Historique
- Une commanderie de templiers y fut implantée au XIIIe siècle.
Elle ne pouvait nourrir qu’un seul chevalier, Guy Pasnaye, tant elle
était pauvre. Louvagny a été le siège d'une seigneurie attribuée à
Louis de Beaurepaire en 1595, puis propriété de ses descendants.
Au
Moyen Âge Louvagny faisait partie pour huitième du fief de Barou qui
dépendait sans doute des barons de Courcy, une famille des plus
importantes de Normandie. Courcy n’est éloigné que de 2,5 km de
Louvagny.
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Falaise.
Morteaux-Coulibœuf.
- Travaux importants à l'église.
150 fr.
Sassy.
- Travaux à l'église. 75
fr.
Courcy.
Travaux à l'église. 75
fr.
Crocy.
- Travaux à l'église. 75
fr.
Jort.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Norrey.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Beaumais.
- Travaux à l'église. 150
fr.
Saint-Sylvain.
- Construction d'une halle. 150
fr.
Louvagny.
- Assainissement de l'église. 23
fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Décembre
1862 - Nécrologie.
- M.
Joseph-Alexandre-Reine, comte de Beaurepaire-Louvagny, est mort, le 17 de
ce mois, à Falaise. à l'âge de 79 ans.
Ce
matin, son corps a été porté à l'église Sainte-Trinité de Falaise,
à 8 heures, et ensuite à Louvagny, où il a été inhumé avec la pompe
due à son rang. On sait que M. le comte de Beaurepaire se fit remarquer
de bonne heure par une intelligence rare et par une rare activité.
Sous
la Restauration, il fut envoyé comme ministre plénipotentiaire à
Constantinople, et sans la révolution de Juillet, il eût certainement
fourni une belle et longue carrière comme diplomate.
Rentré
dans la vie privée en 1830, il épousa Mlle de Robillard, et s'occupa
d'agriculture et d'économie politique. Membre de toutes nos Sociétés
savantes, il fit pour elles quelques travaux, imprima plusieurs brochures,
et sut occuper ses féconds loisirs. Il était officier de la
Légion-d'Honneur, chevalier du Saint-Sépulcre de Jérusalem et décoré
de plusieurs ordres étrangers. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1863 - Par arrêté du 2 Janvier.
- M.
le préfet du Calvados a nommé :
M.
Lemaître (Jean-Charles), adjoint, maire de la commune de Louvagny, en
remplacement de M. de Beaurepaire, décédé.
M.
Lemaître (Charles-Henri), adjoint à la mairie de Louvagny, en
remplacement de M. Lemaître (Jean-Charles), nommé maire.
Par
un autre arrêté du 3, M. le préfet du Calvados a nommé M. Lerichomme (Louis-Victor),
adjoint à la mairie de Longvillers, en remplacement de M. Tison, décédé.
(l’Ordre et la
Liberté)
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation de la
température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie du mois
qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats, où la
chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet.
Voici
à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées
depuis un siècle et demi :
En
1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de
zéro.
En
1753 et 1793, à 38 degrés.
En
1825, à 37 degrés.
En
1800 et en 1830, à 36 degrés.
La
moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à
presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil,
conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500
fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour
établissement et entretien d'écoles de filles.
Ce
crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en
indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles
facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs
émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles obligatoires.
Louvagny
et réunion, 268 habitants , Mme Robieu
(Anne), 24 élèves payantes, 11 gratuites ; 375 fr. de traitement en 1878
; indemnité personnelle accordée 30 fr. Ressources insuffisantes.
Septembre
1903 -
Écrasé sous sa voiture.
- Le sieur
Graffet, cultivateur à Louvagny, près Falaise, revenait des champs dans
sa voiture, lorsqu'il eut, sans doute, un étourdissement
et tomba devant la roue. La voiture lui passa sur la poitrine, le cœur
fut effroyablement comprimé et le malheureux expira instantanément.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
Chaleurs. -
Après le froid et la pluie, les chaleurs. Le thermomètre est
monté à 25°. Pourtant, les gens d'Espagne sont plus à plaindre que
nous. Ils ont eu 49°
à l'ombre et 59° au soleil. Pas étonnant que les Espagnols aient la
tête chaude. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 -
A propos de pommes. -
Les Allemands boivent du cidre comme les Normands. D'ordinaire,
ils nous achètent nos pommes, mais, comme ils savent que cette année
nous n'en avons guère, ils les font venir de Bohème où la récolte est
très abondante. On ne s'attendait guère, chez nous, à voir les
Bohémiens nous faire une semblable concurrence. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1921 -
Sur les routes. -
Un cultivateur
de Louvagny, canton de Morteaux-Coulibœuf, M. Charles Lavisse, 68 ans,
revenait avec une voiture de foin. Souffrant d'une maladie de cœur, il s'était
trouvé indisposé en route. On suppose qu'étant assis sur le brancard,
il est tombé. Il a été trouvé mort, étendu sous son attelage, au
milieu de la route, à Jort.
Le vieillard portait une blessure à la tempe. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1922
-
Accidents de voitures.
-
La
voiture de M. Mallet, cultivateur à Nécy, est entré en collision à
Louvagny, canton de Morteaux-Coulibœuf, avec celle de M. Lemaitre, propriétaire
à Louvagny. II n'y n’eu que des dégels matériels assez élevés de
part et d'autre.
—
M. Edgar Mauger, 58 ans, domestique agricole, à St-Martin-de-Mieux,
canton de Falaise, ramenait un banneau chargé de choux, lorsque son
cheval s'est emballé. Le domestique a été renversé et une des roues
lui a passé sur les jambes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1926
- Grave accident.
- Un
grave accident
s'est produit,
à la briqueterie
de Louvagny,
exploitée par
M. Ferey. Mme
Blanche Bézier,
35 ans,
travaillait
avec son
mari à une
presse à
tuiles
et à briques,
Mme Bézier
retirait les
tuiles au
moment où
elle engageait
sa main
droite dans
une des
presses, celle-ci
se referma,
elle eut
la main
à moitié
écrasée,
seul le
pouce n'était
pas atteint,
à ses
cris, son
mari arrêta
la machine
et M. Ferey
conduisit
la blessée
à St-Pierre-sur-Dives
chez le
docteur Fernagut
qui, après
l'avoir soignée
envoya la
blessée à l'hôpital
de Falaise,
quatre doigts
étaient complètement sectionnés.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles,
St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes
suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e)
Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny,
Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.
Avril
1945 -
Ne gardez pas de matériel
de guerre.
-
Roger Amon, de Louvagny, a été condamné à 15 jours
de prison avec sursis et à 5 000 fr. d’amande pour détention non autorisés
de matériel de guerre.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1945 -
Des patriotes. -
Le Comité Départemental de Libération a
l’ordre
du jour de sa séance plénière, avec inscription au
procès-verbal :
Jules
Hollier-Larousse,
maire de Louvigny. « Français d’une haute valeur morale. N’a
jamais accepté d’abdiquer devant l’envahisseur. A subi avec courage
les vexations de ce dernier jusque dans sa propre propriété,
complètement saccagée. A donné asile à des aviateurs alliés au péril
de sa vie et sauvé par des cartes de complaisance de nombreux déportés.
Attitude
héroïque lors du bombardement
de sa commune, et pendant le siége de Caen assurant le ravitaillement des
réfugiés de la région et la parution sous les obus du premier journal
régional de la France, redevenue libre ».
Ces
vaillants avaient bien mérités l’hommage dont ils ont été l’objet.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Septembre
1946 -
A éclaircir. -
M.
André Bastard, 24 ans, ouvrier agricole, demeurant actuellement à Lieury,
s’est présenté chez son ancienne patronne, Mme Vve Émile Coulibœuf,
à Louvagny, pour se faire régler de son compte et lui réclamer ses
titres d’alimentation.
La
cultivatrice dut mal comprendre la question puisque M. Bastard se plaint d’avoir
reçu deux gifles en guise d’argent.
Un
malheur n’arrivant jamais seul, la carte d’alimentation de l’employé
aurait été amputée des coupons de sucre et de café du mois.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1947 -
Le remplacement des P.G. allemands.
– Il
est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des
prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de ceux-ci sont
employés, le rapatriement va poser un grave problème de main-d’œuvre.
Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs mois des pourparlers
pour que des ouvriers étrangers viennent remplacer les P.G. Pour obtenir
ces ouvriers, les exploitants agricoles employant des allemands doivent
dés maintenant en faire la demandes et remplir les contrats de travail
qui sont à leur disposition au Bureau de main-d’œuvre agricole, à
caen. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1947 -
Un dramatique suicide. –
A la suite d’un
acte de braconnage commis sur les terres de M. Postel, propriétaire à
Louvagny, un ouvrier agricole de la commune, Louis Delécluze, employé
chez M. Coussens, cultivateur, avait été interrogé par les gendarmes de
Morteaux-coulibœuf.
Ceux-ci
ayant appris que le délinquant faisait l’objet de deux mandats d’arrêt
délivrés, l’un par le Parquet de Lisieux, l’autre par le Tribunal
militaire, se disposaient à l’appréhender, lorsqu’ils le
rencontrèrent sur la route. A la vue des représentants de la loi,
Delécluze, qui avait déjà tenté de se suicider la veille, sortit un
couteau de sa poche et se trancha la carotide.
Bien
q’ayant été prisonnier, Delécluze s’était engagé dans la « Waffen
SS ». Cette trahison lui avait valu d’être condamné à mort par
contumace. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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