1er Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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LUC s/ MER |
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Canton de Douvres-la-Délivrande |
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Juillet
1926 -
Un bébé se noie.
-
Un
pénible
accident
s'est
produit
hier
matin,
rue des
Quatre-Vents.
Pendant
que sa
mère
était
occupée
aux
soins
du ménage,
la petite
Gilberte
Massé,
âgée
de 13
mois,
dont
les parents
sont
marchands
de chiffons
en gros,
s'amusait
dans
la cour.
Sa mère,
ne l'entendant
plus,
se mit
à sa
recherche
et s'aperçut
avec
terreur
que le
corps
du bébé
était
à demi
enfoncé
dans
un seau
d'eau. On courut chercher le docteur Saussof, mais tous les efforts pour ranimer l'enfant furent inutiles. L'asphyxie avait fait son œuvre.
Août
1926 -
La Côte de Nacre réclame des trains
électriques de Caen à Luc.
- Ces
jours derniers,
les membres
du syndicat
de la
Côte de
Nacre se
réunissaient
à leur
siège social. L'ordre du jour comportait une grave question, il s'agissait d'émettre un vœu relatif à l'amélioration des communications sur le réseau desservi par les Chemins de fer du Calvados et tendant au remplacement de la ligne actuelle par une ligne à voie élargie et électrifiée, susceptible d'assurer un trafic plus important et des départs plus fréquents. La discussion fut animée. Certains parurent hésitants devant la hardiesse de l'entreprise, mais les fondateurs du Syndicat de la Côte de Nacre, ont la foi qui soulève les montagnes, et ils comptent bien obtenir satisfaction. M.
Thomas, maire
de Ouistreham,
auteur du
vœu, fit
observer qu'il
convenait
tout d'abord
de mettre
hors de
cause, le
distingué directeur
de la
Compagnie, au
zèle et
à la
courtoisie
duquel chacun
se plait
à rendre
hommage. C'est
le matériel,
c'est la
formule actuelle
qui ne
répondent plus
aux besoins
de la
Côte et
qu'il faut
changer. M. Thomas ajouta qu'au point de vue financier, une transformation se justifiait au même titre. Les bénéfices réalisés sur les lignes, Caen-Luc et Caen-Dives, servent d'abord à diminuer le déficit causé par l'exploitation des autres lignes, au lieu d'être consacrés à l'amélioration du service. Et
cependant le
déficit pour
l'ensemble
du réseau
va croissant.
Il nécessitera
cette année,
le vote
par le
Conseil général
d'une subvention
de 1.200.000
francs. M.
Tesnières, conseiller
général de
Douvres et
président d'honneur
du syndicat
confirma ces
dernières déclarations
et fit
un intéressant
exposé de
la situation
des Chemins
de fer
de Caen
à la
Côte. Il
crut pouvoir
indiquer que
la majorité
du Conseil
général, était
acquise
aux vues
du syndicat
et que
l'Assemblée départementale
serait amenée
à reprendre
la question
des Chemins
de fer
dans son
entier et
à rechercher
le meilleur
moyen d'assurer
dans des
conditions satisfaisantes
les relations
entre Caen
et la
Côte.
Août 1926 - Sur la Côte de Nacre. - Depuis quelques jours, les fêtes se succèdent sur le littoral de la côte de Nacre. La gracieuse Reine, récemment. élue, visite une à une toutes les cités de son joli royaume. Après Saint-Aubin, Courseulles et Riva-Bella, la station de Luc-sur-Mer a offert, à cette occasion, à ses hôtes, une soirée qui obtint le plus brillant succès. Reçue au Casino par M. Lemanissier, maire de Luc, la jeune Majesté assista au couronnement de sa jolie vice-reine, Mlle Néel. Après
un discours
très spirituel
de M.
le Maire,
les deux
souveraines passèrent
en revue
les pompiers
de la
commune libre
de Luc
et gagnèrent
la salle
du spectacle
où elles
furent accueillies
par des
ovations. Entouré de son garde-champêtre, du capitaine des pompiers et des autorités, le premier magistrat de la commune libre, M. Torelli, harangua les illustres visiteurs. Sur
la scène,
d'amusants intermèdes
furent donnés
par MM.
Watson, Torelli,
Mauger et
Gombault. Citons parmi les personnalités présentes, MM. Thomas, maire de Ouistreham, Desaunais, maire de Langrune, Caillat, secrétaire général de la côte de Nacre, Mary, directeur de l'Agence Havas, et le représentant de la presse caennaise.
Novembre 1926 - Coups réciproques. - Léon Debée, chef de train aux chemins de fer du Calvados, à Luc-sur-Mer, et Jules Lenoir, 32 ans, mécanicien à la même Compagnie, sont poursuivis pour coups réciproques. Le Tribunal condamne le premier à 5 francs d'amende et le second à 10 francs.
Juillet
1928 -
Coups et blessures.
- M.
Émile
Cocherel,
20 ans,
garçon
de courses
chez
M. Georges
Cernou,
pâtissier
à Luc-sur-Mer,
a porté
plainte
pour
coups
et blessures
contre
Émile
Cocherel,
20 ans,
garçon
de courses
chez
M. Georges
Cernou,
pâtissier
à Luc-sur-Mer,
a porté
plainte
pour
coups
et blessures
contre
Émile
Cocherel,
20 ans,
garçon
de courses
chez
M. Georges
Cernou,
pâtissier
à Luc-sur-Mer,
a porté
plainte
pour
coups
et blessures
contre
Constant
Samson,
31 ans,
journalier,
demeurant
à Lion-sur-Mer,
contre
son frère
Gustave,
18 ans,
et contre
Paul Lépy.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à
subir, avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront
rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible
et des dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Septembre
1929 -
Pour s'offrir une impression de fraîcheur. - Vous ne
devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se
boucher les oreilles ! .. Il est en train de se rafraîchir ! .. Pendant
les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues promenades,
en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit ruisseau, ou de
toute fontaine, vous désireriez certainement vous offrir au moins
l'illusion d'un peu de fraîcheur ? Voici
un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable
impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive
possible, et avec ce liquide, humectez fortement l'index de vos de
mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les
lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce moment vous
éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui s'explique
facilement. Elle est produite tout simplement par l'évaporation de la salive qu'on vient de déposer sur les lobes des oreilles très sensibles au moindre variation de température. A vous de profiter de cet excellent tuyau et de l'utiliser quand besoin s'en fera sentir !
Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Les projets du service vicinal en 1930. - Le service
vicinal du Calvados projette pour l'année 1930 une amélioration
considérable de certains des chemins de grande communication soumis à
un trafic intense. Parmi
les principaux travaux signalons la construction de trottoirs et de
caniveaux entre Villers-sur-Mer et Deauville ; la rectification du
tournant de Vieux-Fumé ; la construction de caniveaux à
Saint-Martin-des-Besaces ; la construction de trottoirs à
Luc-sur-Mer ; celle d'un caniveau pavé à Cully ; les travaux
d'élargissement dans
Février
1930 -
Une octogénaire maltraitée par sa petite-fille.
-
Procès-verbal a été dressé contre Jeanne Marie, 19 ans,
domestique de ferme, demeurant chez une fille Brouet, à La Délivrande,
pour coups sur la personne de sa grand'mère, demeurant à Luc.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1930 -
Une collision.
- A l'entrée
du bourg de Luc, au lieu-dit « La
Brêche Marais », une collision s'est produite entre deux Geôle,
à Caen, d'autre par M. Guesnet, miroiter à Saint-Mandé (Seine). Sous
le choc, la voiture de M. Brisemure fut renversée et son conducteur
blessé au bras droit et au côté gauche. Projeté sur le sol, le fils
de M. Brisemure se releva sans aucun mal.
Juillet
1930 -
Une barque de pêche chavire au large chargée de six personnes.
- Dimanche matin, une des barques de pêche attachées au
port de Lion-sur-mer, prenant la mer, emmenait trois marins de la
localité : MM. Louis Hérissy, 36 ans ; Alphonse Flambard, 52 ans, et
Blin. A ces habitués de la mer, s'étaient joints deux jeunes
baigneurs, M. et Mme Clergeon, de Paris et leur neveu, un garçonnet
d'une quinzaine d'années. La
voile mise, l'embarcation qui voguait déjà loin au large se trouvait
entre les plages de Lion et de Luc, en face des falaises, quand un
brusque coup de vent fit tourner la voile. Sous le choc ainsi
provoqué, la barque chavira, projetant ses six occupants à la mer.
L'un des marins, M. Louis Hérissy, pris dans la voile, ne put se
dégager à temps et coula avec elle. Par malheur, il ne se trouvait que peu de monde sur la plage à cette heure-là, et les secours ne purent être organisés assez rapidement. C'est une périssoire de Luc-sur-Mer qui, la première, fut sur les lieux où la barque s'était retournée et put recueillir, en pleine mer, un des marins, M. Blin, au comment où, exténué, il allait se laisser couler. Ramené à terre, il fut ranimé et c'est lui qui donna les détails de la catastrophe. Tous les autres passagers ont péri. La mer n'a pas encore rendu leurs cadavres.
Juillet 1930 - Un marin se noie volontairement. - L'autre après-midi, le nommé Aquilin Lemarchand, marin-pêcheur à Luc-sur-Mer, s'est noyé à courte distance du rivage. On a tout lieu de croire que Lemarchand, qui jouissait d'une considération des plus médiocres, s'est donné la mort volontairement. Les recherches effectuées pour retrouver son cadavre sont restées infructueuses.
Août
1930 -
L'Union Amicale des Propriétaires, Commerçants.
-
L'Union Amicale des Propriétaires, Commerçants et Amis de la
plage, avait organisé le samedi 16 courant une retraite aux
flambeaux avec le concours de la musique-fanfare de la Société de
Gymnastique de Caen et la Société des Bigophones de Luc-sur-Mer.
De longtemps on n'avait eu à Luc-sur-Mer une retraite aussi grandiose et réussie sous tous les rapports, où chacun avait apporté une bonne volonté. C'est par ces sortes de distraction que l'on arrive à retenir et amener toujours de plus en plus nombreux les baigneurs qui ne demandent qu'à s'amuser sainement, aussi se sont-ils donné rendez-vous pour l'année prochaine afin de recommencer, et l'Union Amicale s'est promise de faire mieux encore, pour leur donner satisfaction, puisqu'elle a eu l'approbation générale. Encore une fois bravo.
Septembre
1930 -
Intelligentes plaisanteries.
-
Le soir du 16 août, vers 22 heures, alors que la retraite
passait devant le café Beaudier, rue du Grand-Orient, un mauvais
plaisant, saisissant un pinceau et un pot de peinture laissés sur
la terrasse de ce café par des marins qui venait de peindre leur bateau
se mit à asperger la foule qui suivait la retraite. Plusieurs personnes
et notamment Mme Fouilleul, en villégiature à Luc, et Mlle Beaudier
ont eu leurs vêtements tachés. L'enquête de gendarmerie de La Délivrande, a établi que l'auteur de cette farce stupide était un jeune homme de 18 ans, Albert Lemarchand, domicilié chez sa mère, rue du Maréchal-Foch.
Septembre 1930 - Malveillance. - Au moment d'éclairer la digue-promenade de Luc-sur-Mer, le garde-champêtre de la localité constatait que la plupart des lampes ne s'allumaient pas. Examinant chaque candélabre, ils s'apercevait que les fusibles des lampes avaient été enlevés. Le fait s'étant déjà produit, il avertissait la gendarmerie. Celle -ci a pu établir que l'on se trouvait en présence d'exploits d'un groupe de jeunes gens et de jeunes filles, en villégiature sur la plage. Procès-verbal a été dressé.
Octobre 1930 - Sans gêne. - Sur le chemin de grande communication n° 84, deux jeunes filles, Mlles Madeleine et Lucie Lemarchand, demeurant rue des jardins, qui circulaient en bicyclette, ont été renversées par un jeune cycliste qui a pris la fuite comme le camarade qui l'accompagnait. Mlle Madeleine Lemarchand a été contusionnée à l’œil gauche et sa sœur au front.
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles.
-
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles
nombreuses. La Commission départementale, chargée de Luc-sur-Mer.
— Mlle Guillaume Louise, âgée de 19 ans, d'une famille de 12 enfants
vivants. Le père est pêcheur et, pendant la période d'hiver, il
travaille comme ouvrier maçon. L'intéressée a été placée comme
domestique chez divers patrons qui ont tous été satisfaits de ses
services. Elle a contracté mariage, le 16 octobre dernier, avec M.
Fortécu Maurice, ouvrier maréchal, d'une famille de 6 enfants.
Juillet
1931 -
Un
sauvetage. -
M.
Louis Grard,
17 ans,
demeurant à
Luc-sur-Mer,
prenant son
bain sur
la plage
s'aventura trop
au large
et, à
un moment,
se trouva
en danger
de mort.
Janvier
1932 -
Vols
sacrilèges.
- Quatre
églises de la région ont reçu la visite de cambrioleurs au cours des
fêles de Noël : A Mathieu, pour la troisième fois cette
année, un tronc a été fracturé, un autre a subi des pesées. M.
l'abbé Boisne estime son préjudice à 50 fr.
- A Anisy,
M. l'abbé Trillest, de Bény-sur-Mer, qui dessert la paroisse, a été
avisé par M. de Morel, que les troncs de l'église, pouvant contenir
250 fr. environ, avaient été vidés de leur contenu.
- A la
Délivrande, le jeune André Forget, 14 ans, a trouvé dans un champ
le tronc, dit des journaux, dont le R. P. Bottin, missionnaire à la
Basilique, avait constaté la disparition. Bien entendu, le tronc était
vide. - A Luc-sur-Mer, la chapelle des Pèlerins a aussi
reçu la visite des malfaiteurs. -
Enfin, à Hérouville-St- Clair, M. l'abbé Alix a
constaté que les troncs de l'église avaient été fracturés et
vidés. Le voleur, un gamin de 15 ans, élève de l'Ecole pratique
industrielle de Douvres, en vacances chez Mme Davet, à
Hérouville-Saint-Clair, a avoué. Enfin,
les troncs de l'église de Thaon ont été fracturés et
délestés de leur contenu : 250 fr. environ. Le coupable serait ce
même gamin de 15 ans, pupille de l'Assistance publique, arrêté à
Hérouville-Saint-Clair pour faits identiques. Quatre de ses camarades
qui l'accompagnaient ont déclaré avoir visité le clocher et que,
pendant ce temps, leur ami s'était absenté, mais ils ignoraient ce
qu'il avait fait.
Janvier 1932 - Un grave accident en gare de Luc. - Ce jour, vers 12 h. 40, un septuagénaire, Édouard Lemarchand, atteint de surdité, qui longeait la voie aux abords de la gare de Luc, a voulu, n'entendant pas l'arrivée d'un train de voyageurs venant Courseulles, traverser, alors que le convoi se trouvait à peu de distance ; malgré les efforts du mécanicien, l'arrêt n'a pu être obtenu à temps et le malheureux vieillard a été heurté par la locomotive et projeté en dehors de la voie. Le
docteur Saussol, immédiatement prévenu, lui a prodigué ses soins et
en raison de la gravité de son état a ordonné son transport à
l'hôpital de Caen. (Source : Le Moniteur du
Février 1932 - Méfaits de vandales. - Des inconnus se sont livrés, à Luc, à des actes stupides de vandalisme en détériorant trois cabines de bains à M. Rigaux, agent de location (100 francs de dégâts), Mme Barbier, également de Luc (100 fr.) et Mme Courbot, de La Délivrande (300 fr.). Les chenapans, que la gendarmerie recherche, ont arraché les portes de ces cabines et brisé le mobilier se trouvant à l'intérieur.
Mars 1932 - Des vols. - Dernièrement, les gendarmes de La Délivrande étaient prévenus qu'un malfaiteur avait soustrait dans le coffre-fort de M. Legoux, commerçant à Luc et adjoint au maire, une somme de 8 500 francs. A deux reprises déjà, M. Legoux avait été victime de vols accomplis de façon semblable et se montant au total à 6 500 fr. L'enquête, rapidement menée, a permis d'identifier le malfaiteur. Il s'agit de Georges Cahagnier, 19 ans, manœuvre, demeurant chez sa mère à La Délivrande, que M. Legoux avait aperçu sortant de la pièce où se trouvait le coffre, Cahagnier a reconnu s'être introduit à trois reprises chez M. Legoux et avoir puisé dans le meuble, mais il a nié avoir dérobé des sommes aussi importantes. (Bonhomme Normand)
1933
- Travaux de
défense
du littoral. - Commune de
Luc-sur-Mer. - Cette commune
projette la
construction de trois épis
en maçonnerie.
(Source
R. du C.G.)
Août 1935 - Inauguration. - Le 25, le nouveau maire de Luc-sur-mer, le bâtonnier Pierre Laurent Inaugure le nouvel hôtel de ville et son parc.
Février
1936 -
Les usagers demandent le maintient de la ligne Caen-Courseulles.
- A
l'issue de nombreuses réunions tenues dans les localités de la Côte
de Nacre, desservies par la ligne de chemin de fer de Caen à
Courseulles, ligne qui doit être prochainement supprimée, un ordre du
jour de protestation a été pris, qui dit notamment : «
Considérant que l'exploitation de la ligne ferrée de Caen à
Courseulles est indispensable à la vie et au développement des
commîmes traversées par cette ligne. Considérant
notamment que les stations balnéaires doivent une bonne part de leur
prospérité au fait qu'elles sont directement reliées. « Considérant
que la suppression entraînerait la ruine des commerçants,
cultivateurs, propriétaires de villas et une diminution très notable
des impôts et des ressources, tant
communales que départementales, que des emprunts destinés à
l'amélioration des gares et de leurs abords ont été gagés sur le
produit des billets de chemin de fer. «
Considérant que le maintien de la voie ferrée est indispensable non
seulement au commerce local, mais également aux cultivateurs qui
peuvent par elle expédier à de grandes distances les produits du sol
et de leur travail, que ce maintien s'impose d'autant plus que les
difficultés agricoles sont plus graves. « Considérant
que si la ligne était supprimée ou si le trafic était diminué les
municipalités se verraient sans aucun doute, par suite de la diminution
considérable des ressources communales dans
'impossibilité
d'équilibrer leur budget et de continuer à administrer leur commune. «
Considérant enfin qu'il parait inadmissible que le Comité créé pour
coordonner les transports par route et par voie ferrée ne comprend que
les représentants des Émettent
le vœu : «
1° Que quelque soit le mode employé, l'exploitation de la ligne
ferrée de Caen à Courseulles continue à être assurée. « 2° Que des représentants des usagers et du personnel des services de transports fassent partie du Comité de coordination où ils auront voix délibérative. ( Le Moniteur du Calvados )
Mars 1936 - On met à jour une nécropole romaine. - Les ouvriers qui travaillent à la construction d'une canalisation d'égouts, à Luc-sur-Mer, ont mis à jour trois sarcophages, à un mètre de profondeur, à l'angle de la rue du Parc et du boulevard de la République. M. le bâtonnier Laurent, maire de Luc-sur-Mer, a pris toutes les mesures pour en assurer la conservation. Il les a fait exhumer et transporter au Musée à l'Hôtel île Ville, où leur élude archéologique et anatomique pourra être entreprise en toute tranquillité. D'après les archives de 1492, le lieu dit, quoique déformé dans sa prononciation, indiquait un Champ des Morts, et les grands travaux d'assainissement que la municipalité poursuit activement, ont poussé leurs tranchées en plein dans la nécropole romaine. L'auteur de la découverte du Four à briques romain à la Brèche du Corps de Garde, en 1905, avait raison de prévoir que le Luc actuel était une superposition archéologique, dont notre pays donne tant d'exemples. Tout près du lieu de cette découverte, existe l'ancienne Delle de la Pierre, qui avait déjà, fourni le Menhir, la Pierre de Luc, les restes humains de six sujets néolithiques et des poteries gauloises. ( Le Moniteur du Calvados )
Juillet 1936 - Ouverture des débits de boissons à l’occasion du 14 juillet. - Le préfet du Calvados a l'honneur de faire connaître qu'à l'occasion de la fête nationale, il autorise les débits de boissons et autres établissements publics du département, à rester ouverts pendant les nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 juillet courant. ( Le Moniteur du Calvados )
Juillet 1936 - Un motocycliste grièvement blessé. - Vers 14 h. 30, une collision s'est produite, place La Croix, entre une automobile pilotée par M. Henri Clerembault, cultivateur à Pont-Erepin (Orne) et un motocycliste. M. Jacques Favereau, 28 ans, de Saint-Germain-en-Laye, en villégiature à Luc, qui a eu la jambe droite fracturée. M. Clerembault déclare que le motocycliste, qui lui masquait une voiture en stationnement, n'a pas averti de son approche. M. Favereau fait le même grief à l'automobiliste, et affirme avoir klaxonné.
Août
1936 - Luc-sur-Mer
s’embellit.
- Les
amis de Luc que l'été a ramenés sur la « Plage des Caennais », y
ont trouvé (comme disent les bonnes gens) du changement ! Aux
charmes de ce coin ravissant de notre littoral, la Municipalité, sous
l'énergique impulsion de son Maire, M. le Bâtonnier Laurent, a, au
cours de ces derniers mois, ajouté, par l'exécution de travaux
d'urbanisme heureusement réalisés, un attrait nouveau. Travaux
importants qui témoignent chez les édiles « lutins » d'un souci
très vif de faire de leur toute petite ville l'une des stations
balnéaires les plus accueillantes de la Côte de Nacre. M.
Laurent a eu l'aimable pensée de nous convier à une visite des
nouveaux aménagements de Luc. En sa compagnie, et avec MM. Paul Hue et
Quiquemelle,
adjoints, et Martineau, Président du Syndicat
d'Initiative, nous avons d'abord parcouru le magnifique Hôtel de Ville
dont la Municipalité s'enorgueillit à juste titre. Nous nous sommes
attardé plus longuement dans la salle du Musée en voie d'installation
où un savant distingué, M. Hue. ancien Président de la Société
Préhistorique de Paris, reconstituait les squelettes découverts dans
les sarcophages gallo-romains mis à jour, il y a quelques mois, dans
l'ancien « Champ des Morts ». Deux de ces sarcophages ont été
déposés sous un abri construit à l'entrée du Parc Municipal : l'un
recevra un squelette complet que l'on pourra examiner à loisir (pour
peu que l'on ait les idées folâtres) à travers la plaque de
verre remplaçant la lourde pierre plate qui fermait cette bière
impressionnante. En
dépit d'une pluie fine et pénétrante, nous avons parcouru ensuite,
avec nos cicérones, le splendide jardin public étalant sous de
superbes frondaisons, d'impeccables pelouses, méticuleusement
entretenues, que traverse un cours d'eau en miniature sur lequel des
canards du plus beau blanc jouent les cygnes avec une étonnante
majesté. Dans le parc a été transporté l'ancien « abri de la pierre
à poisson », transformé en kiosque, ainsi que la pierre elle-même
utilisée maintenant comme table d'orientation. Nous
quittâmes le jardin public par la porte ouvrant sur la rue du Parc :
ainsi se nomme désormais la sordide rue des Quatre-Vents, aujourd'hui
large et moderne chaussée. Le
Marché, dont la Municipalité a décidé la création, a donné son nom
à la voie qui prolonge la rue du Parc et qui rejoint la rue du
Grand-Orient. Sur la gauche, disposés en carré ouvert, s'élèvent les
bâtiments mis à la disposition des marchands, chacun de ces derniers
dispose d'une boutique individuelle, close, le soir, par un rideau de
fer. L'emplacement central est réservé aux étalages mobiles et aux
hallettes, démontables. C'est fort bien. Notre
visite s'est poursuivie par les aménagements de la plage. M. Laurent
nous conduisit d'abord sur la digue qui, sur soixante mètres, à son
extrémité vers Lion, fut emportée
par la mer lors de la tempête d'avril dernier. Les dégâts ont été
réparés et si parfaitement que, de ceux-ci, il ne reste plus trace. Le
flot, qui gagne dangereusement et de plus en plus sur les falaises, pose
la question du prolongement de la digue-promenade. Hélas ! il en
coûterait 500 000 francs, dont Luc ne peut naturellement faire seule
les frais... Luc, cependant, a remporté une première victoire sur la
mer, grâce aux travaux entrepris les années précédentes, la grève a
été sauvegardée, et le sable est revenu. La construction d'un nouvel
épi, sur la droite achèvera l’œuvre de préservation.
Nous
en avons terminé par une « excursion » au Vieux Luc que
l'édilité n'a eu garde d'oublier. La place de la Gare a été
aménagée. Sur la route de Langrune, là où s'étalait un immonde
marécage, un lavoir, utilisant les eaux de « La Capricieuse
» a été créé. Enfin, au Point du Jour, l'ingénieuse construction
d'un bassin de décantation et d'évacuation des eaux usées, a permis
de débarrasser ce quartier de ses cloaques pestilentiels. Pour
mériter le titre de « Ville », il restait à Luc à posséder ses
armes parlantes ! C'est fait. L'édilité (qui a l’œil à tout et que
nul détail ne laisse indifférente) l'a dotée d'un riche blason qui a
été soumis à l'approbation du Garde
des Sceaux de France. Luc pourra bientôt s'enorgueillir de son écu
taillé « au premier, de gueules
à l'L d'or et au lion léopardé de même, au deuxième, d'azur à la
nef d'argent et à la coquille de pèlerin en pointe de même ». On avouera qu'en un an de mandat, il était impossible à la Municipalité de Luc de faire mieux ! Olivier ADELINE ( Le Moniteur du Calvados )
Août
1936 - Un
motocycliste renverse deux piétons.
- Revenant
de Lion, à pied, la famille de M. Edgar Dardenne, receveur de
l'Enregistrement à Château-du-Loir, en villégiature à Luc passait au
lieu dit : « La Brèche Marée », lorsqu'un motocycliste, roulant à
vive allure, voulut doubler, à droite, une automobile au moment où
celle-ci croisait une autre voiture. En appuyant sur le bas-côté de la
chaussée, il heurta M. Dardenne et sa fille Paulette, âgée de 13 ans,
qui furent renversés. La fillette a été blessée aux reins et au pied
droit. Le motocycliste a refusé de donner son nom. Il avait, à l'avant de sa machine un bébé qui a dû être blessé dans l'accident. La gendarmerie enquête. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1936 - Une auto monte sur un trottoir. - Venant de langrune, un automobiliste, M. René Delavergne, 32 ans, ingénieur à Paris, abordait le carrefour central lorsqu'il se trouva brusquement en présence d'un enfant. Afin d'éviter celui-ci, M. Delavergne obliqua à gauche, monta sur un trottoir et la voiture alla s'arrêter contre le mur d'un hôtel, renversant au passage une passante, Mme Andrée Delahousse, 45 ans, demeurant à Rouen, en villégiature à Luc. Blessée à la tête, Mme Delahousse fut transportée chez M. le docteur Saussol, où elle reçut les soins que comportait son état. ( Le Moniteur du Calvados )
Octobre
1936 - Une rue du docteur Charcot à Ouistreham et Luc-sur-Mer
.
- Le
Conseil municipal de Ouistreham a décidé à l'unanimité de donner à
l'un des quais du port de sa coquette station, le nom de « Quai
Jean-Charcot ».
Si
le Dr Jean Charcot n'était pas un inconnu à Ouistreham, son père, le
docteur Charcot, y vint aussi en compagnie du docteur Blanche, alors que
la station balnéaire en était encore à sa naissance. A son tour, le
Conseil municipal de Luc-sur-Mer, sur l'initiative de son dévoué
maire, M. le bâtonnier Pierre Laurent, a décidé que la rue dite du
Grand-Orient, allant du Petit-Enfer au carrefour de la Brèche-Marais,
portera le nom de « rue Docteur Jean-Baptiste-Charcot, membre de
l'Institut, Luc 1920, « Pourquoi-Pas ? 1936 ».
Le Conseil, désirant associer à la mémoire du docteur Charcot un de ses compagnons d'exploration, M. Clovis Jacquiert, docteur es Sciences, qui avait fait ses études au Laboratoire de Luc en 1935, a décidé à l'unanimité que la rue longeant le laboratoire allant de la rue Général-Dubail à la rue actuelle du Grand-Orient, portera le nom de « rue Clovis-Jacquiert, docteur es Sciences, Laboratoire de Luc 1935, «Pourquoi-Pas ? 1936 ». ( Le Moniteur du Calvados )
Novembre
1936 -
La
tempête sur nos cotes.
-
La
tempête qui s'est soudainement élevée sur les côtes du Calvados dans
la nuit de samedi à dimanche, n'a pas été sans occasionner de très
graves dégâts sur nombre de plages du Calvados. Sur
la Côte de Nacre : De
Ouistreham à Courseulles, toutes les plages ont eu à souffrir de la
violence des lames dont la force était encore décuplée par le vent, La
tempête monta avec la marée et eut son point culminant entre 22 et 23
h. Un peu partout, des villas, érigées en bordure de la mer ou même
derrière les digues et boulevards
longeant les plage, ont subi les atteintes des vagues déchaînées.
Les
dégâts les plus importants sont signalés à Luc-sur-Mer où en plus
d'un nombre considérable de cabines détériorées la digue a été
défoncée sur une longueur de 20 mètres. Dès
hier, M. Laurent, le sympathique et actif maire, a pris toutes
dispositions pour limiter au minimum possible les dégâts et empêcher
qu'à la prochaine marée de nouvelles détériorations soient à
redouter. A
Bernières-sur-Mer toute la partie droite de la jetée en direction de
Riva-Bella, a eu à souffrir de la tempête et tout particulièrement
l'extrémité qui, sur une longueur supérieure à 120 mètres, est
entièrement effondrée. Les dégâts sont considérables. A Courseulles-sur-Mer, la violence des vagues fut telle que les lourds madriers de chêne qui servaient à l'assemblage de la base de la jetée ont été arrachés comme fétus de paille et ballottés par les flots. Sous les coups répétés des lames et de ces madriers faisant office de béliers, un certain nombre de cabines montées tout en bordure du mur de soutènement de la route ont été défoncées. ( Le Moniteur du Calvados )
Novembre 1936 - Pour faire la fête, il avait cambriolé ses voisins. - La gendarmerie a arrêté un certain Pierre Lepy, 17 ans journalier, rue de la Fontaine, à Luc qui, profilant de l'absence de ses voisins, les époux Lecarpentier, s'était introduit chez ses derniers dont il était le familier, et s'était emparé d'une somme de 400 francs sur 1600 francs déposés dans une armoire. Le
jeune malfaiteur avait dépensé le montant du vol dans des maisons
hospitalières de Caen, sauf 45 francs qu'il avait jetés dans la mer
lorsqu'il avait appris que les Un camarade de Lepy, Rémi Amiot, 16 ans, domestique à Lion, qui profita du vol, a été également arrêté pour complicité. ( Le Moniteur du Calvados )
Décembre 1936 - Le feu dans la plaine. - Au cours de la nuit, un incendie a détruit, dans un champ situé en bordure du chemin allant de Cesserons à Luc-sur-Mer, une meule de blé appartenant à M. Buhours, 52 ans, cultivateur à Cresserons. La meule était assurée pour une valeur de 15 000 francs. On ignore les causes du sinistre que l'on attribue toutefois à l'imprudence d'un fumeur. ( Le Moniteur du Calvados )
Février 1937 - Salle Foch. - Au profit des oeuvres paroissiales, le film « GOLGOTHA » passera à la Salle Foch, les jeudi 18 et dimanche 21 février, les deux jours en matinées à 14 heures et à 16 heures, en soirée, avec un complément de programme, à 20 h. 30. En raison de l'affluence prévue, il est prudent de retenir ses places à l'avance : Agence Lebourgeois, à Luc-sur-Mer, 22, rue de la Mer. Téléphone 54. Pour les deux soirées, les Courriers Normands assurent des services spéciaux : départ de Ver-sur-Mer, à 19 h. 30 ; de Ouistreham, à 19 h. 45.( Le Moniteur du Calvados )
Mars 1937 - Deux caennais fêtent leurs noces de diamant. - Ce matin, en l'église Saint-Jean, au milieu d'une assistance sympathique de parents et d'amis, a été célébrée une messe anniversaire des 60 ans de mariage de M. et Mme Paul Letellier, qui habitent à Caen, rue Guilbert, n° 31. C'est en effet le 18 mars 1877 qu'en l'église de Luc-sur-Mer, était bénie l'Union de M. Paul Letellier, alors habitant de Langrune, avec Mlle Eugénie Aubey, une paroissienne de Luc. Deux ans après, les deux époux venaient s'installer à Caen. M. Letellier est retraité des Chemins de fer de Caen à la Mer, où il compte 47 ans de bons et loyaux services. Il habite maintenant avec sa femme, de deux ans plus jeune que lui, chez sa fille, Mme Cléreau, la seule qui lui reste des trois enfants que le ménage a eus. Nous nous associons à la joie des parents et des amis des vénérables jubilaires et nous souhaitons qu'ils jouissent longtemps encore, au milieu des leurs, de l'estime et de l'affection qui entoure leur souriante vieillesse. (source B.N.)
Avril 1937 - Alignement du chemin de la Bréche-Marais à Luc. - Une enquête est ouverte, dans la commune de Luc-sur-Mer, sur le projet de modification des alignements du chemin de petite communication n° 6, dit « de la Brèche Marais » de la commune de Luc-sur-Mer. A cet effet, le projet sera déposé à la Mairie du 19 au 28 avril 3937 inclusivement pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance, de 10 à 12 heures et de 16 à 18 heures. ( Le Moniteur du Calvados )
Mai
1937 -
La semaine de 40 heures dans l’hôtellerie des stations
balnéaires. -
Une
délibération du Conseil Municipal de Luc-sur-Mer Le
Conseil municipal de Luc-sur-Mer a pris la délibération suivante en
date du 5 mai : «
Le Conseil considérant que, la prospérité des stations climatiques,
hydrothermales uvales et balnéaires serait irrémédiablement
compromise sans une marche normale des exploitations hôtelières. Que
la mise en vigueur de la semaine de quarante heures risque d'apporter de
graves modifications dans les prix de revient hôtelière, de profondes
perturbations dans l'organisation de leur travail et une aggravation
dangereuse de leur situation financière déjà difficile à
équilibrer. Qu'il
sera pratiquement impossible à l'Hôtellerie saisonnière de trouver et
de loger aux périodes de pointe le personnel supplémentaire
nécessaire.
Que
pour les stations concurrentes de Belgique, Suisse, Italie, Allemagne,
Angleterre, les Pouvoirs publics se sont raisonnablement abstenus
d'étendre la loi de la semaine de 40 heures aux employés et ouvriers
de l'Hôtellerie dont le travail effectif est loin de se confondre avec
les heures de présence, comme dans une usine ou un magasin. Donne
son adhésion au vœu voté le 24 avril 1937 par la Commission
permanente des stations hydrominérales, climatiques et uvales, et le 27
avril par le Conseil d'administration de l'Association Nationale des
Maires et des délégués des Chambres d'industrie climatique et aussi
par de nombreuses stations telles que Vichy, et le Conseil général de
l'Allier, demandent que le statu quo soit maintenu en ce qui
concerne le régime du travail dans l'Hôtellerie des stations
françaises et qu'en tous cas, vu l'urgence, la réglementation ne soit
pas appliquée pendant la maison de 1937. Décide de faire soumettre ce vœu au vote du Conseil général et prie M. le Préfet de vouloir bien le transmettre à MM. les ministres du Travail et de la Santé Publique. ( Le Moniteur du Calvados )
Mai 1937 - Construction de trottoirs à Luc-sur-Mer. – Par arrêté préfectoral du 26 mai 1937, une enquête est ouverte dans la commune de Luc-sur-Mer, sur le projet de construction de trottoirs avec caniveaux sur le chemin de grande communication n° 84. A cet effet, le projet sera déposé à la Mairie du 31 mai au 9 juin 1937 inclusivement pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance, de 10 heures à 12 heures et de 16 à 13 heures. ( Le Moniteur du Calvados )
Juin
1937 -
Les chemins de fer du Calvados et les dimanches à la Mer.
–
Les
services des Chemins de Fer du Calvados de la ligue Caen-Luc,
connaissent Il
faut remonter aux années florissantes d'avant-guerre pour constater des
affluences de voyageurs comme celles qui se sont produites les dimanches
30 mai et 6 juin 1937. En
effet, nous avons relevé 1967 voyageurs transportés, le 30 mai et 2
147 le 6 juin, et ceci dans d'excellentes conditions. Il
est agréable de voir les habitants le Caen se rendre joyeusement tous
les dimanches vers les belles plages d'Ouistreham, Riva-Bella,
Hermanville, Lion et Luc:sur-Mer
par l'intermédiaire du démocratique « Tacot » qui rend ainsi des
services considérables et qu'aucun autre mode de transport ne pourra
remplacer convenablement. Tant
que la ligne de chemin de fer Caen-Riva-Lion-Luc subsistera, les
Caennais auront toujours la faculté d’aller passer économiquement
d'agréables journées au bord de la mer. Les
causes inaccoutumées de ces afflux de voyageurs nous paraissent
diverses. Il
y a d'abord le beau temps, qui incite le public à utiliser le mode de
locomotion qui malgré ses trente années d'existence est toujours le
plus commode et le moins cher, et permet de goûter le charme du voyage. D'autre
part, nous croyons savoir que la Compagnie fait tous ses efforts pour
ramener au chemin de fer la plus grosse partie du trafic qui s'était
momentanément détourné. Après la mise en service d'automotrices rapides et confortables l'application de différents tarifs réduits permettront, nous n'en doutons pas, de donner satisfaction aux plus difficiles dans l'intérêt de Caen et de la Côte de Nacre. ( Le Moniteur du Calvados ) Juin
1937 -
Le service téléphonique d’été du dimanche.
–
Du 6
juin au 31 octobre 1937 inclus, le service téléphonique sera prolongé
jusqu'à 21 heures pour les abonnés,
jusqu'à 19 heures pour la cabine, tous les dimanches et jours fériés
: 1°
Dans tous les bureaux à service municipal situés au siège d'un
chef-lieu de canton. 2°
Dans tous les bureaux à service municipal desservant au moins 50
abonnés. Ce second point vise, dans, le département du Calvados, les
bureaux de Lion-sur-Mer, Littry, Luc-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer. En ce qui concerne les réseaux dotés de l'automatique, le service de la cabine ne sera pas prolongé, si un poste à pré-paiement existe sur la façade du bureau, ou si un abonné du réseau a accepté de mettre son poste à la disposition du public. Dans ce dernier cas, un avis placé sur la porte du bureau indiquera le nom et l'adresse de cet abonné. ( Le Moniteur du Calvados )
Juillet
1937 - La fièvre
aphteuse dans l’ouest. - La
Préfecture nous communique : Le
directeur des Services Vétérinaires porte à la connaissance de MM.
les cultivateurs, éleveurs, bouchers et commerçants en bestiaux, que
la fièvre aphteuse sévit Les
véhicules servant au transport des animaux comptant parmi les facteurs
de propagation de la maladie, les personnes se livrant au transport des
animaux sont instamment priées de respecter les prescriptions contenues
dans l'arrêté préfectoral du 18 août 1932 et
dans tous les arrêtés municipaux concernant la désinfection des
véhicules, cages, etc……. Il leur est en outre rappelé que chaque voiture doit être munie de la quantité du produit nécessaire à sa désinfection, cette opération devant être régulièrement pratiquée après chaque voyage. ( Le Moniteur du Calvados ) Juillet
1937 - Une belle
fête sportive à Luc-sur-Mer. -
Grâce
à l'initiative et à l'esprit sportif de son dévoué maire, M. le
bâtonnier Laurent, la charmante station balnéaire de Luc, aura son nom
lié à une des plus importante épreuves cyclistes de l'année : la
course Paris-Luc, organisée par l'Etoile Sportive Caennaise. le Club
Sportif de Chatou et la ville de Luc. Des coureurs réputés sont inscrits dans cette épreuve, dotée de 7 000 fr. de prix, et dont l'arrivée sera un des événements de la saison sportive. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre
1937 -
Un cycliste se tue en tombant d’une falaise. - Hier
matin, dès la première heure, les quelques baigneurs qui se
promenaient sur la plage de Luc-sur-Mer, à hauteur des falaises, ne
furent pas peu surpris de voir un homme gisant près de sa bicyclette et
semblant dormir. L'on s'approcha de lui, et c'est alors qu'avec effroi
on s'aperçut qu'il était mort. Aussitôt
l'on prévint M. Laurent, maire de Luc, ainsi que les gendarmes de la
Délivrande, qui accoururent sur les lieux et ouvrirent une enquête.
Dans
la poche du veston, on découvrit des papiers au nom de Marcel Bazoche,
37 ans, employé des chemins de fer du Calvados et demeurant à
Lion-sur-Mer, ainsi d'ailleurs qu'une somme de 800 francs. Ne
sachant que penser de cette mort qui paraissait suspecte, les gendarmes
alertèrent le Parquet de Caen, qui, à leur tour, se rendit à Luc,
ainsi d'ailleurs que l'adjudant Durand, commandant par intérim les
brigades de gendarmerie de l'arrondissement de Caen. Un
médecin-légiste accompagnait M. Bouet, juge d'instruction, et M.
Labbé, substitut. Le praticien examina le cadavre et conclut à une
mort purement accidentelle, consécutive à la chute. Toute idée de
crime doit être écartée. On pense que, rentrant de toucher sa paye, M. Buzoche, trompé par l'obscurité, a perdu son chemin et est tombé de la falaise. ( Le Moniteur du Calvados )
Décembre
1937 -
Un
cultivateur blessé dans un accident.
- Au
lieu dit « Le Corps de Garde », au carrefour de la R.N. 814 et du
chemin allant du Vieux
Luc à la Mer, un camion automobile de l'en!reprise Touzeau, de
Langrune, piloté par le chauffeur Louis Guérin, 32 ans, demeurant dans
cette dernière localité, est entré en
Février 1938 - L’installation solennelle de la baleine à Luc. - On sait que la Municipalité de Caen, faisant droit à une demande de M. le Maire de Luc-sur-Mer, a cédé à la charmante cité balnéaire, le squelette de la baleine qui vint s'échouer sur sa rive il y a de cela une quarantaine d'années, et qui avait été logé successivement dans le vieux Saint-Sauveur et au Jardin des Plantes. Elle est maintenant installée face au « flot qui l'apporta » sans en être épouvanté, et où M. Laurent, le sympathique maire de Luc, lui a fait établir une coquette véranda dans le jardin public qui fait l'admiration de tous. Et le 19 mars prochain, on procédera à la cérémonie d'inauguration, en présence des représentants de la Municipalité Caennaise que les Lutains ne manqueront pas de remercier pour avoir mis ainsi leur baleine à la côte. ( Le Moniteur du Calvados )
Février
1938 -
Après cinquante ans d’absence, la baleine se retire à Luc…...
- Ce
fut, à Caen, il y a quelque cinquante ans, la scie à la mode. Elle fut
lancée au lendemain de la venue, sur la plage de Luc, en janvier 1885,
d'un hibernant inattendu , un magnifique cétacé que de tous les points
du Calvados, on accourut pour voir. Les
Caennais de Caen n'ont pas oublié les avaleurs de la baleine. Acquis
par notre Municipalité après avoir été dûment débarrassé de son
enveloppe de chair nauséabonde, le squelette du cétacé fut installé
dans le Vieux Saint-Sauveur. Lorsque l'on fait d'une église une Halle
au Beurre, il n'y a évidemment aucune raison pour qu'on ne la
transforme pas, accessoirement, en annexe d'un muséum ! La
Baleine devait y demeurer exactement pendant 42 ans, ensevelie sous la
poussière, les toiles d'araignée et l’indifférence des
générations nouvelle auxquelles les progrès foudroyant de la science
dans tous les domaines offraient d'autres sujets d'admiration. Tout au
plus, de temps en temps, un contemporain de M. Grévy venait-il rêver,
au tour des restes pitoyables du monstre des mers, à l'époque heureuse
de sa jeunesse enfuie. En
1927, l'impérieuse nécessité d'agrandir la Halle mit la Baleine en
péril. Il y eut, à ce sujet, grande discussion au Conseil Municipal et
l'on ne parla pas moins que de livrer le squelette du cétacé aux
flammes expéditives d'une incinération en bonne et due forme ! Grâce
à M. Lacroix et à l'un de ses collègues, M. Demerliac, la Baleine
échappa de justesse à ce triste sort et l'on décida de la transférer
au Jardin des Plantes où un hangar fut construit pour la recevoir. Reléguée
tout au fond du jardin botanique, masquée par la verdure et protégée
contre la curiosité éventuelle des bambins, des tourlourous et des
bonnes d'enfants par les écriteaux interdisant impérativement au «
vulgum pecus » l'entrée du dit jardin, la Baleine, qui avait eu un
renouveau d'actualité, retomba dans l’oubli et reprit, entre deux
baleinoptères qu'on lui avait charitablement donnés pour lui tenir
compagnie, son existence posthume — si nous osons nous exprimer ainsi — d'où toute
joie était exclue. Au moins était elle au grand air ! Il
appartenait à M. Laurent, l'actif et sympathique Maire de Luc, de faire
à la Baleine un sort digne d'elle sous la forme d'un acte d'adoption.
Il la demanda à la Municipalité caennaise et elle lui fut
généreusement accordée. Et M. Laurent réalisa, sur les lieux mêmes
où elle avait succombé, l'un de ces miracles auxquels il nous a
habitués : il la Il
convenait de célébrer officiellement l'événement. C'est pourquoi
samedi, après-midi, sur le coup de 15 heures une importante
délégation de l'édilité caennaise, répondant à l'invitation des
magistrats lutins, s'embarquait pour Luc dans un car flambant neuf. A
elle s'étaient jointes différentes et aimables personnalités : M.
Mercier, professeur à la Faculté des Sciences, directeur du
Laboratoire Marin de Luc ; M. l'Abbé Tolmer, président de l'Académie
des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen ;
M. Maurice-Charles Renard, secrétaire général de la Mairie, et
d'autres encore. A
destination, la caravane devait retrouver M. le Docteur Gosselin,
conseiller général, membre de la Société Linéenne de Normandie ; M.
Sauvage, archiviste départemental ; M. Blanc, doyen de la Faculté des
Sciences. Accueillies,
à leur arrivée par M Laurent, entouré de son Conseil, les
notabilités furent immédiatement conviées à venir admirer la Baleine
dans sa nouvelle et — espérons-le ! — définitive demeure. C'est,
à l'orée du parc municipal, une coquette véranda où le cétacé peut
allonger à l'aise —
encore que sa queue pénètre indiscrètement dans une rocaille — ses
17 m. 50 de squelette d'où, après un demi-siècle l'huile suinte
encore ! Par un véritable raffinement c'est, le mot ! — le cétacé a
été placé le telle sorte que sa tête touche presque la serre où
s'épanouissent les fleurs du jardin à la veille de l'appel du
printemps ! On n'est pas plus aimable ! Au
seuil de la véranda, une plaque d’émail porte l'inscription suivante
: BALEINE (Balaenoptera Muscalus) Echouée
au Moulin de Luc en janvier 1883. Squelette monté par Tramond,
naturaliste à Paris ; Apiau, préparateur ; Fagianelli, ingénieur
constructeur. Remontée au Musée de Luc en janvier 1938, sous la
direction de M. Ed. Hue, conservateur du Musée ; M. le professeur
Mercier de la Faculté des Sciences de Caen, directeur du Laboratoire
Marin de Luc. Don
de la ville de Caen (délibération du 23 avril 1937). Une
seule ombre au tableau ! La Baleine a été privée de la société des
baleinoptères qui meublèrent pendant si longtemps sa solitude ! Ils
reposent aujourd’hui au muséum de la faculté où M. Mercier leur a
trouvé un logement. Il n'est pas de bonheur parfait ! Après
avoir écouté MM. Lacroix et Frapart, qui contemplèrent la Baleine au
temps de son intégralité, évoquer leurs souvenirs que dominent
l'image des foules accourues à
Luc en 1885 et l'odeur pestilentielle dégagée à une lieue à la ronde
par le cétacé, les édiles caennais s'attardèrent dans l'examen des
squelettes de deux lutins du IVe
siècle —
un homme et une femme —
découverts en 1936 sur l'emplacement de l'actuelle rue du Parc,
dans le même sarcophage, et portant l'un et l'autre, au crâne, un trou
ne laissant aucun douter sur leur mort tragique. Puis Me
Laurent fit faire à ses hôtes un tour de parc qui permit, à
ceux-ci d'admirer la volière dont ce dernier est doté et où trône un
magnifique perroquet des îles dont la tête dotée d'un bec énorme
autant que recourbé fait songer irrésistiblement à la physionomie
caractéristique de certaines Excellences de la République. Dans
la salle des mariages de l'Hôtel de Ville, aux murs de laquelle avaient
été accrochées des photos jaunie montrant autour de la baleine
affalée sur la place de Luc en M.
Détolle, Maire de Caen, répondit avec esprit à cette harangue pleine
d'humour, et complimenta la Municipalité de Luc de ses réalisations et
se félicita de voir la Baleine en si bonnes mains. Porto, petits fours, cigares, et, passé 18 heures, l'édilité caennaise reprenait le chemin de Caen après une courte visite au Laboratoire Marin — où est conservé dans l'alcool l'un des attributs de la Baleine —, et un dernier regard au cétacé. Qu'il repose en paix ! ( Le Moniteur du Calvados )
Avril
1938 - Élection
municipale à Luc. -
Une
élection complémentaire
a eu lieu hier,
à Luc-sur-Mer.
Quatre sièges étaient à pourvoir. Le
scrutin
a
donné
les
résultats suivants
: Liste
Municipale : MM. Aubrée Henri, 181 voix, Élu ; Lemarchand Alexandre, 170 voix ; Leboucher Louis,
170 voix
; Cochard Charles, 160 voix. Liste d'opposition : MM. Derou Alexandre, 178 voix. Élu : Flambard Georges, 172 voix ; Laurent Chérubin, 167 voix ; Leboucher Adolphe, 167 voix.Il y a eu ballottage pour deux sièges. ( Le Moniteur du Calvados )
Mai
1938 - L’élection
municipale de Luc. -
Voici
les résultats du scrutin de ballottage de l'élection municipale de
Luc. Inscrits
: 417 - Vot. 356. - Suffr. expr. : 356. Ont
obtenu : M. Georges Flambard (Liste d'Opposition), 181 voix, élu ; M.
Alexandre Lemarchand (Liste Municipale), 176 voix, élu. Viennent
ensuite : M. Leboucher Louis (Liste Municipale), 175 voix ; M. Leboucher
Adolphe, ancien maire (Liste d'Opposition), 172 voix. La campagne a été extrêmement vive et s'est déroulée dans une atmosphère de lutte jusqu'alors inconnue à Luc. ( Le Moniteur du Calvados )
Mai
1938 - On arrête un pilleur de clapiers.
- Les
gendarmes de La Délivrande ont arrêté pour
vol de 14 lapins, au préjudice de M. Charles Letellier, cultivateur,
rue du Point-du-Jour, à Luc, un ancien employé de ce dernier. Daniel Thérard, 26 ans, sans domicile
fixe. Le malfaiteur s'était introduit dans la propriété de M. Letellier en escaladant le mur d'un jardin. En sautant sur le sol, il avait perdu son couteau et une somme de 14 francs. Ce fut ce couteau qui, découvert par les gendarmes, permit d'identifier le malandrin. ( Le Moniteur du Calvados )
Juillet 1938 - A Luc, un caennais est sérieusement blessé dans une collision. - Vers 15 h, 30, au carrefour du boulevard de la République et des rues du Marché et du Parc, une collision s'est produite entre un motocycliste, M. Marius Picard, 27 ans, ingénieur - mécanicien, demeurant rue Saint-Pierre, 56, à Caen, et une automobile pilotée par M. Edmond Lequesne, 32 ans, entrepreneur de plomberie, à Riva-Bella. Sous la violence du choc, la motocyclette fit bout sur bout et M. Picard alla heurter de la tête, la glace du pare-brise de l'automobile.
Juillet 1938 - A Luc-sur-Mer, un cycliste passe sous une auto. - Un jeune cycliste, M. Paul Turgis, 14 ans, domestique au service de M. Hée, commerçant à luc, suivait la rue de la Mer lorsqu’au moment où il atteignait le carrefour de la rue Victor-Hugo, il se trouva en présence d'une automobile conduite par M. Bernard Daniau, 39 ans, directeur commercial à Paris, en villégiature à la pension de famille « Les Marronniers ». M. Turgis obliqua brusquement mais il dérapa et vint tomber sous la voiture qui lui passa sur le corps. Relevé par M. Daniau, le jeune homme, qui avait été blessé au bras gauche, aux épaules, aux genoux et à la cheville droite, fut transporté chez M. le docteur Saussol qui lui prodigua ses soins. Son état n'inspire pas d'inquiétudes. ( Le Moniteur du Calvados )
Août 1938 - Inauguration. - Inauguration du nouvel établissement thermal de Luc-sur-mer, doté d'une chaufferie automatisée.
Août
1938 -
Ils étaient partis sur une barque légère. -
L'autre après-midi,
trois jeunes gens en villégiature à Luc, MM. René Rischemann, 29 ans,
employé de commerce, demeurant à Bois-Colombes ; Autonin Guittard, 24
ans, mécanicien, à Paris, et René Potteau, 24 ans, mécanicien à
Valenton (S.-et-O.), décidaient de faire une promenade en mer et
demandaient à un pêcheur de les conduire jusqu'aux rochers du
Calvados. Celui-ci
ayant refusé, ils s'emparaient d'une barque appartenant à M. Raymond
Tallent, 29 ans, patron-pêcheur, demeurant rue de la Mer, à Luc, qui,
à leur retour, leur reprocha leur sans-gêne en termes assez vifs. Les
jeunes gens ripostèrent et, finalement, M. Rischemann fut frappé d'un
coup de bâton par M, Tallent qui, de son côté, reçut un coup de
poing. Le patron-pêcheur a déclaré que la fantaisie des jeunes gens lui avait l'ait perdre le bénéfice de deux marées. De leur côté, MM. Rischemann, Guittard et Potteau ont protesté contre la confiscation par M. Tallent de différents objets leur appartenant et qui se trouvaient dans la barque. ( Le Moniteur du Calvados )
Août
1938 -
Le pacage des Animaux.
- Sur
la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant
que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région
et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être
obligés de les vendre faute de nourriture. Emet
le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux,
soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet,
Août et Septembre, et dans les endroits non infectés par la fièvre
aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les
chemins de grande communication, étant entendit que les dits Août 1938 - Une navette automobile entre Douvres-La Délivrande et Luc-sur-Mer. - Comme suite à la demande des Municipalités de Luc-sur-Mer et de Douvres-La Délivrande, les Courriers Normands sont heureux d'informer Messieurs les Voyageurs, qu'à titre d'essai, ils effectueront durant Je mois d'août, une navette automobile à grande fréquence entre Douvres-La Délivrande et Luc-sur-Mer, afin de donner aux estivants habitant Douvres-La Délivrande de plus grandes facilités pour se rendre à la mer. ( Le Moniteur du Calvados )
Août 1938 - Enquête vicinale à Luc-sur-Mer. - Par arrêté préfectoral du 3 août 1938, une enquête est ouverte, dans la commune de Luc-sur-Mer sur le projet de rectification du chemin de grande communication n° 83, au droit du cimetière. A cet effet, le projet sera déposé à la Mairie, du 26 août au 5 septembre 1938 inclusivement, pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance, de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h. (dimanches et jours fériés exceptés). A l'expiration de ce délai, un Commissaire-Enquêteur recevra à la Mairie, le 6, 7, 8 septembre 1938, de 14 h. à 17 h., les déclarations qui pourront être faites sur le projet dont il s'agit. ( Le Moniteur du Calvados )
Août 1938 - A Luc, deux automobiles entrent en collision. - Au carrefour de la route de Courseulles et de la rue de la Brèche-Marais, une automobile conduite par M. Paul Legay, 49 ans, employé de bureau à Paris et une camionnette pilotée par M. Constant Léger, 28 ans, pêcheur à Isigny sont entrées en collision. Dans l'accident, Mme Thérèse Legay a été blessée à l'œil droit. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre
1938 - Une rixe dans un
hôtel de Luc-sur-Mer.
- Une rixe a mis
aux prises, dans l'estaminet de
l'Hôtel Beau-Rivage, d'une part M.
Lambert Van Avezaath, 61 ans, de
nationalité hollandaise, fabricant de caoutchouc, demeurant rue
Docteur-Charcot : d'autre part M.
Pierre Brocard, 46 ans. hôtelier à Luc, dite rue, sa femme, et M.
Roger Cervinka, 35 ans, directeur artistique du Casino, domicilié à
Rouen. Le
ménage Brocard et M. Cervinka reprochaient à M. Van Avezaath
des propos diffamatoires que
ce dernier aurait tenus sur leur
compte. Dans
la bagarre, M. Van Avezaath a été frappé et égratigné au visage,
et M. Brocard a été légèrement contusionné à la suite d'une chute.
Les époux Brocard vivent depuis longtemps en mésintelligence avec M. Van Avezaath qu'ils ont déjà assigné en justice de paix pour propos calomnieux. ( Le Moniteur du Calvados )
Octobre
1938 -
Le développement du réseau téléphonique du département.
- La
vitalité du service téléphonique s'intensifie dans le Calvados d'une
manière si sensible que le département a pris la cinquième place au
point de vue densité du réseau.
Au
cours des derniers mois, 55 communes ont été pourvues de l'automatique
rural et des appareils taxiphones à pré paiement ont été installés
à Blainviile, Cabourg, Bretteville-l'Orgueilleuse et Lion-sur-Mer. Cette extension de l'automatique rural a d'ailleurs obligé l'administration à prévoir de nouveaux circuits de rattachement aux centres de groupement. Enfin, le nombre des abonnés au téléphone dans le Calvados est passé de 11 207 à 11 421 en un an. ( Le Moniteur du Calvados ) Octobre
1938 -
La défense de la cote de Nacre.
- Chaque
année, diverses plages de la Côte de Nacre, notamment celles qui se
trouvent entre Lion et Courseulles, ont leur littoral menacé par les
grandes marées ou les tempêtes. Les épis déjà construits se sont
révélés insuffisants. Des projets de défense ont été établis pour
les communes de Luc-sur-Mer et de Bernières-Rive-Plage, et le ministre
des Travaux publics vient d'en subventionner la réalisation. Il a ainsi
accordé une somme de 150 000 francs à Luc-sur-Mer et promis son
concours pour Bernières. En ce qui concerne cette dernière commune, le ministre de l'Intérieur a accordé, au titre des calamités publiques, une subvention de 80 000 francs. Par ailleurs, grâce au concours du ministère des Travaux publics, l'association syndicale de Saint-Aubin-sur-Mer a procédé à une remise en état de ses épis fortement endommagés par les dernières tempête. ( Le Moniteur du Calvados )
Avril 1939 - Les cambriolages sur la cote. - Un nouveau cambriolage a encore été commis au lieu dit « Le Corps de Garde », à Luc. Les malfaiteurs se sont attaqués à la villa « Alcyonne », appartenant à M. Racarie, demeurant à Gouesnay-sur-Marne. Ils ont pénétré à l'intérieur de la villa après avoir escaladé une clôture, fait sauter la serrure, de la porte d'entrée, brisé les contrevents et cassé deux carreaux. Les malfaiteurs ont visité toutes les pièces et vidé les meubles de leur contenu. Divers objets, linge et ustensiles variés ont été emportés. On ne connaît pas encore le montant du vol. La brigade de gendarmerie de La Délivrande poursuit son enquête. ( Le Moniteur du Calvados )
Avril 1939 - Deux villas cambriolées à Luc-sur-Mer. - La série des cambriolages continue dans le même quartier de Luc-sur-Mer, au lieu dit « Le Corps de Garde ». La villa « Irjana », dont le propriétaire absent et inconnu, a reçu la visite des malfaiteurs. Ils ont escaladé la clôture grillagée et une barrière en bois donnant accès au jardin en montant sur une borne en ciment qui soutient un poteau télégraphique, près de cette clôture. Tous les meubles ont été visités et leur contenu éparpillé sur le plancher.
— A la même date et au même lieu, la villa « Jeanne », appartenant à M. Coulon André, demeurant à Saint-Ouen-sur-Seine, a été dévalisée également. Les cambrioleurs ont coupé trois fils de fer qui maintenaient la clôture grillagée, ont rabattu ce grillage et fait sauter la serrure d'un petit local servant de débarras dans lequel, ils ont opéré. Le propriétaire a constaté qu'on lui avait dérobé une valise contenant du linge, un service de table, des torchons, divers effets d'habillement, des chaussures et différents objets. M. Coulon estime son préjudice à 1 200 francs. ( Le Moniteur du Calvados )
Avril
1939 -
Dans les choux. -
Deschamps Louis, 49 ans,
gardien d'herbage à Luc-sur-Mer, a été condamné à trois mois
d'emprisonnement, pour avoir dérobé des choux, la nuit dans les champs
de M. Flambard Georges et de M. Letellier, à diverses reprises. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - A Luc on a arrêté … la baleine. - Les gendarmes de La Délivrande ont arrêté pour mendicité et vagabondage, Séraphin Hue. dit « La Baleine », 56 ans. Hue leur a opposé une vive résistance et il leur fallut réquisitionner une automobile pour le conduire en prison. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1939 - Un ancien garde-champêtre dévalisait les jardins. - Dans la nuit de samedi à dimanche, un individu a volé 200 choux dans un jardin situé à « l'Etraque », et appartenant à M. Georges Flanbart, négociant, rue du Point du Jour. Les gendarmes de La Délivrande ne tardèrent pas à acquérir des preuves accablantes contre le nommé L. Deschamps, 49 ans, marchand de pissenlit, demeurant à Luc. Mais celui-ci, malgré de violentes contradictions, persista à nier ce vol. Néanmoins, sa femme a avoué qu'il se levait toutes les nuits, vers 3. heures, pour aller prendre des choux dans les jardins de Luc et des environs. Deschamps prétend que sa femme ment. Cet individu est l'ancien garde champêtre de Bernières et a une assez mauvaise réputation. L'enquête se poursuit. ( Le Moniteur du Calvados )
Juillet
1939 -
Des malfaiteurs saccagent cinq cabines de bains.
- En
effectuant comme chaque matin sa tournée de surveillance, M, Albert
Foucault, garde-plage à Luc-sur-Mer, a constaté que cinq cabines,
voisines les unes des autres, avaient eu leurs portes fracturées ou un
panneau arraché au cours de la nuit. Les
portes fracturées étaient restées grandes ouvertes et à l'intérieur
des cabines des objets-brisés jonchaient le sol. On ne sait s'il y a eu
des vols de commis. Les gendarmes de la Délivrande ont ouvert une enquête. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1939 - La censure dans le Calvados. – Comme on le sait, le Ministre de la Guerre a prescrit la mise en service d'une organisation militaire chargée du contrôle des publications de toute nature ( journaux, brochures, textes, dessins, films. etc.... ).
Toutefois pour les communes de Littry, Condé-sur-Noireau, Dives-sur-Mer, Falaise, Cabourg, une section de contrôle existe à la Mairie, et pour les communes de Bayeux et Vire une section semblable siège à la Sous-Préfecture. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1939 - La dernière dépêche de 15 h. – Le gouvernent a décrété la mobilisation générale et l'état de siège. Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2 septembre. Le Parlement se réunira demain. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1939 - Éclairage extérieur, public et privé. – En temps normal : Éclairage normal de guerre. A) Dans toutes les communes du département à l'exception de celles qui ont été nommément désignées dès le temps de paix par le préfet, tout éclairage extérieur, soit public, soit privé est supprimé. B) Dans les communes et dans certains établissements qui ont été nommément désignés dés le temps de paix par le Préfet, un éclairage extérieur public réduit est autorisé, à l'exclusion de tout éclairage extérieur privé. Cet éclairage ne doit comporter que le nombre de lampes, strictement indispensable au fonctionneraient des chantiers, au service d'ordre et à la circulation, à vitesse réduite dans les principales artères, l'intensité de ces lampes doit en outre être diminuée dans toute la mesure du possible. Dans les communes où l'éclairage public est assuré à la fois par l’électricité et par le gaz, les suppressions doivent porter de préférence sur le gaz. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1939 - Pour les volontaires de la défense passive. – Le préfet du Calvados Invite toutes les personnes ayant souscrit un engagement dans la Défense Passive à se présenter sans délai à la Mairie de leur résidence où toutes instructions leur seront données en vue de leur utilisation.
Septembre 1939 - Des journaux saisis dans le Calvados . – Les journaux : L'Enchaîné et La Normandie Populaire ont été saisis par les gendarmes et la police dans les dépôts du Calvados. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre 1939 - Un incendiaire de douze ans. – Une meule de blé appartenant à M. Georges Laurent brûlait il y a quelques jours. Les dégâts étaient évalués à vingt-cinq mille francs. On a fini par faire avouer à un gamin de douze ans qu'il avait volontairement mis le feu à la meule. Le jeune chenapan avait d'abord assuré qu'il avait vu rôder un vagabond et que celui-ci l'avait menacé de son couteau. ( Le Moniteur du Calvados ) |
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LUC-sur-MER - Rue Belle plage - Hôtel du Petit Enfer. |
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706 LUC-SUR-MER (Calvados) - La Pierre au Poisson |
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146 VIEUX LUC-sur-MER - Place de la Croix |
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LUC-SUR-MER (Calvados) - La Pierre à poisson |
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53 - LUC-sur-MER - Rue du Grand Orient |
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45. - LUC-SUR-MER - Vue perspective de la Plage |
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LUC-sur-MER - Rue de la Mer |
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