UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CULLY

Canton de Creully

Les habitants de la commune de Cully sont des Cullysiens, Cullysiennes


Avril 1866   -   Un emprunt.   -   Par décret impérial du 14 avril 1866, la commune de Cully est autorisée : A emprunter la somme de 5200 francs, remboursable en cinq ans, à partir de 1866, pour concourir, avec d'autres ressources aux frais de construction du clocher de son église.  

 

Mai 1856   -   Nouvelles diverses.  -   Le Moniteur publie la liste des personnes qui ont été signalés à M. le ministre de l’intérieur pendant le 1er trimestre 1856, pour des actes de courages et de dévouement et auxquelles viennent d’être décernés des récompenses honorifiques.

Sur cette liste qui contient 185 faits de ce genre, nous voyons figurer, pour le département du Calvados, M. Madeleine (Arsène), boulanger à Cully.

Le 30 décembre dernier, à Cully, M. Madeleine a sauvé deux personnes sur le point de périr dans un incendie. Il lui a été décerné une médaille d’argent de 2e classe. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Juin 1874   -   Mort accidentelle.  -  Le 7 de ce mois, à 9 heures du matin, le nommé Jean Marie, âgé de 85 ans, journalier à Cully, né à Castillon (Calvados), est tombé accidentellement dans la rivière la Mue, qui passe à Cully, et s'y est noyé. Le corps, après les constatations légales, a été transporté au domicile de son fils, qui réside à Secqueville-en-Bessin. 

 

Juillet 1875   -   Mort Accidentelle.  -  Le 12 de ce mois, à 11 heures du matin, le nommé Auguste Gervais, âgé de 21 ans, domestique chez le sieur Viel, cultivateur au Fresne-Camilly, né à Rocreu, arrivant à Cully où il conduisait une voiture de paille de colza et voulant entrer dans une cour, s'est trouvé pris entre le mur d'une maison qui fait angle saillant et le brancard gauche de sa voiture, qui lui a perforé le dos et la poitrine. La mort a été instantanée. Après les constations légales, le corps a été transporté dans la commune du Fresne-Camilly, au domicile de sa fiancée, qui l'a réclamé pour le faire inhumer.  

 

Mars 1891  -  Excitation de mineurs à la débauche.  -  La veuve Binval, 45 ans, demeurant à Bures, attirait chez elle de jeunes garçons et, moyennant finances, leur procurait une fillette, « remplie de bonté d'âme », qui ne demandait pas mieux que de se livrer à ce petit commerce. La veuve Binval a été condamnée à un an de prison et à 50 fr. d'amende.

Pour la femme Marets, 45 ans, dentellière à Cully, c'est une autre chanson. Elle attirait aussi chez elle des garçons de 15 à 16 ans et leur faisait payer ses vieilles faveurs... Et, comme les choses se passaient en commun, elle a été poursuivie pour excitation de mineurs à la débauche et pour outrage public à la pudeur, puis condamnée à deux ans de prison et 50 fr. d'amende.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1892  -  Attaque sur la route et vol.  -  Mercredi soir, Léon Gibert, 19 ans, domestique, retournait à Cully, avec sa voiture, lorsqu'au Fresne-Camilly un individu, qu'il avait remarqué le suivant depuis Buron, se jeta sur lui, le renversa sur la route et lui enleva sa montre en argent, la chaîne en nickel, le tout estimé 30 fr., et son porte monnaie contenant 11 fr. 15. Ce malfaiteur, qui avait menacé Gibert de le tuer, s'est sauvé dans la direction de Thaon ou Cairon.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

 Juin 1894  -  Une débauchée de 55 ans.   -  Anatolie Fontaine, femme Marest, habite Cully, où sa réputation est déplorable. Après avoir purgé à Rennes plusieurs années d'emprisonnement pour outrages aux mœurs, elle est revenue au pays. Mais la prison, au lieu de la calmer, l'avait rendue enragée et elle attirait chez elle des petits domestiques de 14, 15 et 16 ans, elle se livrait à eux, et elle a 55 ans passés !

Le tribunal correctionnel de Caen en a débarrassé la commune en la condamnant à deux ans de prison et à la relégation. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1894  -  Adultères.   -  Le sieur Gosselin, journalier à Pont-l’Evêque, était parti à son travail, à six heures du matin. Ayant des motifs pour douter de la vertu de son épouse, il revint quelque temps après et trouva l'infidèle couchée arec un nommé Eugène Isabel, 26 ans, domestique à Pont-l'Evêque. Procès-verbal a été dressé par le commissaire. Poursuivis pour adultère, la femme Gosselin, 31 ans, a été condamnée à 40 jours de prison, et Isabel à 30 jours. La femme Gosselin, comme excuse, a prétendu que son mari faisait pis qu'elle. A la sortie, les femmes surtout ont hué le mari, la femme et l'amant. 

— Pauline Desportes, femme Brochard, 38 ans, ouvrière de fabrique à Lisieux, vivait, depuis trois ans, séparée de son mari, un ancien boucher, lorsque celui-ci l'a fait pincer en flagrant délit d'adultère avec Alfred Gaillard, 24 ans, employé de commerce à Lisieux. La femme a attrapé deux mois de prison, et son amoureux six jours avec loi Bérenger. 

— La femme Saint Jean, 38 ans, journalière à Cully, a été condamnée à deux mois de prison pour avoir été surprise en flagrant délit d'adultère avec Emile Dudouet, 25 ans, domestique, qui s'en est tiré avec 60 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1897  -  Bon mouvement.  -  Un vol d’objets mobiliers avait été commis dans la propriété que M. Calvarin, agent voyer à Livarot, possède à Cully. 

 Dimanche, pendant la messe, une partie des objets volés oui été remis en place miraculeusement. Depuis, M. Calvarin laisse ses portes ouvertes, dans l'espoir qu'on lui rapportera le reste. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1901   -   Pincé.  -   L'administration des contributions indirectes a surpris le sieur Louis Gravey, 48 ans, bouilleur de cru, à Cully, près Creully, en train de transporter de l'eau-de-vie en fraude. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1901   -   Le port de la soutane.  -   Plusieurs maires ayant interdit le port de la soutane dans leurs communes, l'archevêque de Paris vient de prescrire aux prêtres de son diocèse de toujours porter la soutane au dehors. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901  -  Incendie.  -  Mardi 12 février, à 4 heures du matin, un incendie s'est déclaré à Cully, dans la ferme de M. Auguste Guilbert, propriétaire-cultivateur, détruisant entièrement une quarantaine de mètres de bâtiments à usage de granges, vacherie, remise et écurie. L'incendie, favorisé par un vent assez fort, s'est propagé avec une grande  rapidité, menaçant tout un pâté de maisons, séparée du foyer par la rue, ainsi que les autres bâtiments de la ferme.

Grâce à l'arrivée des pompiers de Secqueville-en-Bessin, bien dirigés par le lieutenant Ernest Lacour, le danger a été conjuré rapidement, et il n'y a pas eu d'autre sinistre a déplorer ; toutefois, une vache et des valeurs ont seules péri dans l'incendie, et une certaine quantité de paille, grains et fourrages ont été détruits.

 

Avril 1901   -   Causes de la dépopulation.  -  Pendant que les marchand s e t débitants de vins et eaux-de-vie demandent la diminution des droits sur l'alcool, les médecins du Calvados, sur la proposition du docteur Vigot, déclarent à l'alcool une guerre sans merci. D'après eux, l'alcool est un excitant dangereux, il est la cause directe d'un grand nombre de maladies mortelles, il favorise l'invasion de la tuberculose et de la phtisie pulmonaire, il conduit au crime et à l'aliénation mentale, il est un des facteurs les plus importants de la dépopulation, il menace de destruction prochaine notre race toute entière. 

— A l'appui de sa thèse, le docteur Vigot cite Caen comme exemple : 893 naissances contre 1 574 décès en 1900, différence, 681. 

— Nous laissons à d'autres le soin de rechercher si les médecins ne sont pas pour quelque chose dans cet excédant de mortalité. Quant au journal la Croix, sans nier l'influence néfaste de l'alcool, il pense que la dépopulation est plus grande depuis qu'on a supprimé Dieu de la morale et de l'école, où on n'enseigne plus le mystère de l'Incarnation. Il y a du vrai, assurément, en ce qui concerne l'abus de l'alcool. Cependant, en Angleterre, où les femmes boivent autant que les hommes, la population augmente. Si elle diminue en France, c'est que, pour les familles nombreuses, il est très difficile aujourd'hui d'élever et de caser leurs enfants. Dieu bénit bien les longues familles, mais il ne les nourrit pas,  l'État non plus. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Mort subite.  -   Le sieur Léon Gauthier, 43 ans, journalier à Cully, a été trouvé sans vie, la face contre terre, sur le bord d'un chemin, à Creully. Le malheureux avait succombé à une attaque d'épilepsie à laquelle il était sujet. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1902  -  Nécrologie.  -  samedi dernier, au milieu d'une nombreuse assistance, ont eu lieu les obseques de M. Xavier Tapin, maire de Cully enlevé, dans la force de l'âge, à l'affection des siens, par une cruelle et longue maladie.

La mort de cet homme, qui fut toujours dévoué aux intérêts de la commune, est une grande perte pour Cully.  

 

Mai 1903    -   Suicide d’un instituteur.  -   Le sieur Cauvin, instituteur à Cully, prés Creully, s'est noyé volontairement à Dives, dans la rivière de ce nom, près du pont de Cabourg.

Cauvin avait, auparavant, enlevé son pardessus dans lequel on a trouvé sa carte d'instituteur avec sa photographie et une expédition de sa nomination comme instituteur adjoint à Conflans-Sainte-Honorine (Seine-et-Oise). On y a trouvé également une lettre écrite au crayon adressée à sa femme et l'informant de sa détermination d'en finir avec la vie. Le cadavre n'a pas encore été retrouvé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Les cambrioleurs.   -    La dame veuve Louis Picard, 63 ans, domestique à Cheux, possède une maison à Cully, près Creully. Des malfaiteurs y ont pénétré, la nuit, en brisant un carreau d'une fenêtre. Ils se sont emparés, dans une armoire, au premier étage, de linge et divers objets, le tout d'une valeur de 750 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1904  -   Triste fin.   -    Le cadavre du sieur Louis Fourmentin, 44 ans, journalier à Cully, canton de Creully, à été trouvé dans une grange appartenant à la dame Saint-Martin. Une congestion cérébrale l'avait tué.

A la suite d'un pari, Fourmentin avait absorbé un litre d'eau-de-vie, devant des consommateurs, dans un débit de la localité. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Méfaits stupides.    -   Un cheval valant 250 fr., à la demoiselle Jouas, propriétaire à Saint-Gabriel, près Creully, a été tué de plusieurs coups d'armes tranchantes dans un champ où il se trouvait au piquet. La pauvre bête avait au flanc neuf blessures d'où s'échappaient les intestins. L'arme avait été retournée dans la plaie. — Près de là, et le même jour, une vache au sieur Guilbert, marchand de bestiaux à Cully, a reçu un coup de fusil. Peu de temps avant, un cheval de valeur, à M. Lemoisson, maire de Cully, deux autres estimés 1 100 fr. et deux poulains à M. Dubosq, propriétaire, avaient été tués ou blessés grièvement avec des armes à feu. 

— A St-Jean-le-Blanc, canton de Condé-sur-Noireau, la dame Scelles a trouvé une de ses vaches ayant le tendon de la patte gauche coupé jusqu'à l'os. L'animal valait 500 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1918  -  Décoration.  -  Le 14 juillet, à Caen, la médaille militaire a été remise après la revue, au soldat d'infanterie Pierre Calvarin, dont la famille .habile à Cully (près  Creully). On a en son temps, raconté que M. Calvarin avait été, par l'intervention du Pape, rapatrié après deux années passées un captivité, en Turquie. M. Calvarin est également titulaire de la Croix de guerre avec palme.

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est  maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne  soient pas trop  fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances  quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.

 

Septembre 1929  -  Pour s'offrir une impression de fraîcheur.  -  Vous ne devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se boucher les oreilles ! .. Il est en train de  se rafraîchir ! .. Pendant les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues promenades, en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit ruisseau, ou de toute fontaine, vous désireriez certainement vous offrir au moins l'illusion d'un peu de fraîcheur ?

Voici un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive possible, et avec ce liquide,  humectez fortement l'index de vos de mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce moment vous  éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui s'explique facilement.

Elle est produite tout simplement par l'évaporation de la salive qu'on vient de déposer sur les lobes des oreilles très sensibles au moindre variation de température. A vous de profiter de cet excellent tuyau et de l'utiliser quand besoin s'en fera sentir !

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -  Les projets du service vicinal en 1930.  -  Le service vicinal du Calvados projette pour l'année 1930 une amélioration considérable de certains des chemins de grande communication soumis à un trafic intense.

Parmi les principaux travaux signalons la construction de trottoirs et de caniveaux entre Villers-sur-Mer et Deauville ; la rectification du tournant de Vieux-Fumé ; la construction de caniveaux à Saint-Martin-des-Besaces ; la construction de trottoirs à Luc-sur-Mer ; celle d'un caniveau pavé à Cully ; les travaux d'élargissement dans la traversée d'Ouilly-le-Tesson ; les travaux de défense contre la mer, à Bernières et Courseulles-sur-Mer ; la construction d'un aqueduc sur le chemin n° 11, etc...

 

Novembre 1930   -   Une belle fête.  -   L'autre dimanche, la paroisse de Cully, célébrait, en même temps que la fête patronale Saint-Martin, le souvenir de ses glorieux enfants morts au champ d'honneur.

Les anciens combattants de la commune, auquel s'étaient joints ceux de Secqueville-en-Bessin et quelques-uns de Bretteville-l'Orgueilleuse, se rendirent en cortège, drapeaux en tête, à l'église, accompagnés de M. Pierre Calvarin, grand blessé de guerre, maire de la commune, entouré de tous les membres de son Conseil municipal.

La coquette église du XIIe siècle, avait reçu, à l'occasion de cette cérémonie, une merveilleuse décoration de fleurs et le chœur était trop étroit pour contenir les hommes. Au  prône, le dévoué et vénéré, desservant de la paroisse, M. l'abbé Viquesnay, curé du Fresne-Camilly, monta en chaire et adressa aux anciens combattants, des paroles venant du cœur, il les félicita de leur fidélité au souvenir de leurs chers camarades disparus. Il termina en faisant un pressant appel aux rares fidèles qui, sans raison, oublient de venir prier  dans l'église paroissiale pour les morts et pour la France.

Après le salut, l'absoute fut donnée et l'on se rendit au monument aux morts, érigé dans le cimetière. Les anciens combattants déposèrent une palme. M. le maire prit la parole et  fit revivre à l'assistance, en termes éloquents, les heures de 11 novembre 1918. Il examina ensuite la situation internationale actuelle et engagea ses camarades du front à rester unis dans la paix comme ils l'avaient été dans la guerre. M. le curé remercia M. le maire d'avoir prononcé des paroles empreintes du plus pur patriotisme.

À l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur fut offert à la mairie, aux anciens combattants, par M. Calvarin. Nous sommes heureux de constater que la commune de Cully est parmi celles du canton de Creully où l'Union et la Concorde sont la devise.  

 

Septembre 1936  -   L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre.  -  En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. 

A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

Septembre 1937  -  Le maire de Cully est victime d’un grave accident.  -  Le sympathique maire, de Cully, notre ami M, Pierre Calvarin, a été victime samedi soir  d'un grave  accident. 

Il était en auto avec Mme Calvarin, lorsque près de Thury-Harcourt, un pneu ayant éclaté, la voiture capota. Mme Calvarin n’eut que des contusions sans gravité, mais son mari, pris sous le véhicule, fut retiré sans connaissance, et transporté à la clinique de la Miséricorde, à Caen. 

On a diagnostiqué une fracture du crâne. Son état, bien que moins inquiétant que samedi, reste aujourd'hui très grave. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   Une affaire embrouillé.   -   M. Émile Samson, cultivateur, était en compagnie de M. Gaston Gehanne ouvrier agricole, l'autre soir, lorsqu'il entendit du bruit dans son grenier. Les deux hommes montèrent alors et surprirent le nommé Raoul Le comte, cantonnier, qui semblait ivre et qui venait de remplir un sac de blé.

M. Samson appela sa femme. Cette intervention ne plut pas à Lecomte, qui injuria Mme Samson. Des voisins, MM. André Canchy et René Cotel, entendirent la discussion et purent rapporter les termes injurieux dont s'était servi Lecomte aux gendarmes de Creully, qui vinrent enquêter sur cette « ténébreuse affaire ».

En effet, Lecomte ne reconnaît pas avoir tenté de voler un sac de blé et met sa présence dans le grenier sur le compte de l'ivresse. Pourtant M. Samson affirme qu'il lui manquait déjà une certaine quantité de blé. Le cantonnier, père de 5 enfants, a été laissé en liberté, mais il sera au moins poursuivi pour violation de domicile, et injures. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1944  -  La récupération du bétail.  -  La direction des services agricoles communique : Deux centres de récupération de bétail ont été créé à Cully et à Saint-Gabriel. Les agriculteurs seront priés de se rendre dans ces communes avant le 10 août 1944 pour reconnaître et récupérer les animaux qui leur appartiennent.

 

Juillet 1945  -  Cully et Secqueville en fête.  -  Ces deux coquettes communes fêteront, le 8 juillet, le retour de la Paix et celui des absents, sous la présidence de leurs maires, MM. Hallay et Godeffroy, et de M. Colas, secrétaire départemental de l’Union des Syndicats. 

A Secqueville, à 11 h. 15, défilé et dépôt de fleurs au monument aux morts ; à 12 h. vin d’honneur offert aux prisonniers. 

A Cully, à 15 h., courses à pied et course d’ânes, jeux divers, bal champêtre ; à 21 h. soirée d’amateurs suivie d’un grand bal musette. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Une ferme au pillage.   -   En l'absence de M. Louis Brion, cultivateur, adjoint au maire de Cully, des inconnus on pénétré par effraction dans sa ferme et ont emporté : un poste de T.S.F., un pneu d'automobile neuf, 10 bouteilles d'huile comestible, deux bocaux de cerises, 15 litres d’eau-de-vie, trois terrines de pâté, du beurre, de la crème, etc... (Source  : Le Bonhomme Libre) 

3.   CULLY   -   Le Village

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