Novembre
1852
-
La rage.
-
La
femme d'un cultivateur de Burcy a été mordue à la jambe, il y a environ
un mois, par le chien de la ferme, lequel avait mordu aussi plusieurs
bestiaux. Malgré, un traitement énergique, cette malheureuse vient
d'être atteinte d'une maladie qui présente tous les symptômes de la
rage. Les bestiaux mordus ont été abattus. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1866 -
Un malheur. - Un
déplorable malheur est arrivé au village de la Fauvellière, commune de
Burcy, canton de Vassy, vers trois heures du soir, le vendredi 13 juillet
courant.
Les
époux Édouard Madelaine Soignaient leur foin dans un pré voisin de leur
habitation.
Leur
petit garçon, âgé de 30 mois, voulait s'amuser à faner, et n'ayant pas
de fourche à lui donner ils envoyèrent à la maison.
Dans
le plant il y avait une charretée de foin, mise en équilibre au moyen de
deux chambrières, et sous l'une d'elles était une pierre.
Sans
doute l'enfant dérangea la pierre et la chambrière se trouvait dans une
position oblique se rompit, et le pauvre enfant fut pris sous la voiture.
Lorsque
ses malheureux parents s'en aperçurent leur enfant ne donnait plus aucun
signe de vie.
Mars
1870 -
Fait divers.
- Dans la
soirée du 20 mars dernier, un incendie a éclaté en la commune de Burcy
, dans une maison appartenant aux sieurs Charles Leboucher et Alphonse
Madeline, propriétaires à Gouligny (Orne). Cette maison était louée à
un sieur Vautier, cultivateur.
- Dans la
soirée du 20 mars dernier, un incendie a éclaté en la commune de Burcy
, dans une maison appartenant aux sieurs Charles Leboucher et Alphonse
Madeline, propriétaires à Gouligny (Orne). Cette maison était louée à
un sieur Vautier, cultivateur.
La
perte mobilière éprouvée par ce dernier, s'élève à 1.800 fr., non
assurée, celles des propriétaires à 2.000 fr. On ignore s'ils étaient
assurés.
On
croit que la malveillance n'est pas étrangère à ce sinistre. La justice
informe.
Août
1871 -
Fait divers.
- Des
phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le
département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie
de fourmis ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau genre les
toits des maisons et le pavé des rues à Caudebec, des hirondelles ont
été ramassées surchargées de ces insectes qui s'étaient attachées à
elles et avaient entravé leur vol. Une véritable pluie de papillons
s'est abattue aux environs de Paris.
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur
tout.
Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.
Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en
aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule.
La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins.
Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,..
Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd
!
Septembre
1871 -
Fait divers.
-
Le 29 septembre dernier,
vers 9 heures du matin, un incendie dont la cause est restée inconnue, a
détruit un bâtiment à usage de grange, cave, étable, etc…., situé
à Burcy, appartenant à la veuve Madeline, propriétaire à Caen, et
exploitée par le sieur Pierre Bridet, cultivateur.
Juillet
1875
- Mort
accidentelle. - Le nommé
Pierre Lioult, âgé de 74 ans, couvreur en paille à Burcy,
est tombé, par suite d'une attaque d'apoplexie, du haut d'une maison
qu'il recouvrait. Transporté chez un voisin, il est mort deux heures
après sa chute.
Avril
1879 -
Maison d’école et mobiliers scolaires.
-
Est approuvé l'état de
répartition du crédit de 25 000 fr. inscrit au budget pour secours aux
communes en vue des dépenses d'acquisition, de construction, de
réparation des maisons d'école et d'achat ou renouvellement des
mobiliers scolaires, conformément aux propositions contenues dans le
rapport de M. le Préfet. Secours
sur les fonds départementaux à la commune de Burcy pour la
construction d'une école de garçons 1 000 fr.
Juin
1882
- La rage.
- Dans
le courant de la semaine dernière, un chien enragé a été tué à Burcy,
par un sieur Maupas. Le maire de la commune a pris aussitôt un arrêté
pour empêcher la circulation des chiens errants.
Août
1884
- Incendie. – Dans
la nuit de dimanche, la foudre est tombée à Burcy sur un corps de
bâtiment servant d’habitation et appartement aux dames Delahaye,
Blanchard, Hauville et Esnault. L'immeuble a été consumé en entier.
Perte. 7 000 fr.
Mars
1888
- Basse
méchanceté. -
Depuis quelque temps, le
sieur Bachelot, cultivateur à Burcy, avait des malheurs de toutes sortes
: le feu prit chez lui, un de ses poulains fut tué et jeté à
l'eau, deux bœufs crevèrent et plusieurs vaches succombèrent. Il
soupçonna le nommé Maupas, meunier, qui lui en voulait depuis longtemps.
Dernièrement, il l'aperçut
qui se cachait dans la grange. Il se jeta sur lui, le terrassa et
l'arrêta avec l'aide des voisins. La gendarmerie, prévenue, fit une
enquête. Maupas prétendit que Bachelot l'avait entraîné dans sa grange
pour le battre, mais des pommes déterre, qui avaient
été jetées à la portée des bestiaux après avoir été fendues et
recousues, lui donnaient le plus formel démenti. On fil l'autopsie d'une
des bêtes mortes, et on reconnut qu'elle avait été empoisonnée par
l'arsenic. Maupas a été écroué à Vire.
Octobre
1890 -
Accident de chasse. -
Le sieur Aumont, 30 ans, sacristain à Burcy, était allé chasser
à la Graverie et y avait soupé. A une heure avancée de la soirée, il
regagnait son domicile à travers champs, lorsqu'en sautant du haut d'une
masse de fossé dans le chemin vicinal, presque en face de sa maison, il
tomba sur des troncs d'arbres couchés dans la rigole. Malheureusement,
dans sa chute, son fusil
qui était chargé partit et le frappa à la hanche. Le sieur Aumont est
mort deux jours après l'accident.
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Jean
Vasnier, 49 ans, cultivateur à Burcy, 25 fr. pour fausse plaque et
défaut de guides.
—
Marie Lemaitre, 25 ans, née à St-Georges-d'Aunay, 12 fr., injures envers
un garde-barrière et introduction sur la voie des chemins de fer.
—
Pierre Quesnot, 41 ans, cultivateur à Roucamps, 16 fr., chasse sans
permis. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Suicide.
- Le
domestique du sieur
Leteinturier, cultivateur à Presles, a tenté de se pendre dans une
propriété qu'il exploitait à Burcy, près Vassy, pour le compte de son
maître. On l'en a empêché. Le lendemain il recommençait, et cette fois
il réussissait. Les causes de ce suicide sont inconnues. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Arrestation. –
Sur la plainte du sieur
Prosper Paul, 64 ans, propriétaire à Burcy, les gendarmes de Vassy ont
arrêté le nommé Alexandre Adelet,
35 ans, cultivateur à Chènedollé. Adelet est inculpé du vol d'une
charrue et d'une tentative de vol d'une vache au sieur Paul, et du vol
d'une vache à un propriétaire de Bény-Bocage. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Tentative de suicide. -
La
demoiselle Célestine
Madeline, 51 ans, propriétaire à Burcy, près Vire, a tenté de se
suicider en se jetant dans le puits du sieur Lefèvre, son beau-frère. On
est arrivé à temps pour l'en retirer saine et sauve. La demoiselle
Madeline, qui est atteinte de faiblesse cérébrale, se croit damnée et
se tient constamment en prières.. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 - Incendie.
- Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2 heures du matin, un
incendie dont les causes sont encore inconnues à consumé au
village du Maine, commune de Burcy, un corps de bâtiments
d'exploitation appartenant à Mme d'Annoville, propriétaire a Burcy, et
exploité par le sieur Léon Bachelot, cultivateur.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1900 - Tentative d'incendie. -
Le soir, la fille de M. Desmortreux, cantonnier hameau de Villeneuve,
aperçut une clarté à l'angle de la maison de son père. Ce dernier,
appelé, se leva aussitôt et remarqua qu'un petit tas de paille flambait
sous le hangar ; quelques minutes auraient suffi pour communiquer le feu
à des bottes de glui entassées sur le plancher supérieur et un sinistre
devenait inévitable.
Dix
jours auparavant on avait usé du même moyen chez M. Désiré Auvray,
cultivateur en la même commune ; heureusement que la servante de cet
homme s'était aperçue de ce commencement d'incendie qu'elle avait
pu arrêter avec quelques seaux d'eau.
Ces deux tentatives d'incendie sont évidemment l'œuvre d'une main
criminelle. MM. Desmortreux et Auvray ne soupçonnent personne pouvant
être l'auteur de ces tentatives. La demoiselle Desmortreux prétend avoir
aperçu quelqu'un s'enfuir, mais, par suite de l'obscurité, elle n'a pu
donner aucun signalement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Enfant
imprudent.
- De
jeunes enfants, qui
revenaient de l'école rencontrèrent, sur la route de Burcy à Vire, une
voiture chargée d'arbres, et| comme cela se voit malheureusement presque
tous les jours, se suspendirent à l'arrière du véhicule.
Le
conducteur, dans la crainte d'un accident, menaça de son fouet les jeunes
imprudents. L'un d'eux, pour faire une malice au conducteur, se cacha du
côté droit de la charrette et voulut grimper sur les arbres, mais il
tomba d’une façon si malheureuse, qu'une roue lui passa sur la jambe
gauche qui fut brisée ainsi que la cuisse. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Quatre pendus. - On
a trouvé, pendu à un pommier dans une prairie, Émile Richebord, 18 ans,
domestique à Burcy, près Vire. Le malheureux était économe et sobre.
On ne s'explique pas pourquoi il s'est donné la mort.
—
La dame Élise Chardin, 40 ans, cultivatrice à Rully, près Vassy a été
trouvée, par son mari pendue avec une corde neuve à une poutre du
grenier.
Son
suicide est attribué à une discussion qu'elle avait eue quelque jours
avant avec son père, et qui l'avait beaucoup affectée.
—
Le sieur Huet, caissier à Grangues, s'est pendu, on ne sait pour quel
motif. La constatation de ce suicide a été faite par la gendarmerie de
Dives- sur- Mer.
—
Lundi matin, la dame Colas, journalière à Colleville-sur-Orne, a trouvé
son fils pendu depuis quelques minutes au milieu de sa chambre. La pauvre
mère s'empressa de couper la corde, il était trop tard et l'asphyxie
était complète. Colas, âgé de 38 ans, s'adonnait, parait-il,
à la boisson. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1901 - Fatale imprudence.
- Le
sieur Henri Pelluet, 27 ans, journalier à Burcy, près Vire, chargeait un
fusil dans sa cuisine, en face de la fenêtre d'un cabinet contigu où sa
femme, née Augustine Papin, 20 ans, faisait sa toilette.
Le
chargement terminé, Pelluet plaça une capsule sur la cheminée de l'arme
et rabattit le chien en le retenant avec le pouce, mais il lui échappa et
toute la charge de plomb alla se loger dans la tête de sa femme qui
poussa un cri et tomba sans connaissance, perdant beaucoup de sang.
Les
blessures de la jeune femme sont très graves. Les époux Pelluet, mariés
depuis 11 mois seulement, jouissent de l'estime générale. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Meurtrier sans le vouloir.
- Nous
avons annoncé que le sieur Henri Pelluet, 27 ans, journalier à Burcy,
près Vire, qui venait de charger un fusil dans sa cuisine, en face de la
fenêtre d'un cabinet contigu où sa femme, née Augustine Papin, 20 ans,
faisait sa toilette, voulut rabattre le chien de son arme en le retenant
avec le pouce, mais il lui échappa et toute la charge alla se loger dans
la tête de sa femme qui tomba sans connaissance. L'infortunée a
succombé aux suites de sa blessure. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Mort suspecte. -
Un
sieur Armand Cailly est décédé à Burcy le 10 février. Sa mort a été
attribuée à une hémorragie interne. Depuis, le bruit ayant couru que
des symptômes particuliers auraient fait suspecter les causes de cette
mort, la gendarmerie de Vassy procède à une enquête qui établira ce
qu'il faut croire de ces racontars. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Suicide. -
Le
sieur Léon Dufay, journalier à Burcy, près Vire, ne trouvant pas sa
femme en rentrant, monta au grenier où il l'aperçut pendue à une
poutre. Il appela des voisines qui coupèrent la corde, mais la
malheureuse était morte.
Elle
avait 59 ans, vivait en bonne intelligence avec son mari et ne semblait
pas penser au suicide. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1907 - Noyé dans un puits.
- Voulant aller a Vire, M. Victor Decaen, cultivateur à Burcy,
avait fait venir son frère Ernest Decaen, pour lui garder sa maison. En
rentrant lundi soir, M. Victor Decaen, surpris de ne pas voir son
frère, se mit à sa recherche. Apercevant auprès du puits des effets
qu'il reconnut appartenir à son frère, il appela des voisins et, avec
leur aide, retira du puits son cadavre. M. Ernest Decaen était sujet à
de fréquentes crises d'épilepsie, mais il n'avait jamais manifesté
intention d'attenter à ses jours. La possibilité d'un suicide
pouvant être envisagée par la précaution qu'il avait eue d'ôter ses
vêtements, une enquête est ouverte.
Février
1916 -
Mort pour la France.
- M. Edmond Buot, 40
ans, cultivateur à Burcy, soldat au ….e d’infanterie,
blessé le 3 juin 1915, est décédé des suites de ses blessures
à l’hôpital de Charenton (Seine). Il a été inhumé à Burcy.
Janvier
1923 -
Une chute tragique. -
M.
Renault, couvreur en paille à Burcy, canton de Vassy, réparait chez M.
Blindel, cultivateur, un bâtiment à usage de boulangerie. Les deux
hommes étaient monter sur le toit lorsque l'échelle sur laquelle ils se
tenaient a basculé, les projetant tous les deux à terre. M. Renault a
été tué net, et M. Blindel a été grièvement blessé. Le couvreur
était marié et père de sept enfants.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923
-
Coup de pied de cheval.
-
Le
17 courant,
vers 17
heures, M. Angot,
cultivateur à
Burcy, village
des Forgues,
reçut un
coup de pied
d'un étalon
sur la
cuisse droite,
occasionnant
une blessure
Qui l'immobilisera
plus d'un
mois.
Novembre
1927 -
Brûlé vif. - Rentrant chez lui,
M. Arsène lepareur, 52 ans, cultivateur à Burcy, canton de Vassy,
apercevait sa femme, les vêtements en flammes, tombée sur le seuil de la
porte. Déjà, la mort avait fait son oeuvre.
Janvier
1930 -
Un nouveau Bureau de Poste à Viessoix.
- Depuis hier 16
Janvier 1930, il est créé dans la commune de Viessoix (Calvados) une
agence postale par laquelle le public pourra recevoir et expédier
directement les objets de correspondance de toute nature et se faire délivrer
et payer des mandats d'articles d'argent.
La
circonscription postale de cet établissement comprendra les communes de
Viessoix et de Burcy. Pour éviter des retards dans
l'acheminement des correspondances, la suscription des adresses ne devra
plus comporter les indications « par Vire » ou « par Vassy », la
mention « Viessoix, Calvados », se suffisant à elle-même par la première
de ces localités, le nom de la deuxième devant être suivi du
l'indication « par Viessoix, Caivados ». (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1931
- Certificat
d’études primaires. -
23
inscrits, 22
présents, 21
admis.
Garçons - Vassy-bourg :
Louis Bigeay,
bien ; Gaston
Ducret, bien
; Lucien
Hébert, très
bien, reçu
premier du
canton ; René
Le Gallou,
bien, reçu
2e du canton.
Estry
: Georges
Delamare, Noël
Romain,
bien.
Pierres : Albert
Gesnouin, Roger
Jambin.
Filles - Vassy-bourg :
Lucienne Chérel ;
Thérèse Duguay,
bien, reçue
2e du canton ;
Madeleine Leconte.
Burcy : Lucile
Leconte.
Bérnières-le-Patry : Renée
Lefèvre, bien,
reçue première
du canton.
Chênedollé
: Marguerite
Sallot.
Estry
: Madeleine Rohée.
Le Theil
: Georgette Cailly
; Alice
Dagobert.
Montchamp :
Thérèse Léonard,
bien.
Diplômes d’éducation physique.
Lucien Hébert
(Vassy-bourg) et
Mlle Renée
Lefèvre (Bernières-le-Patry).
Janvier
1937 -
Une servante tombe dans le lavoir et s’y noie. -
Le 5 janvier, vers 11 h., Mme
Lepareur, née Roquet Marie, 40 ans, cultivatrice à Burcy, rencontrait la
servante de son voisin, M.
Lemitre, la dame Dubourg Maria, 53 ans, qui conduisait du bétail dans un
champ.
Les
deux femmes échangèrent quelques paroles, puis se quittèrent. Un peu
avant midi, Mme Lepareur apprit, par ses enfants, qui revenaient de
l'école, que la dame Dubourg était tombée dans le lavoir communal.
Apercevant
le domestique de M. James, elle l'appela et, tous les deux, se rendirent
au lavoir où, effectivement, ils trouvèrent la servante qui avait la
tête et les bras seulement dans l'eau. Elle était morte.
On
suppose qu'en revenant du champ où elle avait conduit les bestiaux, elle
se sera mise à genoux sur le bord du lavoir pour nettoyer ses mains,
mais, que, prise de vertige, elle sera tombée dans l'eau. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940
-
Délit
de chasse.
-
Le
ler
février écoulé,
M. Bidart
Armand, 39
ans, cultivateur
à Burcy,
fut surpris
par les
gendarmes au
moment où
il chassait
le lapin
au fusil
sans permis
et sans
autorisation.
Il récolte
100 francs
d'amende
avec sursis.
La confiscation
du fusil
est ordonnée,
à moins qu'il
ne verse
au Trésor
la valeur,
soit 250
francs.
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire
allemande la plus proche.
-
La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire
allemande la plus proche.
Septembre
1941
-
Suicide. -
Sur
une dénonciation, une perquisition fut faite chez M. Eugène Guitton, 43
ans, cultivateur à Presles, où un fusil de chasse fut découvert.
Craignant une sévère punition, Guitton s'est pendu dans une étable,
chez sa belle-mère, Mme Guitton, cultivatrice à Burcy.
Mars
1944 -
Fait divers. -
Les gendarmes Bonier et
Coisnon, de Vassy, revenant de faire une enquête à Burcy au sujet d'un
incendie longeaient la route de la Bijude sous le bois de Vassy, quand ils
croisèrent 2 jeunes gens à bicyclette. L'un de ceux-ci, armé d'une
mitraillette, tua le gendarme Bonier et désarma son compagnon. Puis les bandits
s'enfuirent.
Les
obsèques de l'infortuné gendarme Lucien Bonier ont été célébrées
lundi dernier, à Vassy, en présence de toutes le autorités civiles et
militaires Le colonel Demoulin, commandant la Légion de gendarmerie de
Normandie a épinglé sur le drap mortuaire, la médaille militaire
décernée à titre posthume à cette victime du devoir.
Après
le service religieux célébra par le chanoine Lemasquerier, qui a
prononcé une touchante allocution, le cercueil a été déposé devant le
monument aux Morts pour la France. Là, un dernier hommage a été
rendu au gendarme Bonier par M. Liard, sous préfet de Vire, et par le
lieutenant Quicray, commandant la section de Vire. Puis la nombreuse
assistance a défilé lentement devant la famille éplorée à laquelle
nous adressons à notre tour nos condoléances bien affligées.
Décembre
1944 -
Le hasard fait parfois mal les choses.
- Au
moment de l’exode, la bicyclette de M. Prével, charcutier, avait été
volée à Burcy. Il la retrouvée vendredi au marché entre les mains de
M. Prieur, cultivateur à Viessoix, qui a déclaré l’avoir trouvée
dans un de ses champs. Il sera poursuivi.
Janvier
1947 -
Un incendie à Burcy. –
Un
sinistre dont les causes n’on pas encore été déterminées s’est
déclaré dans un bâtiment agricole appartenant à M. Samson. La laiterie
a été entièrement détruite. Un plafond en argile a préservé l’étage
supérieur où étaient entreposés des pommes de terre et des betteraves.
Sous
les ordres du capitaine Stentelaire, les pompiers de Vire s’employèrent
à circonscrire le feu. Après 2 heures d’efforts tout danger était
écarté. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
La mort qui rode. –
A Burcy, en manipulant des munitions, un prisonnier de guerre
allemand a été horriblement déchiqueté par l’explosion d’un engin.
Deux de ses camarades, grièvement blessés, ont été transportés à l’hôpital
de Vire. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Deux hommes asphyxiés à Burcy.
- Avec
l'aide d'un prisonnier de guerre allemand, M. Louis Leconte, cultivateur,
était occupé à la construction d'un puits profond de 11 m.
L'autre
soir, M. Leconte ne remonta pas. Son aide, pressentant un danger descendit
pour lui porter secours et resta lui aussi au fond de la citerne.
Alerté
par la bonne de la ferme, des voisins accoururent. L'un d’eux M. Henri
Leconte fut assez heureux pour amener après deux descentes les deux
hommes qui avaient perdu connaissance.
Grâce
aux soins des pompiers de Vire et du docteur Tesnières, ils ont pu être
ranimés. L’asphyxie aurait été provoquée par des gaz délétères
dus à l'explosion d'une mine. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
L’agonie atroce d'un puisatier.
- Mme
veuve Marcel Bazin, cultivatrice à Burcy, faisait l'autre jour appel, à
M. Léon Belais, 32 ans, puisatier, demeurant à Rully, pour retirer d'un
puits, un moulinet et sa chaîne.
L'ouvrier
était à peine descendu dans l'ouvrage qu'un éboulement se produisit,
l'ensevelissant à 20 mètres de fond.
Les
pompiers de Vire aidés de spécialistes accourus s'efforcèrent de
dégager le malheureux tandis qu'arrivaient sur les lieux MM. Laugier,
sous-préfet de Vire ; le maire de Burcy et de commandant de la section de
gendarmerie. Après 12 heures d'efforts les sauveteurs avaient atteint
treize mètres au-dessous du sol et entendaient la victime leur dire qu’elle
était blessée aux jambes lorsqu'un nouvel éboulement se produisit
Une
autre équipe se remit aussitôt à la tâche. Hélas soixante heures
furent encore nécessaires pour dégager depuis le puisatier qui avait
succombé. Le défunt, marié sans enfant avait adopté une petite fille
il y a trois mois. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Vire.
Canton
de Vassy : Burcy
(R) ; Chenedollé (R) ; Estry (D) ; Montchamp
(R) ; Le Theil (R) ; Viessoix (D). (Source : Le Bonhomme
Libre)
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