UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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COUDRAY - RABUT

Canton de Blangy-le-Château

Les habitants de la commune de Coudray-Rabut sont des ...


Janvier 1828  -  Absorption.  -  En 1828, Coudray (115 habitants en 1821) absorbe Rabut (107 habitants) au nord-est de son territoire.

 

Août 1846   -   Nouvelles locales.  -  Une dame Henri est morte une de ces dernières semaines à Coudray-Rabut, âgée de 99 ans trois mois. C'est un des plus grands exemples de longévité remarqués dans ce canton depuis quelques années. (source Journal de Honfleur)

 

Novembre 1846   -  Nouvelles locales.  -  Un événement déplorable a eu lieu dans la journée de samedi dernier, en la commune de Coudray-Rabut.

Le nommé Victor Hagron travaillait à la carrière du sieur Mallot , chaufournier, à retirer des pierres à chaux, malgré, dit-on, les avis de son maître, le malheureux Hagron continua son travail et eut l'imprudence d'enlever quelques pierres qui soutenaient les terres de la base du sommet de la carrière. Alors un éboulement considérable eut lieu et le pauvre ouvrier fut enseveli sous une masse de terre.

Aux cris d'un jeune homme employé également à cette carrière, et qui, plus heureux que son compagnon, ne fut que renversé par l'éboulement, on s'empressa d'accourir.

Après un travail poussé avec une grande activité, on parvint, non sans peine, à débarrasser le corps tout mutilé du malheureux Hagron, lequel n'a survécu que peu d'instants à ce fatal événement.

Cet homme était âgé de 64 ans, marié et père de famille. (source : Journal de Honfleur)

 

Février 1849  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller Le Menuet de la Juganniére.  -   Audience du 7.

 Aimée Joséphine Debon, âgée de 25 ans, domestique, née au Breuil, demeurant à Coudray-Rabut, occupe chez ses maîtres, les époux Villain, une mansarde contiguë à leur chambre à coucher, dont elle n'est séparée que par une cloison.

Le 30 août dernier, au matin, elle ne put se lever et se dit indisposée. Comme le bruit de sa grossesse avait courut dans le pays, la dame Villain crut devoir envoyer chercher un médecin à Pont-l’Évêque. Le sieur Joly, qui fut appelé, acquit bientôt la preuve de l’accouchement récent de la fille Debon, qui finit, après une longue résistance, par en convenir, et déclara qu'elle avait placé l'enfant dans son armoire, dont elle lui remit la clé.

Informée par le sieur Joly, la justice se transporta sur les lieux, l'armoire fut ouverte et l'on y trouva en effet le corps d'un enfant nouveau né, du sexe féminin, enveloppé dans un paquet de linge. L'homme de l'art, commis pour en constater l'état, reconnut que l'enfant était né parfaitement viable et qu'il avait vécu ; le col présentait les traces de nombreuses violences ! il existait à la partie antérieure une meurtrissure qui se prolongeait jusqu'au côté droit et au côté gauche, où se voyaient aussi une douzaine d'ecchymoses.

De place en place, on remarquait de petites incisions paraissant être des coups d'ongles. L'autopsie a fait, en outre, reconnaître sur la tête à la région occipitale trois larges ecchymoses.

Cet examen donna, sur le champ, la preuve que la mort était le résultat de l'asphyxie par strangulation. L'enfant avait été étouffé à l'aide des mains et des ongles et on lui avait frappé la tête à trois reprises contre un corps dur et contondant.

Vaincue par l'évidence, l'accusée a fait l'aveu de son crime. Elle est accouchée pendant la nuit, son enfant n'a pas crié, mais l'ayant senti un peu remuer, elle l'a saisi au col, l'a achevé et il a cessé de remuer ; elle l'a ensuite enveloppé dans une jupe et placé dans son armoire dont elle a retiré la clé.

La peine de se voir accoucher chez ses maîtres auxquels elle était attachée, a-t-elle ajouté, lui a fait perdre la tête et donner la mort à son enfant.

L'instruction a fait connaître que l'accusée avait avec opiniâtreté refusé, jusqu'au dernier moment, d'avouer sa grossesse à sa mère, à sa maîtresse et à l'homme même qui, pour réparer les conséquences de leur faute commune lui offrait de l'épouser.

Son crime reste donc dans toute sa gravité et avec l'odieux qui s'y attache.

Tels étaient les faits invoqués contre la fille Debon. Le jury l'a déclarée coupable, mais avec admission de circonstances atténuantes : elle subira 5 années de travaux forcés. (source Journal de Honfleur)  

 

Février 1849  -  Avis aux cultivateurs.   -   La culture du Ricin ( Palma Christi ) est le moyen le plus sûr de chasser les taupes d'un terrain qu'elles envahissent et bouleversent.

Deux pieds de Ricin, par arc, suffisent pour en chasser les taupes. La culture de cette plante est facile et son produit utilisé dans les pharmacies.

Il serait bon de se précautionner de graines pour en semer dans les potagers, les jardins, les prairies. (source Journal de Honfleur) 

 

Février 1849   -     Cour d’Assises du Calvados.   -   Audience du 7 

Infanticide.  -  Aimée-Joséphine Debon, âgée de 25 ans, domestique, née au Breuil, demeurant à Coudray-Rabut, occupe chez ses maîtres, les époux Villain, une mansarde contiguë à leur chambre à coucher, dont elle n'est séparée que par une cloison.

Le 30 août dernier, au matin, elle ne put se lever et se dit indisposée. Comme le bruit de sa grossesse avait couru dans le pays, la dame Villain crut devoir envoyer chercher un médecin à Pont-l’Évêque. Le sieur Joly fut appelé et acquit bientôt la preuve de l'accouchement récent de la fille Debon, qui finit, après une longue résistance, par en convenir, et déclara qu'elle avait placé l'enfant dans son armoire, dont elle lui remit la clé. Informée parle sieur Joly, la justice se transporta sur les lieux, l'armoire fut ouverte et l'on y trouva en effet le corps d'un enfant nouveau né, du sexe féminin, enveloppé dans un paquet de linge.

L'homme de l'art, commis pour en constater l'état, reconnut que l'enfant était né viable et qu'il avait vécu, le col présentait les traces de nombreuses violences, il existait à la partie antérieure une meurtrissure qui se prolongeait jusqu'au côté droit et au côté gauche, où se voyaient aussi une douzaine d'ecchymoses.

De place en place, on remarquait de petites incisions paraissant être des coups d'ongle. L'autopsie a fait en outre reconnaître sur la tête, à la région occipitale, trois larges ecchymoses.

Cet examen donna, sur-le-champ, la preuve que la mort était le résultat de l'asphyxie par strangulation. L'enfant avait été étouffé à l'aide des mains et des ongles et on lui avait frappé la tête à trois reprises contre un corps dur et contondant.

Vaincue par l'évidence, l'accusée a fait l'aveu de son crime. Elle est accouchée pendant la nuit, son enfant n'a pas crié, mais l'ayant senti un peu remuer, elle l'a saisi au col, l'a achevé et il a cessé de remuer, elle l'a ensuite enveloppé dans une jupe et placé dans son armoire dont elle a retiré la clé.

La peine de se voir accoucher chez ses maîtres auxquels elle était attachée, a-t-elle ajouté, lui a fait perdre la tête et donner la mort à son enfant.

L'instruction a fait connaître que l'accusée avait avec opiniâtreté refusé, jusqu'au dernier moment, d'avouer sa grossesse à sa mère, à sa maîtresse et à l'homme qui, pour réparer les conséquences de leur faute commune, lui offrait de l'épouser.

Son crime reste donc dans toute sa gravité et avec l'odieux qui s'y attache.

Tels étaient les faits invoqués contre la fille Debon. Le jury l'a déclarée coupable, mais avec admission de circonstances atténuantes, elle subira 5 années de travaux forcés. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1849  -  Cour d'assises du Calvados.   -   Présidence de M le conseiller Le Menuet de la Juganniére.  Audience du 9

Les nommés François Auvray et Charles Théodore Auvray ( le père et le fils ), étaient accusés d'avoir frauduleusement fabriqué ou fait fabriquer de faux endossements sur  des billets à ordre et d'avoir sciemment fait usage de ces billets faux,

Le ministère public ayant abandonné l'accusation, ils ont été acquittés.

  Le 3 décembre dernier, dans la soirée, le nommé Louis Jacques-Edmond Bosquain, âgé de 31 ans, domestique, demeurant à Coudray, assaillit sur la route de Pont-l’Évêque le nommé Lelièvre avec lequel il avait bu quelques heures auparavant, et après lui avoir porté des coups et fait des blessures, il lui enleva une somme de douze ou treize francs.

Il a été puni de 10 ans de travaux forcés, grâce à l'admission des circonstances atténuantes.  (source Journal de Honfleur)

 

Novembre 1852   -   Cour d'assises du Calvados.   -   Audience du 12.

 Pierre-Vincent Auzerais, ancien meunier, demeurant à Coudray-Rabut, est accusé d'avoir mis le feu à sa maison, dans la nuit du mois juillet dernier, lorsqu'il trouvait momentanément employé dans un moulin voisin, qui est aussi sa propriété, mais qu'il n'exploite plus.

Il y a 25 ans, ce moulin qu'il exploitait alors, fut brûlé, on attribua l'incendie à la malveillance. Il fut indemnisé par la compagnie d'assurance. Cette année, il était seul au moulin, le meunier et sa femme était absents et il avait eu soin d'écarter un jeune garçon de 10 ans au service de ce ménage.

La maison que cet homme occupait était assurée, ainsi que le mobilier, mais bien au dessus de leur valeur. Il ne jouissait pas d'une bonne réputation parmi ses voisins. Ses réponses vagues, une apparente tranquillité, lorsqu'un gendarme qui de la route avait aperçu l'incendie, et s'était aussitôt porté sur les lieux, toutes ces circonstances avaient porté à l'accuser d'avoir lui-même mis le feu à sa maison. Cependant il a été acquitté, après cinq minutes de délibération du jury. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Juin 1866   -   Encore les loups.   -   Après avoir manifesté sa présence à Saint-Hymer et les communes environnantes, un loup est revenu, mardi soir, dans les communes de Coudray-Rabut, ou un pauvre mouton, qui faisait l'école buissonnière, a été croqué par lui après une course de 4 à 500 mètres à travers les pièces de labour. On ne sait à qui appartient le mouton, dont quelques lambeaux ont été retrouvés dans un épais fourré.

Dans la même nuit, le loup est allé dans une cour de la commune de Tourville. Là, il n'a causé aucun dommage, il n'a fait de poursuivre et harceler les bestiaux pendant quelque temps.

Les cultivateurs de l'arrondissement de Pont l'Evêque se préoccupent toujours beaucoup des loups et cherchent autant que possible à se garantir de leurs dégradations. Les plus soigneux achètent des clochettes et les pendent au cou de leurs bestiaux, c'est dans les campagnes une cacophonie qui produit son effet.

Jusqu'ici les loups non point osé pénétrer dans les enclos où se trouvent des carillonneurs de nouvelle espèce, on n'a point entendu dire que les animaux placés sous la protection d'un ou de plusieurs grelots aient eu maille à partir avec les carnivores.  

 

Décembre 1866   -   le feu.  -   Dans la nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière, à Coudray-Rabut, sur la ferme de Mme Veuve Poulain, exploitée par M. Lepec père, le feu a détruit un bâtiment à usage de bouillerie et de remise, ainsi qu'une certaine quantité d'objets mobiliers, notamment trois voitures, 200 bourrées et plusieurs barils qui se trouvaient dans l'appartement.

On pense que le feu ses communiqué aux bourrées au moyen d'une fissure qui existait dans la cheminée de la bouillerie, où l'on avait fait de l'eau-de-vie dans le jour. On ne s'est  aperçu de l'incendie que lorsqu'il a été impossible d'en arrêter les progrès et de sauver la construction, qui était couverte en paille. Les voitures n'avaient été placées sous la remise et les barils mis dans la bouillerie que le soir de l'accident.

Le bâtiment était assuré, on l'estime à 1500 francs. Les objets mobiliers appartenant à M. Lepec sont évalués à 1000 francs.

 

Août 1869   -   Fait divers.   -  Dans la nuit du 1er au 2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.  Dans la nuit du 1er au 2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.  Dans la nuit du 1er au 2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.  Dans la nuit du 1er au 2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.  Dans la nuit du 1er au 2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.  

 

Décembre 1869   -   Les nominations.   -  Par arrêté, M. le Préfet a nommé : M. Pierre Guillot, maire de Coudray-Rabut, en remplacement de M. Gamare, démissionnaire.  M. Ferdinand Maudeloud, adjoint de Coudray-Rabut.  

 

Avril 1894  -  Accident.  -  Le nommé Jean Mulot, 58 ans, employé chez M. Cumont, entrepreneur de maçonnerie à Pont-l'Evêque, revenait de Trouville, conduisant un banneau de sable attelé de deux chevaux. 

A un certain endroit de la commune de Coudray-Rabut, le cheval de devant eut peur et prit l'épouvante. Le sieur Mulot se jeta sur les guides pour le retenir, mais il reçut un coup de limon qui  le renversa si malheureusement qu'une roue lui passa sur le bras droit et le broya à hauteur de l'épaule. Malgré cette horrible blessure, le sieur Mulot eut encore le courage de monter sur son banneau, mais il perdait beaucoup de sang et s'évanouit. Son état n'est pas désespéré. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1895  -  Mort de froid.   -   Le cadavre d'un homme, d'environ 60 ans a été trouvé à Coudray-Rabut, sur la route. Le médecin a reconnu que cet homme avait succombé à une congestion causée par le froid. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1898  -  Tombé de voiture.  -  Le sieur Jean Prévost, charretier à Pont-l'Evêque, conduisait à Trouville une voiture de cidre, monté sur l'un des fûts. Dans la traverse de Coudray-Rabut, le choc d'une roue contre une grosse pierre fit tomber le malheureux Prévost qui fut blessé à un bras et à une cuisse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1898  -  Mari trompé et battu.  -  La femme du sieur Lebrun, 55 ans, journalier à Pont-l'Evêque, l’avait, déjà quitté pour aller rendre visite à Pierre Callard, 41 ans, bûcheron à Coudray-Rabut. Puis Mme Lebrun était revenue au domicile conjugal en promettant à son mari d'être moins volage. Un midi, il l'envoya chercher un pot de cidre. Trois heures s'étaient écoulées et la dame ne revenait pas. Lebrun se douta qu'elle était allée chez Callard. Il courut à Coudray-Rabut et arriva juste au moment où ce coquin de Callard prodiguait à sa femme les plus tendres caresses, « Je l'ai et je la garde », dit l'amant au mari. Et comme il n'aime pas à être dérangé dans ses amours, Callard tomba à bras raccourcis sur l'infortuné mari, il le jeta à terre et le frappa avec un instrument contondant. 

Pour refroidir l'amoureux Callard, le tribunal de Pont-l'Evêque l'a condamné à deux mois d'emprisonnement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Pauvre fou.  -   Le sieur Alexandre Papin, journalier à Coudray-Rabut, qui n'avait plus sa raison, dans un accès de folie furieuse, frappait sa femme à l'aide de la crosse  d'un fusil. Malheureusement, l'arme qui était chargée produisit une détonation et Papin reçut toute la charge dans la cuisse droite. Transporté à l'hospice de Pont-l'Évêque, il y est mort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1901   -   Disparition  -  La demoiselle Pauline Langin, 23 ans, domestique à Coudray-Rabut, près Pont-l'Évêque, est disparue depuis quelques jours. On craint qu'elle ne se soit donné la mort, car elle avait à différentes reprises manifesté l'intention de se noyer.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1904  -  Mordu par un porc.  -   A Coudray-Rabut, près Pont-l’Évêque, le jeune Guillemin, 15 ans, domestique chez M. Casimir Lepecq, a été mordu par un  porc. L'état du blessé a nécessité son transport à l'hospice. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1914  -  L'église a été cambriolée.  -  Dans la nuit de samedi à dimanche, la petite église de Coudray-Rabut a reçu la visite des cambrioleurs, ils ont pénétré par l'une des  fenêtres, après avoir brisé les vitres. On suppose même qu'ils se sont coupés, car on a retrouvé, tout près de là, des traces de sang. Fort heureusement les vases sacrés et les objets précieux étaient en lieu sûr et les malfaiteurs ont du se contenter d'emporter un chandelier. On a relevé des traces de pesées sur tous les brancards. D'autre part, M. Albert Gamare,  propriétaire, qui habite à quelques mètres, réveillé par les aboiements de ses chiens, a tiré en l'air un coup de fusil, qui a dû les mettre en fuite. On suppose qu'il s'agit d'un nouvel  exploit de nomades, qui paraissent avoir, depuis quelque temps une préférence très marquée pour les communes situées sur la route de Trouville.

 

Juin 1916  -  Mort sur la route.  -  M. Rigot, garde-barrière à Coudray-Rabut, près Pont-l'Évêque, revenait, monté sur un chargement de bourrées qu'il était allé chercher à la  campagne pour obliger une voisine. Il fut pris soudain de congestion et tomba sur la route. Il succomba presque aussitôt.

 

Juin 1916  -  Le temps qu’il fait.  -  Il a plu le jour de Saint-Médard, grand pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de Saint-Barnabé, pour la bonne raison que ce saint a été, cette année, rayé de la plupart des calendriers, on ne sait trop pourquoi. Les savants expliquent que les périodes de mauvais temps actuelles sont dues aux immenses champs et montagnes de glaces détachés, brusquement  du pôle par les chaleurs anormales d'il y a quelques semaines. Le Gulf-Stream a entraîné ces glaces jusque dans les mers tempérées. L'activité calorique du soleil, particulièrement intense cette année, a causé ces ruptures, et les glaces, au lieu de fondre la-haut, ont fondu sur nous. Cela revient à dire que, s'il fait si froid, c'est parce que le soleil chauffe trop. Qu'il se calme donc un peu pour qu'où sue !  

 

Février 1921  -  La chasse aux bœufs.   -   Prés du passage à niveau de la route de Trouville, M. Albert Gamare, propriétaire à Coudray-Rahut, canton de Pont-l’Évêque, qui conduisait dans un de ses herbages un troupeau de quinze bœufs, rencontra le camion automobile de M. Bever, négociant à Pont-l’Évêque, conduit par le chauffeur Lenoble. Celui-ci fit résonner tellement fort et longtemps son clakson, que les bœufs, pris de panique, se sauvèrent poursuivis par le camion sur une distance d'au moins un kilomètre. 

Aucun accident ne s'en est suivi, mais cependant M. Gamare a porté plainte contre cet imprudent et trop bruyant musicien. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Le feu.   -   Un bâtiment situé à Coudray-Rabut et, appartenant à M. Bosquer. marchand de porcs à Pont-l’Évêque, a été détruit par un incendie, ainsi que tout le matériel et une camionnette qui se trouvait dans le bâtiment. Les dégâts sont importants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1923  -  Démission du Maire.  -  En raison de son grand âge, M. Holdey, maire de Coudray-Rabut a donné sa démission, qui a été acceptée par M. le préfet du Calvados.

 

Mars 1924  -  Élections.  -  Préalablement à l'élection d'un maire, en remplacement de M. Jules Holdey démissionnaire. Les électeurs de Coudray-Rabut. sont convoqués pour le dimanche 6 avril, à l'effet d'élire cinq conseillers municipaux en remplacement de M. Alexandre Hobbey, décédé, et de MM. Jules Holdey, P. Legrix, A. Masson, démissionnaire.

 

Août 1926  -  Une auto heurte un poteau télégraphique et capote dans le fossé.  -  Dimanche, vers 16 h., en voulant doubler une autre voiture, à la hauteur de l'église de Coudray-Rabut, la voiture de M. Lefèvre, marchand de cidre à Broglie (Eure) a versé dans le fossé après avoir heur un poteau télégraphique.

Une femme a ̃été relevée avec une côte enfoncée, les autres occupants de la voiture, deux hommes et deux femmes ont eu plusieurs contusions. Les blessés ont été conduits à l'hôpital de Pont-l’évêque.

 

Avril 1936  -  Une voiture dans le fossé.  -  Dimanche, vers 15 heures, M. Leroy, garagiste à Bourgheroulde, se dirigeait vers Trouville, en automobile, ayant à ses côtés sa femme, son beau-frère et sa belle-sœur. Un peu avant le tournant de la cidrerie, M. Leroy voulut dépasser un cycliste, mais la chaussée était glissante, la voiture dérapa, roula quelque temps sur la berne et fut arrêtée par un petit mur en briques donnant accès dans un champ. Les deux roues avant de la voiture furent fauchées. Le pare-brise, sous le choc, se brisa et les éclats de verre blessèrent légèrement au visage M. Leroy et sa belle-sœur. Ils furent pansés à l'hôpital de Pont-1'Evêque et purent regagner leur domicile. L'accident semble  dû à l'excès de vitesse. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939  -  Une jeune écolière a les deux jambes brisées par une automobile.   -   Hier, vers 17 heures, la jeune Aimée Gérard, fille de M. Gérard, employé à la S.N.C.F., demeurant à Coudray-Rabut, route nationale n° 179, rentrait de l’école et, profitant d'une aimable invitation, était montée dans la camionnette de M. Mardaud, entrepreneur à Pont-l'Evêque.

Arrivée chez elle, elle passa derrière la camionnette pour traverser la route. A ce moment, une voiture qui venait en sens inverse, conduite par M. Robert Couesnon, avocat au  barreau du havre, surgit devant elle à vive allure, la heurta et la traîna sur la chaussée pendant quelques mètres.

Des voisins dégagèrent l'enfant et lui prodiguèrent des soins, puis le docteur Maurin, arrivant peu après, la fit transporter à l'hôpital-hospice de Pont-l'Evèque, où il fut constaté qu'elle avait les deux jambes brisées, avec complication de plaies ouvertes, une blessure à la tête et de nombreuses contusions. Le parquet de Pont-l’Évêque s'est rendu sur ies lieux . L'état de la victime est jugé très grave. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939  -  La petite victime de l’accident de Coudray-Rabut à succombé.   -    Nous avons relaté le malheureux accident survenu, mardi soir, à la petite Aimée Gérard. Transportée à l'hôpital-hospice de Porit-l'Évêque, où elle devait recevoir les soins éclairés des docteurs Ebrard et Maurin, la petite victime avait passé une nuit assez calme,  autorisant un peu d'espoir.

Cependant, hier matin, son état s'est aggravé et la petite Gérard devait rendre le dernier soupir à 9 h. 45. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Accident de la circulation.  -  Dans la nuit du 10 au 11 mars, vers 23 h. 30, une petite auto montée par deux personnes qui circulait sur la route de Trouville, à Pont-l'Evêque, a par suite de la rupture de la direction, traversé la chaussée et sectionné deux poteaux téléphoniques jumelés.
La voiture appartenait au garage Macquet, de Deauvllle.
Dans le choc, la voiture a subi quelques dégâts, fort heureusement les blessures sont légères.

 

Janvier 1941   -   Un mari assomme sa femme à coup de bouteille.   -   Lasse des mauvais traitements qu'elle subissait, Mme Letellier demanda le divorce et vint habiter chez sa mère, 4, rue Viviers, à Pont-l'Evêque.
Le 4 janvier, le mari, Henri Letellier pénétra dans la chambre de sa femme et comme celle-ci refusait de reprendre la vie commune, il s'acharna sur elle. Saisissant une bouteille de champagne, il en frappa sauvagement sa femme qui se réfugia ensanglantée chez une voisine. Elle dut être transportée à l'hôpital.
Le mari, après avoir simulé une tentative de suicide en se jetant à l'eau, fut arrêté dans une ferme de Coudray-Rabut. 

5 Novembre 1922

La Commune de Coudray-Rabut

A ses enfants tombés au champ d'honneur

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