15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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LOUVIÈRES 

Canton de Trevières

Les habitants de la commune sont des ...


Septembre 1833    -    Drame familial à Louvières.   -   Le sieur Charles de la Mache, propriétaire à Louvières, homme d'un caractère violent, vivait en mésintelligence avec son beau-père, le sieur de Pierres, et sa belle-mère. Plusieurs fois il s'était porté envers eux à des excès graves.

Dernièrement, malgré la défense du sieur de Pierres, il s'introduisit de vive force dans son domicile, celui-ci, voyant sa vie et celle de sa femme en danger, lui a laché à bout portant un coup de fusil, charge à plomb, qui l'a atteint dans le flanc gauche, quelque temps après le sieur de la Mache cessait de vivre. (Mémorial du Calvados)

 

Mai 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 20 avril   -   Convaincu de plusieurs vols de poules, de bois et autres objets, commis à l'aide d'un faux nom et de manœuvres frauduleuses, au préjudice de plusieurs personnes, Antoine-Adrien Guesdon, journalier à Littry, s'est vu condamner à trois années de prison. —  Véronique Thomasse, marchande en la commune de Louvières, aura à subir 24 heures d'emprisonnement pour avoir, le 28 mars dernier, porté des coups et blessures au nommé Alexandre Renée, du même lieu.

 Une condamnation en 25 fr. d'amende, 10 fr. d dommages intérêts et les dépens a été prononcée contre le sieur Armand Le Verrier, propriétaire à Ranchy, pour outrages et menaces d'un coup de fusil envers le sieur Aubraye, charpentier de la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mai 1845   -  Nouvelles locales.   -   Samedi dernier , vers 8 heures et demie du matin, un violent orage est venu fondre sur la commune du Louvières (canton de Trévières ) , et la foudre est tombée sur le clocher de l'église de celte commune. La tour et la flèche de cet édifice, l'un des plus beaux et des plus curieux de nos contrées, ont subi de graves dégâts.

Le tonnerre a frappé d'abord le sommet du la flèche pyramidale, en la sillonnant dans toute sa hauteur, il a démoli dans une hauteur de plus du six mètres le sommet de la pyramide qui, dans sa chute, a défoncé toutes les, couvertures et crevé les lambris de la nef et des deux chapelles. La foudre est ensuite entrée à l'intérieur du clocher où elle a laissé des traces de destruction qui ressemblent assez à des coups de boulets, revenant sur elle-même, c'est alors qu'elle a fait dans le côté de la pyramide qu'elle avait parcouru, une large ouverture de sept mètres de longueur et de plus d'un mètre de largeur. Descendant ensuite à travers la voûte du clocher et après avoir mutilé les deux piliers de la tour qui sont à l'entrée du chœur, elle est venue briser l'autel de la chapelle du midi, pour aller s'abîmer enfin dans un ancien caveau abandonné, aujourd'hui comblé par les eaux.

Le choc a été si violent que des pierres détachées du clocher ont été lancées à plus de soixante mètres de distance, et la partie supérieure de la pyramide a été tellement ébranlée, qu'il suffirait d'un fort coup de vent, pour en achever la démolition.

Ce désastre doit appeler la sérieuse attention de l'autorité sur l'urgence des réparations à faite à cet édifice. La tour, de style gothique, paraît appartenir au milieu du XIVe  siècle, c'était, avant l'accident, une des plus belles de la Normandie, sa base étant restée intacte, ainsi que sept des côtés de la pyramide, il sera possible sans doute de la réparer. La jolie voûte gothique du chœur a souffert aussi quelques dégâts peu graves.

Au moment de l'accident, M. le curé de Louvières disait son bréviaire dans l'intérieur du chœur, il n'a éprouvé qu'une vive émotion, inséparable d'un tel événement. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juin 1845   -  Nouvelles locales.   -   En racontant, dans notre dernier numéro, l'événement de Louvières, nous avons dit, par erreur, que M. le curé était dans le chœur à dire son bréviaire, lorsque la foudre est tombée sur le clocher.

Des renseignements postérieurs et précis nous ont appris qu'au moment où l'église était frappée, M. le curé était dans son presbytère, et comme il fermait la fenêtre de son appartement, il fut renversé si violemment par la commotion, qu'il n'eut pas le sentiment de ce qui se passa alors.

L'administration a pris immédiatement des mesures pour la réparation de l'édifice. A cet effet, M. Delaunay, architecte de la ville de Bayeux et des monuments historiques de l'arrondissement, dont cette église fait partie, s'est rendu sur les lieux pour constater le dommage, dont l'évaluation dépasse 10 000 fr.

Nous sommes invités à annoncer qu'une souscription est ouverte chez M. le maire et chez M. le curé de Louvières. Nous nous chargerons volontiers de faire passer à ces messieurs les offrandes des personnes pour lesquelles l'éloignement serait un obstacle.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1845   -  Nouvelles Locales.   -   La société des Antiquaires de Normandie fait exécuter en ce moment des fouilles sur l'emplacement de l'ancien palais des Thermes, dans le cimetière de l'église St-Laurent.

— Sur la demande de Mgr l'évêque de Bayeux, la société française pour la conservation des monuments a accordé à la commune de Louvières une allocation de 200 fr., pour lui aider à réparer, le clocher de son église, dernièrement mutilé par la foudre.

Elle a également disposé d'une somme de 50 francs en faveur de l'église de Ryes.

— Madame la baronne de Wimpffen vient de faire don au Musée de la ville d'un joli choix d'échantillons de minéralogie, parmi lesquels on remarque du cuivre cristallisé, de l'argent natif, du cuivre gris avec cristaux de zinc sulfuré, de l'argent rouge, du plomb carbonate, des aiguilles de plomb phosphaté, des roches arséniatées, etc…(source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1845   -  Nouvelles Locales.   -   Nous apprenons avec satisfaction que la restauration de l'église de Louvières, si maltraitée il y a quelques temps par la foudre, sont poussés activement et sont déjà bien avancés. L'administration a fait preuve dans ces circonstances d'un louable, empressement, et le Roi, sur la demande de M. le curé, a bien voulu accorder une somme de 300 fr. pour aider la commune dans ces travaux. (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Septembre 1845   -  La récolte.   -  La récolte est à peu près finie dans notre pays. Le rendement n'excédera probablement pas celui d'une année moyenne, mais le grain, en général, sera de bonne qualité. 

Les beaux jours qui ont marqué la fin du mois d’août, si pluvieux dans la première quinzaine, ont fait cesser les inquiétudes. Elles avaient déjà fait monter les grains sur presque tous les marchés du royaume, mais aujourd'hui par suite de l'heureux changement du temps, le prix des céréales est à la baisse.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1846   -  Nouvelles locales   -   M. le Préfet sur les fonds départementaux, vient d'accorder une somme de 1 000 francs à la commune de Louvières, 150 francs à la commune de Ryes, 222 francs à la commune de Juaye, pour restaurations de leurs églises. ( L’Indicateur de Bayeux )

 

Mars 1856   -   Naissance du prince Impérial.  -  Adresses de Félicitations. Sur tous les points de l'arrondissement, les conseils municipaux s'empressent de voter des adresses de félicitations à l'occasion de la naissance du prince impérial.

Bayeux, Saint-Martin-des-Entrées, Gueron, Port-en-Bessin, Louvières, Bernesq, Planquery, Balleroy, Littry, le Breuil, Bricqueville, Isigny, Marigny, la Cambe, Ranchy, Campigny et Nonant ont déjà pris part à cette manifestation nationale. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1860   -   Police correctionnelle.   -  

Audiences des 16 et 22 août 1830.

Ont été condamnés :

-  Marie-Rosalie Roger, Âgée de 18 ans, domestique, née et demeurant à Louvières, en six mois d'emprisonnement pour vol.

-  Jacqueline-Geneviève Jeanne, âgée de 47 ans, journalière, née et demeurant à La Vacquerie, en un mois d'emprisonnement et en 50 francs d'amende pour bris de clôture.

-  Etienne-Auguste Le Terrier, âgé de 36 ans, journalier, né et demeurant à Bayeux, en un mois d'emprisonnement pour coups et blessures.  ( L’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1887  -  Les monuments historiques de l'arrondissement de Bayeux. -  Jeudi dernier, a paru au Journal Officiel, la loi nouvelle sur la conservation des monuments et objets d'art ayant un intérêt historique et artistique.

A la suite, figurait le tableau de ces monuments et objets. Nous en extrayons le relevé en ce qui concerne l'arrondissement de Bayeux :

Monuments du Moyen-age, de la Renaissance et des temps modernes :

Asnières. — Église. -  Bayeux. — Cathédrale Notre-Dame ; Chapelle du séminaire ; Tapisserie de la reine Mathilde dans la bibliothèque ; Maison dite du Gouverneur, rue Bourbesneur ; Maison rue Saint-Malo, n° 4 ; Maison rue des Cuisiniers, n° 1 ; Maison place de la cathédrale. -  Saint-Loup de Bayeux. — Église. -  Bricqueville. — Église. -  Campigny. — Tour de l'Église et tombeaux dans la chapelle sud.  -  Colleville-sur-Mer. —  Église.  -  Colombiers-sur-Seulles. — Tour de l'église. -  Etréham. —  Église. -  Formigny. —  Église.

Louvières. —  Église.

Marigny. —  Église.Ryes. —  Église. -  Tour. —  Église. -  Ver-sur-Mer. — Tour de l'église.

Dans la partie de la loi concernant les monuments mégalithiques de la Basse-Normandie, on cite le Menhir de Colombiers-sur-Seulles.

 

Septembre 1891  - Tentative d’assassinat et suicide.  -  Un nommé Alexandre Vimont , journalier à Louvières, qui s'adonnait à la boisson, menaçait depuis longtemps de tuer sa femme ainsi que ses enfants. Mercredi, à 8 heures du matin, comme elle venait de traire ses vaches, il la suivit, armé d'une broche à rôtir d'un mètre de longueur. Comme elle se retournait, il lui porta un coup de cet instrument dans la direction du ventre. La dame Vimont put parer le coup, mais elle eut l'avant-bras traversé de part en part. Elle eut cependant la force de se jeter sur son mari et de le maintenir jusqu'à l'arrivée d'un voisin. Vimont alors s'enfuit en courant, et, s'étant saisi d'une fourche à quatre doigts, fut se précipiter du haut de la falaise. Vimont est mort sur le coup.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1904  -   Viol.    -   Louis Larue, 20 ans, journalier à Louvières, près Trévières, était accusé de viol sur une fille de 25 ans. Il a été condamné à 5 ans de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Un vol.   -   Vendredi 28 décembre 1906 , vers 7 heures et demie du soir. M. Stanislas Balmont, âgé de 74 ans, sans profession, demeurant à Louvières, étant seul et souffrant, fit venir une dame d'Englesqueville pour le frictionner.

L'opération terminée il demanda à cette femme de prendre une chemise dans l'armoire qui se trouvait dans une chambre contiguë à sa cuisine et de la lui apporter. Elle fit ce qu'il demandait et s'en alla un moment après.

Le lendemain vers huit heures du matin M. Balmont se leva et allant à son armoire constata la disparition de son porte-monnaie. Il soupçonne la personne qui l'a soigné, car elle seule a pénétré dans la maison. Ce porte-monnaie contenait une somme de 45 fr., composée de 4 pièces de 10 francs et une de 5 fr. M. Balmont a porté plainte. (source M. C.)

 

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :

Lisieux : Église Saint-Pierre, Église Saint-Jacques, Maison dite " le Manoir de François 1er ", rue aux Féves, Maison dite " le manoir de salamandre ", rue aux Féves. Maison dite " le  manoir du pâtissier ", dans l'ancienne rue Basse-Boucherie ; Longues : Église de Marigny ; Louvières : Église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église ; Mèzidon : Église du Breuil ; Mondeville : Église ; Mosles : Église ; Mouen : Église ; Mutrecy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église ; Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du château, Etc...

 

Mars 1915  -  Orpha l’irascible.  -  Léon Hue, 48 ans, de Louvières, canton de Trévières, est resté infirme à la suite d'un accident de travail, et, par conséquent, se trouve dans l'impossibilité de se livrer à aucune occupation. Aussi est-il en butte à de continuelles vexations de la part de sa femme, Orpha Marie. L'autre jour, cette dernière refusant de lui ouvrir, Hue voulut entrer par la fenêtre. Mal lui en prit, car la douce Orpha le blessa grièvement d'un coup de bêche à la tète. Bien entendu, la dame prétend que son mari s'est blessé lui-même. On enquête sur cette affaire.

 

Juin 1917  -  Tombé du haut d'une falaise.  -  Un domestique de ferme, Eugène Jeanne, 53 ans, quittait récemment le service de M. Lemasson, cultivateur à Asnières. En revenant de la pêche, M. Caillot, d'Ecrammeville, et des personnes qui l'accompagnaient, ont retrouvé Jeanne au pied de la falaise de Louvières ; il râlait et ne tarda pas a expirer sous leurs yeux. Le  malheureux était tombé du haut de la falaise, s'écrasant sur la roche. Il avait paru drôle, les jours précédents, et on se demande s'il ne s'est pas suicidé.  

 

Juin 1917  -  Une triste fin.  -  On a découvert, ces jours derniers, dans les falaises de Louvières, le cadavre d'Eugène Jeanne dit Ravenel, 54 ans. Cet homme, qui avait travaillé en dernier lieu chez M. Lemasson, à Asnières, avait été rencontré la veille, dans les rochers, par des personnes revenant de la pêche et il paraissait très malade. L'une d'elles même, M. Caillot, d'Ecrammeville, était resté auprès de lui, mais Jeanne, très malade, n'avait pas tardé à expirer et, comme la mer, M. Caillot avait du abandonner le cadavre qui avait été bientôt recouvert par les flots.

 

Juin 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  II a plue le jour de la Saint-Médard et bruiné seulement le jour de la Saint-Barnabé. Cela autorise à la fois nos craintes et nos espérances les orages ne semblent pas avoir trop fait couler les fleurs des pommiers, il y a toujours belle apparence. Au moins, si la on nous mesure le manger, que nous ayons de quoi boire ! 

 

Juin 1917  -  Pour la mobilisation civile.  -  Tout homme de 16 à 60 ans, non présent sous les drapeaux, est tenu de faire sa déclaration à la mairie de la commune où il se trouvera dans la nuit  du 7 au 8 Juillet.  

 

Novembre 1921  -   La justice s’en mêlé.   -  A la suite d'une discussion, un nommé Quintaine, de Louvières, canton de Trévières, fut bousculé par un autre ouvrier nommé Saillard. Quintaine fit une chute et tomba sur une marche. En rentrant chez lui, il s'alita et mourut quelques jours après. Le permis d'inhumer ayant été refusé, le Parquet de Bayeux a commencé une enquête et ordonné une autopsie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1925  -  Écrasé sous un mur.   -  Fernand Pitrel, 23 ans, domestique chez M. Anne, cultivateur à Asnières, aidait son patron à démolir un pignon de mur d'une maison en vétusté à Louvières. 

Tout à coup, M. Anne voyant que le mur inclinait cria à Pitrel de se retirer, il était trop tard, ce jeune homme fut renversé et écrasé sous les décombres. 

Des personnes habitant à peu de distance de l'accident, notamment la dame Demaine, s'empressèrent de dégager les pierres tombées sur ce domestique qui avait été écrasé. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1926  -  Plainte.  -  M. François Esnouf, 43 ans, journalier à Louvières, s'est plaint aux gendarmes de Trevières d'avoir été battu par sa femme, née Augustine Lagouge, 43 ans, journalière au même lieu.

 

Février 1932   -   Le feu dans le château.   -  Un important feu de cheminée s'est déclaré au château de Louvières. Les pompiers de Vierville-sur-Mer se sont rendus d'urgence sur les lieux à la demande de M. le marquis de Pierre, propriétaire de ce château qui est classé par les Beaux-Arts.

Cette vaillante phalange, aidée des voisins et du personnel, a réussi à maîtriser le feu après une heure environ de travail.

Les dégâts matériels sont insignifiants. Nos vives félicitations aux pompiers de Vierville pour les secours si prompts qu'ils ont apportés en la circonstance. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1932   -   Élection.   -   A Louvières, M. Félix Remet a été élu adjoint au maire au premier tour de scrutin.

-       A Litteau, M. Eugène Dhérouville, propriétaire-agriculteur a été élu maire en remplacement de M. Lecauf, maire, conseiller général, démissionnaire.

-       A Condé-sur-Noireau. MM. Bechet. Guilio, Gamand et Doisne, sont nommés conseillers municipaux.

-       A May-sur-Orne, au scrutin de ballottage de dimanche, M. Lebrun a été élu conseiller par 77 voix contre 66 à M. Lepainteur.

-        Dimanche 10 juillet, les électeurs d'Ouilly-le-Vicomte, éliront deux conseillers municipaux en remplacement de MM. Désiré Lemercier et Désiré Guéroult, décédés. (Bonhomme Normand)

 

Mai 1937  -  Monuments historiques et sites.  -  Sur le crédit voté par Conseil général s'élevant à 70 000 francs pour l'année, le Conseil général autorise l'Administration des  Beaux-Arts à prélever une somme de 16 850 francs ainsi répartie : 

Strict entretien : 10 000 fr., travaux à l'église Saint-Gervais de Louvières, à l'église Saint-Gervais de Falaise, à l'église Sainte-Trinité de Falaise, à l'église de Creully et à l'église d'Aubigny. 

Le Conseil général autorise également le prélèvement sur ce même crédit d'une somme de 27 000 fr. comme participation du département aux travaux de restauration des façades de l'ancien palais épiscopal de Lisieux actuellement occupé par les services du Palais de Justice. 

Le Conseil général a donné un avis favorable au projet de classement du Parc et des Jardins de la Préfecture du Calvados qui se trouveront ainsi à l'abri de tout fractionnement. 

Le nouveau nom de la commune de Cambes.

Le Conseil donne un avis favorable à la dénomination de Cambes-en-Plaine, proposée par M. l'Archiviste départemental pour la commune de Cambes, dans le canton de  Creully. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   Un bavard.  -   Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait aucune mission pour faire  des communications en public. Il a été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées comme nulles et non avenues.

Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré  l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Juillet 1940  -  Un vandale.  -  Dans la nuit du 10 au 11 courant un individu, stupide, mais resté inconnu, a lance des pierres dans les vitraux anciens ornant les fenêtres de l'église de Louvières.

Le maire de la localité, M. Félix Renet, en fut avisé par Mme Alice Letellier, demeurant à une trentaine de mètres de l'église, qui s'en aperçut le lendemain matin et se souvint alors qu'au cours de la nuit, vers deux heures du matin, son chien avait aboyé avec violence. Mais elle n'avait rien soupçon et ne s'était pas levée.
Le maire de la commune estime à plusieurs milliers de francs les vitraux anciens brisés qui ont encore conservé dans leur sertissement de plomb un certain nombre de cailloux.

16  -  LOUVIÈRES (Calvados)  -  Kiosque du Marquis de Pierres

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