UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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COQUAINVILLIERS

Canton de  Blangy-le-Château

Les habitants de la commune de Coquainvilliers sont des Coquainvillais, Coquainvillaises.


Novembre 1841   -   Nouvelles locales.   -  Pierre Loisel, poissonnier, à Pont-l’Évêque, et qui a déjà subi plusieurs condamnations pour vol, a été condamné à 6 ans de réclusion et à l'exposition pour tentative de vol d'une jument, dans une cour en herbe, dépendant de l'habitation du sieur Mariolle, à Coquainvilliers, et pour vol d'une bride et d'un licol, au préjudice du sieur Levillain de la même commune. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1847   -  Cour d’Assises du Calvados.  -  Le nommé Alexis Urbain Lindel, âgé de 21 ans, domestique, né demeurant à St-Ouen-le-Pin, était accusé d'avoir à Coquainvilliers, du 1er au 2 novembre 1844, volé un lapin, au préjudice du sieur Delatour, à l'aide des circonstances aggravantes de nuit, de dépendance de maison habitée, et d'escalade.Sur la plaidoirie de Me  Lemonnier, Lindel a été rendu à la liberté. ( source : Journal de Honfleur)

 

Juillet 1849  -  Nouvelles Locales.   -  Un arrêté du Président de la République vient, sur la demande du Préfet du Calvados, de nommer chevalier de la Légion D’Honneur, M. Guêtier, ancien militaire, maire de la commune de Coquainvilliers depuis près de 50 ans. (source Journal de Honfleur)  

 

Juin 1850   -   Nouvelles locales.   -   Un incendie a éclaté dans la nuit du 26 au 27 mai, dans la commune de Coquainvilliers. La grange et l’étable, assurées moyennant 400 francs, sont devenues la proie des flammes. Le sinistre est évalué à 500 francs. La justice informe. (Source :  Le Journal de Honfleur)

Mars 1853   -  Nouvelles divers.   -   Nous avons à enregistrer les accidents suivants arrivés sur plusieurs points du département :

—   Vendredi, dans l'après-midi, on a retrouvé, devant Longueval, le cadavre du capitaine anglais, qui était tombé à l'eau , il y a environ six semaines, en rentrant à bord de son bâtiment, amarré dans le bassin de Caen.

Peu de temps avant, ce cadavre, qui n'avait aucune forme humaine, était passé devant la corderie située sur le quai.

—   L'un des derniers jours du mois dernier, le nommé Plichon (Jacques-François), âgé de 52 ans, journalier à Coquainvilliers, a mis fin à ses jours en se précipitant dans une mare voisine de son habitation.   (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1855   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. d’Angerville. Audience du 7  mai.

Levillain (Constant-Ferdinand), âgé de 19 ans, domestique, né à Coquainvilliers, domicilié à Norolles, a une détestable réputation, plusieurs condamnations sont déjà venues l'atteindre. Il comparait devant le jury comme accusé d'avoir :

1° à Ouilly-le-Vicomte, vers la fin du mois d'août dernier, soustrait frauduleusement une somme d’argent au préjudice de la veuve Letorey, à l'aide d'effraction extérieure, d'escalade et d'effraction intérieure dans une maison.

2° d'avoir, à Lisieux, soustrait frauduleusement une somme d'argent, au préjudice du sieur Quevilly, dans la maison d'un sieur Morain dont il était alors domestique à gages et chez, lequel se trouvait le sieur Quevilly crime aggravé des circonstances de nuit et de maison habitée.

3° enfin, d'avoir à Coquainvilliers, le 14 décembre 1854, soustrait frauduleusement de l'argent, de la poudre, du plomb et un fusil au préjudice du sieur Florence Levillain, à l'aide, d'effraction extérieure, d'escalade et d'effraction dans une maison.

Déclaré coupable sur les 1er et 5e chefs, Constant Levillain a été condamné à 6 ans de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1867   -   Un accident.   -   Samedi soir, la femme du sieur Jacques Marie Philippe, cultivateur à Coquainvilliers, ennuyée de ne point voir rentrer son mari, qui était venu à notre marché, se décida à sortir pour aller à sa rencontre.

à deux ou trois cents mètres de sa demeure et dans un fossé qui longe la route, elle trouva le cheval et la voiture de son mari renversés, l'animal avait des pieds en l'air. Le  sieur Philippe, pris sous le cheval, avait été broyé et ne donnait plus signe de vie.

 

Décembre 1868   -   Un incendie.   -   Dans la nuit de vendredi à samedi, un incendie considérable a dévoré une grange, un pressoir et des caves dépendant de la ferme Ozanne, située à la limite de la commune de de Coquainvilliers, près du château d'Argentelle, appartenant à Mme Veuve Lozier, à Saint-Philibert-des-Champs.

Le feu dont on apercevait les lueurs du sommet des collines qui dominent la ville de Lisieux, a commencé vers 10 heures du soir et ne s'est éteint qu'à 5 heures du matin.  

 

Octobre 1869   -   Fait divers.   -  Lundi, une querelle et une bataille d'ivrognes, survenues à Coquainvilliers, entre deux ouvriers couvreurs, ont déterminé l'entrée de l'un d'eux, un sieur Lechat, dans l'établissement hospitalier de Lisieux.

Lechat a eu une fracture de la rotule droite et une déchirure de l'aile du nez, cette dernière blessure est le résultat d'une morsure que lui a faite son adversaire. On ne saurait trop s'élever contre ces mœurs de sauvages qui portent des camarades d'atelier à sa briser les membres et à se manger le nez.

 

Décembre 1869   -   Fait divers.   -  Encore deux incendies qui nous sont transmis par notre correspondant de Coquainvilliers :

Le premier à Coquainvilliers : le 23 novembre, M. Alphonse Guesnet, propriétaire au Breuil, passait par la roule de Coquainvilliers vers les 9 heures, du soir, lorsqu'il vit le four de M. Huet enflammé. M Guesnet éveilla aussitôt le fermier, prit des brocs et éteignit ce commencement d'incendie, la perte, couverte par  l’Assurance Mutuelle, peut être évaluée à 20  francs, mais les dégâts auraient été considérables si on n'y eût apporté de prompts secours, à cause des bâtiments voisins couverts en chaume.

Le 2e sinistre a eu lieu au Breuil, dans la nuit de dimanche à lundi, un bâtiment couvert en chaume et à usage d'étables, a été complètement brûlé. Ce bâtiment appartenait à M. Loriot,  cultivateur à Pierrefitte. La perte est évaluée de 4 à 500 fr., non assuré. M. Guesnet est encore un de ceux qui est arrivé des premiers pour porter des secours. Dans ces incendies on  attribue la cause du feu à la malveillance.  

 

Juin 1871   -  Fait divers.   -   Il y a certaine actes de brutalité, de férocité même, qu'on ne peut laisser passer sans, les flétrir. L'un de ces actifs,  commis il y a quelques jours à Coquainvillers, par un maître sur son jeune domestique de 14 ans, vient de causer la mort de celui-ci.

Le maître, en partant au marché voisin, avait recommandé au jeune homme de sarcler tout ou partie d'un carré de jardin, au retour et légèrement échauffé, nous dit-on, par les libations de la journée, il se montra très mécontent du travail de l'enfant, le saisit par les flancs et l'enleva de terre, en lui comprimant violemment les entrailles, et finalement le lança à distance sur le sol.

L'enfant se releva brisé et se plaignant de vives douleurs dans le corps, il put néanmoins rentrer chez son père, le lendemain matin, il voulut se lever pour retourner chez son maître, mais au bout de quelques minutes seulement, il rentrait pour se remettre au lit et n'en ressortait que mort huit jours après. Le maître s'appelle Lamare, l'enfant était le jeune Alphonse Vasse.  

 

Mars 1873   -   Tirage au sort.   -  On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, lesr jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.

 

Mars 1873   -   Prenez garde à vous !   -  Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins  de fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses contraventions ont été constatées en ces derniers jours.

 

Mars 1873   -   Un vieillard mort brûlé.   -  Un vieillard de 72 ans nommé Vauquelin, demeurant à Coquainvillers, près Lisieux, ayant voulu, pour préparer son modeste repas, allumer du feu dans un bois où il travaillait, le vent chassa dans les broussailles voisine la braise qu'il avait eu beaucoup de peine à obtenir. Entouré subitement par un tourbillon de fumée, ce malheureux tomba suffoqué au milieu même du foyer qu'il avait allumé. Attirés par la fumé qui s’élevait en tourbillon, les gens du voisinage trouvèrent Vauquelin horriblement brûlé. Transporté à l'hospice de Lisieux dans un état affreux, ce malheureux vieillard est mort quelques heures après.

 

Septembre 1873   -   Vols de chevaux.   -   Dans la nuit du 18 de ce mois, un voleur s'est introduit dans l'écurie du château de Pontif, commune de Coquainvillers, appartenant à M. James, pharmacien à Paris. Mme James, actuellement au château, n'a rien entendu ainsi que ses domestiques. Le voleur est entré dans l'écurie, dont la porte n'était pas fermée à clef, il a détaché la jument et il l'a emmenée. Les traces de pas relevées indiquent que le voleur s'est dirigé vers Pont-l’Evêque.  

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Coquainvilliers, restauration du presbytère, 150 fr.

 

Juin 1880  -  Les orages.  -  Nous traversons en ce moment une déplorable période de mauvais temps. Jeudi et vendredi derniers, des orages d'une extrême violence ont éclaté sur plusieurs points du département et y ont causé des accidents. Vendredi, la foudre est tombée dans la plaine de Moult-Argences sur une maison non habitée, dans laquelle s'étaient réfugiés six ouvriers et un berger. Les nommés Henri-Félix, dit Caudelair, berger à Moult ; Amand Bornier, carrier à Bellengreville, et Hippolyte Houel, carrier à Benouville, ont eu des contusions et des brûlures graves et sont restés longtemps sans connaissance : les autres en ont été quittes pour la peur. La toiture de la maison a été défoncée et les vitres ont été  brisées. Il avait été déposé en ce lieu trois kilogrammes de poudre de mine dans un baril. Par un hasard providentiel, la foudre ne les a pas atteints.

A Ranville, la foudre a traversé la toiture d'une maison et, arrivée au rez-de-chaussée, est sortie par la fenêtre en passant devant une jeune fille en train de travailler et qui n'a eu que  la peur. Les carreaux ont été tous cassés, à l'exception d'un seul que la foudre a percé d'un trou parfaitement rond. A Caen, le tonnerre s'est abattu sur la barque du batelier qui habite à l'extrémité du cours Cafarelli. L'embarcation a été séparée en deux parties par le choc et a coulé.

A Caumont, l'orage s'est déchaîné avec une violence extrême. Les chemins charriaient des masses d'eau, les ruisseaux ordinaires sont bientôt devenus des torrents. Dans les jardins, les dégâts ont été grands, les herbes sont roulées, sur certains points, les récoltes ont été hachées.

Dans l'arrondissement de Lisieux, sur divers points de la contrée, et notamment sur les communes de Manerbe, de Coquainvilliers et du Torquesne, la grêle est tombée avec une violence inouïe et a haché les blés. Les grêlons avaient l'épaisseur d'une grosse noisette. Les dégâts sont considérables et montent à plus de 60,000 francs.  

 

Octobre 1888  -  Adultère.  -   Auguste Lenoir, 40 ans, charpentier, né à Mesnil-Bacley, a été pris en flagrant délit d'adultère, à Coquainvilliers, avec la dame Joséphine Mariolle, âgée de 29 ans. Ils ont été arrêtés par les gendarmes et conduits à la prison de Lisieux.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1891  -  Enfant abandonné.  -  Dimanche matin, le sieur Auguste Folière, domestique à Dozulé, qui avait laissé sa voiture pendant la nuit sur la route, à Coquainvilliers, a trouvé à l'intérieur une petite fille de quelques heures, enveloppée dans un mouchoir. Il l'a portée à l'hospice de Lisieux.    (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1891  -  Une gaillarde.  -  La dame Le-gros, de Coquainvilliers, rentrant l'autre soir chez elle, aperçut un malfaiteur caché derrière, un meuble. Sans se décontenancé, elle saisit son revolver et somma le voleur de se laisser arrêter. Il ne fit aucune résistance et la gendarmerie prévenue vint le chercher. C'est un nommé Pierre Colombel, 23 ans, né à  Coquainvilliers, sans domicile.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1894  -  Musique.  -  Au concours du Havre, beau temps et foule. Ont obtenu des prix : Les Enfants de la Plage de Trouville, 29 exécutants ; la fanfare de Beuzeval-Houlgate, 31 exécutants, et la fanfare de Manerbe et Coquainvilliers, 20 exécutants. 

—   La réunion musicale, en forêt, qui a eu lieu dimanche à Montfiquet, près Balleroy, a très bien réussi.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1894  -  Enfant écrasé.   -  Mercredi l'après-midi, le petit garçon de M. Robert, journalier à Coquainvilliers, âgé de 5 ans 1/2, sortait de l'école au moment où passait une voiture conduite par M. Buchard fils et dans laquelle ce trouvaient le curé du Breuil et M. Poupry, cultivateur à Fierville-les-Parcs, qui revenaient d'une inhumation à Norolles. Le petit Robert ayant laissé tomber son crayon ou son porte-plume voulut le ramasser sans prendre garde à la voiture qui arrivait sur lui. La roue lui passa sur le corps et il fut écrasé. Les voyageurs ne se sont même pas rendu compte de l'accident, ils continuaient tranquillement leur route et ne se sont arrêtés qu'en entendant les cris de désespoir du malheureux père, témoin de la mort de son enfant.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1894  -  Le baptême du lait.   -  La femme Marie Cœuret, 47 ans, cultivatrice à Coquainvilliers, livrait à M. Poussin, demeurant à la Houblonnière, du lait additionné d'eau. M. Poussin s'en aperçut, il fit saisir et dresser procès-verbal. 

La prévenue essaye de rejeter la faute sur sa servante, la fille Macaire, son système n'a pas été admis par le tribunal qui l'a condamnée à huit jours de prison, avec sursis, 100 francs d'amende et à la publicité.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1894  - La foudre.   -   Les derniers orages ont fait de grands dégâts dans le Calvados. A St-Martin-de-Tallevende, la foudre est tombée chez le sieur Lecomte, fermier. Le fluide électrique, attiré par un courant d'air, est entré dans une étable et a foudroyé cinq jeunes bœufs, il est ressorti de l'autre côté par une porte près de laquelle se trouvait une génisse qu'il a également foudroyée. Un bouc, qui était couché sous un petit appentis, à 25 mètres, a subi le même sort. La perte occasionnée au fermier est de 1 530 fr. 

—A St-Martin-de-Mailloc, la foudre a tué une vache à M. Piel.

  La foudre est tombée sur un bâtiment occupé par le sieur Letellier, cultivateur à Coquainvilliers. Perte, 10 000 fr. 

— Au Pré-d'Auge, trois vaches de 450 fr. chacune, appartenant au sieur Bousquet, fermier, ont été tuées par la foudre. 

  Vendredi, la foudre est tombée sur le clocher de Saint-Omer, elle a enlevé environ le tiers de la couverture puis est entrée dans l'intérieur où elle à enlevé une poutre du beffroi laissant les cloches intactes. Elle est ressortie par une petite fenêtre dont elle a coupé la moitié, partageant ainsi les vitraux comme avec un diamant et sans même fêler la partie qui reste. Il n'y avait personne dans l'église.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1894  -  Découverte d’un disparu.   -  M. Jules Perdriel, âgé de 69 ans, rentier à Lisieux , était disparu de son domicile depuis plusieurs jours. On a découvert son cadavre sur le territoire de Coquainvilliers. Il portait deux blessures au cou et au bras gauche faites à l'aide d'un rasoir qui a été retrouvé près de lui. On croit à un suicide. Cet homme était un ancien militaire médaillé et jouissant d'une certaine aisance. Il recevait de l'État 800 francs par an.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Les voleurs de vaches.  -  La semaine dernière, la veuve Doucet, d'Ecots, s'apercevait qu'on lui avait volé une vache. Son frère se rendit à la foire des Cendres, à Lisieux, et reconnut la vache dans une bande amenée par le sieur Diet, de Cormeilles, qui déclara l'avoir achetée en chemin, à Saint-Germain-de-Livet. Il donna le signalement du vendeur et, à la suite de l'enquête, on arrêta le nommé Delaunay, 26 ans, d'Ecots. 

— Un veau de 300 fr., appartenant au sieur Armand Gassion, a été volé mardi dans un herbage à Saint-Vigor-le-Grand. 

— Une vache de 450 francs a été volée au sieur Jules Drouet, cultivateur à Coquainvilliers.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Respect au règlement .  -  Plusieurs personnes ont été bousculées cette semaine dans les rues de Caen, par des bicyclistes qui n'avaient pas la sonnette réglementaire. Espérons qu'on fera désormais observer le règlement qui les oblige à l'avoir.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1896  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Vols qualifiés.

  Pierre Colombel, 27 ans, domestique à Coquainvilliers, est poursuivi pour vols chez le sieur Lefrançois, cultivateur à Courtonne-la-Meurdrac ; chez la veuve Bourgeois, gardienne d'herbages à Coquainvilliers ; chez le sieur Roussel et chez les époux Leblanc, demeurant à Manerbe.

Colombel, qui a été déjà condamné six fois pour vol, attrape 5 ans de prison et la relégation. Défenseur: Me  Delahaye. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1896  -  Piétiné par un cheval.   -   Mardi, M. Désiré Ozouf, propriétaire à Coquainvilliers, rentrait de Lisieux, conduisant une voiture chargée de fumier et attelée de deux chevaux. Arrivé à peu de distance de sa cour, une vache effraya la jument de devant de l'attelage qui se retourna sur elle-même et, dans son écart, renversa le conducteur, qui fut ensuite piétiné par le cheval de limon. La mort a été instantanée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1897  -  Un pauvre diable.  -  Un nommé Enguerrand, journalier à Formentin, est le souffre douleur de sa famille. Il n'est peut-être pas exempt de reproches, mais ce n'est pas une raison pour le martyriser comme l'a fait son beau-frère Louis Lemoine, 50 ans, forgeron à  Coquainvilliers. Trouvant Enguerrand endormi au bout d'un champ, il le réveilla à coups de pied dans les jambes. Il y a six mois de cela et le malheureux peut à peine se tenir debout devant le tribunal correctionnel de Pont-l'Evêque, qui a condamné son bourreau à six mois de prison.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1898  -  Morts accidentelles.     La veuve Fouchaux, 74 ans, dentellière à Creully, traversant la place de ce bourg, a été renversée par la voiture du sieur Blouet, boucher, conduite au petit trot par son domestique, le jeune Roger.

Relevée aussitôt par des témoins de l'accident, la pauvre vieille, qui était complètement sourde et avait l'habitude de marcher au milieu de la chaussée, n'a pas tardé à expirer. 

— La veuve Perrée, née Pochon, 50 ans, journalière à Coquainvillers, près Pont-l'Évêque, a été trouvée noyée près de sa maison, dans un ruisseau où elle sera tombée en puisant de l'eau. La pauvre femme était épileptique.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1901   -   Noyé accidentellement.  -  Comme il passait devant sa mare, le, sieur Alfred Frémont, 76 ans, gardien d'herbages à Coquainvilliers, près Blangy-le-Château, a été pris vraisemblablement d'un étourdissement. Il est tombé dedans et s'est noyé.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Écrasé.  -   Louis Dasnière, 20 ans, domestique à Coquainvilliers, Canton de Blangy, est tombé sous une voiture d'arbres qu'il conduisait et a eu la poitrine, écrasée. Il a succombé peu après. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Suicide.  -  Le cadavre du sieur Auguste Lemonnier, 52 ans, journalier à Coquainvilliers, près Blangy-le-Château, a été repêché de la rivière la Touques où il s'était jeté volontairement. Le malheureux, qui avait des idées noires, avait, maintes fois, manifesté l'intention de sa donner la mort. . (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1901   -   Morts subites.   -  Le sieur Eugène Martin, 53 ans, journalier, abattait des poires avec une gaule chez le sieur Bossière, gardien d'herbages aux Authieux-sur-Calonne, près Pont-l'Évêque, quand tout à coup il tomba à la renverse. On s'empressa de le relever, mais il avait déjà cessé de vivre.

— Le sieur Émile Leboursié, 76 ans, demeurant à Coquainvilliers, près Blangy-le-Château, est mort subitement d'une congestion sur la route. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Équipages  volés.  -  Un jeune domestique de 15 ans, Victor Thierry, vint trouver la veuve Blécher, cultivatrice à Coquainvilliers, près Blangy, et lui demanda son cheval et sa voiture de la part de sa mère, qui habite le pays. 

C'était, soi-disant, pour aller chercher du linge à Lisieux. La dame Blécher ayant consenti, Thierry attela aussitôt, emmena l'équipage et ne revint pas. La gendarmerie le recherche.

  On a volé un cheval et une voiture estimés 1 800 fr. au sieur Pierrette, directeur du manège, à Trouville. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

1905  -  l'inventeur lexovien Paul Cornu invente et réalise les premiers essais de son hélicoptère. Cela fit un grand bruit dans toute l'Europe.

 

Décembre 1905  -  Une piqûre d’épine.  -   Le sieur Léandre Bacon, 60 ans, journalier à Coquainvilliers, canton de Blangy-le-Château, élaguait une haie d'épines chez le sieur Petit, propriétaire. Il tomba si malheureusement qu'une épine lui pénétra profondément dans un genou, La jambe enfla dans de telles proportions qu'il dut être admis d'urgence à l'hôpital de Lisieux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1907  -  Le 13,  Paul Cornu fait décoller le premier hélicoptère. l'appareil avec son constructeur et son frère comme passager, s'élèvent de 30 centimètres pendant quelques  instants. Ainsi est né une des plus belles inventions du XXème siècle qui a fait de Coquainvilliers un haut lieu de l'aviation !

 

Juillet 1916  -  Les déserteurs.  -  Nous avons déjà exposé, à plusieurs reprises, les dangers auxquels s'exposent les personnes donnant asile aux déserteurs. C'est d'abord le Conseil de guerre qui les guette, puis les déserteurs étant, à peu d'exceptions prés, des gens sans aveu, des repris de justice toujours à l'affût de mauvais coups, ceux qui les recueillent risquent de devenir tot ou tard leurs victimes. Des journaliers de Coquainvilliers, près Pont-l'Evêque, les époux Guéret, avaient occupé, quelques jours, un nommé Ressencourt, originaire de  Manerbe, évadé de la prison de Lisieux, où il était en prévention de Conseil de guerre, ils n'ignoraient pas la situation illégale de Ressencourt, mais ils n'avaient pas cru mal faire, ont-ils  déclaré. Poursuivi devant le Conseil de guerre de Rouen, Guéret a été condamné à deux mois de prison.  

 

Août 1916  -  Le temps qu’il fait.  -  Inutile de parler de la chaleur, tout le monde la sent. Nous sommes dans la canicule, cela ne veut pas dire qu'il doit faire un temps de chien,  mais tout bonnement que le soleil traverse en ce moment la constellation du Grand Chien dont Sirius (Invisible en ce moment, bien entendu) est l'étoile la plus brillante du ciel. Si la récolte des foins se fait admirablement, les herbages et prairies commencent à souffrir de la sécheresse, car il n'a pas plu depuis près d'un mois. 

 

Août 1916  -  Ne donnez pas asile aux déserteurs.  -  Nous avons dit dans un précédent numéro qu'un sieur Guéret, de Coquainvilliers, avait été condamné à deux mois de prison, par le conseil de guerre de Rouen, pour avoir donné asile au soldat déserteur Ressencourt. Un cultivateur de Formentin, Georges Bossey, qui avait aussi donné aide et asile à Ressencourt, vient d'être condamné, à son tour, à un an de prison. Bossey est père de six enfants. Les gendarmes auraient pu s'emparer déjà de Ressencourt, évadé depuis plusieurs mois de la prison  de Lisieux, sans l'aide que donnent, par crainte, à ce mauvais soldat les habitants de la région. Espérons que les sanctions prises par le conseil de guerre de Rouen seront d'un salutaire  exemple.

 

Avril 1917  -  Si le blé manquait !  -  Il y a seulement une soixantaine d'années, on ne comptait pas exclusivement sur le blé pour faire le pain. Les céréales de printemps, orge, sarrasin, maïs, faisaient le fonds de la nourriture de nos paysans, suivant les régions. Chez nous, on mangeait du pain d'orge qui était frais et excellent, et on mêlait la farine de seigle à celle du froment. La galette et la bouillie de sarrasin étaient aussi consommées en quantité, aussi bien en Normandie, qu'en Bretagne. Ailleurs on mangeai des « gaudes » de maïs, s’il est trop tard pour refaire les blés manqués, on peut encore, en avril, semer d'autres céréales, et même des pommes de terre tardives. Ce serait trop bête de souffrir de la faim, l'hiver prochain,  sur la terre la plus fertile du monde. 

 

Avril 1917  -  La misère !  -  On a trouvé, ces jours derniers, dans un petit bâtiment, dans la cour de M. Dumont, journalier à Coquainvillier à canton de Blangy-le-château, le cadavre d'un sieur Alphonse Crestey, 48 ans. La mort remontait à deux mois environ. On croit que ce malheureux, qui vivait de la charité publique et ne jouissait pas de toutes ses facultés, a succombé à une congestion causée par le froid.

 

Avril 1917  -  Pâques mouillées  -  Le temps continue d'être très mauvais. II pleut, il neige, il grésille, il giboule sans interruption et même, hier, il a tonné. C'est étonnant ! Le pis, c'est que rien ne pousse et qu'il n'y a pas d'herbe pour les bestiaux. Le foin a atteint des prix fantastiques, les semences ont souffert et beaucoup seraient à refaire, malheureusement il est trop tard. Pourtant ne désespérons pas, une simple saute de vent peut ramener le beau temps et la chaleur. N'empêche que cet hiver 1916-17 aura été un des plus rigoureux et des plus longs que nous avions jamais éprouvés en Normandie.

 

Juillet 1921  -   Macabres trouvailles.   -   On a trouvé dans un champ à St-Marlin-de-Sallen, le cadavre de Fernand Jeanne, 64 ans, hospitalisé à l'asile des vieillards de Thury-Harcourt. La mort parait due à des causes naturelles.

— M. Ferdinand Sosse, 42 ans, ouvrier de l'usine de Foulafu, à Coquainvillier, canton de Blangy-le-Château, a été trouvé noyé dans un ruisseau tout près de son travail. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Macabre pêche.    -   On a retiré de la Touques, à la grille de l'usiné électrique de Coquainvilliers, canton de Blangy-le-Château, et dans un état de putréfaction avancée, le cadavre d'un individu qui parait être celui d'un mendiant ou d'un vagabond. On n' a pu l'identifier. (Source  : Le Bonhomme Normand)

Avril 1923   -  Cour d’Assises.   -   Mauvaise graine.     Deux jeunes apaches, Eugène Margat, 18 ans, et Gaston Harmonville, 19 ans, échappés de la colonie pénitentiaire des Douaires, où ils avaient été envoyés pour vols jusqu'à leur majorité, sont accusés de nombreux vols dans la Seine-Inférieure et dans le Calvados. Onze faits sont retenus contre eux : à Elbeuf, au Petit-Quevilly, à Rouen, à Coquainvilliers, chez M. Dumont, ou ils pénètrent par effraction et s'emparent de 63 fr. qu'ils se partagent, et de divers autres objets, dans la même commune, chez M. Hamel, journalier, où ils dérobent 20 fr, et des bijoux. A Manerbe, les deux accusés pénètrent chez M, Maubant où ils se restaurent. Passant à Lisieux, ils brisent un carreau de la devanture de la cordonnerie Colette et emportent cinq paires de chaussures. A Glos sous-Lisieux, c'est la maison de M. Faucon qui est visitée par les voleurs qui prennent un certain nombre d'objets et des effets. Le même jour à Hermival-ies-Vaux, ils volent 10 fr. chez M. Hébert ainsi qu'une montre et d'autres objets.

Quittant notre région, Margat et Harmonville vont opérer à Méry-sur-Seine où ils sont arrêtés. Tous ces faits ont été avoués par eux. Malgré leur jeune âge, les antécédents des accusés sont déplorables. Margat est condamné à 7 ans de travaux forcés, et Harmonville à 6 ans de réclusion.

— Défenseurs: Mes  Lenoël et Tesnière. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923  -  Découverte d’un cadavre.  -  On a couvert dans la Touques, à Coquainvilliers, le cadavre d'un homme en état complet de décomposition. C'est celui de Leroy Isidore, 74 ans, à Fervacques.

 

Mai 1923   -  Une mère qui noie son enfant.  -   Une domestique de Coquainvilliers, canton de Blangy-le-Château, la fille Albertine Pellerin, 34 ans, avait eu, il y a quelques semaines, une petite fille qu'elle devait mettre en nourrice. Un jour, après déjeuner, elle quitta ses patrons, les époux Guéret et se rendit à Manerbe, à quelques kilomètres de la ferme.

Au lieu de chercher une nourrice, elle jeta son enfant dans un ruisseau. De retour chez ses patrons, la fille Pellerin prétendit que sa petite fille avait été victime d'un accident mortel. Mais devant les explications plutôt, embarrassées de sa domestique, M. Guéret la conduisit à la gendarmerie de Lisieux où elle avoua son crime.

Le cadavre de la pauvre petite a été retrouvé à quelques mètres de L'endroit où sa mère l'avait noyée. Comme excuse, Albertine Pellerin a déclaré qu'elle n'aurait jamais eu le moyen de payer les mois de nourrice. On l'a écrouée à Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Mort sur la route.  -  M. Mesnier Paul, 51 ans, cultivateur à Coquainvilliers, revenait de Lisieux à bicyclette. Arrivé près du village d'Ouilly-le-Vicomte, il a éprouvé un malaise. Il a posé sa bicyclette sur le bord de la route et s'est assis sur le talus. Mais il est mort presque immédiatement d'une crise cardiaque. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Avril 1937  -  Un taureau blesse un ouvrier agricole.  - M. Robert Hue, âgé de 27 ans, ouvrier agricole au service de M. Pierre Levasseur, cultivateur à Coquainvilliers, voulait faire rentrer à l'étable un taureau qui se trouvait dans l'herbage. Au moment de passer la porte, l'animal soudain furieux se jeta sur M. Hue et lui porta de violents coups de cornes.

Alerté par ses appels, son patron transporta le blessé à la clinique de la Providence, à Lisieux, où M. le docteur Marie, chirurgien-adjoint de l'hôpital, lui prodigua ses soins.

M. Hue. atteint d'une plaie profonde à la cuisse avec contusion abdominale, sera immobilisé pendant deux mois. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  La mystérieuse affaire de Coquainvilliers.  -  A la suite de l’incendie d'une camionnette à Lisieux

Incendie qui parut suspect à cause de la hauteur invraisemblable des flammes et de la disparition du conducteur.

La gendarmerie découvrit, à Coqnainvilliers, dans une maison isolée, un véritable entrepôt de marchandises diverses, alcool, alimentation, etc..., en provenance du Havre, à destination de Paris.

Le trafic nocturne de ce magasin improvisé, l'importance du stock et surtout le mutisme de l'entrepositaire ont amené son arrestation...

Il se dit anarchiste et se refuse à toute déclaration.

A quoi était destiné ce ravitaillement, ou à qui ?  

S'agit-il d'une banale affaire de fraude.

Est-on en présence d'une bande appartenant à une organisation internationale ?

Y a-t-il des complicités dans la région ?

Autant de questions qui se posent.

M. de Monti-Rossi, juge d'instruction s'emploie activement à les résoudre.

Un détail donnera une idée du volume des marchandises saisies : il a fallu réquisitionner deux pièces à la caserne de gendarmerie pour pouvoir les loger !  (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Août 1937  -  La mystérieuse affaire de Coquainvilliers.  -   L'enquête ouverte sur la mystérieuse affaire de Coquainvilliers n'a pas encore réussi à éclaircir le mystère qui plane sur l'origine et la destination des marchandises saisies. 

Après l'arrestation de l'entrepositaire Féret et d'une complice, une nouvelle perquisition a été opérée à Coquainvilliers, à son domicile, où on a constaté qu'une certaine quantité de caisses de produits d'alimentation étaient marquées « Soustelle-Trouville ». 

Immédiatement, une délégation se rendit au domicile de M. Soustelle, épicier, demeurant quai Tostain à Trouville-sur-Mer. 

L'épicier, interrogé, commença par déclarer qu'il n'avait rien de commun avec la bande dont on voulait l'accuser de faire partie. Puis, pressé de questions, il avoua finalement avoir vendu une certaine quantité de marchandises à M. Féret, de Coquainvilliers. 

Les soupçons se précisèrent davantage et M. Soustelle crut bon de disparaître de la circulation. 

Samedi, le Parquet de Pont-l'Evêque et M. de Monti-Rossi, juge d'instruction, ont été apposer des scellés sur la demeure de M. Soustelle à Trouville. Jusqu'à ce jour plus de deux mille  kilos de marchandises ont été saisis et amenés à la gendarmerie de Pont-l'Evêque.   (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Une auto dans le fossé bâtiment agricole brûle.   -  Un accident d'auto s'est produit mardi soir, vers 22 heures, au carrefour formé par la route de Pont-l'Evêque à Lisieux et celle de Coquainvilliers à Saint-Ouen.

Venant de la direction de Pout-l’Evêque et se dirigeant vers Lisieux, M. Belhomme, débitant à Rocques, circulait en auto accompagné de M. Abel Ruellaud, 41 ans,  propriétaire à Norolles, auquel appartenait la voiture et qui apprend actuellement à conduire, l’auto roulait bien à droite et à une allure modérée, lorsqu'en arrivant près du carrefour en question. M. Belhomme fut ébloui par les phares d'une voiture qui venait en sens inverse.

Il appuya aussitôt sur sa droite. En effectuant cette manœuvre, il monta sur le talus, renversa un poteau indicateur, deux bornes de pierre, pour aller enfin se renverser dans le fossé. Par  un hasard providentiel, M. Belhomme sortit indemne de l'accident. Il n'en était pas de même de M. Ruelland. Celui-ci était blessé à la face par des éclats de vitres et il perdait son  sang en abondance.

Il fut transporté dans le débit le plus proche où le docteur Roullier, appelé, vint lui donner les premiers soins. Quant à la voiture, elle semble complètement hors d'usage. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Trois jeunes cambrioleurs se restaurent à bon compte.   -    Les gendarmes de Lisieux ont arrêté en flagrant délit, trois jeunes gens, les nommés H……., âgés de 14 et 16 ans et D…….., âgé de 17 ans, dont les parents habitent Lisieux. 

Ces trois jeunes gens ont pénétré dans la maison de M. et Mme Sevestre, demeurant à Coquainvilliers, en brisant le carreau d'une fenêtre du rez-de-chaussée. Une fois dans la place, ils se sont copieusement restaurés avec les victuailles trouvées dans le buffet. Ils seront poursuivis. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Un père indigne.  -   La gendarmerie de Lisieux a procédé à l'arrestation du nommé Denis Vaudolon, 52 ans, demeurant à Coquainvilliers. Cet individu qui est père de huit enfants, vit actuellement en concubinage avec une femme Marthe Gouyet. 

C'est par la rumeur publique que les gendarmes ont appris les manœuvres odieuses que Vaudolon exerçait sur une de ses filles, âgée de 15 ans. A la suite de leur enquête les  gendarmes ont réussi à faire avouer ce père indigne. 

Vaudolon qui a reconnu qu'il abusait de sa fille depuis plus d'un an, a été amené à Pont-l'Évêque où il a été écroué. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Un père indigne.   -   Vaudolon Denis, 52 ans, carrier, demeurant à Coquainvilliers, est accusé d'attentats à la pudeur sur sa fille.

Vaudolon a reconnu les faits, il prétend avoir agi sous l'empire de l'ivresse.

Les renseignements recueillis sur lui sont assez favorables. Il est représenté comme intelligent, travailleur et honnête, mais il se livre fréquemment à la boisson et, lorsqu'il est dans cet état, il frappe sa maîtresse et ses enfants.

L'accusé a été condamné en 1931, par le tribunal correctionnel de Pont-l’Évêque pour mauvais traitements et privation des soins à sa fille. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   L’imprudence d’un fumeur.   -   Vers 16 heures, Louis Bertron, 18 ans, ouvrier agricole, demeurant à Coquainvilliers, commit l'imprudence d'allumer une cigarette et de  jeter sont allumette mal éteinte dans le bois où il travaillait, Il continua son travail mais, quelques instants après, en se retournant, il s'aperçut que le bois avait pris feu. Il essaya vainement d'éteindre le commencement d'incendie, car le vent soufflait en tempête. II appela un ouvrier voisin qui alerta les pompiers de Lisieux.

immédiatement, ceux-ci se rendirent sur les lieux et, après deux heures de travail, circoncirent tout danger.

Les dégâts sont importants. Le bois appartient à M. Lissard de Saint-Hymer. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   On va exhumer le corps d’une femme.  -  La rumeur publique prétendant qu'une personne de cette localité, décédée au mois mars 1938, aurait succombe à des manœuvres abortives, le Parquet de Pont-l'Évêque a commis le docteur Bureau de Pont-l’Évêque, et le docteur Couturier de Trouville et le docteur Béglin, de Honfleur, pour examiner le cadavre, qui sera prochainement exhumé.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1943    -   Fait divers.   -   Six enfants jouant au bord de la Touques, à Coquainvilliers, ayant voulu par jeu traverser la rivière sur un radeau, celui-ci chavira soudain, précipitant tout le monde à l'eau. Heureusement, un courageux témoin, André Olivier, 24 ans, plongea dans la rivière profonde de 3 m. et put sauver les 3 petites Macquaire, Jacqueline, Thérèse et Marthe qui se seraient infailliblement noyées sans cette prompte intervention.

Pendant ce temps, les 3 autres enfants avaient réussi à gagner la rive par leurs propres moyens. M. Olivier a bien droit aux plus vives félicitations pour ce bel acte de courage.

 

Février 1944    -   Fait divers.   -   Armés d'un sabre et de pistolets, trois individus masqués ont pénétré dans la maison de M Marcel, moulin de Coquainvilliers, ils ont visite tous les  appartements et, sous la menace du revolver, sont fait remettre 5.000 francs.  

 

Avril 1944    -   Fait divers.  -  A la suite des nombreuses agressions à main armée dans la région de Pont-l'Evêque, la gendarmerie a procédé à des recherches qui viennent d'aboutir à quatre arrestations. L'un des principaux auteurs, Jean Cumont, 19 ans, sans profession, à Saint Hymer, a été le premier appréhendé. Il reconnut s'être présenté dans la soirée du 29  janvier chez un cultivateur de Pierrefitte-en-Auge, M. Prévost et lui avoir soustrait 130.000 fr., 20.000 fr. de bijoux, des pièces d'or et d'argent. Il déclara avoir été accompagné par Fernand Thouret, 18 ans, cultivateur. 

Thouret arrêté, ne put que confirmer les déclarations de Cumont. Les deux jeunes gens avouèrent par la suite avoir commis une agression en compagnie d'un nommé Marcel Tantet, 20 ans, cultivateur, à Saint-Hymer, le 16 février, à 21 h., à la ferme Moulin, à Coquainvilliers, et s’être appropriés 3.000 fr. Cumont et Thouret étaient armés chacun d'un revolver acheté à des réfractaires, Tantet possédait en outre un sabre de cavalerie et un revolver qui lui avait été remis par le nommé Robert Eugène, 53 ans, bûcheron. Interrogé a son tour, ce dernier a été arrêté.  

 

Janvier 1945  -  Ne jouez pas avec les armes. -  M. André Hamel, cultivateur à Cocquainvillers s’est aperçu que l’un de ses porcs avait été blessé par une balle de mitraillette. Interrogé à ce sujet, Bernard L’Huillier, 18 ans, ouvrier agricole a déclaré qu’il avait essayé son arme et en ignorait la portée. Sa mère, Mme Victoria L’Huillier est civilement responsable et sera poursuivie. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    6 juin, férié.    Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source : Le Bonhomme Libre)

Coqainvilliers  -  Distillerie des Calvados Boulard

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