UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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COURCY

Canton de Morteaux-Coulibœuf

Les habitants de la commune sont des ...

Juin 1867   -   Fête de la Sainte-Trinité.   -   C'est le dimanche 16 courant qu'a été célébrée à Courcy la fête de la Sainte Trinité. Comme les années précédentes, il s'y est trouvé un grand nombre d'enfants noués et des personnes affligées de rhumatismes et autres douleurs.

Ces malades, moyennant la faible rétribution de dix centimes, et après avoir eu la chaîne de Saint-Léonard passée autour du corps pendant quelques instants, s'en retournaient avec l'espoir d'une prompte guérison.

J'ai surtout remarqué plusieurs estropiés boiteux ou manchots, mais ceux-là, après avoir imploré la charité publique pendant une partie de la journée, sont restés sur place dans les diverses chapelles du lieu.

Au reste, la réunion était nombreuse et les danses se montraient fort animées. Après chaque quadrille, la plupart des danseuses, reconduites à leur place, recevaient de leur cavalier un bon gros baiser en guise de rafraîchissement. L'orchestre était représenté par la musique de Mézidon.

De nombreux promeneurs ont profité de l'occasion pour visiter les ruines de l'ancienne forteresse des barons de Courcy.  

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. 

Ce crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles obligatoires.  

Courcy, 223 habitants, Mlle Vallée (Léontine), 20 élèves payantes , 7 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée 25 fr.  Ressources insuffisantes.  

 

Mai 1890  -  Abeilles.  -  Dans le Calvados, les ruches d'abeilles devront être éloignées d'au moins dix mètres de la voie publique ou des héritages voisins, et en être séparées par une clôture haute de deux mètres au moins. Dans les champs, elles-devront être à cent mètres au moins de tout chemin ou de toute maison. Les ruches ne pourront être transportées dans  les landes, bruyères ou bois, qu'avec une autorisation spéciale du préfet, délivrée sur un avis du conseil municipal. 

 

Mai 1890  -  Culbute indécente.  -  La femme Rolline, 53 ans, journalière à Canon, étant ivre, a brisé deux carreaux chez le débitant Courcy qui ne voulait pas lui donner à boire, de plus,  toujours étant ivre, elle a fait la culbute. Dans cette chute, les vêtements de la femme Rolline se sont relevés et a mis au jour ce qui devait être caché. Mais il parait que ce qu'elle a montré ne valait même pas 5 fr. d'amende, car la femme Rolline a été relaxée de ce chef et condamnée seulement à 5 fr. d'amende pour bris de clôture.  

 

Octobre 1895  -  Tribunal de Falaise.  -   Gérard Poulain, 48 ans, journalier, né à Gouvix, outrages aux agents, 8 jours de prison.

— Victor Houssin, 38 ans, épicier à Mesnil-Villement, détention d'engin de pêche prohibé. 10 francs d'amende.

— Victor Le Bailly, 67 ans, pêcheur à Mesnil-Hubert, détention d'engin de pêche prohibé. 5 francs d'amende.

— Auguste Martin, 52 ans, journalier à Norrey, outrages envers un commandant de la force publique, 24 heures de prison.

— Ernest Boutrois, 19 ans, journalier à Courcy. Pêche à la main, 5 francs.

— Jean Hamel, 32 ans, charpentier à Meslay, vol, 6 mois et relégation.

— Henri Jardin, 26 ans, marchand forain à Falaise, coups et outrages aux agents, 2 mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1896  -  Tentative d’assassinat.   -   Une femme Lecointe, de Courcy, près St-Pierre-sur-Dives aurait frappé son mari d'un coup de couteau à la gorge. Ce ménage vivait séparé et en mauvaise intelligence. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  Domestique infidèle.   -  La gendarmerie de Moult a dressé procès-verbal contre le nommé Yves Combot, 26 ans, en fuite, pour abus de confiance d'une somme de 256 fr. au préjudice de M. Dursus de Courcy, propriétaire à Garcelles-Secqueville, canton de Bourguébus. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   Cheval retrouvé.   -   Un cheval avait été vol à la tuilerie de Courcy, prés Morteaux-Coulibœuf. Un employé de la tuilerie l'a retrouvé attelé à St-Pierre-sur-Dives, à la voiture d'un sieur Legentil, de Fresney-le-Puceux qui l'aurait fait acheter à la foire de Dives. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1903  -   Enfant disparu.   -    Le jeune Arcade Legros, 12 ans, a quitté, depuis le 14 décembre, le domicile de sa mère, ménagère à Courcy, près Morteaux-Coulibœuf. On le recherche. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1904  -   Vol important.    -   Le sieur Lucien Hie, marchand de beurre à Courcy, près Morteaux-Coulibceuf, avait placé 1 200 francs en or et billets dans le tiroir d'une armoire de sa chambre. La somme ayant disparu en même temps qu'un nommé Albert Lemaresquest, 30 ans, journalier à Escures-sur-Favières, qui avait travaillé dans la maison, des soupçons pèsent sur cet individu. On le recherche. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1904  -   Arrêtés.    -   Les auteurs soupçonnés du vol de 1 200 fr. au sieur Lucien Hie, marchand de beurres à Courcy, près Morteaux-Coulibœuf, viennent d'être arrêtés. Ce sont : le nommé Gaston Lemaresquest, 29 ans, et sa belle-sœur, la veuve Lemaresquest, 36 ans, tous deux journaliers. Un troisième complice, Albert Lemaresquest, qui s'était enfui après le vol, est introuvable jusqu'ici. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Le troisième larron.  -  Un journalier de Magny-le-Freule, près Mézidon, Albert Lemaresquest, 32 ans, qu'on recherchait comme complice du vol de 1 400 fr. au sieur Hie, marchand de beurre à Courcy, est maintenant sous les verrous, où il a retrouvé deux de ses parents arrêtés déjà. C'est lui-même qui, ayant dépensé le produit du vol et à bout de ressources, est venu se constituer prisonnier à la prison de Falaise. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   On demande de l’eau.  -   La campagne souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1904  -   Vol.    -   Le sieur Lucien Hie, négociant à Courcy, près Morteaux-Coulibœuf, avait placé 1 200 fr. dans une armoire. Il fut étonné en rentrant, après une courte absence, de voir son domestique Albert Lemaresquet, 30 ans, né à Magny-le-Freule, lui demander son compte. Deux jours après il comprit en s'apercevant que ses 1 200 fr. étaient disparus. Le domestique fut arrêté et avoua.

Sa mère, la veuve Lemaresquet, 58 ans, qui avait reçu de l'argent volé, a été poursuivie aussi. Reconnue non coupable, elle a été acquittée. Albert Lemaresquet, évitant les circonstances aggravantes, a été puni de 4 ans de prison C'est sa neuvième condamnation. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1915  -  Tué à l'ennemi.  -  M. Paul Saulay, 33 ans, maçon, et domicilié à Courcy. Il laisse une veuve et trois enfants.

 

Juillet 1920   -   La fin des maux.   -   M. Coslard, cultivateur à Courcy, canton de Morteaux-Coulibœuf, souffrant depuis longtemps, a mis fin à ses jours en se jetant dans une mare, à 1 500 mètres de son habitation. 

  A Jort, canton de Morteaux-Coulibœuf, on a découvert, pendu à un pommier, Émile Dufour, 41 ans, journalier, même commune. On ignore les causes de ce suicide.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1920   -   Une lamentable fin.   -  M. Chevalier, cultivateur à Courcy, âgé d'une soixantaine d'années, était assis près de sa cheminée. En l'absence de sa femme, qui vaquait aux occupations de la ferme, il fut pris d'une syncope et tomba dans le feu. Quand Mme Chevalier rentra, trouva son mari carbonisé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1927  -  Après boire.  -  L'autre soir, M. Auguste Lécuyer, 55 ans, jardinier à Bernières-d'Ailly, rentrant de faire une journée à Courcy, a été attaqué, en pleine campagne, par un ouvrier cimentier, Marius Simon, 31 ans, qui, avec deux camarades, sortait d'un débit.

Brutalement frappé, M. Lécuyer s'est défendu avec une égoïne et en a donné un coup dans la figure de Simon qui paraissait pris de boisson. Celui -ci n'en a pas moins continué à  frapper  puis laissant sa victime inanimée, il s'en est allé, avec ses amis, informer le maire de Jort qu'un homme blessé gisait sur la route. Après quoi, les trois hommes ont pris la fuite. M. Lécuyer a été transporté à l'hôpital de Falaise avec une double fracture de la jambe et de nombreuses contusions.

Quant à l'agresseur, Il a été arrêté dès le lendemain, il a fini par avouer son exploit, mais a déclaré ne pas se souvenir comment avait commencé la rixe.

 

Février 1936  -  Un garde-chasse tente de tuer sa femme.  -  Courcy, à 10 kilomètres de Falaise, a failli être le théâtre d'un drame sanglant. 

Au lieu dit la Tuilerie, dans un coquet chalet forestier, habite la famille Lelièvre : le mari, Gaston Lelièvre, 34 ans, et leurs trois enfants, âgés de 10, 9 et 3 ans. 

Le mari est, paraît-il, paresseux, violent à l'extrême et s'adonne facilement à la boisson, si bien que, quand il est sous l’empire de l'alcool, il fait des scènes épouvantables à sa femme, la brutalisant et menaçant de la tuer à chaque instant. 

Il y a trois jours, un oncle de la dame Lelièvre, M. Mellion, était venu chez eux leur rendre visite. Lelièvre se livra à quelques libations et dans la soirée, au moment où M. Mellion venait de quitter la demeure de Lelièvre, celui-ci fit une nouvelle scène à sa femme en proférant des menaces. 

Prise de peur, Mme Lelièvre se réfugia chez des voisins, puis vers minuit, pensant que son mari s'était calmé, elle revint à la maison et frappa à la porte, croyant que son mari allait venir lui ouvrir, mais celui-ci se montra à la fenêtre de sa chambre, au premier étage, une lampe électrique d'une main et un revolver de l'autre, en disant : « Où es-tu que je le descende ». 

Puis, puis même moment, une détonation éclatait et une nouvelle menace de Lelièvre : « Tu n'en as pas assez ? ». Et aussitôt un deuxième coup de feu. Fort heureusement pour Mme Lelièvre, au-dessus de la porte d'entrée un petit toit en tuile fait saillie et de chaque côté une petit balustrade et, en entendant les menaces, elle était montée sur cette ballastage, si bien que le toit la masquait presque complètement. 

Son mari ayant refermé la fenêtre, elle en profita pour prendre la fuite et se cacher. Elle le vit alors sortir et la rechercher dans tous les bâtiments et il lui a semblé qu'il avait encore son revolver à la main. 

Ne l'ayant pas trouvée, il rentra chez lui et, au matin, avant le jour, il fit lever son petit garçon pour l'accompagner chez les voisins à la recherche de sa femme, mais heureusement sans  succès, car encore il était porteur de son revolver dont on voyait la crosse sortir de la poche de son pardessus. 

Il se mit ensuite à sa recherche dans le bois et dans les herbages environnants, mais toujours sans succès. 

De son côté, la malheureuse femme, après avoir pris conseil de son beau-père, se décida, par sécurité pour elle et ses enfants, à avertir la gendarmerie qui arrêta le forcené. 

Lelièvre prétend, malgré que l'on ait saisi son revolver, qu'il n'avait pas l'intention, de tuer sa femme. Il voulait simplement lui faire peur, qu'il n'avait pas tiré dans sa direction et qu'il  avait pris une lampe électrique pour mieux la voir afin de ne pas l'atteindre, thèse difficile à adopter après ce qui s'est passé. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1936  -   Le danger du virage.  -  Dans le village de Courcy, le chemin de G. C. n° 90 décrit un virage d'autant plus redouté que la visibilité est mauvaise. 

Revenant de chez un client, M. Charles Fontaine, 59 ans, marchand de bestiaux à Urville, prit ce virage à gauche et entra en collision avec le motocycliste Auguste Leneveu, 32 ans, garde particulier à Louvagny, qui fut jeté sur le sol et sous sa machine. 

M. Fontaine fit prévenir le docteur Lionval, qui releva une fracture de la cuisse et ordonna le transfert de M. Leneveu, dans une clinique caennaise. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un suicide à l’esprit de sel.   -   M. Auguste-Marcel Chate, 68 ans, avait à maintes reprises déclaré à ses parents et amis qu'il était las de la vie. Une affaire de bois dans  laquelle il semblait être compromis, avait achevé de le désespérer. Avant-hier, le père Chate se rendit chez son gendre, mécanicien, et profita d'un moment d'inattention de sa fille seule au logis, pour prélever un verre d'esprit de sel se trouvant dans une bouteille dans l’atelier. 

Rentré dans la maison qu'il habitait seul, le quasi-septuagénaire absorba le liquide et attendit la mort qui dut être accompagnée d'atroces souffrances. (Source : Le Moniteur du  Calvados)

 

Décembre 1941   -   Délimitation de la région « Pays d'Auge ».  -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes,   -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes,   -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de  Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes,   -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de  Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes,  Moult : e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.  

 

Décembre 1941   -   Avis à la population.   -   Le chef des Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris l'arrêté suivant : « Des aviateurs anglais  lancent depuis quelque temps au-dessus des départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces pigeons avec des nouvelles.

Nous espérons que la population française, songeant aux graves conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au  bureau militaire allemand le plus proche ou à la mairie.

A l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à terre du pigeon recevra une récompense par  l'intermédiaire des Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche.

Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ».

 

Janvier 1942   -   Tickets de sucre.   -   Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205).

 

Janvier 1942   -   Les tickets de charcuterie.   -   Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils seront utilisés en principe pour la charcuterie.

Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.

 

Janvier 1942   -   Un magnifique record.   -   Courcy, petite commune proche de Morteaux-Couliboeuf, qui compte 188 habitants dont 15 prisonniers, vient de donner un splendide  exemple de solidarité : En un an, grâce à un comité local particulièrement actif, animé par le maire est le curé, les absents retenus en captivité ont été entretenus de vivres et de vêtements chauds, par l'envoi de 122 colis dont 40 gratuits, totalisant 500 kilos et une dépense de 20 500 francs ! Qui pourrait dire mieux ?

 

Avril 1946  -  Un grave accident de travail.  -  Un ouvrier agricole âgé de 15 ans, Michel Tuytten, originaire de St-Pierre-Canivet, sortait de la ferme de son patron, M. Dugué, demeurant à Courcy, en conduisant un cheval attelé à un rouleau. Pour une cause inconnue, l’animal s’emballa et renversa son conducteur qui passa sous le véhicule. Le malheureux jeune homme a été relevé avec une très grave blessure à la tête. (Source : Le Bonhomme Libre) 

 

Juin 1946  -  Le Pardon de Saint-Léonard.  -  Les traditionnelles fêtes du Pardon de Saint-Léonard auront lieu dimanche prochain à Courcy, sous la présidence de M. le chanoine Guillaume, Directeur des Œuvres diocésaines. Les rapatriés sont spécialement invités ainsi que les infirmes. Grand’messe à 10 h. ; office du soir à 15 heures (heure légale). (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   L'ambassadeur du Canada à Courcy.   -   D'émouvantes manifestations d'amitié franco-canadienne se dérouleront le mois prochain à l'occasion du traditionnel pardon de Saint-Léonard. Elles seront honorées de la présence de son Excellence le Général Vanier, ambassadeur du Canada, qui inaugurera, à Louvagny une plaque rappelant la libération de la commune par les troupes canadiennes. Enfin, une cloche sera offerte par les prisonniers et déportés en reconnaissance à Saint-Léonard.

Voici un aperçu des diverses cérémonies organisées avec le concours de la Fédération Normandie-Canada.

Samedi 22 : A 17 h., réception intime de l'Ambassadeur du Canada et de Mme Vanier ;  par MM. les maires de Courcy, et de Louvagny, Barou, et M. le curé de Courcy ;

Vin d’honneur, visite de l'église, des ruines du château et du village ; à 21 h., réception des étudiantes et étudiants du Canada ; le soir, illumination générale.

Dimanche 23 : A 7 h., messe de communion ; à 9 h., à la mairie, réception officielle de S. Ex. M. le général Vanier, ambassadeur du Canada, de M. le préfet du Calvados, de la délégation canadienne, par la municipalité de Courcy.

À 9 h. 30, à l'église, réception des autorités canadiennes et françaises, par le Rme P. Abbé de Mondaye, délégué de S. Exc Mgr Picaud, Évêque de Bayeux et Lisieux.

A 9 h. 45, bénédiction de la cloche du souvenir, suivi d'une messe pontificale avec le concours de l'Orchestre symphonique de Saint-Pierre-sur-Dives.

Après la messe absoute pour les Morts français et canadien.

A l'issue de la cérémonie religieuse, départ pour Louvagny, Inauguration de la plaque commémorative par M. l'ambassadeur du Canada et bénédiction par le Rme P. Abbé d de Mondaye.

À 15 h, an l'église de Courcy, bénédiction des infirmes et des malades, allocution de M. Rme P. Abbé de Mondaye, salut du Saint-Sacrement. . (Source  : Le Bonhomme Libre)

COURCY (Calvados)  -  Château Fort (ancien)

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