Édition de Bernières-sur-Mer Édition du 10 février 2019 |
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BERNIÈRES s/ MER |
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Canton de Douvres-La-Délivrande |
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Il
avertit immédiatement
la gendarmerie
de Douvres-la-Délivrande
qui se
rendit sur
les lieux. M le Curé de Bernières ignore, quant à présent, à combien peut s'élever le montant du vol, mais tout lui permet de préciser que celui-ci n’est pas très important, car les troncs fracturés avaient été levés tout récemment.
Février 1940 - Étranger en défaut. - En tournée de surveillance à Bernières, les gendarmes de la Délivrande, ont dressé procès-verbal contre le manœuvre Adolphe Van der Donck, 59 ans, qui eut le tort de ne pas faire renouveler sa carte de circulation temporaire dont la validité était expirée depuis plus d'un mois.
Mars
1940
- La
grande marée
d'équinoxe s'est
acharnée avec
une rare
violence sur
la Côte
de Nacre
.
-
A
Luc et
Rive-Plage, les
dégâts sont
importants. Les
populations de
la côte
redoutent
chaque année
le retour
de la
marée d’équinoxe
de printemps,
dont le
coefficient varie
de 3
à 4 1/2.
et qui
amène des
hauteurs
d'eau presque
jamais égalées.
On
enregistre les
premiers dégâts,
Mai 1940 - Défense passive. - Quatre contraventions ont été dressées par les gendarmes de Creully contre MM. Lefèvre, Cariou, Pollaert et contre Mme Kremou, qui avaient négligé de camoufler suffisamment leurs lumières.
Mai
1940
-
La protection de la Côte de Nacre.
- Pour procéder
à l'examen des dégâts causés par sur notre
littoral par les dernières tempêtes, l'assemblée
départementale avait désigné une Commission
qui s'est rendue la semaine dernière sur place.
Arrivée à Ver, elle a parcouru d'abord la
route de Ver, Asnelles. Dans la première partie
de ce chemin se trouve la limite même du niveau
des marées. Les ouvrages de défense érigés
dans la partie proche d' Asnelles et en bordure
de la route ont été attaqués sur plusieurs
points. La visite de cette partie de la côte
n'avait qu'un intérêt documentaire, puisque
l'abandon de la route a été antérieurement décidé. De
Courseulles à Bernières, les dégâts causés
par la mer sont considérables et l'organisation
de la défense présente un intérêt
incontestable. Cette défense doit d'ailleurs être
entreprise d'urgence si le Conseil général
veut éviter la destruction de la voie ferrée
dans un avenir qui pourrait être proche. La
Commission a pu constater l'efficacité de
certains travaux entrepris antérieurement.
C'est ainsi que la plage de Bernières se trouve
très bien protégée par des épis empierrés,
à l'aide desquels l'ensablement se refait régulièrement. A
Luc-sur-mer, les dégâts sont moins importants
quoique encore sérieux. à Ouistreham, enfin,
la Pointe du Siège est menacée particulièrement
dans les ouvrages appartenant à l'Etat, qui se
doit d'intervenir le premier. à
l'issue de la visite, la Commission a décidé
de demander au Conseil général le vote d'un crédit
important, permettant d'entreprendre, des
maintenant et sans attendre, les travaux nécessaires.
à cet effet, M. Anne a présenté à l'assemblée
un rapport précisant qu'il s'agissait de protéger de nombreux hectares menacés dont d'importants
terrains bâtis et d'une partie
Juillet
1940
- Des
hôtes peu reconnaissants.
-.
-
Mme
Augustine Lemonier,
43 ans,
agent de
location,
demeurant à
Bernières-sur-Mer,
rue de
Paris, ayant
logé quelques
réfugiés, constata
un matin,
non sans
surprise, qu'ils
étaient partis,
laissant la
clé sur
la porte.
Juillet
1940 - Vol
de bicyclette.
-
Les
gendarmes de
La Délivrande
avisés
par M.
Aubrée André,
cultivateur
à Bernières-sur-Mer,
ferme de
la Rive,
qu'étant allé
avec une
bicyclette toute
neuve voir
son oncle,
M. Aubrée
Félix, cultivateur
au bourg,
n'avait pas
retrouvé
sa bicyclette
quelques instants
après.
Janvier 1941 - Avis aux contribuable. - Les Conseilles municipaux de Courseulles, Bernières, Saint-Aubin ont décidé dans une réunion récente, de ne pas faire payer la taxe d’emplacement des cabines pour 1940.
Il
met donc en garde contre le danger qu'il y a à
toucher ou même approcher des objets en
forme
de mines ou de bouées même d'apparence
inoffensive, flottant en mer, rivières et
canaux, ou jetés contre le rivage. Rien qu'à
l'approche une explosion peut se produire. La
manipulation de ces objets doit être réservé
aux autorités militaires préposés.
Mai
1941
- Avis à la Population.
-
La Feldkommandànthï du Calvados
rappelle à la population que toute personne découvrant
soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels,
par exemple, que des tracts jetés par avion,
doit en faire la remise à l'autorité militaire
allemande la plus proche. Juin
1941
- Pas
de saison balnéaire.
- Ce
printemps, craintif et frileux, s'affranchit
difficilement des derniers froids de
l'hiver. Pourtant,
contrairement à la tradition, il a fait beau le
jour de la Pentecôte. Et puis, voici bientôt
l'été, mais sans saison balnéaire. En
effet, le séjour des estivants et des colonies
de vacances est interdit, cette année, dans les
stations côtières pendant l'été 1941. Telle
est la décision qui vient d'être adressée,
aux maires intéressés. Les hôtels non réquisitionnés
ne pourrons recevoir les voyageurs que pour un séjour
de cinq jours consécutifs au maximum et à
condition que le voyage ait un motif d'affaires.
Colonies de vacances et estivants ne pourront demeurer également au-delà de 5 jours. La location des villas est interdite. Les hôtels sont autorisés à héberger, pour le week-end les voyageurs pendant la nuit du samedi au dimanche seulement. Les propriétaires de villas et leur famille pourront résider dans leurs habitations, à moins qu'elles n'aient été réquisitionnées.
Janvier
1942
-
Démission d'office.
-
Par arrêté préfectoral, M. Edmond
Quiquenette, qui n'assistait plus, depuis mars
1941, aux séances du Conseil municipal de
Bernières-sur-Mer
dont il faisait parti a été démissionné de
ses fonctions.
Janvier
1942
-
Tickets de sucre.
-
Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr.
du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur
validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et
seront employés pour
Janvier
1942
-
Les tickets de charcuterie.
-
Le Préfet a arrêté que les tickets BA
et BB de la feuille de viande du mois de janvier
1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils
seront utilisés en principe pour la
charcuterie. Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.
Septembre 1942 - Pour les prisonniers. - A Bernières-sur-Mer, journée du prisonnier sous le patronage du Comité de l'Oeuvre des Prisonniers de guerre, de la Municipalité, des Anciens Combattants, des Agriculteurs et des Commerçants, dimanche prochain 27 septembre. A 11 h. (officielle), grand messe solennelle à l'intention des prisonniers, sermon de M. l'abbé Robert Letourmy, quête au profit des prisonniers. A 14 h. 30, salle des fêtes rue de Cauvigny, séance artistique avec le concours de Guy Bouchaux et son orchestre, d'artistes et amateurs. En
plus d'une partie musicale recherchée, on y
entendra « Les
deux Timides »,
comédie vaudeville en 1 acte de Labiche et
Michel, et « La Poudre aux Yeux »
Avril
1943 - Pêcheurs
à pied.
-
Avis aux pêcheurs à pied,
professionnels, en vue de l’intégration dans
la Corporation maritime des Pêches : « Les pêcheurs
à pied se livrant à la pêche aux coquillages
(moules, coques, couteaux, clams) dans la zone
comprise entre Dives et Courseulles, ne pourront
exercer leur profession que sur présentation de
la carte professionnelle qui' est délivrée par
M. A. Tribouillard, 82. rue de la Grève,
Ouistreham. Le montant de la carte est de 96 fr. pour l'année. Les agents de la répartition ne devront accepter les coquillages qu'aux personnes munies de leurs cartes. Entrée en application : 20 avril 1943.
Octobre
1943
-
Noces d'Or. -
Lundi dernier, 11 octobre, ont été célébrées
en l'Église
de Bernières-sur-Mer, entourés de leurs
enfants, de la famille et de nombreux amis, les
noces
Mai 1944 - Lignes Caen-Luc-Courseulles et Caen-Riva-Lion-Luc-sur-Mer. - Plusieurs accidents mortels étant récemment survenus à des voyageurs stationnés sur les marchepieds ou ayant tenté de monter dans les trains en marche, la Société « Les Courriers Normands » rappelle au public le danger auquel il s'expose ainsi : la Société n'étant pas responsable des accidents pouvant survenir dans ces conditions. La
Société rappelle également qu'outre le risque
encouru des poursuites judiciaires peuvent être
engagées contre les voyageurs qui stationnent
sur les marchepieds, montent ou descendent des
voitures lorsque le train n'est pas complètement,
arrêté, contrevenant ainsi aux dispositions
sur la Police, la Sûreté et l'Exploitation des
Chemins de Fer.
Juin 1944 - Les heures de camouflage. - Le Directeur Urbain de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin 1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15. (source La P. C.)
Juin 1944 - Une déclaration américain sur « l’invasion ». - « L’invasion coûtera à l’armée américain des sacrifices comme celle-ci n’en a jamais connus », déclare l’amiral américain Youg. Selon
lui, l’invasion est imminente, et si la
population des État-Unis ne supporte pas avec
courage de telles pertes, les morts américains
seront tombés en vain.
(source
La P. C.)
Juin 1944 - Contre l’emploi abusif des autorisations de téléphoner. - Les autorités allemandes ont accordé à un certain nombre d’abonnés des autorisations pour téléphoner en dehors du circuit local. Cependant, il a été constaté que certains abonnés font un usage abusif de leur permis en mettant leurs appareils à la disposition de personnes non autorisées. La
Feldkommandantur 723 rappelle à ce sujet que
les autorisation de téléphoner ont été
accordées aux intéressés à titre personnel
et seulement pour des communications très
urgentes et
Juin
1944 -
Les restrictions de l’électricité.
- Pour
les départements les dispositions générales
applicables à la consommation de tous les établissements
sont celles de la semaine précédente, sous réserves
de mesures plus restrictives qui pourraient être
appliquées dans certains départements en
raison de la situation locale de l’énergie électrique.
(source
La P. C.)
Juin 1944 - Une déclaration américain sur « l’invasion ». - « L’invasion coûtera à l’armée américain des sacrifices comme celle-ci n’en a jamais connus », déclare l’amiral américain Youg. Selon
lui, l’invasion est imminente, et si la
population des Etat-Unis ne supporte pas avec
courage de telles pertes, les morts américains
seront tombés en vain.
(source
La P. C.)
Décembre
1944
- Le déminage des
zones
côtières. - Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur les zones
minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des mines isolées
qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de déminage soient
entreprises.
Février 1945 - La circulation sur les ponts. - Les autorités britanniques ont décidé que les ponts Churchill et Monty’s seront désormais ouverts à la circulation civile.
Février 1945 - Un client sérieux. - Consommant avec des soldats à l’hôtel de Normandie, à Bernières-s-Mer, Alexandre Jeanne insista pour que « la patronne offre une tournée » et frappa l’hôtelier, M. Dhallu, qui voulait le faire sortir. Procès-verbal a été dressé.
Mars
1945 -
Les zones de relogement.
- Un arrêté préfectoral dispose que dans les communes de
Courseulles, Bernières-sur-Mer, St-Aubin-sur-Mer, Langrune, Douvres, Luc, Lion,
Tant
que ce but n’est pas atteint, il est interdit
aux personnes domiciliées hors du département
d’occuper, même temporairement, un immeuble
dans l’une quelconque des localités
ci-dessus
visées si leur profession ou leur fonction
n’exige pas leur présence dans cette commune.
Juin
1945 -
Plus d’autocars sur la digue
Caen-Courseulles.
-
En raison de la pénurie de pneumatiques,
un train vapeur est substitué au service
Caen-Luc-Courseulles par autocar , à partir
d’aujourd’hui vendredi 15 juin. Tous les
services de la ligne Caen-Luc-Courseulles seront
donc exclusivement assurés par trains vapeur à
partir de cette date.
(Source
B.N)
Juin 1945 - La question du relogement. - Tous les logements actuellement disponibles ou susceptibles de le devenir doivent être signalés à la mairie de falaise (service du relogement), ainsi que tous les immeubles réparés ou en voie de réparation. Aucune affectation ou location ne devra être consentie par le propriétaire qu’après autorisation de la mairie. (Source B.-L.)
Juillet
1945 -
Le scandale de l’épuration doit
cesser. -
Le Comité
Départemental de Libération Nationales du
Calvados, réuni le 20 juin, « profondément
ému des conditions dans lesquelles s’effectue
l’épuration, et indigné que tous ses efforts
restent vains, a décidé de confier à ceux qui
ont le droit de parler plus que tout autre, après
leurs souffrances, les déportés rescapés des
camps d’extermination, la mission d’assainir
le département en faisant cesser le scandale de
l’épuration. En conséquence, tous les
dossiers seront transmis à une assemblée de
déportés, constituée par la Fédération
Nationale des
Déportés qui entreprendra une action énergique ». En
s’effaçant, le C.D.L. ne renonce pas à l’épuration,
il souligne au contraire, par son geste, la nécessité
plus impérieuse que jamais de celle-ci. Il
donne aussi aux déportés, non un moyen de
représailles qu’ils refuseraient
d’ailleurs, mais une mission de salubrité qui
leur revenait à bon droit. Comme lui, faisons leur confiance pour exiger, avec toute la force que leur donne les épreuves qu’ils ont subies, saine et prompte justice. (Source B.-L.) Juillet
1945 -
Les plages minées interdites aux
estivants.
- M.
Dautry, d’accord avec le ministre de l’intérieur,
va signer incessamment un décret interdisant
toutes les plages minées
aux estivants, et ce d’une manière
absolue, en raison du danger qu’elles recèlent
du fait des minages qui ont été effectués un
peu partout par les troupes allemandes. Le ministère de la Reconstruction fera connaître au jour le jour les endroits du littoral où les déplacements sont autorisés. Pas de colonies de vacances au bord de la mer. M. Dautry a également annoncé que 400 000 d’engins ont été enlevés dans les régions minées et que l’on espère arriver à en extraire 2 000 000 par mois. Il a enfin fait connaître que 80 000 ouvriers au département et que l’on logera dans des baraques provenant des anciens camps anglais de D.C.A. et des camps militaires suisses, seront envoyés dans le Calvados pour travailler à la reconstruction. (Source B.-L.)
Juillet
1945 -
Nos fusils de chasse….
-
Des
formules d’enquête relatives aux armes et
munitions déposées à la mairie par ordre des
autorités allemandes, peuvent être retirées,
16 rue Pasteur (bureau des renseignements). (Source
B.-L.)
Août
1945 -
Les réquisitions allemandes.
- Les personnes qui, sur
l’ordre des allemands, ont déposé des
pneumatiques, batteries et armes, peuvent
retirer à la mairie les imprimé nécessaires
à la confection de leur dossier.
(Source B.L.)
Septembre 1945 - le charbon. - Le coupon n° 2 de la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires, à compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ; carte A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5 personnes) 150 kgs ; carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ; carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus), 350 kgs. Ces
quantités seront également accordées aux
communes suivantes : Ouistreham-Riva-Bella,
Colleville-sur-Orne, Hermanville, Lion, Luc,
Langrune, St-Aubin, Bernières, Courseulles,
ainsi qu’aux sinistrés des grandes agglomérations
réfugiés dans des communes n’ayant pas droit
à la carte de charbon. La clôture de cette
distribution est fixée au 23 novembre 1945. La
durée
Octobre 1945 - « O ! Canada. - Avant de regagner leur patrie, 60 soldats canadiens et 4 officiers du Régiment de la Chaudière, qui participa brillamment aux opérations de débarquement sur nos cotes, sont venus se recueillir auprès des tombes de leurs camarades inhumés au cimetière de Reviers. A
Bernières-sur-Mer, où ils s’arrêtèrent, le
maire, M. Min, leur souhaita une fraternelle
bienvenue. Nous sommes certain qu’il garderont
le meilleur souvenir de l’accueil qui leur fut
réservé par la population. On se sépara aux
chants de « O ! Canada ! »
que suivit « la Marseillaise »,
unissant ainsi, d’un même cœur, l’amour du
« vieux pays » et d’une nation
d’Amérique toujours fidèle à ses origines
françaises.
(source B.L.)
Novembre
1945 -
Le Conseil général.
- Le
Conseil général du Calvados a tenu sa première
session. Dans son discours d’ouverture, le président
, M. Boivin-Champeaux, rappelant la tragique
situation du Calvados dévasté ; 200 000
sinistrés sur une population de 400 000 âmes,
750 villages touchés, dont 450 totalement ou
partiellement anéantis, 5 villes détruites sur
six, un innombrable patrimoine d’architecture
et d’art à jamais disparu, au total un dixième
des construction de la France entière. (source B. L.)
Janvier
1946
-
Un pèlerinage de parlementaires
canadiens.
-
Accomplissant un pieux pèlerinage,
quatre parlementaires canadiens sont venus se
recueillir sur les tombes de leurs compatriotes
tombés au cours du débarquement et inhumés
dans les cimetières de la cote.
(source B. L.)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles
sont informés que M. l’inspecteur d’Académie
a décidé en application du Code de la famille,
que 4 demi-absences non motivées dans un même
mois entraîneraient la suppression des
allocations familiales pour le mois en cours.
(Source B. L.)
Octobre 1946 - La réparation des dégâts causés par la tempête. - La tempête exceptionnelle des 19 et 20 septembre a causé des dégâts importants aux constructions provisoires édifiées dans le département. Sur
ordre du ministre des services de la
Reconstruction ont pris aussitôt toutes les
mesures utiles pour la réparation des dégâts
dans le plus court délai possible, en donnant
naturellement la priorité aux constructions
habitées. (source B.-L.)
Octobre
1946 -
Les jeux dangereux.
- Trois jeunes écervelés ; Michel I……….,
18 ans, André O….., 17 ans, et François
C……, 13 ans, de Bernières, qui sur la plage
de cette localité, exécutaient des tirs à
l’aide d’armes de guerre, au grand émoi des
pêcheurs et au grand dam des cabines de bain
prises pour cibles, ont été gratifiés d’un
procès-verbal par les gendarmes en tournée.
Deux fusils, une mitraillette et 50 kgs de
munitions ont été trouvées au domicile des délinquants
dont les parents seront poursuivis. (source B.
L.)
Octobre 1946 - La sécurité sur nos cotes . - Les opérations de dragage de champs de mines se poursuivent dans la Manche. Elles ont commencé au nord de Fécamp et au large du cap d’Antifer pour dégager, autant que possible, les zones de pêche au hareng. La
section K.M.A. (kustenminen ou kalymine anti-débarquement)
a terminé ses travaux devant Trouville et va
faire mouvement dans le secteur côtier du cap
d’Ailly. (source B. L.)
Août 1964 - Un accident. - A Rive-plage, sur Bernières, un papa de 27 ans promenait sa fillette de 3 ans dans un petit bateau pneumatique. Il trébuche dans un trou d'eau et lâche la ficelle : un coup de vent pousse le bateau au large. Il sera retrouvé, chaviré, à la bouée des Essarts de Langrune, et la mer rejettera le corps de l'enfant quelques jours plus tard, sur une plage du Havre.
Novembre
1946 -
Le ravitaillement.
- La
distribution des nouvelles cartes
d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants :
Vendredi 29 novembre, L ; Samedi 30 :
M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ;
mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin
seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5
et vendredi 6 : retardataires. (Source
B.-L.)
Janvier 1947 - Toutes les terres exploitables doivent être utilisées. – Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source B.-L.)
Janvier
1947 -
Des malfaiteurs opèrent à Bernières-sur-Mer. –
La Villa « Robert », située
à Rive-Plage, a reçu la visite de cambrioleurs
qui ont démoli une fenêtre et emporté un
matelas, deux couvertures, un traversin, causant
au propriétaire, M. Van der Lingen, demeurant
à la Garenne-Colombes, un préjudice de 50 000
francs. (Source B.-L.)
Février
1947 -
Le remplacement des P.G. allemands.
–
Il
est probable que dans les prochains mois
commencera le rapatriement des prisonniers
allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000
de ceux-ci sont employés, le rapatriement va
poser un grave problème de main-d’œuvre. Le
gouvernement français a engagé depuis
plusieurs mois des pourparlers pour que des
ouvriers étrangers viennent remplacer les P.G.
Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants
agricoles employant des allemands doivent dés
maintenant en faire la demandes et remplir les
contrats de travail qui sont à leur disposition
au Bureau de main-d’œuvre agricole, à caen.
(Source B.-L.)
Avril 1947 - A qui le tour ? – Durant la nuit, cinq prisonniers se sont évadés du commando de déminage de Bernières-sur-Mer. Un gardien ayant aperçu l’un des fugitifs effectuant une descente le long d’une corde, fit usage de son revolver… mais le coup ne partit pas.
Avril
1947 -
Amis, je vais avoir cent ans !
–
Dans une quinzaine de jours, Bernières-sur-Mer
aura le privilège de fêter le centième
anniversaire de sa doyenne. Ce fut en effet le 7
mai 1847 que naquit, dans la maison qu’elle
occupe encore aujourd’hui, Mme Agnès
Guillemette, sixième enfant d’un marin ( un
vrai loup de mer ) le capitaine Dumesnil. Plus
connue sous le nom de Madeleine Agnès Dumesnil,
épousait en 1881 un employé de chemin de fer
de Lisieux, M. Eugène Guillemette, qui trouva
une mort tragique, en novembre 1883, dans un
accident à Paris. La jeune veuve revint au pays
natal, qu’elle ne quitta plus, avec une
fillette de 7 mois. L’enfant devait épouser
un entrepreneur de Bernières, M. Letourmy et
donner naissance en 1911, à un garçon, Robert,
ordonné prêtre il y a dix ans. La vénérable
aïeule dont la santé est excellente assistera
à une messe célébrée à son intention par
son petit-fils. (Source B.-L.)
Juin
1947 -
6 juin, férié.
–
Le 6 juin a été officiellement déclaré
jour férié pour les administrations publiques
et les écoles du Calvados. (Source B.-L.)
Juin 1947 - Une prouesse acrobatique. – Chaque jour apporte un évènement nouveau dans la vie de nos communes. A Benières-sur-Mer, en cette matinée de mai, les habitants de la « Petite Arcadie Normande », avaient les yeux fixés au sommet de leur clocher endommagé par le débarquement. Véritables exhibitionnistes qui faisaient frémir la population trois ouvriers, échafaudant depuis quelques jours « l’Éminence des Clochers de la Plaine de Caen », se trouvaient au point terminal du réseau de tubes métalliques enrobant la tour et la flèche. Juché à 67 mètres de hauteur, sur les bras de la croix, l’un des acrobates déposait, non sans peine, le coq verdâtre qui avait essuyé le feu et assisté crânement de son vertigineux perchoir aux opérations de débarquement. Descendu
et remplacé par un drapeau tricolore, notre coq
ira se promener fièrement à travers la
bourgade, puis regagnera sa vigie. Auparavant,
sans doute, on déposera officiellement dans sa
carcasse de traditionnels présents : Un
parchemin mentionnant l’évènement communal
et des pièces au millésime
de cette année qui voit la restauration
de l’antique clocher, cher aux
Canadiens et aux Bernièrais. (Source B.-L.)
Août
1947 -
Minute, kamarade !
–
Kurt Brieteuhabn, prisonnier boche, a
faussé compagnie à son employeur, M. Aubrée,
cultivateur à Bernières. Il avait, depuis
quelque temps, manifesté son intention de
rejoindre le camp de Fleury, croyant qu’il
serait ainsi plus rapidement rapatrié. (source
B.-L.)
Août 1947 - Un brelan de réjouissances à Bernières-sur-Mer. – Durant trois jours, de grandes fêtes se dérouleront dans la coquette station balnéaire. Samedi
prochain, à 16 h., ouverture de la Foire aux
Plaisirs, le soir, retraite aux flambeaux et
bal. Dimanche 24, à 15 heures, concours de
travestis suivi d’un défilé de voitures
fleuries. A 17 h., carrefour des rues de la
Chaudière et Grande-Rue, « Le Tréteau
des Minstrels », concours de chant. Soirée
dansante. Lundi 25, à 22 h. feu d’artifices
et embrasement de la digue. (source B.-L.)
Août 1947 - Le temps qu’il a fait. – Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire. Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés. La
température 35° enregistrée la samedi 16 août
constitue le record de l’année. La hauteur de
l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi
de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus
forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er
février 1946, date de remise en service de la
station. (source B.-L.) |
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BERNIERES-sur-MER - Vieilles Maisons - Rue de la Corderie |
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24 - Bernières-sur-Mer (Calvados) - Rue de la Gare - Le passage à niveau |
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BERNIÈRES-SUR-MER - Rue de la Plage |
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8499. BERNIÈRES-RIVE-PLAGE - La Digue |
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BERNIÈRES-SUR-MER (Calvados) - Château de la Crieux |
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BERNIÈRES-SUR-MER (Calvados) - Vieilles Fermes |
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Bernières-sur-Mer - Villas Clérisse |
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BERNIÈRES (Calvados) - Rue de la Mer - Vue du passage à niveau |
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BERNIÈRES-SUR-MER - Rue Victor Tesnières - Les Villas |
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34 - BERNIÈRES-SUR-MER - La Grande Rue - LL. |
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BERNIÈRES-sur-MER - Lieu du Déparquement juin 1944 - Place of the landing - |
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BERNIÈRES (Calvados) - Jeux des enfants près d'un navire échoué sur la plage en Juin 1944 |
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BERNIÈRES (Calvados) - Débris de bateaux ayant servi au débarquement des troupes alliées en juin 1944 On aperçois au loin la ligne des navires coulés pour aider à ce débarquement |
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Bernières-sur-Mer - Ruines du mur de l'Atlantique - ruins of the wall of atlantic - |
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Bernières-sur-Mer |
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Bernières-sur-Mer (Calvados) |
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BERNIÈRES-sur-MER La route de St-Aubin |
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