1er Juillet 2025 | EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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LUC s/ MER |
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Canton de Douvres-la-Délivrande |
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Février
1940 -
On
découvre l'auteur
des actes
de vandalisme
commis sur
la plage.
- Nous
avons longuement
relaté en
leur temps
les actes
de vandalisme
commis au
préjudice de
plusieurs
propriétaire de
cabines de
bois édifiées
sur la
plage. C'est
ainsi que
plusieurs de
ces cabines
eurent leurs
portes arrachées
et qu'à
l'intérieur des
objets furent
brisés ou
volés. Le jeune garnement a volontiers reconnu les faits qui lui sont reprochés et a déclaré aux gendarmes que ses parents paieraient la casse.
Février 1940 - Amusement stupide. - Le 15 février, les lampadaires installés sur la digue avaient été lapidés par des inconnus et l'un d'eux avait été détérioré, un globe et une lampe brisée, préjudice, 100 fr. Les
gendarmes
de Douvres
enquêtant
sur les
cambriolages de
cabines commis
récemment ont
réussi à
découvrir,
en plus
de l'auteur
du cambriolage,
le responsable
du bris
du lampadaire.
Ce dernier
est un
jeune écolier
de Langrune,
Jean L...,
Mars
1940 -
La digue
de Luc
cède en
plusieurs endroits.
- A
Luc et
Rive-Plage, les
dégâts sont
importants. Les
populations de
la côte
redoutent
chaque année
le retour
de la
marée d’équinoxe
de printemps,
dont le
coefficient varie
de 3
à 4 1/2.
et qui amène
des hauteurs
d'eau presque
jamais égalées. Ce
premier
assaut de
la mer
ne parait
avoir été
qu'une répétition.
Cette nuit,
c'est la
digue de
Luc qui
fut attaquée.
Les épie
défendirent
toute la
partie est
de cet
important ouvrage,
mais devant
le Casino
une brèche
large et
profonde
fut creusée.
Mars
1940 - Ies relations nocturnes entre le train de Paris et la Cote de
nacre sont assurées.
- La
Société «
Les Courriers
Normands » effectue
à titre
d'essai pendant
les mois
de mars
et d'avril
1940, des
services spéciaux
de nuit
relevant la
correspondance
de l'express
venant de
Paris et
arrivant à
Caen à
21 h.
35.
Mai
1940 -
La protection de la Côte de Nacre.
- Pour procéder
à l'examen des dégâts causés par sur notre littoral par les
dernières tempêtes, l'assemblée départementale avait désigné une
Commission qui s'est rendue la semaine dernière sur place. Arrivée à
Ver, elle a parcouru d'abord la route de Ver, Asnelles. Dans la
première partie de ce chemin se trouve la limite même du
niveau des marées. Les ouvrages de défense érigés dans la partie
proche d' Asnelles et en bordure de la route ont été attaqués sur
plusieurs points. La visite de cette partie de la côte
n'avait qu'un intérêt documentaire, puisque l'abandon de la route a
été antérieurement décidé. De
Courseulles à Bernières, les dégâts causés par la mer sont
considérables et l'organisation de la défense présente un intérêt
incontestable. Cette défense doit d'ailleurs être entreprise
d'urgence si le Conseil général veut éviter la destruction de la voie
ferrée dans un avenir qui pourrait être proche. La Commission a pu
constater l'efficacité de certains travaux entrepris
antérieurement. C'est ainsi que la plage de Bernières se trouve très
bien protégée par des épis empierrés, à l'aide desquels
l'ensablement se refait régulièrement. A
Luc-sur-mer, les dégâts sont moins importants quoique encore sérieux.
à Ouistreham, enfin, la Pointe du Siège est menacée particulièrement
dans les ouvrages appartenant à l'État, qui se doit d'intervenir
le premier. à
l'issue de la visite, la Commission a décidé de demander au Conseil
général le vote d'un crédit important, permettant d'entreprendre, des
maintenant et sans attendre, les travaux nécessaires. à cet effet, M.
Anne a présenté à l'assemblée un rapport précisant qu'il
s'agissait de protéger de nombreux hectares menacés dont d'importants
terrains bâtis et d'une partie de la voie ferrée de
Courseulles. Il a donc demandé qu'on mit à la disposition du Syndicat
des Propriétaires de Bernières un crédit provisionnel pour
entreprendre des travaux de défense immédiate qui comprendront
surtout la construction d'épis dont l'efficacité a été reconnue sur
place par la
Juin 1940 - Appel aux automobilistes volontaires. - Prière aux propriétaires d'autos, voitures de tourisme, camions et camionnettes pouvant éventuellement aider au service de l'armée, de se faire connaître à la 3ème compagnie régionale du Train, quartier Claude Decaen, à Caen, téléphone 37 67. Indemnité journalière et essence fournie par l'armée.
Juin
1940 -
Couvre-feu à 21 heures. - Le
Calvados étant désormais, avec toute la Normandie, dans la zone des
Armées, le Préfet du Calvados après instructions ministérielles et
décisions du général commandant la 3ème Région, a pris un
arrêté au terme duquel : 1° Les cafés sont consignés
jusqu'à 18 heures aux officiers et à la troupe, à quelque
nationalité qu'ils appartiennent ; 2° Les établissements
publics, cafés, restaurants, théâtres, cinémas sont fermés à 21
heures dans toute l'étendue du département.
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de
Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement,
n'avait aucune mission pour faire des communications en public. Il a
été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de
se tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être
regardées comme nulles et non avenues. Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin
1940 -
L'heure allemande.
-
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un
écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on
invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à
mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe,
en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes.
-
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle,
est tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence,
avant le 1er septembre 1940. La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Septembre
1940 -
Un incendie. - Lundi
après-midi, un violent incendie provoqué par la foudre, éclatait dans
les combles des dépendances situées dans le parc du Il
fallut trois heures pour maîtriser le sinistre qui, avec la tempête,
aurait pu s'étendre et atteindre le château lui-même. Les dégâts,
très important, ne sont pas encore évalués.
Octobre 1940 - Le recensement des Juifs est ordonné. - Les autorités allemandes interdisent formellement d'écouter la radio anglaise. La police française est chargée de faire respecter cet arrêté (jamais un ordre allemand n'a été aussi peu respecté).Les autorités allemandes interdisent formellement d'écouter la radio anglaise. La police française est chargée de faire respecter cet arrêté (jamais un ordre allemand n'a été aussi peu respecté).
Décembre 1940 - Les pigeons. - Il est formellement interdit de posséder des pigeons chez soi. En conséquence, tous les pigeons devront être sacrifiés.
Janvier
1941 - Avis important
aux possesseurs
de postes émetteurs
de T.
S. F.
- Les
postes
émetteurs de
T.
S.
F.
installés
dans
les
automobiles françaises
doivent
être,
nous
le
rappelons, démontés
entièrement. Les
propriétaires de
ces
postes
doivent
en
faire,
sans
délai,
la
déclaration à
la
préfecture
du
Calvados,
4éme Division, service
automobile.
Mars
1941 -
Avis à la population côtière.
- Le commandant en chef des troupes d'occupation en
France communique ce qui suit : « Des
actes dirigés contre les intérêts des forces d'occupation ont été
commis dans les régions côtières. Les coupables ont été punis ou
attendent leur punition, selon les droits de guerre qui prévoient la
peine de mort. Je préviens catégoriquement la population de la côte
de ne pas se laisser provoquer à des activités qui
entraîneraient la peine de mort, tant pour leurs auteurs comme pour
toutes leurs complicités. L'interdiction
de la pêche a été relevée, tenant compte de la situation économique
de votre région et du ravitaillement de la France, mais si ce geste
reste mal compris, ou si les actes précités se répétaient, la
population entière aurait à subir selon le droit de la guerre, les
représailles les plus dures. Méfiez-vous des provocateurs irresponsables, qui ne sont pas des français, votre sort et celui de votre pays est entre vos mains. Ne vous livrez pas à des intérêts qui ne sont pas les nôtres, ne vous laissez pas entraîner et proposez-vous à tous les actes dont vous auriez à regretter les conséquences ».
Avril
1941 -
Attention aux engins explosifs ! -
Le commandant du port de Caen vient de faire savoir que plusieurs
personnes ont trouvé la mort à la suite de manipulations imprudentes
avec des mines ou des engins de barrages flottants ou jetés contre la
côte. Il
met donc en garde contre le danger qu'il y a à toucher ou même
approcher des objets en forme de mines ou de bouées même d'apparence
inoffensive, flottant en mer, rivières et canaux, ou jetés contre le
rivage. Rien qu'à l'approche une explosion peut se produire. La
manipulation de ces objets doit être réservé aux autorités
militaires préposés.
Mai
1941 -
Quatre pêcheurs lutins se noient... -
Un drame de la mer vient d'endeuiller la station balnéaire de
Luc-sur-Mer et de jeter la consternation dans toute la population. Quatre
pêcheurs, MM. Georges Mauger, Constant Samson, Émile Jeanne et Raymond
Talent, ayant pu obtenir l'autorisation d'aller tendre quelques filets
au large, étaient montés dans la même barque. Vers 10 h.,
Ils quittaient le rivage malgré la mer démontée. Le fragile esquif se
trouvait à peine à 200 mètres de la digue, quand une vague de fond le
retourna complètement. Du rivage, des témoins, impuissants,
virent deux des marins s'agripper à la coque retournée pendant
quelques instants, et les secours s'organisant rapidement, on pensait
les sauver. Hélas
! engourdis par le froid, ils lâchèrent prise et furent entraînés
loin de l'embarcation. une heure et demie après le corps de M. Georges
Mauger, marié et père d'un enfant de quelques mois, put être
repêché. Le
flot le ramenait au rivage, au lieu-dit « le
Moulin de Luc ». La mort avait fait son oeuvre. Vers 13 h.,
sur le territoire de Langrune, furent retirés les cadavres de M.
Constant Samson, marié et père de trois enfants, et de M. Émile
Jeanne, également marié, père de deux enfants. Enfin,
entre 15 et 16 h., également sur la plage de Langrune était rejeté le
corps de M. Raymond Talent. En cette si douloureuse
circonstance, nous nous inclinons devant les victimes de ce drame
navrant et adressons à leurs familles éplorées nos douloureuses
condoléances.
Mai 1941 - Avis à la Population. - La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.
Juin
1941 -
Pas
de saison balnéaire.
- Ce printemps,
craintif et frileux, s'affranchit difficilement des derniers froids de
l'hiver. Pourtant, contrairement à la
tradition, il a fait beau le jour de la Pentecôte. Et puis, voici
bientôt l'été, mais sans saison balnéaire.
Colonies de vacances et estivants ne pourront demeurer également au-delà de 5 jours. La location des villas est interdite. Les hôtels sont autorisés à héberger, pour le week-end les voyageurs pendant la nuit du samedi au dimanche seulement. Les propriétaires de villas et leur famille pourront résider dans leurs habitations, à moins qu'elles n'aient été réquisitionnées.
Novembre 1941 - La Plage interdite. - La Kommandantur décrète qu'une zone côtière sur le Calvados sera interdite aux estivants même s'ils possèdent une maison. Seuls les Français habitants cette zone pourront y circuler.
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le chef des
Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris
l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des
départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des
pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces
pigeons avec des nouvelles. Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire
allemand le plus proche ou à la mairie. A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche. Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ».
Janvier 1942 - L'entrée en zone interdite. - La préfecture rappelle que toutes les demandes d'autorisation d'entrée ou de séjour dans la zone côtière interdite du Calvados doivent être adressées par l'intermédiaire du maire de la commune, aux Kreiskmmandant compétentes. Par conséquent, les intéressés ne doivent en aucun cas s'adresser directement ou se présenter à la Feldkommandantur.
Janvier
1942
- Tickets
de sucre. -
Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941
(titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et
seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux
tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre
Janvier
1942
- Les
tickets de charcuterie. -
Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de
viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr.
Ils seront utilisés en principe pour la charcuterie. Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.
Janvier
1942
- Démissions
d'office. -
Par arrêté préfectoral, MM. Alexandre Derou et Georges
Flambard, conseillers municipaux de Luc, ont été déclarés
démissionnaires d'office. Les intéressés ont pas pris part aux délibérations concernant le budget de 1938, 39, 40 et 41. En outre, depuis le 25 février 1939, ils n'ont assisté qu'à deux réunions sur dix qui ont eu lieu.
Janvier
1942 -
Grande pêche et pêche côtière.
- 1°
L'exercice de la grande pêche et de la pêche côtière est
soumis à l'autorisation écrite des Marinebefehlshaber Kanalkuste und
Westfrankreich (Commandant en chef de la Marine allemande sur la côte
de la Manche et de la France occidentale), qui, chacun pour sa
circonscription, établiront les permis de pêche par les soins des
services désignés par eux à cet effet. 2°
Ce permis entraînera les obligations suivantes : a) les
patrons des bâtiments doivent annoncer auprès du Service de
surveillance compétent ; le départ, en temps opportun et
aussitôt rentrés, le retour de leur bâtiment, en spécifiant le
résultat de la pêche. b) il est interdit de le garder à bord
d'un bâtiment de pêche des postes émetteurs de T. S. F.. c) La
pêche ne peut être exercée que pendant les heures fixées et au
dedans des rayons délimités par les
« Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich ». 3°
Les Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich donneront
les ordres détaillés pour leurs circonscriptions après s'être mis
d'accord avec le Militaerbeflshaber in Frankreich.
Mai
1942 -
Plus de cyclistes la nuit. -
Par ordre de la Feldkommandantur, la circulation des bicyclettes
est interdite, depuis le 8 mai, dans le Calvados, de 21 h. 30 à 6 h. du
matin. Il
est également interdit de pousser les bicyclettes à la main. Aucun
vélo ne doit se trouver sur la voie publique entre les heures ci-dessus
indiquées. Un contrôle rigoureux est effectué et les infractions constatées seront sévèrement réprimées.
Mai 1942 - Aux habitants de la zone côtière. - Le Préfet du Calvados a fait connaître que toutes les personnes résidant en zone côtière interdite, doivent être pourvues d'une attestation de résidence. La vérification de ces permis de circuler est souvent effectuée. De
plus, une nouvelle mesure est appliquée depuis le 20 mai : Apposition
d'une affiche sur le côté intérieur de la porte d'entrée de chaque
maison indiquant : 1° Le nombre total de ses habitants ; 2°
Leurs noms et prénoms ; 3° leur profession ; 4° La date
et le lieu de leur naissance ; 5° Leur domicile antérieur. Ces
affiches doivent être tenues au fur et à mesure des changements
Août
1942 -
Les fortifications. - Au
cours d'une importante inspection des fortifications côtières
allemandes sur l'Atlantique, la Manche la mer du Nord, il a été
démontré que ce système de défense doublé d'une série de nouveaux
aérodromes, est le plus perfectionné et le plus puissant qui ait été
constitué jusqu'ici. Un
exercice d'alerte de nuit dans un port de la Manche, auquel ont pris
part les unités de la marine de guerre, de l'armée de terre et de
l'aviation, a prouvé, en outre, l'efficacité de ce gigantesque
réseau de défense et la perfection de l'entraînement des soldats qui
en assurent la garde.
Septembre 1942 - Pour les prisonniers. - A Luc-sur-Mer, dimanche prochain, le 27 septembre, journée des prisonniers dans le parc municipal ouvert à cette occasion. 10 h. 30, messe en plein air, en musique, avec allocution et absoute. L'après-midi, à 15 h. 30, concert vocal et instrumental, au cours duquel on réunira les enfants des prisonniers.
Octobre
1942 -
Nos rations d'octobre. - L' « officiel »
vient de publier le taux des rations alimentaires pour octobre. Une
modification est apportée à la délivrance du riz des
catégories E et J1. Désormais, les rations de riz seront perçues en échange du coupon n° 3 de la feuille semestrielle.
Octobre
1942 -
Des suppléments. - Le
ticket 38 de la feuille spécial de pommes de terre (titre 359) est
valable pour les pommes de terre. La valeur de ce ticket est fixé à 2
kilos.
Octobre 1942 - Destruction des pigeons. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Octobre
1942 -
Et ça continue.
- En raison de
la situation difficile de notre approvisionnement en beurre pour le mois
de novembre, le ravitaillement général réformes que les rations ne
pourront être honorées en une seule fois. En
conséquence, les détaillants sont priés de ne livrer à leurs
consommateurs inscrits, que 80 gramme de beurre à valoir sur la ration
de 125 grammes. Le complément sera satisfait au cours du mois.
Novembre
1942 -
L'heure du couvre-feu.
- A partir du
1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des
débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie comme
suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits,
22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00
Avril 1943 - Franchissement de la zone côtière. - Il est rappelé que le franchissement irrégulier des limites de la zone entière interdite est puni de peines sévères par les Autorités allemandes. Tout voyageur est tenu, en partant en voyage, de se renseigner si la localité où il se rend se trouve en zone côtière interdite.
Avril
1943 -
AVIS. - Les
recommandations qui suivent sont de nouveau
à l'attention de la population : « II
est défendu de cacher, d'héberger ou d'aider de quelque façon que ce
soit, tout membre d'un équipage d'avion ennemi ou tout parachutiste
ennemi. Toute
contravention est punie de mort. Quiconque trouve du matériel
d'aviation, ou n'importe quel objet jeté d'un avion est obligé
d'informer immédiatement le service de l'armée allemande le plus
proche et de lui fournir les renseignements exacts relatifs à l'endroit
et au moment, de la découverte. Tout matériel d'aviation, et tout
objet jeté d'un
avion doit être laissé intact à l'endroit où il a été
trouvé. Quiconque
se sera approprié du matériel d'aviation, ou tout autre objet
quelconque lancé d'un avion, ou provenant d'avions abattus, ou d'avions
faisant un atterrissage forcé, sera traduit
devant un conseil de
guerre allemand ; Il en sera de même pour quiconque aura négligé
d'avertir immédiatement le service de l'armée allemande le plus
proche, ou aura détruit ledit matériel ou lesdits objets. Quiconque
aura indiqué immédiatement, à l'autorité militaire allemande la plus
proche avec tous les renseignements relatifs à l'endroit et à l'heure
de sa découverte, la présence d'avions abattus ou ayant fait un
atterrissage forcé, ou de pièces d'avions, permettant de conclure avec
certitude à la chute d'un avion, sera récompensé dans la mesure où
l'avion aura pu être localisé grâce à ces renseignements. De même,
sera
récompensé quiconque se sera assuré de la personne de tout
parachutiste ou de tout membre d'un équipage d'avion ennemi ou aura
contribué à leur arrestation par son attitude. » Der Militaerhefehlshaber in Frankreich.
Avril
1943 - Pêcheurs
à pied.
- Avis aux
pêcheur s à pied,
professionnels, en vue de l’intégration dans la Corporation maritime
des Pêches : « Les pêcheurs à pied se livrant à la pêche aux
coquillages (moules, coques, couteaux, clams) dans la zone comprise
entre Dives et Courseulles, ne pourront exercer leur profession que sur
présentation de la carte professionnelle qui' est délivrée par M. A.
Tribouillard, 82. rue de la Grève, Ouistreham. Le
montant de la carte est de 96 fr. pour l'année. Les agents de la
répartition ne devront accepter les coquillages qu'aux personnes munies
de leurs cartes. Entrée en application
Février 1944 - Fait divers. - Deux individus, dont l'un se disait policier, se sont présentés chez Mme Sustendal à Luc, sous prétexte d'interroger la servante. Mais ce sont eux qui ont du répondre aux gendarmes de La Délivrande, venus les appréhender. Le faux policier, qui exhibait une carte de membre honoraire d'une association de Police, est un habitant de Luc. Marcel L……….., 42 ans, chauffeur. Il a été écroué.
Mars 1944 - Dépôt des postes de T.S.F. - La Préfecture Régionale communique : Les Autorités allemandes viennent décider que, dans toute la région de Normandie, les appareils de TSF détenus par la population devront être déposés dans les mairies pour autant qu'ils ne se trouvent pas entre les mains de ressortissant allemands. Cette mesure, qui est édictée par la nécessité d'assurer la sauvegarde des troupes d'occupation dans une région menacée d'invasion éventuelle doit être exécutée immédiatement et terminée le 31 mars 1344, délai de rigueur. Les appareils seront conservés avec le plus grand soin dans les mairies ou dans un local municipal et resteront la propriété des déposants. Il sera délivré à ceux-ci un reçu détaillé dont le double restera à l'intérieur de l'appareil. Ceux qui ne se soumettraient pas à cette mesure seront poursuivie par les autorisées allemandes, qui utiliseront à cet effet tous les moyens de police à leur disposition.
Avril 1944 - Les vols étaient commis par la femme de ménage. - Les gendarmes de La Délivrande, enquêtant au sujet d'un vol commis chez Mme Sustendal, à Luc-sur-Mer qui avait constaté la disparition d'une montre avec sa chaîne, d'une robe et d'une paire de souliers, ont interrogé Yvonne B…., 27 ans, femme de ménage, rue du Parc. Celle-ci a passé des aveux. En outre, elle a dû reconnaître également avoir volé une somme de 12.000 francs, ainsi que deux douzaines de torchons au préjudice de son employeur, M. Bartalini, contremaître, rue de l'Est. Ajoutons que le mari, Roger B…., 29 ans, jardinier, qui prétend ignorer les vols commis par sa femme, a lui aussi, été gratifié d'un procès-verbal pour avoir soustrait une fourche à Mme Sustendal et du bois à M. Hénault.
Mai 1944 - Lignes Caen-Luc-Courseulles et Caen-Riva-Lion-Luc-sur-Mer. - Plusieurs accidents mortels étant récemment survenus à des voyageurs stationnés sur les marchepieds ou ayant tenté de monter dans les trains en marche, la Société « Les Courriers Normands » rappelle au public le danger auquel il s'expose ainsi : la Société n'étant pas responsable des accidents pouvant survenir dans ces conditions. La Société rappelle également qu'outre le risque encouru des poursuites judiciaires peuvent être engagées contre les voyageurs qui stationnent sur les marchepieds, montent ou descendent des voitures lorsque le train n'est pas complètement, arrêté, contrevenant ainsi aux dispositions sur la Police, la Sûreté et l'Exploitation des Chemins de Fer.
Lorsque le 48e et le 41e commandos firent leur jonction, la défense allemande comprenait une casemate pour pièce de 50 à l'entrée de la cité, barrant la route côtière, et deux pièces battant la plage.
Décembre
1944 -
Le déminage des zones côtières.
- Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur
les zones minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement
des mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de
déminage soient entreprises.
Janvier
1945 -
Des meules flambent. -
Deux meules de paille appartenant à M. Flambard, de Luc ont
été la proie des flammes. L’incendie serait dû à l’imprudence d’un
fumeur. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1945 -
Automobiliste et motocyclistes, attention !
- Sur
proposition de la commission spéciale, le préfet du Calvados a
prononcé la réquisition de 2 motocyclettes et de 5 voitures dont les
conducteurs ont fait l’objet de procès-verbaux pour infractions à la
circulation. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1945 -
La circulation sur la R.N. 13.
- Il
est rappelé aux cyclistes empruntant la route nationale n° 13
(Cherbourg à Paris), classée route militaire, que la circulation n’y
est tolérée qu’à leurs risques et périls.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1945 -
Chi va piano…... -
Le
fameux train ouvrier Caen-Luc-Courseulles a de nouveau pulvérisé tous
ses records ! En effet
le départ de vendredi soir (18 h. 15 de la Gare-Etat) eut lieu….
Samedi 2h. du matin ! Avec passage à la station de l’avenue de
Creully à 4 h., à Douvres
à 5 h. et arrivée à Courseulles vers 5 h. 45 ! Tout
simplement ! Sinistrés caennais, relogez-vous
sur la Côte de Nacre : tout confort, ravitaillement surabondant et
surtout, transports rapides !…..
Mars
1945 -
Les zones de relogement. -
Un arrêté préfectoral dispose que
dans les communes de Courseulles, Bernières-sur-Mer,
St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion, Hermanville, Colleville, Ouistreham-Riva-Bella,
Merville-Franceville, Cabourg, Dives, Houlgate, les immeubles à usage d’habitation
actuellement vacants et ceux qui viendront à l’être sont
réservés, en priorité, pour le logement des réfugiés et sinistrés
du département, des services publics, des employés et Tant
que ce but n’est pas atteint, il est interdit aux personnes
domiciliées hors du département d’occuper, même temporairement, un
immeuble dans l’une quelconque des localités ci-dessus visées si
leur profession ou leur fonction n’exige pas leur présence dans cette
commune. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1945 -
Plus d’autocars sur la digue Caen-Courseulles.
-
En raison de la pénurie de
pneumatiques, un train vapeur est substitué au service
Caen-Luc-Courseulles par autocar , à partir d’aujourd’hui vendredi
15 juin. Tous les services
de la ligne Caen-Luc-Courseulles seront donc exclusivement assurés par
trains vapeur à partir de cette date.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin 1945 - Un chaleureux accueil. - Luc-sur-Mer a accueilli solennellement le docteur Sustendal ancien chef de la Résistance dans la région, retour d’Allemagne ou il fut déporté pendant de longs mois. Le docteur Sustendal, que MM. Les adjoints Quiquemelle et Durand étaient allés chercher à son domicile, fut reçu à la mairie par M. Pierre Laurent entouré des membres du Conseil municipal, du Comité de Libération, des organisations de Résistance et des prisonniers, déportés et requis, cependant que retentissait « La Marseillaise » et que s’élevaient les acclamations d’une foule nombreuse massée dans le parc de l’hôtel de ville. Dans une allocution très applaudie, la maire apporta au vaillant médecin les félicitations de tous les lutins qui le voient reprendre sa place parmi eux avec infiniment de joie et rendit hommage aux victimes locales de la lutte clandestine contre l’Allemagne, notamment M. Péan, conseiller municipal, qui fut interné par l’ennemi et n’échappa que de justesse à la déportation, M. Laurent évoqua également le souvenir de M. Camille Blaisot, député de Caen, qui en qualité de sous-secrétaire d’État à la Présidence du Conseil, inaugura l’Hôtel de ville en 1935, et qui est mort pour la France au camp de Dachau. Un prisonnier rapatrié, E. Quiquemelle souligna ensuite le rôle courageux joué dans la clandestinité par le docteur Sustendal a qui un déporté offrit des fleurs. Le
héros de la journée remercia en termes émus. Un vin d’honneur fut
ensuite servi au cours duquel, au nom des membres du Comité de
Libération et de la Résistance, M.
Durand remit un souvenir au rescapé des bagnes nazis. Le
bon poète local, M. Dauven, célébra enfin le retour du proscrit. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre 1945 - L’heure des comptes. - La chambre civiques a infligé les peines ci-après aux individus dont les noms suivent, pour faits de collaboration : Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados, confiscation totale de ses biens à Marc B….., commerçant à La Délivrande. Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à M. Henri B………, 32 ans, jardinier à Luc-sur-Mer. Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à Andrée M…., femme de ménage à Vaux-sur-Aure. Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados à Paulette G……., 26 ans, ménagère à Cricqueville-en-Bessin. Dégradation nationale à vie et confiscation des trois quarts de ses biens, à M. Ferdinand Buhour, cultivateur, à Cresserons. Dégradation nationale à vie et interdiction de résider dans le Calvados, à Suzanne H………., 22 ans, ménagère à Billy.
Septembre 1945 - le charbon. - Le coupon n° 2 de la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires, à compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ; carte A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5 personnes) 150 kgs ; carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ; carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus), 350 kgs. Ces
quantités seront également accordées aux communes suivantes :
Ouistreham-Riva-Bella, Colleville-sur-Orne, Hermanville, Lion, Luc,
Langrune, St-Aubin, Bernières, Courseulles, ainsi qu’aux sinistrés
des grandes agglomérations réfugiés dans des communes n’ayant pas
droit à la carte de charbon. La clôture de cette distribution est
fixée au 23 novembre 1945. La durée de
validité des coupons n° 1 de la carte de chauffage est réduite d’un
mois, soit du 1er août au 31 octobre 1945 inclus.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre 1945 - Un beau coup de filet. - Après une action habilement menée, les gendarmes de La Délivande ont arrêté une bande de pilleurs d’automobiles qui opérait dans la région de Luc-sur-Mer. Il
s’agit des nommés Ulm, Duval, Fleury qui recelait les accessoires
volés. L’enquête se poursuit. Elle pourrait encore révéler
quelques surprises. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
Un ruban bleu gagné. -
La Croix de guerre vient d’être décernée au docteur
Sustendal, de Luc-sur-Mer, qui, arrêté par la Gestapo, se refusa,
malgré la torture, à livrer les noms de ses camarades de la
Résistance, et qui après la libération du camp de Mauthausen où il
avait été interné, demeura volontairement sur place pour soigner
les déportés intransportables. Nos plus vives félicitations. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Les pilleurs d’épaves. -
Les gendarmes de La Délivrande viennent de mettre un terme aux
exploits d’une bande de malfaiteurs qui se livraient durant la nuit a
un pillage en règle des navires échoué au large d’Hermanville.
En deux coups de filets ; ils ont arrêté Jean V……., 32
ans ; Gilbert J….. tous deux marins-pêcheurs à Luc-sur-Mer.
Constant M….., 60 ans, retraité et J. L…., 17 ans, qui ont reconnu
s’être emparé de 800 kilos de cuivre. Eugène C….. et son fils
Pierre, ainsi que Jean F……., marins-pêcheurs dans la même
localité, ont été rejoindre leurs camarades à la prison de Caen,
pour s’être rendus coupables d’une opération semblable. Cette
affaire pourrait bien réservé d’autres surprises. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1946 -
Où l’on retrouve les doryphores.
- Pour améliorer leur
ordinaire, deux démineurs boches du kommando de Luc ont volé 350 kilos
de pommes de terre dans le jardin de M. Marin. Les pillards ont
été ramenés au camps de Fleury. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande
de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors
des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres
incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que
certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de
concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e
division. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Un bazar cambriolé. –
Après
avoir démastiqué une vitre de la porte d’entrée, des malfaiteurs se
sont introduits dans le bazar « Au Petit Paradis »,
exploité à Luc-sur-Mer par Mlle Petit, et se sont emparés d’un
certain nombre d’articles de maroquinerie évalués à plus de 30
000fr.
Juillet
1947 -
L’équipe de bras cassés.
–
Deux prisonniers boches du commando de Luc se sont présentés
aux gendarmes de Douvres, demandant leur réintégration au camp de
Fleury.. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Les Courriers Normands réduisent leurs services.
–
Leurs contingents de carburant étant diminués dans de notables
proportions, les Courriers Normands se trouvent dans l’obligation d’appliquer
prématurément une partie des réductions de service prévues pour le
début du mois d’octobre seulement et de limiter les services
supplémentaires effectués les jours d’affluence. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Rideau ! -
La
salle Foch, à Luc-sur-Mer n’ayant pas reçu les modifications et
révisions importantes ordonnées il y a plus d’un an par la
Commission de Sécurité communale et départementale, le maire, par
arrêté approuvé par le Préfet du Calvados, a ordonné la fermeture
de la salle tant que les travaux ne seront pas effectués. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un fameux morceau.
- Les habitants de Luc qui peuvent se vanter de posséder le
squelette d’une baleine, objet de la curiosité des estivants, ont Le
squale, mesurant 2 m. 30 de long et pesant plus de 140 kilos, fut
dégagé non sans mal et avec les précautions qu’on imagine. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Les inconnus dans la maison. - Des cambrioleurs se sont introduits dans la villa « Les Diablotins », sise au lieu-dit « La Falaise », à Luc-sur-Mer et appartenant à M. Guihard Eugène, négociant à Caen. Pour pénétrer dans la villa, les malfaiteurs ont découpé l'un des contrevents du salon et ont brisé un carreau à la hauteur de la crémone. Ils ont fait main basse sur cinq douzaines d'assiettes plates et creuses, verres, bols, plats, etc… des saladier, un service à café en porcelaine japonaise. Le
montant du Vol s'élève à 10 000 francs environ. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Un escroc sous les verrous. - Mme Albert Canteloup, bouchère à Luc-sur-Mer, recevait la visite d'un inconnu qui lui déclarait qu'il venait de traiter avec son mari une affaire d'essence et une livraison de café pour laquelle il lui réclama une avance de 550 francs. Sans défiance, la commerçante versa la somme demandée. Ayant eu connaissance à son retour de l'escroquerie dont sa femme avait été victime, M. Canteloup fut assez heureux pour appréhender le malfaiteur, place de la Gare à Luc. Celui-ci,
un nommé Louis Le Troquet, mécanicien, demeurant à Kérity-Paimpol
(Côte du Nord) a été remis entre les mains des gendarmes et écroué
à la prison de Caen. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Des inconnus dans la maison.
- L'autre soir, M.
Léon Gillet, 74 ans, propriétaire d'une salle de spectacle à
Luc-sur-Mer, remarquait en rentrant dans sa maison que deux vêtements
étaient tombés d'un porte-manteau du vestibule. Comme il pénétrait
dans sa salle à manger et allumait l'électricité, il fut bousculé
par un individu qui était caché derrière la porte est sortit sans
demander son reste. Le malfaiteur avait effectué une fouille en règle
dans deux armoires et une commode aucun objet
n'a été dérobé.
Juin 1948 - La réouverture du marché de Luc. - À partir du 1er juillet, le marché ouvrira chaque matin pour l'approvisionnement et le ravitaillement. Les
jeudi et samedi, grand marché avec déballage. Emplacements halettes ou
cases fermées à louer, s'adresser à la mairie. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Ceux-ci protestèrent de leur innocence. Laissés en liberté sur les instructions du Parquet de Caen, ils n'en ont pas moins fait l'objet d'un procès-verbal pour ivresse. Alexandre
qui s'était promené nu sur la plage sera en outre poursuivi pour
outrages publics à la pudeur. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Un drame de la mer à Luc. - Dimanche dernier, dans la fin de l'après-midi, deux habitants de Luc, employés à l'usine à gaz de Saint-Aubin, MM. Maurice Talent, 32 ans, et Maurice Esther, 38 ans, père de 9 enfants, décidaient d'aller faire une partie de pêche à bord d'une barque à fond plat leur appartenant. Ils mirent le cap en direction d'un cargo échoué au large d'Hermanville. Le lendemain, on retrouva l'embarcation chavirée dans les eaux de Langrune et le cadavre de M. Talent enchevêtré parmi les cordages. La mer n'a pas encore rendu le corps de M. Esther. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Les honneurs du pot. - Sous l'empire de l'ivresse, Georges-Marcel Lecerf, 36 ans, pêcheur, rue du Parc à Luc, menait grand tapage aux abords de la caserne de gendarmerie de La Délivrande. Appréhendé par la maréchaussée et déposé au « violon », Lecerf, bien que manchot, s'empara avec dextérité de l'unique ustensile meublant le local, en l'occurrence un seau hygiénique, qu'il lança en direction de l'adjudant Le Guérn. Le
sous-officier a été légèrement blessé à la main droite. Le Cerf a
été déféré au Parquet de Caen avec quatre contraventions à la clé
pour ivresse, outrage, coups et rébellion à agents de la force
publique dans l'exercice de leurs fonctions. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre 1948 - Chasse gardée ! - Un pêcheur de Luc, nommé Follin, âgé de 18 ans, demeurant au lieu-dit « Le haut Lion », a déclaré à la gendarmerie qu'il avait essuyé deux coups de fusil tirés sans sommation par le propriétaire du château de Luc alors qu'il chassait au furet sur les terres de celui-ci. Atteint de blessures superficielles au dos et aux bras il a remis un certificat médical. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Suppression du trafic ferroviaire sur la ligne Caen-Courseulles. - Le train vapeur assurant le transport des voyageurs sur la ligne Caen-Luc-Courseulles, sera supprimé et remplacé par un service autobus à grande fréquence, à partir du lundi 13 décembre. De ce fait, l'horaire mixte trains et autobus actuellement en vigueur, se trouvera annulé et remplacé par l'horaire des Courriers Normands. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un veinard. -
L'autre soir
en quittant un café de Luc, un maçon de la localité, M. Gabriel
James, demeurant rue de la Fontaine, constatait la disparition Le vélo devait être découvert, deux jours plus tard, dans la cour de l'habitation du garde-champêtre de Douvres où l'auteur du vol pris de remords l'avait déposé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Luc, station thermale. -
On annonce la réouverture très prochaine de l'établissement
thermal de Luc, sinistré en 1944, spécialisé dans les bains chauds de
varech. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Un incident sur la plage de Luc. - Dimanche après-midi, l'état de saleté repoussante, et semblait-il d'abandon, dans lesquels des baigneurs trouvèrent les trois enfants en bas âge de la femme Augustine Houssin, 34 ans, vivant en concubinage avec un nommé Lucuirot, 44 ans, marchand de moules, sans domicile fixe, avait déterminé un scandale. La mère « négligente » fut prise à partie par les personnes attroupées et seule la venue des autorités put faire cesser cette manifestation. Après enquête des gendarmes et examen par le docteur Audigé qui se trouvait sur les lieux, il en résulte que les enfants sont élevés dans la saleté, mais demeure cependant en bonne santé et ne portent pas de trace de coups. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Un joli monde ! - Enquêtant sur des vols commis dans des villas de la côte, les gendarmes de La Délivrande ont découvert au domicile de Flambard Julien, charpentier en fer, 38 ans, demeurant à Luc, 12, rue du Docteur-Charcot, un sommier volé à Langrune au début d'avril dernier, dans la propriété de Mme Vve Denoly, à Sainte-Marguerite-de-Viette. La
maîtresse de Flambard, Dufour Madeleine divorcée Heissat, interrogée
à son tour, sur l'origine d'une couverture qu'elle détenait a
déclaré qu'elle avait été volé à Caen, dans un hôtel, à la fin
de 1945 ou au début de 1946, par son amant le nommé Cuvellier qui fut
assassiné à Langrune-sur-Mer en 1947. Enfin les gendarmes ont
découvert chez Deniaux Constant pêcheur également à Luc, neuf
couteaux de table et un manteau de femme en laine blanche. Deniaux
prétend avoir trouvé le tout dans une décharge publique.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Inauguration d'un monument de la Libération à Luc. - Elle aura lieu le 15 août sous la présidence du Préfet et du Général commandant la Subdivision de Caen. A
11 heures : Réception des autorités à l'Hôtel de Ville ; défilé ;
au Monument, cérémonie commémorative ; hommage aux morts de la mer.
Octobre 1949 - Une affaire en amene une autre. - La maréchaussée de La Délivrande a dressé contravention à François Levard, 29 ans, maçon à Luc-sur-Mer, demeurant au commando de la Brėche-Marais, trouvé en possession d'un fusil de guerre allemand Mauser qu'il avait transformé en carabine. Il détenait également une grande quantité de cartouches encore sur leurs lames-chargeurs. Au cours de leurs investigations à son domicile, les gendarmes découvraient une bicyclette de dame, dont Levard ne put indiquer la provenance. Pressé de questions, il finit par avouer que ce vélo lui avait été confié par le nommé Flambard Victor, 32 ans, manœuvre, demeurant à Luc-sur-Mer, rue de la Fontaine. Interrogé,
Flambard déclara qu'il avait volé ce vélo, en juillet dernier, devant
le casino de Saint-Aubin-sur-Mer. Il a été reconnu comme étant celui
de Mme Avoine, demeurant au Pont-Varin, à La Délivrande. Il était
également en possession d'une autre bicyclette dérobée l'hiver
dernier à un cultivateur de Luc, M. Bernard Laurent. Flambard et Levard
ont été déférés au Parquet de Caen. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
A la santé du patron.
- M.
Fernand Marie, gérant du café-restaurant de la Gare, à Luc-sur-Mer. a
porté plainte à la gendarmerie de La Délivrande, contre Roger
Quesnel, 37 ans, ferrailleur, demeurant à Langrune-sur-Mer, qui, après
avoir pris des consommations dans son établissement, s'est
énergiquement refusé à en payer le montant. Quesnel a reconnu les faits. ( Le Bonhomme Libre )
Avril 1950 - L’affaire des locations balnéaires - La Cour d'Appel a rendu son jugement dans l'affaire où étaient impliqués pour hausses illicites en matière de locations saisonnières, trois agents immobiliers et une cinquantaine de propriétaires de villas et meublés de la Côte de Nacre. Confirmant
purement et simplement la décision des premiers juges, la Cour en des
conclusions qui rejoignent le point de vue soutenu par la Fédération
des Groupements d'Agents Immobiliers a relaxé les prévenus. ( Le
Bonhomme Libre )
Juin 1950 - Des garnements à mettre au pas. - M. René Vimard. 44 ans, charcutier à Luc-sur-Mer, rue de l'Abbé-Vengeon, passait en compagnie de sa femme, Avenue Foch lorsqu'il aperçut un jeune homme qui s'apprêtait à escalader le Monument aux Morts, encouragé par deux camarades en état d'ivresse. Identifiés
par la suite comme habitant Hermanville, M. Vimard leur ayant fait
remarquer l'inconvenance de cet exploit, ceux-ci terrassèrent leur
interlocuteur qu'ils frappèrent si violemment à coups de pied que le
docteur Sustendal a délivré au blessé un certificat
d'incapacité de travail de trois semaines. Le trio sera poursuivi. (Le
Juin 1950 - Un événement à Luc. - Créé en 1859, modernisé en 1938 et complètement restauré après les évènements de guerre, l'établissement thermal de Luc vient de rouvrir ses portes. Dans un cadre coquet on y trouvera : douches, bains d'eau douce, bains d'eau de mer et sa spécialité, le bain de varech. N'a-t-on pas dit : « Le varech de Luc comme un bain de Jouvence. Rajeunit le vieillard et fortifie l'Enfance ». L'établissement fonctionne tous les jours de 8 h. 30 à midi et de 15 h. à 19 h. En
dehors du service médical, masseur et pédicure sont à la disposition
de la clientèle. Nul doute que cet établissement ne rende de grands
services dans toute la région. (Le Bonhomme Libre)
Septembre 1950 - Au Comité du Débarquement. - Si le Comité du Débarquement n'existait pas il faudrait l'inventer. Heureusement il existe et chacune de ses réunions témoigne du souci de ses membres a entretenir le culte de grands souvenirs. Dans une assemblée qui réunit les représentants de communes légitimement fières des exploits dont elles furent le théâtre, le cap des susceptibilités locales n'est pas toujours facile à éviter. Disons donc que la dernière séance tenue samedi à l'Hôtel de Ville de Bayeux sous la présidence de M. Triboulet, député, n'a connu que des débats exempts de périls. Il ne fut d'ailleurs question que de bonnes nouvelles. On s'y est d'abord félicité du succès remporté par les cérémonies commémoratives du 6 juin dernier. Il est probable que celles de l'an prochain qui se dérouleront à Luc et Langrune soient honorées de la présence du Général Eisenhower. Enfin, une nouvelle dont on parlait sans oser y croire : un crédit de 180 millions, provenant de la vente d'épaves américaines va permettre l'édification de deux musées à Arromanches et à Cherbourg, d'un monument à Port-en-Bessin et de stèles commémoratives a Carentan, Ste-Mère-Église, St-Laurent-Vierville, St-Come-de-Fresne, Courseulles, Bernières-sur-mer, Ouistreham et Bénouville notamment. Le mémorial de la Libération prévu à Bayeux, au rond-point de Vaucelles, dont on annonce l'inauguration pour l'an prochain, recevra sa part du pactole et les Caennais apprendront avec plaisir que la même aubaine servira à la reconstruction de la flèche de leur église Saint-Pierre. Un représentant de la Manche aurait voulu que le 6 juin soit déclaré jour férié. Il parait que la chose présenterait de telles difficultés qu'on décida à tout le moins de demander que les écoles du littoral fassent relâche. Me Laurent soutint cette cause avec tant de chaleur que sans attendre le prononcé de l'arrêt par les autorités préfectorales, les écoliers peuvent des maintenant attribuer un bon point au distingué maire de Luc. (Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950 -
Un forcené saccage un restaurant à Luc. - Sous
l'empire de l'ivresse un nommé Georges Hacker, 37 ans, demeurant à l'Hôtel
du Soleil Levant, causait du scandale près de l'Hôtel du Petit Enfer.
Le propriétaire de cet établissement, M. Georges Durand, 57 ans,
intervint et réussit à le calmer... Quelques instants après, Hacker tentait de pénétrer au Petit Enfer. La porte d'entrée étant fermée, il défonça celle-ci à coups de pied, brisa la vitre, fit sauter un verrou et tordit la crémone. Une fois dans la place, la rage de l'énergumène ne connut plus de bornes. Tables, vaisselle, plantes vertes volèrent aux quatre coins du restaurant tandis que les pots de moutarde allaient s'écraser au plafond. Il ne fallut pas moins de l'intervention d'un professeur d'éducation physique, M. Marcel Tiriaud, 54 ans, pour donner au forcené une leçon méritée. Bien entendu M. Durand a porté plainte. Hacker qui a perdu le souvenir de ses exploits se rappellera quand même de l'addition. (Le Bonhomme Libre)
Mai 1960 - Le port. - La Chambre de Commerce s'inquiète de l'état du port de Courseulles. Le bassin à flot et les écluses, détruits en 1944, ont été remis en état, mais pas la jetée Est et les pierrés, et le chenal s'ensable.
Février 1966 - Un incendie. - Dans la nuit du 12 au13, un incendie ravage l'hôtel du Petit-Enfer, l'un des plus anciens établissements de Luc-sur-mer.Dans la nuit du 12 au13, un incendie ravage l'hôtel du Petit-Enfer, l'un des plus anciens établissements de Luc-sur-mer.
Février 1968 - Après l'incendie. - A Luc-sur-mer , dans la nuit, la démolition de l'hôtel du Petit-Enfer, incendié en 1965, provoque l'écroulement de l'immeuble contigu, heureusement inoccupé.
Octobre 1969 - Les falaises. - A l'Est de la plage, les falaises de Luc-sur-mer reculent de 3 à 5 m par an. Pour stopper cette érosion, la municipalité négocie la construction d'une digue-promenade.
Juin 1971 - La nouvelle jetée. - A Luc-sur-mer, construction de la 1er travée (75 m) de la jetée des pêcheurs, avec les poutres récupérées de l'ancienne jetée de Ouistreham. |
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27 LUC-sur-MER (Calvados) - Les nouveaux Magasins |
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56 - LUC-sur-MER (Calvados) Rue du Grand-Orient et Hôtel des Familles |
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2 LUC-sur-MER - Sur la Digue | |||
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7 - Luc-sur-Mer La Terrasse et Hôtel des Familles |
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LUC-sur-MER - La Gare | |||
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Les Bazars et la Descente du Quilhoc. - LL. | |||
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852 LUC-SUR-MER (Calvados) - La Route de Caen | |||
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LUC-sur-MER - La Rue de la Mer | |||
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13 LUC-sur-MER - Rue de la Mer | |||
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65. - LUC-sur-MER - Le Corps de Garde | |||
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58. - LUC-SUR-MER - La Rue Belle-Plage. - LL. | |||
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LUC-SUR-MER - La Rue de la Mer | |||
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