UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS 1
COULONCES

Canton de Vire

Les habitants de la commune de Coulonces sont des Couloncais, Couloncaises


Mars 1842  -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Un nommé Florentin Dubourg, domestique à Saint-Fraguaire, est traduit devant la justice pour deux vols qualifiés. Au sieur Roger de Coulonces, son ancien camarade, il a soustrait, à l'aide d'effraction et d'escalade, deux pantalons, une cravate et une blouse.

Au sieur Herquer, boulanger à Tallevendes, il a dérobé un pain de trois kilogrammes, placé sur le bord de la boutique de ce marchand.

Ces faits lui ont valu cinq années de réclusion.  (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1846   -  Cour d'assises du Calvados.  -   Bidois Alexis, enfant naturel, âgé de 20 ans et déjà repris de la justice, était accusé de quatre vols qualifiés,

1° d'une somme de 319 francs au sieur Decaen, cultivateur à Coulonces, chez lequel il s'était introduit en forçant la lucarne d'un grenier. 2° et dans le même mois, par des moyens semblables et à l'aide de fausses clés, d'avoir commis, dans la même maison, une nouvelle soustraction de diverses sommes s'élevant ensemble à plus de 1 100 fr. 3° quelques jours après de s'être introduit par escalade et en brisant une vitre, dans la maison des époux, Laugeois, à Clinchamps, et enlevé une somme de 120 fr.  4° enfin d'avoir à la même époque et dans la même commune, à l'aide d'effraction extérieure et intérieure, enlevé une somme, qu'on ne précise pas, à la servante du sieur Samson.

Déclaré coupable de tous ces crimes, qu'il avoue, Alexis est condamné à 12 ans de travaux forcés. ( source : Journal de Honfleur)

 

Mars 1857   -   Prenez garde.  -   On ne peut trop prévenir les habitants des campagnes de se tenir en garde, en soignant leurs bestiaux, contre certaines maladies contagieuses auxquelles ces derniers sont sujets.

Tout récemment deux individus, chassemoutes, chez un meunier à Coulonces, ont été victimes de leur imprudence à cet égard. Tous deux, en donnant des soins à leurs mulets atteints du farcin, ont été pris de la même maladie, et ce n’est qu’après un traitement prolongé pendant deux mois qu’ils ont été guéris. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1867   -   L'Exposition universelle.   -    21 départements ont envoyé leurs instituteurs à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle, ces MM. sont répartis entre les trois lycées Louis-le-Grand, Saint-Louis et Napoléon.

Les instituteurs du Calvados habitent le lycée Louis-le-Grand.

L'Empereur et l'Impératrice ont reçu lundi dernier tous les instituteurs en ce moment à Paris.

En tête du cortège marchaient ceux du Calvados, représentés par MM.Douétil, instituteur à Vire ; Cauvin, chef à Bayeux ; Delarue, à St-Sever ; Barbier, à Castillon-en-Auge ; Biron, à St-Pierre-sur-Dives ; Castel, à Harcourt ; Briens, à Coulonces ; Harang, à Pierres, et quelques autres dont les noms n'échappent.

L'Empereur et l'Impératrice ont reçu ces députation avec des paroles de bienveillance et d'encouragement, qui ont porté à son comble l'enthousiasme des assistants privilégiés.  

Avril 1868   -   Un accident.   -   Le 9 de ce mois, vers 11 heures du soir, sur le chemin vicinal de Coulonces à Campagnolles, territoire de la commune de Coulonces, le nommé Jean-François Lebassard, âgé de 70 ans, cultivateur à Coulonces, étant dans un état d'ivresse complet, est tombé de sa voiture la tête la première. La mort a été instantanée.  

 

Octobre 1872   -  Avis aux cultivateurs.  -  Prière présente est faite aux cultivateurs qui auraient à se plaindre des ravages des campagnols, de ne pas employer l'acide arsénieux pour détruire ces rongeurs. Quelques cultivateurs s'étant servis de cette matière vénéneuse pour chauler du grain qu'ils introduisaient ensuite dans des trous à souris, il en est advenu ceci :  des perdrix ont becqueté ce grain et sont mortes empoisonnées. En une seule journée, plus de trente perdrix ont ainsi succombé, et l'autopsie n'a laissé aucun doute sur les causes de l'empoisonnement.

 

Décembre 1872   -  Café chantant.  -  Le ministre de l'intérieur vient d'engager les, fonctionnaires et agents auxquels incombent particulièrement la surveillance des cafés concerts, de veiller avec un redoublement de zèle et d'attention, à ce que les chansons obscènes, les saynètes graveleuses et tous les divertissements enfin pouvant porter atteinte à la morale ou à l’ordre public, soient éliminés des programmes.

 

Décembre 1872   -  Pluies et récoltes.  - Les pluies torrentielles tombées presque sans interruption depuis plus d'un mois ont produit dans notre pays de déplorables effets. Beaucoup de cultivateurs n'ont pu encore terminer leurs semailles de blé, ailleurs le blé n'a point levé, et on n'a plus d'espoir que dans les blés d'avril, qui sont loin de présenter les mêmes avantages. Les colzas, en général, ne paraissent pas trop se ressentir de cette submersion temporaire.

La plupart des pommes à cidre sont recueillies. On parle de prix assez élevés, se balançant généralement de 3 fr. 50 à 4 fr. le demi-hectolitre. On nous fait espérer des arrivages prochains des îles anglaises, qui, sans doute, feront tomber les prix ci-dessus mentionné.

Les pommes de terre sont loin de répondre pour la qualité, aux espérances qu'elles avaient fait concevoir, mais on nous assure que plusieurs départements voisins sont sous ce rapport beaucoup plus favorisés que le nôtre. Enfin, espérons n'est-il pas un pronostic campagnard qui dit : hiver pluvieux, été abondant ».

 

Décembre 1872   -  Cartes-poste.  -  Il va être établi des cartes-poste qui seront vendues par l'administration au prix de 10 centimes et qui circulerons en franchise dans tout le territoire français. Sur ces cartes on met l'adresse d'un côté, et quelques lignes de l'autre. Elles existent déjà en Suisse et en Angleterre, où elles rendent les plus grands service

 

Décembre 1872   -  Mort accidentelle.  -  Le 13 de ce mois, le nommé Jean Prieur, âgé de 73 ans, journalier à Coulonces, canton de Vire, s'est noyé accidentellement, dans une mare située dans sa cour, en coupant de l'herbe qui recouvrait la surface de l'eau, afin d'y laver la lessive.  

 

Juin 1873   Violences.   -   Le 11 courant, un nommé Rondelle, journalier à Coulonces, ayant voulu faire la morale à son beau-frère, le nommé Vielle, demeurant à Saint-Germain-de-Tallevende, au sujet des mauvais traitements que ce dernier exerçait depuis quelque temps sur sa femme. Vielle, ne voulait pas recevoir d'observations, saisit la soupière, qui était pleine de soupe, et la jeta sur la figure de Rondelle, lequel acte de violence lui fit d'assez graves blessures. La justice informe.  

 

Mai 1874   -   Suicide.  -  Par le temps de grandes chaleurs qui a régné ces jours derniers, il y a eu abondance d'accès d'aliénation mentale, et, par suite, recrudescence de suicides. Un malheureux aliéné, le sieur Amand, cultivateur à Coulonces, canton de Vire, s’est jeté dans son puits.

 

Mai 1874   -   Température.  -  Brouillard en mars, gelées en mai. Ce proverbe reçoit depuis quelques jours son application. Après des chaleurs tropicales un vent froid souffle sur nos contrés et les nuits sont glaciales. Déjà certains arbres à fruits ont été endommagés ainsi que les légumes précoces. Les pommiers à cidre sont jusqu'à présent épargnés, mais si la température continue à être aussi rigoureuse, il est à craindre que les dégâts ne s'étendent et ne s'aggravent. La perspective de la récolte des céréales est excellente, malheureusement il n'en est pas de même. dans les pays vignobles, et le froid qui sévit toutes les nuits a déjà fait éprouver de grands dégâts dans le centre et le Midi.  

 

Décembre 1876   -  Mort accidentelle.  -  Samedi, vers 3 heures du soir, le sieur Victor Lesage, âgé de 48 ans, journalier, demeurant a Coulonces, était en train d'abattre un arbre. Un coup de vent, survenu au moment où Lesage était occupé à séparer le tronc de la souche, a fait tomber l'arbre, qui a littéralement broyé la tête de ce malheureux.  

 

Septembre 1878   -  Pris dans un engrenage.  -  Mercredi, vers huit heures du matin, le sieur Victor Pataud, 35 ans, propriétaire à Coulonces, canton de Vire, battait du blé à l'aide d'une machine, lorsque voulant retirer une toile qui se trouvait engagée dans l'engrenage, il eut le bras droit enroulé autour de l'arbre de couche, les deux os de l'avant-bras furent broyés et les chairs déchirées. L'amputation paraît indispensable. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1878   -   Les rebouteux.  -   Nous nous sommes toujours élevés contre la naïve confiance que certaines gens professent pour les « rebouteux ».

— Pour un blessé guéri, vraiment par miracle, qu'on fait pompeusement miroiter aux yeux des masses, nous pourrions opposer dix malheureux qui ont payé de l'usage d'un membre et quelque fois de la vie, leur trop crédule aveuglement.

— Un fait de cette nature vient de se produire encore à Coulonces, canton de Vassy. Dernièrement, M. Victor Patard, âgé de 35 ans, en voulant retirer une toile d’une machine à battre en mouvement, eut l’avant-bras droit pris et broyé.

L'amputation fut déclarée indispensable par les médecins, la famille, effrayée de cette opération, préféra appeler un rebouteur, qui leur promit assurément une prompte guèrison, mais le tétanos arriva, et le malade succomba quelques jours après.

— Ce triste événement ce guérire pas, nous ie craignons, les fanatiques admirateurs de ces charlatans de campagne, mais il aura sans doute pour résultat d'éveiller l'attention de la justice, qui ne saurait le laisser passer sans ee soumettre à une minutieuse enquête. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1887  -  Les fortes chaleurs.  -  Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre  resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.

 

Juillet 1887  -  La sécheresse.  -  Si le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer.

On demande un peu d'eau.

 

Août 1887  -  Amusements cruels.  -   Plusieurs gamins de Coulonces ont voulu faire peur à un tout jeune enfant, en le menaçant d'un couteau et poussant autour de lui des cris de bêtes féroces. Ils n'ont que trop bien réussi. L'enfant est aujourd'hui tombé malade et on craint pour sa raison.  

 

Janvier 1888  -  Terrible accident.  -  Une maison s'est écroulée dernièrement au village de Langlicherie, commune de la Coulonces, ensevelissant sous ses décombres un petit enfant de cinq semaines, qui a été tué sur le coup. Voici dans quelles circonstances ce terrible accident s'est produit : Le pignon d'une maison voisine, entraînant dans sa chute la cheminée de ladite maison, est tombé vers cinq heures du matin sur la demeure des époux Langlois, tisserands. Trois mètres cubes environ s'abattirent sur le toit de la maison Langlois, et enfoncèrent le plancher. Or, au-dessous de ce plancher et au-dessous également de la poutre d'appui, se trouvait le lit des époux Langlois. La poutre a soutenu le poids des décombres et a protégé ainsi les deux époux couchés dans leur lit. Malheureusement, le berceau de leur jeune enfant, situé près le lit, n'était pas dans l'axe de la poutre, et une énorme quantité de décombres tomba dans ce berceau. Le pauvre petit fut littéralement broyé. Quand, avec l'aide de ses voisins qu'ils s’était hâté d'appeler, le sieur Langlois eut déblayé sa maison, il trouva son enfant portant des blessures effrayantes à la tête, au ventre et aux jambes. L'asphyxie était complète, le pauvre petit était bien mort. Le docteur Toutain, appelé en toute hâte, ne put que constater le décès.  

 

Octobre 1888  -  Suicide.  -  La cadavre du sieur Eugène-Louis Lepesteur, 58 ans, propriétaire à Coulonces, a été retiré d'un puits abandonné, situé à environ 500 mètres de son domicile, dans la cour d'une maison non habitée. Cet homme, qui était parti furtivement de chez lui, vers 6 heures du matin, n'était vêtu que d'un pantalon et d'une chemise. C'est dans un accès de fièvre chaude qu'il s'est donné la mort.  

 

Mai 1892  -  Accident de voiture.  -  Vendredi, à Martilly, le sieur Louis Pierre, maire de Coulonces, était arrêté, avec sa fille, devant la boutique du sieur Juhel, bourrelier, pour faire réparer un des harnais de sa carriole, où étaient deux petits porcs qui se mirent à crier. Le cheval, effrayé, s'emballa et alla crocheter violemment la voiture du sieur Manson, de Montbray, Les deux voilures furent renversées. Le sieur Pierre et sa fille ont reçu de violentes contusions. Manson a eu une épaule démise.  (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Octobre 1892  -  Assassinat et vol.  -  Vendredi, la veuve Lepesteur, 77 ans, ménagère à Coulonces, village de Chonnaux, a été trouvée morte dans son domicile. Le cadavre portait à la tête plusieurs blessures faites avec un louchet qui a été trouvé, maculé de sang, près de la victime. Le vol a été le mobile du crime, car l'armoire et le lit ont été fouillés, mais on pense que cette femme n'avait pas d'argent chez elle. 

Mme Lepesteur vivait seule dans une maison éloignée de cent mètres de la plus proche habitation et à vingt mètres du chemin, de Vire à Clinchamps. 

Les soupçons planent sur un individu disant se nommer Arsène, Marie, demeurant à Condé-sur-Noireau, il a été vu dans le pays, où il se présentait dans les maisons comme marchand de pommes. Cet individu est en fuite et voyage sans doute sous un faux nom.  (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Février 1893  -  Blessure accidentelle.  -  Ces jours derniers à Coulonces, le sieur Brizon, charpentier, abattait des peupliers, ayant attaché !a corde au sommet de l'un de ces arbres, il se laissa glisser jusqu'à l'extrémité. La corde était un peu courte, il sauta dans un ruisseau du pré et la jambe droite fut complètement brisée. L'extrémité de l'os avait déchiré les chairs et faisait saillie hors de la plaies, la blessure est fort grave. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Mai 1893  -  L’assassinat de Coulonces.  -  Constant Thomas, dit Mahias, 38 ans, est un redoutable scélérat. C'est une brute. Au cours de l'instruction, il a voulu se jeter sur le magistrat qui l'interrogeait. Pour en avoir raison, il faillait le garrotter. Trois fois il a été condamné pour vol. En août, il sortait de faire six mois. En septembre, il se remettait à voler et, en octobre, il assassinait une pauvre vieille. En prenant le nom de Arsène Marie, il se présenta dans plusieurs communes de l'arrondissement de Vire sous le prétexte d'acheter des pommes. 

C'est ainsi qu'il pénétra, à Coulonces, chez la veuve Lepesteur, âgée de 77 ans. Il était nuit. La veuve l'invita à manger de la soupe; l'assassin accepta. Mais au lieu de se mettre à table, il sauta sur un louchet et en porta douze coups sur la tète de la malheureuse vieille. N'ayant pas trouvé d'argent, il se rendit chez une autre veuve, la nommée Barbot, 60 ans. Il frappa à  la porte en disant : « Si tu ne me donnes pas 50 francs, tu vas y passer. » La veuve se leva, prit 40 fr. qu'elle avait dans son armoire et les passa par un trou de la porte. C'est à Cherbourg, où il avait repris son vrai nom de Constant Thomas, que l'assassin a été arrêté. Il nie tout et a eu, à l'audience, une attitude déplorable. Grâce a l'éloquente et savante plaidoirie de Me Leclerc, ce à misérable a évité la peine de mort et a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1893  -  Danger de trop s’approcher des chevaux.  -  Le jeune Eichard, 11 ans, demeurant à Coulonces, arrondissement de Vire, s'étant trop approchée d'une jument en gaieté, a reçu un coup de pied en pleine figure. Son état n'est pas grave.  (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1895  -  L’immoralité aux champs.  -  Un homme de 64 ans, habitant Coulonces, arrondissement de Vire, s'est rendu coupable d'attentat à la pudeur sur une jeune fille de 16 ans, habitant à Campagnolles. La malheureuse enfant est presque idiote. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1895  -   Incendies.  -  Le feu a détruit un bâtiment situé à Coulonces, appartenant à M. Léon Bécherel, propriétaire à Vire. La maison incendiée n'était plus habitée depuis la Saint-Michel dernière et aucun meuble ne se trouvait à l'intérieur, mais dans le hangar et la grange étaient renfermées environ huit charretées de paille et de foin. La plupart des habitants de ce village se trouvaient, au moment du sinistre, au marché de Vire, par suite, aucun secours n'a pu être apporté et tout a été détruit. Les causes de ce sinistre sont inconnues. 

— A Léaupartie, une maison inhabitée appartenant à M. Becquemont a été brûlée, cause inconnue. 

— A Dozulé, incendie d'une écurie appartenant à M. Bertron, cause inconnue. Pertes 350 fr. 

— A Beaumont-en-Auge, incendie dans la maison de M. Émile Léon. Pertes, 950 fr. 

— Un soir, la dame Pierre Lemagnan, propriétaire à Saint-Georges-d'Aunay, fut réveillée par les beuglements d'une de ses vaches renfermées dans l'étable. M. Lemagnan, s'étant levé, aperçut le feu qui était à la toiture de l'étable. Son premier soin fut d'arracher aux flammes les bestiaux. Les pertes s'élèvent à 4 900 fr. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Mai 1897  -  Pendu.  -  On a trouvé dans la cheminée de sa maison le cadavre du sieur François Huet, mendiant à Coulonces, près Vire. Le malheureux s'était pendu au crochet qui  soutient la crémaillère. On attribue ce suicide à la misère et au chagrin. Il avait un gros morceau de pain placé entre sa chemise et son gilet : sage prévoyance pour l'autre monde de la part d'un malheureux ayant pâti toute sa vie. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Août 1898  -  Incendies.   -   Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment en bois de neuf mètres de long sur cinq de large et de tout ce qu'il contenait, appartenant au sieur Dajon-Lamare, entrepreneur de menuiserie à Port-en-Bessin. Pertes : 5 000 fr.

— Dans notre dernier numéro, nous avons mentionné l'incendie qui s'était déclaré chez le sieur Albert Goulet, 45 ans, à Maisoncelles-Pelvey.

Deux jours après, un nouvel incendie consumait un corps de bâtiment de 28 mètres de long sur 8 de large et comprenant maison d'habitation, grange, étable et remise.

Ce nouveau sinistre est d'autant plus inexplicable que les sieurs Goulet et Lechevallier, agent d'assurances, venaient, quelques heures auparavant, de faire l'estimation du premier incendie et n'avaient remarqué rien d'anormal. Les pertes, s'élevant à 7 500 fr., sont couvertes par une assurance.

— D'une meule de foin à M. Paynel, maire de Grandchamp. Pertes : 500 fr. Assuré. — D'une boulangerie au sieur Morel, 49 ans, cultivateur à Coulonces. Pertes : 810 francs. Assuré.

—A Acqueville, chez M. Marie, marchand de journaux. Pertes : 3 800 francs. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1901   -   Mort sur la route.  -  Le sieur Pierre Avril, 73 ans, sans profession ni domicile, a été trouvé sans vie, la face contre terre, sur l'accotement d'un chemin, à Coulonces. Avant de se coucher, il avait eu soin de placer une blouse sous sa tête. La mort est due à une hémorragie cérébrale. D'après un papier trouvé sur lui, Avril était sorti, la veille, de la prison de Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1904  -   Voleurs de bestiaux.   -   Au marché de Saint-Pierre-sur-Dives, un inconnu a volé un jeune veau que le sieur Henri Picard, cultivateur à Tôtes, venait de vendre 40 francs à un marchand de Gacé. 

— Une génisse blanche caillée rouge, estimée 300 fr., a disparu, dans la nuit, du plant du sieur Victor Raquidel, cultivateur à Coulonces, près Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1904  -   Jument volée.    -    Une jument baie, âgée de 8 ans, a été volée au sieur Enguehard, à Coulonces, près Vire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1907  -  Suicide d’un domestique.  -  Le jeune Herbert, âgé de 19 ans, domestique au service de M Anfry, cultivateur à Coulonces, s'est pendu dans le grenier de la ferme de son  patron, lundi l’après-midi. 

L’infortuné jeune homme était d’un caractère très sombre, et depuis quelque temps semblait particulièrement triste. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1915  -  Plaquez-vous :  -  Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même  conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?

 

Janvier 1915  -  Funèbre pêche.  -  A Coulonces. près Vire, on a trouvé dans la Vire le cadavre de M. Édouard Balle, 80 ans, habitant cette commune. On croit à un accident.

 

Avril 1916  -  Tombé au champ d’honneur.  -   M. Paul Besnier, cultivateur à Coulonces, a été tué à l’ennemi, à l’age de 32 ans.

 

Mai 1916  -  Une fillette brûlée vive.  -   Le 29 avril, vers 7 h. 30, Mme Eugène Marie, cultivatrice à Coulonces, village de la Léverie, avait laissé seuls ses trois enfants, âgés  respectivement de 4, 9, et 10 ans et demi. Elle trayais ses vaches à environ 500 mètres de son habitation, lorsqu'elle entendit soudain crier ses enfants et ses voisins. En se retournant, elle aperçut que le bâtiment principal de la ferme flambait. Accourue aussitôt à sa maison, elle arriva  à temps pour retirer sa petite fille Yvonne, âgée de 9 ans, qui était déjà  couverte  de brûlures. L'enfant fut conduite chez les époux Leconte, où elle reçut les premiers soins. Malgré le secours des voisins et le concours de la pompe de la Graverie, l'incendie qui avait pris une grande extension, ne put être arrêté.

Le bâtiment, couvert en paille et comprenant : maison d'habitation, laiterie, grange, étable,  écurie et charreterie, fut entièrement détruit. Seuls les bestiaux, une voiture, une armoire, un buffet et quelques vêtements de femme ont été sauvés. L'auteur de se sinistre serait la petite Yvonne qui, imprudemment, était montée avec sa sœur dans le grenier à foin avec une lanterne qu'elle appuyait contre sa poitrine et qui communiqua le feu à ses vêtements et de la au foin. Malgré les soins du docteur Wattelet, la petite Yvonne expira le lendemain  après-midi.

 

Août 1916  -  Mauvaise rencontre.  -  Mme veuve Lainé, 62 ans, marchande de beurre et oeufs à St-Martln-de-Tallevende, près Vire, revenait, avec sa bonne, du marché de St-Martin-Don. A un tournant, près de Coulonces, en voulant éviter une charrette de foin, conduite par le sieur Leroy, qui venait en sens inverse, la voiture monta sur le talus et se renversa. La bonne s'en tira indemne, mais Mme Lainé se plaint de vives douleurs internes. Son cheval est blessé, sa voiture détériorée et son chargement en partie perdu. Mme Lainé rejette la responsabilité de cet accident sur M. Leroy, qui, lui, ne veut rien savoir.

 

Juin 1921  -   Les desesperés.   -   Dans un puits de sondage envahi par les eaux, à Perrières, canton de Morteaux-Coulibœuf. on a trouvé le cadavre de Jean Granlin né à Grandchamp (Morbihan). Cet homme, un ancien ouvrier des Carrières de l’Ouest, s'est certainement suicidé, aucune trace de lutte n'a été relevée sur son corps. Il était âgé de 51 ans.

  Un employé de la fromagerie de Neuville, Léon Lerebourg, 67 ans, a été trouvé pendu à un arbre dans un herbage à Coulonces, canton de Vire.

Bien qu'étranger à la contrée, Lerebourg jouissait d'une bonne réputation. On ignore les causes de cet acte de désespoir. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Un enfer conjugal.    -    Les époux Lefresne, qui habitent le hameau de la Huardière, à Coulonces, canton de Vire, vivent, depuis longtemps, en mauvaise intelligence.

Lasse de subir des mauvais traitements, la femme Lefresne, au cours d'une scène des plus violentes, a pris un revolver et fait feu sur son mari, qui s'est affaissé sur le plancher. Lefresne est gravement blessé au côté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1922  -  Cour d’Assises.  -  Deux acquittements.    -    François Mogis, 34 ans, journalier, est poursuivi pour incendie volontaire dans les bruyères de Montchauvet, canton de Bény-Bocage. Il fut rencontré pendant l'incendie rôdant dans les bruyères.

On le soupçonna et on l'arrêta. Mogis a prétendu qu'il chassait, mais il a nié avoir mis le feu. Comme il n'a pas d'antécédents judiciaires, on l'a acquitté.    Défenseur : Me  Martin.

— Inculpé de viol sur une jeune fille de 16 ans, Léon Leleyé, 20 ans, cultivateur à Coulonces, canton à de Vire, comparait devant le jury. Lelevé avait d'abord avoué son forfait mais ensuite était revenu sur ses aveux. L'affaire est jugée à huit clos. Le jury prononce un verdict d'acquittement.    Défenseur : Me Richard.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1925   -  Vol d'un bœuf.   -   Un bœuf âgée de 23 mois, estimé 2 000 francs, appartenant à M. Eugène Juhel, cultivateur au village Groult, en la commune de Coulonces, est disparu il y a une dizaine de jours du champ où il était au pacage. II est à présumer que l'animal été volé. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1925  -  Une affaire de fraude.  -  Au mois de novembre de dernier, sur la demande de M. Lebarbé, cultivateur à Coulonces, le sieur Guilbert, bouilleur, installa chez ce dernier une bouillerie et en confia la surveillance à son commis, le nommé Jeanne.

Le 26 novembre, les agents des contributions indirectes se présentèrent chez M. Lebarbé pour vérifier le carnet de distillation. Or, ce carnet accusait sur la quantité d'alcool distillé un manquement, de 35 litres.

Pour sa défense, le sieur Guilbert s'en rapporte à son employé. Quant à Jeanne il expose sa bonne foi en affirmant qu'il avait omis de marquer sur son carnet le produit d'une « chauffe ».

M. Charles Drouet, en une éloquente plaidoirie, dégage la responsabilité de M. Lebarbé qui avait confié à un professionnel le soin de bouillir son cidre.
Le jugement sera rendu à huitaine.

 

1927   -   Monuments historiques.   -   L'église Saint-Gilles, église paroissiale au cœur du bourg, fut construite au XIVe siècle. Elle a été sinistrée durant la Seconde Guerre mondiale,  mais son aspect extérieur a été conservé. Elle est inscrite aux Monuments historiques depuis 1927.

 

Janvier 1936  -  Un chasseur tue un animal inconnu dans nos contrées.  -   Le 5 janvier 1936 à Coulonces, près de Trun (Orne), un chasseur tuait, à la sortie d'un buisson, à proximité de la Dives, un animal qui, surpris par un chien, avait entrepris une lutte défensive. 

A première vue, ce rougeur aux grandes incisives orange, au pelage gris fauve, de la grosseur d'une loutre moyenne (23 livres), présentait quelque ressemblance avec un castor, mais la queue écailleuse, loin d'être aplatie comme chez ces constructeurs, était légèrement effilée. 

M. André Brunet, professeur au collège d'Argentan pense qu'il s'agit d'un « coypou » ou castor des marais qui vit généralement dans l'Amérique du Sud. Comment est-il venu échouer dans le département de l'Orne ? Mystère. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  Chute mortelle d’un cultivateur.  -  L'autre après-midi, M. Lecomte, 43 ans, cultivateur à Coulonces, village de la Brocherie, tombait de dessus une charretée de foin. Il se brisa la colonne vertébrale. Il devait décéder dans la nuit des suites de sa blessure. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Un nouveau circuit de poste automobile rurale.   - L'Administration des P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région Vire-Saint-Sever, un circuit de  Poste automobile rurale qui desservira les communes ci-dessous :

Saint-Martin-de-Tallevende ; St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil-Clinchamps ; Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces, Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry.

Des postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront créés dans chacune des localités visitées.

Les personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et désireuses de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à faire acte de candidature en adressant leur demande sur papier libre, à M. le Directeur des Postes, à Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Le crime d’une mère.  -   Récemment, les gendarmes étant en tournée sur le territoire de la commune de Coulonces, apprenaient qu'une jeune fille avait clandestinement mis au monde un enfant. Il firent une enquête discrète et rapide, qui fit bientôt connaître toute la genèse de cette triste affaire.

Le 25 mars 1936, Mlle G…..... Albertine, aujourd'hui âgée de 15 ans et quelques mois, entra au service de M. Levallet Gustave, âgé de 31 ans, cultivateur à Coulonces, village de Bordeaux.

Dès son arrivée à la ferme, elle fut courtisée par le jeune J…….. André, 15 ans, beau-fils de M. Levallet. Une liaison s'en suivit.

Au mois de mars de l'année dernière, la jeune bonne s'aperçut qu'elle allait être mère…

Le 9 novembre, malgré les malaises et les indispositions auxquels la jeune bonne était constamment sujette, celle-ci, dans la cour de la ferme, se livrait à un dur travail qu'elle ne put d'ailleurs terminer. Elle fut obligée d'aller se coucher.

Dans sa chambre contiguë à celle occupée par le jeune J…….., elle mit au monde, pendant la nuit, un enfant parfaitement constitué. Était-il mort, La jeune mère l'affirme.

En tous cas, elle le dissimula dans un paquet de linge, et quelques heures plus tard, c'est-à-dire vers six heures du matin, elle vaquait à ses occupation ordinaires.

Puis, dans la matinée de ce même jour, elle fit du feu sous une chaudière dans laquelle étaient des pommes de terre destinées à la nourriture des porcs. Ce fut alors que l'idée lui vint d'incinérer son enfant qui fut, sauf un pied qu'elle enterra dans le jardin de son patron, entièrement brûlé.

Cependant la jeune mère avait épuisé ses forces. Elle fut conduite à l'hôpital. Ce fut alors qu'à la ferme on s'employa à la recherche de la paternité.

Après que les soupçons se furent injustement, portés sur un domestique, le jeune J…….. finit par avouer sa faute. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   l’alcool qui tue.   -  M. Frémont Georges, 41 ans, cultivateur à Coulonces, s'est donné la mort en se pendant à une poutre de la grange de la ferme qu'il exploitait. Depuis  une dizaine d'années, le désespéré s'adonnait à la boisson, délaissait de plus en plus le travail, et avait maintes fois manifesté l'intention de mettre fin à ses jours. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Un bébé avale de l’esprit de sel et meurt dans d’atroces souffrances.  -  M. Louvel René, 39 ans, maréchal-ferrant au bourg de Coulonces. se trouvait chez un de ses voisins. M. Pinard, pour réparer une pompe.

En son absence, sa femme, née Mincent Angèle, 28 ans, prit dans son atelier une tasse dans laquelle se trouvait de l'acide chlorhydrique dont elle se servit pour nettoyer son fourneau. Puis, le nettoyage terminé, elle laissa, par inadvertance, la tasse en un endroit où son bébé, âgé de 20 mois put la prendre et en boire une gorgée. Mais huit, heures après l'absorption du dangereux liquide, il expirait après de terribles souffrances.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Une jeune voleuse.  -  Mme Laville, commerçante à Saint-Aubin-des-Bois, avait à son service Leroy Raymond et Leroy Madeleine, demeurant chez leurs parents, à Coulonces. C'étaient deux malhonnêtes employés, puisque Leroy Raymond fut, le 8 cembre, condamne à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Vire, pour vol, le tribunal correctionnel de Vire, pour vol, le tribunal correctionnel de Vire, pour vol, le tribunal correctionnel de Vire, pour vol, le tribunal correctionnel de Vire, pour vol, le tribunal correctionnel de Vire, pour vol, abus de confiance et diffamation.

Voilà qu'à son tour sa sœur Madeleine vient se présenter devant le tribunal pour y répondre de
vols et d'abus de confiance. Il s'agit en l'espèce de 33 boites de pastilles. En quelques semaines, toutes les pastilles furent sucées.

Au tribunal, l'accusée dit : « Les pastilles sont disparues comme par enchantement ». Effectivement, c’était pour elle, en les suçant, un véritable enchantement.

Elle est, en outre, accusée d'avoir dérobe un carnet de timbres-poste. Découverte, elle remboursa Mme Laville le prix du carnet.

Enfin, elle est poursuivie pour abus de confiance, elle ne remettait pas dans la caisse toutes les sommes qu'elle recevait des clients qui consommaient dans le débit de boissons elle était chargée de servir.  Elle est condamnée à 50 francs  d’amende avec sursis.

 

Octobre 1943    -   Fait divers.   -   Pour la seconde fois en peu de jours, un avion anglais à mitraillé un train près de Vire, en direction de Clinchamps. Un voyageur a été blessé. Des  rafales ont également atteint, à 40 m. de la voie, un bâtiment de la ferme des Fleurières, exploité à Coulonces, par M. Suhard. Ce bâtiment, de 21 m. de long, et couvert en chaume, servait de remise et de grenier (foin et bois). Les pompiers de Vire ont noyé les décombres et ont pu préserver la maison d'habitation. Les dégâts dépassent 100.000 fr.

 

Mai 1944  -  Avis.  -  Quatre habitants de Vire ont participé à une organisation de résistance qui avait pour tache le soutien des forces dites « alliées » dans le cas d'une invasion. L'un était le chef du groupe de résistance locale qui a à son actif une grande partie des attentats commis sur des fermes de la région les coupables s'emparaient surtout d'argent et commettaient des violences comme à Coulonces, St-Germain-de-Tallevende et Roullours.

Trois des coupables ont participé activement à deux attentats de ce genre. Les malfaiteurs se présentaient toujours à la faveur de la nuit. Ils étaient masqués et extorquaient leur butin sous la menace des armes. Les quatre coupables ont été condamnés à mort par la Cour martiale allemande, le 10 mal 1944. Le Jugement a été exécuté.

Ce cas donne lieu de rappeler à la population civile les conséquences graves auxquelles elle s'expose si elle entreprend de soutenir l'ennemi dans sa lutte contre l'Allemagne de quelque façon que ce soit.

 

Janvier 1945  -  La circulation sur la R.N. 13.   -   Il est rappelé aux cyclistes empruntant la route nationale n° 13 (Cherbourg à Paris), classée route militaire, que la circulation n’y est  tolérée qu’à leurs risques et périls. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

 Novembre 1945  -  Un joli bail.   -  C’est celui que vient de fêter la commune de Coulonces aux destinées de laquelle M. Ernest Roulland préside depuis cinquante années. Ce fut en effet le 20 octobre 1895 qu’il entra au Conseil municipal dont il fut aussitôt nommé maire, par suite du décès de M. Alexandre Roulland, son père, qui avait ceint l’écharpe trois ans auparavant.

Une foule nombreuse de personnalités et d’amis avait tenu a se joindre aux habitants de Coulonces. M. le Préfet du Calvados, en personne, présida aux différentes cérémonies de la  journée, témoignages éloquents d’une chaude sympathie à l’égard d’un administrateur particulièrement compétent et de la reconnaissance de ses administrés. (Source  : Le Bonhomme  Libre)

 

Février 1946  -  Deux sinistres.  -  Au Gast, un incendie, qui débute par un feu de cheminée, a détruit un bâtiment long de 16 m. et large de 7, dépendant de la ferme de M. Henri Caruel. Les flammes après avoir consumé un plafond de bois, se communiquèrent au fourrage que contenait le local sinistré.

Au Château de Coulonces ou est cantonnée une section d’une Compagnie de Transmissions, un autre incendie a causé 15 000 fr. de dégâts. Il aurait été également provoqué par un feu  de cheminée que l’on avait cru circonscrit et qui se ranima. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1946  -  Un prêtre meurt tragiquement.  -  Alors qu’il réparait son auto dans le garage de son presbytère, un commencement d’incendie, vraisemblablement provoqué par un court-circuit a grièvement brûlé aux mains et aux jambes M. l’abbé Le Thorel, curé de Coulonces.

Le malheureux prêtre est décèdé peu après son transport à l’hôpital de Vire. D’origine viroise M. l’abbé Le Thorel avait été professeur à l’institution Saint-Jean-Eudes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1946  -  Un cantonnier meurt sur la route.  -  M. Louis Leroy, 57 ans, cantonnier à Coulonces, a été trouvé sur le chemin reliant Vire à Mesnil-Clinchamps.

Le décès a été vraisemblablement provoqué par une congestion. (Source : Le Bonhomme Libre)

Janvier 1948  -  Sur la route.  -   À Martilly, une voiture hippomobile conduite par Mme Louise Leroy, cultivatrice à Coulonces, a heurté une cycliste, Mme René Lebret, cultivatrice à Saint-Martin-Don. Perdant l’équilibre celle-ci roula sous le véhicule dont une roue lui passa sur le corps. La blessée a reçu les soins du docteur Rousseau qui a prescrit un repos complet de 15 jours. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1948  -  La validité tickets de carburant.   -   Son périmer depuis le 7 décembre les tickets de carburant-auto millésimé septembre octobre 1947.

Seront périmés le 7 janvier, les tickets de carburant-auto millésimé novembre décembre 1947, et les tickets de gasoil séries B et C.

Les allocations de janvier seront matérialisés par des tickets de carburant-auto et de gasoil portant le millésime, janvier 1948, la date de préemption de ces titres sera précisée ultérieurement.

Les tickets de pétrole-carburant série Y, continue à avoir cours jusqu à nouvel avis. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1948  -      On aura tout vu.    -   Raymond Lepelletier, 33 ans, garde champêtre à Coulonces, s’est vu dresser une contravention pour vol d'un lapin pesant plus de 4 kilos, appartenant à M. Louis Lechevalier, charpentier. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   La rosette rouge.   -   M. Ernest Roulland, maire de Coulonces, a été promu au grade d'officier de la Légion d'Honneur. Nos félicitations. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Canton de Vire.  -  Coulonces  -  Le Château

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