1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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MERVILLE - FRANCEVILLE

Canton de Cabourg

Les habitants de la commune sont des Mervillais, Francevillais, Mervillaises, Francevillaises


Mars 1840   -   Nouvelles.  -   La France possède 39 collèges royaux, 319 collèges communaux et 985 institutions, versant l'instruction à 69 922 élèves. (Source  : L’Indicateur du Bayeux)

 

Mars 1840   -   Nouvelle local.  -   Les passagers à bord du paquebot la « Neustrie », qui est arrivé ce matin, ont aperçu, dans la traversée du Havre à Caen, le mat d'un sloop qui s'est perdu sur les bancs, vis-à-vis le fort de Merville. La mer charriait des débris. On ignore le nom du navire, et si les hommes qui le montaient sont sauvés. (Source  : L’Indicateur du Bayeux)

 

Septembre 1842    -  Nouvelles locales.   -   Au commencement de cette semaine, une baleine est venue s'échouer sur le banc de Merville, prés la redoute, elle a été dépecée par des matelots norvégiens. Les habitants des environs en ont pris des morceaux. Il est à regretter qu'on n'ait pris aucune précaution pour conserver les parties du cétacé qui pouvaient figurer dans les collections d'histoire naturelle. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1861   -   Arrêté préfectoral.   -   Par arrêtés de M. le préfet :

Mme Moulin, actuellement institutrice à Merville, est nommée institutrice publique à Allemagne, en remplacement de Mlle Sauvage.

Mlle Palluel, précédemment institutrice à Hermanville, est nommée institutrice publique à Merville.

Mlle Salles, actuellement institutrice à Tracy-sur-Mer, est nommée institutrice suppléante de 2e classe à Cagny, en remplacement de Mlle Robieu, à laquelle un congé est accordé. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1862   -   L’orage.   -   Pendant la nuit de mercredi à jeudi dernier, le violent orage qui a éclaté sur notre ville s'est fait également sentir sur une partie du canton de Troarn, et particulièrement sur les communes du littoral.

A Merville, la foudre est tombée sur la maison du sieur Déloges, cafetier. Après avoir endommagé trois têtes de cheminée, elle a pénétré dans la chambre où étaient couchés les époux Déloges, là, elle a brûlé en partie les rideaux du lit, ainsi que la couverture, et a fondu tous les anneaux qui retenaient les rideaux aux vergettes du lit. Elle n'a fait aucun mal aux époux Déloges, dont la femme était arrivée aux termes de sa grossesse. Après avoir enlevé et brisé le chambranle de la cheminée de cette chambre, la foudre est disparue sans que l'on ait pu savoir par où elle avait passé. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1862   -   Toujours l’orage.   -   Voici de nouveaux renseignements que nous avons recueillis sur les effets de la foudre qui est tombée chez le sieur Desloges, cafetier à Merville, canton le Troarn, pendant l'orage qui a éclaté sur notre contrée, dans la nuit du mercredi 30 avril, et dont nous avons parlé dans dans notre numéro de mardi dernier.

Nous avons dit que le tonnerre, après avoir endommagé trois têtes de cheminée, avait pénétré dans la chambre où étaient couchés les époux Desloges, et qu'après avoir brûlé en partie les rideaux du lit et la couverture, fondu les anneaux de ces rideaux, enlevé et brisé le chambranle de la cheminée, il avait disparu. Nous devons ajouter que, parmi les effets extraordinaires que la foudre a produits, elle a brisé la crosse d'un fusil à deux coups, qui était chargé et placé sur la cheminée de la chambre à coucher des époux Deslogos, sans que l'arme ait fait explosion.

La force de la décharge électrique était telle, que le canon du fusil est entré dans le mur à une profondeur de 6 à 8 centimètres. Un autre fait non moins surprenant, c'est qu'un paquet de poudre d'un demi-kilogramme, placé sur la tablette de la cheminée, s'est trouvé entouré de l'étincelle électrique sans qu'il ait fait explosion.

Nous avons dit que les époux Desloges, qui étaient couchés, n'avaient éprouvé aucun mal, mais nous devons ajouter que la femme a eu une si grande frayeur qu'on a été obligé, le lendemain, de la saigner pour éviter tout danger, vu son état de grossesse avancée. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1863   -   Par arrêté du 10 avril.   -   M. le préfet du Calvados a nommé M. Renouf (Jean-Theodore) adjoint de la commune de Merville, en remplacement de M. Halley, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1864   -   Un incendie.   -   Le lendemain dimanche, à 3 heures d'après-midi, le feu fut mis dans un jeune plant de pins maritimes situé sur les dunes de Merville, canton de Troarn, et appartenant à M. Desmarais, notaire à Honfleur.

Cet incendie fut bientôt éteint, grâce aux efforts empressés de quelques habitants de la commune, mais, le lendemain, dans la matinée, on mit de nouveau le feu dans le même plant à trois endroits différents. Le dommage est évalué à 200 fr. environ. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1864   -   Un suicide.   -   Vendredi dernier, un homme, dont nous ignorons le nom, s'est pendu en la commune de Merville, à un sapin croissant dans les Dunes. La cause de ce suicide est inconnue. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1864   -   l’ivresse.  -    Mardi dernier, le sieur Dieu, demeurant à Merville, se rendit à Varaville pour affaires. Après une assez longue station dans un café, il sortit dans un état complet d'ivresse.

Le chemin qu'il prit pour retourner chez lui étant bordé de fossés pleins d'eau, il tomba dans l'un d'eux et se noya. Cet homme était âgé d'environ 48 ans. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1865   -   Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. Lentaigne, vice-président. M. Bailleul, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public.

Audience du 25 mars.

-        Duquesnel (Jules), âgé de 21 ans, journalier, demeurant à Sallenelles, comparaît sous la triple prévention :

        d'avoir, à Merville, dans le courant du mois de février dernier, soustrait frauduleusement quatre bouteilles de vin au préjudice du sieur Bazire.

        d'avoir, à Sannerville, le 27 février 1865, soustrait  frauduleusement une pièce d'or de 10 fr. au préjudice du nommé Viger,      

        d'avoir, à Merville, le 1er mars dernier, commis un outrage public à la pudeur, sur la personne d'une enfant de six ans.

Le prévenu a avoué les faits qu'on lui reproche, quoiqu'il lui eût été assez facile, pour les deux premiers du moins, de les nier. Quant au troisième chef de la prévention, dont nous ne pouvons rendre compte en raison de la nature des faits, le Tribunal ne l'a pas trouvé suffisamment caractérisé, et il a acquitté le prévenu sur ce point ; mais, sur les deux autres chefs, reconnaissant Duquesnel coupable, il a prononcé contre lui la peine de 13 mois d'emprisonnement et 16 fr. d'amende.

Duquesnel n'avait pas de défenseur. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1869   -   La mer et les naufrages.   -   Un sloop de pêche a coulé, près de Merville, on a pas de nouvelles de l'équipage.

 

Juillet 1869   -   Fait divers.   -  Le lundi 5 juillet, les époux Vivier, de Merville, se rendirent, suivant leur habitude, dans les champs pour travailler au foin. Ils emmenèrent avec eux leur petit garçon, âgé de trois ans. Pendant le cours de la journée, Pendant qui s'était endormi à l'ombre d'une meule de foin, s'étant réveillé, se dirigea vers un fossé plein d'eau dans lequel il ne tarda pas à tomber. Ses parents s'étant aperçus de sa disparition, coururent vers le fossé d'où ils le retirèrent sans vie. 

Aux cris déchirants qu'ils poussèrent, M. Castillon, propriétaire à Troarn, passant en cabriolet près de là, voulut en connaître la cause. Dès qu'il fut instruit du malheur qui venait d'arriver, cet honorable propriétaire, rebroussa chemin et vint à Bavent, à toute bride, chercher le médecin, afin de donner à l'enfant les secours nécessaires s'il en était encore temps; mais le médecin n'eut à constater que le décès de l'enfant.  

 

Octobre 1869   -   Fait divers.   -   Une foule venue de tous les environs se trouve sur nos côtes, armée de pelles et pioches pour les équilles. Mardi, le plus petit pêcheur avait fait de 2 à 3 fr. dans sa marée  

 

Février 1872   -  Fait divers.   -  Le mardi 13 de ce mois, vers 8 heures du soir, le feu s'est déclaré au domicile de madame veuve Binet, propriétaire à Merville, pendant qu'elle était à dîner chez son gendre. Le feu a pris naissance par la grange ou l'écurie, et a consumé les toitures en paille de la maison d'habitation, d'une cave, d'une écurie, d'une étable et d'une grange. On a sauvé presque tout le mobilier et le linge. La perte mobilière consiste principalement en une vache asphyxiée et quelques centaines de bottes de fourrage de brûlées. Les meubles et les immeubles étaient couverts par l'assurance. La perte totale est évaluée approximativement à 6.000 fr. On ignore la cause qui a donné naissance à ce sinistre.

 

Août 1875   -   Incendies.  -  Un incendie, attribué à l'imprudence d'un enfant, a consumé trois mulons composés de paille de colza, de 500 gerbes d'orge et de 1 340 gerbes de blé, appartenant à M. Alexis Guillot, à Louvigny.

— Un incendie, dont la cause est restée inconnue, a éclaté dans les dunes de Merville, appartenant à M. Albert Desmarais, propriétaire à Honfleur. Des herbes sèches et quelques bourrées, ont été brûlées.  

FRANCEVILLE-PLAGE (Calvados)  -  Villa "Colette" et "Clos Joly"
FRANCEVILLE-PLAGE (Calvados)  -  L'Église
25   MERVILLE (Calvados)  -  L'Église et la Poste

MERVILLE-FRANCEVILLE  -  La Tour féodale du XVe siècle

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