Novembre
1842 - Assises du Calvados.
- C'est
lundi 14 qu'ont été ouverts, devant le jury, les débats des diverses
affaires, sur lesquelles il est appelé à prononcer.
—
Dans le courant d'août dernier, Désiré Hélain, né à Caen,
s'introduisit pendant l'absence d'un sieur Vorniaire dans son domicile,
et y vola, avec escalade et effraction, une somme d'argent et une
montre, on se mit à la poursuite du voleur, qui fut trouvé prés
Herouvillette encore nanti de son vol. Il avoua sa culpabilité.
Dix ans de travaux forcés lui ont été infligés pour ce fait.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1844 -
Chronique des Assises du Calvados.
- La 2e session des assises du Calvados s'est
ouverte le 15 de ce mois, sous la présidence de M. Regnault
conseiller.
Nous
continuons de donner, comme par le passé, une analyse succincte des
procès criminels soumis au jury. Voici le résumé des premières
affaires :
—
Nos lecteurs se
souviendront peut-être que nous avons parlé, il y a quelque temps de
plusieurs arrestations faites à l'occasion de vols nombreux qui avaient
été commis dans les environs d'Hérouvillette. Lavarde, Postel. Marie
d’une fille Fontaine comparaissaient, par suite, aux assises pour
avoir d'abord dépeuplé de poules, de canards et de dindes le
poulailler de plusieurs habitants de cette commune, et enlevé une somme
de 600 fr. dans le domicile et au préjudice d'un sieur Marguerite
Labbey.
Les
accusés, moins la fille Fontaine, avouaient leur culpabilité, ils ont
été condamnés : Lavarde en 8 ans de travaux forcés, Postel et Marie
en 6 ans de réclusion. La fille Fontaine a été acquittée.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1866 -
Une bonne tisane.
- La semaine
dernière, une femme d'Hérouvillette, plus forte sur le métier à
dentelle que sur la botanique, voyant son mari a atteint de violentes
coliques, résolut de lui faire de la tisane pour calmer ses douleurs.
Elle
en parla à son voisin, qui lui conseilla d'employer de la menthe pour
composer la tisane, lui assurant que cette plante est très efficace en
cette circonstance, et il lui dit d'aller en chercher dans la haie de
son jardin, où elle en trouverait. Mais notre ignorante dentellière,
au lieu de prendre de la menthe, cueillit une poignée de feuilles de
troëne, avec lesquelles elle fit deux litres de tisane.
Elle
en fit prendre à son mari près d'un litre dans un très court
intervalle de temps, mais, chaque fois que le pauvre patient prenait une
tasse de tisane, ses douleurs, loin de se calmer, ne faisaient
qu'augmenter d'intensité, ce qui lui fit prendre la résolution
d'envoyer la tisane à tous les diables. Bien lui en prit, car ses
coliques finirent par se calmer, et, enfin, par disparaître, après
qu'il eut cessé de prendre de la tisane.
Heureusement
pour lui que cette affreuse drogue n'a pas produit dans son organisme de
suite fâcheuses.
Août
1867 -
Une condamnation.
- Désiré
Benjamin Bréville, né le 13 août 1848, à Hérouvillette, et y
demeurant, pris en flagrant délit de chasse en temps prohibé, le 18 août
dernier, sur le territoire de la commune d'Escoville, a été condamné
à 100 francs d'amende.
Septembre
1867 -
Un incendie. - Dans
la nuit de mercredi à jeudi, un incendie s'est déclaré dans la
commune d'Hérouvillette, et a détruit de maisons, ainsi que la plus
grande partie de leur mobilier.
Malheureusement,
il n'existe pas de pompes à incendie à Hérouvillette, et lorsque les
pompiers de Ranville sont arrivés, le feu avait fait de tels progrès,
qu'on a du se borner à en circonscrire le foyer, afin de préserver les
habitations voisines.
Les
deux maisons incendiées étaient assurées. L'une appartient à Mme
Leblanc, jadis corroyeur à Caen, et l'autre appartient au sieur Boissel,
qui l'habite.
La
cause du sinistre est restée inconnue. Vers onze heures, le sieur
Boissel était sorti quelques instants, à peine recouché, il entendit
un grand bruit, mais une lueur sinistre vint éclairer sa chambre.
Il n'eut que le temps de faire sortir sa famille, et appela du
secours. Le feu a dû se déclarer dans les combles.
On
a remarqué, sur le lieu du sinistre, M. l'abbé Lecoq, vicaire de
Condé, M. Le Verrier, maire de Ranville, l'instituteur de la même
commune, M. Paul, percepteur, etc... Mais, ce que nous devons
signaler, ce sont les demoiselles Denize d'Hérouvillette, qui, dans
cette circonstance, ont déployé une activité et un dévouement digne
d'éloges. Une enquête a été faite le lendemain.
Octobre
1867 -
Une aide.
- M. le
Préfet du Calvados a fait remettre à M. le maire d'Hérouvillette une
somme de 200 francs destinée à venir en aide aux victimes de
l'incendie qui a éclaté le 12 septembre dans cette commune.
150
francs ont été remis au sieur Marie, non assuré, et 50 francs au
sieur Boissel, assuré.
Janvier
1869 -
Une escroquerie.
- M. Alcindor
Langlois, cultivateur à Bréville, avait à son service, en qualité de
domestique, un nommé Dominique Boscher, de Tallenvende-le-Grand. Cette
individu quitta le service de son maître le 20 janvier dernier.
Le
lendemain, ce serviteur indélicat se présenta chez le sieur Marie,
mercier à Hérouvillette, et se fit livrer à crédit un pantalon au
nom de son maître. Ensuite, il se rendit à Caen, chez M. Joseph
Beaudet, ami du sieur Langlois, et lui emprunta au nom de celui -ci, une
somme de 6 fr. 50 c. pour payer, disait-il, son dîner et celui de ses
chevaux, étant parti, ajoutait-il, avec son attelage sans avoir
demandé d'argent à son maître.
Ces
faits étant parvenus à la connaissance des gendarmes à la résidence
de Troarn, ces militaires ont pris des renseignements auprès du sieur
Langlois, qui en a confirmé la véracité. Tout fait présumer que
Boscher ne tardera pas à rendre compte à la justice de sa coupable
conduite.
Mars
1870 -
Nécrologie.
- On
annonce la mort de plusieurs prêtres du diocèse de Bayeux : M. le
curé Le Doyer, curé de Cagny depuis 1832, âgé de 71 ans ; M. l'abbé
Deschamps, vicaire de Champ-du-Boult, à peine âgé de 31 ans,
décédés l'un et l'autre le 20 de ce mois, et M. l'abbé Durand, curé
d'Hérouvillette depuis 1829, décédé presque subitement lundi
dernier, à l'âge de 74 ans, après 41 ans d'exercice dans celte
paroisse. Ce vénérable prêtre était le premier curé qui ait rouvert
l'église d'Hérouvillette après la Révolution.
Août
1873
- Condamnation.
- Marie-Françoise
Portier, 52 ans, dentellière, mère de cinq enfants, 6 jours
d'emprisonnement et 15 fr. d'amende pour coups de poings et de râteau
à la femme Guillemette, d'Hérouvillette.
Août
1873
- Incendie.
- Un incendie, dont
la cause est restée
inconnue, a éclaté, le 27 août, à 9 heures du soir, à
Hérouvillette, et a consumé un bâtiment à usage d'habitation et des
effets mobiliers au préjudice du sieur Aristide Faucon, épicier audit
lieu. La perte est évaluée à 1.100 fr.
Août
1873
- Les présages.
- Un
immense vol de corbeaux a passé sur Paris, se dirigeant vers le
sud-ouest. On eût dit un nuage noir en forme de triangle, fendant
l'étendue avec une vitesse de locomotive.
C'est signe de grand froid pour l'hiver, quand les vols de
corbeaux passent aussi tôt. Pour les personnes superstitieuses, c'est
signe de malheur.
Janvier
1875
-
Une drôle d’affaire. -
Deux
jeunes domestiques, Joseph G…... et Marie X….., se trouvaient
réunis en condition chez le sieur Y…...., propriétaire à
Hérouvillette, canton de Troarn. Les relations entre les deux
serviteurs paraissaient assez étroites, trop même, paraît-il, au gré
du maître, car celui-ci congédiait à Noël dernier mademoiselle
Marie. Avant de partir pour
Mondeville, près Caen, son pays natal, Marie crut pouvoir ouvrir la
malle de son amant et y prendre une somme de 700 fr. en billets de
banque, pour se dédommager des attentions qu'elle avait eues pour son
ami Joseph, et aussi pour l'aider à élever l'enfant dont elle
espérait sous peu de mois l'avènement.
Joseph
ne s'était pas aperçu de cette disparition, aussi ne fut-il pas peu
étonné de voir arriver l'autre semaine la mère de la fille Marie qui
lui annonça le fait en lui disant, « Si tu veux épouser ma fille,
j'te rends tes 700 fr., si tu n'veux pas, j'les garde ».
Tout
s'arrangea : Joseph refusa la main de Marie, mais il lui donna 500 fr.,
et, de plus, s'engagea à verser annuellement 50 fr. pour aider à payer
les mois de nourrice du futur marmot. La justice ayant entendu parler de
cette affaire, une enquête a été ordonnée, nous ignorons quelle
suite y sera donnée.
Janvier
1875
-
Ouragan. -
Le
temps, depuis quelques jours, est enfin devenu plus calme, il n'était
pas trop tôt. La dernière semaine a vu s'abattre sur nos contrées,
d'une façon presque
continue,
de terribles ouragans. De toutes parts on ne nous signale qu'arbres
déracinés, cheminées renversées, toitures enlevées et débris de
toutes sortes jonchant le sol.
On
parle, entre autres dégâts sérieux, d'une maison qui se serait
écroulée à Démouville et une autre à Hérouvillette. Une
troisième maison, celle de la dame veuve Gamare, située sur le coteau
de St-Hymer, aurait été renversée par une trombe de vent,
engloutissant sous les décombres sa malheureuse propriétaire. Sa mort
aurait été instantanée par suite de l'écrasement du crâne.
A
Escoville, il existe devant le château une magnifique avenue d'ormes
séculaires, d'une énorme grosseur et fortement attachés dans le sol,
la violence de la tempête en a cassé et déraciné plus de
trente. Dans la vallée de la Dives, où les plantations de peupliers
abondent, ces arbres sont abattus en grande partie, il est des
propriétés où l'on en compte jusqu'à quarante qui gisent sur le sol.
Mars
1878
-
Les suites
de l’ivresse. -
Le 31 mars,
vers cinq heures du soir, le sieur Alexandre Marie, âgé de 53 ans,
journalier à Hérouvillette, s'étant enivré à Bavent, fut
rencontré, portant sur ses épaules sa petite fille, âgée de quelques
années. Son allure titubante lui faisait faire des écarts tellement
désordonnés, qu'il tomba dans un fossé plein d'eau et de vase bordant
la route. Des témoins de sa chute s'empressèrent de lui porter
secours, ils retirèrent l'enfant qui était tombée sous lui et était
en danger de périr. On conduisit le père et l'enfant dans une maison
voisine, ou ils reçurent des soins. Pendant la nuit, Marie fut pris
subitement de mal et il expira quelques instants après, sans pouvoir
prononcer une parole. Quant à la petite fille, elle n'a pas été
incommodée.
Août
1879 -
Carrières et tourbières. -
Les
carrières souterraines,
telles que celles d'Allemagne,
de la
Maladrerie, de Fontaine-Henry
et de Saint-Pierre-Canivet
sont l'objet d'une
surveillance toute
spéciale. Les
carrières à
ciel ouvert, beaucoup plus nombreuses et bien
moins régulièrement
exploitées, ne
peuvent être surveillées d'aussi près.
Un grand nombre d'exploitants
négligent de
produire la
déclaration prescrite par
le décret
du 26
décembre 1855,
et par suite l'existence
même de leurs
travaux reste souvent
ignorée du service des mines,
il en
est de
même des
accidents qui peuvent
s'y produire. Heureusement, les
carrières à
ciel ouvert ne demandent
pas, en
général, des précautions
bien grandes.
A
la suite
de deux accidents survenus,
les 19
octobre et
27 novembre 1878,
dans les carrières
abandonnées de Ranville
et dans
les carrières d'Hérouvillette,
les propriétaires
ont été mis
en demeure de
mettre des
clôtures aux abords des
points dangereux. L'exécution
de ces
clôtures se
poursuit, sous
la surveillance du
service des mines,
et sera prochainement achevé.
L'extraction
de la
tourbe, dans les
marais de Vimont
et de Chicheboville,
tend à se
réduire depuis
qu'on a cessé d'employer
ce combustible
dans la
tuilerie du
Fresne-d'Argences. Les
produits obtenus en 1878
représentent, sur les
lieux, une
valeur de 5
à 6,000
francs.
Juillet
1880
- Les orages.
- Samedi
soir, un orage épouvantable à éclaté sur Caen et une partie du
Calvados. A Caen, les
rues de la ville ont été transformées en torrents et l'eau
a envahi beaucoup de maisons. Des arbres ont été renversés par
l'ouragan, notamment près de l'école de natation, ainsi qu'à Louvigny
Dans
les communes d'Hérouvillette et Ranville, les colzas, blés,
sarrasins, ont été broyés par la grêle.
Le
canton d'Évrecy a beaucoup souffert. Les blés, les orges sont roulés
et hachés, les seigles, plus avancés, ont la paille moins
altérée, mais les sarrasins sont endettés et absolument perdus. Les
avoines n'ont plus d'épis, les colzas sur pied sont émondés, ceux qui
étaient coupés sont aux trois quarts battus. L'écorce des jeunes
pommiers est même détachée du tronc dans les endroits où les
grêlons ont frappé. C'est un désastre complet. Les communes les plus
frappées sont : Sainte-Honorine-du-Fay , Maizet, Avenay, Esquay, Vieux,
Maltot et Feuguerolles. A
Hamars, les récoltes des quatre principales fermes sont complètement
détruites et non couvertes par assurances.
Dans
le canton de Ryes, on évalue à plus de trente mille francs les
dégâts causés par la grêle.
A
Fontaine-Etoupefour, les dégâts s'élèvent à 30 000 fr. A
Argences, la foudre a tué une jument appartenant au sieur Deschamps,
maître d'hôtel. A Billy.
elle est tombée sur la maison du sieur Bisson, a dérangé un lit dans
lequel étaient couchées deux personnes, mais n'a fait que de légers
dégâts. A Livarot, elle a brûlé une meule de foin. A Trouville, il y
a eu un véritable déluge.
A
Goustranville, la foudre a tué une jument appartenant à M. Gosselin. A
Dozulé, les marronniers placés de chaque côté de l'église ont été
rompus.
Cet
orage a aussi occasionné de grands dégâts dans le canton de Balleroy
: la foudre est tombée plusieurs fois, et a renversé, à Balleroy,
deux personnes qui se trouvaient dans un champ, sans leur faire
néanmoins de graves blessures. A Castillon, par suite de la foudre, le
feu a pris à une boulangerie dépendant de la ferme de M. Pelcerf.
Perte 600 fr. Assurée.
A
Honfleur et les environs, notamment du côté de Gonneville, l'orage a
fait des dégâts considérables. Rue Boudin, à Honfleur, une petite
fille a été renversée par la masse d'eau qui, de la côte, se
précipitait par cette rue en pente. Sans le prompt secours d'un
habitant du quartier qui fut assez heureux pour ressaisir l'enfant qui
disparaissait entraînée par le courant, il est certain qu'elle n'eût
pu d'elle même échapper au danger qui la menaçait.
Le
préfet rappelle aux maires dont les communes ont subi des pertes,
qu'ils doivent adresser à la préfecture une demande de secours,
indiquant nominativement les cultivateurs sinistrés et la perte
de Chacun. Dans la même pétition, ils feront connaître les noms de
deux cultivateurs d'une commune voisine les plus aptes à assister les
contrôleurs dans l’estimation des pertes.
Octobre
1880
- Inondation.
- Qu'a
donc fait notre pauvre France ? Toutes les calamités semblent
accumulées sur elle. Presque toute;notre
région est sous l'eau, plus loin, nos lecteurs trouveront les
désastreux détails de cette crue que nous n'avions pas vue aussi forte
depuis vingt ans. L'été a été déplorable. Il n'y a pas de pommes,
les récoltes ont été faites
dans les conditions déplorables, et si le temps continue, on se demande
comment on arrivera à faire, le blé. Les
pluies qui ont tombé
pendant
toute
la semaine dernière ont considérablement grossi les cours d'eau
de notre département.
Les
prairies, d’Hérouvillette ont été inondées. Il avait vingt ans que
pareil fait ne s'était produit.
Août
1881
- Atroce
brutalité.
- L'un de ces jours
derniers, le nommé Lecoin, grand-valet chez M. Lesieur, cultivateur à
Hérouvillette, hameau de Sainte-Honorine, s'est livré à de coupables
violences envers le sieur Tardif, de Clinchamps-sur-Orne, petit-valet
chez le même cultivateur. Il lui a donné deux violents soufflets qui l’ont
jeté sur le sol, et lui a porté au derrière un violent coup de pied,
dont il est résulté une hernie qui le rendra estropié pour la vie.
Procès-verbal a été rédigé par la gendarmerie.
Février
1883 -
8 coups de couteau.
– Mardi soir, vers
7 heures, la dame Biot, âgée d'une soixantaine d'années, qui tient
une auberge, route d'Hérouvillette, canton de Troarn, était restée
seule à la maison. Son mari et son fils étaient allés coucher
dans une ferme qu'ils possèdent aux environs. Tout à coup, elle entend
frapper à la porte. Elle ouvre sans défiance, et se trouve en
présence d'un inconnu, qui lui demanda un demi-litre d'eau-de-vie. Au
moment de livrer, l'inconnu dit qu'il n'avait pas d'argent. « Pas
d'argent, pas de boisson, » répond la femme Biot. A ces mots,
l'inconnu se jeta sur elle armé d'un long couteau breton et lui en
porta huit coups, puis il prit la fuite.
Malgré
ses blessures, la dame Biot eut le courage d'arracher le couteau resté
dans une des plaies et d'aller sur la route appeler au secours. Les
voisins se mirent à courir dans toutes les directions, et à un
kilomètre d'Hérouvillette, ils arrêtèrent deux individus de 30 à 40
ans, terrassiers au chemin de. fer, dont l'un a été parfaitement
reconnu par la dame Biot.
Mercredi
matin, la justice s'est transportée sur les lieux avec M. Denis-Dumont,
qui a constaté que la dame Biot avait reçu huit coups de couteau dont
quatre pouvaient occasionner la mort, deux au cou, deux au-dessus
du sein, un sur la tête qui a pénétré dans le crâne, les trois
autres sur le côté gauche du corps. L'assassin a frappé avec tant de
force que la lame s'est brisée et est restée dans l'une des
plaies. La malheureuse femme vit encore, mais on désespère de la
sauver.
L'assassin
est un nommé Thoraval, âgé de 40 ans, né à Gurunhel
(Côtes-du-Nord). Ce matin, la justice s'est de nouveau transportée sur
les lieux.
Février
1883 -
Assassinat d’Hérouvillette.
– La
femme Biot, qui avait, lors de la première confrontation, paru
reconnaître son assassin, ne l'a plus reconnu depuis. Les deux
terrassiers bretons ont donc été rendus à la liberté.
Tout
porte à croire que l'assassin n'est pas étranger au pays, puisqu'il a
demandé un litre d'eau-de-vie comme domestique d'un fermier connu de
l'endroit, dont il a dit le nom. On a trouvé, à une certaine distance
de l'auberge Biot, un cabas taché de sang contenant une corde, un pot
ayant contenu du Cirage et un chiffon noir, qui aurait pu servir de
masque.
Le
couteau a dû être acheté, il y a quelques années, chez M. Mauger,
coutelier, place Saint-Pierre, à Caen. Le manche primitif
n'existait plus et avait été remplacé par un manche en
bois à peine dégrossi, ce couteau venait d'être aiguisé avec une
pierre à faux. L'état de la femme Biot est toujours très grave.
Mars
1886 -
Danger des armes à feu. -
La
semaine dernière, un
cultivateur de la commune d'Hérouvillette, en examinant un vieux fusil
de chasse, fit jouer si malheureusement le piston, que l'arme qu'on ne
croyait pas chargée partit tout à coup en brisant le fusil. Gravement
blessé à la main droite, il a été urgent de faire l'amputation de
deux doigts à ce malheureux. C'est le docteur Vigot, de Caen, qui a
procédé à l'amputation.
Juillet
1888 -
Encore un crime.
-
Samedi matin, le
docteur Renouf était appelé pour constater le suicide du sieur
Ducellier, 73 ans, tailleur de pierres à Hérouvillette. Sa femme, qui
se dit sage-femme, prétendait l'avoir trouvé, en rentrant, pendu
à la penture d'un buffet placé dans la chambre à coucher. Le docteur
Renouf en levant la casquette de Ducellier remarqua des marques de
violences à la tête. Il en avait aussi dans le dos, on aurait dit des
coups de hachette. Le parquet fut prévenu et, à la suite de
l'enquête, la femme Ducellier a été arrêtée. Les époux Ducellier
se querellaient sans cesse, la femme avait même à plusieurs reprises
proféré des menaces contre son mari, trop infirme pour travailler et
qui était pour elle une charge. On la soupçonne de l'avoir tué à
coups de hachette, puis d'avoir essayé de faire croire qu'il s'était
pendu. La femme Ducellier, née Marie-Catherine Lefèvre, âgée de 69
ans, malgré ses dénégations, a
été écrouée à la prison de Caen.
Mai
1890 -
Suites fatales d’un accident.
- Il
y a quelque temps déjà, le sieur Désiré Rivière, demeurant â
Bavent, était en visite chez son frère, cultivateur à Hèrouvillette,
lorsqu'il eut les deux jambes broyées sous un mur qui s'était écroulé.
Le sieur Rivière est mort de ses blessures. La fatalité poursuit cette
famille. Sa femme est presque dans l'enfance, et ses quatre enfants sont
tous morts accidentellement.
Juillet
1891 -
Suicide.
- Dimanche 28 juin,
un ouvrier, âgé de 50 ans environ, qu'une infirmité, une jambe
brisée, retenait chez lui et qui plusieurs fois, à la suite de
discussions avec sa fille, avait menacé de se suicider, a été trouvé
pendu dans son domicile.
-
Un orage. - Au cours de
l'orage, lundi, un jardinier de Calix, M. Deblais, et son domestique
travaillant dans un jardin situé près le calvaire Saint-Gilles, ont
été transportés à près de 20 mètres de l'endroit où ils se
trouvaient. M. Deblais n'a presque rien ressenti, mais son domestique
complètement évanoui, n'a repris connaissance qu'au bout d'un certain
temps.
Juillet
1891 -
Orages.
- Pendant
qu'une pluie diluvienne tombait sur notre région,
la grêle faisait d'irréparables dégâts du côté de Rouen et dans le
Midi.
Août
1891 -
L’immoralité. -
Un rôdeur, de 18 ans environ, a été surpris, sur la
route de Cabourg à Hérouvillette, tentant d'abuser d’une petite
fille de 7 ans. Des personnes, accourues aux cris de l'enfant, ont
arrêté l'auteur de cette tentative de viol, mais, en l'absence du
maire, ils l'ont relâché. Espérons qu'on le repincera. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1891 -
Accident d’arme à feu. -
Jeudi,, à Hérourvillette, le
jeune Gervais, 15 ans, fils du sieur Gervais, capitaine de cavalerie en
retraite, s'est blessé grièvement en voulant tirer un oiseau.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Tribunal de Caen. -
Paul
Lebreton, 59 ans, cordonnier, et femme Leboucher, 33 ans, journalière,
tous les deux à Verson, pêche fluviale, 30 fr. chacun.
—
Femme Mulot, 35 ans, journalière, rue d'Auge, à Caen, coups et
blessures à la femme Dauphin, 10 jours.
—
Femme Hybert, 34 ans, couturière, en instance de divorce parce que son
mari la battait, et Paul Lavieille, 30 ans, plâtrier, tous les deux
habitants à Caen, adultère et complicité,
15 jours chacun.
—
Félix Potier, 37 ans, maçon à Hérouvillette, coups et
blessures, 15 jours.
—
Jean-Baptiste Hébert, 16 ans, jardinier à Luc, violences légères
envers la fille Testard, 2 mois. (Loi B.)
—
Jules Raymond, 19 ans, journalier à Thaon, vol de bois, 2 mois.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
L’art d’escamoter la majorité. -
La majorité du conseil municipal d'Hérouvillette avait décidé
que le maire « devait remettre en son état primitif un champ
qu'il avait dévasté sous prétexte d'élargir un chemin, frais et
dégâts à la charge du maire. »
La
minorité, quatre voix contre cinq, au contraire, donnait gain de cause
au maire et mettait les frais sur le dos des contribuables de la
commune.
Un
autre maire que celui d'Hérouvillette eût été embarrassé, lui, pas
du tout : il n'a pas porté la délibération de la majorité sur le
livre des délibérations, et y a inscrit, en belle, moulée,
celle de la minorité.
Plainte
a été portée au préfet qui a dû se dire : Il y a de bien drôles de
maires dans le Calvados, mais à celui d'Hérouvillette le pompon.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Mandats-Poste. -
Sous peu, le
paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les
facteurs.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Récoltes dans le Calvados.
-
Blé d'hiver, bon ;
seigle, bon ; avoine de printemps, assez bonne ; orge de printemps,
passable ; foin, peu abondant par suite de la sécheresse, pommes,
récolte moyenne sur certains points, presque nulle sur d'autre.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Une victime de la mer. -
Dimanche,
M. d'Argenton, lieutenant au 13e hussards, s'était rendu à
Plouer, près Saint-Malo, avec un autre officier de son régiment, M.
Pavillon. Tous deux avaient décidé de faire une excursion en mer, sur
l'embarcation de plaisance de M d'Argenton.
Vers
onze heures, la mer étant devenue houleuse, le lieutenant voulut
prendre un ris. Il fit une fausse manœuvre et l'embarcation coula. M.
Pavillon est parvenu à se sauver sur un rocher après avoir nagé
pendant près d'un kilomètre. M. d'Argenton n'a pas eu assez de forces
pour se sauver. Il a disparu dans un endroit où la mer a douze pieds de
profondeur. M. d'Argenton était originaire d'Hérouviilette, canton de
Troarn. Il était âgé de 30 ans. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Coups de fourche. - Henri
Dumont, domestique chez
M. d'Argenton, propriétaire à Hérouvillette, a attaqué sans aucune
provocation, paraît-il, le sieur Eugène Bénard,
domestique dans une ferme voisine.
Celui-ci
riposta. Dumont s'arma d'une fourche américaine et essaya d'en porter
un coup violent dans le ventre de son adversaire. Ce dernier put éviter
le coup en partie seulement, un des doigts de la fourche lui perça le
bras droit. Il réussit à se saisir de la fourche et, avec le manche,
il frappa Dumont à la tête. Une enquête se poursuit.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1893 -
Cour
d'assises du Calvados. -
Vol qualifié. -
François
Fouques, 35 ans, cultivateur à Ranville ; François Fremin, 31
ans, charron, Numa Breville, 49 ans, carrier ; Auguste Beaumont, 48 ans,
domestique ; femme Breville, 56 ans, couturière, demeurant tous à Hérouvillette,
et François Nemèse, dit Kroumir, journalier à Lingèvres, ont
littéralement dévalisé les environs de Bavent. Ils ont été
condamnés ; Fouques, à 5 ans de travaux forcés ; Fremin, Breville et
Beaumont, à 4 ans de prison ; Nemèse à 3 ans. La femme Breville a
été acquittée. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
Morte de colère. -
Les
époux Leherrier,
cafetiers à Hérouvillette, avaient eu une violente discussion avec
leur fils, charcutier au même lieu. A la suite de cette dispute, la
dame Leherrier, âgée de 55 ans, fut prise subitement d'étouffements
et tomba sur le sol. Son mari la releva aussitôt et la mit sur une
chaise, peu de temps après, elle succombait. (Source
: Le Bonhomme Normand))
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Auguste
Leriche, 29 ans, journalier à Avenay, bris de clôture aux époux
Sauvage, coups et blessures à sa femme, vol de chemises, et de toile au
sieur Ledot, à Avenay, et ivresse, 3 mois et 1 jour et 5 fr.
d'amende.
—
Félix Potier, 38 ans, journalier à
Hérouvillette,
coups et blessures, à la fille Giffard et au sieur Lefoulon, 1
mois.
—
Louis Banville, 25 ans, journalier à Bully, vol d'un tricot, une veste,
une blouse, etc….. au sieur Ledo, 2 mois.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1894 -
A propos de fraude. -
La
dame Ambert, débitante
à Hérouvillette, revenait en voiture avec une dame jeanne remplie
d'eau-de-vie qu'elle venait d'acheter à un cultivateur des environs.
Malheureusement, elle fut rencontrée par deux agents des contributions
indirectes de Caen. Curieux, ils regardèrent dans la voilure. Les
voyant faire, la dame Ambert jeta par-dessus les hettiers la dame-jeanne
qui se brisa. La débitante crut, comme beaucoup le supposent, que le
corps du délit répandu il n'y avait pas de poursuites
possibles. C'est une erreur, et la preuve c'est que la dame Ambert
a été condamnée à 225 francs d'amende par le tribunal correctionnel
de Caen. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - Un maire qui
change les saisons. -
A Hérouvillette, la session de mai du conseil municipal a
eu lien le 9 août, la session d'août aura peut-être lieu en
novembre... Quand aura lieu sa session de novembre ? A Pâques où à la
Trinité. Les saisons sont donc changées ou bien les sessions ne se
font pas légalement. Pour le savoir, la majorité du conseil municipal
l'a demandé à la préfecture. Elle attend la réponse. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Un
écrasé. -
M.
Pierre, marchand de chevaux à Caen, revenait de Gonneville-sur-Merville,
lorsque, en arrivant à Hérouvillette, il aperçut ses chevaux
attachés à une haie. S'étant avancé, il apprit bientôt que son
domestique, Pierre Dupont, 37 ans, marié, père d'un enfant, avait
été trouvé, ne donnant plus signe de vie, sur le territoire de
Mondeville. Cet homme conduisait un tombereau chargé de fumier, attelé
de quatre chevaux. Il avait la mauvaise habitude de s'asseoir sur le
brancard de sa voiture. Par suite d'un choc, il était tombé sous la
roue de la voiture qui lui avait écrasé la poitrine et la base du
crane. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1895 - Un
maire n’est pas un maître.
-
C'est le conseil municipal qui est maître, propriétaire, si
vous le voulez, le maire n'est qu'un régisseur qui fait exécuter ce
que la conseil a décidé. C'est pour l'avoir oublié que le maire d'Hérouvillette
s'est vu refuser l'approbation de ses dépenses à la session de mai. Le
budget de 1896 n'ayant pas été voté, la dissolution du conseil
s'impose. Si le futur maire a les idées économiques du conseil
municipal actuel, les contribuables ne s'en trouveront pas plus mal. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Pour sauver les apparences…
- Que Émile
Salmon, en raison de ses relations avec Marie Mention, femme Charron, se
soit déclaré le père de l'enfant
dont cette femme venait d'accoucher subitement à Hérouvillette, canton
de Troarn, rien à dire. Mais il a eu le tort de signer sur les livres
de l'état civil le nom du mari, et s’est fait arrêter pour faux.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Commune en ébullition. -
L'autre lundi, il y a eu bagarre à Hérouvillette, canton
de Troarn. Il y a même eu plusieurs éclopés, et cela à cause de M.
Marie, ancien maire,
auquel en veut un sieur Félix Potier, maçon de son état. Pendant que
M. Marie était maire, Potier s'est contenté de l'injurier, pour ces
faits, il fut condamné à deux fois vingt jours de prison. Quand M.
Marie n'a plus été maire, Potier a tapé dessus, et, pour ce dernier
délit, il a été condamné à dix jours de prison.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Vol avec violences sur
un chemin public. -
Le 14 novembre, à
la nuit, le sieur Bouffay, charron à Hérouvillette, revenait d'une
vente de bois. Il s'arrêta au café Chapron, à Emiéville, en
compagnie d'un sieur Levivier, qui n'allait pas plus loin. Au moment de
se mettre en route, Bouffay demanda son chemin. Le nommé Ernest
Françoise, 21 ans, journalier à Cagny, lui proposa de l'accompagner,
mais il lui fit prendre une autre route. Après trois quarts d'heure de
marche, ils étaient sur la route qui va d'Emiéville à Argences,
lorsque Françoise demanda à Bouffay qu'il le rémunérât de sa peine.
Celui-ci répondit à Françoise qu'il le ferait lorsqu'ils seraient
arrivés à Escoville. Mais Françoise ne à entendit pas ainsi, il
lança un coup de poing dans la figure du sieur Bouffay, en même temps
que, d'un croc-en-jambe, il le fit tomber à terre. Aussitôt il le
fouilla et lui enleva son porte-monnaie qui contenait 24 fr., sa montre
et sa chaîne en nickel. Françoise menaça même le sieur Bouffay avec
le couteau de celui-ci qu'il avait pris dans l'une de ses poches, en lui
disant qu'il allait « le saigner, s'il criait ». Le sieur Bouffay put
a un moment saisir son agresseur à la gorge, mais Françoise, par un
brusque mouvement, se dégagea et prit la fuite, laissant sur le terrain
une canne à épée dont il était porteur.
Me
Engerand a été assez habile pour obtenir des circonstances
atténuantes et faire écarter deux des circonstances aggravantes
relevées par le ministère public. La Cour n'en a pas moins condamné
Françoise à huit ans de travaux forcés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Protestation
contre Zola. - Le
conseil municipal d'Hérouvillette a voté un ordre du jour
réprouvant énergiquement la conduite antipatriotique de Zola et de ses
associés qui veulent jeter la déconsidération sur l'armée et sur le
peuple. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 - Nomination.
- Un établissement de facteur-receveur est créé dans la commune
de Hérouvillette, près de Caen. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
La
neige. -
Lundi
la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très
vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1899 -
Postes et Télégraphes. -
L'établissement
de facteur-receveur créé à Hérouvillette sera ouvert à partir du 1er
avril prochain. La circonscription de ce nouveau bureau
postal se composera des communes d'Hérouvillette et d'Éscoville. Afin
d'éviter tout retard dans l'acheminement des correspondances, il y aura
lieu de ne plus adresser par Ranville celles qui seront à
destination de ces deux localités (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1899 - Chevaux
tués par les abeilles. -
Deux chevaux appartenant au sieur Marie, marchand de
nouveautés, ancien maire d'Hérouvillette, étaient au piquet à peu de
distance de la route de Caen à Cabourg, au bas de la côte de Bavent,
quand ils furent assaillis par un essaim d'abeilles. L'un des deux
chevaux est mort sur le coup. L'autre est tombé aveugle et se trouve
dans un tel état qu'on craint de ne pouvoir le sauver.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Coup de pied de cheval mortel.
-
Le nommé Yves, 24 ans, domestique chez M. Raoul Ballière, à
Hérouvillette, a reçu deux coups de pied d’un cheval qu'il soignait
et est mort peu de temps après.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Orages. -
Samedi,
un violent orage s'est abattu sur notre région. A Caen, la foudre est
tombée près de la gare Saint-Martin, à l'aiguillage du chemin de fer
de l'Ouest. Les employés qui, heureusement, avaient eu la précaution
d'interrompre le courant grâce à leur isolateur, en ont été quittes
pour la peur.
A
Hérouvillette, la foudre est tombée dans un champ et a culbuté tout
un troupeau de moutons qui n'ont pas eu d'autre mal.
Elle
est tombée également sur un arbre à Saint-André-de-Fontenay.
Plusieurs bestiaux ont été foudroyés dans la campagne à Creully,
Crépon et Saint-Côme-de-Fresné.
Un
cheval, appartenant au sieur Henri Viel, a été tué dans un herbage à
Saint-Gabriel. Des orages ont eu lieu ainsi dans le Midi. A Toulon, une
pluie de grenouilles est tombée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Garde qui garde mal.
- Le
sieur Pierre Rivière, propriétaire à Hérouvillette, avait donné sa
chasse au sieur de Vanssay, à la condition qu'il la ferait garder. Le
jour de l’ouverture, le sieur Rivière alla chasser avec le sieur
Ellen sur son terrain. Il ne vit même pas l'aile d'une perdrix.
Surpris,
il fit des reproches au garde. Celui-ci, prétendant, qu'il avait été
insulté dans l'exercice de ses fonctions, porta plainte.
Une
enquête, eut lieu, mais n'eut pas de suite immédiate. L'affaire
paraissait enterrée lorsqu'elle revînt sur l’eau, mais sans
résultat, car le tribunal correctionnel de Caen a acquitté le sieur
Pierre Rivière. II était
défendu par Me Delahaye. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 - Morts subites. -
M. Trébutien, 73 ans, ancien receveur
des postes et télégraphes à Caen où il a laissé les meilleurs
souvenirs, et qui s'était retiré à Bayeux, y est mort en son
domicile, place aux Bois.
—
M. le baron d'Argenton, demeurant au château de Sainte-Honorine, à
Hèrouvillette, arrivait le soir, dans une propriété qu'il possède à
Montbray (Manche). Le lendemain
matin, on l'a trouvé mort dans son lit.
—
Le sieur Aimé Leblanc, 66 ans, maçon à Ifs, près Caen, s'est trouvé
subitement malade en venant à Caen. Quelques instants après, il
rendait le dernier soupir.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 - Différence inexplicable.
- Le
sieur Gobillet, cultivateur à Hérouvillette, canton de Troarn,
prétend avoir livré douze sacs de blé au minotier du sieur Chardine,
boulanger. Celui-ci soutient qu'il n'a été livré que quatre sacs.
Grosse différence, somme on le voit.
Le
tribunal civil a tranché le différend en donnant tort au sieur
Gobillet qui n'a pas pu prouver qu'il avait remis douze sacs et l'a
condamné à remettre au sieur Chardine le prix des huit sacs
contestés, plus les frais du procès.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1901 -
Découverte de cadavre. -
On a trouvé sur la route,
à Hérouvillette, hameau de Sainte-Honorine, un cadavre que l'on croit
être celui du nommé Achille Chartenay, 45 ans, ouvrier plâtrier, né
à Caen, sorti depuis peu de l'hospice de Falaise. La mort du malheureux
est attribuée à une congestion déterminée par le froid.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Un conseiller municipal peu ordinaire. - Samedi,
à Héronvillette, il prit fantaisie au conseiller municipal Louis
Gobillet de dévaster avec sa machine une coupe de foin appartenant à
M. Eugène Martin.
Le
propriétaire étant survenu, le sieur Gobillet fut le trouver au milieu
de cette pièce et, sans aucune explication, il l'injuria, le terrassa,
le roua de coups et lui fit des blessures. Grâce à son sang-froid, M.
Martin fit le mort pour ne pas être tué et se releva avec des
blessures relativement peu graves.
Une
enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Père indigne. -
Le
nommé François Fremin, 40 ans, charron à Hérouvillette, canton de
Troarn, a été arrêté sous l'inculpation d'avoir bâillonné et
violé sa fille âgée de 12 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 - Imprudence d’enfant.
- Les
gamins ont la mauvaise habitude de danser devant les voitures, au risque
de se faire écraser ou de faire peur aux chevaux.
L'un
de ces gamins, le jeune Marette, demeurant à Hérouvillette, près
Caen, gambadait devant l'automobile de M. de Vanssay. Le mécanicien,
qui conduisait cependant à une allure modérée, ne put arrêter sa
machine et l'enfant fut atteint et projeté à terre. Ses blessures ne
sont pas graves. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1907 - La
Fièvre Aphteuse dans le Calvados.
- M.
Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas
suivants de fièvre aphteuse pendant la dernière semaine du mois
d'avril écoulé.
Arrondissement
de Caen.
— A Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux
exploitations contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont
été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette,
l'entrée d'un boucher dans une ferme a communiqué la maladie à dix
animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation,
à la suite de la visite d’un domestique venu pour apporter du
fourrage ; à Audrieu, la contagion de voisinage a déterminé sept
cas dans une même ferme, enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux
ont été atteints dans la mène exploitation.
Arrondissement
de Bayeux. — Une
seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot,
près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans
deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin.
Arrondissement
de Lisieux.
— Des bœufs provenant de Laval ont apporté la maladie dans une
ferme ; à Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont
été atteints.
Arrondissement
de Pont l'Évêque.
— A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et
l'on attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un
herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont
été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux
exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1918 -
Triste histoire d’un veau.
-
Plusieurs
veaux
appartenant
à M.
Thomas,
cultivateur
à Hérouvillette,
étaient
au
piquet
dans
un
champ
sur
le
bord
de
la
route.
Un
matin,
le propriétaire
s'aperçut
qu'un
animal
lui
manquait.
On
fit
des
recherches
et
l'on
découvrit
qu'un
individu
avait
offert
à plusieurs
personnes
de
la
viande
de
veau
qu’il
qualifiait
de
«chevreuil».
Cet
individu,
Pierre
Fouquère,
33
ans,
terrassier,
sans
domicile
fixe
a
été
arrêté.
Il
a
avoué
être
l'auteur
du
vol.
Après
avoir
tué
et
dépecé
le
veau,
il
avait,
en
effet,
cherché
à
vendre
la
viande,
mais
lassé
de
ne
pas
y
réussir, il l’avait
jeté
dans
l’Orne.
Il accuse
Edmond
Memer,
43
ans,
ébarbeur
à
Colombelles
comme
complice
de
ce
vol.
La
perte
pour
le
propriétaire
est
de
250
francs.
Janvier
1919 -
Tribunal Correctionnel de Caen.
- Julienne
Vincent, femme Tribouillard, 42 ans, journalière à Hérouvillette ;
Aimée Cabouret, femme Duhomme, 55 ans, journalière à Hérouvillette ;
Eugénie Chevallier, femme Cousin, 32 ans, journalière à Escoville ;
Octavie Lepecq, femme Jeanne, 47 ans, journalière à Bavent, sont
poursuivies pour le fait suivant :
le
charretier de la maison Lemanissier, minotier, a embourbé sa voiture
contenant 35 sacs de farine au bas de la cote de Bavent. Il a pu en
livrer au boulanger 13 sacs et le reste a
passé la nuit.
Les
prévenues ont défoncé 2 sacs et ont pris le contenu. Chacune 16
francs. Me Adam,
défenseur de Cabouret. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Août
1921 -
Sur les routes. - M. Jean Jégou, 28 ans, chauffeur à la S. N.M. à
Hérouvillette, s'en revenait de son travail à bicyclette. Sûr la
route vers Ste-Honorine, il fut dépassé par trois individus.
L'un
d'eux lui porta un violent coup d'un instrument tranchant. M. Jégou
tomba et perdit connaissance quelques instants. Mais, il se releva,
frappa l’un de ses agresseurs d'un coup de poing, enfourcha sa
bicyclette et put s'éloigner sans être Inquiété par les deux autres.
Le
même jour, M, Durand, de Ste-Honorine, fut attaqué sur la route de
Cabourg, près de la Pyramide, ainsi qu'un autre jeune homme, à qui ces
rôdeurs de demandèrent son argent. On les recherche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1921 - Une
sortie mouvementée. -
M.
Pierre Veyret, ouvrier d'usine à Hérouvillette, canton de Troarn,
sortait avec son amie, Mlle Fossey, quand il fut accosté par deux
individus, Pierre Le Mâle et Henry Ménard, qui lui portèrent
plusieurs coups de poing. Veyret s'enfuit chez lui mais il fut poursuivi
par l'un de ses agresseurs qui le rejoignit dans l'escalier et lui prit,
prétend Veyret, ce qu'il portait sur lui.
Une
enquête a été ouverte. Le Mâle a été interrogé. Quand à Ménard,
il est en fuite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Une électrocution.
- Un
ouvrier de l'usine électrique de Caen, M. Maurice Postel, 30 ans,
travaillait sur la passerelle du transformateur de courant électrique
à Hérouvillette, canton de Troarn. Le malheureux a dû toucher à un
fil qui l'a foudroyé sur le coup. Il est tombé sur la route d'une
hauteur de 4 m. 50.
M.
Postel a été ramené à son domicile à Caen, rue du Vaugueux. Il
laisse une veuve et deux enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1926 -
Mort de froid.
- Lundi
dernier, un
individu sans
domicile, se
présentait
dans la
soirée chez
M. Henri
Bellière,
maire de
la commune
d'Hérouvillette
et lui
demandait un
abri pour
la nuit,
ajoutant qu'il
aurait voulu
prendre l'autobus
le lendemain
pour se
rendre à Caen.
M. Bellière
lui remit
4 francs
(prix du trajet)
et le
fit conduire
dans un
hangar voisin
de l'habitation.
Comme
l'étranger
n'avait pas
reparu dans
la matinée, le
maire d'Hérouvillette
dit à sa
servante d'aller
voir s'il
était toujours
la et
de lui
porter de
la soupe.
La jeune
fille aperçut
l'homme étendu
sans vie
à l'entrée de
la grange.
Pendant
la nuit
le malheureux avait
succombé à une
congestion par
le froid,
ainsi qu'il
est relevé
des constatations
faite par
M. le
docteur Lefillatre.
On trouva
dans ses vêtements
des papiers
au nom
de Félix
Dubost, demeurant
précédemment à Cabourg.
Février
1927 -
Grave incendie.
- Dimanche dernier, vers
11 heures du matin, un court circuit se produisait à Hérouvillette,
dans une vaste étable dépendant du domaine du maire, M. Henri
Ballière, l'éleveur bien connu. Le feu se communiquait rapidement à
la paille et au foin et, bientôt tout le bâtiment était en flammes.
Alerté téléphoniquement, les pompiers de Colombelles arrivaient
aussitôt suivis de près par la moto-pompe de Caen, sous les ordres du
commandant Binet. En présence des progrès du sinistre, les pompiers ne
purent que protéger les bâtiments voisins et 29 veaux, attachés
dans l'étable, furent brûlés vifs.
Par
ailleurs, la chute d'une flammèche provoquait un commencement
d'incendie dans une bergerie toute proche. Les moutons qui s'y
trouvaient furent chassés et ce deuxième foyer rapidement éteint.
Vers
16 heures, les pompiers de Caen étaient de retour, tandis que ceux de
Colombelles finissaient de noyer les décombres. Les dégâts assurés
sont importants.
Février
1932 -
Victime
du froid.
- Près de Troarn,
des passants ont trouvé, sur la route Caen-Cabourg, le cadavre d'un
homme couché sur la berne. Il s'agissait du nomme Jean Vincent,
70 ans, ouvrier agricole à Hérouvillette, sans domicile fixe, mort,
des suites d'une congestion. Quelques jours auparavant, un billet pour
l'hôpital de Caen avait été délivré par un médecin au vieillard,
mais celui-ci avait refusé de s'y rendre.
Mars
1937 -
Un cycliste est mortellement.
-
Un accident mortel s'est produit sur la route de Caen à Cabourg,
sur le territoire d'Hérouvillette, au lieu dit la « Chardonnerette
".
Un
cycliste, M. Jean Longuet. 44 ans, demeurant à Hérouvillette,
secrétaire de mairie de la commune, circulait à bicyclette en tenant
sa droite, lorsqu'à hauteur du café Mondeville il fut heurté et
renversé par un camion automobile appartenant à M. Pérurena,
entrepreneur de scierie à Saint-Gatien-des-Bois, et conduit par le
chauffeur Eugène Daligault. 37 ans, demeurant au même
lieu.
Dans
l'accident, M. Longuet eut l’os frontal fracturé. Une forte
hémorragie se déclara et la mort fut presque instantanée.
Le
malheureux laisse une veuve et un garçonnet.
L'enquête
sur place fut menée par le lieutenant. Gaubert, commandant les brigades
de gendarmerie de l'arrondissement de Caen, aidé du chef de brigade de
Troarn. M. Ballière, maire d'Hérouvillette, était également sur les
lieux, où le Parquet est descendu dans la soirée. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1937 -
Un
ouvrier agricole meurt subitement en chargeant une voiture de paille. - Vers
la fin de la matinée, les gendarmes de Troarn étaient avisés qu'une
mort subite venait de se produire à Hérouvillette.
M.
Armand Desmonts, 66 ans, demeurant à Cuverville, au service de M.
Marie, entrepreneur de battage à Hérouvillette, était occupé avec
plusieurs de ses camarades à battre, pour
le compte de M. Ballière, propriétaire et maire de la commune. Il se
trouvait monté sur une voiture chargée de bottes de paille battue,
lorsque soudain il s'affaissa, roula sur le chargement et tomba à
terre, d'une hauteur de plusieurs mètres.
Relevé
immédiatement, il avait cessé de vivre. Le corps, qui ne portait
aucune trace de blessure, fut déposé dans une dépendance de la
ferme.
Au
cours de leur enquête, les gendarmes de Troarn apprirent qu'à
plusieurs reprises, dans la matinée, il s'était plaint de douleurs au
cœur. On pouvait donc supposer une mort naturelle, lorsque des bruits
parvinrent aux enquêteurs. Ceux-ci durent alerter le parquet de Caen.
Les magistrats ordonnèrent alors une autopsie, qui fut confiée au
docteur Mabille, de Caen. Le praticien a diagnostiqué une mort
consécutive à une congestion pulmonaire du côté gauche. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Six blessés dans une collision.
- Au
cours de la nuit dernière, vers 0 h. 30, deux automobiles pilotées,
l'une par M. Amiot, préparateur en pharmacie, à Dives-sur-Mer,
l'autre par M. Le Meille, pharmacien à Deauville, se suivant à 25
mètres, circulaient sur la route nationale 813, en direction de
Cabourg, quand, au hameau de « Sainte-Honorine », à hauteur
de la Maison Jezequel, la voiture de M. Amiot accrocha une autre auto,
se dirigeant vers Caen, et que conduisait M. Aucelin, conducteur de
travaux, à Verson.
Cependant
que l'automobile de M. Amiot était projetée dans un fossé. la voiture
de M. Ancelin entrait en collision avec celle de M. Le Meille, qui
n'avait pas eu le temps de stopper.
Dans
l'accident, six personnes ont été blessées. Cinq de ces dernières se
trouvaient dans l'auto de M. Amiot. La plus gravement atteinte est M.
Roger Cordey, instituteur à Dives,
qui, portant des plaies à la face et aux genoux, a dû être
admis à l'Hôpital de Caen. D'autre part, Mme Ancelin qui, en compagnie
de sa fillette, avait pris place aux côtes de son mari, a été
fortement contusionnée au bras droit.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Une agression sur la route.
- Vers
20 h. 45, alors qu'il revenait
de rendre
visite
à sa
fiancée, Mlle
Radufe,
demeurant
à
Hérouvillette, et
qu'il regagnait à bicyclette son domicile à Ouistreham, M. Eugène Sainte-Croix,
24
ans,
employé
d'usine,
a
été assailli
et assommé,
sur la
route,
par
trois
individus.
L'arrivée du père et de la sœur de M. Sainte-Croix, qui suivaient ce dernier à quelque distance, mit en fuite les agresseurs que la gendarmerie recherche.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1940 -
Mort subite.
-
M. Jean-Louis
Vincent, âgé
de 70
ans, ouvrier
agricole à Hérouvillette
étant malade
depuis plusieurs
jours, s'est
vu délivrer
par le
docteur Boz,
de Troarn,
un certificat
médical et
un billet
d'admission à
l'hôpital de
Caen, mais
le septuagénaire
ne voulut
jamais suivre
le conseil
qui lui
était donné,
ni entrer
dans cet
établissement, et
hier matin
on par
le docteur
Boz, de
Troarn, un
certificat médical
et un
billet d'admission
à l'hôpital
de Caen,
mais le
septuagénaire ne
voulut jamais
suivre le
conseil qui
lui était
donné, ni
entrer dans
cet établissement,
et hier
matin on
par le
docteur Boz,
de Troarn,
un certificat
médical et
un billet
d'admission à
l'hôpital de
Caen, mais
le septuagénaire
ne voulut
jamais suivre
le conseil
qui lui
était donné,
ni entrer
dans cet
établissement, et
hier matin
on par
le docteur
Boz, de
Troarn, un
certificat médical
et un
billet d'admission
à l'hôpital
de Caen,
mais le
septuagénaire ne
voulut jamais
suivre le
conseil qui
lui était
donné, ni
entrer dans
cet établissement,
et hier
matin on
par le
docteur Boz,
de Troarn,
un certificat
médical et
un billet
d'admission à
l'hôpital de
Caen, mais
le septuagénaire
ne voulut
jamais suivre
le conseil
qui lui
était donné,
ni entrer
dans cet
établissement, et
hier matin
on par
le docteur
Boz, de
Troarn, un
certificat médical
et un
billet d'admission
à l'hôpital
de Caen,
mais le
septuagénaire ne
voulut jamais
suivre le
conseil qui
lui était
donné, ni
entrer dans
cet établissement,
et hier
matin on
par le
docteur Boz,
de Troarn,
un certificat
médical et
un billet
d'admission à
l'hôpital de
Caen, mais
le septuagénaire
ne voulut
jamais suivre
le conseil
qui lui
était donné,
ni entrer
dans cet
établissement, et
hier matin
on l'a
trouvé mort
prés de
son logis.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Un charretier
est écrasé par un camion. -
Un
charretier, M. Léon Bouillon, 29 ans, employé chez M. Lefèvre,
camionneur, 68, rue des Carmes, à Caen, où il demeure également,
conduisait un chargement de farine à Hérouvillette. Il n'avait plus
que 5 ou 600 mètres à parcourir pour arriver au terme de son voyage.
Il était en haut de la côte, face à la cabane de cantonnier, lorsque
les chevaux allant un peu trop à droite sur la berne, faisaient
dangereusement incliner le camion.
M.
Bouillon dut sans doute se mettre à la tête de son attelage pour le
remettre dans le droit chemin. Voulut-il, ceci fait, aller serrer le
frein ? On ne sait.
Toujours
est-il qu'il tomba sous la roue gauche de son véhicule. Il n'eut pas le
temps de se relever, et eut l'épaule gauche et la partie gauche de la
tête, broyées. Entraînés par la déclivité, les chevaux
poursuivirent leur route. Un chiffonnier nomade, M. Colin, les arrêta.
Il aperçut le corps du charretier à 130 mètres de là.
M.
Colin appela au secours mais on constata vite l'inutilité de donner des
soins au malheureux, car le crâne avait éclaté.
Originaire
de Saint-Manvieu, M. Bouillon était célibataire. Il travaillait chez
M. Lefèvre depuis l'âge de 14 ans. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Légion d’Honneur. -
M. Léon Ballières, agriculteur
éleveur à Hérouvillette, est nommé chevalier de la Légion
d'honneur, au titre du ministère de l'Agriculture. Nos sincères
félicitations. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Un mari dangereux est écroué .
- Depuis
deux mois environ, un russe nommé Wladimir Bachkopoff, 41 ans, manœuvre,
était venu, habiter, au hameau de Sainte-Honorine avec sa femme et deux
enfants. La paix était loin de régner dans ménage, car le mari
s'adonne à la boisson ce qui avait déjà motivé son internement au
Bon-Sauveur. Il injuriait et frappait sa femme presque journellement,
allait même jusqu'à la traîner par les cheveux.
Au
cours d'une scène plus violente que les précédentes et au cours de
laquelle son mari l'avait menacée d'un rasoir, la femme Bachkopoff
s'est décidée à faire appel aux gendarmes de Troarn. A l'arrivée de
ceux-ci, Bachkopoff cuvait son vin, mais réveillé peu après, il
déclara que sa femme exagérait et mentait.
Après
une sévère admonestation, les gendarmes se retirèrent mais devaient
revenir quelques minutes après, car l'ivrogne, qui était entré dans
une violente colère à la suite de l'intervention des gendarmes,
frappait sa femme de nouveau, menaçant de la tuer.
En
raison des menaces de mort proférées en leur présence, Bachkopoff,
sur lequel les plus mauvais renseignement ont été fournis, a été mis
en état d'arrestation et écroué à la maison d'arrêt de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Un incendie endommage un manoir.
- Un
grave incendie s'est déclaré mardi après-midi, au petit manoir de
« Oisellerie, " situé à Sainte-Honorine-la-Chardonnerette,
commune d’HérouvilIette et habité par M. Armand Chevillard et sa
famille.
M.
Chevillard, qui s'était rendu acquéreur de cette propriété fin mai
dernier, et l'avait aménagée depuis trois semaines, devait procéder
à la réfection de la toiture. Pour chasser, les abeilles qui avaient
élu domicile dans le grenier, les ouvriers allumèrent du soufre, et
c'est probablement la flamme qui communiqua le feu à un tas de papier,
se trouvant à proximité.
Trouvant
un aliment propice dans la charpente, le feu se propagea rapidement.
L'alarme fut donnée à Caen, cependant qu'aidés des voisins les plus
proches, les gendarmes de Colombelles et de Troarn prêtaient assistance
aux propriétaires du château et s'employaient à sauver les meubles du
rez-de-chaussée.
A
leur arrivée, sous les ordres du capitaine Bonza et du sous-lieutenant
Fouché, les pompiers de Caen branchèrent leur motopompe dans une mare
voisine et mirent en batterie quatre lances de forte dimension. Attaqué
de plusieurs côtés à la fois, l'incendie diminua bientôt
d'intensité.
A
19 h. 30, les sauveteurs, auxquels étaient venus se joindre les
pompiers de Colombelles, étaient maîtres du feu.
La
toiture du manoir a été entièrement détruite et les plafond du
premier étage sont gravement endommagés par l'eau. Les dégâts sont
importants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Après l’incendie. - M.
Chevillard, propriétaire du manoir de « l’Oisellerie »,
à Sainte-Honorine-la-Chardonnette par Hérouvillette, nous prie de
remercier en son nom tous les braves gens du hameau et des alentours qui
sont venus spontanément se mettre à sa disposition au début du
sinistre de mardi soir pour l'aider à sauver son mobilier des
flammes. Il remercie également les excellents pompiers de Caen et de
Colombelles qui ont par leur courage et leur expérience réussi
rapidement à conjurer le fléau. Ses remerciement vont enfin aux
personnalités officielles et autres qui sont arrivées pour le lieu du
sinistre pour lui prodiguer des paroles d'encouragement. (Source
: Le Moniteur
du Calvados)
Mars
1940 -
Désespéré. - Le
jeune Henri
Musset, 20
ans, ouvrier
forgeron, à
Franceville-Plage et
travaillant chez
son père,
maréchal ferrant
à Hérouvillette,
s'est suicidé
lundi soir
en se
tirant un
coup de
fusil de
chasse dans
la bouche.
Rien
dans l'attitude
du jeune
homme ne
faisait prévoir
une aussi
funèbre détermination
et son
geste a
provoqué une
grande émotion
parmi la
population, ou
ses prents
sont très
bien considéré.
Le docteur
Boz et
les gendarmes
de Troarn
ont procédé
aux constatations
d'usage.
Janvier
1945 -
Automobiliste et motocyclistes, attention !
-
Sur proposition de la commission
spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition de 2
motocyclettes et de 5 voitures dont les conducteurs ont fait l’objet
de procès-verbaux pour infractions à la circulation. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1945 -
Le renouvellement des cartes d’alimentation. -
Les consommateurs qui n’auraient pas
fait renouveler leur carte aux dates fixées pour leur secteur sont
invités à le faire jusqu’au 19 février. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1945 -
La campagne qui souffre.
- Le comité
Départemental de Libération a appuyé une pétition des habitants du
hameau de Ste-Honorine-la-Chardonnerette, dépendant de la commune d’Hérouvillette,
demande tendant à l’inscription de celui-ci sur la liste des
localités bénéficiaires des suppléments nationaux. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Une vieille habitude.
- Un peu après minuit, M. Roger Laniel, l'épicier à
Hérouvillette, a été réveillé par un bruit provenant de
l'intérieur. Il descendit rapidement et se trouva en présence d'un
individu qui, monté sur le rebord de la fenêtre, cherchait à
s'introduire dans le magasin.
D'un
violent coup de pied, M. Laniel mit le malandrin hors d’état de nuire
et, aidé de deux voisins, l’amena à la gendarmerie de Troarn.
Il
s'agissait d’un prisonnier de guerre allemand Clémens Kreft, 33 ans,
employé chez M. Gravey, à Hérouvillette qui se trouvant en état
d'ivresse voulait emparer de spiritueux. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant
que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs
noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Troarn. –
Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ;
Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ;
Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ;
Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ;
Hérouvillette (R) ; Janville (R) ;
Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ;
Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville
(R) ; Varaville (R) ; Vimont (R).
(Source : Le Bonhomme Libre)
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