UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CAHAGNES

Canton de Aunay-sur-Odon

Les habitants de la commune sont des Cahagnais, Cahagnaises

Mars 1843   -  Police correctionnelle.   -    Audience du 7 mars. — Condamnation de 3 mois de prison infligés au nommé François-Michel Lagouelle, domestique, demeurant à Cahagnes, pour escroquerie commise le 30 janvier dernier, au préjudice d'Auguste Langlinay, aubergiste à St-Loup-Hors.

— Denis Pipet, âgé de 12 ans et demi et Gabriel-François Fandais, âgé de 11 ans, tous les deux d'Isigny ( nous avions annoncé dernièrement leur arrestation ), pour vol, à l'aide d'escalade, de différents objets mobiliers dans les bâtiments de la ferme de M. Lecointe, aubergiste à Isigny, ont été condamnés à la détention dans une maison de correction jusqu'à leur 18e année. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1843   -  Nouvelle du département.   -   Conformément aux nouvelles ordonnances, la plus grande partie de la garnison de Caen va être armée de fusils à percussion.

 On annonce qu'a partir du 25 de ce mois, les militaires de la classe de 1837, vont être renvoyés dans leurs foyers. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1854   -   Remises de médailles.   -   M. le Recteur de l'Académie a voulu remettre en personne deux médailles aux instituteurs qui les ont méritées. Accompagné de l'honorable M. Cordier, inspecteur primaire de l'arrondissement de Bayeux, M. le Recteur s'est rendu, le 4 avril, à Balleroy, où le maire et le conseil municipal, le curé et les notables de la commune l'attendaient à l'Hôtel-de-Ville.

L'instituteur, M. Sevestre a conduit dans la grande salle ses nombreux élèves, et M. le Recteur, en lui remettant la médaille en bronze que M. le Ministre de l'Instruction publique lui a décernée, a félicité les enfants d'être dirigés par un maître aussi distingué.

Le 5, M. le Recteur s'est rendu à Cahagnes, où il a trouvé réunies, comme à Balleroy, les autorités de la commune.

M. Paimblant, inspecteur primaire de l'arrondissement de Vire, l'attendait aussi. C'est dans la salle même de l'école, vaste et cependant insuffisante, que le chef de l'Académie a remis à M. Tostain, un de nos meilleurs instituteurs, la médaille d'argent dont il a été jugé digne. Il lui a adressé des félicitations chaleureuses sur ses longs et excellents services, et sur les résultats remarquables qu'il a obtenus.

Ces deux journées ont laisse dans les communes de Balleroy et de Cahagnes des souvenirs qui profiteront aux études, et qui entretiendrons dans l'esprit des habitants une vive reconnaissance pour la sollicitude du Gouvernement. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1866   -   Un incendie.   -    Un incendie a détruit à Cahagnes, canton d'Aunay, vendredi dernier, sur les neuf heures du matin, au préjudice du sieur Robin, propriétaire et cultivateur en cette commune, vingt cinq mille de bourrées en bois et en vignons, réunis en deux meules, a peu de distance du four-à-chaux de M. Robin.

Tout porte à supposer que c'est le feu du fourneau, allumé la veille, qui s'est communiqué à l'une des deux piles de bourrées.

La perte est évaluée à 800 francs. Mme Bures, propriétaire de la même commune, s'est empressée de mettre toutes ces bourrées à la disposition de l'incendié, afin qu'il put terminer la cuisson de son four.

 

Décembre 1866   -   Les cours pour adultes.   -   M. le préfet a autorisé les instituteurs et institutrices ci-aprés désignés à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leurs communes respectives à savoir :

MM. Dumont à Fontenay-le-Pesnel ; Lerat, à Bricqueville ; Vidal, frère Abias-Marie à Bayeux ; Mmes Huet à Dozulé ; Haulard, à Cahagnes ; Youf à Bures (arrondissement de Vire).  

 

Janvier 1869   -   Un accident.   -   Samedi dernier, le corps du sieur Dominique François Delaunay, âgé de 49 ans, cultivateur à Cahagnes, a été trouvé carbonisé près de la  cheminée de la cuisine.

Delaunay, se trouvant dans un état voisin de l'ivresse, était tombé la figure sur une chaise, ce qui lui avait déterminé à l'instant une commotion cérébrale, puis dans cette position, le feu  avait pris à ses vêtements.

 

Juillet 1869   -   Fait divers.   -  Le 15 de ce mois, vers 8 heures du soir, sur la route impériale qui traverse la commune de Cahagnes, le sieur Jean-Baptiste Ozanne, âgé de 15 ans, domestique chez M. Pain, cultivateur, est tombé sous sa voiture. La roue lui a écrasé la tête. La mort a été instantanée.  

 

Janvier 1874   -   Une bonne mesure. -  Aux termes d'une décision de M. le Préfet, les fournitures scolaires, telles que globes, cartes géographiques, tableaux d'histoire sainte, livres, etc……, seront mises, à l'avenir, en adjudication au chef-lieu de chaque arrondissement, pour être ensuite livrées aux communes qui en feront l'acquisition, soit sur leurs propres ressources,  soit au moyen d'allocations.

 

Janvier 1874   -   Tentative d’assassinat.  -  Une tentative d'assassinat a été commise jeudi matin dans la commune de Cahagne, canton d'Aunay, sur le nommé Armand Tardif, journalier. Au moment où il ouvrait sa porte pour sa journée, à cinq heures du matin, il lui a été asséné sur le front un violent coup de bâton. Le sieur Tardif est tombé baignant dans son sang. M. le docteur des Rivières de Caumont-l’Eventé, qui a été appelé, a jugé son état très grave. La gendarmerie s'est transportée sur le lieu du crime.  

 

Janvier 1875   -   Accident.  -  M. le docteur des Rivières, de Caumont-l'Eventé, partait du bourg de Cahagnes, dans sa voiture, accompagné par son domestique, lorsque son cheval, effrayé par les flammes et par l'odeur qui se dégageaient d'un porc que l'on grillait sur la route, s'est emporté et est allé tomber près d'une haie que, dans sa frayeur, il voulait traverser. Le tablier de la voiture s'est déchiré sous la violence du choc, et le domestique de M. des Rivières s'est blessé légèrement en tombant.  

 

Septembre 1879   -  Tué par la foudre.  -  Un orage qui a éclaté mercredi, vers les quatre heures du soir, sur Cahagnes et Saint-Pierre-du-Fresne, a causé la mort d'un vieillard. M. Louis Debriouze, âgé de 72 à 75 ans, cultivateur au village de la Catelouzière, commune de Cahagnes. M. Debriouze a été frappé par la foudre, dans un champ situé à environ 200 mètres de son habitation, en allant visiter ses bestiaux. Le fluide électrique n'a laissé que de légères empreintes de son passage sur le cadavre de cet infortuné, à la joue et à  une des jambes. Le fils de M. Debriouze a retrouvé le corps inanimé de son père trois heures environ après l'accident.  

 

Octobre 1879   -  Incendie.  -  Jeudi dernier, vers onze heures et demie du soir, un incendie attribué à la malveillance a éclaté à Cahagnes et réduit en cendres les habitations de la dame Philippe Mulot et du sieur Cantepie. La perte, couverte par une assurance, est évaluée à 13 000 fr. pour la dame Mulot, et à 4 000 fr. pour le sieur Cantepie. Parmi les nombreuses  personnes qui sont accourues pour porter secours, on signale comme ayant puissamment contribué à sauver les maisons voisines les sieurs Amand Cailleron, Paul-Casimir Bacon, Locard, Léon Anne, Gillette et Dupont, tous demeurant à Cahagnes.  

 

Août 1881  -  Infanticide.  -  Une fille âgée de 25 ans, nommée Victoire-Marguerite, au service du sieur Chevalier, cultivateur à la Vacquerie, se sentant prise, des douleurs de l'enfantement, partit de chez son maître le 22 août pour aller à Saint-Jean-des-Baisants. En route, sur le territoire de la commune de Rouxeville, elle mit au monde un enfant du sexe masculin. Au bout de quelques jours, elle est rentrée chez ledit Chevalier, et dans la même nuit, l'enfant a été tué et jeté dans un puits de la commune de Cahagnes. Une enquête a été ouverte et la fille Victoire-Marguerite a été écrouée à la maison d'arrêt de Bayeux, ainsi que le sieur Chevalier.

 

Mars 1890  -  Basse vengeance. -  M. Dujardin, propriétaire à Caen, possède à Cahagnes une propriété dans laquelle il a planté de jeunes pommiers. En y allant l'autre jour, il s'est aperçu, qu'un malfaiteur avait cassé les greffes de plusieurs de ces jeunes arbres. L'auteur, qui est soupçonné, aurait agi par vengeance.  

 

Août 1890  -  Incendie.  -  Un incendie, dû à l'imprudence d'une enfant âgée de 9 ans, nommée Louise Lefrançois, a éclaté à Cahagnes, et a presque entièrement consumé un bâtiment à usage d'habitation, écurie et grange, appartenant à la dame veuve Canu, rentière à Caen, rue des Carmélites, 21, occupée par le sieur Eugène Vaudry, cultivateur.  Pertes, 4 500 fr. pour le fermier, qui n'est pas assuré, et 6 000 pour la propriétaire.

 

Novembre 1893  -  Chronique judiciaire.  -   Eugène Catherine, 44 ans, cultivateur à Cahagnes, 50 fr., coups et blessures.

— François Pidos, 42 ans, cultivateur à Cahagnes, 25 fr., coups et blessures. 

— Ferdinand Aubry, 26 ans, rattacheur à Condé-sur-Noireau, 8 jours, coups et blessures.  (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1896  -  Une femme pendue.  -  La nommée Victoire Jeannière, femme Rabec, 46 ans, journalière à Cahagnes, s'est pendue dans un petit cabinet contigu à sa cuisine. C'est le mari qui a découvert le cadavre de sa femme. Rabec était marié depuis sept mois seulement avec cette femme, qui s’enivrait fréquemment. Elle avait d’ailleurs dit à plusieurs personnes qu'elle se suiciderait ; elle a tenu parole. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Tué d’un coup de pied de cheval.   -   Le sieur. Aimé Mondhard, cultivateur à Cahagnes, avait reçu un violent coup de pied de cheval. Il est mort le lendemain, dans d'horribles souffrances, le coup de pied lui avait perforé les intestins. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1897  -  Une femme qui aime a être battue.  -  Alors qu'elle habitait Caumont, avec son mari, Julie Lefortier avait déjà des relations avec Edmond Leléger, son domestique. Ils furent même condamnés pour adultère. Après son divorce, Julie vint retrouver son Edmond, aujourd'hui meunier à Cahagnes. Au début, il y a de cela douze ans, tout se passait le plus amoureusement du monde, mais il n'en est plus de même depuis longtemps. Il est bon de dire que tous deux sont âgés de chacun 45 ans. Leléger ne se contente pas de caresser les côtes  de sa compagne : par deux fois, il lui a fait prendre deux bains successifs dans une mare, un autre jour, il l'a hissée par les cheveux pour la monter en voiture, enfin, dernièrement, il a voulu l'étrangler. 

Une lettre anonyme a averti le parquet de Vire qui a ordonné une enquête. Malgré les paroles de pardon de sa victime, Leléger a été condamné à vingt jours de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1898  -  mort accidentelle ou suicide ?  -  a femme Caval, 82 ans, demeurant à Livry, près Caumont-l'Éventé, a été trouvée noyée dans un abreuvoir, à Cahagnes. La pauvre  vieille ne jouissait pas de toutes ses facultés.  (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1899  -  Une brute.   -  Le 1er janvier, vers 10 heures du soir, Alexis Dérèac, 36 ans, domestique à Cahagnes, rentrait chez lui en état d'ivresse. Sa femme était couchée, elle se leva pour lui ouvrir la porte et lui dit « qu'il aurait, pu rentrer plus tôt, un jour comme celui-là ». L'ivrogne poussa sa femme qui alla tomber dans un baquet rempli d'eau. Elle se releva, et essaya de sortir pour se soustraire aux mauvais traitements de son mari, mais celui-ci parvint à la saisir, la renversa par terre et lui porta plusieurs coups de talon de botte dans le ventre en lui disant : « Puisque t'es enceinte, j'te vas faire a...ccoucher d'force ». La femme Dérèac put enfin se sauver et sa brute de mari, poursuivi, a été condamné à 3 mois de prison par le tribunal correctionnel de Vire. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1899  -  Un incorrigible.   -   Sénateur Vivier, 38 ans, ouvrier couvreur à Cahagnes, avait été condamné à huit jours de prison pour coups à sa femme.

Le jour même de sa sortie, son premier bonjour fut d'aller flanquer une nouvelle trempe à sa femme, suivie de plusieurs autres, une dame Françoise reçut même aussi quelques  taloches. Notre Sénateur, sans doute à cause de son nom, s'en tire avec un mois de prison, et c'est cependant la quatrième fois qu'il est condamné pour coups. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1900   -   Accidents de chasse.  -  M. Richard, maire de Mestry, canton d'isigny, a reçu un plomb de chasse dans un œil. Le blessé s'est aussitôt rendu à Caen pour s'y faire soigner. 

— Il y a quelques jours, à Cahagnes, canton d'Aunay-sur-Odon, un chasseur imprudent tira sur un perdreau, mais le coup alla frapper une fermière du pays. Elle a reçu, près de l'œil droit, un plomb qui n'a pu encore être extrait. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

 Mai 1901   -   Coup de bâton.   -   A la suite d'une discussion, sur le champ de foire de Saint-Lô, entre le sieur Émile Martine, marchand de vaches à Cahagnes, et le sieur Victor Lemonnier, toucheur de bestiaux à Colombières, près Trévières, celui-ci a été frappé d'un coup de bâton à la tête. Il a porté plainte à la gendarmerie de Saint-Lô. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Il n’y a pas de petits profits.  -  Voilà un procès qui ne va pas faire perdre aux Normands leur réputation de « chicaniers . Un sieur Groult avait vendu, sur le marché St-Lô, au sieur Declomesnil, marchand de porcs à Cahagnes, canton d'Aunay, un porc pour le prix de 72 fr. Le sieur Declomesnil, ne voulut verser que  71 fr. 50, retenant une dîme de 50 centimes imposée à leurs vendeurs par les marchands de veaux et de porcs de la région

Groult refusa, Declomesnil s'entêta et l'affaire est venue devant le tribunal de Commerce de Saint-Lô qui à donné gain de cause au vendeur et condamné Declomesnil à payer les 72 fr., plus 5 fr. de dommages-intérêts et les frais.

En apparence, ces 50 centimes ne sont rien, mais si les marchands qui achètent par an 10 à 12 000 têtes de bétail retiennent ainsi 50 centimes par bête, cela leur fait un boni de 5 à 6 000 fr. au bout de l'année. Comme les ruisseaux, les centimes font les milliers de francs.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Adultère.  -   Procès-verbal pour adultère a été dressé contre le sieur Désiré Vasnier, demeurant à Saint-Sylvain, et la femme Rouland, née Marie Adam, habitant à Cahagnes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Animaux volés.    -   A Cahagnes, canton d'Aunay, un malfaiteur inconnu à volé, dans un champs un cheval de 650 fr. au sieur Robine, cultivateur. 

  Dans un herbage, à Annebecq, canton de Saint-Sever, on a pris une vache de 400 francs, appartenant à la dame Asselin, cultivatrice. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1904  -   Un chasseur maladroit.    -   M. Aimé Lévêque, représentant en vins, étant à la chasse au lapin, à Cahagnes, canton d'Aunay, en compagnie de plusieurs amis, reçut un coup de feu, plomb n° 6, à 25 pas. 

Il fut renversé à terre, toute la charge s'étant logée dans l'épaule gauche, le cou, le visage et le cuir chevelu. Grâce à sa forte constitution, il en sera quitte pour un repos d'un mois. L'accident est dû à un chasseur imprudent. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1904  -  Récompenses.  -  Des médailles et diplômes d'honneur ont été accordés aux sapeurs-pompiers : Lemarchand, à Bény-Bocage, Jore, Ryes et Bacon, à Cahagnes qui comptent plus de 30 ans de services et ont accompli de nombreux actes de dévouement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Exploits de pickpockets.   -  M. Ernest Desdoit, cultivateur à Cahagnes, se trouvant sur la place du marché de Caumont, près d'un déballage de tissus, lundi vers midi, a eu  son porte-monnaie soustrait par un adroit filou. Ce porte-monnaie contenait une somme de 67 francs. Le même jour et à peu près au même endroit, Mme Eugène Lebouteiller, ménagère à Livry, a eu également son porte-monnaie, contenant une vingtaine de francs pris dans la poche de sa robe. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  Ces jours derniers, le froid a été un peu moins rude. Le thermomètre a remonté et le baromètre a descendu. Puis ils sont repartis en sens inverse. C'est tout de même le dégel, espérons-le. Mais un dégel sans pluie n'est jamais bien sincère. Il est donc dit que les hivers de guerre sont forcément des hivers froids. On n'a pas oublié  celui si terrible de 1870 –71 ! L'hiver de 1917 aurait pu lui faire concurrence s'il avait commencé  quelques semaines plus tôt. A présent, nous marchons vers le  Printemps, les jours ont déjà rallongé pas mal et dans  l’après-midi le soleil commence à chauffer. Mais, c'est égal, cette année le  proverbe pourrait bien mentir qui assure que « Jamais février n'a passé sans voir  groseillier feuillé ». 

 

Février 1917  -  Allô ! allô !.  -  Si vous désirez téléphoner avec les départements limitrophes, l'administration des postes vous fait signer un papier dans lequel vous vous engagez à ne  fournir aucun renseignement concernant la défense nationale. Dans le cas où vous violeriez cette clause, on vous couperait... devinez quoi ? Pas la tête, ce que vous mériteriez pourtant, mais simplement la communication. A la bonne heure ! voila, un régime vraiment paternel !

 

Mars 1917  -  Mortel accident de voiture.  -  M. Passard, 48 ans, garde particulier à Cahagnes, canton d’Aunay-sur-Odon, était venu chercher un chargement de bourrées dans le bois des Hogues. En faisant démarrer son attelage, il buta et tomba sous la voiture, dont une roue lui passa sur le ventre. Le malheureux garde expira aussitôt.

 

Août 1917  -  Incendie occasionné par la foudre.  -  Au cours du violent orage dont nous avons déjà parlé, la foudre est tombée sur la maison d'habitation des époux Lemonnier, propriétaires-cultivateurs à Cahagnes. village de la Butte de Gresland. Le fluide, pénétrant par la cheminée, fit quelques ravageas intérieurs, passa à la tete de leur lit, puis de dans une chambre au premier. En un clin d'œil tout fut embrasé. M. Lemonnier se jeta à travers les flammes et réussit à sortir sa femme qui, occupée à allumer du feu, avait reçu une commotion l'empêchant de se sauver. Puis, songeant à son fils venu en permission et couché dans la chambre, M. Lemonnier s'élança à nouveau à travers le feu et la fumée et fut assez heureux de sauver son fils qui, par la commotion reçue, ne pouvait plus marcher. Tout secours fut inutile pour arrêter le sinistre. Grâce au plancher en terre de la maison, les meubles purent être sauvés, ainsi que l'argent et les papiers. Mais le timent, d'une longueur de 18 mètres sur 6 mètres de large,  fut entièrement détruit, ainsi que 1.900 bottes de foin. M Lemonnier est assuré. Il estime son préjudice à, 20.000 francs environ.

 

Août 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  Après quelques journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici, s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.

 

Août 1917  -  Les méfaits de la foudre. -  Deux incendies sont dus aussi à la foudre. A Cahagnes, un bâtiment à M. Lemonnier, cultivateur, a été incendié, Mme Lemonnier a été brûlée à la jambe droite par le fluide. Le fils Lemonnier, venu en permission, était resté dans son lit, paralysé par la commotion. Il a été sauvé par son père. Les pertes s'élèvent à 20 000 francs. A Saint-Germain-d'Ectot, la foudre a mis le feu à la maison de M. Heutte, cultivateur. Les pertes sont évaluées à 8 000 francs.  

 

Avril  1919    -     Rejet de demandes de concessions de mines.   -   Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes de MM. Jean et Georges Hersent et Jules Drouet, Pierre Saint-Léger, en concession de mines de fer sur les territoires des communes de Jurques, Saint-Pierre-de-Fresne, La Ferrlère-au-Doyen, les Loges, Cahagnes. Saint-Jean-des-Essartiers, Dampierre, St-Ouen-des-Besaces, Brémoy, arrondissement de Vire, département du Calvados. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1920  -  Un tragique suicide.   -   Ces jours derniers, le feu se déclarait dans la cave de la maison habitée par M. Pierre Perrine, journalier à Cahagnes, canton d'Aunay-sur-Odon. Malgré la promptitude des secours apportés, une partie de l'immeuble fut incendiée. 

Quand on put pénétrer dans la maison, on découvrit, couché sur le lit, le cadavre de M. Perrine. Le malheureux avait été asphyxié.

L'enquête a révélé qu'on se trouvait en présence non d'un accident mais d'un suicide. On trouva, dans l’armoire de la chambre, de la paille et des linges mélangés, à demi carbonisés. 

Sa première tentative ayant échoué, M. Perrine était descendu à sa cave et avait mis le feu à un tas de bois qui s'y trouvait. On attribue cet acte de désespoir au chagrin qu'avait éprouvé l'infortuné journalier de la fuite de sa femme dont la conduite était déplorable. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1920  -  Un drame au village.  -  Lundi dernier, une discussion violente éclata entre M. Sénateur Vivier, couvreur en ardoises, âgé de 59 ans, demeurant a Cahagnes, et son neveu. Celui-ci se livra d'abord à des actes de violences sur son  oncle et le frappa au  visage avec une clef. A un moment donné, le neveu, furieux, sortit pour aller chercher son fusil. M. vivier  s'étant rendu dans-sa cour pour tirer du cidre aperçut son neveu qui revenait avec son arme. Il s'empressa de fermer la porte et, comme celle-ci se ferme du dehors, il s'appuya contre elle pour empêcher son neveu d'entrer.

Celui-ci s'aperçut de la présence de son oncle contre la porte, par le  jour qui existe au bas de celle-ci. Dirigeant son arme vers l'endroit où se tenait M. Vivier, il pressa la détente; le coup partit et la balle, après avoir traversé la porte du cellier, atteignit M. Vivier en pleine poitrine. La balle, de fort calibre, vint frapper le malheureux couvreur sous le mamelon gauche, faisant  ainsi une grande plaie dans la région thoracique. La balle, après avoir fracturé deux cotes, vint perforer le poumon gauche où elle se logea.

Le médecin appeIé en hâte, fit diriger M. Vivier sur la clinique de l'hôpital de Saint-Lô (Manche), cet établissement étant le plus proche de la région. La balle a été extraite par M. le docteur Lavoix, chirurgien à Saint-Lô, et par MM. les docteurs Ygouf et Le Maître. L'état du blessé est très grave. Cette affaire  a cause; dans notre région, une vive émotion.

Une dépêche de notre correspondant ce cette ville annonce que le malheureux a succombé hier, peu après son opération.

 

Août 1920   -   Entre oncle et neveu.   -   Un couvreur de Cahagues, canton d'Aunay, Sénateur Vivier, âgé de 59 ans, ayant eu une discussion avec son neveu, un nommé Frérot, qui habite une partie de sa maison, au sujet de dégâts causés à la margelle d'un puits, échangèrent des coups réciproques. Frérot ayant eu le dessous, rentra chez lui et s'arma de son fusil chargé. 

Vivier apercevant son neveu qui tenait l'arme, s'enferma dans sa cave, mais Frérot tira quand même et la balle vint attendre l'oncle, qui s'affaissa grièvement atteint. 

On le transporta à l'hôpital de Saint-Lô, ou on procéda à l'extraction, de la balle. Le blessé est mort le lendemain.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1920  -  Chronique de la Cour d’Assises.  -  A la suite d'une discussion au sujet de dégâts causés à la margelle d'un puits, entre Sénateur Vivier, couvreur à Cahagnes, et son neveu Frérot, celui-ci a tiré sur son oncle sans intention de le tuer ; Vivier est cependant mort quelques jours après des suites de ses blessures. 

Il semble établi que c'est la victime, sur le compte de qui les renseignements fournis sont des plus mauvais, qui avait provoqué Frérot. Celui-ci est représenté comme bon père de famille, bon ouvrier. Il obtient des circonstances atténuantes et est condamné à 6 mois de prison avec sursis. ( Défenseur, Me  Grandsard ). (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1921  -  Un revenant.  -   Les époux Madelaine, cultivateur à Cahagnes, canton d'Aunay, étaient sans nouvelles de leur fils depuis plus de trois ans. Celui-ci est revenu les surprendre ces jours dernier. Le pauvre garçon s'est évadé de Russie où il était détenu dans les geôles bolchevistes avec 350 de ses compatriotes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1921  -   Une triste fin.   -  On a trouvé dans un fossé, à Cahagnes, canton d'Aunay, le corps d'un vagabond de la contrée, Martial Bacon, 65 ans. Il vivait d'aumônes et sa mort est due à la misère. Toute idée de crime doit être écartée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1921  -   Le feu.   -   Un bâtiment situé à Cahagnes et appartenant à M. Lefortier, boucher, a été détruit par un incendie. Les dégâts évalués 6 000 fr. ne sont assurés que pour une faible partie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  Incendie.   -   Un incendie que l'on croît avoir été allumé par des étincelles d'une machine à battre, a détruit toute la récolte ainsi que quatre bâtiments à M. Lecaplain, cultivateur à Cahagnes, canton d'Aunay. Les dégâts qui sont évalués à 200 000 fr., sont couverts par une assurance.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1923  -  Incendie.  -  Le 19 octobre, vers 22 heures, M. Declomesnil, cultivateur à Cahagnes, était prévenu que le bâtiment qu'il possède dans un herbage situé en face de la porte de Cahagnes, était la proie des flammes. M. Declomesnil, aidé de nombreuses personnes, ne put se rendre maître du feu qui, en peu de temps, a détruit 2.200 bottes de foin, une charrette chargée de 98 gluis de blé, une quantité de bois de chêne. M. Declomesnil estime son préjudice a environ 7.700 francs.

 

Octobre 1925  -  Une femme dans un puits et se noie.  -  Le 3 courant, vers 19 heures 30, la demoiselle Hamel Angèle, âgée de 49 ans, cultivatrice à Cahagnes, village Tringal, s'apprêtait à puiser de l'eau quand, elle perdit l'équilibre. Elle s'agrippa à la margelle, resta suspendue au-dessus du puits, mais bientôt, à bout de forces, elle se laissa tomber dans l'eau.

Une voisine, la dame Poullier, était accourue aux premiers cris de l'infortunée cultivatrice, mais impuissante à la secourir, elle courut pour demander de l'aide. Ce fut le cantonnier Briquessard qui, le premier, arriva sur le lieu de l'accident. Malheureusement il ne put retirer qu'un cadavre.

 

Janvier 1929  -  Mouvement de la population en 1928.  -   Naissances, 22 ; décès, 23 ; mariages, 13 ; reconnaissances.  

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est maintenant  une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le  ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop  fréquentes et que  nous ayons un été suffisamment sec.

 

Août 1929  -  Horrible accident.  -  Deux ouvriers, MM. Lucien et Charles Fouquerel, au service de M. Ménard, marchand de bois, à Tracy-Bocage, étaient occupés dans une scierie que leur patron exploite à Cahagnes, lorsque survint celui -ci accompagné de l'un de ses enfants, Georges, âgés de 8 ans.

Profitant d'un moment d'inattention de son père, le garçonnet s'approchait d'une machine si imprudemment qu'il était happé par l'arbre de transmission de cette dernière. M.  Lucien  Fouquerel arrêta aussitôt la machine et se porta au secours du garçonnet qui avait un bras complètement arraché.

Le pauvre petit fut transporté en hâte à la clinique de la Miséricorde, à Caen, où il devait succomber des suites d'une hémorragie.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur  propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très  grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui greve incontestablement le budget.

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner satisfaction à ces demandes à  concurrence d'une somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le Préfet :   Cahagnes. — Installation d'une troisième classe à  l'école de filles et achat  de mobilier scolaire. 500 fr.  

 

Septembre 1936  -  Arrestation d’un incendiaire.  -  Désiré Larsonneur, 29 ans, repris de justice, titulaire d'une douzaine de condamnations, était recherché depuis quelque  temps en vertu d'un mandat d'amener du Parquet de Viret car on le soupçonne fort d'être l'auteur volontaire d'un incendie allumé chez sa mère, à Cahagnes, voilà quelques mois. 

Or, de passage à Bayeux, comme il était ivre, il eut des difficultés avec un mécanicien qui lui avait loué une bicyclette. Il eut la malencontreuse idée de venir se plaindre à la gendarmerie. Il a été arrêté. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

Octobre 1936  -   Abandonné par sa femme, il se suicide.  -  M. Charles Hervieu, 45 ans, journalier au service de Mme veuve Guillard, cultivatrice à Cahagnes, s'est pendu dans une  grange, à l'aide de sa ceinture de flanelle.

Abandonné par sa femme depuis quatre mois, le désespéré qui laisse trois enfants, était devenu neurasthénique. A diverses reprises, il avait déclaré qu’il se suiciderait. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Un cultivateur se tue en tombant d’une échelle.   -   Mme veuve Moulin, qui faisait la lessive de M, Albert Gilbert, 58 ans, cultivateur à Cahagnes, revenait du lavoir, lorsqu'elle vit le cultivateur étendu sur le sol auprès d'une échelle renversée. Elle s'empressa, mais M. Gilbert, qui portait une plais à la base du crâne, était mort.

L'accident fut aisé à reconstituer : M. Gilbert rattachait des espaliers sur le mur de sa maison lorsque son échelle glissa. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1944   -   Une fin tragique.   -   M. Eugène Robin, 62 ans, demeurant à Cahagnes, a été tué par l'explosion d'une grenade allemande. On pense que, par inadvertance, il tira sur  le cordon de l'engin qu'il avait découvert en pénétrant dans un bâtiment où la grenade avait été abandonnée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1946  -  Un accident du travail.  -  A Cahagnes, au cours de la démolition d’un pan de mur de l’église, un contremaître de l’entreprise Verthotel, M. Lucien Lalouette, a été sérieusement blessé par un madrier de bois placé  sous un cric. M. Lalouette a été transporté à l’hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1946  -  L’explosion d’une grenade fait des victimes.  -  En démontant, à Cahagnes, une grenade qu’il venait de ramasser, un prisonnier allemand a eu les deux mains coupées par l’éclatement de l’engin qui a atteint trois  de ses camarade et deux civils se trouvant à proximité. M. Robert Durand, 45 ans, démineur, domicilié à Paris, a eu trois doigts de la main droite sectionnés  et a reçu des éclats dans les yeux. Les autres victimes n’ont été que superficiellement blessées. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1946  -  La bonne vie.  -  Trois prisonniers allemands qui s’étaient rendus à la fête de Cahagnes ne sont pas rentrés chez leurs employeurs, MM. Henri Dobiche, Maurice Barbe et Robert Dujardin, tous trois cultivateurs. L’un des boches a même emporté quatre kilos de beurre.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Trop débrouillard.  -  Pour réduire ses frais généraux, un cultivateur de Cahagnes, Paul Catherine, n’avait rien trouvé de mieux que d’installer un branchement électrique clandestin dans sa ferme. 

L’astuce a été découverte par le chef du secteur de Caumont, M. Michel Charles, qui a « coupé le jus » et porté plainte au nom de la Société « l’Électricité de France ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -  Vers la renaissance de Cahagnes.  -   Dimanche prochain, des cérémonies marqueront la pose de la première pierre sous la présidence de MM. le docteur Lacaine, conseiller général, et Blain, délégué départemental de la Reconstruction.

A 10 h. 30 à la mairie, réception des personnalités officielles ; rassemblement des Anciens Combattants ; à 11 heures, grand,messe en musique avec le concours de la « Lyre Cahagnaise » ; à 12 h. 30, pose de la première pierre ; gerbe au monument aux Morts ; à 13 heures, banquet ; à 15 heures, rassemblement place de la Mairie, des A.C., des sapeurs-pompiers, de la « Lyre Cahagnaise ».

A 16 heures, manifestation du souvenir près de la tombe du lieutenant Marshall-Cornwall. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Vire. 

Canton d'Aunay-sur-Odon : Aunay-sur-Odon(A) ; La Bigne (R) ; Cahagnes (D) ; La Ferrière-au-Doyen (R) ; Jurques (R) ; Les Loges (D) ; Ondefontaine (D) ; Le Plessis-Grimoult (R) ; Saint-Georges-d'Aunay (R) ; Saint-Jean-des-Essartiers (R) ; Saint-Pierre-du-Fresne (R). (Source  : Le Bonhomme Libre) 

CAHAGNES  (Calvados)  -  Sortie du bourg   -   Route de Caumont
CAHAGNES  (Calvados) -  Entrée du bourg, route d'Amayé
CAHAGNES   -   Le Château d'Aubigny, datant du XIe siècle  

 

CAHAGNES  (Calvados)  -  Sortie du bourg   -   Toute d'Amayé
CAHAGNES   -  Route de Caumont
CAHAGNES  (Calvados)  -  Vue aérienne
CAHAGNES (Calvados) -  La Chapelle
CAHAGNES   -  Un coté du Bourg

CAHAGNES (Calvados)

Entrée du bourg

Route de Caumont

CAHAGNES  (Calvados) -  Le Presbytère
CAHAGNES (Calvados)  -  l'Église
CAHAGNES  (Calvados)  -  l'Église
CAHAGNES  (Calvados)

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