UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HAMARS |
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Canton d'Évrecy |
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1196 - Origine. - Le nom de la localité est mentionné sous la forme Hamarz en 1196. Il est peut-être issu du vieux norrois hamarr au sens de « colline rocheuse ».
Mars
1840 - Un
sorcier. -
Aux dernières assises de 1839, le nommé Charles
Robert, ancien clerc d'huissier, né à Hamars, comparaissait pour
répondre à une double accusation de faux et de vol. Les
deux témoins principaux, une veuve Delarue et sa fille, dominées par la
crainte que leur inspirait l'accusé, qu'elles regardaient comme un
sorcier, ne se présentèrent pas, et l'affaire fut renvoyée à une autre
session. Robert
reparaissait on conséquence lundi dernier sur le banc de l'accusation, et
de peur que le sentiment de crainte qui avait retenu chez elle la veuve
Delarue et sa fille ne les arrêtât de nouveau, la gendarmerie avait
reçu l'ordre d'amener à la barre de la cour ces deux pauvres femmes. A
l'audience cependant, rassurées par l'appareil de la justice et par la
voix du président, les deux témoins ont à moitié surmonté leur
frayeur, et déposé contre l'accusé, qui les avait véritablement
ensorcelées par la peur, après les avoir volées. Aux débats, il a
été donné lecture de différentes lettres faisant connaître les moyens
dont l'accusé s'était servi, pour faire croire aux femmes Delarue qu'il
possédait une puissance surnaturelle. Déclaré coupable de faux et de vol, le sorcier, malgré les conjurations annoncées dans ces lettres, a été condamné à 6 ans de travaux forcés et à l'exposition. (Source : L'Indicateur de Bayeux)
Novembre
1867 -
Les oies sauvages. -
Mardi matin on a pu passer sur la vallée de Hamars de nombreuses
bandes d'oies et de canards, se dirigeant vers le Midi. L'une de ces
bandes, formée de 2 ou 300 oies, se développait en un immense V. Mais
arrivée à la hauteur du sommet des bois de Campavdré-Valcongrain, elle
a rompu par divisions, et s'est formé en 3 V puis les trois bandes se
sont séparées, et l'une d'elles a un peu obliqué à droite.
Janvier 1873 - Accident. - Un grave accident vient d'avoir lieu par l'imprudence d'un des ouvriers employés au redressement de la côte de Hamars. Une mine n'ayant pas pris feu, l'un de ces ouvriers, le nommé Labbé, de Saint-Bénin, près Thury-Harcoùrt, âgé de 27 ans, s'est mis à la débourrer avec un burin à pointe d'acier. Il arrivait au fond du trou lorsqu'une étincelle, produite par le choc de ce burin sur la pierre, a mis le feu à la charge de poudre, l'explosion a enlevé le burin à plus de 15 mètres, et la charge s'est en grande partie logée dans les yeux et la figure de ce malheureux, qui souffre horriblement. On l'a reconduit chez lui dans une voiture.
Janvier 1874 - Une bonne mesure. - Aux termes d'une décision de M. le Préfet, les fournitures scolaires, telles que globes, cartes géographiques, tableaux d'histoire sainte, livres, etc……, seront mises, à l'avenir, en adjudication au chef-lieu de chaque arrondissement, pour être ensuite livrées aux communes qui en feront l'acquisition, soit sur leurs propres ressources, soit au moyen d'allocations.
Janvier
1874
-
Mort par imprudence. -
Vendredi, le
nommé Catherine, demeurant à Hamars, canton d'Évrecy, avait pratiqué
une mine dans une carrière où il était occupé à extraire de la pierre
pour l'encaissement de la route. Il avait déjà allumé la mèche, mais
voyant que le feu ne prenait pas, il s'approcha pour en mettre une
seconde, à ce moment, le malheureux fut projeté à une hauteur de 4
mètres. Transporté par ses camarades à son domicile, il n'a pas tardé
à expirer. Catherine laisse une veuve et cinq petits enfants.
Février 1874 - Vols de poules. - Nous continuons à enregistrer les vols de poules et de lapins qui se multiplient d'une façon inquiétante. Les autorités locales doivent plus que jamais surveiller les étrangers qui traversent leurs communes. On nous informe que la veille des vols commis à Bénouville, un individu, petit de taille, assez proprement vêtu, a parcouru ce pays sous prétexte de demander l'aumône pour se guérir d'un mal de saint. C'est aux gardes champêtres a surveiller tout spécialement les rôdeurs qui sont assurément les éclaireurs de la bande de voleurs qui dévastent nos poulaillers. Ainsi qu'on le verra par la liste suivante, toutes les parties du département sont explorées : —
A Beaumont-en-Auge, on a dérobé sept poules au sieur La Haye, cafetier.
— A Argences, une poule a été volée au sieur Morel. — A Blainville,
vingt-deux poules, deux dindes et un canard, ont été enlevés avec
effraction, au sieur Brée, propriétaire. — A Airan, on a soustrait,
dans des circonstances, analogues, huit poules et un lapin au sieur Giot.
La même nuit, dans la même commune, on a dérobé quatre volailles au
sieur Boulin. — A Orbec, on a volé six poules et un coq au sieur Aube.
— A Bonneville-la-Louvet, quatre poules appartenant à la dame Deprez.
— Un vol de onze poules a été commis, au préjudice de la dame Hamon,
propriétaire à Hamars. — Dans la nuit du 20, neuf poules ont
été dérobées dans l'étable du sieur Beuron, cultivateur, à
Bénouville. Dans la journée du 21, un vol de neuf poules a été
également commis au préjudice de la dame veuve Olivier, propriétaire,
même commune.
Juillet
1876
-
Une monnaie qui n’a pas cours.
- La
dame Dumont, habitant
Hamars, jouissant d'une certaine aisance, avait une singulière habitude,
c'était de payer les gages de sa jeune
servante, âgée de 17 ans, avec des coups, cette monnaie n'a pas cours
légal en France, et la femme Dumont comparait samedi devant la police
correctionnelle. Mais comme une affaire n'arrive jamais seule, il parait
qu'au cours de l'instruction on aurait trouvé la femme Dumont parée de
robes et de colifichets qui ne lui appartenaient pas, et que, par suite,
elle serait en outre poursuivie pour abus de confiance.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Caen :
Blainville, école
mixte ; Curcy,
école de filles ; May-sur-Orne,
école de garçons ;
Hamars, école de garçons ;
Norrey, école
mixte ; Tournay-sur-Odon ;
école de
garçons ; Missy, école
de garçons.
Avril 1879 - Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Hamars, 735 habitants, Mme Ledoyen (Zoé), 46 élèves payantes, 32 gratuites ; 600 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée à 30 fr. Deux religieuses et une maîtresse de dentelle avec un traitement insuffisant.
Juillet
1880 - Les
orages. -
Samedi soir, un orage
1épouvantable à éclaté sur Caen et une partie du Calvados. A Caen, les
rues de la ville ont été transformées en torrents et l'eau a envahi
beaucoup de maisons. Des arbres ont été renversés par l'ouragan,
notamment près de l'école de natation, ainsi qu'à Louvigny Dans
les communes d'Hérouvillette et Ranville, les colzas, blés, sarrasins,
ont été broyés par la grêle. Le
canton d'Évrecy a beaucoup souffert. Les blés, les orges sont roulés et
hachés, les seigles, plus avancés, ont la paille moins altérée, mais
les sarrasins sont endettés et absolument perdus. Les avoines n'ont plus
d'épis, les colzas sur pied sont émondés, ceux qui étaient coupés
sont aux trois quarts battus. L'écorce des jeunes pommiers est même
détachée du tronc dans les endroits où les grêlons ont frappé. C'est
un désastre complet. Les communes les plus frappées sont :
Sainte-Honorine-du-Fay , Maizet, Avenay, Esquay, Vieux, Maltot
et Feuguerolles. A Hamars, les récoltes des quatre
principales fermes sont complètement détruites et non couvertes par
assurances. Dans
le canton de Ryes, on évalue à plus de trente mille francs les dégâts
causés par la grêle. A
Fontaine-Etoupefour, les dégâts s'élèvent à 30 000 fr. A
Argences, la foudre a tué une jument appartenant au sieur Deschamps,
maître d'hôtel. A Billy.
elle est tombée sur la maison du sieur Bisson, a dérangé un lit dans
lequel étaient couchées
deux personnes, mais n'a fait que de légers dégâts. A Livarot, elle a
brûlé une meule de foin. A Trouville, il y a eu un véritable déluge. A
Goustranville, la foudre a tué une jument appartenant à M. Gosselin. A
Dozulé, les marronniers placés de chaque côté de l'église ont été
rompus. Cet
orage a aussi occasionné de grands dégâts dans le canton de Balleroy :
la foudre est tombée plusieurs fois, et a renversé, à Balleroy, deux
personnes qui se trouvaient dans un champ, sans leur faire
néanmoins de graves blessures. A Castillon, par suite de la foudre, le
feu a pris à une boulangerie dépendant de la ferme de M. Pelcerf. Perte
600 fr. Assurée.
A
Honfleur et les environs, notamment du côté de Gonneville, l'orage a
fait des dégâts considérables. Rue Boudin, à Honfleur, une petite
fille a été renversée par la masse d'eau qui, de la côte, se
précipitait par cette rue en pente. Sans le prompt secours d'un habitant
du quartier qui fut assez heureux pour
ressaisir l'enfant qui disparaissait entraînée par le courant, il est
certain qu'elle n'eût pu d'elle même échapper au danger qui la
menaçait. Le
préfet rappelle aux maires dont les communes ont subi des pertes, qu'ils
doivent adresser à la préfecture une demande de secours, indiquant
nominativement les cultivateurs sinistrés
et la perte de Chacun. Dans la même pétition, ils feront connaître les
noms de deux cultivateurs d'une commune voisine les plus aptes à assister
les contrôleurs dans l’estimation des pertes.
Décembre
1892 -
Incendie. -
Les époux Pucel, demeurant
à Hamars, s'étaient absentés l'autre dimanche. A leur retour, ils
trouvèrent leur maison complètement brûlée. L'incendie a commencé vers
8 heures du soir et le feu a pris à la toiture intérieurement, près la
cheminée. Pertes, 4 500 fr.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1893 -
Incendie. -
Dimanche soir,
à Hamars, un incendie a complètement détruit les bâtiments
d'exploitation de la ferme dite de la Fontenelle, appartenant à la veuve
Lefèvre, de Condé, et exploitée par le sieur Ferraud. Pertes, 32 000.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1893 -
La sécheresse. - Dimanche, dans
toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque
de Bayeux, prescrivant des
prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1893 -
Mandats-Poste. -
Sous peu, le
paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin 1893 - Incendies. - Le feu a consumé un corps de bâtiment appartenant au sieur Alphonse Roque, cordonnier à Hamars. Pertes, 4 500 fr. — Incendie à La Rivière-St-Sauveur, dans le séchoir et des bâtiments de l'usine de matières plastiques. Pertes, 8 060 fr. —
A Saint-Martin-de-la-Lieue, incendie
dans un four à briques, exploité par le sieur Pierre Aubert. Pertes, 1
250 fr. pour le sieur Jean Samson, propriétaire.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril 1895 - Médecine gratuite. - Les préfets sont en train de mettre à exécution une loi votée depuis longtemps déjà par les Chambres : L'assistance médicale dans les campagnes. Ça ne va pas tout seul, car les conditions sont dérisoires pour les médecins : 1 fr. par visite jusqu'à quatre kilomètres ; 50 centimes par kilomètre en plus. Passe encore pour les médecins qui ont cheval et voiture, mais, pour les autres, quatre kilomètres aller et retour à pied, ajoutés au temps de visite et du repos, donnent bien trois heures, quelque chose comme sept sous de l'heure. C'est-à-dire que le dernier des maçons gagnera davantage que ne recevra un médecin. Comment
veut-on que ce service soit bien fait ? C'est impossible. Il sera fait
comme celui du dispensaire, à Caen, où il faut la croix et la bannière
pour avoir la visite des médecins titulaires.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - Noces d’or.
- M.
et Mme Lepage, demeurant à
Hamars, ont célébré le 1er avril leurs noces d'or, entourés
de leurs enfants et petits-enfants. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Un père qui abuse de sa
fille. -
Joseph Élie, 45
ans, journalier à Hamars, est accusé de viols sur sa fille. Cet ignoble
individu avait commencé à abuser de son enfant avant même qu'elle
n'eût fait sa première communion. Depuis, il continuait, frappant et
martyrisant l'enfant qui
lui résistait. Élie nie les faits qui lui sont reprochés. Le jury a
rapporté un verdict affirmatif sans circonstances atténuantes, et Élie
a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Viol. - Une pauvre idiote, Marie Gosse, 16 ans, domestique à Hamars. canton d'Évrecy, a été violée par le nommé L…....., à St-Martin-de-Sallen. Du moins, c'est lui qu'elle accuse d'être l'auteur de cet attentat. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Les voleurs de bestiaux.
- Cinq
vaches, d'une valeur de 1 100 fr., ont été volées au sieur Léger,
propriétaire à Saint-Martin-de-Sallen, canton d'Évrecy, dans des
herbages qu'il possède à Hamars. Un individu du voisinage est
soupçonné. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - Disparus. - Le jeune Désiré Marie, 18 ans, domestique chez le sieur Lefèvre, cultivateur à Sommervieu, près Ryes, a quitté sa place sans prévenir son maître et n'a pas reparu. Le
sieur Albert Herson, 37 ans, ouvrier boulanger à Hamars, n'a pas reparu
chez lui depuis le 8 janvier. Herson ne jouit pas de toutes ses facultés.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - En famille. - Une dame Lepage, 49 ans, ménagère à Hamars, canton d'Évrecy, a porté plainte contre son beau-frère, Charles Nicolle, 4! ans, journalier au même lieu, qui serait entré chez elle, à propos de rien, et l'aurait frappée si brutalement à la tête qu'elle dut s'aliter. Nicolle
prétend n'être pas même allé chez sa belle-sœur, et comme personne
n'a rien vu, on ne saura probablement jamais de quoi il retourne.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1904 - Un charivari. - L'usage de faire des charivaris n'est pas encore abandonné dans nos campagnes. Ainsi, à Hamars, canton d'Évrecy, une cinquantaine de personnes allaient tous les soirs faire du bastringue à la porte du maire. On soufflait dans des trompettes, on faisait claquer des fouets, on chantait, on hurlait, bref, personne ne pouvait dormir. Les gendarmes, prévenus, ont troublé la fête et arrêté trois des auteurs de ce potin nocturne. Ce
sont : Paul Bérard, 47 ans, de Curcy ; Léopold Lemâle, 19 ans, de
Bonnemaison, et Léon Duclos, 20 ans, de Hamars. Il est à craindre que
ces trois là ne paient pour les quarante-sept autres. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février 1905 - Le lundi 13, des voisins alertés par des cris découvrent une veuve de 36 ans ensanglantée et agonisante. Elle a été sauvagement violenté et massacrée à coup de bottes et de couteau. Avant de succomber, la victime dénonce son agresseur, un journalier de 22 ans, qui a été reconnu dans sa fuite et qui a oublié sa casquette. Le lendemain, il est repéré dans une maison clos de Caen, mais le policier appelé pour l'arrêter refuse de se déplacer : il est aussitôt révoqué.
Mars 1905 - Le violeur assassin de Hamars est arrêté à Paris, lors d'une rafle de clochards des Halles par la brigade mobile.
Mai 1905 - Le 12, les Assises condamnent le violeur assassin de Hamars aux travaux forcés à perpétuité. Travaillant dans les champs voisins, trois femmes avaient été témoins du crime, mais trop loin pour intervenir à temps.
Décembre 1913 - Grave incendie. - Un violent incendie, dont les causes sont inconnues, a détruit deux bâtiments au hameau du Valgonde.
Septembre
1915 -
Morts accidentelle. -
La semaine dernière, Arthur Catherine, domestique chez M. Vincent,
cultivateur à Hamars, conduisait une voiture attelée de deux chevaux
de file et chargée de gerbes d’orge. L’attelage suivait un
petit chemin rural. Le conducteur marchait à coté sur le bord du talus.
A cent mètres environ du bourg , M. Marguerite l’entendit crier à
ses chevaux d’arrêter. Il l’aperçut aussitôt tomber à terre, la
tête sous la roue de la voiture. Il le dégagea et courut chercher du
secours. On transporta le malheureux au domicile de son patron où il ne
tarda pas à expirer. Il était âgé de 48 ans.
Octobre
1915 -
Sous les roues.
- En
conduisant
un chargement de grains, M. Arthur Catherine, 48 ans, domestique à
Hamars, c’est tombé sous une roue qui lui a broyé la tète. Il est
mort sur le coup.
Février
1919 -
Cambriolages. -
Réveillés en sursaut les époux Verland, épiciers à Hamars
aperçurent des individus qui prenaient la fuite. Ils trouvèrent sur le
chemin leur tiroir
caisse, qui avait été vidé de son contenu. Une certaine quantité de
conserves avaient également disparu. Quelques
Jours auparavant, un cambriolage du même genre avait été commis à
l'épicerie Blot à Bonnemaison. Plus de 100 francs de marchandises
avaient été dérobées
Les soupçons se sont portés sur plusieurs personnes de Hamars et de St-Gabriel, qui nient énergiquement. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Avril
1920 -
Le feu.
- Un incendie a consumé une meule de paille à M. Louis
Desvages, cultivateur à Ste-Croix-Grand’Tonne. Pertes : 6 000 fr. On
attribue le sinistre à l'imprudence d'un fumeur. — Un bâtiment à usage d'étable et de grange, appartenant à M. Vassal, maire de Hamars, et dans lequel se trouvaient six vaches et une énorme quantité de paille, a été complètement détruit par un incendie. Pertes 25 000 fr., assuré. On croit à la malveillance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1920 -
Le temps qu’il fait. - Tout sort de terre, ainsi que le constatait avec épouvante
un gendre qui venait, d'enterrer sa belle-mère, il y a peu de temps. La
végétation est en avance
de deux ou trois semaines et, comble de joie ! les hirondelles sont
arrivées. On en a vu voler, dès le commencement de la semaine, au-dessus
des jardins du Carel, à St-Ouen. La floraison des arbres fruitiers donne
encore de belles promesses et on ne redoute plus guère les gelées
tardives. La campagne est superbe déjà et n'était cette maudite cocotte qui ravage nos herbages, tout serait pour le mieux dans la plus belle des Normandies. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1920 -
Les désespérés. -
Dans un accès de fièvre chaude, M. Gaston Manoury, 23 ans,
domestique à Ouilly-le-Basset, canton de Falaise, s'est suicidé en se
tirant un coup de revolver dans la tête. —
Ces jours-ci, M. Aristide Fossey, 54 ans, cultivateur à Hamars,
s'est pendu dans son grenier. On ignore les causes de ce suicide. —
A la suite d'une très violente discussion avec sa fille, qui voulait le
quitter pour aller travailler à Paris, Jules Vauquelin, 57 ans,
cantonnier à Dozulé, a tenté de se suicider en se coupant la gorge avec
un rasoir. Son état est grave. Il y a déjà une quinzaine d'années,
Vauquelin avait déjà tenté de se pendre. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1920 -
On récrimine. -
On se plaint, à Hamars, de ne pas avoir
eu communication des dons et des donateurs pour le monument des morts
héroïques de la commune. On aimerait aussi à savoir quand le Conseil
compte se réunir pour s'en occuper. Enfin de méchantes langues
prétendent qu'on ne répare que les chemin menant chez les conseillers.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1921 -
Duel d’auto. -
A Hamars, les
autos de Me Sanson,
notaire à Ste-Honorine-du-Fay et du docteur Prentout, de Thury-Harcourt,
se sont rencontrées. Dégâts matériels. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1929 -
La question de l'autobus. - Samedi
dernier, M. le docteur Gosselin, conseiller général du canton, avait
convoqué à la mairie d'Évrecy les maires intéressés à la question de
l'autobus. Tous avaient répondu à son appel. M. Gosselin d'accord avec
M. Dagorn, conseiller d'arrondissement, avait étudié la situation et il
l'exposa simplement à son auditoire. L'autobus
partirait de Hamars, suivrait la grande route jusqu’à
Sainte-Honorine, puis par Évrecy, le Bon-Repos, Esquay, Vieux, Maltot,
Eterville et Louvigny. MM. les maires furent enchantés de l'initiative
prise par leur conseiller général. Ils l'en félicitèrent et prirent
l'engagement de faire voter par leurs conseils municipaux les subventions
demandées. Voilà donc enfin cette contrée si dépourvue de moyens de communication bientôt dotée d'un service d'autobus qui rendra les plus grands services aux laborieuses populations de la région. Le canton, si délaissé depuis de nombreuses années, va-t-il retrouver sa prospérité et son bon renom d'autrefois ?
Avril
1930 -
Un escroc. -
Mme Jourdan, cultivatrice à Hamars (Calvados), vint comme d'usage
mardi dernier faire ses provisions le jour du marché à Thury-Harcourt. Au
moment du paiement, Mme Félix Legros, épicière, lui présenta une
facture de diverses marchandises qui avaient été prises pour son compte
par un individu se disant domestique chez elle, et qui lui avait remis une
commande écrite au crayon sur un papier qu'elle avait conservé. La
facture s'élevait à 18 francs. Surprise
de cette réclamation, elle examina le papier que lui avait laissé
l'acheteur et crut reconnaître l'écriture d'un domestique qui l'avait
quittée quelques jours auparavant. Elle soupçonna donc un nommé Leroy
Joseph-Emile-Léon-Paul, dit « Corbin », qui correspondait au
signalement donné par l'épicière, et porta plainte. Les
gendarmes se mirent à la recherche de cet individu et ils le trouvèrent
à Croisilles, où ils l'arrêtèrent. Interrogé,
il avoua spontanément avoir bien fait les achats désignés chez Mme
Legros, mais dit avoir agi ainsi parce que, ayant travaillé un mois chez
M. Jourdan, celui-ci lui avait retenu huit jours à son départ. Il
voulait rentrer dans une partie de ses fonds. Les
gendarmes l'arrêtèrent, mais peu de temps après il fut remis en liberté
provisoire sur les instructions de M. le Procureur de la République à
Caen. Pensant
que Leroy aurait pu faire d'autres méfaits, ils continuèrent leur enquête
et, se trouvant chez M. Salles, boucher, ils apprirent qu'un ouvrier était
venu, le 7 mars, lui acheter du bœuf et des grillades de veau pour 29 fr.
50. Il disait venir de la part de Mlle Marcelle Aumont, cultivatrice à
Croisilles, et que celle-ci solderait la note en venant le mardi suivant
à Thury-Harcourt. Lorsqu'on
lui présenta la note, Mlle Aumont, comme Mme Jourdan, fut surprise de
cette façon d'agir, n'ayant envoyé personne faire pour son compte des
achats à Thury-Harcourt. Leroy
fut interrogé à nouveau sur sa manière d'agir. Il reconnut à nouveau
que c'était bien lui qui s'était présenté chez M. Salles, au nom de
Mlle Aumont, mais, comme celle-ci lui devait
également 40 francs pour divers travaux, il avait cru pouvoir se payer
lui-même en s'approvisionnant de nourriture. Le
tribunal ne sera peut-être pas du même avis. (Source :
Ouest-Eclair)
Février 1936 - Un cultivateur tombe dans un puits. - M. Eugène Baudel, 57 ans, cultivateur à Hamars, ayant voulu tirer de l’eau d'un puits, pour alimenter son cheval, a perdît l’équilibre et est tombé dans le puits. Sa
fille Alphonsine, 23 ans,
s'était mise à sa recherche et sachant le puits non couvert et très
dangereux a opéré des sondage a l’aide d’un grappin et réussit à
accrocher les vêtements
du cultivateur. Ceux-ci ayant cédé le
malheureux est retombé au fond du puits. Des voisins, accourus,
remontèrent le corps, mais, trop tard, la mort ayant fait son oeuvre.
Toute idée de suicide est écartée.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1937 -
Il avait incendié deux tas de sainfoin. -
Laurent
Constant, 28 ans, né à Hamars (Calvados), ouvrier agricole, est accusé
d'incendie volontaire. Le
26 août 1936, la gendarmerie d'Aunay-sur-Odon fut avisée par M. Jeanne,
cultivateur audit lieu que deux tas de soinfoin se trouvant au hameau de
La Foucterie, dans des champs lui appartenant, avaient été incendiés.
Une enquête fut immédiatement ouverte et les gendarmes apprirent par un
habitant du pays, M. Morin, que le feu n'avait été allumé qu'après 5
h. 30, en effet, à cette heure, il avait lui-même constaté que les tas
de foin étaient intacts. M. Morin ajouta qu'à peu de distance du lieu du
sinistre, il avait rencontré sur la route un cycliste circulant à
pied qu'il avait reconnu pour être un nommé Laurent Constant, de Hamars. Ce
dernier fut interrogé. Il prétendit avoir couché chez sa mère et
n'avoir pas quitté la maison, mais la déclaration de la mère de
l'individu qui affirma n'avoir pas vu son fils, la nuit
précédente, vint contredire cet alibi. La
mère et le fils furent confrontés. Celle-ci confirma sa déclaration et
Laurent se renferma dans un complet mutisme. Après un long
interrogatoire, il finit par avouer avoir passé la nuit à Beauquay chez
une amie qu'il avait quittée à 5 heures pour se diriger vers Hamars. Il
reconnut avoir mis le feu à deux tas de foin qui se trouvaient dans des
champs en bordure de la route, ignorant à qui appartenaient ces tas de
sainfoin, et prétendit avoir agi sans réflexion. Le
préjudice causé a été évalué à 70 francs. Examiné
au point de vue mental, Laurent a été reconnu responsable. Laurent
a déjà encouru trois condamnations dont deux pour vol. Les
renseignements recueillis le représentent comme travaillant assez
régulièrement mais se livrant à la boisson. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Le « brûleur » de sainfoin est condamné. - Constant
Laurent, qui sans savoir pourquoi, il a mis le feu à deux tas de
sainfoin, et dont l'irresponsabilité totale n'a pas été admise
par le jury, a été condamné au minimum de la peine, soit deux ans de
prison. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril 1937 - Un dangereux soiffard. - M. Jules Condé, cultivateur, à Hamars, village « Le Quesnay », avait occupé chez lui, toute la journée du 3 avril, le nommé Lamare. Le soir, après le dîner, M. Condé paya son journalier et l'invita à se retirer, devant lui-même s'absenter de son domicile. Lamare, qui était légèrement pris de boisson, de répondre : « qu’il partirait quand, il voudrait », d'où discussion. Et brandissant son couteau, il essaya d'en porter un coup à son interlocuteur. Mme veuve Lepetit, qui avait voulu s'interposer fut frappée à la tête et au poignet, blessures nécessitant une incapacité de travail d'une dizaine de jours. M. et Mme L……... et M. P………., qui passaient, désarmèrent Lamare et l'expulsèrent de la maison. M.
Condé et Mme Lepetit ont porté plainte contre le journalier qui a été
déjà plusieurs fois condamné pour coups, et qui est très violent quand
il a bu. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril 1944 - Fait divers. - Depuis un certain temps une bande organisée opérait dans la région de Hamars. La gendarmerie d'Aunay-sur-Odon réunissant peut à petit les éléments d'une enquête parvint à identifier les quatre principaux auteurs de ces agressions. Trois d'entre eux ont été arrêtés en fin de semaine dans la région de Thury-Harcourt et de Condé-sur-Noireau. On connaît l'individu qui est en fuite. Avec l'un de ceux qui ont été arrêtés, il est l'auteur de la tentative d'assassinat, sur les époux Laurent et leur sœur, demeurant à Hamars. Ces individus avaient exécuté de nombreuses attaques de fermes chez des cultivateurs qu'ils rançonnaient. Il s'agit de jeunes gens de la région, possédant des armes de guerre qui ont été saisies par la gendarmerie.
Avril 1944 - Le banditisme chez nous. - Dernièrement, un cultivateur d'Hamars, M. Laurent, recevait la visite de Georges Noël, 22 ans, ouvrier agricole à Montigny, qui le menaça et lui réclama 2.000 fr. Trois
jours après, Noël revenait, mais cette fois, avec un fusil de guerre
portant une baïonnette qu'il appliqua sur la poitrine de M. Laurent.
Celui-ci, froidement, asséna à l'agresseur un coup de barre de fer sur
l'épaule. Sorti dans la cour de la ferme, Noël se retournant
brusquement, tira un coup de feu qui atteignit le cultivateur à la
cuisse. Secouru par sa femme et sa fille, le blessé fut transporté dans
la cuisine. Noël revint aussitôt, et ayant brisé un carreau, tira une
seconde fois, sans atteindre personne… Après d'activés recherches, le
jeune gredin vient d'être arrêté. Il a déclaré que, travaillant un
jour chez sa patronne, Mme Lacaine, il avait été interpellé par 3
jeunes inconnus qui, sous menace de l'exécuter s'il n'obéissait pas, lui
avaient ordonné de « descendre » M. Laurent. Ils lui avaient remis
alors le fusil avec sa baïonnette et deux balles. Pour le prix de ses
services, Noël reçut 3.000 fr. Il a été écroué : quand au trio, il
est activement recherché.
Juillet 1944 - Un avion abattu. - Le , un avion britannique fut abattu par la DCA provoquant la mort de quatre français. Une stèle rappelle cet évènement.
Novembre
1945 -
La mort sous les pas. -
Trois
ouvriers employés au déminage dans la région de Hamars, viennent d’être
victimes de leur dangereux travail : MM. Loris et Raymond Lemennel,
de Caen, ont été
déchiquetés par l’explosion d’un engin, leur camarade, M. Louis
Lebouteiller, grièvement atteint, a été transporté à l’hôpital
de Caen. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton d'Evrecy. - Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquay-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source : Le Bonhomme Libre) |
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HAMARS - Le Bourg |
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