1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 2 |
|
|
AUDRIEU |
|
|
Canton de Tilly-sur-Seulles |
|||
|
|||
|
|||
Comme
nous l'avons publié dans notre compte rendu correctionnel, le tribunal de
Caen a été obligé de condamner Lebourgeois à 50 fr. d'amende mais avec
la loi Bérenger. Du
reste, nous nous demandons avec quoi ce miséreux aurait pu payer 50 fr.
d'amende, plus les frais, lui qui n'a pas trois sous pour acheter une
livre de pain à ses petits.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Tombé du train. - Le soldat Théodore Lebaron, 21 ans, se rendait, le soir, du Havre à Cherbourg, au 5e régiment d'infanterie coloniale. Il avait pris pas mal de sous de Café. Au départ d'Audrieu, il ouvrit la potière pour humer un peu d'air frais, mais il perdit l'équilibre et tomba sur la voie. Malgré les graves contusions que Lebaron s'était faites en tombant, il put se relever et se mit à courir à travers champs comme s'il avait le feu quelque part, mais, bientôt, la douleur le força à s’arrêter et se coucher sur l'herbe où il a été relevé et dirigé sur l'hôpital de Bayeux. l'herbe où il a été relevé et dirigé sur l'hôpital da Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - La foudre. La foudre est tombée dans un certain nombre d'endroits dans les campagnes : à Corneville-sur-Risle, elle est tombée sur un train et a foudroyé le chauffeur Lebailly, 25 ans, du dépôt d'Honfleur, il laisse une veuve et un enfant. — Dans la plaine de Caen, le tonnerre est tombé une douzaine de fois, causant une grande panique. — A Cairon, deux chevaux ont été tués au piquet. — A Cambes, le feu a pris à la ferme de la dame Nicole, exploitée par M. Lemarinier, un veau a été tué, pertes, 31 000 fr., assurées. Même commune, un cheval à la dame Lance a été tué au piquet, ainsi qu'un autre au sieur Lemarchand, cultivateur à Rosel. — A Mathieu, la foudre a enlevé une toiture, un grand nombre d'arbres ont été déracinés. — A Audrieu, sur la ligne de Bayeux, un cheval a été tué au piquet. Ces orages se sont fait aussi sentir aux environs de Paris. Ligne d'Auteuil, la pluie tombait avec une telle force que la circulation des trains a été interrompue. A Cherbourg, la foudre a mis le feu à une chaîne de torpilles, c'est miracle qu'un transatlantique allemand n'ait pas été atteint. A Saint-Valéry (Seine-Inférieure), par suite des pluies, une partie de la falaise s'est éboulée sur la femme Grenet, 46 ans, et son fils, 14 ans, qui ont été tués. Cette femme laisse des orphelins. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1903 - Vol de vaches.
- La
femme Deschamps, 51 ans, journalière à Audrieu, poussée par la misère,
dit[1]elle, a volé
deux vaches à M. Belley, cultivateur. Elle Ce
dernier s'est livré d'une vache et s'est empressé de signaler la voleuse
à la gendarmerie de Tilly-sur-Seulles. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Agression.
- L'autre nuit,
sur le chemin de la gare d'Audrieu, un sieur Marie, domestique à
Lingèvres, a été frappé brutalement par un habitant de la même
commune. Comme il appelait le garde champêtre à son secours, celui-ci se
leva, mais l'agresseur continua à battre Marie, sans que le garde et les
personnes présentes aient pu s'interposer. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1905 -
Brûlée vive.
- Dans la nuit de
dimanche à lundi, une vieille femme âgée de 73 ans, Victoire Julia
Dupont, connue sous le nom de la mère Victoire, habitant seule dans une
maison située au bourg de Audrieu, a trouvé la mort
dans des circonstances tragiques. Le soir elle avait allumé du feu pour cuire sa soupe et se trouvant fatiguée avait approché, son lit près de la cheminée ou brûlaient des branches de bois mort. La malheureuse femme s'endormit, mais le feu gagnant les couvertures du lit, atteignit le corps de la mere Victoire qui se mit à crier au secours. Des voisins accourent, tous les efforts furent inutiles, l'infortunée succombait bientôt aux horribles brûlures qu'elle avait reçues en diverses partie du corps.
Janvier 1907 - Un wagon en feu. - Le train F extraordinaire venant de Caen, devant arriver en gare d'Audrieu, vers 4 h. 3/4, a eu un long retard par suite d'un accident fort rare. Après avoir passé le signal avancé de la gare d'Audrieu, le mécanicien s'est aperçu qu'un wagon de paille attaché presque derrière la machine et séparé d'elle par un seul wagon, avait pris feu. On stoppa en gare d'Audrieu. On détacha le wagon, qui a complètement brûlé et le train se remit en marche, mais à 7 h. 15 seulement. Il est donc arrivé à Bayeux avec plus de 2 heures de retard. Une
machine venant de Caen pour aller chercher à Bayeux le train 316 qui doit
arriver à Caen à 6 h. 45, n'a pu passer à Audrieu qu'à 6 h. 30 et par
suite, le train 316 a subi un retard de 45 minutes. Aucun accident. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février 1907 - Commencement d’asphyxie. - Une dame Lefranc qui habite chez son beau-frère, M. Degron, était occupée dans la cour de la ferme à nettoyer des terrines ayant servi au lait. Elle fut saisie par le froid, entra dans la laiterie où se trouvait un réchaud et ferma la porte. Heureusement qu'au bout de quelque temps, Mme Degron entra : sa sœur gisait inanimée sur le sol. Elle était à demi asphyxiée. Les
soins les plus empressés lui furent donnés et bientôt Mme Lefranc fut
rappelée à la vie. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Arrondissement
de Caen.
— A Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux
exploitations contaminées
et soixante-deux animaux atteints ; à
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont
été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette, l'entrée
d'un boucher dans une ferme a communiqué la maladie à dix animaux ; à
Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation, à la suite de
la visite d’un domestique venu pour apporter du fourrage ; à Audrieu,
la contagion de voisinage a déterminé sept cas dans une même ferme,
enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux ont été atteints dans la mène
exploitation. Arrondissement
de Bayeux. — Une
seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot,
près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans
deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin. Arrondissement
de Lisieux.
— Des bœufs provenant de Laval ont apporté la maladie dans une
ferme ; à Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont
été atteints. Arrondissement
de Pont l'Évêque. —
A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et l'on
attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un herbage
infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont été
atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux
exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Juin 1913 - Nouveau maire. - M. de Saint-Valfran vient d'être élu maire d'Audrieu : en remplacement du baron Saillard de Boistertre, décédé.
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après l'officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Allemagne-la-Basse (Fleury-sur-Orne) : Clocher de l'église ; Amblie : Portail occidental de l'église ; Anguerny : Clocher de l'église ; Asnières : Église ; Audrieu : Église ; Authie : Clocher et portail méridional de l'église ; Baron : Clocher de l'église ; Bayeux : Cathédrale Notre-Dame, chapelle du Séminaire, cheminée dite " Lanterne des Morts ", attenante à une maison place de la Cathédrale ; Bény-sur-mer : Clocher de l'église ; Bernières-sur-mer : Église ; Biéville-sur-Orne : Église ; Bougy : Église ; Boulon : Portail de l'église ; Brécy : Château ; parties classées : le portail formant entrée de la cour, les façades du corps de logis à l'exclusion des intérieurs, les dispositions architectoniques et décoratives du jardin ; Bricqueville : Église, etc...
Juillet
1920 -
Un père indigne. - Un
journalier d'Audrieu, canton de Tilly, a été arrêtée ces jours-ci,
sous l'inculpation d'attentat à la pudeur sur sa fille de 15 ans et demi.
Il a passé des aveux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Ensemble, les deux amis sont venus à Bayeux où ils ont dévalisé un tronc dans la cathédrale et ont pris une petite somme d'argent laissée dans un confessionnal. La nuit venue, ils se sont rendus à la gare où ils ont volé une malle et se sont habillés avec des vêlements neufs qu'elle renfermait. Ces
deux individus se sont dirigés ensuite sur Audrieu, où les gendarmes,
qui recherchaient Dheilly pour le vol de 50 francs, les ont arrêtés. Ils
ont tout avoué. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars 1922 - Un désespéré. - On a découvert dans la rivière la Seulles, au hameau du Pont-Roch, à Audrieu, canton de TilIy-sur-Seulles, le cadavre de M. Fouin, cultivateur à Audrieu. Il avait, quitté son domicile dans les derniers jours de Janvier pour n'y plus reparaître. M.
Fouin avait, à maintes reprises manifesté son intention d'en finir avec
la vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1922 - Un horrible accident. - Un employé de la laiterie de Juaye-Mondaye, canton de Balleroy, M. Georges Lebatteux, 62 ans, était venu à la gare d'Audrieu apporter des colis de beurre. En traversant la voie avec sa brouette, il a été happé par le rapide de Cherbourg et traîné sur près de 50 mètres par la locomotive. Lebatteux
a été tué sur le coup. Un de ses bras a été retrouvé à Lison,
accolé au rail de la voie descendante. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier 1923 - Le lait bon chrétien . - Pour avoir mouillé leur lait, Albertine Guilbert, femme Cosne, 42 ans, ouvrière à Audrieu, canton de Tilly, et Alice Halley, femme Colleville, 28 ans, cultivatrice à Longvillers, canton de Villers-Bocage, sont condamnées à chacune quinze jours de prison avec sursis et 200 fr. d'amende. Le tribunal ordonne de plus l'insertion et l'affichage du jugement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1923 - A coups de barre de fer. - Employé à la Laiterie du Font-Roc, sur le territoire de la commune d'Audrieu, Louis Vingert, journalier, âgé de 36 ans, avait des discussions fréquentes avec le personnel de l'établissement. Samedi soir, il reprocha à ses camarades Picot et Dupont de troubler son sommeil par leurs rires bruyants. Comme
ce dernier
s'amusait de
sa mauvaise
humeur, Vingert
s'arma d
une barre
de fer
et blessa
grièvement le
jeune Dupont
qui a dû
être transporté
à l'Hôpital.
Août
1924
- Blessé dans un train par une pierre.
- M.
Poulain, demeurant
Lisieux, rue Tesson,
se rendait
à Cherbourg,
quand en
arrivant peu
avant la
gare d'Audrieu,
il a reçu
au visage
une pierre
lancée dans
la vitre
de son
compartiment au
passage du
train. Une
enquête est
ouverte.
Le
commerçant,
presque
octogénaire,
s'étant
rendu compte
que, depuis
quelque
temps des
sommes
plus ou
moins importantes
lui avaient
été dérobées.
Un jour,
un billet
de 100
francs
disparut.
Le montant
total des
vols s'élevait
à près
de 800
francs.
Ne pouvant
porter
ses soupçons
sur personne,
le vieillard
surveilla
certains
clients,
mais l'enquête
à laquelle
il se
livra personnellement
ne devait
donner
aucun résultat.
Un soir,
croyant
réussir
à prendre
au piège
l'insaisissable
voleur,
il avait
placé,
bien en
évidence,
un billet
dont il
avait,
au préalable,
relevé
le numéro.
Le billet
disparut
comme les
autres
mais, cette
fois encore,
l'auteur
du vol
devait
échapper. Les
gendarmes,
mis au
courant,
décidèrent
d'organiser
une souricière.
Ils s'étaient
dissimulés
dans la
boutique
et M.
Panien
se retira.
Peu d'instants
après,
une femme
entrant
dans le
magasin
et constatant
que l'épicier
était
absent,
se dirigea
tout droit
vers le
tiroir-caisse
où sa
main plongea.
Les gendarmes
surgirent
de leur
cachette,
ils eurent
la surprise
de reconnaître
Mlle Lesaulnier,
directrice
de l'école
communale.
La stupéfaction
de M.
Panien
ne fut
pas moindre.
Depuis son arrivée à Andrieu, Mlle Lesaulnier était sa cliente, mais jamais ses soupçons ne s'étaient portés sur elle. Sur la demande du défenseur dont elle a fait choix, la voleuse, qui prétend être cleptomane, sera soumise à un examen mental.
Avril
1926 -
Gendre et belle-mère.
- II
y a quelques
jours, Léon
Dubost, journalier
à Andrieu,
se rendait
chez sa
belle-mère, Mme
Poisson, débitante
à Bucelles. Une
discussion
éclata entre
eux. Le
gendre, après
avoir frappé
Mme Poisson,
s'arma d'une
fourche et
voulut de
nouveau se
précipiter sur
la pauvre
femme qui
fut secourue
par des
voisins.
Avril 1927 - Un drame du paludisme. - Sa tournée finie, M. Auguste Marie, 36 ans, facteur à Audrieu, montait dans son grenier après avoir gaiement joué avec sa fillette, âgée de cinq ans. Peu après, Mme Marie, montant à son tour, découvrait, avec terreur, son mari pendu ! Le malheureux, qui avait combattu en Orient, était sujet à des crises de paludisme.
Juin
1929 -
Pollution de la Seulles. -
Une enquête est ouverte au sujet de déversements de résidus
provenant d'usines d'Audrieu et empoisonnant la rivière. De nombreux
habitants ont déclaré que ces déversements étaient grandement
nuisibles au poisson.
Mars
1936 - Un
père de 6 enfants tué dans une collision.
- Hier,
vers 13 heures, M. Charles Jean, marchand de bestiaux au Breuil-en-Bessin,
circulait en auto sur la R. N. n°
198, lorsqu'au carrefour de la mine, à Audrieu, il entra en collision
avec un cycliste, M. Gaston Durand, âgé de 45 ans, peintre au Tronquay,
qui fut renversé et tué sur le coup.
Décembre
1936 - Tribunal correctionnel de Caen.
-
Quiot
Marcel, 32 ans, mineur à Audrieu, a été condamné a 15 jours
d'emprisonnement pour avoir volé du cresson au préjudice de M.
Declomesnil, à Ducy-Sainte-Marguerite, le 21 septembre dernier. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février 1937 - Une expulsion mouvementée. - M. Marcel Guiot, 32 ans, mineur, demeurant à Audrieu, a porté plainte, contre son propriétaire, M. Georges Fouillard, 31 ans, et contre le beau-frère de ce dernier, M. Roger Dupont, 31 ans, qui se sont introduits chez lui et ont brisé et jeté à la rue tous ses meubles. M. Fouillard précise que M. Guiot se refusant à payer les impôts qu'il avait antérieurement accepté de régler, il s'est contenté de démonter son lit et de le déposer au dehors, ainsi que le reste du mobilier. Au
cours de l'expulsion, un camarade de M. Guiot, qui se trouvait là, a
été bousculé et contusionné. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Le
sang-froid d’une garde-barrière évite un grave accident.
- Un camion
de la fromagerie Tabard, d'Audrieu, revenait de Loucelles, jeudi dernier,
vers 18 h. 15, conduit par le chauffeur Félix. A
20 mètres environ avant d'arriver au passage à niveau, ce dernier
ralentit son allure quand quelqu'un lui fit signe de passer. M.
Félix appuya alors sur l’accélérateur, mais, au même nomment, un
autorail était annoncé. La
garde-barrière, Mme Cheddeville, qui se trouvait chez elle, eut
conscience du danger. Elle se précipita pour fermer la barrière devant
le camion, mais le chauffeur, malgré le coup
de frein qu'il donna aussitôt, ne put s'arrêter tout de suite et le
camion défonça la barrière avant de pouvoir s'immobiliser. Dans
le choc, Mme Cheddeville fut renversée et blessée, heureusement sans
gravité. Sa présence d'esprit avait permis d'éviter une catastrophe,
car, presque aussitôt l’autorail arrivait à vive allure. La
blessée a reçu à son domicile les soins du docteur Malassis, de
Tilly-sur-Seulles.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Septembre 1939 - Un accident à Audrieu. - Circulant à motocyclette sur le chemin de grande communication n° 82, M. Ambroise Douchin, manœuvre à Audrieu, arrivait à hauteur du hameau « Pavie », lorsqu'un chien appartenant à M. Lebaron, sortit en courant de la cour de l'habitation de son maître et vint se jeter sous la roue avant de la motocyclette. Une chute s'en suivit, au cours de laquelle M. Douchin fut blessé sur diverses parties du corps. Mme Douchin, assise sur le tansad de la motocyclette de son mari, a également été blessée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1940 - Gravement blessé par arbre qu'il abattait. - Étant occupé à l'abatage d'un arbre, M. Paul Guillot, 46 ans, cultivateur à Andrieu, se trouva surpris par la chute prématurée de celui-ci et fut pris sous la masse de bois et de branchages. Il
a été
transporté aussitôt
à Caen où
il a reçu
des soins
empressés
à la clinique
de la Miséricorde.
L'état de
M. Guillot,
qui a une
rupture de
la colonne
vertébrale,
est considéré
comme désespéré.
Mai
1941
-
Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire
allemande la plus proche.
Août
1941 - Noyade.
- Le jeune Léon
Collet, 17 ans, domestique chez M. Denis, à Audrieu, s'était rendu au
« Pont-Roch » pour se baigner dans la Seulles. Le lendemain,
surpris de ne pas voir son commis, M. Denis se rendit chez M. Collet
père.
Tous
deux entreprirent des recherches, mais ce ne fut que plusieurs jours
après que le corps de l'infortuné jeune homme put être découvert et
retiré de la rivière. On présume que Léon
Collet aura glissé dans la rivière, car il n'était pas complètement
déshabillé.
Janvier
1943
- Faits
divers. -
Dimanche soir, le feu, qui couvait depuis plusieurs jours, a
éclaté dans une aile du château d'Audrieu, à M. Level. Malgré de
longs efforts des pompiers
de Caen, qui ont lutté toute la nuit, les dégâts mobiliers et
immobiliers atteindraient 1 million.
Mars
1945 -
Une distinction
méritée. -
A Audrieu, dont il est maire, et entouré de son
Conseil municipal et de ses administré, M. Level a reçu dimanche dernier
la cravate de commandeur de la Légion d’honneur, en présence de M.
Léonard Gille, président du Comité départemental de Libération, du
lieutenant-colonel Bonner, de plusieurs officiers britanniques et français et de M. l’abbé Richard,
curé de la paroisse. Commandant
dans la R.A.F. et brillant pilote de chasse, M. Level, dont la tunique s’orne
d’une imposante brochette de décorations, est l’un de ces courageux
Français qui, après le honteux armistice de juin 1940, continuèrent la
lutte contre le boche avec nos Alliés et montrèrent au monde que la
France ne renonçait pas. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1946 -
Six conseillers municipaux démissionnent. -
Pour
protester contre le maintien dans ses fonctions de Mme Audrieu,
institutrice et secrétaire de mairie de
Janvier 1946 - Leurs crimes. - Kurt Meyer, 34 ans, commandant la 12e division blindée de S.S. et capturé dans « la poche de Falaise » lors de l’avance alliée et reconnu coupable d’avoir ordonné le massacre de 300 prisonniers canadiens dont les cadavres furent retrouvés entre Audrieu et l’Abbaye d’Ardennes, vient d’être condamné à mort. Après 14 jours de débats, la sentence fut prononcée par le tribunal canadien siégeant à Aurich (Hanovre). Une caennaise et son fils furent entendus comme témoins au cours du procès. On y évoqua aussi la déposition de M. Guibert, de Cussy, qui assista à l’exécution de blessés ou a leur écrasement par des chars. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Un cycliste est tué. -
Au
carrefour de la route départementale de Saint-Basile à Audrieu, un
cultivateur de Chouain, M. Louis Le Coq-Beaupré, 21 ans, qui se rendait
à Bayeux, est entré en collision avec l’automobile de M. Jacquet,
directeur de la fromagerie Tabart , à Audrieu. Sous la violence du
choc, le cycliste heurta de la tête le pare-brise
de la voiture. L’infortuné jeune homme a succombé à ses blessures. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre 1946 - La ruée vers l’est. - A la fin du mois dernier, trois prisonniers boches s’emparaient d’une jeep au camp d’Audrieu dans l’intention de regagner l’Allemagne. Leur randonnée s’est terminée en Moselle où ils ont été arrêtés par les gendarmes de Bouzonville. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - Le feu à la fromagerie Tabard. – Durant la nuit de lundi à mardi, un incendie a pris naissance dans les dépendances de la fromagerie Tabard, à Audrieu. Un abattoir a été détruit. Plusieurs porcs ont péri au cours du sinistre qui fut combattu par les pompiers de Caen et de Bayeux. Les dégâts se chiffrent à 600 000 frs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - Le chauffage en famille. - Des employés de la société au « Au Lait intégral » affectés au déchargement d'un wagon le charbon en gare d’Audrieu, n'étaient pas peu surpris, l'autre matin en constatant la disparition une tonne de combustible destiné à leurs usines.
Septembre 1948 - Le camp d'Audrieu au pillage. - Joseph Lebourgeois, 40 ans, manœuvre, Édouard Lebarbey, 50 ans, ouvrier agricole, et le fils de ce dernier ont été appréhendés pour avoir brisé 4 transformateurs dont ils ont récupéré le cuivre ainsi que les fils reliant ces appareils. 200
kg de métal ont été ainsi revendus à un brocanteur de Bayeux à raison
de 50 francs de kilo. Au domicile des pillards on a découvert 80 litres
d'huile provenant des transformateurs 3 fusils de guerre, 2 pistolets, un
poste de T.S.F., des pneus de moto, etc... (Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1949 -
Le feu ravage un atelier de menuiserie à Audrieu.
- Dans
la soirée un violent incendie a ravagé l'atelier de M. Blancher,
menuisier. Lorsque les pompiers de Caen arrivèrent sur les lieux, le
bâtiment qui abritait une réserve de bois, des moteurs et des
machines-outils n'était plus qu'un brasier. Les dégâts dépasseraient
deux millions. ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - La restauration de l’église d’Audrieu. - De grandes fêtes auront lieu le 25 juin au profit de l'église paroissiale endommagée par la guerre. Le programme comporte une intéressante partie sportive qui opposera, à 15 h., dans un match de Moto-Ball le M.B.C. Houlgate, champion de France 1946, au M.B.C. Beuzeval. En
soirée, salle du cinéma, spectacle de variétés avec le concours du
Cercle Celtique de Caen. (Le
Bonhomme Libre)
Août
1950 -
Audrieu à l’honneur.
-
Dimanche dernier, avec le cérémonial traditionnel, le colonel Le
Bideau, commandant la Subdivision a épinglé la Croix de guerre avec étoile
de bronze sur un coussin que lui présenta la jeune Antoinette Huard.
Assistaient à la cérémonie : MM. Lejoux, sous-préfet de Bayeux, représentant
M. Stirn ; André, conseiller de la République ; Triboulet, député ;
Livry-Level, député, conseiller général et maire d'Audrieu, les
membres du conseil municipal, les représentants des communes voisines et
les délégations des sociétés patriotiques, M. Livry-Level rappela les
noms de tous ceux qui se distingueront au cours de la bataille puis M.
Lejoux s'associa à l'hommage rendu à la vaillance des habitants.
L'assistance fut ensuite conviée à un vin d'honneur à l'école des garçons. Mme
et M. Livry-Level offrirent ensuite un déjeuner aux personnalités dans
leur magnifique propriété. (Le Bonhomme Libre) |
|||
Retour en 1800 | ![]() |
||
![]() |
![]() |
||
AUDRIEU - Le Tabac et la Rue de la Gare |
|||
|
|
![]() |
|
![]() ![]() ![]() ![]() |