UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
1 |
||
|
CLARBEC |
||
Canton de Pont-l'évêque |
|||
|
|||
|
|||
Les blés sont magnifiques, la floraison des pommiers se fait favorablement. Toutes les poires et les pommes précoces sont généralement assurées, aussi la baisse dans le prix des blés et du cidre continue-t-elle en s'affermissant. ( Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Août 1844 - Chronique de la Cour d’assise du Calvados. - Louis-Claude Leblanc, et son frère Dominique-Alexandre, charpentiers à Clarbec, arrondissement de Pont-l’Évêque, comparaissent devant le jury, comme accusés de nombreux vols qualifiés, dans la perpétration de plusieurs desquels ils ont dû avoir pour complices leurs père et mère, qui figurent à côté d'eux sur la sellette. Le parquet du prétoire est littéralement encombré de pièces à conviction, parmi lesquelles on remarque divers vêtements à usage d'homme et de femme, des fusils, des carnassières, des cartons, des caisses, etc., etc... La majeure partie de ces objets ont été trouvés enfouis dans le jardin attenant à l'habitation des époux Leblanc. L'aîné des fils reconnaît être l'auteur de différents vols qu'on lui impute, il n'en est pas de même de son frère, qui oppose à l'accusation les dénégations les plus formelles. De leur côté, Leblanc et sa femme imitent l'exemple de ce dernier. Après des débats peu intéressants, mais qui ont occupé toute une journée, le jury est entré vers 11 heures 1/2 du soir dans la salle de ses délibérations, et il en est ressorti passé minuit. Le résultat de ce verdict a été la condamnation de Leblanc aîné à 12 ans de travaux forcés avec exposition, celle de Leblanc jeune, à 10 ans de la même peine, également avec exposition, celle enfin de la femme Leblanc à 8 ans de réclusion, sans exposition. Vu les circonstances atténuantes, Leblanc père a été acquitté. Plaidants
: Me Varin pour Leblanc aîné ; Me Tison-Beaumont pour Leblanc jeune ; Me G.
Delangle pour les époux Leblanc. (source :
L’Indicateur de Bayeux) Octobre
1845 -
Nouvelle locale. -
Le nommé Londais, dont nous avons parlé dans notre dernier n°,
continue ses déprédations dans notre arrondissement. Chaque ou il
commet de nouveaux méfaits. Dimanche
dernier, pendant la grande messe, il pénètre dans le domicile de
l'instituteur de Clarbec, ou il s'empare de deux montres et d'un fusil.
Il est aperçu par quelqu'un du voisinage, on donne l'alarme, les cris :
« au voleur ! » retentissent jusque dans l'église, qui se
trouvent en un instant déserte, on arrive, on entoure la maison, et
bientôt Londais, armé du fusil du maitre d'école, se présente,
menace de faire feu, et disparaît. Il
a laissé, comme souvenir de son passage, une paire de bottes que la
gendarmerie a rapportée à Pont-l'Evêque. Peu après, nous
assure-t-on, il a trouvé moyen de se procurer, à sa manière, une
autre paire de bottes chez un cordonnier du voisinage.
Serait-ce encore Londais qui se serait rendu coupable de ces deux nouveaux vols ? C'est ce que nous ne saurions dire ? (Source : Journal de Honfleur)
Février 1850 - Nouvelles diverses. - Le 25 janvier, sur les neuf heures du soir, un incendie a éclaté en la commune de Clarbec, et a détruit presque entièrement un corps de bâtiment appartenant au sieur Antoine Pitrais, propriétaire, et consistant en un pressoir, une grange, une lasserie et des greniers. Cet immeuble était assuré à la compagnie mutuelle mobilière, et on évalue la perte à 2 000 fr. environ. — On ignore la cause de ce sinistre. — La justice informe. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mars
1855 - Réparation et entretien des chemins vicinaux.
- Le
lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera
procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur
soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à
exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les
communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme
suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54
c. ; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ;
Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50
c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750 fr. 59 c. ;
Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ;
St-André-d'Hébertot, 528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec,
496 fr. 45 c. ; Bonneville, 490 fr. ;
Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98 c. ; Coudray, 337 fr. 02 c. ;
Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source : Le journal de Honfleur)
Mars 1855 - Incendie. - Un incendie a éclaté, la nuit dernière vers neuf heures et demie, à Clarbec, hameau de la Galoche. II a dévoré un bâtiment d'environ 55 mètres de long sur 6 ou 7 de large, à usage de cave, pressoir, etc... bâti en colombage et bauge et couvert en chaume. Ce bâtiment appartenait à une dame Hubert née Perrée et au sieur Pierre Hubert. La
perte est évaluée à 5 000 fr. Bien n'était assuré. (Source :
Le journal de Honfleur)
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu passer
dans notre pays, comme depuis ces jours derniers, autant d'oiseaux
venant des contrées septentrionales, surtout des cigognes, des grues et
des hérons. On doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois.
Novembre 1866 - Un arrêté. - Par arrêté du 9 novembre, M. le Préfet a autorisé les instituteurs dont les noms suivent à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leur commune respectives, à savoir : MM. Ballé, à Cléville ; Lecorbeiller, à Reviers ; Tostain, à Clarbec ; Delacour, à Vaudeloges ; Osmont, à Montbertrand. - Par arrêté du 9 novembre, M. le Préfet a autorisé les instituteurs dont les noms suivent à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leur commune respectives, à savoir : MM. Ballé, à Cléville ; Lecorbeiller, à Reviers ; Tostain, à Clarbec ; Delacour, à Vaudeloges ; Osmont, à Montbertrand.
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts
sur tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui
en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en
teurd !
Janvier
1872 -
Fait divers.
- La
triste nouvelle que nous ayons donnée la semaine dernière,
relativement au typhus, se confirme malheureusement de plus en plus. A
Saint-Etienne-la-Thillaye, deux bœufs appartenant à M. Beaudet ont
été abattus et enfouis sur place; cinq autres ont été tués et leur
viande dépecée. Cinq bœufs étant la propriété de M.
Brocquehaye ont été enfouis; dix-sept autres bœufs appartenant
également à ce dernier ont été tués par précaution, et la viande
en a été expédiée sur Paris. Mais
là ne se son pas bornées les atteintes du fléau : Dix animaux de la
race bovine ont été abattus à Clarbec, sur la propriété de
M, Pilate où un bœuf était mort précédemment ; sept autres animaux
appartenant à M. Hardrey, fermier de M. Gisiet, ont aussi été tués
et enfouis immédiatement par ordre. Jeudi, à Beaumout, M. le sous-préfet et M. le substitut ont fait dresser une vingtaine de procès-verbaux contre les vendeurs qui ne s'étaient pas mis en règle.
Avril 1874 - Un revenant…. Qui ne reviendra pas. - Depuis trois mois, la commune de Clarbec est « hantée » par des revenants qui ont heureusement trouvé plus malin qu'eux. Dans la soirée du 8 avril, l'instituteur de la commune rentrait de voyage par la route de Dives, en brandissant une canne de houx non piquée des vers, lorsqu'à l'endroit le plus obscur du chemin il voit un être qui lui paraît endormi sur le sol. Notre voyageur s'approche. Mais voilà que soudain le dormeur se lève et gesticule en disant : « Tu es bien hardi de passer par là à cette heure, il paraît que tu ne crois pas aux revenants, eh bien, nous allons voir ». Et il se met à sauter tantôt à droite, tantôt à gauche, battant les haies de ses bras et poussant de sourds grognements. Enchanté de l'occasion, l'instituteur se met à faire le moulinet avec sa canne de houx et à faire voler en morceaux les membres du fantôme, qui a en continuait pas moins sa danse. Cet étrange phénomène fut expliqué... par un rayon de lune qui mit en lumière un imbécile monté dans un poirier, du haut duquel il faisait sauter un mannequin imitant parfaitement un homme vêtu d'une blouse blanche et coiffé d'un bonnet de coton. Cette plaisanterie stupide pourrait bien jouer un mauvais pour a son auteur, contre lequel plainte a été portée, car plusieurs enfants et des femmes mêmes, sont aujourd'hui malades de frayeur pour avoir vu cette marionnette qu'ils ont prise pour un fantôme.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le
Calvados -
Arrondissement de
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de
1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Clarbec, 483 habitants, Mme Aubin, sœur Saint-Jean, 28
élèves payantes, 4 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ;
indemnité personnelle accordée,
75 fr.
Juillet 1881 - Bonne mesure. - Le ministre de l'instruction publique vient de prendre une mesure depuis longtemps attendue. Par une circulaire, du 30 juillet, il édicte la peine de révocation contre tout professeur ou instituteur qui frapperait un enfant.
Août 1881 - Les victimes de la chaleur. - Vendredi, à Clarbec, Charles Hamet, né à St-Eugène, domicilié à Clarbec, a été trouvé mort dans un champ appartenant au sieur Lechevalier. La mort est attribuée à une apoplexie provenant d'une insolation.
Décembre 1892 - Les voleurs de chevaux. - A Clarbec, des chanteurs ambulants ont pénétré dans un herbage appartenant au sieur Picard et se sont emparés d'un cheval. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1893 - Incendie. - Le 21 lévrier, à 5 h. 1/2 du soir, un incendie dont la cause est inconnue a détruit, à Clarbec, la maison de la dame veuve Legrip, propriétaire. Perte 5 500 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Rendez l’alliance. - Le sieur Albert Gabric, 27 ans, chiffonnier, à Clarbec, avait été abandonné par sa femme. La retrouvant l'autre jour à Pont-l’Evêque, il lui réclama l'alliance qu'elle portait au doigt. Elle refusa. Alors, il lui administra une superbe raclée. Gabric sera poursuivi et n'a pas l'alliance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1896 - Défiez-vous . - Deux femmes, au teint fortement basané, parcourent la région. Elles s'introduisent chez les commerçants, leur demandant à acheter au-dessus de leur valeur certaines pièces de monnaie, puis profitent d'un moment propice pour dérober de l'argent ou divers objets. Ces voleuses font sans doute partie d'une bande. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Respect au
règlement . -
Plusieurs
personnes ont été bousculées cette semaine dans les rues de Caen, par
des bicyclistes qui n'avaient pas la sonnette
Juin 1896 - Les suites d’une rixe. - Le dimanche 17 mai, les sieurs Edey, père et fils, et la femme Edey s'étaient rendus à Clarbec pour y toucher 78 fr. Au retour, la famille entra au café Guerrier, débitant à la Haie-Tondue. On prétend que le fils Edey ayant voulu chanter d'autres consommateurs se moquèrent du chanteur, ce qui mit en colère le père du jeune homme. Une bagarre s'ensuivit, pendant laquelle Edey père a reçu un coup de tabouret et un coup de tête dans le ventre. Pour mettre tout le monde d’accord, le propriétaire du café intervint et mit les consommateurs à la porte. Edey père s'alita et ne se releva plus. Le
21 mai, il mourait, et, le lendemain, on l'enterrait. Le parquet de
Pont-l’Évêque, ayant eu connaissance de ces faits, s'est rendu sur
les lieux et a fait exhumer le corps d'Edey,
pour que l'autopsie en soit faite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1896 - Suicides. - Le sieur Arsène Mautor, 42 ans, propriétaire à Clarbec, s'est pendu. On attribue à une maladie de foie, dont souffrait depuis longtemps cet homme, la funeste résolution d'en finir. —
Une femme Pasquet, née Deschamps, 63 ans, journalière à Montviette, a
été trouvée noyée dans sa mare. Il parait probable qu'elle s'y est
jetée volontairement. Elle s'adonnait à la boisson. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars 1897 - Noyés. - On a retiré du bassin, à Caen, le cadavre d'un homme paraissant âgé de 30 à 35 ans, dont l'identité n'a pu être établie. La mort, qui parait accidentelle, remonte à une dizaine de jours. — Le cadavre du sieur Louis Chesneau, 72 ans, maçon à Feuguerolles-sur-Orne, a été découvert dans une mare située à l'entrée de la carrière Thomasse, près de laquelle il habitait dans une hutte. Les mains et les genoux de ce malheureux touchaient encore le fond de la mare, une partie du corps seul émergeait de l'eau. — Le sieur Louis Jehanne, 66 ans, journalier à Clarbec, est tombé dans un fossé où il s est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1898 -
Pendu. –
On a trouvé, pendu
dans son grenier, le sieur Victor Frebeit, 34 ans,
propriétaire-cultivateur à Clarbec, prés Pont-l'Evèque. Ses deux
journaliers, en se mettant à leur travail, le matin, avaient été
frappés par l'air préoccupé de leur patron, et l'un deux dit :
« Tiens, le sieur Ameline aurait-il l'intention de se pendre
? » Il ne croyait pas présager si vrai. Frebeit était père de
trois enfants en bas âge. Sa femme, depuis plusieurs semaines, avait
dû s'enfuir du domicile conjugal. Ce motif aura déterminé le
désespéré à se donner la mort. (Source
Mai 1899 - Morts accidentelles. - Le sieur Jacques Girault, domestique à Caumont-l'Eventé, est tombé d'une voiture qu'il conduisait sur la route de Balleroy et s'est tué sur le coup. — Où a trouvé, mort dans sa ferme, le sieur Thillaye, 46 ans, maire de Clarbec, près Pont-l'Evêque. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Médailles d’honneur des cantonniers. - MM. Charles, dit Jeanne, à Noyers ; François, dit Marie, à Bretteville-le-Rabet ; Alexandre Grin, à Glanville ; Louis Lecornu, à Mézidon ; Auguste Leblanc, à Bavent ; Auguste Ruault, à Villers-Canivet ; Auguste Madeleine, à Maisy ; Armand Taupin, à Clarbec ; Jean Vaultier, à Torteval. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1900 - Incendies. - D'un bâtiment à usage de bouillerie, exploité par le sieur Guerrier, à Pont-l'Evêque. Assuré. — D'une maison d'habitation appartenant au sieur Desmottes, à Viessoix. Assuré. —
D'un bâtiment au sieur Ameline, à Clarbec.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Effets de l’orage. - L'orage qui a éclaté sur notre région, vendredi la nuit, a occasionné de graves dégâts. A Honfleur et environs, la foudre est tombée sur plusieurs points : à Honfleur, la foudre est tombée sur l'hospice et a déterminé un commencement d'incendie ; à Clarbec, deux vaches réfugiées sous un arbre ont été tuées par la foudre ; à Vasouy, une jument a eu le même sort ; à Saint-Gatien, elle a tué une vache ; à Pennedepie, un cheval a été foudroyé. A Flers-de-l'Orne, le tonnerre a mis le feu à la minoterie, 50 ouvriers sont sans travail. Dans la Seine-Inférieure et l'Eure, l'orage a aussi sévi avec violence. A Paris, par suite de l'orage, la circulation a été interrompue sur plusieurs points. Dans la banlieue, deux chevaux ont été foudroyés par la foudre. — A Largentière (Ardèche), un vieillard de 71 ans a été tué par le tonnerre. — A Cuptat (Creuse), le sieur Carrerou a été foudroyé avec une vache qu'il ramenait. — A Saulieu (Côte-d'Or), un cultivateur, le sieur Émile Gaumont, ayant, pendant un orage, commis l'imprudence de se mettre à l'abri sous un chêne avec sa femme et un de ses ouvriers, a été foudroyé. L'état de sa femme est désespéré. Quant au domestique, il a eu les deux jambes paralysées. —
A Précigné (Sarthe), un enfant de 9 ans a été foudroyé en ramenant
des bestiaux dans les champs.
Novembre
1901 - Une paire de souliers qui coûte cher. - Amand
Marie, 34 ans, n'ayant pas de souliers, s'introduisit dans le logement
qu'un sieur Fourmont habitait à Clarbec et lui en enleva une paire qui
lui coûte 15 mois de prison. —
Défenseur : Me Desmaisons.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre 1902 - Agression. - Mardi soir, Adrien Fourmont, journalier, regagnant sa demeure, a été attaqué par un homme et une femme qu'ils l'ont à demi assommé pour le voler. Ils lui ont enlevé son porte-monnaie, contenant une petite somme d'argent et sa casquette. Les auteurs de cette agression sont activement recherchés.
Avril
1903 - Folie des grandeurs.
- La
police d'Evreux (Eure) a arrêté un pauvre diable atteint de la folie
des grandeurs et disant être le duc de Clarbec, empereur de
Basse-Normandie. On a trouvé sur lui deux cartes d'électeur au nom de
Gustave Leduc, domestique à Clarbec. Cet individu, qui est âgé de 59
ans, a été envoyé à Lisieux où on a fait le nécessaire pour son
rapatriement à Clarbec. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai 1903 - Un normand en cour d’Assises. - En février dernier, Edmond Hauvel, 20 ans, né à Clarbec (Calvados), rencontrait dans un chemin isolé une dame Marie. Il se jetait sur elle et, malgré sa résistance, il la violait. Hauvel a été condamné à trois ans de prison par la Cour d'assises de la Seine-Inférieure. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Incendies. - D'une maison non habitée, à Clarbec, appartenant au sieur Picot, propriétaire à Valsemé. Pertes : 3 000 francs, assurées. — Chez la veuve Sorel, matelassière à Villers-sur-Mer. Pertes : 400 francs, non assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Les pommes. - On s'occupe déjà de la prochaine récolte. C'est peut-être un peu tôt. Pourtant, il paraît qu'il y a bonne « apparaissance ». On passe même des marchés. Les pommiers ne sont pas encore près d'être fleuris et les pommes valent déjà de 83 à 90 fr. les 1 000 kilos pris en gare. —
Nota : Ne pas se presser encore pour prendre livraison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Sous les roues.
-
A Clarbec, près Pont-l’Évêque, le sieur Ernest Delamare, 32
ans, cultivateur à Formentin, charriait du foin, lorsque sa jument
s'emballa. En voulant l'arrêter, le malheureux glissa et tomba sous la
roue qui lui passa sur la poitrine. Il mourut peu de temps après, chez
lui, où on l'avait transporté. Il était marié et père d'un enfant.
(Source :
Février 1907 - Incendie. - Dans la nuit du 3 au 4 février, vers 2 h 1/2 du matin, M. Venon, propriétaire à Clarbec, hameau du Maine, constatait que le feu venait de se déclarer dans un bâtiment à usage d'étable, grenier et grange, construit en colombique et terre, et situé à 60 mètres de son habitation. La
toiture a été entièrement détruite. Les pertes sont évaluées tant
pour l'immeuble que les denrées qui le garnissaient : 8 000 litres de
cidre et 300 gerbes de blé, à 4 800 francs, couverts par une
assurance.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Novembre 1909 - L’immoralité à la campagne. - On a arrêté le nommé Louis Ausilon, 46 ans, cantonnier à Clarbec, près Pont-l'Evêque, originaire de Sainte-Marie-Laumont, près Bény-Bocage, prévenu de nombreux attentats à la pudeur sur des enfants, garçons et filles revenant de l'école. On croit qu'Ausilon a le cerveau un peu dérangé. Il a été écroué à Pont-l'Evêque. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1914 - Une vieille
querelle. - La paisible commune de Clarbec, près de
Pont-l'Évêque, est mise en révolution depuis quelques mois par le
différend qui divise les familles Thorel et Dossin. On verra, du reste,
par ce qui va suivre, que les discussions et les querelles vont toujours
" Crescendo " et que, cette semaine le sang a coulé. Vendredi,
à l'audience de simples police, M. Le juge de paix de Pont-l'Évêque a
eu à juger une scène de voies de fait qui n'était, hélas ! Qu'une
entrée en matière. Le
1er novembre, à la sortie de la messe, Mme Dossin avait eu une vive
altercation avec M. Thorel et elle lui avait porté des coups de poing
dans le dos ; tout cela, paraît-il, parce que M. Thorel avait
accusé les époux Dossin de l'avoir dénoncé à la régie. À
l'audience, on a entendu plusieurs témoins. Après le réquisitoire de
M. Mariolle, adjoint au maire, qui occupait le siège du
ministère public, et la plaidoirie de Me Pougheol, avocat de Mme Dossin,
s'en est tirée avec une journée de travail. Or,
au moment où le M. le juge de paix rendait ce jugement, on apprenait
que M. Auguste Thorel, 48 ans, cultivateur à Clarbec, avait été
victime d'une véritable agression dans les circonstances
suivantes : il rentrait de Saint-Etienne-la-Tillaye avec un banneau
d'engrais, lorsque, a peu de distance de l'église de Clarbec, il fit la
rencontre de Léon Lemore, 22 ans, domestique chez M. Dossin, qui
gardait l'attelage de son patron, en face de la barrière de la cour
Thétiot. Lemore, qui a épousé, sans doute, les querelles de ses
maîtres, injuria Thorel, monta sur la voiture, le saisit par le fouet
qui était suspendu autour de son cou et le fit tomber devant la roue
gauche du véhicule. Fort heureusement, le cheval s'arrêta et la roue
ce cala contre sa jambe gauche, lui faisant une douloureuse
blessure. Lemore ne s'en tint pas la ; il tira Thorel sur la route et se
livra à une véritable scène de sauvagerie, lui portant des
coups de manche de fouet et des coups de pied sur le ventre. À ce
moment, Dossin sortit de chez Thétiot avec sa femme et il aurait
proféré le propos suivant : " Tuez-le ! On sera débarrassé de
sa personne ! " il aurait, ensuite pris la fuite. Lemore
laissa sa victime évanouie sur la route et c'est seulement au
bout de quelques instants que Thorel reprit ses sens. Il avait la
figure en sang et portait des blessures au front et à la jambe. Les
époux Thétiot lui donnèrent les premiers
Mars 1917 - N’accueillez pas les déserteurs. - La gendarmerie de Pont-l'Evêque recherchait un déserteur nommé Sandret, lorsqu'elle apprit qu'un jeune homme inconnu dans la contrée et portant des lunettes noires travaillait alternativement chez Mme Lemoine, à Clarbec, et Marguerite, à Valsemé. Les gendarmes se rendirent chez Mme Lemoine et lui demandèrent des renseignements sur l'identité du nommé Lecarpentier, nom auquel étaient adressées les correspondances de l'inconnu. Aussitôt, le petit domestique, René Mézeray, 13 ans, disparaissait et se sauvait à travers champs. Mais il fut vite arrêté par les gendarmes en surveillance près de la maison et, pressé de questions, il finit par avouer que Lecarpentier et Sandret, qu'il allait prévenir, ne faisaient qu'un. Ce dernier fut arrêté peu après. Les deux cultivatrices prétendent qu'elles ne connaissaient pas Sandret et ignoraient sa situation irrégulière.
Mars 1922 - Le feu. - Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment d'une cinquantaine de mètres de longueur à la ferme du Manoir à Clarbec, près de Pont-l’Évêque. Tout le bâtiment a été détruit ainsi que le fourrage qu'il contenait. Mme
Letellier, la fermière, estime son préjudice à 19 000 fr. Les pertes
pour le propriétaire, M. Floquet, de Saint-Arnoult, sont de 90 000 fr.
Il y a assurances. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1922 - Un gaillard pas commode. - Un domestique de M. Desmeulles, cultivateur à Clarbec, canton de Pont-l’Évêque, M. Jules Othon, a été attaqué sur la route de Dives, par un nommé Ernest Delarue, ancien domestique de son patron. Aux
cris de M. Othon, l'agresseur a pris la fuite. Le même soir, Delarue s’est
attaqué à un autre domestique de la même ferme, Paul Fosse, 64 ans.
Il l'a brutalisé et poursuivi jusque dans sa chambre. On recherche cet
individu qui est très violent et dangereux. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril 1923 - Un cultivateur martyrise son âne. - Pour mauvais traitements sur son âne, procès-verbal a été dressé contre le nommé Froville, cultivateur à Clarbec. La malheureuse bête a été trouvée étendue dans un fossé, les yeux crever et la tète enflée, par les coups qu'elle avait reçus.
Mai
1923 - Si on le traitait de même ? - On
a retrouvé dans un fossé à Clarbec, canton de Pont-l’Évêque,
l'âne de M. Froville, cultivateur dans la commune. La pauvre bête
avait les yeux crevés et la tête enflée par les coups que lui avait
donnés son maître. Procès-verbal a été dressé contre ce brutal
fermier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1931 -
Une affaire qui faillit finir
tragiquement. -
Un
de ces
derniers jours,
M. Georges
Legrix, 29
ans, cultivateur
à Clarbec,
rentrait de
son travail
des champs
vers 11
heures du
matin avec
un appétit
passablement aiguisé.
Sa femme
de ménage,
Mme Coutaye,
courut aux
provisions dans
la laiterie,
mais revint
suffoquée un
inconnu, surpris
par son
arrivée soudaine,
s'était jeté
à plat
ventre sous
la dalle
aux fromages.
Janvier 1936 - Une tornade à traversé le canton de Cambremer. - Lundi dernier, vers la fin de la matinée, une tornade traversa le nord du canton de Cambremer, sur une largeur de 200 mètres et une longueur de prés de 10 kilomètres, occasionnant de très graves dégâts aux communes de Rumesnil, Repentigny, Auvillars, Bonnebosq, Valsemé, Clarbec. Le sinistre ne dura guère plus d'une minute et dans son sillage déracina tous les arbres, arracha les toitures, culbuta les cheminées, à Repentigny, un pressoir fut complètement déporté et des murs presque neufs furent, en d'autres endroits sérieusement endommagés. M. Davoust, cultivateur à Auvillars, occupé sous son hangar, essaya de fuir, emporté par le vent, il réussit néanmoins à gagner un abri, mais il lui reste de ce cauchemar, l'illusion que dans sa course les pommiers de ses cours le poursuivaient. M. Lecomte, un voisin de M. Davoust rentrait, lui, dans sa cuisine. La bourrasque le prenant de dos, lui fit traverser la pièce. Dans
un vallon, au château de Criquebœuf, chênes, merisiers, pommiers sont
entassés dans un amas de broussaille impressionnant. Dès qu'ils en
furent avisés, M. le Sous-Préfet de Lisieux, accompagné de M.
Maurice, conseiller général du canton de Cambremer, se rendirent sur
les lieux. Il n'y a pas de victimes à déplorer, mai on estime à plus
de 2 000 (deux mille), le nombre de pommiers abattus et l'on
semble des dégâts à plus d'un million. Les cultivateurs sinistrés
comptent leurs pertes d'arbres en nombre
Décembre
1936 -
Un doublage cause un accident.
-
M.
Goinidès Lucien âgé de 31 ans, représentant de commerce pour le
compte de la maison Locordier, épicier en gros, demeurant rue
Saint-Jean à Bayeux, allait, hier matin, vers 10 h. 30, en direction de
Pont-l'Evêque, conduisant sa voiture automobile, quand, à Clarbec, sur
la route nationale, il doubla deux voitures hippomobiles qui se
suivaient, doublées elles-mêmes par une automobile. Obligé
d'emprunter la berne gauche, M. Goinidès vit sa voiture déportée et,
en tentant de la redresser, il traversa complètement la route pour
continuer sa course sur la berne opposée,
sur une distance d'environ 30 mètres. Il
devait terminer sa course malheureuse en enfonçant la clôture d'une
maison d'habitation, ce qui eut pour effet de démolir cette clôture et
de faire retourner son véhicule. Le
chauffeur, retiré des débris de la voiture, fut conduit à l'hôpital
de Pont-l'Evêque, où son état a été jugé très sérieux. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Arrestation d’un incendiaire. -
La
gendarmerie de Pont-l'Evêque était prévenue dans la matinée de
vendredi qu'une tentative d'incendie volontaire avait été faite sur le
territoire de la commune de Clarbec, au domaine de Bouquetot, dont M.
Delaunay Georges, vétérinaire, est propriétaire. Une
enquête minutieuse amena rapidement la découverte du coupable. En
effet, M. Delaunay avait été amené, il y a quelques semaines, à se
séparer d'un ouvrier agricole qui ne lui donnait pas satisfaction et,
comme ce dernier avait montré de la mauvaise volonté pour
quitter le domicile, il avait fallu recourir aux moyens légaux
d'expulsion. Les
gendarmes eurent donc vite des soupçons sur cet individu qui avait
notamment proféré des menaces de vengeance à l'égard de son ancien
patron et l'avait grossièrement injurié. Ils
se rendirent donc chez M. Desvignes, à Valsemey, et trouvèrent Duneveu
Émile, 29 ans, ouvrier agricole, travaillant au service de M. Desvignes. L'individu
avoua son acte de vengeance et précisa comment il l'avait réalisé. Étant
donné les aveux et les mauvais renseignements recueillis, Duneveu a été
arrêté. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Un père indigne. - Les
gendarmes de Pont-l'Evêque, sur mandat délivré par M.
le procureur de la République, ont arrêté samedi, à son domicile, Edmond Coquet
de Genneville, âgé de 44 ans, journalier, père de 5 enfants, accusé d'avoir abusé de trois
de ses filles.
L'enquête ordonnée devait révéler que deux autres sœurs de cette jeune fille avaient été victimes des mêmes actes, l'une alors qu'elle n'avait que 13 ans et l'autre à l'âge de 15 ans. Le père indigne n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits reprochés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril 1939 - Un odieux individu est arrêté. - Les gendarmes de la brigade de Pont-l’Évêque, en tournée dans la région, apprirent par la rumeur publique qu'un nommé Julien Aubert, 24 ans, ouvrier agricole, demeurant à Clarbec, s'était livré à des actes inavouables sur la personne d'une fillette de 10 ans, la jeune Solange P…….. A la suite d'une enquête discrète, les gendarmes eurent confirmation des faits et procédèrent à l'arrestation de Aubert. Ce dernier a reconnu les faits. Il a été incarcéré à la prison de Pont-l'Évêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Un odieux individu est arrêté. - Les gendarmes de la brigade de Pont-l’Évêque, en tournée dans la région, apprirent par la rumeur publique qu'un nommé Julien Aubert, 24 ans, ouvrier agricole, demeurant à Clarbec, s'était livré à des actes inavouables sur la personne d'une fillette de 10 ans, la jeune Solange P…….. A la suite d'une enquête discrète, les gendarmes eurent confirmation des faits et procédèrent à l'arrestation de Aubert. Ce dernier a reconnu les faits. Il a été incarcéré à la prison de Pont-l'Évêque. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Le suicide d’un jeune soldat.
– Militaire
bénéficiant d'une permission pour convalescence le jeune Marcel Hommet
qui séjournait chez ses parents, a été trouvé pendu. Le jeune homme
s'était beaucoup affecté d'une enquête de police relative à une
affaire à laquelle il aurait été mêlé. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - On découvre les auteurs de nombreux vols dans la région de Pont-l’Évêque. – Depuis plusieurs années, la région de St-Hymer, Reux, Clarbec, Drubec et différentes autres communes, étaient mises en coupe réglée. Des lapins, poules, cochons et autres animaux, ainsi que des produits de ferme, disparaissaient la nuit venue, et toutes les recherches pour découvrir les coupables étaient restées infructueuses jusqu'à ces jours derniers. Le
9 juillet, à la suite d'un vol de crème et de lapins, commis au
préjudice de Mme veuve Lemaure, cultivatrice à Clarbec, la brigade de
gendarmerie de Pont-l'Évêque devait procéder à une nouvelle enquête
dans la région. Dès le début de cette information, deux personnes
étrangères à la commune furent soupçonnées de ce vol. D'autre part,
les enquêteurs avaient relevé dans le chemin dit la
« Galoche » qui conduit chez Mme veuve Le Maure, des traces
de voiture et de sabots de cheval. Cependant, les gendarmes, Enfin, plusieurs lapins furent formellement reconnus, pour avoir appartenu a M. Rémy Lecachey, maire de Clarbec et Mme veuve Le Maure. Deux peaux de lapins pendues à une poutre en bois furent également reconnues par Mme veuve Le Maure et M. Miocque, de Formentin. Malgré toutes ces preuves et niant l'évidence, les époux Hubert persistèrent dans leurs dénégations, cependant qu'un jeune soldat nommé Hommet, qui lui aussi avait été interrogé, était gardé à vue par la gendarmerie, puis relâché le lendemain matin. Le malheureux soldat, permissionnaire convalescent chez ses parents, à Clarbec, devait d'ailleurs profiter de cette liberté provisoire pour mettre fin à ses jours, en se pendant, comme nous l'avons relaté dans notre précédent numéro. Le lendemain de ce suicide, l'enquête fut reprise, et Hubert, de nouveau interrogé, et pressé de questions, finit par avouer être l'auteur du vol commis chez Mme Le Maure. Transféré
à la brigade de Pont-l'Évêque, il reconnut notamment des vols commis
dans la région depuis 1937. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août 1939 - Un cycliste se jette contre une auto. – Un automobiliste, M. Parquier, demeurant rue de l'Hospice, 6, à Petit-Quevilly, venant de Pont-l'Évêque se dirigeait vers Caen, quand au carrefour de la « Queue-Devée », au moment où il allait doubler un cycliste, ce dernier appuya brusquement sur sa gauche et vint se jeter contre la voiture qui le projeta à plusieurs mètres de là. En tentant d'éviter l'accident, M. Parquier jeta son auto dans un fossé. Relevé
grièvement blessé, le cycliste, un ouvrier polonais au service de M.
Le Cam, cultivateur à Clarbec, a été conduit à l'hôpital de
Pont-l'Évêque. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Injures et coups.
- M.
Lucien
Lavieille,
84 ans,
journalier, domicilié
à Clarbec,
insulté
ces jours
derniers
en termes
déplacés
par M.
Émile
Jouen,
50 ans,
son voisin,
qui voulait
forcer
l'entrée
de son
domicile,
le repoussa
hors
de chez
lui.
Jouen,
contre
qui a
été
portée
une plainte
pour
injures,
prétend
avoir
eu deux
dents
de cassées
dans
cette
orageuse discussion
et à
son tour
déposé
plainte
auprès
de la
gendarmerie
de Pont-l'Evêque,
Le
trafic ferroviaire a subi, à nouveau, des attaques de l’aviation
anglo-américaine : Le
24 mai à 16. h. 15, mitraillages d'un train de marchandises à
Saint-Crespin sur la ligne
Paris-Cherbourg. Chauffeur et mécanicien assez grièvement blessé, la
locomotive hors d'usage. Le
9 avril à 17 h. 15, attaque de la gare de Mézidon. Un civil
français blessé, quelques dégâts matériels qui n'ont pas
occasionné une interruption de trafic. Le
11 avril, à 3 h. 30, bombardement de la gare de Caen. un mort et 8
blessés parmi le personnel de la S.N.C.F. Dégâts matériels assez
importants aux dépendances de la gare. Un gazomètre de l’usine à
gaz a été crevé et a pris feu. Plusieurs maisons d'habitations
endommagées. Le
26 avril, à 10 h. 45, attaque de la gare de Mesnil-Mauger, station
de moyenne importance sur la ligne Paris-Cherbourg. Trois morts, 2
blessés, dégâts matériels importants. La distillerie Duriez, qui se
trouve à proximité a subi de graves dommages ainsi que quelques
maisons. Le
même jour, à 14 h. 55, nouvelle attaque en piquée de cette gare, 4
blessés. Voies à nouveau coupées, bâtiment de la gare anéantie.
Nouveaux dégâts à la distillerie Duriez. Le
29 avril, vers 11 h. 15. Troisième attaque de la gare de
Mesnil-Mauger causant quelques dégâts matériels. Maison du garde
barrière détruites, réservoir d’eau percé, ligne de Ste-Gauburge
coupé. Par
ailleurs de nombreux bombardements ont été effectués principalement
sur les localités situées en bordure de la mer. Le
2 mars, vers 3 heures, deux bombes incendiaires lancées sur le
territoire de la commune de Clarbec ont provoqué un incendie
dans un bâtiment agricole causant un préjudice de 150 000 francs. Trois
bombes non pas éclaté, pas de victime. Le
7 mars, vers 18 h. 30, le château d'eau de Merville-Franceville a
été attaqué et percé de plusieurs balles, pas de victime. Le
13 mars, vers 17 h. 15, le car Vire-Caen a été mitraillé à
plusieurs reprises. Deux personnes ont été blessées. Le
24 mars, dans l’après-midi, le château d'eau d’Equemauville a
été rendue inutilisable à la suite d’un mitraillage qui a coupé
une ligne à haute tension et deux à basse tension et endommagé
quelques maisons situées à proximité. Le
25 mars, vers 17 heures, mitraillages du château d’eau de
Arromanches-les-Bains. Peu de dégâts. Le
26 mars, vers 18 heures, une formation de
bombardiers chasseurs anglo-américain à bombardé le camp d’aviation
de Carpiquet près de Caen. J"ignore les résultats de cette
attaque qui n'a pas fait de victimes parmi la population civile. Le
27 mars, dans l’après-midi, le car postale Vire-Caen a été
mitraillé à la sortie de Jurques. Cette attaque a causé la mort de
deux personnes et en a blessé quatre autres. Le
20 avril, à 14 heures, une formation de 18 bombardiers
anglo-américains a lancé une cinquantaine de bombes sur la commune de
Merville-Franceville-Plage, on déplore 5 morts et 10 blessés. Chutes
d’avions. Trois avions anglo-américains ont été abattus par la
D.C.A. allemande au cours des opérations susvisées. Huit autres ont
percuté au sol pour des raisons non précisées. De
même, deux appareils allemands sont tombés à Sallen et à
Lion-sur-Mer.
Le
20 mars, le jeune Triholet Jacques, âgé de 9 ans, demeurant à
Cagny a été gravement blessé par l'explosion d'une grenade allemande
qu'il avait trouvé. Le
26 mars vers 16 h. 30, trois jeunes gens requis à l’organisation
Todt à Ver-sur-Mer s'étant engagé dans un champ de mines ont fait
exploser de ces engins et ont été très grièvement blessés. Le
27 mars à 16 heures, l'ambulance du sanatorium départemental de
Saint-Sever a été atteinte par des balles perdues d’avions qui
combattaient au-dessus de la commune de Neuville. Melle
Michel, secrétaire de l’économat a été tué sur le coup et M.
Marie, chauffeur est décédé quelques jours après. Le chauffeur d'un
autre véhicule qui passait à ce moment a été également blessé. Le 28 mars, un domestique de ferme et un enfant de cinq ans, demeurant à Cartigny-l'Epinay, ont été tués par l’explosion d'un obus que le premier venait de découvrir et qu'il manipulait. (Source : Archives du Calvados)
Janvier
1947 -
Une démission. –
M.
Rémy Lecachey, qui présidait depuis 27 ans aux destinées de la
commune de Clarbec, a adressé au Préfet sa démission de maire et de
conseiller municipal. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Un tragique accident à Clarbec .
-
En nettoyant son fusil de chasse qu'il croyait décharger M.
Haudelin, cultivateur, a grièvement blessé à la cuisse, une fermière
de la localité, Mme veuve Godard. Malgré les soins qui lui furent
prodiguer celle-ci a Succombée à l'hôpital de pont l'évêque.
(Source : Le Bonhomme Libre) |
|||
10 | 10 |
|
|
![]() |
|
||
Église et Mairie de Clarbec, par Pont-l'évêque (Calvados) |
|||
|
|||
|
|
|