UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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COULOMBS

Canton de Creully

Les habitants de la commune de Coulombs sont des Coulonnais, Coulonnaises.


Avril 1843   -  Nouvelles locales.   -   Il y a eu samedi 15 jours, vers huit heures du soir, M. Le Couturier, cultivateur à Audrieu, revenant du marché de Bayeux, a été arrêté en face du parc de Coulombs, par un individu qui lui a volé de force et à l'aide de violences une somme de 60 francs dont il était porteur. L'auteur de ce guet-à-pens nocturne est encore resté inconnu, la justice informe activement, et tout fait espérer que ses investigations ne seront pas infructueuses. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1843   -  Nouvelles du Département.   -   Il y a d'inexplicables bizarreries dans la nature humaine samedi dernier, dans le village de Coulombs, canton de Creully, une femme a donné le jour à un enfant du sexe masculin, qui n'a qu'un bras sans main, qu'un œil et pas de jambes. Ce phénomène est plein de vie. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1857   -   La suites des orages.  -   Les renseignements que nous recevons sur l'orage de jeudi, sont unanimes pour constater sa violence, mais, heureusement, il n'a pas causé partout les mêmes dégâts. Il a été particulièrement désastreux pour les cantons de Tilly, de Bourguébus et une partie de celui d'Évrecy.

L'orage de samedi s'est fait sentir avec, une grande force dans les cantons de Creully, de Ryes et de Tilly. Les communes de Bretteville-l'Orgueilleuse et de Coulombs ont en particulier éprouvé des pertes énormes occasionnées par la grêle.

Le même jour, une jeune fille de Crépon, nommée Geneviève Marotte, fut comme enveloppée par le fluide électrique, et renversée sur la roule, entre Amblie et Creully. Des passants la trouvèrent vivant encore, mais sans connaissance et baignant dans son sang. Elle fut transportée à Creully, où tous les soins lui furent prodigués. Son état est toujours des plus alarmants. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1857   -   La saison.  -   L'été a commencé dimanche, à midi trente-cinq minutes, c'est le moment du solstice d'été et des plus longs jours.

Depuis le commencement de l'année, la chaleur n'avait pas encore été aussi intense que ces jours derniers. Le thermomètre de M. Nessy, opticien à Caen, a marqué jusqu'à 32 degrés centigrades au-dessus de zéro.

Les orages ont éveillé la sollicitude sur les blés, qui sont en général assez peu avancés pour que la verse occasionnée ne puisse causer de dommages sérieux, d'un autre côté, les pommes de terre, les betteraves, les avoines et les seigles commençaient à souffrir de la sécheresse ; les pluies leur ont été favorables et n'ont pas, il faut l'espérer, dépassé de beaucoup le nécessaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1867   -   L'orage du 3 octobre.   -   Jeudi soir, vers 9 heures et demie, la foudre est tombée sur le clocher de l'église de Coulombs, à la suite de plusieurs coups de tonnerre forts violents et qui s'étaient succédés d'une manière presque continue. Les effets ont été le plus désastreux encore qu'ailleurs, sinon moins étonnants.

Après avoir découronné la flèche, le fluide l'a sillonnée de nombreux zigzags et il a pratiqué, à certains endroits, des trous de plus de deux mètres de largeur, des pierres énormes ont été lancées à 50 mètres de distance.

Le fil de cuivre de l'horloge a disparu, il a sans doute servi de conducteur à la foudre qui, en le volatilisant, s'est précipitée dans l'intérieur de l'église, il a causé de grands ravages.

Une pierre de 30 kilos, arrachée d'une colonne et lancée au milieu du chœur, a laissé a découvert un anneau en fer, scellé dans l'intérieur du mur, et qui a sans doute attiré  l'électricité.

De là, le terrible et capricieux visiteur a fait le tour d'une statue de la vierge, et s'est amusé à déchirer son manteau et a brûler en passant quelques festons de toile métallique de, qui ornaient la niche. La statue en elle-même n'a aucun mal, pas plus que le diadème en cuivre doré qui la couronnait.

De là, la foudre s'est creusée un chemin au milieu d'un plein cintre de 80 centimètres d'épaisseur, qui soutient un des pans de la tour, elle a fait éclater dans tous les sens cette énorme maçonnerie et après avoir fouillé d'un bout à l'autre les murs de la chapelle de la vierge, à plus de 50 centimètres de profondeur, elle a fait voler en éclats les deux croisées, tordant les barres de fer et fondant les plombs.

Elle est enfin disparue, par l'une des fenêtres du côté du cimetière en laissant après elle un large sillon noir gravé dans la pierre.

Il est difficile de décrire les désastres intérieurs, des masses de maçonnerie sont tombées sur la nef et le chœur, brisant toiture, voûte et charpente, et mettant en pièces les stalles, bancs, et tableaux. La perte totale s'élève à 10 000 francs environ, le monument n'était pas assuré, et tout retombe à la charge de la petite commune.

Ce désastre est d'autant plus regrettable que la tour venait être restaurée à neuf, il y a à peine un an par les soins de l'autorité municipale, et que depuis huit ans, M. le curé de cette  paroisse s'était entièrement dévoué à l'embellissement de son église.

M. le curé de Coulombs est, nous assure-t-on, en instances auprès de M. le Préfet, pour obtenir l'autorisation de faire ouvrir une souscription dont le montant serait destiné à la reconstruction des parties endommagées de son église.

Le tonnerre est également tombée auprès du sieur Lecoq, cultivateur à  Coulombs, et de son petit domestique, tous les deux sont restés quelques instants comme foudroyés. Les chevaux qu'ils conduisaient ont pris la fuite.  

 

Février 1868   -   Un incendie.   -   La commune de Coulombs, canton de Creully, joue vraiment de malheur. Au mois d'octobre dernier, la foudre renversait le clocher de son église et causait à cet édifice à dommage peut-être irréparable. Samedi, vers 9 heures du soir, un incendie a réduit en cendres, en moins de quelques heures, tous les bâtiments de la ferme importante exploitée par le maire de la commune, M. Lair. Il paraît que le feu a pris, dans la journée, à la boulangerie de cette exploitation, on l'avait promptement éteint, ou du moins on croyait l'avoir éteint, et tout le monde s'était couché, lorsque la chute d'une portion de plancher embrasée révéla aux habitants endormis, l'imminence d'un nouveau danger. La flamme avait déjà envahi la toiture du bâtiment principal, et les personnes qui l'occupaient n'eurent que le temps d'en sortir en emportant leurs vêtements. Il est probable que si, à ce moment, des secours avaient pu être organisés, l'incendie eut causé moins de ravages.

Malheureusement, dans le trouble de la première heure, on ne songea point aux ressources que possèdent, pour combattre le feu, des communes très voisines de Coulombs, entre autres Carcagny et Vaux-sur-Seulles, ou des services contre l'incendie sont établis depuis plusieurs années de la manière la plus complète.

On finit pourtant part envoyer chercher une petite pompe, en dépôt à Martragny, mais dont l'insuffisance, devant six corps de logis aux trois-quarts brûlés, fut bientôt constatée.

A 3 heures du matin, le feu s'était fait à lui-même sa part, et on était parvenu à préserver quelques maisons du village très rapprochées du théâtre du sinistre.

Pourtant, 6000 bottes de foin que renfermait la grange détruite, continuaient de brûler et brûleront encore longtemps, selon toute apparence. Le mobilier de la ferme est d'ailleurs entièrement consumé, on parle même de quelques animaux asphyxiés.

Dimanche soir, la flamme ayant reparu au milieu des débris du foin, les pompes de Creully et de Sainte-Croix-Grand-Tonne ont été demandées, et ont achevé d'éteindre ce dangereux foyers.

 

Janvier 1872   -  Fait divers.   -   Le 19 janvier, un incendie a consumé un immeuble à usage d'habitation et divers objets mobiliers, au préjudice des sieurs Lamare et Cachard, cultivateurs à Coulombs, canton de Creully. La perte est de 1.650 fr., couverte par une assurance. Ce sinistre est dû à l'imprudence des deux jeunes enfants du sieur Cachard, qui  avaient imaginé d'aller dans la cave jouer avec des allumettes.

 

Octobre 1876   -  Accident de chasse.  -  Mercredi dernier, à 10 heures du matin. M. Eugène Albert Lair, âgé de 21 ans, cultivateur à Coulombs, s'est fait une grave blessure à la main droite. Ce jeune homme était à la chasse et poursuivait un lièvre, c'est en sautant un fossé que le coup est parti et a fait éclater le fusil vers le milieu du canon. M. Lair est soldat de la classe 1875. De l'avis du médecin, il perdra la première phalange de la main droite. 

  

Juillet 1881  -  Mort accidentelle.  -  Dernièrement, à Coulombs, le nommé Lepinteur, âgé de 15 ans, domestique chez M. Charles Colbert, cultivateur, a reçu un coup de pied de cheval dans le ventre, au moment où il se disposait à atteler dans la cour de la ferme. Ce jeune homme est mort cinq heures après.

 

Juin 1882  -  Meurtre à Coulombs.  -  Dans la liste des affaires inscrites au rôle de la session des assises du Calvados, qui a été close à Caen de la semaine dernière, l'arrondissement de Bayeux figurait pour deux assassinats, deux infanticides et plusieurs vols. Les peines prononcées contre les coupables ne paraissent pas avoir produit l'effet désiré. En effet, un nouvel homicide vient d'être commis a 9 kilomètres de la ville épiscopale, en la commune de Coulombs ; mais cette fois, le crime serait atténué par " le cas de légitime défense, " si nous nous en rapportons aux renseignements suivants, qui nous sont transmis par l'un de nos correspondants.

Un jardinier, occupé ordinairement par M. Lair, de Coulombs, père de la victime, se disputait avec sa femme, quand celle -ci apercevant le fils Lair s'écria : " N'fais pas tant d'bruit, voilà ton maître qui vient ; il va bien savoir faire taire ton bec. "; L'homme exaspéré, répondit par des grossièretés à l'adresse du fils Lair, que celui-ci entendit sans y répondre. Mais le lendemain, ayant aperçu le jardinier derrière une haie, il l'apostropha en lui disant : " Répéteriez-vous bien ce que vous avez hier dit hier ; si vous ne le répétez pas, je vais passer de l'autre côté de la haie et vous le faire dire. "

Joignant l'action aux paroles, Lair s'avança vers le jardinier qui a ce moment, tenait à la main une fourche, dont Il porta un violent coup a la tête du fils de son maître. Lair n'est pas mort sur le coup ; transporté chez son père, il a pu, avant de rendre le dernier soupir, déclarer les faits que nous venons de relater, et qui atténuent l'action homicide de son meurtrier.  

 

Mai 1883  -  Meurtre. –  La semaine dernière, dans la commune de Coulombs, prés Creully, à la suite d’une discussion de famille, une rixe s'était engagée entre les deux frères Lacour. Le beau-père de l'un d'eux, le nommé Le Breton, âgé dé 61 ans, ayant voulu s'interposer dans la bagarre, le plus jeune des frères Lacour, un garçon de 17 ans, ancien élève du séminaire et qui avait été chassé de cet établissement pour sa mauvaise conduite, tourna sa colère, contre le vieillard, et d'un vigoureux coup, de bâton, l'atteignit à la tête. Le malheureux Le Breton, frappé à la tempe, tomba sans connaissance et, mourut le lendemain. 

L'autopsie de la victime a été faite par M. Denis-Dumont. Elle a révélé une fracture du crâne avec enfoncement des fragments dans les centres nerveux qui a déterminé la mort. L'assassin a été arrêté, il a avoué son crime avec un cynisme révoltant.  

 

Avril 1892  -  Suicide d’un jeune garçon.  -  Léon Pinçon, 16 ans, domestique chez M.Carel, cultivateur à Coulombs, s'est pendu à un pommier, dans un herbage situé à Brécy. On ignore les causes du suicide. Sur un carnet trouvé dans sa poche, il avait écrit ces mots : « Enterré, mort à Esquay-sur-Seulles, Léon Pinçon.. Je regrette ma famille.»  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1894  -  Chronique judiciaire.  -  Désiré Huet, 25 ans, journalier à Vendes, vols de récoltes au préjudice des sieurs Picard et Després, 1 mois, 16 f. d’amende.

— Jean Gonflant, 65 ans, journalier à Coulombs, vol de douves et de fonds de tonneau au sieur Debieu, 1 mois de prison. 

— Édouard Laurier, 61 ans, journalier à Démouville, vol de paille au sieur Hamon, 6 jours de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1917  -  Un enfant se noie dans un baquet.  -  pendant que sa mère, Mme Leborgne, journalière à Coulombs, s'occupait dans sa cuisine, son petit garçon, Armand, qui venait d'avoir 2 ans, et jouait dans la cour de la maison, tomba la tête la première dans un baquet rempli d'eau. Quand on s'aperçut de l'accident, l'enfant avait été étouffé et tous les efforts pour le rappeler à la vie furent inutiles. Le désespoir de la malheureuse mère est navrant.

 

Mars 1917  -  Le coup de pouce.  -  Nous sommes dans le printemps depuis hier, aussi nous fait-on prendre l'heure d'été ! Les pouvoirs publics sont pleins d'à propos ! C'est dans la nuit de samedi à dimanche qu'il faudra avancer sa montre d'une heure. Beaucoup ne s'y résignent qu'en maugréant. Si, du moins, nous pouvions espérer qu'après la guerre, on nous laissera, comme nos pères, libres de compter les heures d'après la marche des astres ! Mais comme il parait que l'avance de l'heure est mesure provisoire et c'est ce qui nous fait craindre qu'elle ne dure longtemps.

 

Mars 1917  -  Les congés de Pâques.  -  Afin de faciliter la participation des élèves des lycées, collèges, écoles normales et écoles primaires supérieures aux travaux agricoles en temps opportun, le ministre de l'Instruction publique a décidé que les congés de Pâques commenceront le dimanche 23 mars et se termineront le Jeudi soir 12 avril. Les classes reprendront le lendemain matin.  

 

Juillet 1922  -  douloureux accident.    -    M. Albert Hérincq, cultivateur à Coulombs, canton de Creuilly. coupait du foin avec une faucheuse mécanique. Le jeune René Deslandes, 12 ans, dont les parents habitent aussi Coulombs, s'étant approché trop près, eut un pied saisi par la lame de la machine qui lui sectionna en partie la cheville.

René Deslandes a été transporté à l'hôpital de Caen où l'on a dû procédé à l'amputation du pied. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Coulombs.   -   L'église de Coulombs était sous la dépendance de l'abbaye d'Ardennes, qui nommait à la cure : la décoration du maître-autel manifeste cette influence. C'est une oeuvre qui marque dans cette série d'autels à retable, dont notre région est si riche et qu'il convient de conserver et de soigner.

Celui-ci est en pierre, à colonnes corinthiennes torses que relie une frise heureusement décorée, le fronton est à angles volutes sur lesquels sont étendus, comme sur un canapé, deux anges en  adoration devant une gloire rayonnante.

Le tableau est une copie de la Descente de croix, de Rubens.

De chaque côté et continuant l'autel sont deux grands collatéraux servant de socle à deux statues en pierre. L’une de Saint-Vigor en évêque avec mitre et chape et montrant au dragon menaçant le bas de son étole : l'autre de Saint Nicolas, dans une chape largement drapée, regardant et bénissant un baquet vide.

Au milieu de ces collatéraux dans des cadres ovales délicatement orné : deux fresques, représentant l'une l'Annonciation, l'autre Saint Norbert, elles mériteraient d'être remises en état. Ce bel ensemble Louis XIII donne à cette église un réel intérêt mais qui n'est pas le seul.

Les stalles du chœur, la chaire d'une sobre tenue, un confessionnal (l'aute se trouve abandonné en l'église de Creully) sont de belles boiseries Louis XV, dont le patronage prémontré indique peut-être l'origine.

Après avoir regardé dans la nef une assez fine Vierge à l'Enfant  à l'Enfant charmant et tout nu, portant le globe) un plâtre plein d'un modèle courant au XVIIe  siècle mais jamais identique, il faut voir la sacristie, prise à même la chapelle baronniale, et qui servait de logement au curé « à portion congrue » comme l'atteste la présence de la cheminée et du potager. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

Octobre 1947  -    Du beurre…. noir.  -   Mme Murzet s’étant présentée chez Mme Douanard, cultivatrice à Coulombs, pour lui réclamer une livre de beurre gagnée à une tombola a été fraîchement reçue par la fermière qui lui aurait asséné un coup de bâton. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Trop débrouillarde !   -   Une dame Barre se servait du nom de M. Marie, cultivateur à Coulombs, pour percevoir des avances sur les livraisons de lait faites à la laiterie Paillaud à Creully. En quatre fois, elle réussit ainsi à récupérer indûment la somme de 20 000 fr. Un remboursement partiel a été effectué, cependant plainte a été déposée à la brigade de Creully.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1948   -  Un « policier » qui a du flair.   -   Ces temps dernier, Mme Roger Michel, femme d'un cultivateur de Coulombs, constatait qu'un malfaiteur s'était introduit dans sa chambre et s'était emparé d'une somme de 5 000 fr. et d'une alliance déposée dans un écrin. Le malandrin ( qui, de toute évidence, connaissait les maîtres et les habitudes des époux Michel et de leur personnel ) avait pénétré dans la maison en se hissant de l'extérieur, jusqu'au premier étage, et utilisé pour ce faire, une table et un banc qu’il avait appuyés au mur. La gendarmerie, prévenue, fit appel à « Tel », le fameux chien policier de la section de Caen.

L'animal flaira longuement la table et le banc traversa le jardin attenant à l'habitation et se dirigea vers la campagne, mais il revint à son point de départ.

Les enquêteurs soupçonnant les frères X... conduisirent « Tel » dans une pièce où ceux-ci sont appelés à venir fréquemment : le chien se coucha sur une table exactement à la place qu'occupe habituellement l’un d’eux.

Interrogés, les suspects ont protesté de leur innocence. La gendarmerie n’en garde pas moins l'œil sur leur personne. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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