UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BURCY

Canton de Vassy

Les habitants de la commune sont des Burcéens, Burcéennes


Novembre 1852   -  La rage.   -   La femme d'un cultivateur de Burcy a été mordue à la jambe, il y a environ un mois, par le chien de la ferme, lequel avait mordu aussi plusieurs bestiaux. Malgré, un traitement énergique, cette malheureuse vient d'être atteinte d'une maladie qui présente tous les symptômes de la rage. Les bestiaux mordus ont été abattus. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1866   -   Un malheur.   -   Un déplorable malheur est arrivé au village de la Fauvellière, commune de Burcy, canton de Vassy, vers trois heures du soir, le vendredi 13 juillet courant.

Les époux Édouard Madelaine Soignaient leur foin dans un pré voisin de leur habitation.

Leur petit garçon, âgé de 30 mois, voulait s'amuser à faner, et n'ayant pas de fourche à lui donner ils envoyèrent à la maison.

Dans le plant il y avait une charretée de foin, mise en équilibre au moyen de deux chambrières, et sous l'une d'elles était une pierre.

Sans doute l'enfant dérangea la pierre et la chambrière se trouvait dans une position oblique se rompit, et le pauvre enfant fut pris sous la voiture.

Lorsque ses malheureux parents s'en aperçurent leur enfant ne donnait plus aucun signe de vie.  

 

Mars 1870   -   Fait divers.   -   Dans la soirée du 20 mars dernier, un incendie a éclaté en la commune de Burcy , dans une maison appartenant aux sieurs Charles Leboucher et Alphonse Madeline, propriétaires à Gouligny (Orne). Cette maison était louée à un sieur Vautier, cultivateur.    -   Dans la soirée du 20 mars dernier, un incendie a éclaté en la commune de Burcy , dans une maison appartenant aux sieurs Charles Leboucher et Alphonse Madeline, propriétaires à Gouligny (Orne). Cette maison était louée à un sieur Vautier, cultivateur.

La perte mobilière éprouvée par ce dernier, s'élève à 1.800 fr., non assurée, celles des propriétaires à 2.000 fr. On ignore s'ils étaient assurés.

On croit que la malveillance n'est pas étrangère à ce sinistre. La justice informe.

 

Août 1871   -  Fait divers.   -   Des phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie de fourmis ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau genre les toits des maisons et le pavé des rues à Caudebec, des hirondelles ont été ramassées surchargées de ces insectes qui s'étaient attachées à elles et avaient entravé leur vol. Une véritable pluie de papillons s'est abattue aux environs de Paris.

 

Août 1871   -  Les impôts  -  Seigneur ! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur tout.

Sur les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.

Mais ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on mette un impôt sur la teurgoule.

La teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les petites maîtresses et les muscadins.

Mes petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,..

Et cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd !

 

Septembre 1871   -  Fait divers.   -  Le 29 septembre dernier, vers 9 heures du matin, un incendie dont la cause est restée inconnue, a détruit un bâtiment à usage de grange, cave, étable, etc…., situé à Burcy, appartenant à la veuve Madeline, propriétaire à Caen, et exploitée par le sieur Pierre Bridet, cultivateur.

 

Juillet 1875   -   Mort accidentelle.  -  Le nommé Pierre Lioult, âgé de 74 ans, couvreur en paille à Burcy, est tombé, par suite d'une attaque d'apoplexie, du haut d'une maison qu'il recouvrait. Transporté chez un voisin, il est mort deux heures après sa chute.  

 

Avril 1879  -  Maison d’école et mobiliers scolaires.  -  Est approuvé l'état de répartition du crédit de 25 000 fr. inscrit au budget pour secours aux communes en vue des dépenses d'acquisition, de construction, de réparation des maisons d'école et d'achat ou renouvellement des mobiliers scolaires, conformément aux propositions contenues dans le rapport de M. le Préfet.  Secours sur les fonds départementaux à la commune de Burcy pour la construction d'une école de garçons 1 000 fr.

 

Juin 1882  -  La rage.  -  Dans le courant de la semaine dernière, un chien enragé a été tué à Burcy, par un sieur Maupas. Le maire de la commune a pris aussitôt un arrêté pour empêcher la circulation des chiens errants.

 

Août 1884  -  Incendie.    Dans la  nuit de dimanche, la foudre est tombée à Burcy sur un corps de bâtiment servant d’habitation et appartement aux dames Delahaye, Blanchard, Hauville et Esnault. L'immeuble a été consumé en entier. Perte. 7 000 fr.  

 

Mars 1888  -  Basse méchanceté.  -  Depuis quelque temps, le sieur Bachelot, cultivateur à Burcy, avait des malheurs de toutes sortes : le feu prit chez lui, un de ses poulains fut tué et  jeté à l'eau, deux bœufs crevèrent et plusieurs vaches succombèrent. Il soupçonna le nommé Maupas, meunier, qui lui en voulait depuis longtemps. Dernièrement, il l'aperçut qui se cachait dans la grange. Il se jeta sur lui, le terrassa et l'arrêta avec l'aide des voisins. La gendarmerie, prévenue, fit une enquête. Maupas prétendit que Bachelot l'avait entraîné dans sa grange pour le battre, mais des pommes déterre, qui avaient été jetées à la portée des bestiaux après avoir été fendues et recousues, lui donnaient le plus formel démenti. On fil l'autopsie d'une des bêtes mortes, et on reconnut qu'elle avait été empoisonnée par l'arsenic. Maupas a été écroué à Vire.  

 

Octobre 1890  -  Accident de chasse.  -  Le sieur Aumont, 30 ans, sacristain à Burcy, était allé chasser à la Graverie et y avait soupé. A une heure avancée de la soirée, il regagnait son domicile à travers champs, lorsqu'en sautant du haut d'une masse de fossé dans le chemin vicinal, presque en face de sa maison, il tomba sur des troncs d'arbres couchés dans la rigole. Malheureusement, dans sa chute, son fusil qui était chargé partit et le frappa à la hanche. Le sieur Aumont est mort deux jours après l'accident.  

 

Novembre 1893  -  Chronique judiciaire.  -   Jean Vasnier, 49 ans, cultivateur à Burcy, 25 fr. pour fausse plaque et défaut de guides. 

— Marie Lemaitre, 25 ans, née à St-Georges-d'Aunay, 12 fr., injures envers un garde-barrière et introduction sur la voie des chemins de fer. 

— Pierre Quesnot, 41 ans, cultivateur à Roucamps, 16 fr., chasse sans permis. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1898  -  Suicide.  -  Le domestique du sieur Leteinturier, cultivateur à Presles, a tenté de se pendre dans une propriété qu'il exploitait à Burcy, près Vassy, pour le compte de son maître. On l'en a empêché. Le lendemain il recommençait, et cette fois il réussissait. Les causes de ce suicide sont inconnues. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1898  -  Arrestation.     Sur la plainte du sieur Prosper Paul, 64 ans, propriétaire à Burcy, les gendarmes de Vassy ont arrêté le nommé Alexandre Adelet, 35 ans, cultivateur à Chènedollé. Adelet est inculpé du vol d'une charrue et d'une tentative de vol d'une vache au sieur Paul, et du vol d'une vache à un propriétaire de Bény-Bocage. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1898  -  Tentative de suicide.   -  La demoiselle Célestine Madeline, 51 ans, propriétaire à Burcy, près Vire, a tenté de se suicider en se jetant dans le puits du sieur Lefèvre, son beau-frère. On est arrivé à temps pour l'en retirer saine et sauve. La demoiselle Madeline, qui est atteinte de faiblesse cérébrale, se croit damnée et se tient constamment en prières..  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1900  -  Incendie.  -  Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2 heures du matin, un incendie dont les causes sont encore  inconnues à consumé au village du Maine, commune  de Burcy, un corps de bâtiments d'exploitation appartenant à Mme d'Annoville, propriétaire a Burcy, et exploité par le sieur Léon Bachelot, cultivateur.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900  -  Tentative d'incendie.  -  Le soir, la fille de M. Desmortreux, cantonnier hameau de Villeneuve, aperçut une clarté à l'angle de la maison de son père. Ce dernier, appelé, se leva aussitôt et remarqua qu'un petit tas de paille flambait sous le hangar ; quelques minutes auraient suffi pour communiquer le feu à des bottes de glui entassées sur le plancher supérieur et un sinistre devenait inévitable.

Dix jours auparavant on avait usé du même moyen chez M. Désiré Auvray, cultivateur en la même commune ; heureusement que la servante de cet homme s'était aperçue de ce commencement d'incendie qu'elle  avait pu arrêter avec quelques seaux d'eau. Ces deux tentatives d'incendie sont évidemment l'œuvre d'une main criminelle. MM. Desmortreux et Auvray ne soupçonnent personne pouvant être l'auteur de ces tentatives. La demoiselle Desmortreux prétend avoir aperçu quelqu'un s'enfuir, mais, par suite de l'obscurité, elle n'a pu donner aucun signalement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1900   -   Enfant imprudent.  -  De jeunes enfants, qui revenaient de l'école rencontrèrent, sur la route de Burcy à Vire, une voiture chargée d'arbres, et| comme cela se voit malheureusement presque tous les jours, se suspendirent à l'arrière du véhicule. 

Le conducteur, dans la crainte d'un accident, menaça de son fouet les jeunes imprudents. L'un d'eux, pour faire une malice au conducteur, se cacha du côté droit de la charrette et voulut grimper sur les arbres, mais il tomba d’une façon si malheureuse, qu'une roue lui passa sur la jambe gauche qui fut brisée ainsi que la cuisse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Quatre pendus.   -  On a trouvé, pendu à un pommier dans une prairie, Émile Richebord, 18 ans, domestique à Burcy, près Vire. Le malheureux était économe et sobre. On ne s'explique pas pourquoi il s'est donné la mort.

— La dame Élise Chardin, 40 ans, cultivatrice à Rully, près Vassy a été trouvée, par son mari pendue avec une corde neuve à une poutre du grenier.

Son suicide est attribué à une discussion qu'elle avait eue quelque jours avant avec son père, et qui l'avait beaucoup affectée.

— Le sieur Huet, caissier à Grangues, s'est pendu, on ne sait pour quel motif. La constatation de ce suicide a été faite par la gendarmerie de Dives- sur- Mer.

— Lundi matin, la dame Colas, journalière à Colleville-sur-Orne, a trouvé son fils pendu depuis quelques minutes au milieu de sa chambre. La pauvre mère s'empressa de couper la corde, il était trop tard et l'asphyxie était complète. Colas, âgé de 38 ans, s'adonnait, parait-il, à la boisson. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Fatale imprudence.  -  Le sieur Henri Pelluet, 27 ans, journalier à Burcy, près Vire, chargeait un fusil dans sa cuisine, en face de la fenêtre d'un cabinet contigu où sa femme, née Augustine Papin, 20 ans, faisait sa toilette.

Le chargement terminé, Pelluet plaça une capsule sur la cheminée de l'arme et rabattit le chien en le retenant avec le pouce, mais il lui échappa et toute la charge de plomb alla se loger dans la tête de sa femme qui poussa un cri et tomba sans connaissance, perdant beaucoup de sang.

Les blessures de la jeune femme sont très graves. Les époux Pelluet, mariés depuis 11 mois seulement, jouissent de l'estime générale. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1901   -   Meurtrier sans le vouloir.  -  Nous avons annoncé que le sieur Henri Pelluet, 27 ans, journalier à Burcy, près Vire, qui venait de charger un fusil dans sa cuisine, en face de la fenêtre d'un cabinet contigu où sa femme, née Augustine Papin, 20 ans, faisait sa toilette, voulut rabattre le chien de son arme en le retenant avec le pouce, mais il lui échappa et toute la charge alla se loger dans la tête de sa femme qui tomba sans connaissance. L'infortunée a succombé aux suites de sa blessure. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Mort suspecte.  -   Un sieur Armand Cailly est décédé à Burcy le 10 février. Sa mort a été attribuée à une hémorragie interne. Depuis, le bruit ayant couru que des symptômes particuliers auraient fait suspecter les causes de cette mort, la gendarmerie de Vassy procède à une enquête qui établira ce qu'il faut croire de ces racontars. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1904   -   Suicide.   -   Le sieur Léon Dufay, journalier à Burcy, près Vire, ne trouvant pas sa femme en rentrant, monta au grenier où il l'aperçut pendue à une poutre. Il appela des voisines qui coupèrent la corde, mais la malheureuse était morte. 

Elle avait 59 ans, vivait en bonne intelligence avec son mari et ne semblait pas penser au suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1907  -  Noyé dans un puits.  -  Voulant aller a Vire, M. Victor Decaen, cultivateur à Burcy, avait fait venir son frère Ernest Decaen, pour lui garder sa maison. En rentrant lundi  soir, M. Victor Decaen, surpris de ne pas voir son frère, se mit à sa recherche. Apercevant auprès du puits des effets qu'il reconnut appartenir à son frère, il appela des voisins et, avec leur aide, retira du puits son cadavre. M. Ernest Decaen était sujet à de fréquentes crises d'épilepsie, mais il n'avait jamais manifesté intention d'attenter à ses jours. La possibilité d'un  suicide pouvant être envisagée par la précaution qu'il avait eue d'ôter ses vêtements, une enquête est ouverte.

 

Février 1916  -  Mort pour la France.  -  M. Edmond Buot, 40 ans, cultivateur à Burcy, soldat au ….e d’infanterie, blessé le 3 juin 1915, est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital de Charenton (Seine). Il a été inhumé à Burcy.

 

Janvier 1923   -  Une chute tragique.   -   M. Renault, couvreur en paille à Burcy, canton de Vassy, réparait chez M. Blindel, cultivateur, un bâtiment à usage de boulangerie. Les deux hommes étaient monter sur le toit lorsque l'échelle sur laquelle ils se tenaient a basculé, les projetant tous les deux à terre. M. Renault a été tué net, et M. Blindel a été grièvement blessé. Le couvreur était marié et père de sept enfants.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril  1923  -  Coup de pied de cheval.  -  Le 17 courant, vers 17 heures, M. Angot, cultivateur à Burcy, village des Forgues, reçut un coup de pied d'un étalon sur la cuisse droite, occasionnant une blessure Qui l'immobilisera plus d'un mois.

 

Novembre 1927  -  Brûlé vif. -  Rentrant chez lui, M. Arsène lepareur, 52 ans, cultivateur à Burcy, canton de Vassy, apercevait sa femme, les vêtements en flammes, tombée sur le seuil de la porte. Déjà, la mort avait fait son oeuvre.  

 

Janvier 1930   -  Un nouveau Bureau de Poste à Viessoix.   -  Depuis hier 16 Janvier 1930, il est créé dans la commune de Viessoix (Calvados) une agence postale par laquelle le public pourra recevoir et expédier directement les objets de correspondance de toute nature et se faire délivrer et payer des mandats d'articles d'argent.

La circonscription postale de cet établissement comprendra les communes de Viessoix et de Burcy. Pour éviter des retards dans l'acheminement des correspondances, la suscription des adresses ne devra plus comporter les indications « par Vire » ou « par Vassy », la mention « Viessoix, Calvados », se suffisant à elle-même par la première de ces localités, le nom de la deuxième devant être suivi du l'indication « par Viessoix, Caivados ». (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1931   -   Certificat d’études primaires.   -  23 inscrits, 22 présents, 21 admis.
Garçons - Vassy-bourg :
Louis Bigeay, bien ; Gaston Ducret, bien ; Lucien Hébert, très bien, reçu premier du canton ; René Le Gallou, bien, reçu 2e du canton.
Estry :
Georges Delamare, Noël Romain, bien.
Pierres : Albert Gesnouin, Roger Jambin.
Filles - Vassy-bourg :
Lucienne Chérel ; Thérèse Duguay, bien, reçue 2e du canton ; Madeleine Leconte.
Burcy :
Lucile Leconte.
Bérnières-le-Patry :
Renée Lefèvre, bien, reçue première du canton.
Chênedollé :
Marguerite Sallot.
Estry : Madeleine Rohée.
Le Theil :
Georgette C
ailly ; Alice Dagobert.
Montchamp : Thérèse Léonard, bien.
Diplômes d’éducation physique.
Lucien Hébert (Vassy-bourg) et Mlle Renée Lefèvre (Bernières-le-Patry
).

 

Janvier 1937  -   Une servante tombe dans le lavoir et s’y noie.  -  Le 5 janvier, vers 11 h., Mme Lepareur, née Roquet Marie, 40 ans, cultivatrice à Burcy, rencontrait la servante de son  voisin, M. Lemitre, la dame Dubourg Maria, 53 ans, qui conduisait du bétail dans un champ.

Les deux femmes échangèrent quelques paroles, puis se quittèrent. Un peu avant midi, Mme Lepareur apprit, par ses enfants, qui revenaient de l'école, que la dame Dubourg était tombée dans le lavoir communal.

Apercevant le domestique de M. James, elle l'appela et, tous les deux, se rendirent au lavoir où, effectivement, ils trouvèrent la servante qui avait la tête et les bras seulement dans l'eau. Elle était morte.

On suppose qu'en revenant du champ où elle avait conduit les bestiaux, elle se sera mise à genoux sur le bord du lavoir pour nettoyer ses mains, mais, que, prise de vertige, elle sera tombée dans l'eau. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Délit de chasse.  -  Le ler  février écoulé, M. Bidart Armand, 39 ans, cultivateur à Burcy, fut surpris par les gendarmes au moment il chassait le lapin au fusil sans permis et sans autorisation. Il récolte 100 francs d'amende avec sursis. La confiscation du fusil est ordonnée, à moins qu'il ne verse au Trésor la valeur, soit 250 francs.

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété  privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.    -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels,  par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Septembre 1941   -  Suicide.   -   Sur une dénonciation, une perquisition fut faite chez M. Eugène Guitton, 43 ans, cultivateur à Presles, où un fusil de chasse fut découvert. Craignant une sévère punition, Guitton s'est pendu dans une étable, chez sa belle-mère, Mme Guitton, cultivatrice à Burcy.   

 

Mars 1944    -   Fait divers.   -   Les gendarmes Bonier et Coisnon, de Vassy, revenant de faire une enquête à Burcy au sujet d'un incendie longeaient la route de la Bijude sous le bois de Vassy, quand ils croisèrent 2 jeunes gens à bicyclette. L'un de ceux-ci, armé d'une mitraillette, tua le gendarme Bonier et désarma son compagnon. Puis les bandits s'enfuirent.

Les obsèques de l'infortuné gendarme Lucien Bonier ont été célébrées lundi dernier, à Vassy, en présence de toutes le autorités civiles et militaires Le colonel Demoulin, commandant la Légion de gendarmerie de Normandie a épinglé sur le drap mortuaire, la médaille militaire décernée à titre posthume à cette victime du devoir.

Après le service religieux célébra par le chanoine Lemasquerier, qui a prononcé une touchante allocution, le cercueil a été déposé devant le monument aux Morts pour la France. Là, un  dernier hommage a été rendu au gendarme Bonier par M. Liard, sous préfet de Vire, et par le lieutenant Quicray, commandant la section de Vire. Puis la nombreuse assistance a défilé lentement devant la famille éplorée à laquelle nous adressons à notre tour nos condoléances bien affligées.

 

Décembre 1944  -  Le hasard fait parfois mal les choses.  -  Au moment de l’exode, la bicyclette de M. Prével, charcutier, avait été volée à Burcy. Il la retrouvée vendredi au marché entre les mains de M. Prieur, cultivateur à Viessoix, qui a déclaré l’avoir trouvée dans un de ses champs. Il sera poursuivi.  

 

Janvier 1947  -  Un incendie à Burcy.     Un sinistre dont les causes n’on pas encore été déterminées s’est déclaré dans un bâtiment agricole appartenant à M. Samson. La laiterie a été entièrement détruite. Un plafond en argile a préservé l’étage supérieur où étaient entreposés des pommes de terre et des betteraves.

Sous les ordres du capitaine Stentelaire, les pompiers de Vire s’employèrent à circonscrire le feu. Après 2 heures d’efforts tout danger était écarté. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    La mort qui rode.    A Burcy, en manipulant des munitions, un prisonnier de guerre allemand a été horriblement déchiqueté par l’explosion d’un engin. Deux de ses camarades, grièvement blessés, ont été transportés à l’hôpital de Vire. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Deux hommes asphyxiés à Burcy.   -  Avec l'aide d'un prisonnier de guerre allemand, M. Louis Leconte, cultivateur, était occupé à la construction d'un puits profond de 11 m.

L'autre soir, M. Leconte ne remonta pas. Son aide, pressentant un danger descendit pour lui porter secours et resta lui aussi au fond de la citerne.

Alerté par la bonne de la ferme, des voisins accoururent. L'un d’eux M. Henri Leconte fut assez heureux pour amener après deux descentes les deux hommes qui avaient perdu connaissance.

Grâce aux soins des pompiers de Vire et du docteur Tesnières, ils ont pu être ranimés. L’asphyxie aurait été provoquée par des gaz délétères dus à l'explosion d'une mine.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  L’agonie atroce d'un puisatier.   -   Mme veuve Marcel Bazin, cultivatrice à Burcy, faisait l'autre jour appel, à M. Léon Belais, 32 ans, puisatier, demeurant à Rully, pour retirer d'un puits, un moulinet et sa chaîne.

L'ouvrier était à peine descendu dans l'ouvrage qu'un éboulement se produisit, l'ensevelissant à 20 mètres de fond.

Les pompiers de Vire aidés de spécialistes accourus s'efforcèrent de dégager le malheureux tandis qu'arrivaient sur les lieux MM. Laugier, sous-préfet de Vire ; le maire de Burcy et de commandant de la section de gendarmerie. Après 12 heures d'efforts les sauveteurs avaient atteint treize mètres au-dessous du sol et entendaient la victime leur dire qu’elle était blessée aux jambes lorsqu'un nouvel éboulement se produisit

Une autre équipe se remit aussitôt à la tâche. Hélas soixante heures furent encore nécessaires pour dégager depuis le puisatier qui avait succombé. Le défunt, marié sans enfant avait adopté une petite fille il y a trois mois. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Vire. 

Canton de Vassy : Burcy (R) ; Chenedollé (R) ; Estry (D) ; Montchamp (R) ; Le Theil (R) ; Viessoix (D). (Source  : Le Bonhomme Libre)

Environs de Vire  -  BURCY  -  Château du Coiset

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