UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CORDEBUGLE

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune de Cordebugle sont des Cordebuglais, Cordebuglaises.

1825  -  Courtonnel a été  absorbée en 1825 par Cordebugle.

 

Janvier 1840   -   Listes communales.  -  Aux termes de la loi du 21 mars 1831, un registre est ouvert à la mairie de chaque commune pour recevoir les réclamations des citoyens ayant droit d'être inscrits aux listes sur lesquelles doivent se faire les élections municipales. C'est du 8 janvier au 8 février que doivent être formées toutes les demandes en rectification ou en radiation à opérer sur les listes.

La liste communale affichée mercredi dernier à Bayeux, pour 1840, porte dans la première partie, 488 électeurs censitaires, et dans la seconde partie 47 électeurs.

La dernière ligne inscrite est de 57 francs. (Source  : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1840   -   Nouvelle local.  -    Un journal indique un moyen facile de guérir les chevaux et bêtes cornes qui perdre l'appétit par l'effet d'une mauvaise pourriture ou la présence des vers intestinaux.

Il suffira pendant quelques jours de leur faire avaler le matin un morceau de goudron gros comme une noix, ou, à défaut du goudron, un morceau de poix noire du même volume. L'appétit se rétablit presque aussitôt, et les animaux soignés par cette méthode rendent une grande quantité de vers sans en paraître incommodés. (Source  : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1852   -  Nous lisons dans le Lexovien.   -  Jeudi, vers trois heures après midi, un violent orage, accompagné d'une pluie torrentielle, est venu s'abattre sur notre contrée ; en quelques minutes, les ruisseaux de la ville ont débordé et rendu les rues impraticables ; les rivières se sont élevées de plus d'un mètre en peu de temps, et l'on commençait à craindre pour les roues des usines.

La violence de l'orage a commencé à se faire sentir à l'Hôtellerie, puis il a suivi les vallons de Courtonne-la-Meurdrac, Mesnil-Guillaume, Glos et St-Martin-de-la-Lieue ; une véritable trombe d'eau et de grêle est tombée sur ces pays et les a dévastés ; les chemins étaient convertis en torrents, entraînant tout ce qui s'opposait à leur passage, et laissant à chaque carrefour des monceaux, de cailloux et de terre entraînés des champs de blé et de melons. A St-Martin, l'eau couvrait la route à une hauteur, d'environ un mètre ; à Beuvillers, le tonnerre est tombé sur un arbre et l'a entièrement dépouillé de ses branches et de son écorce. Enfin, le malheureux pays que ce cataclysme a parcouru, est entièrement dévasté.

Nous apprenons, ce matin, que le moulin de Cordebugle a été entièrement enlevé par les eaux. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1868   -   Un incendie.   -   Un incendie a éclaté le 4 de ce mois, vers 10 heures du matin, à Cordebugle, et a consumé un corps de bâtiment à usage de blanchisserie, grange et bûcher, 2 700 gerbes de blé, du fourrage, du bois de chauffage et divers objets, le tout appartenant au sieur Ledain, propriétaire en cette commune.

Le feu a été mis par l'enfant du sieur Ledain, à l'aide d'allumettes chimiques qu'il s'était procurées à l'insu de ses parents.  

 

Décembre 1869   -   Un drame.   -  Les époux Boullais, journaliers, habitaient un coin isolé dans la commune de Cordebugle, ils avaient quatre enfants dont le plus jeune, Marie-Célestine avait à peine quelques mois. Depuis longtemps déjà on avait remarqué que ces pauvres petits étaient à peu près complètement abandonnés par leurs parents. Le père venait quelquefois le soir leur jeter un morceau de pain, la mère menait une mauvaise vie, et quand ils avaient trop faim, ils faisaient griller des racines pour manger.

Dernièrement, la jeune Marie-Célestine Boullais mourut, on soupçonna qu'elle était morte faute de soins, peut-être de faim, l'indignation publique dénonça à la justice les époux Boullais, qui ont été arrêtés.

MM. les magistrats instructeurs sont allés jeudi à Cordebugle, ils ont fait exhumer le cadavre dont l'autopsie a été faite par M. le docteur Nolla. L'information se poursuit.

Ces enfants ont été amenés et déposés à l'hospice de Lisieux, où ils vont recevoir les bons soins qui leur manquaient si complètement au foyer paternel.

 

Décembre 1869   -   Fait divers.   -  La poste, ne pouvant égaler la vitesse de la télégraphié, essaie au moins d'accroître la rapidité des correspondances.

Dans ce but, les facteurs ruraux vont être autorisés à prendre le chemin de fer toutes les fois qu'il conduira aux communes qu'ils ont à desservir, Nous applaudissons franchement à cette mesure, qui apportera une grande célérité dans la correspondance et qui améliorera la situation pénible des facteurs qui desservent la campagne.

 

Janvier 1870   -   Fait divers.   -  Un commencement d'incendie accidentel a éclaté dans la nuit du 29 décembre en la commune de Cordebugle, et a détruit quelques effets d'habillement  en mauvais état, appartenant à la nommée Sébire et à son fils.

La perte, quoique insignifiante, laisse dans la plus grande misère ces deux malheureux qui n'ont aucun moyen d'existence et vivent du produit de la charité publique.  

 

Décembre 1871   -  Fait divers.   -  Samedi dernier, vers six heures du matin, une double tentative d'assassinat a été commise dans la commune de Cordebugle, pres Lisieux, sur les sieurs Stanislas Condret et Charles Houlley, cultivateurs audit lieu.

Voici dans quelles circonstances cette tentative criminelle s'est produite : Le nommé Louis Hervieu, âgé de 45 ans, journalier au Cordebugle, avait eu un procès qu'il perdit il y a quelque temps, et dans lequel ont comparu comme témoins MM. Condret et Houlley. Voulant s'en venger, Hervieu se rendit d'abord chez M. Condret, adjoint, qu'il trouva près de sortir de sa maison, lui présentant un papier, sur lequel il avait écrit des menaces, il lui dit : « Je suis chargé de rapporter la réponse à cette lettre. » M. Condret se disposait à lire, lorsqu'une balle siffla à son oreille, et fut s'aplatir derrière lui, sur le mur, le laissant qu'une légère trace de brûlure aux cheveux. Hervieu ne laissa pas à M.Gondret le temps de prendre son fusil, que celui-ci courait chercher, il prit la fuite et disparut, grace à l'obscurité.

Cependant, tout à ses projets de vengeance, il se mit à la recherche de M. Houlley, maire, le rencontra et lui tira à bout portant un coup de pistolet, 1e coup rata heureusement et M. Houley put fuir et échapper à ce furieux.

Restait encore pour Hervieu, une vengeance à tenter : il se rend au presbytère, que fort heureusement le curé venait de quitter pour se rendre à Lisieux prendre le chemin de fer, c?est évidemment a cette circonstance que M. l'abbé Lecapitaine doit sinon sa vie, du moins de n'avoir point été attaqué par ce misérable.

Enfin, Hervieu ayant manqué ceux qu'il poursuivait de sa haine, ne se manqua pas, lui, il choisit pour finir une aussi triste vie le cimetière de la commue et dans la cimetière la fosse da sa femme enterrée, depuis quelques années. S'étendant sur ce lit funèbre, il se tira dans l'a bouche un coup de pistolet qui lui traversa la tête et détermina instantanément la mort.

Ces événements causèrent un grand émoi dans la commune, et quelques habitants qui se trouvaient au marché de Lisieux et ignoraient, la mort de ce forcené, hésitaient, samedi soir, à rentrer dans leurs domiciles. 

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Cordebugle, travaux au presbytère, 50 fr.

 

Mai 1888  -  Incendiaire de 72 ans.  -  Un bâtiment, à usage d'étable, appartenant au sieur Eugène Vallet, journalier à Cordebugle, canton d'Orbec, a été brûlé. L'auteur de cet incendie est âgé de 72 ans, c'est le père de l'incendié. C'est, dit on, la misère qui a poussé ce vieillard infirme, à incendier volontairement un bâtiment appartenant à son fils, qui refuse de le nourrir, sous prétexte qu'il n'est pas son seul enfant. Vallet a mis le feu afin de se faire mettre en prison pour avoir du pain. On l'a arrêté. L'immeuble brûlé est estimé 550 fr.  

 

Septembre 1888  -  L’immoralité à la campagne.  -  A Cordebugle, on a constaté des outrages publics à la pudeur, commis dans des conditions inimaginables de saleté, par une fille Drouet, âgée de 27 ans.  

 

Novembre 1891  -  L’assassinat de Cordebugle.  -  Lundi, à Cordebugle, une dame Eugène Valette, 38 ans, a été trouvée étranglée chez elle, Pendant l’absence de son mari et de son enfant, un individu est entré dans son domicile. Il l'a frappée, puis, voyant qu'elle allait appeler, il l'a bâillonnée, puis étranglée avec une corde. Il a ensuite fouillé les meubles et pris 140 francs. 

Les soupçons se sont portés sur un journalier de Cordebugle, Maximin Baudrouet, 37 ans. Il nie tout, mais l'examen de ses vêtements a révélé de nombreuses traces de sang dont il ne peut indiquer la provenance. Il a été arrêté. L'enquête continue.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1891  -  L’assassinat de Cordebugle.  -  En relatant l'assassinat de la femme Valette, de Cordeblugle, nous avons annoncé l'arrestation d'un individu de la commune, un nommé Maximin Beaudrouet, âgé de 27 ans, inculpé de ce crime. Il nie énergiquement. Cependant, il ne peut expliquer la provenance d'une chemise tachée de sang qui était en sa possession. D'ailleurs, il a eu soin de ne plus laisser aucun doute sur sa culpabilité, en tentant d'échapper aux gendarmes qui l'avaient enfermé dans la chambre de sûreté de l'Hôtellerie. Sa femme, âgée de 24 ans, a été également arrêtée. 

Le crime a dû être commis dans la matinée. Beaudrouet, qui était en relations avec les époux Valette, a du venir chez eux et, après avoir engagé la conversation avec la femme Valette, il lui aura jeté au cou le lacet qui l’a étranglée. Puis, la mort ne venant peut-être pas assez vite, il lui a piétiné, le visage avec une telle violence que la victime a eu la mâchoire -brisée. Il à dû s'emparer d'une somme de 152 fr. dont 140 appartiennent à la Charité de Cordebugle.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1892  -  Les condamnés à mort.  -  Quelques lignes hâtives publiées par l'un de nos confrères au sujet de Tardieu, condamné à mort pour assassinat d'un gardien de Beaulieu, ont mis sur pied, pendant plusieurs nuits, les amateurs d'exécution. Comme nous l'avons dit dans notre dernier numéro, il est probable que Tardieu, à cause de ses antécédents, ne sera pas gracié, le jour de son exécution est même proche. 

Le pourvoi en cassation de Tardieu a été rejeté le même jour que celui de Beaudrouet, qui a étranglé une femme à Cordebugle, mais ce dernier ne sera pas exécuté. 

Si, comme tout l'indique, Tardieu n'est pas gracié, on se demande s'il sera guillotiné sur les fossés Saint-Julien ou à Beaulieu comme exemple. C'est d'habitude l'administration municipale qui indique le lieu où doit être élevée la guillotine. La mairie n'a pas encore eu à se prononcer. 

L'un de nos confrères, bien placé pour savoir ce qui se passe dans la cellule des condamnés, nous apprend que Tardieu et Beaudrouet sont enfermés dans la même cellule et surveillés, jour et nuit, par deux gardiens et deux détenus. Leur attitude est bien différente. Beaudrouet est triste et n'est rien moins que rassuré. Il s'inquiète beaucoup du sort de son pourvoi en cassation. Il ne sait pas, quant à présent, que ce pourvoi est rejeté. Tardieu, au contraire, est plein de confiance, étant trop jeune, dit-il, pour que le président de la République le laisse  exécuter. Il a fort bon appétit, fume beaucoup et joue avec ses gardiens, surtout au « damier ». Il écrit ses mémoires.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Un Mauvais cas.  -  Le nommé Désiré Delphin dit Daragon, journalier, à Cordebugle, condamné par défaut à 6 mois de prison par le tribunal de Lisieux, et fort redouté dans la région, vient d'être arrêté, à Fontaine-la-Louvet, où il travaillait chez un sieur F……. On a trouvé sur Daragon une lettre du sieur F…….. adressée à M. G……..., de la Potherie-Mathieu, et le priant de donner de l'ouvrage pendant quelque temps à Daragon, dans le but de dépister les gendarmes qui étaient à ses trousses. Le sieur F…….. s'est mis là dans un mauvais cas et va être poursuivi. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1900  -  Découvert d'un cadavre. -  On a découvert le cadavre d'un nommé Isidore Boulaye, 67 ans, journalier à Cordebugle, hameau de la Halboudière. M. Le docteur Estable n'ayant pu se prononcer sur les causes de la mort, le parquet de Lisieux, prévenu, s'est transporté mardi sur les lieux, accompagné de M. Le docteur Lesigne a conclu que Boulaye était  mort d'une congestion.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1900   -   C’est radical.  -  On peut lire dans la Commune de Cordebugle : « Fièvre aphteuse dit Cocotte : Interdiction de ses chemins aux bêtes bovines et tout espèce d'animaux susceptible de gagner cette maladie ». 

Or, comme M. Brunet, chef du service sanitaire, prétend que la cocotte se propage par les gens de corvée et autres, il faut conclure que la circulation, dans les chemins de Cordebugle, est interdite aux bêtes et aux gens. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Décembre 1900   -   Grave accident.  -  Le sieur Lasne, 36 ans, domestique à la Chapelle-Hareng (Eure), se trouvait chez le sieur Varin, cultivateur à Cordebugle, près Orbec, quand il reçut un coup de pied de cheval qui lui ouvrit le front.

Transporté à l’hospice de Lisieux, le malheureux y a subi l’opération du trépan. Son état, quoique très grave, n’est cependant pas désespéré. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1901   -   En trayant les vaches.  -    La dame Charlotte Lemarié, 51 ans, journalière à Cordebugle, près Orbec, qui trayait des vaches, est tombée en voulant se garer de l'une d'elles qui faisait un mouvement menaçant et s'est brisé une jambe. Elle a été transportée à l’hospice de Lisieux. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Lauriers mis à toutes les sauces.  -  Pierre Guillard, 54 ans, gardien d'herbages à Cordebugle, ayant été signalé comme détenteur de collets, les gendarmes firent une descente chez lui et y trouvèrent plusieurs engins suspects. Guillard a essayé de s'en tirer en disant que c'était son petit garçon, un savant ! qui les avait fabriqués avec le laiton servant à la confection des couronnes dont il avait été couvert à la dernière distribution des prix.

Le tribunal de Lisieux ne s'est pas laissé convaincre et a condamné Guillard à 50 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Les 13 jours en 1903.  -  Les dates pour l'accomplissement des périodes d'instruction des territoriaux en 1903 ont été fixées : du 29 juin au 12 juillet, pour les hommes appartenant au 1er bataillon et au dépôt des régiments d'infanterie du 3e corps d'armée, domiciliés, dans la Seine-Inférieure, l'Eure et le Calvados ; du 28 septembre au 11 octobre, pour les hommes appartenant à l'infanterie ; du 2 au 15 novembre, pour les territoriaux appartenant à la cavalerie ; à des dates spéciales, les territoriaux appartenant à l'artillerie, au génie et aux sections.

Ces périodes concernent les territoriaux des classes 1886, 1887 et 1888, qui appartiennent au 3e corps d'armée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1903   -   Découverte macabre.  -   En creusant une tranchée dans un chemin, à Cordebugle, canton d'Orbec, des terrassiers ont mis à découvert un squelette assez bien conservé. Aucune trace de cercueil n'a été relevée. A la forme du crâne, on croit que ce squelette était celui d'une femme.

S'il y a eu crime, à quelle époque pourrait-il bien remonter ? Ce sera une question difficile à résoudre. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903 -  Lugubre découverte.  -  Est-ce un crime ? Vendredi soir, vers 6 heures, des terrassiers de l'entreprise Caillot, occupés à construire une route sur le territoire de la commune, en creusant une tranchée dans le chemin dit des " sablons ", ont découvert à 50 centimètres de profondeur un squelette assez bien conservé. Aucune trace de cercueil n'a été relevée.

Les auteurs de cette découverte ont cru reconnaître, à la forme du crâne, que le squelette était celui d'une femme. L'émail des dents était absolument intact. On se demande à quelle  époque pourrait remonter la mort et quelle en a été la cause.

 

Juillet 1903    -  L’immoralité à la campagne.   -   Une enquête est ouverte sur des actes contre nature relevés à la charge du nommé Léopold Hélie, 21 ans, domestique chez le maire de Cordebugle, canton d'Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1903  -  L’immoralité à la campagne.   -   Léopold Élie, 21 ans, était domestique à Cordebugle, arrondissement de Lisieux. Un jour, surpris commettant un acte de bestialité comme on en voit peu, ce sale personnage a été poursuivi pour outrage public à la pudeur et pour avoir détérioré l'un des chevaux de son maître.

En raison de son jeune âge et de ses bons antécédents, Élie, condamné à trois mois de prison, a obtenu le bénéfice de la loi Bérenger, mais il aura à payer 11 fr. d'amende.

Comme c'était la dernière audience avant les vacances, Élie était resté assis sur son banc, et comme le huissier lui demandait ce qu'il attendait, il a répondu : « Dame ! j'attends por pouaiyi. Pisqu'y s'en vont en vacances, j'sieux pas prêt d'les r'vêt ; v'ià les onze francs. » Le huissier fît rempocher ses fonds à Elie en lui disant qu'on les lui réclamerait plus tard avec les frais du procès sur lesquels il ne comptait certainement pas. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Un projet de loi contre les corbeaux.  -  M. de Villebois-Mareuil, député de la Mayenne, vient d'élaborer avec le comte Clary, président du Saint-Hubert-Club de France, un projet de loi destiné à donner satisfaction aux chasseurs et aux agriculteurs. Il s'agit de la création de postes de Tierceliers dans toute la France, en vue de la destruction des oiseaux de proie, des petits fauves et principalement des corbeaux. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

Février 1907  -  Crime ou suicide.  -  Un nommé Fresnel, journalier chez M. Verel, cultivateur à Cordebugle, a trouvé dans une étable, située à un kilomètre de toute habitation, le cadavre d'un inconnu, paraissant âgée d'une quarantaine d'années. 

Le corps, à moitié nu, était couché sur une échelle, un bras étant resté attaché au plafond. Cette position singulière du corps n'a pas permis de croire à un suicide.

M. Anne, maire, a fait prévenir les gendarmes de l'Hôtellerie, qui ont commencé une enquête et averti le parquet. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1924  -  Chasse aux sangliers.  -  Dans une chasse organisée dans les bois d'Audigné, M. Laine, lieutenant de louveterie accompagné de M. Toullet de Drucourt a tué un solitaire de 90 kilogrammes.  

 

Août 1924  -  Érection d’un calvaire.  -  Une grandete aura lieu à Cordebugle, le dimanche 14 septembre prochain, à l'occasion de la bénédiction d'un calvaire dù à la générosité des habitants. Cette fête aura lieu à 3 heures de l'après-midi, sous la présidence de M. le Curé-Doyen d'Orbec.  

 

Août 1940  -  Destruction d'arbres.  -  Mme Mallet, demeurant à Cordebugle, locataire de M. Risselin, a fait l'objet d'un procès-verbal de la part des gendarmes de la brigade de l'Hôtellerie, pour destruction d'arbres.

Elle a reconnu qu'elle ne pouvait disposer, d'après son bail, que du bois des haies, et n'a pas donné explication valable au sujet de la coupe de 120 mètres de long et d'une largeur de 2 mètres de baliveaux et de bois de chauffage.

 

Décembre 1944   -   Un cultivateur sauve deux enfants.    -   Un incendie qui après avoir pris naissance dans une cuisine, gagna un grenier rempli de foin, a détruit la maison de M. Vabres, cultivateur à Cordebugles. Accourant sur les lieux du sinistre, ce dernier parvint à sauver ses deux enfants âgés de 3 et 2 ans qui se trouvaient seuls dans l'habitation.

CORDEBUGLE  (Calvados)   -   L'Église

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