UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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La BREVIÈRE

Canton de Mézidon-Canon

Les habitants de la commune de La Brévière sont des ...


Juillet 1875   -   Danger des armes à feu.  -  Mercredi, à trois heures du soir, le nommé Ferdinand Hervieu, âgé de 16 ans et demi, journalier chez ses parents, à la Brevière, près Livarot, était à faucher avec son père, dans un pré, sur la commune de Saint-Ouen-le-Houx. Profitant du sommeil de ce dernier, il s'arma d'un fusil à un coup et se mit à chasser, étant arrivé dans un champ de blé et entendant venir du monde de son côté, il voulut cacher son arme dans une haie, la crosse la première, en tenant le canon de la main gauche, le chien du fusil se trouva accroché et fit partir le coup. Hervieu reçut toute la charge au-dessus du cœur, ce qui provoqua une hémorragie intérieure,  le malheureux jeune homme marcha encore l'espace d'environ dix mètres, puis vint tomber aux pieds d'un aveugle, auquel il raconta ce que nous avons relaté ci-dessus. Hervieu est mort aussitôt en prononçant le nom de son père.

 

Juillet 1891  -  Nécrologie.  -  La commune de la Brevière vient de perdre son excellent maire, M. Alphonse Leclerc, ancien juge de paix du canton de Livarot. M. Leclerc habitait Versailles. Le 14 juillet dernier il s'était rendu à la revue de Longchamps. Il était depuis quelques minutes, installé dans une tribune, quand tout à coup de sa tête se renversa, il était mort.

M. Leclerc avait succombé à une crise subite d'angine de poitrine. Les restes du défunt, ont été transportés à St-Ouen-le-Houx, sa paroisse, où le service et l'inhumation ont eu lieu en présence d'une assistance nombreuse.

 

Février 1894  -  Noyés.  -  Jeudi, à Caen, on a retiré du bassin le cadavre du nommé John Foresberg, 28 ans, sujet suédois, matelot abord du steamer norvégien « Fram ». Il y était tombé dans la nuit du 13 au 14 janvier. 

— Mardi matin, à 11 heures, on a retiré du bassin, à Caen, le cadavre du nommé Jean Boudier, 43 ans, journalier. Petite-Place-St-Gilles, 5, qui était disparu de son domicile depuis le 9 janvier dernier. 

— Ces jours derniers, le sieur Jules Sounet, propriétaire à la Brevière, est tombé dans la Vie, en y puisant de l'eau, et s'est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1895  -  Le déplacement des marché.   -  Le conseil d'État vient de décider qu'en cas de déplacement d'un marché on doit réduire la contribution foncière imposée aux propriétaires du quartier où il était situé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1895  -  Voie obstruée par des porcs.  -  L'autre jour, le train de Vimoutiers à Livarot a été obligé de s'arrêter en pleine campagne, à la Brévière, la voie étant obstruée par une bande de cochons qu'on a eu beaucoup de peine à chasser.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1921  -   Rencontre mouvementée.   -   M. Lalande, propriétaire à Le Brévière, canton de Livarot, rentrait en voiture par la route de Vimoutiers. Il fut devancé par un camion automobile qui heurta la voiture. Le camion s'arrêta un peu plus loin. En passant prés des chauffeurs, M. Lalande leur dit : « Vous auriez été bien avancés de nous écraser, bande d’imbéciles ! »

Furieux, les deux hommes ce mirent à la poursuite de la voiture. L'un d'eux avait un revolver à la main mais ne s'en servit point. C'est grâce au galop de son cheval que M. Lalande réussit à se soustraire à la poursuite des deux chauffeurs, qui n'ont pu encore être retrouvés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1923   -  Les bienfaits de l’armistice !   -  Profitant de l'absence de Mlle Retaillé, gardienne chez M. Sauvalle, au Brévière, canton de Livarot un malfaiteur, s'est introduit chez elle et y a soustrait une certaine somme d'argent, des vêtements et une valise, le tout estimé 600 fr. Le voleur a pu être arrêté en gare, de Livarot, dans le train se dirigeant sur Mesnil-Mauger. C'est un nomme René Triau, déjà plusieurs fois condamné mais amnistié en 1921. Il était recherche par le juge d'instruction d’Alençon pour vol commis à Crouttes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1937  -   La gendarmerie arrête les auteurs d’une série de vols.   -   Avisés qu'un vol de 33 lapins venait d'être commis au préjudice de M. Blin, cultivateur à la Brévière, les gendarmes de Livarot étaient amenés à porter leurs soupçons sur deux individus sur lesquels ils avaient déjà eu leur attention attirée, les nommés Gabriel Bénard. 29 ans, journalier, et Edmond Brisebarre, 27 ans, ouvrier agricole, demeurant à Castillon-en-Auge. Au cours d'une perquisition effectuée au domicile de Bénard. les représentants de la loi découvraient un sac rempli de poils de lapins, cette découverte amenait les aveux du suspect, bientôt suivis de ceux de son camarade Brisebarre. 

L'enquête poursuivie sous la direction personnelle du Chef d'Escadron Brice, commandant la Compagnie de Gendarmerie du Calvados, a permis de découvrir les receleurs des lapins volés. Il s'agit d'une femme Manoury, débitante à St-Désir-de-Lisieux, et d'un marchand de volailles du Pré-d'Auge, un sieur Chevalier. 

La femme Manoury a fait d'autre pari, l’objet d'un procès-verbal pour défaut d'affichage des prix des consommations qu'elle servait dans son débit, contravention a été également dressée pour « détention d'un oiseau utile à l'agriculture » contre Chevalier, qui conservait en cage un chardonneret. Bénard et Brisebarre, qui sont soupçonnés d'être les auteurs de nombreux autres méfaits, ont été écroués. Ils seront également poursuivis pour braconnage. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Crêpage de chignons.  -  Mme Denise Leboisne, 38 ans, employée chez M. Moulinet, demeurant à La Brévière, a porté plainte pour coups et blessures contre Mme Juliette Moulins, âgée de 39 ans, demeurant également à La Brèvière.
Celle-ci interrogée a nié les faite, mais a, par contre, déclaré que c'était Mme Leboisne qui l'avait frappée.
Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Livarot pour éclaircir cette affaire
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Mars 1940  -  Crêpage de chignons.  -  Mlle Juliette Moulin, 39 ans, journalière et Mme Denise Leboisle, 28 ans, domestique, demeurant toutes les deux à la Bréviére, ont porté plainte réciproquement pour coups.
De l'enquête et aussi des débats de l'audience, il résulte que seule la femme Leboisle a porté des coups et que Mlle Moulin n'a fait que se défendre. C'est pourquoi le tribunal, après avoir entendu la plaidoirie de Me Le Bray pour Mlle Moulin, acquitte cette dernière et condamne Mme Leboisle à 25 fr. d'amende avec sursis. 

 

Juillet 1948   -   Bon cœur, mais conscience légère.   -  A la suite d'un vol de deux kilogs de beurre commis au préjudice de Mme Thérèse Lebrethon, cultivatrice à la Brévière, les gendarme furent amenés à interroger le jeune employé de celle-ci. P. M....., 16 ans, qui reconnut avoir dérobé la précieuse denrée dans le but d'envoyer un colis à son père, détenu à la Maison d'arrêt de Lisieux.

P. M......, A également avoué qu'il avait volé des œufs, des bouteilles de vin et de l'argent contenu dans une tirelire. Il a été déféré au Parquet. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Un enfant se noie dans une mare.   -   En vacances chez M. Staloand, cultivateur à la Brévière, le petit Jean-Marie Jouet, de Paris, qui s'amusait auprès d'une mare est tombé à l’eau et s’est noyé.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

6   EN NORMANDIE   -   Le Cidre.   -   Mise en sac des Pommes.   -   ND

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