15 Janvier 2025 UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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AIRAN

Canton de Bourguébus

Les habitants de la commune sont des Airannais, Airannaises


Avril 1901 -  Découverte d'un cadavre. - Le 28 avril, M. Eugène Marie, cultivateur à Moult, a trouvé, sur le territoire d'Airan, dans un herbage appartenant à M. Lepeltier, le cadavre du nommé Paul Lahaye, journalier à Moult, âgé de 42 ans. La mort est due à une congestion cérébrale.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Morts subites.  - Le sieur Victor Richard, 50 ans, chauffeur dans une usine à Lisieux, se sentant indisposé alla dans une pharmacie, se procurer un médicament avant de regagner Beuvillers où il demeure. Peu de temps après, on le trouvait mort sur le bord de la route. Le malheureux est père, de sept enfants, dont plusieurs sont en bas âge.

— Le sieur Alphonse Élie, 59 ans, ancien mécanicien à Lisieux, est mort subitement dans les lieux d'aisances.

— On a trouvé mort, la face contre terre, dans un herbage, à Airan, près Argences, le sieur Paul Lahaye, 42 ans, journalier à Moult. Le malheureux avait succombé à une congestion occasionnée par le froid. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1901   -   Encore du pétrole.  -   Une femme Gallot, qui habite Chicheboville, était venue, à Airan, soigner sa fille, la dame Cholet, malade.

A 8 heures du soir, en voulant allumer une lampe à pétrole, elle en renversa le contenu sur elle. Le feu se communiqua à ses vêtements, puis à l'appartement avec une extrême rapidité. Ce fut à grand peine qu'un voisin put arrêter les flammes. Néanmoins, la malheureuse femme fut brûlée assez gravement en divers endroits, un enfant, qui se trouvait dans un berceau, fut lui-même dangereusement atteint, enfin la dame Cholet, qui était couchée, fut également brûlée aux mains, de même qu'une jeune servante. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Grave accident.     Le, sieur Lebois, conseiller municipal à St-Pierre-sur-Dives, revenait en voiture de Ouistreham, avec sa femme, sa belle-mère, la dame Grimoult, et leur jeune bonne, quand, à Airan, près Argences, le cheval, effrayé par une machine agricole, se jeta dans un fossé, renversant le véhicule.

Le sieur Lebois a été relevé presque sans connaissance, avec un œil complètement sorti de l'orbite, la dame Lebois a été fortement contusionnée aux hanches, la dame Grimoult, qui est âgée de plus de quatre-vingts ans, avait le bras gauche fracturé en deux endroits et de graves lésions internes qui font craindre pour ses jours. La jeune bonne n'a eu aucun mal. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Morts accidentelles.  -  Le cadavre du sieur Bourdon, journalier à Huppain, qui travaillait comme maçon aux ateliers du génie, à Port-en-Bessin, a été trouvé dans le port. Le visage du noyé était affreusement mutilé. Les yeux étaient mangés par les crabes. La mort parait accidentelle. Bourdon laisse une veuve et deux enfants, un de 7 ans et l'autre de 4 mois.

— Le sieur Adolphe Anger, journalier à la Lande-Vaumont, près Vire, est tombé du haut d'une voiture pleine de gerbes et s'est brisé le crâne. La mort a été instantanée. Il laisse une veuve et quatre enfants.

— Le sieur Désiré Lebourgeois, 69 ans, journalier à Argences, s'est noyé à Moult, dans le canal dit « d'Argences », en puisant de l'eau.

— Le sieur Zéphir Goujot, 68 ans, journalier à Airan, près Argences, qui était monté sur une meule de paille, perdit tout à coup l'équilibre et tomba sur le sol. Le malheureux est mort quelques instants après.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Fraudeur pincé.  -  Les gendarmes de Moult et les employés de la régie d'Argences ont arrêté, à Airan, le sieur Beaudain, de Croissanville, qui transportait en fraude 100 litres d'eau-de-vie de cidre. L'alcool a été saisi. Beaudain a été remis en liberté moyennant caution. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Incendies.   -  De deux corps de bâtiments à usage de maison d'habitation, cave, cellier et étables, appartenant au sieur Guibout, de Sées (Orne) et occupés par le sieur Lénault, cultivateur à Castillon, canton de Balleroy. Pertes, pour le propriétaire, 10 000 fr. ; pour le locataire, 2 000 fr. Tous deux assurés.

— De la maison de la dame veuve Leroux, à Manerbe. Pertes, 3 300 fr., assurées.

— A Airan, d'une meule de blé au sieur Le breton. Pertes, 7 500 fr., assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Pendus.  -   Le sieur Léopold Suzanne, 36 ans, fermier au Pré-d’auge, près Lisieux, s'est pendu dans son grenier. Ce malheureux n'était pas heureux dans son intérieur. Sous le poids du chagrin, il s'est donné la mort.

— Le sieur Désiré Guérin, 46 ans, cultivateur à Airan, arrondissement de Caen, s'est pendu dans sa cuisine. Il ne jouissait pas de toutes ses facultés. Il laisse une veuve et une fillette de 8 ans.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -   Maquignons voleurs arrêtés.  -   La gendarmerie de l'Hôtellerie a arrêté les frères Joseph et Léon Grégeois, 30 et 35 ans, ainsi que la femme de ce dernier, tous trois demeurant à Airan, près Argences.

Ils sont inculpés d'avoir, à Boissy-Lamberville (Eure), en revenant de la foire du Neubourg, volé dans un herbage un cheval au sieur Vollard. Deux autres chevaux étant en la possession des voleurs lors de leur arrestation, la gendarmerie va rechercher comment ils se les sont procurés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1903  -  Renversée par une bicyclette.   -   Le sieur Antoine Lacour, 22 ans, laitier à Airan, qui revenait d'Argences à bicyclette, à une trop vive allure, a renversé la dame Alice Bardel, propriétaire, également à Airan. Relevée évanouie quelques instants plus tard, la malheureuse femme a été transportée à son domicile dans un état assez alarmant. On craint des lésions internes.

Procès-verbal a été dressé contre Lacour pour vitesse exagérée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Les Horsains.   -   On nous assure que les habitants d'Airan, près de Bourguébus, n'ont jamais pu constituer un conseil municipal sans sortir de chez eux. Ils ont été chercher un maire à Moult et un adjoint à Cesny-aux-Vignes.

Mais puisque les autres conseillers sont du pays, pourquoi diable choisissent-ils des Horsains pour les charger de gérer les affaires de la commune ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Bouilleurs de cru.   -   Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1904  -   Incendies.   -   D'un bâtiment d'exploitation, à Bonnebosq, appartenant à M. Pouettre, propriétaire. Pertes, 4 420 fr. Assuré.

— De 3 hectares de bruyère et soixante pommiers aux sieurs Debaize et Hébert, propriétaires à Moulines. Pertes, 400 fr. Non assuré.

— D'un immeuble, à Crépon, à Mme Jean Pierre. Pertes, 1 000 fr. Assuré.

— D'une maison, à Honfleur, à Mme Bouvier. Pertes, 2 000 fr. Assuré.

— D'un logement au n° 43 de la place Victor-Hugo, à Lisieux, chez les époux Malherbe. Pertes, 1 000 fr. Non assuré.

— D'un bois de 18 hectares de sapins, sur les communes de Vieux-Fumé et d'Airan, appartenant à la baronne des Rotours, à Avelin (Nord).   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   La « réaline ».    -   C'est le nom d'un nouveau produit qu'un voyageur de commerce, ou plutôt un escroc, essaie de lancer dans notre région. Bien des fois déjà, nos commerçants ont été trompés en signant des ordres d'achat qu'ils croyaient de simples acceptations de dépôt d'un produit quelconque. Le lanceur de la « Réaline » a renouvelé ce vieux truc. 

Une de ses victimes est le sieur Berthelot, négociant à Airan, canton de Bourguébus, qui, sans s'en douter, a souscrit un achat de 1 800 fr. de « Réaline ». Quand le sieur Berthelot a voulu rompre le contrat, on lui a demandé une somme de 500 fr. pour arranger l'affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1906  -  Découverte d'un cadavre.  -  Dimanche matin, on a découvert dans une mare, le corps de la veuve Baudouin, âgée de 69 ans, ménagère.  -  On suppose que la  malheureuse se sera noyée accidentellement. 

 

Mars 1912  -  On  a trouvé pendu à la branche d'un pommier, dans un herbage dépendant de l'exploitation de M. Leroy, à Airan, un individu paraissant âgé d'une trentaine d'années :  il  s'agissait certainement d'un suicide et le désespéré s'était servi de sa ceinture pour mettre à exécution son fatal projet. On n'a trouvé dans les poches des vêtements aucun papier  permettant d'établir l'identité du malheureux dont voici le signalement : Trente ans environ, cheveux châtains, moustache blonde, yeux gris bleu et signe particulier : l'œil droit en  verre, vêtu d'un paletot noir à rayures avec col de velours ; gilet noir, tricot noir, chemise de couleur, caleçon, pantalon gris - noir, bottines à élastique, coiffé d'une casquette.  L'enquête continue.(Source : Ouest-Éclair)

 

Mai 1912  -  François Cailly, 34 ans, domestique au service de M. louis Grégeois, 44 ans, marchand de chevaux à Airan, a pris la fuite dans la nuit du 17 au 18 mai, en emmenant une carriole et un cheval appartenant à son maître et, de plus 800 francs en billets de banque que Cailly avait pris dans une armoire. On le recherche.(Source : Ouest-Éclair)

 

Janvier 1915  -  Recherche.  -  Militaires du 236e  rég. d'inf. qui liront ceci, sont instamment priés écrire Adrien Le Roy, à Airan, par Argences (Calvados), s'ils savent à quelle date et à quel endroit le caporal Jules LE ROY, du 236e , son frère, disparu après la bataille de la Marne, a été tué, blessé ou fait prisonnier. Tous frais seront remboursés.  

 

Novembre 1917  -  Un bon exemple.  -  Dans le petit village d'Airan (de 4 à 500 habitants), on avait, l'autre dimanche, organisé une séance au profit du « Noël » du soldat. La quête y a produit 1 100 fr., soit plus de deux francs par habitant. N'est-ce pas un magnifique résultat ?  

 

Mai  1919  -  Arrestation pour vol.   -   La nommé Constantine Duchanffour, veuve Cornière, qui s'était rendue coupable de vol d'une vache au préjudice de Mme Adolphine Marie,  cultivatrice à Airan, a été arrêtée le 2 mai au moment où elle essayait de vendre l'animal volé à un prix inférieur à sa valeur. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1922  -   Un désespéré.   -   Mme Mathilde Piel, 59 ans, à Airan, canton de Bourguébus, a tenté de se suicider en se couchant sur les rails de la ligne de Paris, entre Caen et Frénouville. Le mécanicien du train qui quitte Caen à midi ayant aperçu l'obstacle, put arrêter à temps son convoi.

Mme Piel fut confiée au chef du train qui là remit au chef de gare de Moult-Argences quelques instants après. C'est une pauvre démente qui déjà, l’an dernier, avait voulu se noyer en se jetant dans la rivière.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner satisfaction à ces demandes à  concurrence d'une somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le Préfet :  Airan. — Aménagement de la cour de l'école de garçons 500 fr.  

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Le Conseil général, et la commission des travaux publics, donne acte à M. le Préfet de la répartition de la subvention de 60.000 fr. accordée par le département aux communes s'imposant des sacrifices pour l'entretien des édifices classés. Il estime que ce crédit de 60.000 fr. est notoirement insuffisant pour un département qui contient tant de richesses artistiques et invite la commission des Finances à prévoir une augmentation de crédit dans l'établissement du prochain budget. 

Subventions pour la ville de Airan. — Restauration du chœur et de la chapelle du transept nord de l'église : 6.000 fr.

 

Octobre 1936  -   Ivre, un ouvrier est écrasé par une automobile.  -  Samedi soir, deux ouvriers agricoles occupés chez M. Laurent, cultivateur à Airan, quittaient la ferme après avoir  touché le gain de leur semaine.

Ils consommèrent une partie de la soirée dans les cafés des environs et, vers 22 heures, se trouvaient occupés à trinquer sur le bord de la route de Saint-Sylvain.

Ils vidaient la dernière bouteille. Après quoi l'un des ouvriers, laissa son compagnon sur place. Il lui fallait aller rendre une visite dans les environs.

Vers 2 heures du matin, revenant à la ferme, quelle ne fut pas sa surprise de trouver, allongé sur le côté de la route, à proximité de l'entrée du château de M. Le Tourneur d'Ison, son  camarade de travail qui paraissait grièvement blessé.

Des secours furent organisés et, bientôt, le blessé, Désiré Labitte, 57 ans. était conduit à l'hôpital de Caen. Il devait y décéder dès son arrivée. Il avait une fracture du bassin, le foie éclaté et de nombreuses autres blessures.

L'enquête ouverte par les gendarmes de la brigade de Moult a permis d'établir que Labitte, qui était en état d'ivresse prononcé, aura voulu l'entrer seul à la ferme, mais que ses jambes refusant de le porter, il sera tombé sur le milieu de la chaussée où une voiture automobile lui sera passée sur le corps.

Après l'accident, le conducteur de la voiture est descendu et a traîné le blessé sur le bas-côté.

L'automobiliste est activement recherché. . (source le Moniteur du Calvados) 

 

Janvier 1937  -   Une mort suspecte.  -  Une mort suspecte a été découverte à Airan, dans les circonstances suivantes : 

Des ouvriers de la ferme Laurent, à Airan, conduisant des chariots attelés de chevaux, appartenant à cette ferme, rencontrant un habitant, de la commune, M. Le Cerf, le prévinrent  que son frère Robert, 36 ans, ouvrier agricole, employé également chez M. Laurent, était resté blessé sur le chemin d'Argences à Troarn. Ils l'invitèrent à l'aller chercher. 

Quand M. Le Cerf arriva à l'endroit indiqué, il trouva son frère non pas blessé, mais mort. 

Immédiatement, il alerta les gendarmes de Moult et le chef de brigade, M. Frigard, se rendit sur les lieux. Interrogés, les ouvriers agricoles prétendirent que Robert Le Cerf avait été  coincé entre deux chariots, et ceci accidentellement. Malheureusement pour eux, le docteur Derrien, d'Argences, mandé, n'ayant trouvé aucune blessure apparente sur le cadavre,  refusa le permis d'inhumer. L'enquête continue. . (source le Moniteur du Calvados) 

 

Janvier 1937  -   La mort du journalier était bien accidentelle.  -  Nous avons relaté dans notre précédent numéro la mort suspecte d'un journalier d'Airan, M. Robert Lecerf, âgé de  36 ans, que ses camarades prétendaient avoir été écrasé, dans la côte de La Ramée, par l'une des voitures qu'il ramenait de Basseneville. 

L'autopsie du cadavre, ordonnée par le Parquet de Caen, qui s'est rendu sur les lieux, a confirmé cette version du décès. 

M. Lecerf a succombé à un éclatement de la rate consécutif au choc subi. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Juin 1937  -  Le feu dans une boulangerie.    Hier, dans la matinée, un commencement d'incendie c'est déclaré à Airan, dans un local dépendant de la boulangerie anciennement  exploitée par M. Jardin. 

C'est dans le « braisier » de la boulangerie que le feu a pris naissance, par de la braise mal éteinte. 

Immédiatement des secours s'organisèrent, mais dans la crainte de voir le feu se développer, un appel fut lancé aux pompiers de Caen qui vinrent très rapidement sur les lieux sous les ordres du commandant Binet et du lieutenant Foucher. Les dégâts sont peu importants. . (source le Moniteur du Calvados) 

 

Août 1937  -  Une arrestation sur la route.  -  Les gendarmes de Moult, en tournée sur le territoire de la commune d'Airan, ont arrêté le nommé Georges Allain, 31 ans, jardinier, demeurant avenue de Canon, à Mézidon, qui invité à leur présenter la plaque de contrôle de sa bicyclette, les a injuriés et bousculés. Conduit à la caserne et déposé à la chambre de  sûreté, Allain opposa une vive résistance aux représentants de la loi. . (source le Moniteur du Calvados) 

 

Septembre 1937  -  Ivre, il frappe sa maîtresse et incendie son mobilier.  -  Mme Vve Dumont, 50 ans, ménagère au hameau des Ruels, vit maritalement depuis treize ans avec un nommé Léon Madeleine. 40 ans, ouvrier agricole, qui lui mène une existence infernale lorsqu'il a bu plus que de raison, ce qui lui arrive souvent. L'autre soir, rentrant ivre, Madeleine cherchait querelle à son amie et lui portait un coup de poing au visage. 

La veuve Dumont, étant parvenue à s'enfuir, l'ivrogne se rendait à une meule, y prenait plusieurs bottes de paille, les déposait dans la maison et y mettait le feu. De retour, au matin, la veuve Dumont constatait que son mobilier était en partie brûlé et qu'il s'en était fallu de peu que la maison, dont les poutres avaient été atteintes par les flammes, brûle tout  entière. 

Interrogé par les gendarmes, Madeleine a déclaré qu'il n'avait pas eu l'intention d'incendier l’habitation de sa concubine, mais seulement... de s'asphyxier en désespoir de s'être  montré brutal. ( Moniteur du Calvados )  

 

Octobre 1937  -   L’arrestation mouvementée d’un fraudeur d’alcool.  -   M. François Frigard, maréchal des logis de gendarmerie commandant de brigade de Moult, passait à bicyclette, samedi après-midi, sur la route d'Airan, lorsqu'il rencontra une charrette dite « tonneau », conduite par Léon Grégoire, 69 ans, habitant Airan, connu comme un fraudeur  notoire, qui se dirigeait vers Bray-la-Campagne, et le somma de s'arrêter.

Interrogé sur ce qu il dissimulait sous ses vêtements, Grégoire déclara qu'il n'y avait rien, mais comme le gendarme le palpait et sentait des bouteilles sous sa veste, Grégoire tourna bride, repoussa de la main le représentant de l'autorité et fit prendre le galop à son cheval.

M. Frigard s'accrocha à la voiture, cependant que Grégoire lui portait des coups de fouet pour lui faire lâcher prise. Mais le gendarme tenait bon et il fut traîné ainsi sur plus de 150 mètres.

Durant cette course folle, le chef de brigade parvint à atteindre le frein de la  voiture, qu'il put serrer, immobilisant la roue droite du véhicule.

Affolé, le cheval continua sa course folle. Se voyant pris, Grégoire tira de sa veste deux litres d’eau-de-vie de cidre, qu'il lança dans la direction du chef de brigade qui, heureusement,  ne fut pas atteint.

Grégoire sortit alors un troisième litre, qu'il brisa sur l'arrière de la charrette, se faisant une entaille au poignet.

Fouillé, Grégoire fut conduit, avec son attelage, à la caserne de gendarmerie de Moult. Par deux fois, au cours  du voyage, il tenta de s'esquiver.

Arrivé au lieu dit « la Ferme Brûlée », il fit faire à son attelage un brusque écart et parla à nouveau des coups de fouet au chef de brigade Frigard, dont on ne saurait trop louer l'énergie et le courage, et lança son cheval au galop dans la direction d’Airan.

Une automobile qui passait fut réquisitionnée par le chef de brigade, qui se mit à la poursuite du fuyard, et le rattrapa à l'entrée de la commune d'Airan.

Ramené à la caserne de gendarmerie de Moult, il a été déposé à la chambre de sûreté.

Le cheval et la voiture ont été saisis et mis à la disposition de la direction les contributions indirectes, qui a été prévenue. . (source le Moniteur du Calvados) 

 

Février 1938  -  Une vagabonde se noie dans la Muance.   Un gendarme de la brigade de St-Julien-le-Faucon, M. Perenne, en permission à Moult, a retiré de la rivière « La Muance »,  au pont séparant les territoires des communes de Moult et d'Airan, le cadavre d'une femme très modestement vêtue qui a été identifiée comme étant une vagabonde, Louise Vimard, âgée de 47 ans, ayant demeuré chez Mme Guilbert, au Café des Roses, cours Montalivet, à Caen.

Dans le corsage de la noyée, on a découvert un paquet contenant un livret de Caisse d'Epargne accusant un avoir de 5 420 francs, une somme de 2 323 francs répartie dans trois porte-monnaies, une petite trousse de couture, un étui à cigarettes vide et un bulletin de sortie de la Maison d'Arrêt de Lisieux, en date du 11 mai 1937.

On suppose que la victime est tombée accidentellement à l'eau en cherchant un refuge pour la nuit dans un lavoir voisin.

Il y a un mois environ, la fille Vimard avait préféré faire deux jours de prison à Caen, plutôt que de payer une somme de 37 francs dont elle était redevable envers l'État.  . (source le  Moniteur du Calvados) 

 

Mars 1938   -   La fureur d’un pompier volontaire.   -  Vers 18 heures, un feu de cheminée se déclarait au domicile de Mme veuve Jamet, à Airan. Un journalier, Maurice Letourneur, 25 ans, qui était ivre, voulut monter sur le toit de la maison et en fut empêché par M. Alphonse Leboucher, 36 ans, qui redoutait un accident. Il parvint néanmoins à ses fins.

Redescendu du toit, Letourneur chercha querelle à M. Leboucher, une rixe s'en suivit au cours de laquelle ce dernier fut assez sérieusement blessé à la main droite, au bras droit et au visage. . (source le Moniteur du Calvados) 

 

Mars 1938   -   Exploits d’ivrognes.   -  Vers 20 h. 30, les nommés Alphonse Avisse, âgé de 29 ans, ouvrier agricole, Flavien Tombette, 29 ans, cousin d'Avisse, Léon Rumeur, 35 ans, et Louis Berhaut, 26 ans, tous ouvriers agricoles, se sont présentés au café François, alors qu'ils étaient en état d'ivresse. Ils ont demandé à se faire servir un café, mais le propriétaire  de l'établissement ne voulut pas accéder à leur désir. C'est alors que les quatre individus se sont mis en colère et ont brisé des glaces, des vitres, du mobilier, etc...

Les gendarmes de Moult, alertés, ont arrêté les quatre individus. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Juin 1938   -   La retraite des vieux travailleurs.   -  La Commission de Prévoyance Sociale s'est réunie et a étudié les conditions dans lesquelles pourrait, être instituée la retraite des  Vieux Travailleurs. Elle a décidé de proposer que cette retraite soit fixée à 1 800 francs par an à partir de 65 ans. (source le Moniteur du Calvados) 

 

Juin 1938   -   Un campement de guides.   -   A l'occasion des fêtes de la Pentecôte, la Section de Caen des Guides de France invite à camper à Airan où elle arrivera cette après-midi  ; les locaux du patronage sont mis gracieusement à sa disposition par M. l'abbé Rault, curé d’Airan.

Demain dimanche, à 15 h. 30, aura lieu une cérémonie de promesses présidée par M. le chanoine Guillaume, aumônier des Guides. Lundi soir, le campement se clôturera par un feu de camp. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Trois blessés dans une collision prés de Caen.   -  A la bifurcation des chemins de grande communication 40 et 43, au lieu dit « La Ferme Brûlée », une collision s'est  produite entre une voiture de tourisme conduite par M. Pierre Etienne, 27 ans, hôtelier à Alençon, et une camionnette pilotée par M. Henri Lhotte, 30 ans, commerçant à Vimont. Sous la violence du choc, la camionnette représentant un poids de 2 500 kgs fut déportée et mise hors d'usage. 

Dans l'accident, M. Pierre Etienne a été blessé à l'œil et au genou gauche, au cuir chevelu et au côté droit, son frère Robert, 18 ans, qui se trouvait à ses côtés, a été contusionné au front. D'autre part, la jeune domestique de M. Lhotte, Mlle Madeleine Lebailly, 14 ans, que celui-ci transportait dans sa voiture, a été blessée à la tête et au côté droit.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1938 - Un bûcheron sans-gêne. - Mlle Marie Guérin, âgée de 69 ans, propriétaire a porté plainte contre le nommé Henri Pitrou, 68 ans, cultivateur à Bray-la-Campagne  pour vol de bois. Cet individu qui est très mal considéré dans la région a prétendu qu'il avait été autorisé par Mlle Guérin à abattre des arbres dans le bois qu'elle possède au lieu dit « les Foncières ».

Or il semble bien que jamais pareil marché n'a été conclu. Pitrou a abattu 7 chênes et deux frênes et vendu deux chênes pour 140 francs. Mlle Guérin estime son préjudice à 8 000 francs. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Une odieuse agression.   -  Lundi dernier, le nommé André Jamet, 24 ans, journalier au hameau de « Coupigny », se présentait à 17 h. 45, chez Mme veuve Marie  Gervais, 58 ans, qui habite le même hameau. Jamet demanda un verre de cidre. Mais, Mme Gervais, qui ne peut en fabriquer assez pour elle-même, lui refusa, ajoutant, cependant : « Si tu as soif, je peux te donner un verre d'eau ».

Le journalier accepta et en profita pour pénétrer dans la maison. Alors, il se jeta sur la malheureuse femme et tenta d'abuser d'elle. Comme celle-ci se défendait énergiquement, il la  mordit cruellement au visage, lui arrachant presque la lèvre supérieure.

Aux cris poussés par Mme Gervais, une voisine, Mme Chollet, accourut. A sa vue, Jamet pris aussitôt la fuite. Les gendarmes de Moult, alertés, arrivèrent immédiatement après et réussirent à arrêter l'ignoble individu qui avoua sa tentative criminelle.

Jamet, qui a déjà été condamné deux fois pour vol, a été transféré hier matin, à Caen, où le Parquet l'a placé sous mandat de dépôt.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   Un non-lieu.   -   En septembre dernier, Mlle Marie Guérin, propriétaire au hameau de Coupigny, avait déposé une plainte à la gendarmerie de Moult contre M. H. Pitron, cultivateur à Bray-la-Campagne, qui aurait manqué de délicatesse à son égard, au sujet d'un marché conclu entre eux pour l'abattage d'une certaine quantité de bois de chauffage. Les dires de Mlle Guérin n'étant pas fondés, une ordonnance de non-lieu a été rendue en faveur de M. Pitron. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1941   -   Délimitation de la région « Pays d'Auge ».  -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de  Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes,  Moult : e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.

 

 Avril 1942   -   Déraillements.  -  En 1942, la Résistance provoque deux déraillements : dans la nuit du 15 au 16 avril et dans celle du 30 avril au 1er mai. Ces deux déraillements feront au total quarante morts et une cinquantaine de blessés parmi les soldats allemands qui se trouvaient dans ces trains de permissionnaires. Suite à cela, la répression nazie sera  tragique pour de nombreux otages : certains seront fusillés, d'autres déportés.

 

 Septembre 1942   -   Pour les prisonniers.    -   A Airan, dimanche 27 septembre, grande fête au profit des prisonniers de guerre, organisée par les Anciens Combattants des deux guerres.

A 10 h. 15 (officielle), place de la Mairie, réception de la musique de Mézidon ; à 10 h. 30, grand'messe en musique, sermons par le R. P. Brohan, supérieur des Oblats, a l'issue de la messe, remise d'une gerbe au Monument aux Morts, pique-nique facultatif, buvette. A 14 h., Concert par la musique de Mézidon, attractions diverses. Grand théâtre de verdure.  A 15  h. 45, vente aux enchères de volailles, lapins, produits agricoles au profit des prisonniers. Garage pour bicyclettes.

 

Janvier 1943   -  L'heureux effet de la Relève.   -   Le  Ministère de l'Information communique  « La Presse a en son temps publié les noms des prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de l’Information, Préfecture du Calvados.

Il est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces retours pour le département est actuellement de 417. Il  y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue jusqu'à fin février.

Voici donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi nous ».

Dimanche dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1 147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient 26 habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de Caen, par diverses personnalités et une délégation de camarades libérés. Ils devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie. Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se trouvaient  MM. Paul Buffard, de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux, par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet, de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ; Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et Joseph Dodolin, d'Airan.

Deux nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine de prisonniers. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1943   -   Vols de bestiaux continuent.   -   On note, deux bœufs de 17 000 fr, volés près de Moult, dans un herbage à M. Maurice Lecour ; un bœuf de 7 000 fr., dans un pré à M. Pierre Leroy, à Airan ; un veau de 18 mois dans l'herbage de M. Duval, à Méry-Corbon. Ces deux derniers vols ont été commis après section des barbelés de clôture. (Bonhomme Normand)

 

Mars 1944  -  Trafic clandestin.  -  Marie Guénerie, ménagère, s'était procurée un stock important de marchandises diverses chez une commerçante d'Airan. Ces marchandises étaient écoulées dans les environs, au prix fort, sans remise de points textiles. La gendarmerie a mis fin à ce petit commerce et la dame Guénerie sera poursuivie.

 

Juin 1944  -  Cave incendiée.  -  Un petit bâtiment servant de cave et appartenant à Mlle Gouget, a été dimanche matin la proie des flammes. Les pompiers de Caen sont intervenus pour noyer les décombres et déblayer.

 

Juin 1944  -  Deux cheminots sont mitraillés sur leur machine.  -  Hier soir à 17 h. 30, un train de marchandises se rendant de Caen à Argentant a été mitraillé au pont d’Airan par des avions anglo-américains.

Le mécanicien, M. André Groslier, 29 ans, demeurant à Caen, rue de l’Arquette, et le chauffeur, M. René Cosnard, 27 ans, demeurant à Caen, grièvement blessés, ont été transportés  à  l’hôpital.   (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)

 

 Mars 1945  -  Une double fête.  -  L’autre dimanche, il a été procédé à la remise aux Anciens Combattants d’Airan, du drapeau de leur groupement qui, volé par des S.S. fut retrouvé dans l’Oise où le curé de la paroisse était allé en reprendre possession.

Dans l’après-midi, M. l’abbé Flier, doyen de Mézidon, a livré une nouvelle cloche, pesant 350 kilos, fondu à Bagnolet avec les débris du carillon de l’église détruite, la marraine était  Mlle Christiane Laurent, et le parrain, M. Pierre Vautier. Au cours de la cérémonie, ont été inaugurées deux statues, l’une du Sacré-Cœur, l’autre de N.-D. de Lourdes.

 

Février 1946  -  Restauration de nos églises mutilées.  -  M. Harot, architecte en chef, vient d’être chargé des réparations des dommages de guerre des églises d’Authie et de  Saint-Contest et M. Ranjard, architecte en chef, de la reconstruction des églises de Billy et d’Airan. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1946  -  Une captivité bien employée.  -   Deux anciens prisonniers de guerre, MM.  Raymond Hamel, cordonnier à Airan, et Henri Lemarinier, de Fierville-la-Campagne, qui étaient tous deux au commando VI C/223, viennent de recevoir un diplôme d’honneur du field-marshal Alanbrook, chef d’état-major général du War-Office, pour l’aide qu’ils ont  apportée aux alliés en envoyant des pigeons-voyageurs. Nos félicitations aux courageux colombophiles. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.     Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour être remises  en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  La poudre d’escampette.     Fatigué des travaux des champs un prisonnier boche employé chez M. Dauphin, cultivateur à Airan, hameau des Pédouzes, s’est enfui du domicile de son patron. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Circulation interdite.    Par arrêté préfectoral, la circulation de tous les véhicules est interdite jusqu’au 10 septembre sur le C.D. 43, du pont des Vers au pont du Ham, au droit du pont d’Airan à reconstruire.

Pendant cette interruption la circulation sera dévié par les C.D. n° 40 de Moult au Billot, et 47, de Caen à Orbec.

La partie de chemin interceptée sera barrée à ses extrémités et les barrages seront éclairés la nuit. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Une fête champêtre à Airan.   -   Dans le parc du château de Coupigny aura lieu le dimanche le 18 juillet, une fête au profit de la maison de vacances des jeunes travailleuses. Les amateurs de pique-nique pourront déjeuner sur l'herbe. Ils trouveront sur place des fruits, du cidre, des galettes et des gâteaux. Un restaurant à prix modérés sera ouvert dès 11 h. 30. Une buvette et un salon de thé. jeux et concours commenceront à 14 h. ; à 16 h., grande représentation de cirque. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   L'heure des comptes.   -   Voici une histoire de dénonciation, assez écœurante dans sa banalité. Durant l'occupation pour se venger de M. Achille Laurent, cultivateur à Airan, avec lequel elle était en mauvais termes, la femme Adèle Guénerie, née Legentil, ouvrière agricole à Bretteville-sur-Laize, fit écrire par Eugénie Lepiez, 42 ans, demeurant à Thieville, une lettre de dénonciation à la kommandantur de Falaise. La femme Guénerie a déjà été condamné pour ce fait à 6 mois de prison. La missive signalait M. Laurent comme étant « un souteneur du maquis ». Les conclusions d'un expert en écriture sont formelles. Malgré les dénégations d’Eugénie Lepiez, celle-ci a récolté deux ans de prison. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Des récoltes flambent.  -   Un sinistre qui aurait été provoqué par des étincelles échappées d'une locomotive a ravagé à Airan, 15 hectares d'herbes et 2 hectares de blé en bordure de la voie ferrée, au lieu-dit « Le pont Saint-Pierre ».

Le préjudice de M. Lemière et Latour, exploitants des terrains appartenant au comte du Douet, atteindrait plusieurs centaines de mille francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Retour en 1800 c'est ici
AIRAN (Calvados)  -  La Muance près du Moulin

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