UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS 1

HUPPAIN

Canton de Ryes

Les habitants de la commune sont des Portais, Portaises


1821  -  Huppain (64 habitants) absorbe Neuville-sur-Port (22 habitants, au sud de Huppain) et Villers-sur-Port (99 habitants, à l'ouest).

 

Juillet 1843   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 27 juin.  -  Quatre affaires ont été jugées à l'audience du 27 juin.

— Une scène de violences graves exercée envers le nommé Pierre James, de Bayeux, a fait infliger à Auguste Le François, journalier, qui s'en était rendu coupable, la peine de trois mois d'emprisonnement.

— Un semblable délit a motivé six jours de la même peine contre Marie-Anne-Thérèse Le Gay, femme Le Pelletier, de Huppain, qui, le 27 mai, s'était rendue coupable d'injures et de mauvais traitements envers la dame Vautier, de la même commune. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1844   -  Police correctionnelle.  -  Audiences des 5 et 7 octobre.

   Les sieurs Jacques Nicolle, et Joachim Le Jemble, cultivateurs à St-Sulpice, pris en flagrant délit de chasse, ont été condamné en 16 fr. d'amende.

   Pour avoir, outragé et frappé M. le maire de Port, dans l'exercice de ses fonctions, le nommé Desruisseaux, épicier, subira 6 jours d'emprisonnement.

   Une amende de 16 fr. a été infligée à Le Courtois dit Maury, domestique chez M. de Lignerolles , à Planquery, pour délit de chasse.

   Jeanne Thomine, journalière, à Huppain, aura à subir 13 mois d'emprisonnement, pour divers vols, dont elle a  été reconnue coupable.

 Trois années d'emprisonnement ont été prononcés contre Edouard-Jean-Justin Samson, domicilié à Méautis, convaincu du vol d'une somme d'argent à la veuve Le Fanguère à lsigny. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -   Audience du 21 avril 1847.

   Auguste-Paul Deslandes, âgé de 28 ans, domestique, né a Cerisy-!a-Salle, demeurant à Sainte-Honorine-des-Pertes, pour avoir, le 12 de ce mois, à Port-en-Bessin, volé une montre en argent au préjudice du sieur Langlois, subira un an et un jour de prison.

   Baptiste Costil, charpentier, demeurant à Huppain, a été condamné en dix jours de prison pour vol d'une paire de souliers.

   Michel-Etienne Desplanque, domestique à Port-en-Bessin, a été condamné en un mois de prison, pour vol d'un pain de 3 kil.

   Jean-François Marie, charpentier à Bayeux, a été condamné en un mois de prison pour détournements de meubles saisis. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -  Audience du 12 mai 1847.

   Le sieur Charles Roger, propriétaire à Huppain, a été condamné en 50 francs d'amende, pour contravention aux lois et règlement sur la coupe du varech.

   Pour s'être porté à des voies de fait envers le sieur Ch. Lelièvre, de Crouay, le nommé Romain Gouesmel, domestique, demeurant en la même commune, a été condamné en 5 fr. d'amende, pour valoir de dommages-intérêts. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1847   -  Nouvelles locales.   -   La nuit dernière, un incendie a éclaté dans la commune de Huppain : 26 mètres de bâtiments appartenant à deux propriétaires ont été détruits.

La perte est évaluée à 6 000 fr. environ. Ce sinistre, dont la cause n'est pas encore connue, jette dans la misère une famille dont la propriété n'était pas assurée. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janviers 1851   -   Le Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience du 24 décembre 1850

  Une amende de 5 francs a été infligée à Jean Jacqueline, journalier à Huppain, pour coups et blessures sur le sieur Mesnil, de la même commune.

  Pour avoir, le 17 novembre dernier, à Saint-Loup-Hors , fait une blessure au sieur Huet, garde-champêtre de ladite commune, le nommé François-Gabriel Cosne, âgé de 29 ans, cultivateur au Vernay, subira 3 jours d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1876   -  Vente d’une église.  -  La commune de Huppain met en vente, le samedi 22 avril, chez M. Niobey, à Bayeux, l'ancienne église de Villers-sur-Mer, supprimée depuis la Révolution. L'église de Villers est un riche monument de l'architecture gothique et normande du XIIIe siècle. La tour est remarquable par sa hardiesse, son élégance et la pureté de son  style. Elle sert aussi d'amer aux pêcheurs de la Manche, et M. de Caumont lui a consacré un long article dans ses ouvrages d'archéologie. Nous espérons que quelque archéologue éclairé sauvera ce beau monument de la destruction qui le menace. On pourrait, en supprimant la nef, qui n'offre rien de bien remarquable, faire de cette église une petite chapelle, qui serait de nouveau rendue au culte des fidèles.

 

Mars 1879   -  Secours.  -  L'État vient d'accorder des secours aux communes ci-après : Huppain, restauration de l'église, 2 000 fr. ; Rubercy, réparation de l'église et du presbytère, 600 fr. ; Creully, travaux à l'église 3 735 fr. ; le Fresne-Camilly, travaux à l'église, 2 248 fr. ; Secqueville-en-Bessin, travaux à l'église, 10 231 fr. ; Evrecy, restauration du clocher, 1 800 fr. ; St-Martin-de-Sallen, réparation au presbytère, 300 fr. ; Morteaux-Couliboeuf, construction d'une école de garçons, 1 000 fr. ; Rumesnil, reconstruction de l'église, 6 000 fr.  

 

Avril 1879   -  Pêche des moules.  -  L'exploitation des moulières ci-après désignées est autorisée, savoir : Quartier de Caen : Moulières de Gonneville, d'Auberville, de Villers, d'Hermanville, de Lion, de l'Aiguillon, de Tracy, de Port, de Longues, de Huppain, de Ste-Honorine. Sous-quartier de Courseulles : Moulières de Figar, de Lombay, de Creuhot, de Lihan, de la Folie, de la Home, de l'Escorbat, de l'Anguille, de Langrune, de Saint-Martin, de Valet, de Haut-Rocher, des Grouins, de la Vieille-Pouque, de la Roquette, des Essarts, de Bernières, de Maragnan, de Germain, de la Roquette, de la Tunelle: de Saint-Gerbaut, de l'Epecque. 

Les moules pêchées en contravention seront reportées par les délinquants sur les bancs d'où elles proviendront. Il est défendu d'arracher les moules à poignée et de les cueillir avec d'autres instruments qu'un couteau, et de circuler sur les moulières avec des voitures ou des bêtes de somme. Il est défendu de pêcher et d'employer à un usage quelconque, notamment  à l'engrais, les moules n'ayant pas la dimension minimum de trois centimètres.  

 

Mars 1880  -  Mort accidentelle.  -  Une veuve Piédagniel,  née Marie, âgée de 67 ans, demeurant à Huppain, a été trouvée noyée dans une mare attenant à son habitation.  Cette pauvre femme, étant aveugle, s'était inconsciemment dirigée du côté de cette mare, qui n’était point close.  

 

Avril 1882  -  L’eau dans la lait.  -  La nommée Arthemise Masset, femme Constant Sénécal, cultivatrice à Huppain, était accusée depuis longtemps de falsifier le lait qu'elle livrait chaque matin à la consommation, à Port-en-Bessin. La semaine dernière, une vérification a été faite par la gendarmerie, et il a été reconnu que le lait contenait au moins un quart d'eau, il a alors, été saisi et distribué au pauvres de Huppain.  

 

Juin 1888  -  Mort du tétanos.  -  M. Eugène Lacroix, 25 ans, originaire de Huppain, près Port-en-Bessin, soldat dans un régiment de ligne en garnison au fort de Vincennes, vient de succomber aux suites de la terrible fièvre du tétanos. Il paraît que cette maladie, qui a enlevé ce jeune homme en vingt-quatre heures, a été produite par une chaussure dont un clou de la semelle aurait labouré le dessous du pied.

 

Août 1889  -  Les registres de l’état civil.  -   Les registres d’état civil  d’Huppain et de deux paroisses aujourd’hui réunis à la commune, Neuville-sur-Port et villers-sur-Port aux actes d’état-civil sont jointes quelques délibérations des paroissiens.

L'état civil de Huppain remonte à 1674, il contient des actes sur les familles Corneille, Hébert, sieur du Mont, de Brunville et des Longschamps seigneur du lieu, Gréard sieur de la Vallée, de Gouet, sur les marins « périts en mer » etc….

M. Pluquet, dans son essai historique sur la ville de Bayeux et son arrondissement à reproduit sur la bataille de Port le récit d’un témoin oculaire. Le 16 juillet 1760, dit-il les anglais tirèrent plus de 600 coups de canon sans faire d'autre mal que quelques maisons endommagées, trois canonniers tués sur la plate-forme et un pauvre rémouleur tué sur la falaise.

L'acte d'inhumation Du pauvre rémouleur que conservent les archives de Huppain, permet de rectifier et préciser ce récit, il est ainsi conçu : « Aujourd'hui dix septième jour de juillet 1760, le corps de Michel Huet, fils de Jean Huet et de Catherine Persel, rémouleur de profession de la paroisse de St-Vigor-le-Petit de Bayeux, tué d’hier proche la maison de Monsieur Du Castel par un boulet de canon dans l’attaque faite par les anglais contre Port et dans l'étendue de cette paroisse sur les quatre heures après midi, âgés de 14 ans, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse par moi soussigné, Jacques Quesnel prêtre, curé de ce lieu, présence de Reney Yver, custos, Michel Cousin, Gilles Le Loup et Michel Corneille et ont tous signé ». Il est donc inexact de dire que les anglais se retirèrent de devant Port le 16 juillet «  à trois heures après midi puisque le rémouleur fut tué à quatre heures. (Source  : Conseil Général du Calvados)

 

Décembre 1891  -  Femme noyée.  -  On a découvert, au milieu des roches, sous Huppain, le cadavre d'une femme noyée dont la tête était prise sous une pierre, et dont on a pu facilement établir l'identité. C'est la nommée Mélanie Groult, 20 ans, couturière à Crouay, qui, dans un accès d'aliénation mentale, avait quitté le domicile de ses parents et s'était jetée à la mer. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1892  -  Un pasteur prévenant.  -  Un curé qui ne veut pas voir ses chantres mourir de la pépie, c'est celui de Huppain. Pendant l'office des Morts, il y a eu une suspension d'une demi-heure, afin de permettre aux chantres d'aller se rafraîchir. Inutile d'ajouter que ce prévenant curé, en a pris sa part, pour montrer l'exemple. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1893  -  Mort accidentelle.  -  Le sieur Louis Françoise dit Collette, 49 ans, garde champêtre de Huppain, était occupé à abattre des arbres sur la propriété de M. Pierre Yvray, et s'apprêtait, avec un camarade qui l'aidait, à tirer sur la corde, lorsque l'arbre auquel celle-ci était fixée s'abattit tout à coup en sens opposé. Le malheureux Françoise se trouva pris dans la corde, qui, violemment entraînée, le lança à environ trois mètres de hauteur. En retombant, sa tête porta sur le sol et le choc fut si violent que Françoise expirait vendredi au milieu d'atroces souffrances. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  La sécheresse.  -  Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  Mandats-Poste.  -  Sous peu, le paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1893  -  On se passe des vieux.  -  Les actes de mariage de la petite commune de Huppain, non loin de Port-en-Bessin, deviendront légendaires. On vient de découvrir qu'un conjoint de vingt ans a été uni sans le consentement de sa mère, et sans la production du jugement d'absence exigé par l'art. 155 du code civil. 

Huit jours après la célébration du mariage, la maman du mari, venant au pays, trouvait avec stupéfaction son rejeton marié sans son consentement. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Les orages.   -   Depuis dix jours, notre contrée est sous le coup d'orages désastreux, les récoltes sont en souffrance, les pommes de terre se gâtent, les fruits ne mûrissent pas ou pourrissent aux arbres. La nouvelle lune parait vouloir nous être clémente. Il n'est pas trop tôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Morte à la pêche.   -   Jeudi dernier, une femme Colleville, pêcheuse, demeurant à Port-en-Bessin, entrain dépêcher assez loin en mer, sous Huppain, a été frappée d'une congestion cérébrale et est tombée dans un trou rempli d'eau où elle serait restée sans le secours de plusieurs pêcheuses qui l'ont rapportée à son domicile. Malgré tous les soins prodigués, cette femme a succombé dans la nuit. Elle avait eu seize enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  La Cocotte.   -  Dans divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre aphteuse prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un arrêté interdisant l'introduction dans le Calvados des animaux des espèces bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -   Ensevelis dans une carrière. -  Vendredi dernier les sieurs Armand Mulot, 38 ans, et Arthur Jacqueline, 24 ans, tous les deux journaliers a Huppain, étaient partis à six heures  du matin prendre leur travail, dans une carrière à pierres située à Huppain, section de Villiers-sur-Port, et appartenant à M. le baron Maurice Gérard, conseiller général.  

Vers 1 heure de l'après-midi, ne les voyant pas revenir pour leur repas, on se rendit à la carrière et l'on s'aperçut alors que les deux ouvriers étaient ensevelis sous un éboulement de terre. L'un d'eux avait la tête littéralement broyée et a dû mourir instantanément ; quant à l'autre, il a été étouffé sans doute par l'amas de terre et de pierres. Les constatations ont été faites par la gendarmerie de Port et par M. Mallard, adjoint, remplaçant de M. le maire absent.

 

Juin 1903   -   Découverte de cadavre.  -   On a trouvé mort sous la falaise de Huppain, près Port-en-Bessin, où il était en villégiature, M. Aristide Durand, 63 ans, propriétaire, rue de Falaise, à Caen. Il avait succombé, en se promenant, à une embolie cérébrale. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   La pluie.  -   C'était lundi la St-Médard. Il a plu un peu partout. En voilà pour quarante jours, s'il faut en croire la légende. Mais nous sommes certains qu'elle mentira. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Morue.  -  La pêche de ce poisson paraît devoir être très abondante cette année. 55 000 morues d'Islande ont été reçues à Fécamp pour le compte de la maison Le Borgne. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1912  -  Mort accidentelle  -  On a retrouvé le 13 août, noyé dans une mare, chez elle au hameau de Villiers, la dame Jean-Louis ladune, née Adèle Guichard, 54 ans, ménagère. Cette femme était sujette à des accès de faiblesse et elle est certainement tombée accidentellement à l'eau.

 

Novembre 1913  -  Classement de monuments historiques. -  Sur la proposition de M. Le préfet du Calvados, et après avis favorable des municipalités intéressées, M. Le sous-secrétaire d'état des beaux-arts a inscrit sur la liste des monuments classés   :   Le chœur de l'église de Cagny, le clocher de l'église d'Allemagne-la-Basse, le clocher de l'église de Goustranville, le clocher et le Chœur de l'église de Villiers-le-Sec, le clocher de l'église de Lion-sur-mer, le portail nord de l'église de Mutrécy, le clocher de l'église d'Ernes, le clocher et la façade occidentale de l'église de Thiéville, le clocher de l'église d'Ellon, l'église d'Huppain.

 

Janvier 1914  -  Une découverte. -  Les gendarmes ont découvert sur la falaise, non loin du sémaphore, trois pantières (filets), longues l'une de 104 mètres, les autres ayant 2000 mètres de longueur de cordes et contenant 50 000 lacets. Ils ont mis en liberté d'innombrables oiseaux capturés et encore vivants.

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :  Grainville-sur-Odon, Clocher et le chœur de  l'église ; Grisy : Croix de chemin sur la route de Vendeuvres à Grisy ; Honfleur : La  Lieutenance, Église Sainte-Catherine. Portail de l'église Saint-Léonard ; Huppain : Église ; Juay-Mondaye : Parois de la voûte du transept gauche de l'église, revêtues de fresques classées ; Jurques : Dolmen dit " Pierre Dialan " ; Langrune : Église ; Lion-sur-mer : Clocher de l'église ; Lisieux : Église Saint-Pierre, Église Saint-Jacques, Maison dite " le Manoir de François 1er ", rue aux Féves, Maison dite " le manoir de salamandre ", rue aux Féves. Maison dite " le manoir du pâtissier ", dans l'ancienne rue Basse-Boucherie ; Longues : Église de Marigny ; Louvières : Église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église ; Mèzidon : Église du Breuil,  etc ....

 

Décembre 1916  -  Une épave humaine.   -   On a découvert, ces jours derniers, sous la falaise de Huppain, près Port-en-Bessin, le cadavre d'un marin de l'État, chauffeur ou mécanicien, à en juger par ses vêtements en coutil  bleu. On a trouvé, dans une de ses poches, une lettre datée de Tréguier et paraissant émaner de la femme du défunt, mais on n'a pu déchiffrer que le prénom Jean, le nom de famille était illisible.  

 

Mars 1930   -   Délit de chasse.   Auguste Gibot, journalier à Huppain, qui venait du tendre dix collets, se voit dresser procès-verbal pour chasse sans permis, en temps prohibé et avec engins prohibés. (Source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juillet 1936  -  Un cultivateur meurt tragiquement.  -  Il y a quelques jours, M. Rupalley, âgé de 23 ans, cultivateur, était occupé avec sa femme et une jeune employée à rentrer du foin dans un grenier. La charrette qui lui servait au transport du fourrage était rangée sous une trappe donnant accès à celui-ci. 

Tout à coup, la chambrière se décrochant vint frapper les jambes du cheval qui pris de peur, partit. M. Rupalley se précipita pour arrêter l'animal qui se dirigeait vers la barrière de la ferme. Il parvint à celle-ci en même temps que l'attelage, mais il fut bousculé et coincé par l'essieu de la lourde voiture. 

Contusionné, mais ne ressentant pas de douleur violente, M. Rupalley n'attacha pas une grande importance à cet accident. Deux jours après, il était atteint de souffrances très vives et  devait se faire transporter à Bayeux pour recevoir des soins. On constata en effet qu'il avait été atteint au foie et que toute tentative pour le sauver serait vaine. En effet, M. Rupalley décédait peu après. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Le braconnier.  - Auguste Gibot, 53 ans, journalier à Huppain, est bien le braconnier le plus invétéré de la région et l'on ne compte plus ses condamnations de ce chef.

Il est d'ailleurs inoffensif et ne fait rien pour se dérober aux recherches des représentants de l'autorité, aussi accumule-t-il les lits sans d'ailleurs qu'il en résulte beaucoup plus d'inconvénients pour lui. En effet, à cette audience il est poursuivi pour trois délits différents qui lui valent chacun une condamnation à 200 francs d'amende, au coût du permis néral et à la confiscation de ses engins, mais comme les peines se confondent, notre homme se dira sans doute qu'il vaut mieux profiter tant que l'on y est.

 

Mai 1944  -  La pêche aux moules.  -  La pêche des moules est autorisée du lever au coucher du soleil sur les moulières ci-après désignées du 30 avril au 31 octobre, L'Aiguillon, Lion-sur-Mer (partie salubre), Hermanville, la Ronde, Colleville du 1er mai au 30 septembre, la Fosse, Guinehaut-Est, Guinehaut West ; 1er mai au 30 novembre, Longues-sur Mer, Marigny, Commes, Huppain ; 15 mai au 15 septembre, Le Ratier; 15 mai au 30 septembre, Gonneville, Auberville, Villers (dite du Plateau).

L'exploitation est rigoureusement interdite sur les moulières ci-après Vierville, les Essarts, la Caillotuière, le Rocher, la Roque, le Pontiers, Port-en-Bessin Est et West, Sainte-Honorine-des-Pertes, le Figard, le Capet, le Vilain, la Folie, Villerville, le Quilhoc, L'Anguille, les Iles, le Gruin, l'Épée, Lion-sur-Mer (partie insalubre).

 

Juillet 1947  -    Huppain va honorer ses morts.    Il y a quelques mois, le Conseil municipal décidait de faire ériger un monument à la mémoire des morts des deux guerres. 

Sous la présidence du maire, un Comité a été constitué. Les frais du Mémorial s’élèveront à 52 000 francs. Une souscription publique ouverte jusqu’au 30 juillet a déjà produit 21 480 francs, le complément sera financé par un emprunt. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1947  -    Le feu dans une porcherie.  -  Un sinistre que l’on croit provoqué par un court-circuit, a partiellement détruit la toiture d’une porcherie dans la ferme de M. Pousset, à Huppain. Grâce à la diligence du personnel et des voisins bientôt renforcés par les pompiers de Bayeux, une grange refermant 15 tonnes de blé et d’orge a été préservée. Les dégâts s’élèvent à 25 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

154  -  Châteaux du Calvados  -  HUPPAIN  -  Ancien Château de Villers (XIIe siècle)

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