UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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BREUIL - en - BESSIN |
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Canton de Trévières |
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Mars
1840 -
Nouvelle local. - Jeudi
dernier, un accident déplorable est venu jeter la désolation dans une
famille honorable de notre pays. M.
de la Coquerie, propriétaire au Breuil, se rendait à Bayeux dans une
voiture découverte, accompagné de sa femme, de son fils âgé de huit
ans, du curé du lieu et d'un domestique. Arrivés
dans un chemin étroit, ils rencontrèrent une voilure chargée de houille
qui se rangea pour les laisser passer. Malgré les précautions de part et
d'autre, les cinq personnes furent culbutées en passant près du cheval
de limon dans les jambes duquel elles furent jetées. L'une des roues de
la charrette qui n'en avait pas moins continué de marcher, passa sur les
jambes de madame de la Coquerie et sur celles de son fils. Nous rapportons ces détails tels qu'ils sont parvenus à notre connaissance ; s'ils ne sont pas parfaitement exacts, au moins ce qu'il y a de malheureusement trop vrai, c'est que madame de la Coquerie a succombé dans l'après-midi, et son fils deux jours après. (Source : L'Indicateur de Bayeux)
Avril 1843 - Nouvelles locales. - Nous recevons de M. l'inspecteur, chef du service des postes dans le Calvados, l'avis suivant : BUREAU
DE LITTRY. —
A partir du 1er mai prochain, les communes du Breuil,
Blay, Rubercy, Saon et Saonnet cesseront de faire partie de
l'arrondissement postal du bureau de Trévières et seront desservies par
le bureau de Littry. Les personnes qui écriront dans ces communes devront
indiquer sur la suscription de leurs lettres : Par Littry. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin 1843 - Chemin de grande communication. - Une voie de communication entre les Mines de Littry et Port-en-Bessin, importante pour les intérêts agricoles et commerciaux d'une riche contrée de notre arrondissement, est en ce moment en projet et soumis aux délibérations d'une commission spéciale ainsi qu'à celles des communes intéressées. Il paraît que les avis différents sur le tracé à donner à cette route de grande communication, et des opinions rivales sont en présence. La communication suivante qui nous est adressée à ce sujet par M. le maire de la commune du Breuil, contribuera sans doute, par la publicité que nous lui donnons, à éclairer la question sur laquelle nous manquons, quant à présent, de données et de renseignements personnels. Nous accueillerons tous ceux qui nous seraient fournis ultérieurement; et nous allons nous entourer nous même de tous les documents propres à nous diriger dans un débat qui se rattache à de nombreux intérêts et mérite dès lors une attention sérieuse de la part des personnes intéressées à sa solution. En résumé , cette nouvelle route dont on est loin de contester l'utilité générale, entraînerait pour les communes qui s'y refusent à bon droit, une charge exorbitante et sans compensation, puisqu'étant restreintes dans leurs facultés pour l'entretien de leurs chemins d'intérieur, ceux-ci se trouveraient bientôt dans un état de dégradation tel qu'ils ne pourraient plus servir d'accès à cette même route pour laquelle on les aurait si injustement sacrifiés. Au
breuil, le 2 juin 1843. J. Crepel.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1844 -
Police correctionnelle. -
Audience du 16
janvier. Les
abus de confiance suivis de vols se multiplient de telle sorte que la
sévérité des tribunaux peut seule opposer un frein à ces actes
coupables. C'est sans doute sous l'empire de cette légitime et salutaire
impression que nos magistrats ont prononcé, à leur dernière audience
correctionnelle, plusieurs condamnations aussi sévères que méritées. Comparaissait
en première ligne la femme Jean Marie, (Marie Louise-Justine Parey),
marchande au Breuil, prévenue d'avoir soustrait, à l'aide de manœuvres
frauduleuses et au préjudice de M. Delaunay, huissier à Bayeux, une
traite de 221 fr. 75 c. Convaincue de ce vol, elle subira un an et un jour
d'emprisonnement. —
La même peine a été infligée à Constant Ouzouf, de Balleroy
qui a été reconnu coupable d'un vol de nuit commis le 31 décembre
dernier, au préjudice du sieur Fontaine, boulanger de la même commune. —
Une condamnation beaucoup plus sévère, motivée par des
circonstances aggravantes et ses antécédents fâcheux, a été
prononcée contre Amanda-Amélina Thomasse, dite Lasalle, dentellière à
Bayeux, reconnue coupable d'un vol d'argent envers le sieur Bréard,
huissier à Caen. Elle aura à subir 3 années et 4 mois d'emprisonnement. —
Fort mal recommandé aussi par ses précédents, Jean-Baptiste
Hébert, menuisier à Bayeux, expiera par 15 mois de prison plusieurs vols
commis par lui au préjudice de la demoiselle Debrouaise . —
Enfin, 3 mois d'emprisonnement et 5 années de surveillance ont
été infligés à la veuve Jean Lemoigne, pour délit de vagabondage.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1845 -
Nouvelles Locales. - Encore
un triste événement dû à l'usage imprudent d'une arme à feu. Vendredi
dernier, un jeune homme de 15 ans, de la commune du Breuil, nettoyait un
fusil pour prendre part à la fête du village qui devait avoir lieu le
dimanche suivant. Sur l'observation que lui fit sa jeune sœur, âgée de
11 ans, qu'il ne saurait pas se servir d'une arme qu'il ne connaissait
pas, l'imprudent fit jouer la batterie et le fusil partit, renversant
morte la pauvre enfant qui se trouvait à la bouche du canon. Le coup avait
fait balle et la mort a été instantanée. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1845 -
Nouvelles Locales. - Ce
n'est point au Breuil, ainsi que nous l'avions annoncé par erreur, mais
en la commune du Molay, qu'a eu lieu le déplorable événement de ce
jeune homme qui a tué sa sœur. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1868 - Un
accident. - Jeudi,
un malheureux événement est venu attrister la commune du Breuil. Un
jeune homme, âgé de 16 ans, le sieur François Albert Eugène François,
dit Lenjalley, de Gueron, qui conduisait, sur la route de Littry, une
voiture chargée de grain, ayant voulu ramasser sont fouet tombé à
terre, s'est laissé surprendre par la roue et a été écrasé.
Juin
1870 -
Fait
divers.
-
Un incendie considérable, occasionné par un feu de cheminée, a
éclaté mardi, vers quatre heures d'après-midi, au village de Goville,
commune du Breuil, chez M. Eugène Lécot, propriétaire. Au moment où
est arrivée la pompe de l'administration des mines, conduite et
accompagnée par la population entière du bourg des Mines, le feu
avait déjà consumé la couverture en chaume de la maison d'habitation,
ainsi que la maison de M. Fantray, située de l'autre côté de la Petite
Rue, couverte également en chaume. Grâce à l'habile direction donnée à la pompe des Mines et à celle de la commune de Littry qui n'a pas tardé à lui venir en aide, l'incendie a pu être concentré dans la partie supérieure des bâtiments que nous venons d'indiquer, et l'on a pu préserver tout un groupe, assez important, de maisons voisines qui, sans les vigoureux efforts de hardis et dévoués travailleurs, étaient sur le point de fournir un nouvel aliment au sinistre. On est vraiment effrayé à la pensée d'un semblable accident survenu la nuit. Le mobilier des maisons atteintes a pu être préservé, mais non sans de graves avaries. Le mobilier et les immeubles sont assurés.
Mai
1875
- Condamnation. -
Louis-Léon
Marie, 28 ans, journalier au Breuil, dont les antécédents ne sont pas
mauvais, était accusé d'avoir porté des coups à un gendarme qui
voulait constater, une contravention dont il s'était rendu coupable.
Marie a été condamné à 6 mois et 16 fr. d'amende.
Décembre
1877
-
Une femme
tuée par un cheval emporté. -
Le
nommé Anne, 18 ans, domestique au Breuil, chez le sieur Lefrançois, se
rendait au marché de Trévières avec un banneau. La chambrière de
cette voiture s'étant décrochée, le cheval prit le mors aux dents, et,
arrivé a l'entrée du bourg, il renversa la femme Yger, âgée de 70
ans, qui n'avait pas eu le temps de se garer. Du coup violent
à la tempe gauche la renversa, la mort a été instantanée. Le
conducteur, qui ignorait les conséquences de cet accident est parvenu,
non sans efforts, à vaincre le cheval, en s'exposant lui-même à une
mort presque
certaine, mais il n'a éprouvé que des contusions sans gravité.
Janvier
1879 -
Construction d’écoles. -
Pour le Calvados, 25
constructions nouvelles
dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Bayeux :
Le Breuil, une école
mixte ; Juaye-Mondaye, de 2
écoles ; Longraye,
d’une école mixte ; Maisons, d’une école mixte ; Hottot, d’une
école de garçons.
Mars
1883 -
Écrasé.
– La
semaine dernière, le nommé Jean Michel, 42 ans, charretier chez M.
Ladroue, au Breuil, conduisait une charrette vide au bois du Molay. Il
avait passé une partie de la nuit précédente à boire et dormait assis
sur le devant de la voiture. Il est tombé et une des roues lui a écrasé
la poitrine, la mort a été presque instantanée.
Novembre 1883 - Une femme éventrée par une vache. – Mercredi, à la tombée du jour, une dame Yon, du Breuil, canton de Trevières, se rendait, accompagnée de sa fille et de sa petite-fille, dans une de ses pièces pour traire une de ses vaches. Au moment où elle approchait de l'une d'elles, la bête et devenue tout à coup furieuse se précipite vers l'enfant que la pauvre grand'mère s'efforce de protéger. La vache alors se tourne contre elle, la laboure de coups de cornes, l'a renverse et la piétine avec rage. Le corps de la malheureuse femme n'était plus qu'une plaie quand on parvint à la délivrer, et quelques heures après elle succombait à ses affreuses blessures.
Mars 1891 - Excitation de mineurs à la débauche. - La veuve Binval, 45 ans, demeurant à Bures, attirait chez elle de jeunes garçons et, moyennant finances, leur procurait une fillette, « remplie de bonté d'âme », qui ne demandait pas mieux que de se livrer à ce petit commerce. La veuve Binval a été condamnée à un an de prison et à 50 fr. d'amende. Pour
la femme Marets, 45 ans, dentellière à Cully, c'est une autre chanson.
Elle attirait aussi chez elle des garçons de 15 à 16 ans et leur faisait
payer ses vieilles faveurs... Et, comme les choses se passaient en commun,
elle a été poursuivie pour excitation de mineurs à la débauche et pour
outrage public à la pudeur, puis condamnée à deux ans de prison
et 50 fr. d'amende.
Avril 1893 - Mort accidentelle. - Samedi, au Breuil, près Tréviéres, la nommée Désirée Huault, veuve Perrée, 39 ans, voulant puiser de l'eau dans une mare de son habitation, est tombée dans l'eau et s'est noyée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1893 - Homicide par imprudence. - Une fille Marie Laurent, servante à St-Ebremond (Manche), chez un sieur Germain, a été l'objet d'un procès-verbal au sujet d'un homicide par imprudence commis sur son enfant, âgé de deux jours. Cette fille s'était retirée au Breuil, canton de Trévières, où elle a été arrêtée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1894 - Ce n’est pas cela. - Plusieurs de nos confrères racontent qu'une fille Marie Laurent avait été écrouée à la prison de Bayeux, sous l'inculpation d'infanticide par imprudence. La fille Marie Laurent ne s'est point rendue coupable d'un infanticide, elle a simplement eu l'imprudence de faire à pied, au mois de décembre et dès le lendemain de son accouchement, le chemin de St-Ebremond au Breuil, et son enfant, qu'elle tenait dans ses bras, est mort de froid. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1894 - Siége d’une maison. - Une nuit de la semaine dernière, M. Saillenfest, propriétaire au Breuil, canton de Trévières, fut réveillé par les aboiements de son chien. M. Saillenfest regarda par sa fenêtre et aperçut, autour de sa demeure, plusieurs individus dont l'attitude lui inspira une légitime crainte. Pour leur faire quitter la place, il tira un coup de fusil en l'air. Loin de s'émouvoir, les assiégeants se mirent en devoir de riposter. Ce que voyant, M. Saillenfest se retira prudemment dans un coin de sa chambre. Bien lui en prit, car presque immédiatement quatre coups de fusil furent tirés dans sa fenêtre dont les carreaux volèrent en éclats. Puis, redoutant d'être découverts à la suite de ces successives détonations, ces malfaiteurs disparurent. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Parents, veillez ! - Les enfants du sieur Dujardin dit Paris, à Saint-Pierre-Canivet, près Falaise, ayant renversé, en jouant, une marmite d'eau bouillante, un petit garçon de deux ans et demi fut atteint à la poitrine et au cou. Le pauvre bébé est mort des suites de ses cruelles brûlures. — Une femme de Blay avait confié sa fillette de 8 ans à sa grand'mère, épicière au Breuil, près Trévières. Cette dernière, étant descendue pour servir ses clients, avait laissé sa petite fille assise sur une chaufferette. Mais bientôt la grand'mère entendit crier, Elle se précipita dans la chambre et trouva la malheureuse enfant les vêtements en flammes. Sans y réfléchir, elle s'empressa de jeter de l'eau sur le corps de la petite fille, puis le feu éteint, elle coucha l'enfant dans son lit. La pauvre petite, glacée par l'eau qu'elle avait reçue sur le corps, expira peu de temps après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1899 - Servante voleuse. - La gendarmerie de Saint-Clair (Manche) a arrêté la nommée Laure Lefort, 21 ans, originaire de Castilly, canton d'Isigny, et domestique au château de Couvains. Cette
fille, qui avait été précédemment vachère au Breuil, près Bayeux,
avait volé à la dame de Vains, sa maîtresse, quantité de bijoux et
dentelles retrouvés cachés dans ses malles et estimés à plus de
800 fr. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier 1902 - Chiens attelés. - Samedi dernier, Ernest Guyenro, marchand de poisson au Breuil, était parti acheter son poisson à Port. Monté dans son camion, il se laissait emporter sur la route de Trevières au galop de ses cinq chiens, quand, à Maisons, les gendarmes l'invitèrent à s'arrêter. - Ça y est ! S'exclama-t-il, je suis pincé ! Il était pincé, en effet.
Décembre
1905 -
Écrasé sous un train. -
Au
Breuil, canton de Trévières, la dame Laperdrix, 45 ans, garde-barrière
à un passage à niveau du chemin de fer, ayant voulu traverser la voie au
moment où un train approchait, a été renversée. Relevée horriblement
mutilée, la malheureuse a succombé quelques instants après.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril 1920 - Un drame passionnel. - Il y a cinq ans, Émile Dufour, 44 ans, originaire de la Manche, était entré comme domestique chez les époux Mouley, cultivateurs au Breuil-en-Bessin. M. Mouley étant mort à la guerre, Dufour resta au service de la veuve, âgée de 39 ans. Il conçut l'espoir de l'épouser, mais un autre prétendant, Octave Pinet, 45 ans, lui fut préféré par Mme Mouley, qui le congédia. Voyant ses avances repoussées, Dufour résolut de se venger. Dimanche matin, ce dernier, qui travaillait dans une ferme voisine, sortit de bonne heure, emportant son fusil. II alla se dissimuler derrière un vieux hangar dépendant de la ferme de son ancienne patronne, et au moment ou Pinet allait entrer dans l'écurie, Dufour lui tira, presque à bout portant, un coup de feu qui l'atteignit en plein ventre. Il put revenir à la ferme, où on lui donna les premiers soins. A ce moment, une seconde détonation éclata. C'était Dufour qui venait de se faire justice, en se tuant d'un coup de fusil. Quant à Pinet, dont la blessure était des plus graves, il mourut le soir même. Ce
drame passionnel a causé la plus vive émotion dans la région.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1921 - Les voleurs de bestiaux. - Une vache, estimée 3 000 fr., appartenant à M. Pigache, propriétaire, rue Jean-Romain, à Caen, a été volée dans un herbage de sa propriété du Breuil, près d'Aunay-sur-Odon. On n'a pu jusqu'ici, retrouver le voleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1921 - Un désespéré. - Souffrant depuis longtemps de plaies variqueuses aux jambes, M. Edmond Jouanne, 48 ans, journalier au Breuil-en-Bessin, canton de Trévières, avait manifesté à maintes reprises l'intention de mettre fin à ses maux. Il
s'est pendu dans les lieux d'aisances situés dans le jardin, derrière sa
maison. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1922 - Entre voisins. - Deux voisins du Breuil-en-Bessin, canton de Trévières, Alphonse Lavallée, vannier et Jean Henault, homme d'équipe à la gare du Molay, vivaient en mésintelligence au sujet d'un puits : le premier avait enlevé le mousqueton de la chaîne pour empêcher Renault de prendre de l'eau. Lavallée, ayant trouvé les poules de Renault dans son jardin, lui chercha querelle. Son voisin lui répondit, et le vannier, furieux, alla chercher son fusil. Il revînt bientôt on disant à Renault : « Demande moi pardon où je te tue ! » Le cheminot croyant à une plaisante, s'avança. Mais Lavallée tira sur lui et le blessa grièvement aux jambes. Son coup fait, il se rendit chez le Procureur de la République et comble de cynisme, au lieu de conter l'histoire au magistrat, il porta plainte contre son voisin et s'en retourna ! Seulement,
il fut rejoint par les gendarmes qui le ramenèrent bien vite au Parquet
de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand) Octobre 1923 - Élection d’un Maire - M. Piquot Adolphe a été élu maire en remplacement de M. Goubot, démissionnaire.
Juillet
1924
-
A
bout de patience, elle tire un coup de fusil sur son mari.
-
Le 22
juillet, les
gendarmes de
Balleroy on
arrêté Louise
Jeanne, femme
Ygouf, 35 ans,
journalière au
Breuil-en-Bessin, inculpée
de tentative
de meurtre
sur la
personne
de son
mari. Louis
Ygouf, 48
ans.
Août
1924
-
Querelle entre voisins.
-
Mme Veuve Gabrielle
Jouanne, née
Lecornu, 44
ans, demeurant
au Breuil-en-Bessin,
a pour
voisins depuis
15 mois les
époux Fleury.
Tout ce
petit monde
vit en mauvaise
intelligence
et souvent
il y a
des discussions.
A la
suite d'une
de ces
scènes, dimanche
au soir,
il y aurait
eu échange
de coups avec
menaces et
injures entre
la veuve
Jouanne et
le sieur
Jules Fleury,
25 ans. Un
nommé
Léonce Thomas,
33 ans,
se serait
également
engagé dans
cette rixe.
Tous les
trois sont
poursuivis pour
injures, menaces
et coups
réciproques.
Août 1926 - Incendie. - Le 5 août, au matin, le feu s'est déclaré chez Mme Virginie, née Godin, 22 ans, pendant l'absence de celle-ci qui était chez sa mère, à Littry. Un lit et un berceau ont été complètement brûlés. L'incendie fut rapidement circonscrit par les voisins et les pompiers de Littry. Préjudice, 1.500 francs. Il y a assurance.
Août
1926 -
Accident mortel.
- ̃M.
Marcel Lamare,
herbager au
Breuil-en-Bessin, était
allé passer
la journée
de lundi
au bord
de la mer
avec sa
femme, son
fils et
plusieurs amis.
Tous étaient
en voiture
attelée d'un
cheval. Le
soir, en
quittant St-Laurent-sur-Mer,
M. Lamare
qui conduisait,
voulu éviter
un cycliste,
mais heurta
une automobile
arrêtée près
l'Hôtel Lebassacq. Les obsèques du pauvre petit ont eu lieu hier jeudi en l'église du Breuil-en-Bssin, au milieu d'une nombreuse assistance.
Juillet
1931 -
Pour
une vache. - Mme
veuve Duval
Pierre, cultivatrice
à Saint-Georges-de-Bohon,
vient de
saisir la gendarmerie
d'une plainte
pour une
vache volée
dans ses
herbages.
Juillet
1938 -
Le temps qu’il a fait au mois de juin.
- Le
mois de juin 1938, a présenté la double caractéristique d'une moyenne
de température élevée et d'une sécheresse exceptionnelle. La
température moyenne s'élève a 16° 43, dépassant de beaucoup la
normale, 14° 87, elle n'est pas inédite, car elle a été dépassée 6
fois depuis 1873, mais demeure quand même remarquable. Le mois fut beau
et chaud dans tout le département, où les moyennes se répartissent
ainsi : 15° 56 à Vire, 15° 96 à Flers, 16° 30, à Fresné-la-Mère,
16° 34 à Caen. Beau
temps continu implique sécheresse. Ce mois-ci la sécheresse a été
presque complète. Le total des pluies à l'observatoire de
Ste-Honorine-du-Fay, n'a pas dépassé 4 mm. 1, c'est-à-dire 7 % de la
normale. Seul le mois de juin 1925 avait présenté une quantité moindre,
3 mm. 3. Même les collines de Normandie, d'ordinaire si largement
arrosées, ont été affectées par la sécheresse absolue. Fort
heureusement des pluies, relativement abondantes, sont survenues au
commencement de juillet. Autrement la situation eut été très critique
pour les prairies, comme elle l'avait été au commencement du mois de
mai. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1945 - Un
wagon déraille.
- Au
Breuil-en-Bessin, heurté par une locomotive, un wagon a déraillé et a
été projeté contre la maison de la garde-barrière, Mme Boyer. Cette
dernière a été légèrement blessée.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Mars
1945
-
Une bonne prise.
-
MM.
Maurice Lacour et Raoul Naveau, de passage au Breuil-en-Bessin, ont
aperçu quatre prisonniers allemands évadés, ils ont réussi à en
appréhender trois qu’ils ont remis aux autorités britanniques à
Littry. Le quatrième fugitif a été repris aux environs de Crouay.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Une triste affaire. - Les gendarmes de Balleroy ont mis fin aux agissements des époux Leroux, domiciliés au Breuil-en-Bessin, qui menaient une vie scandaleuse portant atteinte à la pudeur de leurs trois filles âgées de 9, 14 et 16 ans. Les faits sont tellement graves qu'il n'est pas possible de les relater. La mère n'hésitait pas à commettre certains actes en présence de ses enfants. Quant au père, il aurait tenté à plusieurs reprises d'abuser de ses aînées. La
femme Leroux a été en outre inculpée de trafic des cartes
d'alimentation pour avoir vendu à une dame Jeanne Noël, épicière et
débitante à Littry, 3 cartes semestrielles en échange de 4 kg de pommes
de terre, un kilo de sel, une livre d'oignons et 100 francs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Les méfaits de la foudre. - Au cours d'un violent orage qui s'est abattu sur la région de Littry, la foudre est tombée dans un champ appartenant à M. Boullot, maire de Saon, elle y a déraciné un chêne et tué une vache. Au Breuil-en-Bessin une vache appartenant à M. Roumier a été également foudroyée. A Crouay, un cheval a été tué chez un cultivateur. Rue de la Gare à Littry, la cheminée de la maison occupée par Mme veuve Taillepied a été fortement ébranlée. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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Notre Normandie 76 Une Cour de Ferma aux environs d'Harcourt |
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