UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

1

CROUAY

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune sont des Crocusiens, Crocusiennes


Avril 1840   -   Nouvelle local.  -  Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, un incendie, dont on ignore la cause, a eu lieu dans la commune de Crouay. Une maison appartenant à M. Le Long, notaire à Bernesq, et occupée par M. Ygouf, a été la proie des flammes. (Source  : L'Indicateur de Bayeux)

 

Février 1841   -   Nouvelles locales.  -   Un des jours de la semaine dernière, le berger du sieur Devaux, fermier à Crouay, a trouvé sur la masse d'un fossé auprès d'un arbre, dans une pièce éloignée de toute habitation et à un kilomètre environ de la grande route de Bayeux à Isigny, une sacoche en cuir, dans laquelle étaient trois sacs en toile et à argent. 

Il y a tout lieu de croire que cette sacoche s'est trouvée déposée dans cet endroit écarté par suite d'un vol. Elle a été apportée à Bayeux et déposée au greffe. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1843   -  Police correctionnelle.   -   Une[1]fille Françoise Delle, de la commune du Mollay, subira un mois d'emprisonnement en récompense de l'habitude qu'elle avait contractée de traire à son profit les vaches de plusieurs fermes où elle était admise comme journalière.

—Trois jours de prison ont été infligés au nommé Bourse, d'Arganchy, pour vol de sable au préjudice de M. Dumanoir.

—Un vol de foin commis dans la nuit du 8 au 9 février, au préjudice du sieur Duhamel, boucher aux Oubeaux, a valu une condamnation en 15 jours de prison, au nommé Isidor Lavieille, excoriateur de la même commune.

—La manie de la chasse amène souvent après elle plusieurs sortes d'inconvénients , dont le moindre et le plus fréquent est le manque de port-d'arme.

Le sieur François Guilbert, de Crouay, qui avait oublié de remplir cette formalité préliminaire, a été condamné en 30 francs d'amende et aux dépens.

—Même oubli et même résultat pour le sieur Letual de la Heuderie, de la commune de Tournières.

—Trois condamnations en 20 jours de prison et 16 francs d'amende, et deux autres en 15 jours et 16 francs d'amende, ont été prononcées à cette audience contre cinq jeunes gens du Vernay, à l'occasion de quelques scènes de trouble qui ont eu lien dans cette commune, le 15 janvier dernier, lors des obsèques de M. l'abbé Hébert, décédé deux jours auparavant. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Avril 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 14 avril.   -   Le nommé Le Carpentier, boucher à Crouay, avait à répondre à l'accusation d'un vol de canards au préjudice des sieur Le Devin : la prévention s'est effacée au débat et il s'est vu renvoyer absous.

— Un vol de bois, commis au préjudice du sieur Dumond, propriétaire à La Cambe, à fait infliger 15 jours de prison à Eulalie Alexandre, femme Periou, et 24 heures de la même peine à Marguerite Victoire, dite Buquet. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juin 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 15 juin.   -   Le tribunal a prononcé l'acquittement du sieur Michel Simon, marchand de chaux à Crouay, accusé de délit de chasse sur la propriété de M. Carité.

  Le tribunal a prononcé la peine d'un an et un jour d'emprisonnement contre Pierre Gouesmel dit Patard, journalier à Crouay, convaincu d'avoir, le 30 mai dernier, volé deux canards au préjudice du sieur Langlois, de la commune de Littry.

  Le sieur Jean-François Langlois, tailleur d'habits à Tour, comparaissait sous la prévention de mauvais traitements exercés contre le sieur Hippolyte Cottun, de la même commune, le 12 mai dernier, le sieur Langlois a été délié de l'action, et les frais ont été compensés entre les parties. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juillet 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 27 juin.  -  Quatre affaires ont été jugées à l'audience du 27 juin.

— Dans la première, le nommé Jean-Baptiste Lantheuil, maçon à Vaucelles, avait à répondre à une accusation de vol, commis vers la fin du mois de mai, au préjudice des époux Jacqueline dit Ravenel, marchands à Crouay.

Reconnu coupable de ce vol et d'ailleurs mal recommandé par les outrages et les menaces dont il avait usé envers M. le maire de Crouay, cet individu s'est vu infliger un mois de prison.

— Un autre genre de délit amenait sur le banc correctionnel, le nommé Pierre Hue, cultivateur à Agy, auquel l'accusation reprochait le singulier caprice de s'être introduit plusieurs fois dans le domicile de la dame Angélique Lefileur, couturière à Noron, sans sa permission et même malgré sa défense formelle. Sans se prendre pour battu, le sieur Hue en était venu, pour satisfaire ce même caprice, à briser dans la nuit du 13 au 14 juin, la porte de la dame Lefileur, qui a porté plainte.

Sa comparution devant le tribunal et l'amende de 15 francs qui lui a été infligée, le guériront sans doute de cette manie de forcer le domicile d'autrui. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1843   -  Police correctionnelles.   -   Audience du 9 octobre. —  Le délit d'usure qui est une des plaies sociales de notre arrondissement amenait sur le banc correctionnel Charles Seigle, cultivateur à Vouilly. Il a été condamné à 600 francs d'amende.

 Gohier, Eugène, journalier, demeurant en la commune de Crouay, subira 10 jours d'emprisonnement pour un vol de blé au préjudice du sieur Louis Baussieu.

  Un autre vol d'une chaîne de fer, commis par un sieur Pierre Desmarets, de la commune de Blay, a valu a son auteur 6 jours de prison et 50 francs d'amende.

 Un délit de chasse amenait à son tour François Le Pleux, journalier en la commune de Vienne, prévenu d'avoir, le 24 septembre dernier, chassé sans port d’armes, sur la commune du Manoir. Il a été condamné à 30 francs d'amende.

—Même faute de la part de Léon Gouye, domestique, demeurant à Vaux-sur-Aure, qui a chassé, le 17 septembre, sans port[1]d'armes et sans permission, sur la propriété de M. le comte Le Marois, en la commune de Longues. Il a été condamné à 30 fr. d'amende.

  Dans la chronique de la police correctionnelle de notre dernier numéro, nous avons annoncé la condamnation, pour délit de pêche, fluviale, du sieur Joret, de Bricqueville. Nous recevons à cet égard, une lettre de M. Alexandre Daon, propriétaire, que le défaut d'espace nous empêche d'insérer, par laquelle il nous invite à déclarer qu'il est tout a fait étranger à l'action intentée au sieur Joret. Nous nous faisons un devoir, dans l'intérêt de la vérité d'accueillir la réclamation de M. Daon.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1843   -  Nouvelles locales.   -   En Basse-Normandie, l'existence de phénomènes de la nature, que depuis le commencement de l'automne ils se sont multipliés autour de nous. Beaucoup d'arbres d'espèces diverses se sont parés d'un second feuillage, et dans plusieurs communes du Pays-d'Auge, voire même sur la route de Caen à Lisieux, on remarque en ce moment certains pommiers tout couverts de fleurs parmi d'autres qui menacent de se rompre sous le poids des fruits maintenant à peu près murs dont, par extraordinaire, ils sont surchargés cette année jusqu'à l'extrémité des branches les plus frêles et les plus délicates en apparence. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1843  -  Nouvelles locales.   -  Vendredi dernier, le cadavre d'un journalier de la commune de Crouay a été trouvé sur une pièce de la ferme de M. Dubosq. Ce malheureux qui était âgé de 82 ans était tombé là dans la nuit, frappé sans doute d'une apoplexie foudroyante. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1844   -  Police correctionnelle.   -    Audience du 30 janvier.

   Un acquittement a été prononcé en faveur de Suzanne Béziers, couturière, à Crouay, qui comparaissait sous l'inculpation de vol d'une clé de montre et d'un cachet, au préjudice de la femme Simon. 

   La fille Montagne, journalière à Bayeux, avait touché le pot de vin d'usage en s'engageant comme domestique chez Madame de Pierrepont, chez qui elle ne se rendit pas. Convaincue de cette escroquerie, la coupable aura à subir une peine de 13 mois d'emprisonnement. 

   Beaujean, maçon, demeurant à Bayeux, pour avoir eu la témérité de s'attaquer à la police de notre ville, dans la personne de M. le commissaire, a été condamné en 15 jours de prison.  (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1845   -  Bibliothèque.   -  M. Jacques-Louis Simon, fabricant de chaux à Crouay, a remis, pour être déposé dans le Musée de la ville de Bayeux, une hache antique de roche volcanique appelée serpentine, d'une conservation parfaite, trouvée en 1836, à trois mètres de profondeur, sur le territoire de cette commune. 

La même personne a recueilli et déposé dans le même établissement un fragment de tuile romaine à rebord trouvé parmi quelques débris de maçonnerie, en avril 1845, près du village de Longeau, territoire de Littry. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1845   -  Police correctionnelle.   -   audience du 11 novembre 1845.

Convaincus d'avoir été trouvés chassant, sans permis de chasse et pendant la nuit, sur le territoire de la commune du Tronquay, ont été condamnés : Jean-Baptiste Fouin, marchand potier, à 60 fr. d'amende et 6 jours de prison ; Jacques Fouin, son frère, et Pierre Simon, en chacun 60 fr. d'amende.

   Le sieur Tillard, cultivateur A Lalande-sur-Drôme, convaincu d'avoir outragé et menacé le maire de sa commune, dans l'exercice de ses fonctions, subira 3 jours de prison.

   Une condamnation par défaut de 4 mois de prison a été prononcée contre Aimée Mauger, rue de Bellefontaine, à Bayeux, pour le vol d'un paquet de bougies commis au préjudice des époux Hébert, épiciers à Bayeux.

   Deux vols qualifiés ont fait condamner en 15 jours de prison le nommé Louis Marie, dit Temps-Perdu, journalier à Crouay. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1846   -  Nouvelle locales.   -  Le 22, à 9 heures du soir, un incendie s'est déclaré dans la commune de Crouay, au domicile du sieur Pierre Lecarpentier, journalier. Cet incendie est le résultat d'une imprudence, on suppose que le feu a pris à de la charbonnette déposée dans un panier placé dans la cave. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1846   -  Nouvelle locales.   -  Le 22 février dernier, sur les 9 heures du soir, un incendie causé par imprudence a éclaté au domicile du sieur Lecarpentier, boucher à Crouay. La perte a été évaluée à plus de 1 000 fr. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mars 1846   -  Police correctionnelle.   -  Audience du 10 mars. Cette audience a été remplie par un nombre inaccoutumé de citations correctionnelles.

La première concernait plusieurs vagabonds, prévenus d'avoir mendié avec menaces. Un mois de prison chacun a été prononcé contre les nommés Gohier, Bouton, Le Paulmier, Victoire Erin, Gorgelin et la femme Gorgelin. 7 années d'emprisonnement ont été appliqués à Goubert, et un an et un jour de la même peine à Cécile Sallent, sa femme.

  L'enlèvement frauduleux de bois façonnés dans des ventes dépendant de la forêt de Neuilly, amenait au banc correctionnel Jean-Baptiste Sicard, sabotier à Castilly, Antoine Le Denier, Jean-Louis Moisson, ouvriers sabotiers, et la femme Sicard, tous trois de Castilly.

Sibard a été condamné en 3 mois de prison ; les deux autres en chacun un mois. La femme Sicard a été acquittée.

  Plusieurs vols de bois et de bourrées étaient reprochés à Françoise Feret, femme Basley, journalière, à Pierre Crespin, journalier, à Aimable Roger, à François Élisabeth, à Rose Paunier, femme Élisabeth, tous les cinq de la commune de Crouay. Par suite du débat le tribunal a prononcé 1 fr. d'amende contre la femme Basley ; 10 jours d'emprisonnement contre Pierre Crespin ; 1 fr. d'amende contre François Élisabeth ; et 3 mois de prison contre la femme Élisabeth. Roger a été acquitté.

  Un délit de chasse, a fait condamner le nommé Jean Souffland, ouvrier serrurier à Bayeux, à 16 fr. d'amende, et le sieur Achille Le Gigan, de Bernesq, aux dépens. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1846   -  Police correctionnelle.   -  Audiences des 26 mai et 2 juin.

 Un vol d'argent commis au préjudice du sieur Moisson, boucher à Bricqueville, amenait à la barre trois jeunes filles : Célina Lainé, Marie Marie, et Cèlina Joret. La première a été condamnée à être renfermée pendant 8 ans dans une maison de correction et les deux autres acquittées.

 Michel Catherine, journalier aux Oubeaux, subira un mois de prison, pour s'être rendu coupable d'un larcin envers le sieur Gassion.

 Un délit de chasse en temps prohibé, commis sur la propriété de M, Le Chartier, a valu au nommé Lécuver, de Vouilly, une condamnation de 60 francs d'amende.

 Charles Jehanne, voiturier à Crouay, a été condamné à 14 fr. d'amende, pour outrage envers M. Salles, huissier, dans l'exercice de ses fonctions. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1846   -  Nouvelles locales   -  Un incendie, dû au mauvais état d'une cheminée, a éclaté mercredi matin, en la commune de Crouay, village de Longeau. Deux maisons appartenant aux nommés Pelcoq, charron, et Fouchard, boucher, ont été la proie des flammes. La perte est évaluée à 2 000 fr. environ, ces immeubles étaient assurés. (source : L’Indicateur de Bayeux)

Février 1847   -  Tribunal de Police correctionnelle.   -  Audience du 23 février 1847.

—Pierre-François Marguerite, âgé de 19 ans, journalier, demeurant à Crouay, pour avoir volé deux lapins au préjudice des époux Le Gasson, de Crouay, a été condamné en 4 mois de prison. Et Pierre. Louis-Marie Levatois, âgé de 25 ans, journalier, demeurant à Crouay , pour avoir volé du cidre au sieur Sally, maire de la commune de Crouay, a été condamné en 2 mois de la même peine. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -  Audience du 12 mai 1847.

   Pour s'être porté à des voies de fait envers le sieur Ch. Lelièvre, de Crouay, le nommé Romain Gouesmel, domestique, demeurant en la même commune, a été condamné en 5 fr. d'amende, pour valoir de dommages-intérêts.

   Le sieur Charles Roger, propriétaire à Huppain, a été condamné en 50 francs d'amende, pour contravention aux lois et règlement sur la coupe du varech.  (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Novembre 1847   -  Police correctionnelles de Bayeux.   -   Audience du 17 novembre 1847.

  Deux condamnations en un franc d'amende, pour diffamation, ont été infligées l'une à François-Nicolas Fouchard, cultivateur et boucher à Crouay ; et l'autre à Etienne Bourguet, journalier à la Cambe. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1850   -   Police correctionnelle.   -   Audience du 16 janvier 1850.

 Pour avoir porté des coups au sieur Pierre-Auguste Vaussy, chauffournier à Crouay, le nommé Arsène Lecarpentier, journalier au même lieu, a été condamné en 16 francs d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1851   -   Le Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience du 2 avril 4851.

  Pour avoir, vers la fin de 1849, à l'aide de manœuvres frauduleuses, escroqué une somme de 120 fr., au préjudice de la dame veuve Raulet, de Ia commune de Crouay, le nommé Pierre Gosselin, âgé de 29 ans, journalier, né à Campigny, demeurant à Blay, subira un mois de prison.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1852   -   Tribunal de police correctionnelle.  -   Audience du 10 mars 1852.

Les nommés Léon-Michel Labbé, âgé de 13 ans 11 mois, domestique, né et demeurant à Crouay, et jean-Frédéric-Prosper Lecarpentier, âgé de 35 ans, journalier, né à Blay, demeurant à Crouay, convaincus d'avoir à la complicité l'un de l'autre, dans le courant de février dernier, commis de nombreux vols de paille au préjudice des époux Simon, et ledit Léon-Michel Labbé, d'avoir en outre, depuis moins d'un an, soustrait frauduleusement une piéce de 2 fr. au préjudice du sieur Laroze, et un couteau au préjudice du sieur Marie, ont été condamnés, savoir : Lecarpentier en 6 mois, d'emprisonnement, et Labbé, à être détenu et élevé dans une maison de correction pendant six ans. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1852   -  Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience du 28 avril 1852.

— Le sieur Michel Lecarpentier, âgé de 24 ans, journalier, né à Blay et demeurant à Crouay, s'est vu infliger une peine légère de 3 jours de prison. Il n'avait commis qu'un simple vol de deux bottes de paille au préjudice des époux Fontaine, de la même commune.

Puisse-t-il réfléchir sur les conséquences de ce début, peu grave selon lui, mais qui pourrait le mener plus loin, s'il ne s'arrête à temps dans cette voie dangereuse. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1853  -   Police correctionnelle.   -   Dans son audience du 1er mars, le tribunal correctionnel de Lisieux a condamné, à trois mois de prison et 50 fr. d'amende, pour vente de marchandise corrompue, une femme de la commune d'Hermival.

— Par jugement du tribunal correctionnel de Bayeux, du 9 courant, un individu de Crouay, a été condamné à 6 mois de prison, a l'affiche du jugement dans tous les marchés de l'arrondissement de Bayeux, et à l'insertion dans les deux journaux de cette localité, pour avoir, à différentes reprises, vendu de la viande à faux poids. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1853   -    Nouvelles locales   -   Un nommé Sicard, prévenu du vol avec escalade et effraction commis au préjudice de M. Cottun, propriétaire à Vaux-sur-Aure, a été arrêté à Crouay, encore nanti d'une partie des objets volés. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1856   -  Enquête sur le tracé du chemin de fer de Caen à Cherbourg.    Avis.  -  Le sous-préfet prévient les intéressés que quelques légers changements de voies latérales et autres passages, élargissements de ponts ont été adoptés par la commission d'enquête d'accord avec la compagnie du chemin de fer dans les communes de Condé-sur-Seulles, St-Martin-des-Entrées, Bayeux, St-Loup-Hors, Crouay, le Molay, Baynes, Cartigny-l'Èpinay, Lison, Ste-Marguerite-d'Elle, Neuilly et Isigny, et que les plans rectifiés resteront déposés à la sous-préfecture durant un nouveau délai pendant lequel les parties intéressées pourront en prendre connaissance sans déplacement et sans frais, et fournir leurs observations écrites. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1868   -   Un incendie.   -   Le 24 de ce mois, à trois heures du matin, un incendie accidentel a éclaté dans une boulangerie appartenant au sieur Letourneur François Roger,  cultivateur à Crouay.

 

Juillet 1868   -   Un incendie.    -   Le 7 de ce mois, à deux heures du soir, un incendie présumé accidentel a consumé deux maisons d'habitation situées à Crouay, et divers objets mobiliers.

Une des deux maisons, dont le sieur Chasles Léon est propriétaire, était assurée, ainsi que le mobilier qu'elle contenait. Le reste, appartenant au sieur Sauvegrain Pierre, n'était garanti par aucune  assurance.  

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de  la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.

 

Avril 1872   -  Les maisons d’écoles.   -  Pour acquisition ou réparation de leurs maisons d'école, les communes ci-après ont reçu : Crouay, 1.200 fr. ; Saonnet et Saon, 490 fr ; Arromanches, 2.500 fr. ; Cauvicourt, 1.100 fr. ; les Loges-Saulces, 600 fr. ; Surville, 3.000 fr. ; Pennedepie, 3.000 fr. ; Hottot-en-Auge, 4.500 fr. ; Bény-Bocage, 6.000 fr. ; Plessis-Grimoult, 700 fr. ; La Roque, 2.000 fr. ; Truttemer-le-Grand, 6.000 fr. 

 

Janvier 1879   -  Secours.  -  Une subvention annuelle de 2 000 fr. vient d'être accordée au collège de Lisieux, pour la création d'une chaire d'histoire et de géographie, et 200 fr. ; à la fabrique d'Allemagne pour l’aider à payer une dépense d'acquisition d'objets mobiliers ; Saint-Come-de-Fresné, pour réparation de l'église et du presbytère, 800 fr. ; Crouay, pour l'appropriation et l'assainissement du presbytère, 600 fr. ; Mosles, pour réparation à l'église et au presbytère 1 000 fr. ; Goupillières, pour réparation à l'église et au presbytère, 800 fr. ; Janville, pour l'appropriation du presbytère, 400 fr. ; Cordey, pour la restauration du presbytère, 600 fr. ; Le Détroit, pour le même objet, 500 fr. ; Soumont-Saint-Quentin, pour réparation de l'église et du presbytère, 700 fr. ; Norolles, pour réparation de l'église, 300 fr.  

 

Mars 1880  -  Mort accidentelle.  -  Vendredi de la semaine dernière, à Crouay, des passants ont trouvé étendu sans vie au fond d'un fossé, le corps d'une veuve Fouques, âgée de 82 ans. Cette pauvre femme avait l'habitude, au retour de sa journée, de traverser des herbages pour regagner sa dernière, on suppose que, trompée, par l'obscurité, elle aura dévié de sa route habituelle et sera allée se jeter dans ce fossé. Elle a dû faire une tentative désespérée pour en sortir, car on a trouvé, sur le haut du talus, l'empreinte de ses mains fortement marquée, ses efforts ont été vains, personne ne se trouvant là pour venir à son aide, elle est retombée au fond la tète repliée sous elle, c'est dans cette position  qu'on l'a trouvée vendredi  matin.  

 

Juin 1887  -  Les fortes chaleurs.  -  Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une  période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta  stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.

 

Juillet 1887  -  La sécheresse.  -  Si le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.

 

Juillet 1887  -  Une condamnation.  -  Le tribunal correctionnelle de Falaise, dans son audience du 1er juillet 1887, a eu à juger Arthur-Ernest-Anatole Laison, âgé de 10 ans, né à Crouay,  sans profession, ni domicile fixe, pour vagabondage. Acquitté comme ayant agi sans discernement, renvoyé dans une maison de correction jusqu'à l'accomplissement de sa 20e année.

 

Janvier 1888  -  Coup de pied de cheval.  -  Vendredi, à Caen, le sieur Victor Germain, 34 ans, équarrisseur à Crouay, a reçu un coup de pied de cheval en pleine figure et a eu la mâchoire brisée.

 

Juin 1890  -  Chenilles, criquets et grenouilles.  -  Dans notre région, les chenilles ont dévasté une grande partie des pommiers. — En Algérie, les criquets ont fait leur  réapparition. Les dégâts sont considérables. — A Yvetot (Seine-Inférieure), une pluie de grenouilles s'est abattue sur une partis de la ville. C'est par milliers que l'on comptait ces batraciens sur les chemins.

 

Juillet 1890  -  L’orage.  -  La foudre est tombée à Crouay, elle a pénétré chez une femme Binet, en passant par une fenêtre de la laverie, dont elle a brisé trois carreaux, elle est allée ensuite se perdre sur les rails du chemin de fer.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1891  -  Les suites d’accidents.  -  Le sieur Laumonnier, cultivateur à St-Germain-de-Tallevende, était tombé d'un cerisier dont une branche s'était cassée. Il vient de mourir des suites de cet accident. 

— Nous avons, dans le temps, fait connaître le triste accident dont avait été victime le sieur Barrey, chaufournier chez M. Le Nourichel, fabricant de chaux à Crouay. Ce malheureux ouvrier est mort la semaine dernière à l'hôtel-Dieu de Bayeux des suites de ses brûlures.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1892  -  Accident de voiture.  -  Vendredi, le sieur Lebrun, maire de Crouay, arrivait à Bayeux. A la tournée dit le Goulet, voulant éviter plusieurs petits enfants qui se trouvaient sur son passage, il détourna légèrement son cheval, mais l'animal manqua des quatre pieds et vint s'abattre dans la devanture de la pharmacie Dupont, n'y occasionnant que des dégâts  matériels.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1893  -  Suicide.  -  La semaine dernière, le sieur Pierre Danville, 55 ans, jardinier à Campigny, a été trouvé noyé dans l'abreuvoir d'un herbage de Crouay. Ce suicide est  attribué au chagrin que Danville éprouvait de la perte de son fils, mort il y a six mois. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  A propos de sécheresse.  -  La plus grande que nous avions eue en Normandie est celle de 1559. De Pâques à la Toussaint la chaleur fut fort grande, dit M. de Bras. Le temps  était toujours à l'orage et, pendant plus de six mois, il ne tomba pas, ou très peu d'eau. L'hiver qui suivit fut très doux et les violettes de mars parurent en janvier. Les arbres, trop avancés, donnèrent peu de fruits. (Source   : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Gare aux taureaux.  -  Le sieur Albert Avoine, domestique à Crouay, a été grièvement blessé par un taureau appartenant au sieur Gustave Marius, cultivateur à Longraye.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Postes.  -  Une recette des postes de plein exercice, concédée à la commune de Crouay, sera mise en activité le 1er décembre 1893. La circonscription de  ce bureau comprendra Blay et Crouay. 

Un établissement de facteur-receveur, concédé à la commune de St-Germain-de-Tallevende, sera également mis en activité le 1er décembre 1893. Cet établissement ne comprendra que la commune de Saint-Germain-de-Tallevende. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1893  -  Chronique judiciaire.  -  Louise Sallen, femme Pain, 27 ans, servante chez le sieur Bunel, marchand de chaux à Crouay, 1 mois, (loi B.), pour vol de lait à son maître. 

Cette fille portait le lait ainsi dérobé, et remplacé par de l'eau, à une femme Désirée Françoise dit Morand, demeurant à Crouay, qui lui donnait en paiement du café à boire, la  femme Françoise fait à l'audience un tapage du diable qui lui a valu 8 jours, pour complicité.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1894  -  Dangereuse spéculation.   -  Au mois d'août, un nommé Lecarpentier, équarrisseur à Crouay, arrondissement de Bayeux, achetait une vache 15 fr., le prix de la peau. Au  lieu d'abattre la vache, l'équarrisseur la vendit au sieur Madelaine, boucher au Tronquay, qui lui-même l'expédia à Paris. 

Heureusement, un inspecteur de l'abattoir s'aperçut que la vache était atteinte de tuberculose et dressa procès-verbal. Lecarpentier et son compère Madelaine ont été condamnés à Paris, pour infraction à la loi sur la police sanitaire, le premier à 1 mois de prison, le second à 8 jours. 

Autre fait qui prouve qu'on est plus coulant à Caen qu'à Paris. Un veau meurt sur le marché. On le sort et on le rentre frauduleusement, on le prépare route de  Falaise, on va le vendre,  quand l'inspecteur sanitaire déclare qu'il est impropre à la consommation. Et puis, c'est tout, pas de procès-verbal contre celui qui a tenté de nous empoisonner. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Chien enragé.   -    Un chien appartenant au sieur Dubourg, boucher à Crouay, a été pris de la rage et s’est enfui jeudi. Il est rentré, après avoir mordu plusieurs chiens, chez son maître qui l'a fait abattre. Les chiens mordus ont également été abattus.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1897  -  Noces d’or.  -  Lundi, M. et Mme ChâIes, de Crouay, ont célébré leurs noces d'or, entourés de vingt sept enfants et petits-enfants et d'un grand nombre d'amis. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

 Avril 1897  -  Fille-mère dans l’embarras.  -  Le 18 mars dernier, la fille Marie Calipel, 20 ans, servante, venant de Crouay, près Bayeux, accouchait à l'hôtel-Dieu de Caen d'un petit garçon. Quelques jours après, on la mettait à la porte avec son enfant. Elle se présenta à l'hospice Saint-Louis et demanda aux religieuses de se charger de son bébé. Après lui avoir répondu qu'il fallait fournir certains papiers indispensables, on lui donna 1 fr. 50 pour retourner à Crouay et un biberon de lait pour le pauvre petit. Sans ressources,  sans pain pour elle, sans lait pour son  enfant, la pauvre fille se décida à l'abandonner un soir à la porte de l'hospice Saint-Louis, ou il fut recueilli. Puis elle se rendit à pied à Bayeux, où elle a été arrêtée et ramenée à Caen. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1897  -  Adultères.  -  La femme Bunel a été pincée en flagrant délit d'adultère avec le sieur Achille Lechangeur, dans un garni d'Orbec. 

— La femme Albertine Robert, 25 ans, et Lucien Vaconsin, 28 ans, commis des postes, ont été condamnés par le tribunal de Bayeux à chacun huit jours de prison pour avoir été trouvés  couchés ensemble à Crouay. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Infanticide.  -  La fille Renée Fauvel, 23 ans, servante à Crouay, était accouchée clandestinement, en octobre dernier, d'un enfant qu'elle avait jeté dans un fossé. La fille Fauvel fut arrêtée, puis relâchée. Ces jours derniers, on découvrait, en putréfaction, l'enfant de cette fille qui a passé des aveux. Aussitôt accouchée, elle avait enveloppé l'enfant dans un jupon et l'avait jeté dans le fossé en allant, au petit jour, traire dans les champs les vaches de ses maîtres. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Les femmes témoins.  -  On vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1898  -  Les suites d’une faute.  -  En octobre, la fille Fauvel, 23 ans, servante à Crouay, était accouchée dans la nuit. Avant le jour, elle se leva comme d'habitude pour aller traire  ses vaches et emporta le cadavre de son pauvre petit qu'elle jeta dans un fossé où il fut découvert quelques jours après. La fille Fauvel a prétendu que son enfant n'était pas né viable. 

Comme il n'était pas possible d'établir qu'il avait respiré, la fille Fauvel n'a été condamnée qu'à 3 mois de prison par le tribunal de Bayeux pour suppression d'enfant. (source le  Bonhomme  Normand)

 

Juillet 1898  -  Lugubre découverte.    Des faucheurs ont découvert, à Crouay, près Bayeux, sous de la paille, dans un bâtiment isolé appartenant à M. Piperel, maire, le cadavre d'une  fillette d'environ 6 ans, proprement vêtue. Deux pierres de 10 kilos chacune étaient placées l'une sur le visage, l'autre sur la poitrine de l'enfant. D'abord, on a cru  que la pauvre petite avait  été violée, il n'en est rien. 

On est en présence d'un assassinat. Une fille Alphonsine Bazire, 29 ans, née à Saint-Loup-Hors, était entrée le 15 mai au service de M. Piperel. Ce jour-là, elle était allée à Littry retirer sa petite fille de 6 ans qui était en nourrice chez la dame Mauroir. Elle entra dans le bâtiment isolé dépendant de la ferme, y coucha son enfant qu'elle berça pour l'endormir, et, quand le  sommeil fut assez profond, la fille Bazire plaça les deux grosses pierres sur le corps de sa fille, puis elle se mit tranquillement au travail. La misérable a été arrêtée. (source le Bonhomme  Normand)

 

Novembre 1898  -  Un énergumène.   -   Un individu, que l'on recherche activement, rencontrant la jeune Marie Leseigneur, 13 ans, demeurant chez ses parents, à Crouay, canton de Trèviéres, l'emmena dans les champs où, après lui avoir bandé les yeux avec un mouchoir et l'avoir menacée de la tuer avec un couteau de boucher, il la traîna pendant 1 500 mètres, mais, entendant quelqu’un, il s'enfuit. La fillette n'a eu à subir aucun outrage. (source le Bonhomme Normand)

 

Février 1899  -  Grave gamineries enfantines.   -   Des gamins non surveillés se sont amusés à lancer des pierres sur le train partant à 10 h. 54 du matin de Honfleur, au moment de son passage à Surville, près Pont-l’Evêque, à la hauteur du dernier viaduc. La glace d'un compartiment de 2e classe a été brisée et MM. Bouchon, directeur de la Société Générale à Honfleur, et Hébert-Desroquettes, avocat, qui s'y trouvaient, ont failli être atteints par une des pierres. 

— Un enfant se trouvant sur le pont de Longeau, près de la station de Crouay, entre Bayeux et le Molay-Littry, a jeté des pierres au passage du train. Le coupable n'ayant pu être découvert, le maire de Crouay a pris un arrêté interdisant de stationner sur le pont du chemin de fer. (source le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899   -   Vol d’une jument.   -  On a volé une jument de 350 fr. au sieur Leroux, cultivateur à Crouay, près Trévières. (source le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1899   -   Le froid.  -   Après avoir marqué jus qu'à 19 degrés dans les campagnes, le thermomètre a remonté. Il était mercredi à zéro.

En résumé, froid très intense et hâtif. Rapportez-vous en donc aux prophéties pelure d'oignon.

Ces grands froids ont fait la joie des pêcheurs, car ils ont détruit un grand nombre de pieuvres, ces ennemis du poisson. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1900   -   Les voleurs de chevaux.  -  Une jument de 350 fr. avait été volée, il y a trois mois, au sieur Leroux, propriétaire, à Crouay, près Bayeux, et les voleurs l'avaient conduite à Caumont-l'Eventé, où ils l'avaient fait vendre, sur la place publique, le jour du marché, par ministère d'huissier.

A la suite des recherches faites pour retrouvé la bête, le nommé Jean Descrettes, dit Girault, 56 ans, cultivateur à Saint-Jean-des-Baisants (Manche), fut arrêté ainsi que son domestique,  Léon François, 53 ans, né à St-Marcouf-du-Rochy, canton d'Isigny.

Le tribunal de Bayeux a condamné les deux voleurs à treize mois de prison chacun. C'est bonne justice. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1900   -   Accident.  -  Le sieur Ernest Richard, 19 ans, se trouvait avec un tombereau attelé sur le territoire de Crouay et se rendait aux fours à chaux, lorsque, par suite d'une ruade, il fut violemment, jeté à terre et l'une des roues du véhicule lui passa sur le corps. Il lut relevé et transporté chez son patron, le sieur Louis Renée, cultivateur à Tournières. Son état est grave.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

Août 1900   -   Mort accidentelle.  -   Un domestique du sieur Jacques Fauvel, marchand de chaux à Crouay, près Bayeux, qui revenait de Commes, où il avait conduit un chargement de chaux, est tombé on ne sait comment en rentrant à Crouay, et une des roues du banneau lui a passé sur le corps. Le malheureux, âgé de 42 ans, est mort presque immédiatement. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Découvertes de cadavres.  -   Le corps du sieur Émile Prévost, 45 ans, a été trouvé dans une mare, à Hermival-les-Vaux, près Lisieux. Comme il s'adonnait à la  boisson, sa  chute à l'eau est attribuée à son état d'ivresse. Depuis six semaines, il était occupé chez le sieur Herrier, cultivateur, il était venu de Genneville, près Honfleur.

— Le cadavre du sieur Albert Lemoigne, 32 ans, demeurant depuis quelques jours chez ses parents, à Crouay, et précédemment cultivateur à Saint-Vigor-le-Grand, a été, trouvé,  lundi matin, sur la route de Cherbourg, entre Tour et Mosles.

Lemoigne avait été saisi dernièrement et se trouvait en instance de divorce. Sa mort est attribuée à une congestion occasionnée par le froid.

Dimanche soir, on avait vu le malheureux errant à l'aventure, les yeux hagards et prononçant des paroles incohérentes, ce qui fit croire qu'il était ivre. Mais i! est probable que,  brisé par la fatigue, Lemoigne est tombé et n'a pu se relever. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Heureuse intervention de Saint-Antoine.  -  Le curé de Crouay, canton de Trévières, avait reçu du conseil de fabrique une somme pour payer des vitraux dont l'église a été ornée. Le brave curé déposa l'argent dans la sacristie, puis s'absenta quelques instants.

A son retour, il constata qu'un billet de 50 fr. et un louis de 20 fr. avaient disparu. Il en fit part au sacristain. Tous deux firent des recherches. Le billet de 50 fr. revint de lui-même à la place  où il était, précédemment. Quant au louis, comme il ne montrait pas la même bonne volonté, le curé s’adressa à saint-Antoine, qui a fait découvrir le voleur, contre lequel dit-on, il n'a pas  été porté plainte.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1902  -  Écrasée par un train.  -  Un terrible accident s'est produit mardi 16 septembre sur la ligne de chemin de fer, à 30 mètres environ du signal de protection de la gare de Crouay, exactement au point kilométrique 278.900.

Un chef d'équipe de la compagnie de l'Ouest, M. Jean-baptiste Lepaumier, demeurant à Crouay, a été écrasé par l'express qui passa Crouay vers 6 heures 20 du soir. Il n'y a pas eu de  témoins de l'accident et on ne saurait dire au juste comment les choses se sont passées. Tout ce que l'on sait, c'est que le malheureux venait précisément de allumer le feu de protection  quand l'accident est arrivé. Il a été aperçu à ce moment par une dame Lebachelet qui ne l'a pas revu après le passage de l'express mais qui a cru que Lepaumier était descendu en bas du  talus.

La femme de ce dernier, qui est receveuse à la gare de Crouay, n'a appris le malheur que le lendemain matin, à 6 heures. C'est un ouvrier plafonneur, occupé à la gare de Crouay, M. Courtcoing, employé chez M. Dépoua, entrepreneur à Saint-Lô, qui a fait la lugubre découverte au moment où il allait au Mollay prendre des nouvelles de Lepaumier.

Le corps était étendu le long du rail droit de la voie montante. Le bras droit et la cuisse droite étaient détachés du tronc. Quant à la tête, elle était complètement broyée et des  débris informes avaient été projeté de toutes parts. Le veston de Lepaumier était à quelques mètres de la, absolument intact.

Jean-baptiste Lepaumier, qui était très estimé de ses camarades et de ses chefs, était âgé de 48 ans.  Il laisse une veuve avec trois enfants.

 

Février 1903   -   Accident de voiture.  -   Samedi soir, M. Faudemer, notaire à Littry, revenait de Bayeux, quand au passage à niveau, près de Crouay, son cheval s'emballa. Il put sauter à terre avec sa petite fille, mais sa femme resta dans le cabriolet et fut projetée dans un fossé plein d'eau, d'où on la retira aussitôt.

Elle se plaint de fortes douleurs. Cet accident a causé le retard de deux trains.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Les suites de l’ivresse.   -   La dame Gosset, née Démolle, 55 ans, a été trouvée, par son fils, noyée dans la cour de la ferme qu'elle habitait à Crouay, canton de Trévières. Cette femme, qui s'adonnait à la boisson, a dû tomber accidentellement à l'eau.

— Le sieur Jules Démange, 58 ans, ouvrier balayeur, était rentré le soir à son domicile, rue Coupée, à Caen, en état complet d'ivresse. Dans la nuit, il s'est pendu au haut de sa fenêtre.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1904  -   Voleurs de bestiaux.   -   La veuve Panel, 48 ans, servante, et Victor Gouesmel, 51 ans, journalier, tous les deux domiciliés à Crouay, ont été écroués à la prison de Bayeux : la femme sous l'inculpation de vol d’une vache dans un herbage, sur la route de Littry à Cerisy-la-Forêt, et appartenant au sieur Désiré Jouet, l'homme pour complicité par recel. La veuve Panel a prétendu qu'étant en compte avec son frère, fermier à Cerisy, elle avait voulu lui prendre une vache pour se payer et qu'elle s'était trompée en s'emparant de celle du sieur Jouet. 

—  Un malfaiteur resté inconnu, s'est introduit dans l'herbage situé derrière la maison d'habitation du sieur Oscar Bertheaume, propriétaire à St-Martin-de-Fresnay, près St-Pierre-sur-Dives, et lui a volé une vache couleur pagne, âgée de 15 ans, et d’une valeur d'environ 250 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1904  -   Sous les roues.   -   A Crouay, près Bayeux, le sieur Charles Leloyer, de Littry, est tombé sous un banneau qu'il conduisait. Une roue du lourd véhicule lui a passé sur le corps  et lui a fait de graves blessures. 

— A Baynes, canton de Balleroy, la dame Dumerle, propriétaire, passait sur la route en voiture, lorsque son cheval s'emporta et renversa le sieur Bocage, qui n'avait pas eu le temps de se garer. Relevé sans connaissance, le blessé a été transporté dans un état pitoyable chez la dame Dumerle, où il a reçu des soins. Malheureusement son état est désespéré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Une vieille affaire.  -  Un vieillard de 78 ans, M. Sylvain Béziers, est venu se plaindre à la gendarmerie que 20 octobre 1905, alors qu'il habitait a Crouay, hameau de Fauvel,  il lui fut dérobé une somme de 130 francs pendant son absence. De plus, plusieurs pages avaient été enlevées de son livre de compte.

On a fait une enquête, concernant une personne qui demeurait alors avec M. Béziers, mais sans résultat, et il est infiniment probable que le voleur est déjà loin, s'il court encore. (Source : Le Moniteur  du Calvados)  

 

Janvier 1907  -  Vol.  -  Le parquet de Bayeux, sur la déclaration d'une lettre anonyme, ayant ouvert une enquête, a reçu confirmation de M. Sylvain Béziers, sans profession, qu'on lui avait soustrait, il y a quelques temps, une somme de 110 francs se trouvant dans un buffet situé dans sa cuisine. 

A la suite de ce vol, M. Béziers s'était retiré chez son petit-fils, cultivateur au Breuil, et depuis ce moment s'était en outre aperçu, en feuilletant son registre de comptes, que trois feuillets de ce registre avaient été coupés. Une enquête est ouverte. (source   :  Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1908  -  Mère affolée. -  Les voyageurs du train arrivant à Caen à 3 heures 7 de l'après-midi, en quittant, dimanche, la halle de Crouay, entendirent des cris déchirants  partants d'un  compartiment de deuxième classe. Deux Messieurs du compartiment voisin aperçurent, par le petit carreau de la cloison une femme tenant sur ses genoux un petit garçon de trois à quatre ans qui venait d'être frappé de congestion. La malheureuse mère affolée appelait au secours, mais en faisant jouer le signal d'alarme, les voyageurs pensèrent qu'il ne pourraient que   retarder les soins que l'on pourrait donner à Bayeux. À peine dans cette gare, on se précipita dans le compartiment où l'on trouva l'enfant sans mouvement, les yeux fermés. Le désespoir  de la mère, Mme Morlée, était effrayant. On l'a fit descendre et monter avec son enfant dans une voiture qui les conduisit à l'hôtel-dieu. On parvint à ramener à la vie le pauvre petit enfant  et on espère pouvoir le sauver.

 

Juin 1915  -  La chaleur meurtrière.  -   Une vague de feu a déferlé sur nous pendant plusieurs jours. La chaleur était accablante et le soleil intolérable. Cette température presque anormale a indisposé beaucoup de monde. Des accidents graves même se sont produits. Lundi, au cours d'une marche exécutée de Caen à Barbery par un détachement du 23e, plusieurs hommes ont été incommodés, et l'un d'eux, M. Sauvegrain, 39 ans, de Crouay, a succombé à l'insolation, malgré les soins éclairés du major et l'aide empressée de l'instituteur de  Fontenay-le-Marmion. Son corps a été porté à la gare de cette commune et on s'est occupé de trouver une voiture pour le ramener à Caen. Le maire et l'adjoint, sollicités, ont refusé d'en prêter, nous assure-t-on. L'un n'avait pas le temps, l'autre fauchait du « vert » ! C'est une femme du pays, dont le mari est mobilisé, qui  s'est dévouée à transporter elle-même le défunt  dans sa voiture. En voilà une, au moins, qui a fait preuve d'humanité et de patriotisme. 

On dit aussi qu'un conseiller municipal fort riche n'aurait voulu recevoir ni un soldat, ni un officier. Décidément nos militaires ont trouvé un drôle d'accueil dans ce patelin-là !  

 

Avril 1920  -  Une brute.   -   Ces jours derniers, Lerozier, journalier à Crouay, était, occupé à faire des fagots en compagnie M. Lesavelier, près de la ligne de chemin de fer.  Des ouvriers travaillaient sur la voie. L'un d'eux, perdant l'équilibre roula du remblai, haut de 5 à 6 mètres. M. Lerozier lui ayant fait remarquer qu'il aurait pu se tuer, un des ouvriers descendit, du remblai, défit sa ceinture, la lança autour du cou de M. Lerozier, attira le malheureux journalier près d'un fossé plein eau et le précipita dedans. 

M. Lesavelier, aidé de plusieurs témoins de la scène, s’élancèrent au secours du pauvre Lerozier, qu’ils retirèrent à demi-asphyxié.

Plainte a été portée contre l’auteur de cette agression, un certain Alexandre Letellier, 21 ans, poseur à l’Ouest-État demeurant au Breuil-en-Bessin. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1922  -   Un écrivain.   -   On a arrêté à Crouay, canton de Trévières, un ancien facteur des postes de Courseulles. Jules Maresq, 31 ans, à Coupigny. Il était recherché pour faux en écritures publiques. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Accident d’auto.   -   En revenant à Bayeux à bicyclette avec sa femme et ses deux nièces, M. Arthur Delaunay, 34 ans, journalier à St-Vigor, a été renversé, à Crouay, par l'auto n° 8517-Y-5 qui zigzaguait de singulière façon. M. Delaunay porte des contusions sur diverses parties du corps. On recherche le chauffard.        (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924   -  A la Cour d’Assises.   -    Encore un attentat aux mœurs  -  Désiré Trolong, 49 ans journalier à Crouay avait été nommé tuteur de deux petites filles Adolphine Mauriel, 13 ans et Thérèse Mauriel, que sa femme avait eues d'un précédent mariage. Le mari deux fois de suite, commit un odieux attentats sur la personne de la jeune Adolphine qu'il avait placé chez sa sœur, à Tilly-sur-Seulles. 

L'accusé a passé des aveux complets. En sa qualité de tuteur il touchait la pension à laquelle les deux sœurs avaient droit comme pupilles de la Nation, mais il en gardait pour lui-même la plus grosse part. Les renseignements recueillis sur son compte ne sont pas cependant défavorables. 

Après plaidoirie de Me  Carré, Trolong a été condamné à 5 ans de prison. ( Source : Ouest-éclair )

 

Novembre 1926  -  Obsèques d’un ancien combattant.  -  Lundi matin, à 10 heures, ont eu lieu en l'église de Crouay au milieu d'une grande affluence. les obsèques de M. Jules Chasles entrepreneur de maçonnerie, à Crouay, décédé le 11 novembre, des suites d'un accident de bicyclette.

M. Chasles, ancien sergent de pionniers au 83e Territorial, était président des Mobilisés et Anciens Combattants de Crouay. Le service religieux fut lébré par M. l'abbé Vautier, curé de Vendes, parent du défunt.

Sur la tombe, des discours furent prononcés par M. Piperel, maire, au nom du Conseil municipal, dont M. Chasles faisait partie, par M. le commandant Hubert, et par M. Jules Guilet, vice-président de la sous-section des V. C. et Mobilisés de Crouay.

Janvier 1929  -  Accident. -  Au le village de Longeau près de Crouay, le motocycliste Edmond Trolong, soldat au 1er colonial, est entré en collision avec une voiture dicte « vachère »,  appartenant à M. Jean, marchand de bestiaux à Littry et conduite par son domestique. Dans le choc, M. Troplong a été blessé à la tête et à l'épaule gauche. Pensé  d'abord par les soins de  M. Jean, chez un pharmacien de Littry, puis conduit chez le docteur Quesnel, de Ballero, le blessé a été ramené chez ses parents à Sainte-Honorine-de-Ducy.  Il a pu regagner son corps.

 

Février 1932   -   Un accrocheur.   -   M. Eugène Piquet, 41 ans, garde champêtre à Crouay, né à Condé, quittait cette ville en vélo, pour regagner son domicile lorsqu'il fut accroché et renversé par l'automobile du sieur Lequertier Gaston, 28 ans, mareyeur à Bricqueville et précédemment à Condé.

Assez grièvement blessé, M. Piquet a été reconduit à son domicile par Lequertier qui a déjà été condamné pour accident d'auto et passe pour être nerveux. Enquête.. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Au passage à niveau, un motocycliste se jette sur le pilier de la barrière .  -  M. Marius Huard, 19 ans, demeurant à Bayeux, revenait de Littry, à motocyclette, lundi vers 21 h. Au moment où il s'engageait sur le passage à niveau de Crouay, M. Huard croisa une automobile. Ébloui par les phares, il dévia sur sa gauche et alla se jeter sur le pilier de la barrière du passage à niveau. 

Blessé grièvement au visage, M. Huard a été transporté à la clinique de Bayeux, où l'on a constaté un enfoncement de la face. 

M. Cornet, qui avait pris place sur la motocyclette, derrière M. Huard, est sorti indemne de l'accident. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  La corde après la bouteille.  -  Des voisins ont découvert le cadavre de M. Émile Delalande, 58 ans, journalier à Crouay, qui s'était pendu dans sa maison. 

Les gendarmes de Bayeux, prévenus aussitôt ont ouvert une enquête de la quelle il résulte que le désespéré, qui s'adonnait à la boisson, a dû mettre fin à ses jours dans une crise d'alcoolisme. 

La mort remontait au moins à vingt-quatre heures, lorsqu'on a découvert le cadavre. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Le nouveau maire de Crouay.  -  Le Conseil municipal a procède à l'élection du maire en remplacement de M. Piperel, décédé.

M. Le Tourneur Georges a été élu par 6 voix sur 10 votants.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

Août 1940  -  Noce d’or.  -  Lundi matin, une émouvante cérémonie s'est déroulée à Crouay, deux habitants de la commune, les époux Amand Pénon, particulièrement estimés de la population tout entière, fêtaient le cinquantième anniversaire de leur mariage. Le mari. le 5 avril 1862, exerçait le métier de journalier. Le 19 juillet 1890, il épousait, à Crouay, Félicie Chasles, née le 30 octobre 1866, en cette même commune. Le ménage ne devait jamais quitter cette résidence par la suite. De leur union naquit une fille en 1891, qui est elle-même aujourd'hui mère de 3 enfants.
Il est un fait, assez rare, qui s'est produit dans cette belle famille, attachée à sa terre natale, et qu'il est intéressant de souligner. C'est que la fille des heureux jubilaires d'aujourd'hui, assista déjà en l'église de Crouay, au mois d'avril 1897, aux noces d'or de ses grands-parents maternels, les époux Chasles.

Ainsi, ces longues et belles unions sont de tradition dans la famille, et, si l'on peut dire, dans cette agréable commune de Crouay.
Lundi dernier, le service religieux qui eut lieu en l'église paroissiale, fut célébré par M. l'ab Lavigne, curé de Mosles, desservant Crouay.
Nous sommes heureux d'adresser ici à M. et Mme Pénon,
avec nos félicitations, tous nos vœux de santé et de bonheur.

 

Juin 1942   -   Maire révoqué.    -   l'  « Officiel » vient de publier un arrêté révoquant de ses fonctions M. Letourneur le maire de Crouay.  

 

Décembre 1944  -  Le Livret du Prisonnier à Crouay.  -  La création du Livret du prisonnier a été décidée par le Comité d’entr’aide de Crouay : 4 000 fr. ont déjà été recueillis.  

Février 1946  -  Les exploits de quatre garnements.  -  Trois enfants de Crouay, Léon L……, Michel C……, Claude G….., âgés de 12 ans, et leur camarade Bernard L……, 14 ans, jetaient des  cailloux sur une ligne de haute tension. Un des projectiles, qui aurait été envoyé par l’aîné de la bande, a atteint un isolateur et provoqué l’incendie d’un transformateur. Les dégâts  s’élèvent à 3 000 francs, environ. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Octobre 1946  -  La mauvaise graine.  -  Au passage d’un train de marchandise non loin de la gare de Crouay, deux garnements âgés de 9 et 11 ans, domiciliés dans la commune, ont jeté sur la locomotive des pierres qui brisèrent une glace et atteignirent en pleine figure la mécanicien et le chauffeur du convoi. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Novembre 1946  -  Une manifestation de sympathie.  -   La municipalité de Crouay a fêté récemment, au restaurant Guillemette, la Rosette du Mérite agricole qui vient d’être décerné à M. Godard, maire de la commune.

Par une délicate attention, le Conseil avait convié à cette réunion intime Mme Godard, ainsi que M. Gautier, secrétaire de mairie. Après un repas des plus soignés, M. Le Boucher, adjoint, a remis à M. Godard une croix offerte par le Conseil, et dans une allocution choisie fit ressortir les qualités du nouveau promu à la fois comme agriculteur et comme maire. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un visiteur indiscret.   -   Mme Marguerite Rouguet, journalière à Crouay, a constaté qu'un malandrin, brisant l'une des vitres d'une fenêtre donnant sur un herbage, avait pénétré dans son habitation où, après s’être restauré, il a fait main basse sur 100 francs, 250 gr. de sucre, une paire de galoches d'enfant et un morceau de savon. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Les méfaits de la foudre.   -  Au cours d'un violent orage qui s'est abattu sur la région de Littry, la foudre est tombée dans un champ appartenant à M. Boullot, maire de Saon, elle y a déraciné un chêne et tué une vache. Au Breuil-en-Bessin une vache appartenant à M. Roumier a été également foudroyée. A Crouay, un cheval a été tué chez un cultivateur. Rue de la Gare à Littry, la cheminée de la maison occupée par Mme veuve Taillepied a été fortement ébranlée. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Septembre 1948   -   Nos braves.   -   La Médaille Militaire a été décernée, à titre posthume, à M. André Godard, cavalier dans un Groupe de reconnaissance de Corps d'Armée, fils de M. Eugène Godard, maire de Crouay. :

« Cavalier très grave au feu, a toujours fait preuve de belles qualités de sang-froid et d’un dévouement absolu. A été mortellement blessé au cours d'un bombardement aérien le 14 juin 1940 à Chaumont-sur-Aire  (Meuse). A été cité ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

Une Foire en BASSE-NORMANDIE

Commentaires et informations - Facebook @