Janvier
1828 - Absorption. - En
1828, Coudray (115 habitants en 1821) absorbe Rabut (107 habitants) au
nord-est de son territoire.
Août
1846 - Nouvelles locales.
- Une
dame Henri est morte une de ces dernières semaines à Coudray-Rabut,
âgée de 99 ans trois mois. C'est un des plus grands exemples de
longévité remarqués dans ce canton depuis quelques années. (source
Journal de Honfleur)
Novembre
1846 - Nouvelles locales. -
Un événement déplorable a eu lieu dans la journée de samedi
dernier, en la commune de Coudray-Rabut.
Le
nommé Victor Hagron travaillait à la carrière du sieur Mallot ,
chaufournier, à retirer des pierres à chaux, malgré, dit-on, les avis
de son maître, le malheureux Hagron continua son travail et eut
l'imprudence d'enlever quelques pierres qui soutenaient les terres de la
base du sommet de la carrière. Alors un éboulement considérable eut
lieu et le pauvre ouvrier fut enseveli sous une masse de terre.
Aux
cris d'un jeune homme employé également à cette carrière, et qui,
plus heureux que son compagnon, ne fut que renversé par l'éboulement,
on s'empressa d'accourir.
Après
un travail poussé avec une grande activité, on parvint, non sans
peine, à débarrasser le corps tout mutilé du malheureux Hagron,
lequel n'a survécu que peu d'instants à ce fatal événement.
Cet
homme était âgé de 64 ans, marié et père de famille. (source :
Journal de Honfleur)
Février
1849 -
Cour d'assises du Calvados. -
Présidence de M. le conseiller Le Menuet de la Juganniére.
- Audience du
7.
—
Aimée Joséphine Debon,
âgée de 25 ans, domestique, née au Breuil, demeurant à Coudray-Rabut,
occupe chez ses maîtres, les époux Villain, une mansarde contiguë à
leur chambre à coucher, dont elle n'est séparée que par une cloison.
Le
30 août dernier, au matin, elle ne put se lever et se dit indisposée.
Comme le bruit de sa grossesse avait courut dans le pays, la dame
Villain crut devoir envoyer chercher un médecin à Pont-l’Évêque.
Le sieur Joly, qui fut appelé, acquit bientôt la preuve de l’accouchement
récent de la fille Debon, qui finit, après une longue résistance, par
en convenir, et déclara qu'elle avait placé l'enfant dans son armoire,
dont elle lui remit la clé.
Informée
par le sieur Joly, la justice se transporta sur les lieux, l'armoire fut
ouverte et l'on y trouva en effet le corps d'un enfant nouveau né, du
sexe féminin, enveloppé dans un paquet
de linge. L'homme de l'art, commis pour en constater l'état, reconnut
que l'enfant était né parfaitement viable et qu'il avait vécu ; le
col présentait les traces de nombreuses violences ! il existait à la
partie antérieure une meurtrissure qui se prolongeait jusqu'au côté
droit et au côté gauche, où se voyaient aussi une douzaine
d'ecchymoses.
De
place en place, on remarquait de petites incisions paraissant être des
coups d'ongles. L'autopsie a fait, en outre, reconnaître sur la tête
à la région occipitale trois larges ecchymoses.
Cet
examen donna, sur le champ, la preuve que la mort était le résultat de
l'asphyxie par strangulation. L'enfant avait été étouffé à l'aide
des mains et des ongles et on lui avait frappé la tête à trois
reprises contre un corps dur et contondant.
Vaincue
par l'évidence, l'accusée a fait l'aveu de son crime. Elle est
accouchée pendant la nuit, son enfant n'a pas crié, mais l'ayant senti
un peu remuer, elle l'a saisi au col, l'a achevé et il a cessé de
remuer ; elle l'a ensuite enveloppé dans une jupe et placé dans son
armoire dont elle a retiré la clé.
La
peine de se voir accoucher chez ses maîtres auxquels elle était
attachée, a-t-elle ajouté, lui a fait perdre la tête et donner la
mort à son enfant.
L'instruction
a fait connaître que l'accusée avait avec opiniâtreté refusé,
jusqu'au dernier moment, d'avouer sa grossesse à sa mère, à sa
maîtresse et à l'homme même qui, pour réparer les conséquences de
leur faute commune lui offrait de l'épouser.
Son
crime reste donc dans toute sa gravité et avec l'odieux qui s'y
attache.
Tels
étaient les faits invoqués contre la fille Debon. Le jury l'a
déclarée coupable, mais avec admission de circonstances atténuantes :
elle subira 5 années de travaux forcés.
(source Journal de Honfleur)
Février
1849 -
Avis aux cultivateurs.
- La
culture du Ricin ( Palma Christi ) est le moyen le plus sûr de chasser
les taupes d'un terrain qu'elles envahissent et bouleversent.
Deux
pieds de Ricin, par arc, suffisent pour en chasser les taupes. La
culture de cette plante est facile et son produit utilisé dans les
pharmacies.
Il
serait bon de se précautionner de graines pour en semer dans les
potagers, les jardins, les prairies.
(source Journal de Honfleur)
Février
1849 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Audience du 7
Infanticide.
- Aimée-Joséphine
Debon, âgée de 25 ans, domestique, née au Breuil, demeurant à
Coudray-Rabut, occupe chez ses maîtres, les époux Villain, une mansarde
contiguë à leur chambre à coucher, dont elle n'est séparée que par
une cloison.
Le
30 août dernier, au matin, elle ne put se lever et se dit indisposée.
Comme le bruit de sa grossesse avait couru dans le pays, la dame Villain
crut devoir envoyer chercher un médecin à Pont-l’Évêque. Le sieur
Joly fut appelé et acquit bientôt la preuve de l'accouchement récent
de la fille Debon, qui finit, après une longue résistance, par en
convenir, et déclara qu'elle avait placé l'enfant dans son armoire,
dont elle lui remit la clé. Informée parle sieur Joly, la justice se
transporta sur les lieux, l'armoire fut ouverte et l'on y trouva en
effet le corps d'un enfant nouveau né, du sexe féminin, enveloppé
dans un paquet de linge.
L'homme
de l'art, commis pour en constater l'état, reconnut que l'enfant était
né viable et qu'il avait vécu, le col présentait les traces de
nombreuses violences, il existait à la partie antérieure une
meurtrissure qui se prolongeait jusqu'au côté droit et au côté
gauche, où se voyaient aussi une douzaine d'ecchymoses.
De
place en place, on remarquait de petites incisions paraissant être des
coups d'ongle. L'autopsie a fait en outre reconnaître sur la tête, à
la région occipitale, trois larges ecchymoses.
Cet
examen donna, sur-le-champ, la preuve que la mort était le résultat de
l'asphyxie par strangulation. L'enfant avait été étouffé à l'aide
des mains et des ongles et on lui avait frappé la tête à trois
reprises contre un corps dur et contondant.
Vaincue
par l'évidence, l'accusée a fait l'aveu de son crime. Elle est
accouchée pendant la nuit, son enfant n'a pas crié, mais l'ayant senti
un peu remuer, elle l'a saisi au col, l'a achevé et il a cessé de
remuer, elle l'a ensuite enveloppé dans une jupe et placé dans son
armoire dont elle a retiré la clé.
La
peine de se voir accoucher chez ses maîtres auxquels elle était
attachée, a-t-elle ajouté, lui a fait perdre la tête et donner la
mort à son enfant.
L'instruction
a fait connaître que l'accusée avait avec opiniâtreté refusé,
jusqu'au dernier moment, d'avouer sa grossesse à sa mère, à sa
maîtresse et à l'homme qui, pour réparer les conséquences de leur
faute commune, lui offrait de l'épouser.
Son
crime reste donc dans toute sa gravité et avec l'odieux qui s'y
attache.
Tels
étaient les faits invoqués contre la fille Debon. Le jury l'a
déclarée coupable, mais avec admission de circonstances atténuantes,
elle subira 5 années de travaux forcés. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1849 -
Cour d'assises du Calvados.
- Présidence
de M le conseiller Le Menuet de la Juganniére. Audience
du 9
Les
nommés François Auvray et Charles Théodore Auvray ( le père et le
fils ), étaient accusés d'avoir frauduleusement fabriqué ou fait
fabriquer de faux endossements sur des billets à ordre et d'avoir
sciemment fait usage de ces billets faux,
Le
ministère public ayant abandonné l'accusation, ils ont été
acquittés.
—
Le 3 décembre dernier, dans la soirée, le nommé Louis
Jacques-Edmond Bosquain, âgé de 31 ans, domestique, demeurant à
Coudray, assaillit sur la route de Pont-l’Évêque le nommé Lelièvre
avec lequel il avait bu quelques heures auparavant, et après lui avoir
porté des coups et fait des blessures, il lui enleva une somme de douze
ou treize francs.
Il
a été puni de 10 ans de travaux forcés, grâce à l'admission des
circonstances atténuantes. (source
Journal de Honfleur)
Novembre
1852 - Cour d'assises du Calvados.
-
Audience du 12.
—
Pierre-Vincent Auzerais,
ancien meunier, demeurant à Coudray-Rabut, est accusé d'avoir mis le
feu à sa maison, dans la nuit du mois juillet dernier, lorsqu'il
trouvait momentanément employé dans un moulin voisin, qui est aussi sa
propriété, mais qu'il n'exploite plus.
Il
y a 25 ans, ce moulin qu'il exploitait alors, fut brûlé, on attribua
l'incendie à la malveillance. Il fut indemnisé par la compagnie
d'assurance. Cette année, il était seul au moulin, le meunier et sa
femme était absents et il avait eu soin d'écarter un jeune garçon de
10 ans au service de ce ménage.
La
maison que cet homme occupait était assurée, ainsi que le mobilier,
mais bien au dessus de leur valeur. Il ne jouissait pas d'une bonne
réputation parmi ses voisins. Ses réponses vagues, une apparente
tranquillité, lorsqu'un gendarme qui de la route avait aperçu
l'incendie, et s'était aussitôt porté sur les lieux, toutes ces
circonstances avaient porté à l'accuser d'avoir lui-même mis le feu
à sa maison. Cependant il a été acquitté, après cinq minutes de
délibération du jury. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Juin
1866 -
Encore les loups.
- Après avoir
manifesté sa présence à Saint-Hymer et les communes environnantes, un
loup est revenu, mardi soir, dans les communes de Coudray-Rabut,
ou un pauvre mouton, qui faisait l'école buissonnière, a été croqué
par lui après une course de 4 à 500 mètres à travers les pièces de
labour. On ne sait à qui appartient le mouton, dont quelques lambeaux
ont été retrouvés dans un épais fourré.
Dans
la même nuit, le loup est allé dans une cour de la commune de
Tourville. Là, il n'a causé aucun dommage, il n'a fait de poursuivre
et harceler les bestiaux pendant quelque temps.
Les
cultivateurs de l'arrondissement de Pont l'Evêque se préoccupent
toujours beaucoup des loups et cherchent autant que possible à se
garantir de leurs dégradations. Les plus soigneux achètent des
clochettes et les pendent au cou de leurs bestiaux, c'est dans les
campagnes une cacophonie qui produit son effet.
Jusqu'ici
les loups non point osé pénétrer dans les enclos où se trouvent des
carillonneurs de nouvelle espèce, on n'a point entendu dire que les
animaux placés sous la protection d'un ou de plusieurs grelots aient eu
maille à partir avec les carnivores.
Décembre
1866 -
le feu. - Dans la
nuit de jeudi à vendredi de la semaine dernière, à Coudray-Rabut, sur
la ferme de Mme Veuve Poulain, exploitée par M. Lepec père, le feu a
détruit un bâtiment à usage de bouillerie et de remise, ainsi qu'une
certaine quantité d'objets mobiliers, notamment trois voitures, 200
bourrées et plusieurs barils qui se trouvaient dans l'appartement.
On
pense que le feu ses communiqué aux bourrées au moyen d'une fissure
qui existait dans la cheminée de la bouillerie, où l'on avait fait de
l'eau-de-vie dans le jour. On ne s'est aperçu de l'incendie que
lorsqu'il a été impossible d'en arrêter les progrès et de sauver la
construction, qui était couverte en paille. Les voitures n'avaient
été placées sous la remise et les barils mis dans la bouillerie que
le soir de l'accident.
Le
bâtiment était assuré, on l'estime à 1500 francs. Les objets
mobiliers appartenant à M. Lepec sont évalués à 1000 francs.
Août
1869 -
Fait divers.
-
Dans la nuit du 1er
au 2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de
43 ans, gardien d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès
de fièvre cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située
auprès de sa maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers
sept heures.
Dans la nuit du 1er au
2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien
d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre
cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa
maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.
Dans la nuit du 1er au
2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien
d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre
cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa
maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.
Dans la nuit du 1er au
2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien
d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre
cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa
maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept
heures.
Dans la nuit du 1er au
2 de ce mois, le nommé Pierre-Eugène Touzé, âgé de 43 ans, gardien
d'herbages à Coudray-Rabut, s'est levé dans un accès de fièvre
cérébrale, et est allé se jeter dans une mare située auprès de sa
maison, où on l'a trouvé mort le lendemain matin, vers sept heures.
Décembre
1869 -
Les nominations.
- Par
arrêté, M. le Préfet a nommé : M.
Pierre Guillot, maire de Coudray-Rabut, en remplacement de M. Gamare,
démissionnaire. M.
Ferdinand Maudeloud, adjoint de Coudray-Rabut.
Avril
1894 -
Accident. -
Le nommé Jean
Mulot, 58 ans, employé chez M. Cumont, entrepreneur de maçonnerie à
Pont-l'Evêque, revenait de Trouville, conduisant un banneau de sable
attelé de deux chevaux.
A
un certain endroit de la commune de Coudray-Rabut, le cheval de devant
eut peur et prit l'épouvante. Le sieur Mulot se jeta sur les guides
pour le retenir, mais il reçut un coup de limon qui
le renversa si malheureusement qu'une roue lui passa sur le bras
droit et le broya à hauteur de l'épaule. Malgré cette horrible
blessure, le sieur Mulot eut encore le courage de monter sur son
banneau, mais il perdait beaucoup de sang et s'évanouit. Son état
n'est pas désespéré.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1895 - Mort de froid.
-
Le cadavre d'un
homme, d'environ 60 ans a été trouvé à Coudray-Rabut, sur la route.
Le médecin a reconnu que cet homme avait succombé à une congestion
causée par le froid. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Tombé
de voiture. -
Le sieur Jean
Prévost, charretier à Pont-l'Evêque, conduisait à Trouville une
voiture de cidre, monté sur l'un des fûts. Dans la traverse de
Coudray-Rabut, le choc d'une roue contre une grosse pierre fit tomber le
malheureux Prévost qui fut blessé à un bras et à une cuisse. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
Mari trompé et battu. -
La femme
du sieur Lebrun, 55 ans, journalier à Pont-l'Evêque, l’avait, déjà
quitté pour aller rendre visite à Pierre Callard, 41 ans, bûcheron à
Coudray-Rabut. Puis Mme Lebrun était revenue au domicile conjugal en
promettant à son mari d'être moins volage. Un midi, il l'envoya
chercher un pot de cidre. Trois heures s'étaient écoulées et la dame
ne revenait pas. Lebrun se douta qu'elle était allée chez Callard. Il
courut à Coudray-Rabut et arriva juste au moment où ce coquin
de Callard prodiguait à sa femme les plus tendres caresses, « Je
l'ai et je la garde », dit l'amant au mari. Et comme il n'aime pas à
être dérangé dans ses amours, Callard tomba à bras raccourcis sur
l'infortuné mari, il le jeta à terre et le frappa avec un instrument
contondant.
Pour
refroidir l'amoureux Callard, le tribunal de Pont-l'Evêque l'a
condamné à deux mois d'emprisonnement.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Pauvre
fou. -
Le sieur
Alexandre Papin, journalier à Coudray-Rabut, qui n'avait plus sa
raison, dans un accès de folie furieuse, frappait sa femme à l'aide de
la crosse d'un fusil. Malheureusement, l'arme qui était chargée
produisit une détonation et Papin reçut toute la charge dans la cuisse
droite. Transporté à l'hospice de Pont-l'Évêque, il y est mort. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Disparition -
La demoiselle Pauline Langin, 23 ans,
domestique à Coudray-Rabut, près Pont-l'Évêque, est disparue depuis
quelques jours. On craint qu'elle ne se soit donné la mort, car elle
avait à différentes reprises manifesté l'intention de se noyer.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Mordu par un porc. -
A
Coudray-Rabut, près Pont-l’Évêque, le jeune Guillemin, 15 ans,
domestique chez M. Casimir Lepecq, a été mordu par un porc.
L'état du blessé a nécessité son transport à l'hospice.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1914
- L'église
a été cambriolée.
- Dans la nuit de
samedi à dimanche, la petite église de Coudray-Rabut a reçu la visite
des cambrioleurs, ils ont pénétré par l'une des fenêtres,
après avoir brisé les vitres. On suppose même qu'ils se sont coupés,
car on a retrouvé, tout près de là, des traces de sang. Fort
heureusement les vases sacrés et les objets précieux étaient en lieu
sûr et les malfaiteurs ont du se contenter d'emporter un chandelier. On
a relevé des traces de pesées sur tous les brancards. D'autre part, M.
Albert Gamare, propriétaire, qui habite à quelques mètres,
réveillé par les aboiements de ses chiens, a tiré en l'air un
coup de fusil, qui a dû les mettre en fuite. On suppose qu'il s'agit
d'un nouvel exploit de nomades, qui paraissent avoir, depuis
quelque temps une préférence très marquée pour les communes situées
sur la route
de Trouville.
Juin
1916 -
Mort sur la route.
- M.
Rigot, garde-barrière à
Coudray-Rabut, près Pont-l'Évêque, revenait, monté sur un chargement
de bourrées qu'il était allé chercher à la campagne pour
obliger une voisine. Il fut pris soudain de congestion et tomba sur la
route. Il succomba presque aussitôt.
Juin
1916 -
Le temps qu’il fait.
- Il
a plu le jour de
Saint-Médard, grand pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de
Saint-Barnabé, pour la bonne raison que ce saint a été, cette année,
rayé de la plupart des calendriers, on ne sait trop pourquoi. Les
savants expliquent que les périodes de mauvais temps actuelles sont
dues aux immenses champs et montagnes de glaces détachés,
brusquement du pôle par les chaleurs anormales d'il y a quelques
semaines. Le Gulf-Stream a entraîné ces glaces jusque dans les mers
tempérées. L'activité calorique du soleil, particulièrement intense
cette année, a causé ces ruptures, et les glaces, au lieu de fondre
la-haut, ont fondu sur nous. Cela revient à dire que, s'il fait si
froid, c'est parce que le soleil chauffe trop. Qu'il se calme donc un
peu pour qu'où sue !
Février
1921 -
La chasse aux bœufs.
- Prés
du passage à niveau de la route de Trouville, M. Albert Gamare,
propriétaire à Coudray-Rahut, canton de Pont-l’Évêque, qui
conduisait dans un de ses herbages un troupeau de quinze bœufs,
rencontra le camion automobile de M. Bever, négociant à Pont-l’Évêque,
conduit par le chauffeur Lenoble. Celui-ci fit résonner tellement fort
et longtemps son clakson, que les bœufs, pris de panique, se sauvèrent
poursuivis par le camion sur une distance d'au moins un
kilomètre.
Aucun
accident ne s'en est suivi, mais cependant M. Gamare a porté plainte
contre cet imprudent et trop bruyant musicien. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Le feu. -
Un bâtiment
situé à Coudray-Rabut et, appartenant à M. Bosquer. marchand de porcs
à Pont-l’Évêque, a été détruit par un incendie, ainsi que tout
le matériel et une camionnette qui se trouvait dans le bâtiment. Les dégâts
sont importants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1923
-
Démission du Maire.
-
En
raison
de
son grand âge,
M. Holdey,
maire
de
Coudray-Rabut a donné
sa
démission,
qui
a été acceptée
par
M.
le
préfet
du
Calvados.
Mars
1924 - Élections.
- Préalablement
à
l'élection
d'un
maire,
en
remplacement
de M. Jules Holdey démissionnaire. Les électeurs de
Coudray-Rabut.
sont
convoqués
pour
le
dimanche
6
avril,
à l'effet
d'élire
cinq
conseillers
municipaux
en
remplacement
de
M.
Alexandre
Hobbey,
décédé,
et
de
MM.
Jules
Holdey, P. Legrix, A. Masson, démissionnaire.
Août
1926 -
Une auto heurte un poteau
télégraphique et capote dans le fossé. - Dimanche,
vers 16
h., en
voulant doubler
une autre
voiture, à la
hauteur de
l'église de
Coudray-Rabut,
la voiture
de M.
Lefèvre, marchand
de cidre
à Broglie
(Eure) a
versé dans
le fossé
après avoir
heurté
un poteau
télégraphique.
Une
femme
a ̃été
relevée avec
une côte
enfoncée, les
autres occupants
de la
voiture, deux
hommes et
deux femmes
ont eu
plusieurs contusions.
Les blessés
ont été
conduits à
l'hôpital
de Pont-l’évêque.
Avril
1936 - Une
voiture dans le fossé.
- Dimanche,
vers 15 heures, M. Leroy, garagiste à Bourgheroulde, se dirigeait vers
Trouville, en automobile, ayant à ses côtés sa femme, son beau-frère
et sa belle-sœur. Un peu avant le tournant de la cidrerie, M. Leroy
voulut dépasser un cycliste, mais la chaussée était glissante, la
voiture dérapa, roula quelque temps sur la berne et fut arrêtée par
un petit mur en briques donnant accès dans un champ. Les deux roues
avant de la voiture furent fauchées. Le pare-brise, sous le choc, se
brisa et les éclats de verre blessèrent légèrement au visage M.
Leroy et sa belle-sœur. Ils furent pansés à l'hôpital de
Pont-1'Evêque et purent regagner leur domicile. L'accident semble
dû à l'excès de vitesse. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Une jeune écolière a les deux jambes brisées par une
automobile. -
Hier,
vers 17 heures, la jeune Aimée Gérard, fille de M. Gérard, employé
à la S.N.C.F., demeurant à Coudray-Rabut, route nationale n° 179,
rentrait de l’école et, profitant d'une aimable invitation, était
montée dans la camionnette de M. Mardaud, entrepreneur à
Pont-l'Evêque.
Arrivée
chez elle, elle passa derrière la camionnette pour traverser la route.
A ce moment, une voiture qui venait en sens inverse, conduite par M.
Robert Couesnon, avocat au barreau du havre, surgit devant elle à
vive allure, la heurta et la traîna sur la chaussée pendant quelques
mètres.
Des
voisins dégagèrent l'enfant et lui prodiguèrent des soins, puis le
docteur Maurin, arrivant peu après, la fit transporter à l'hôpital-hospice
de Pont-l'Evèque, où il fut constaté qu'elle avait les deux jambes
brisées, avec complication de plaies ouvertes, une blessure à la tête
et de nombreuses contusions. Le parquet de Pont-l’Évêque s'est
rendu sur ies lieux . L'état de la victime est jugé très grave.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
La petite victime de l’accident de Coudray-Rabut à succombé.
- Nous
avons relaté le malheureux accident survenu, mardi soir, à la petite
Aimée Gérard. Transportée à l'hôpital-hospice de Porit-l'Évêque,
où elle devait recevoir les soins éclairés des docteurs Ebrard et
Maurin, la petite victime avait passé une nuit assez calme,
autorisant un peu d'espoir.
Cependant,
hier matin, son état s'est aggravé et la
petite Gérard devait rendre le
dernier soupir à 9 h. 45. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1940 -
Accident
de la circulation.
- Dans la
nuit du
10 au
11 mars,
vers 23
h. 30,
une petite
auto montée
par deux
personnes qui
circulait sur
la route
de Trouville,
à Pont-l'Evêque,
a par
suite de
la rupture
de la
direction, traversé
la chaussée
et sectionné
deux poteaux
téléphoniques jumelés.
La voiture
appartenait au
garage Macquet,
de Deauvllle.
Dans le
choc, la
voiture a
subi quelques
dégâts, fort
heureusement
les blessures
sont légères.
Janvier
1941 -
Un mari assomme sa femme à coup de bouteille.
- Lasse
des mauvais
traitements qu'elle
subissait, Mme
Letellier demanda
le divorce
et vint
habiter
chez sa
mère, 4,
rue Viviers,
à Pont-l'Evêque.
Le 4
janvier, le
mari, Henri
Letellier
pénétra dans
la chambre
de sa
femme et
comme celle-ci
refusait
de reprendre
la vie
commune,
il s'acharna
sur elle.
Saisissant une
bouteille de
champagne,
il en
frappa sauvagement
sa femme
qui se
réfugia ensanglantée
chez une
voisine. Elle
dut être
transportée à
l'hôpital.
Le mari,
après avoir
simulé une
tentative de
suicide en
se jetant
à l'eau,
fut arrêté
dans une
ferme de
Coudray-Rabut.
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