
Lundi soir,
le sieur Auguste Laurent, aubergiste et marchand de mercerie à
Carpiquet, s'en revenait de Ducy-Ste-Marguerite, lorsqu'en arrivant
route de Paris à Cherbourg, sur le territoire de Loucelles, un individu
est monté sur le marchepied de sa voiture et lui a porté plusieurs
coups de poing sur la figure et ensuite est parti à travers champs.
L'agresseur est, dit-on, connu. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1915
-
Incendiaire par vengeance.
- On
a arrêté,
ces jours-ci, à Loucelles, un nommé Eugène Martin, 25 ans,
journalier, sans domicile fixe, qui avait volontairement mis le feu à
plusieurs meules de grains appartenant à Mme Ranguet, cultivatrice à
Sainte-Croix Grand'Tonne, près Tilly-sur-Seulles. Martin a déclaré
avoir voulu
se venger de Mme Ranguet, qui ne l'aurait pas payé pour un travail
qu'il avait fait chez elle. Il a ajouté qu'il était ivre. Piètre
excuse !
Septembre
1915
- Ce que nous
mangerons l’an prochain. - C'est
en ce moment que va se décider, en grande partie, le sort de la
prochaine récolte. La question des semailles est une question vitale,
et si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une
gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de
l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot, député,
a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il résulte
de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder
des permissions de labours et de semailles, de préférence à des
cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la
moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des
professeurs d'académie. Si ça recommençait pour les semailles,
nous serions exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au
lieu de blé chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des
navets d'hiver.
Octobre
1920 -
Chronique de la Cour d’Assises.
- Camille
Samson, 37 ans, et sa femme, étaient journaliers chez M. Chédeville,
cultivateur à Loucelles, avec leur fille Alphonsine, 15 ans 1/2.
Celle-ci, née 3 ans avant le mariage, a été reconnue un an
après.
La
femme Samson ayant porté plainte contre son mari pour mauvais
traitements, l'enquête a révélé les faits qui lui sont reprochés
aujourd'hui. Depuis plus de six mois. Samson entretenait avec sa fille
des relations intimes. Celle-ci l'a d'ailleurs reconnu et déclaré
qu'elle était consentante.
L'accusé
prétend qu'il n'est le père de sa fille que par la loi et qu'elle
n'est pas née de ses œuvres. Samson, dont la conduite pendant la
guerre a été élogieuse, et qui est titulaire de la croix de guerre,
n'a jamais été condamné. Le jury l'a acquitté — Défenseur : Me
F. Souron. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1924 -
Service postal. -
La
commune de
Loucelles,
actuellement rattachée au
bureau de
Carcagny,
sera à
partir
du 1er
octobre prochain
desservie par
le bureau
d'Andrieu.
L'adresse des
correspondances
destinées aux
habitants ne
devra plus,
par la suite,
comporter l'indication
de " par
Carcagny"
mais celle
de
"par Andrieu".
Janvier
1932 -
Tribunal Correctionnel de Caen.
- Audience
du 5 janvier 1932. Présidence : M. Deshayes ; Ministère public :
M. Esnaud.
—
Aublet Eugène, 29 ans, domestique à Loucelles, avait volé des plants
de poireaux et de choux au préjudice du sieur Leclerc, à
Ducy-Sainte-Marguerite. Il a indemnisé le sieur Leclerc. 15 jours
d'emprisonnement avec sursis. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Dans
un champ, un squelette. L’inconnu a-t-il été assassiné ?
- On
a découvert, entre deux haies, dans un champ voisin du chemin allant de
Loucelles à Audrieu, à 500 mètres environ de la route de Paris à
Cherbourg, un squelette humain.
Le
squelette était vêtu de deux complets, l'un d'été, l'autre d'hiver,
et d'une chemise. Il était chaussé de souliers. Près de lui, se
trouvait une casquette dite « jockey » et un portefeuille dans
lequel on a trouvé une carte d'électeur au nom de Louis Bisson et
portant le cachet de la commune de Dampierre. Le marocain contenait
également une enveloppe au timbre d'une fromagerie : la suscription
était illisible.
Avisée,
la gendarmerie de Tilly-sur-Seulles prévint le Parquet de Caen qui
s'est rendu ce matin a Loucelles en compagnie de M. le docteur Aumont,
médecin-légiste.
Ce
dernier a procédé à l'examen des restes. Selon le praticien, la mort
remonterait à une année environ : il n'est pas possible d'en indiquer
les causes.
se
trouve-t-on en présence du squelette d'un homme assassiné et caché
là par le meurtrier, ou bien ne s'agit-il pas plutôt de celui d'un
chemineau décédé. On penche pour cette dernière hypothèse.
Fait
curieux, au cours de l'été dernier, des ouvriers agricoles
travaillèrent à la fenaison dans le champ en bordure duquel a été
découvert le squelette sans apercevoir celui-ci.
Les
gendarmes de Tilly se sont rendus cet après-midi à Dampierre afin d’établir
si la victime habitait bien cette localité.
Les
restes de l'inconnu ont été inhumés, aujourd'hui, au cimetière de
Loucelles. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 - Le squelette identifié. -
Nous
avons relaté, hier, la découverte dans un champ, à Loucelles, d'un
squelette humain près duquel se trouvait un portefeuille
contenant une carte d'électeur au nom, de Paul Bisson, de
Dampierre.
L'enquête
effectuée à Dampierre par la gendarmerie a établi qu'un journalier
ainsi nommé, originaire de Monts-en-Bessin où il était né le 6 mai
1878 avait quitté la localité, il y a deux ans environ, pour
échapper, disait-on, aux brutalités que lui faisait subir sa femme,
atteinte de troubles mentaux.
L'an
dernier, on apprenait qu'il avait, séjourné à l'hôpital de Bayeux,
du 1er octobre 1935 au 20 avril 1936. Depuis on n'avait pas
entendu parler de lui.
Il
est probable qu'après avoir erré dans la région, sans travail et sans
ressources, Bisson a succombé à l'endroit où son squelette a été
trouvé et où il avait cherché sans doute un refuge pour
la nuit.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1937 -
Un cantonnier tué par
une automobile. –
Samedi
après-midi vers 16 heures, M. Marcel Lecornu, 36 ans, cantonnier,
domicilié à Blainville, travaillait sur la
route nationale de Paris-Cherbourg, territoire de la commune de
Loucelles, lorsque près de la côte de Sainte-Croix-Grand-Tonne, au
moment où il traversait la chaussée, il fut renversé par l'automobile
conduite par M. Henri Rollet, 34 ans, demeurant à St- Nazaire.
M.
Lecornu fut tué sur le coup. Il laisse une veuve et deux enfants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Médaille d’honneur du Ministère des Travaux Publics.
- La
médaille d'honneur du ministère des Travaux publics a été décernée
à :
M.
Jules Barbanchon, cantonnier de 1er classe à La Cambe : 33
ans de services.
M.
Arthur Caligny, cantonnier de 1er classe à Bellengreville :
33 ans de services.
M.
Auguste Marie, cantonnier de 1er classe à Loucelles : 33 ans
de services.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1942 -
Un accident. -
Dans la côte
de Loucelles, un pneu ayant éclaté de la moto transportant de Bayeux
à Caen le lieutenant de Gendarmerie Lepire, de Bayeux, et le gendarme
Lelaidier, les deux occupants ont été précipités sur le sol.
Le
lieutenant a été contusionné à la hanche et le gendarme, blessé à
la cuisse et à l'épaule. (Bonhomme Normand)
Août
1942 -
Avis aux populations. - Malgré
plusieurs avertissements, le calme a de nouveau été troublé sur
certains points de la France occupée. Des attentats ont été
perpétrés contre des soldats allemands par des terroristes communistes
à la solde de
l'Angleterre.
Conformément
à ce qui a été annoncé à maintes reprises, les mesures les plus sévères
ont été prises pour répondre à chaque attentat. J'ai, en conséquence,
fait fusiller 93 terroristes qui ont été convaincus d'avoir commis des
actes de terrorisme ou d'en avoir été complices.
J'invite
la population française, dans son propre intérêt, à aider, par une
extrême vigilance, à la découverte des machinations terroristes,
faute de quoi je serai obligé de prendre des mesures dont toute la
population aura à souffrir.
Der
Hoehere SS-und Polizeifuehrer im Bereich des Militäerbefehlshaber in
Frankreich. (Bonhomme
Normand)
Août
1945 -
Vœu relatif à l'attribution de Croix de la Légion d'Honneur.
- Le
Conseil général du Calvados salue le courage admirable des
cultivateurs des régions sinistrées qui ont remis leurs terres en
cultures au péril de leur vie.
Dépourvus
de personnel, de matériel, d'engrais, de semences, de cheptel et de
fourrages, consentant à vivre avec leurs familles sur des terres
minées, dans des fermes en
ruines et dans des conditions d'inconfort indescriptibles, ils
ont, par leur attachement à la terre, leur ténacité et leur
conscience professionnelle donné à la France l'exemple des qualités
nécessaires à son redressement.
Le
Conseil général du Calvados émet le vœu que les meilleurs d'entre
eux soient l'objet d'une citation élogieuse de la part du Gouvernement
et que quelques croix de la Légion d'Honneur soient réservées
pour leur témoigner l'admiration et la reconnaissance qui leur sont
dues. Nous le transmettrons à M. le Préfet, le vœu est adopté.
Juillet
1946 -
Ceux qu’ils n’attendaient pas.
- Les
gendarmes de Tilly-sur-Seulles ont arrêté à Loucelles deux
prisonniers boches évadés du commando de déminage de
Criqueville-en-Bessin. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Vers l’expiation.
–
La Chambre Criminelle de la Cour de Cassation a rejeté le
pourvoi formulé par Alexandre Marie, de Loucelles, condamné à la
peine de mort le 25 avril dernier par la Cour d’Assises du Calvados,
pour viol et meurtre. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947
-
L’Expiation.
-
Pour la première fois depuis sept ans, la guillotine a
fonctionné mardi à Caen. Les sinistres bois de justice ont à nouveau
remplacé le poteau
d’exécution.
Au
petit matin, André Marie, le grand valet de Loucelles, condamné à
mort en avril dernier pour viol et meurtre a expié son crime dans l’enceinte
de la prison. Courageusement,
après avoir entendu la messe et communié, l’assassin s’abandonna
aux mains des aides de l’exécuteur, M. Desfourneau, pour subir le
châtiment suprême. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Un domestique indélicat.
- Enquêtant
sur une série de vol de céréales, cidre, lait, etc..., commis au
préjudice de M. Louis Duval, cultivateur à Loucelles, les gendarmes
étaient amenés à porter leurs soupçons sur l'un des employés de la
victime, Louis Marie, 20 ans.
Interrogé,
ce dernier tenta d'abord de faire admettre à la maréchaussée une
histoire rocambolesque, rapidement convaincu de mensonges, il se
résigna à passer des aveux et à reconnaître outre les vols
effectués au préjudice de M. Duval, plusieurs autres méfaits.
Marie
a accusé de recel deux habitants d'Audrieu. Marcel Fouliard, manœuvre
et André Meslin, ainsi qu'un terrassier de Loucelles, André Onfroy.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Dangereuse imprudence. -
L'autre
nuit, par un brouillard, M. Allanet, directeur de la Laiterie de Bayeux,
demeurant à Barbeville, suivait en automobile la route de Bayeux à
Caen. Soudain sur le territoire de la commune de Loucelles surgit à
quelques mètres de lui, un véhicule hippomobile dépourvu d'éclairage
et tenant les trois quarts de la chaussée. M. Allanet évita de
justesse la collision en jetant sa voiture dans le fossé cependant que
le conducteur de l’attelage, M. Eugène Balligaud, courtier en
bestiaux à Bretteville-l'Orgueilleuse, ( que l'automobiliste,
heureusement indemne devait rejoindre un peu plus loin, poursuivez son
chemin).
L'incident
s'est terminé à la gendarmerie de Bretteville qui a dressé
procès-verbal. (Source : Le Bonhomme Libre)
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