1er Juillet 2025 |
EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS |
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BARBERY |
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Canton de Thury-Harcourt |
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— Les gendarmes ont arrêté à Barbery (Calvados) un vagabond nommé Eugène Poulain, 52 ans, journalier, né à Ste-Croix-sur-Orne. Cet individu sorti de prison depuis un mois, vagabondait et mendiait sa vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Accident du travail. - Le sieur Alphonse Lucas, grand valet, chez le sieur Bourdon, agriculteur à Barbery, près Bretteville-sur-Laize, est mort à la suite de blessures internes que lui avait faites un cheval en lui donnant un coup de jarret. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Le froid. - Le froid s'est déclaré beaucoup plus tôt que d'habitude. Il a gelé fort, très fort. Dans l'Almanach du Bonhomme pour 1901, la gelée du 3 novembre était annoncée. C'est une grosse perte pour les cultivateurs qui ont tardé à rentrer leurs betteraves très tendres à la gelée. C'est un mauvais temps aussi pour les pommes qui sont encore aux arbres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Fièvre aphteuse. - Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu, Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1903 - Incendies. - Au Tronquay, canton de Balleroy, d'un bâtiment au sieur Duval. Pertes. 3 000 fr. Assuré. — A Proussy, d'un bâtiment appartenant au sieur Radulph et autres bâtiments endommagés, Pertes, 1 600 fr. — Dans l'arrière-boutique du sieur Modeste, boulanger, rue Campion, à Caen. Pertes, 2 000 fr. Assuré. Le feu a pris par des flammèches du four. — D'une meule de sainfoin de 2 400 fr. à M. Lenormand, cultivateur, à Grentheville. —
De 4 000 gerbes de blé au sieur Ferdinand Bourbon, cultivateur à Barbery.
Pertes, 1 500 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Accident de chasse. - Au cours d'une partie de chasse, le 6 septembre dernier, M. Salle, cultivateur à Barbery, en tirant imprudemment sur une perdrix, avait envoyé la charge de son fusil dans les cuisses et les jambes de M. Marie, constructeur-mécanicien, propriétaire de la scierie de Fresney-le-Puceux. Poursuivi
devant le tribunal correctionnel de Falaise pour blessures par imprudence,
il a été condamné à 30 fr. d'amende et à 4 000 fr. de
dommages-intérêts envers M. Marie, à titre ne provision seulement, le
tribunal ayant désigné trois docteurs-médecins pour évaluer
l'indemnité à laquelle M. Marie a droit pour cause d'ébranlement
général de son état
Janvier 1906 - Déraillement. - Mardi, vers midi, un des trains faisant le service des mines de Saint-Germain-le-Vasson, a déraillé à Barbery, les freins n'ayant pas fonctionné dans une pente. La machine et trois wagons ont sauté hors des rails et sont tombés au bas du remblai. Les employés n'ont pas été blessés, mais les dégâts matériels sont importants.
Juin 1908 - Attaque nocturne. - Le 21 courant, vers 11 heures 30 du soir, M. Raphaël Hamard, boulanger à Thury-Harcourt, revenait en voiture de Moulines, lorsque sur la route de la Forge Cambo, à Barbery, dans un endroit désert, sur le territoire de la commune de Fresney le Vieux, il fut arrêté par trois individus qui lui barrèrent la route. Pendant que l'un d'eux saisissait le cheval par la bride, un autre montait sur le marche-pied de la voiture et le troisième grimpant par le derrière, portait à M. Hamard un violent coup de poing au visage. Celui-ci ne perdit pas son sang-froid et tout en menaçant ses agresseurs de son couteau, il réussit à mettre son attelage au grand trot et à se débarrasser d'eux. M.
Hamard, à son arrivée à Harcourt, a porté plainte aussitôt en donnant
aussi bien que possible le signalement de ces malfaiteurs à la
gendarmerie qui a ouvert une enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars 1913 - Une idée de géni...sses. Un nommé Joseph Lemarchand, depuis peu au service de M. Eury, cultivateur à Barbery, avait demandé à son patron la permission d'aller passer une journée dans la famille. Mais Lemarchand fila tout droit chez la dame Marescot, cultivatrice à Hérouville-Sainte-Clair, près Caen, sœur de M. Eury, et la pria de lui livrer deux génisses que son frère lui avait laissée en garde. La dame Marescot refusa, et elle fit bien, car il est probable que M. Eury n'aurait jamais revu ses génisses. On recherche Lemarchand qui, depuis, n'a pas reparu.
Décembre 1914 - La suite de la suite. - Les unes après les autres, les possessions allemandes dans le Calvados sont placées sous séquestre. Quand il n'y en aura plus, ce sera fini, mais comme on en découvre tous les jours de nouvelles, cela peut durer longtemps encore. Voici celles que de récentes ordonnances de tribunaux viennent de placer sous séquestre : 1º Mines de fer de Barbery ; 2º mines de fer de Gouvix ; 3º mines de fer d'Urville ; 4º mines de fer de la Basse-Normandie. M. Filåtre, inspecteur-adjoint des domaines à Caen, est nommé administrateur. En outre, à la requête de M. le Procureur de la République et en vertu d'ordonnance de M. le Président du Tribunal civil de Bayeux, les biens du nommé Charles-Gustave Nicko, sujet allemand, demeurant à Sainte-Honorine-des-Pertes, où il possède des propriétés très importantes, ont été saisis et placés sous séquestre. Cet individu est actuellement au camp de concentration de Vire. Le receveur d'enregistrement de Trévières a été nommé séquestre de ces biens. -
Une fois de plus se pose la question de savoir ce qu'on fera de tout cela.
Le rendra-t-on à ses propriétaires ? Ce serait tout de même un comble !
A moins qu'il ne soit au
Mai 1915 - Les Saints de Glace. - Connaissez vous Mamert, Pancrace et Servais ? Ce sont trois particuliers morts en odeur de sainteté et dont on commémore la fête les 12, 13 et 14 mai. On ne sait trop pourquoi ces vénérables personnages ont accoutumé de jeter un froid dans le calendrier et d'y signaler leur passage annuel par une recrudescence de gelées dangereuse pour les arbres à fruit. Servais, Pancrace et Mamert n'ont pas failli à leur mission, cette année non plus, et si nous en parlons après coup, c’est qu'ils ont trouvé des imitateurs dans leurs camarades des jours suivants. Il a blanc gelé un peu partout, mais il ne semble pas jusqu'ici que les arbres aient beaucoup souffert et la floraison se poursuit dans d'excellentes conditions.
Mai 1915 - Morts glorieuses. - Sont morts pour la patrie : MM. Joseph Lemonnier, employé à la gare de Caen, sergent au 136e de ligne ; Abel Lebreton, de Saint-Gatien-des-Bois ; Paul Tirard du 36e, fils de M. Tirard, ancien instituteur à Barbery ; Victor Aubœuf, soldat au 128e, et Georges Leboucher, tous deux de Vire ; Albert Gabbano, de Lisieux, soldat au 154e.
Juin 1915 - La chaleur meurtrière. - Une vague de feu a déferlé sur nous pendant plusieurs jours. La chaleur était accablante et le soleil intolérable. Cette température presque anormale a indisposé beaucoup de monde. Des accidents graves même se sont produits. Lundi, au cours d'une marche exécutée de Caen à Barbery par un détachement du 23e, plusieurs hommes ont été incommodés, et l'un d'eux, M. Sauvegrain, 39 ans, de Crouay, a succombé à l'insolation, malgré les soins éclairés du major et l'aide empressée de l'instituteur de Fontenay-le-Marmion. Son corps a été porté à la gare de cette commune et on s'est occupé de trouver une voiture pour le ramener à Caen. Le maire et l'adjoint, sollicités, ont refusé d'en prêter, nous assure-t-on. L'un n'avait pas le temps, l'autre fauchait du « vert » ! C'est une femme du pays, dont le mari est mobilisé, qui s'est dévouée à transporter elle-même le défunt dans sa voiture. En voilà une, au moins, qui a fait preuve d'humanité et de patriotisme. On
dit aussi qu'un conseiller municipal fort riche n'aurait voulu recevoir ni
un soldat, ni un officier. Décidément nos militaires ont trouvé un
drôle d'accueil dans ce patelin-là !
Juillet
1916 -
Nos mines aux boches. -
Le
Tribunal de Falaise avait
placé sous séquestre les mines de Barbery, dont les huit dixièmes des
actions appartenaient à des Allemands. Une nouvelle ordonnance,
corrigeant la première, ne retint que les intérêts allemands. A la
demande du procureur de la République de la Seine, le siège de la
Société des mines de Barbery se trouvant à Paris, le président Monier
prit une ordonnance de mise sous séquestre de tous les biens de la
Société. Celle-ci fit appel demandant que cette ordonnance fût
rapportée. La Cour a donné raison au président, Monier et a confirmé
son ordonnance.
Avril
1917 -
Voul’ous vend vos caudières ?
-
L'État cherche à acheter du cuivre et, de préférence, en
France. Aussi a-t-il fait savoir qu'on pourrait lui proposer les alambics
devenus sans usage, depuis la loi sur l'alcool. Mais peut être nos
bouilleurs auxquels, avec cruauté, on a leur crû ôté, aimeront-ils
mieux les conserver quand même. On ne sait jamais ce qui peut
Avril 1917 - Jour de deuil. - Gros émoi, ces jours-ci, parmi nos riches possesseurs d'autos. Malgré que plusieurs aient soigneusement caché leurs voitures, on les a dénichées et réquisitionnées. L'un d'eux a vu prendre la sienne qui lui avait coûté, assurait-il, 22 000 frs. Un autre, gros bonnet municipal, avait muchi son auto chez un ami et se servait d'un mauvais « taco ». On l'en a dépouillé aussi, pas du « taco », mais de la bonne voiture. Sa mauvaise humeur n'a pas émotionné le moins du monde l'officier acheteur. Pauvres gens ! faudra nous coucher pour les plaindre !
Mai
1917 -
Un peu de surveillance, S.V.P. !
- Le
feu s'est déclaré, ces jours-ci, aux mines de fer de Barbery, à
Saint-Germain-le-Vasson, actuellement sous séquestre, et a consumé
environ un hectare de fougères et d'herbes sèches entourant les mines,
ainsi que cinq bobines de câble électrique, déposées à cet endroit.
Les pertes s'élèvent à une dizaine de mille francs. On ignore les
causes
du sinistre.
Mai
1917
- Le trac !
- A
Barbery, près Bretteville-sur-Laize, M.
Théodore Levillain, 38 ans, s'est pendu dans son grenier. Quoique
réformé pour infirmité du bras gauche, Il craignait d'être appelé
sous les drapeaux.
Août 1917 - Mine de Barbery. - Est rejetée la demande de la société des mines de fer de Barbery en extension de la concession des mines de fer du même nom, sur le territoire des communes de Barbery, Saint-Germain-le-Vasson, Fontaine-le-Pin et Grainville-Langannerie.
Septembre
1917 -
Vol d’objet sous séquestre.
- En
faisant
sa tournée
habituelle,
M. Eugène
Letellier
garde-particulier
de la
Société
des Mines
de Barbery,
constata
que la
porte d'un
magasin
avait été
ouverte
à l'aide
de pesées
de magasin,
situé
à Urville,
au
lieu dit
« Le
Moulin
Lepetit »
renfermait
quantité
de matériel,
dont il
a disparu
environ
45 kilos
de carbure,
des briquettes
de charbon,
trois lampes
de mineurs
et le contenu
de deux
caisses
qui ont
été déclouées.
La mine de Barbery est sous séquestre et on ne sait encore ce que contentaient ces caisses. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Septembre 1921 - Le culte du souvenir. - C'est au tour de la commune de Grimbosq à inaugurer son monument aux morts. Cette double cérémonie, religieuse et civile, aura lieu dimanche 18 septembre. Le chanoine Quirié présidera les offices, MM. Boivin-Champeaux, comte de Saint-Quentin, comte d'Harcourt et Biré assisteront à l'inauguration. Le monument a été exécuté d'après l'œuvre émouvante d'Abel Faivre : « On les aura ! » —
La commune de Barbery, fera aussi dimanche l’inauguration de son
monument. MM. le sénateur Chéron, le comte d'Harcourt, Biré, le colonel
Maisons y assisteront. L'Union musical de Bretteville-sur-Laize prêtera
son concours a toutes les cérémonies. (Source : Le Bonhomme
Octobre
1921 -
Accidents de chasse. - Dans le bois de Mesnil-au-Mont, commune de Barbery,
canton de Bretteville-sur-Laize, M. René Marie, agriculteur, à
Fresney-le-Vieux, chassait avec les frères Baron et plusieurs amis. A un
certain moment, un renard se présenta en bordure du bois, à quelques
mètres de M. Marcel Baron, qui presque aussitôt tira sur l'animal une
cartouche contenant une douzaine de chevrotines. Celles-ci ricochèrent
sur le terrain formé de roches et vinrent blesser assez sérieusement au
coté du ventre, M. René Marie. Un autre chasseur, M. Leteinturier qui se
trouvait couché un peu plus loin fut atteint à l’épaule par un plomb
qui traversa son veston. M. Marie a du être conduit d'urgence à hôpital
de Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1924 - Ruade de cheval. - M. Chartes Maupas 23 ans, domestique chez M. Salle, revenait de la forge, conduisant un cheval à la main gauche, qui d’une ruade l’atteignit à l’épaule et à la main gauche. Quinze jours de repos prescrits par le docteur Lallier.
Juin
1924
- Un vieux ménage.
- Dans
cette petite
commune du
canton de
Bretteville-sur-Laize on signale
l'existence d'un
couple de
braves gens
âgés respectivement
de 92 et
83 ans, comptant
64 années de
mariage les
époux Catherine,
qui se
sont mariés
en 1860.
Ils vivent
bien pauvrement
et oubliés,
n'ayant pour
subsides que
50 francs
par mois
de l'assistance
aux vieillards.
Septembre
1924 -
Menaces de mort et violation de domicile.
-
Deux
commis laitiers, les nommés Sevestre Camille et
Lecourt Alfred, congédiés le 15 septembre de la fromagerie Bourdon à
Barbery, se sont introduits le lendemain dans la cour de cette fromagerie,
vers 22 h. 30, M. Bourdon essaya de les faire sortir de sa cour sans y
réussir, Sevestre se jeta sur lui, mais ne put l'atteindre, grâce à la
fille de M. Bourdon qui s'interposa. Sevestre aurait dit à M. Bourdon «
Je me charge de ton affaire », et avec son complice, il aurait
ajouté, voyant le patron partir chercher les gendarmes :
« Dommage de n'avoir pas de revolver, on le
descendrait ». Sevestre
et Lecourt auraient également menacé de mort M. Charles Foucher, chef
laitier. Ils ont reconnu leurs menaces à l'égard de M. Bourdon, mais Lecourt déclare que c'étaient des paroles en l'air. C'est au chef laitier qu'ils en voulaient, mais ils n'ont pas voulu répondre aux questions qui leur ont été posées au sujet des menaces de mort à l'adresse de ce dernier.
Septembre
1926 -
Arrestation. - Les
gendarmes
de Bretteville-sur-Laize
ont arrêté
et écroué
à la
prison
de Falaise
le nommé
Gassion
Louis-Désiré-Georges,
19 ans,
qui avait
été condamné
à 8 jours
de prison
pour coups
par le
tribunal
de
Juin 1927 - La fin des maux. - Atteint de paralysie partielle qui le privait de la parole, M. Achille Anne, 51 ans, de Barbery, s'est suicidé pendant l'absence de sa femme, en se tirant un coups de fusil dans la gorge.
Juin 1927 - Deux mineurs tués. - A Barbery, canton de Bretteville-sur-Laize, dans une galerie des mines de Saint-Germain-le-Vasson, travaillaient deux ouvriers, Frantiseck Domanick, 27 ans, tchécoslovaque, et Manuel Garcia, 36 ans, espagnol. L'un tenait le burin et l'autre s'apprêtait à amorcer lorsque le bloc dans lequel la mine était forée se détacha et vint s'abattre sur les deux hommes, Garcia fut tué sur le coup, Domanick, la poitrine enfoncée, est mort en arrivant à l'hôpital de Caen.
Mars 1936 - L’église du Mesnil-Touffray menace ruine. - M. le Curé de Barbery vient d'avertir les populations que la vieille église du Mesnil-Touffray menace ruine et qu'il est dangereux d'y pénétrer, surtout à cause de la voûte en bois qui tombe par morceaux. Aucun office n'y sera plus célébré, pour le culte de Saint-Martin, ou s'adressera à la paroisse de Barbery, comme cela se fait déjà depuis près d'un an. La fête annuelle de Saint-Martin se célébrera à Barbery même. Et voici encore un vestige du passé qui disparaîtra fatalement, à plus ou moins longue échéance, comme s'est effondrée la vieille église de Cingal, cette autre petite ville qui fut jadis la capitale du Cinglais et qui ne compte plus que quatre feux. Vers 1750, Le Mesnil-Touffray avait une population de 1 300 habitants, il y avait curé et vicaire, aujourd’hui, une dizaine de maisons sont encore debout. La vieille église est un bâtiment tout simple, qui ne se réclame d'aucune formule artistique, le tombeau de l'autel y est tout de même, fort intéressant, la chaire n'est pas sans valeur. Un grand retable de pierre encadre un tableau de Saint Martin qui fut restauré il y a cinq ans. De nombreuses dalles funéraires s'y trouvent rassemblées, quelques-unes donnent le portrait en pied du défunt, dessiné au trait, avec emplacement spécial pour la figure et les mains qui sont de marbre. Les trois statues qui ornent cette église n'offrent aucun intérêt. C'est au Mesnil-Touffray qu'en 1732 naquit le Père Poret, qui fut martyrisé par la grande Révolution. Il avait été curé de Quilly et de Boitron, emprisonné aux Carmes, il fut tué en haine de la Foi. L'Église en a fait un « Bienheureux ». (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Noyé dans vingt centimètres d’eau.
- Au
cours de sa tournés matinale, le laitier André Gervais aperçut une
bicyclette à demi recouverte de neige sur la berne du chemin de
Bretteville-sur-Laze à Barbery, à cent mètres du hameau de la
Briquetière.
Il
descendit de voiture, regarda autour de la machine et aperçut un homme
allongé dans le fossé dans lequel il y avait au plus 20 centimètres
d'eau. M.
Gervais prévint les gendarmes de Bretteville-sur-Laize qui retirèrent le
corps et constatèrent qu'il s'agissait du fromager Ernest Nativelle, 54
ans, marié, père d'un enfant, demeurant à Barbery.
M.
Nativelle était sujet à des étourdissements et c'est sans doute au
cours de l'un de ceux-ci qu'il tomba dans le fossé où il devait trouver
la mort.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Revenu
chez lui d'humeur très sombre, il s'enfermait journellement, seul, dans
une pièce, négligeant l'heure de ses repas qu'il prenait chez une
voisine. Jeudi,
comme sa mère était venue pour lui conseiller d'aller consulter un
médecin, elle le trouva pendu à une poutre du grenier. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
On a fêté hier la centenaire de Barbery.
- Le
Calvados possède depuis hier une centenaire. Et par un heureux
privilège, c'est dans la commune où elle vit le jour qu'a été
fêté son centième anniversaire. N'est-ce pas là un bel exemple
d'attachement au pays natal ? C'est
le 7 décembre 1838 que naquit à Barbery Désirée-Stéphanie Palais,
fille de Louis-Prosper et de Marie-Catherine Jue, son épouse. Une
vingtaine d'années plus tard, Désirée Palais épousait en la même
commune, M. Rose, ouvrier agricole, qui fut employé, par la suite, chez
M. Desraux, à Blainville puis, à la mort de ce dernier, entra comme
régisseur, chez M. Faucher, à Bernay. M.
Rose mourut en 1893, alors qu'il avait 52
ans. Mme Rose revint alors à Barbery, où elle possédait une petite
maison au fond d'une cour, à proximité de la Grande-Rue. Elle ne devait
plus quitter le pays où elle était née. En 1930, elle perdit son fils
unique, qui habitait La Ferrière-Harang. Il avait 65 ans. La
cérémonie fut d'une cordiale simplicité. Une véritable fête de
famille. La vénérable centenaire a, depuis cinq ans, perdu l'usage de
ses jambes, et passe presque toutes ses journées au lit, sans souffrance
d'ailleurs. Depuis
qu'elle est seule, sans aucune famille, c'est la commune qui subvient à
ses besoins. Elle a été confiée à la garde d'une brave femme Mme
Aimée Delaunay, qui la soigne avec un dévouement digne des plus grands
éloges : petit déjeuner le matin, déjeuner à midi, café le soir et un
petit encas pour la nuit, car la centenaire mange avec grand appétit et,
se réveille toujours pour manger avant le jour. L'hommage
de la commune.
Hier matin, M. l'abbé Noël, curé de Barbery, a célébré une messe en
l'honneur de Mme Rose. La bonne vieille entendait les cloches qui
sonnaient à toute volée et regrettait vivement de ne pouvoir se
rendre à l'église. Mais il n'eût pas été prudent de l'y transporter. A
14 heures, les cloches sonnèrent de nouveau joyeusement. En cortège, le
maire M. Léon Marie, son adjoint M. Bourdon, le Conseil municipal tout
entier, M. l'abbé Noël, les
enfants des écoles sous la conduite de leurs maître et maîtresse M. et
Mme Debons, et de très nombreuses personnes se rendirent à la maison de
la centenaire. Après avoir entendu vœux et compliments elle reçut d'un
charmant bambin une boite de gâteaux. M.
Debons, instituteur et secrétaire de mairie, réunit alors tout un groupe
de petits chanteurs, qui interprétèrent la chanson des « Grand'mères
», puis la délicieuse romance de Chateaubriand : « Combien j'ai douce
souvenance ». Une
jolie petite fille, Mlle Jacqueline Trempé, lit avec beaucoup
d'intelligence un long compliment que la brave Mme Rose écoute avec
attention. Ce compliment lui rappelle les événements dont elle fut
témoin.
Trois
autres fillettes, Régine Simon, Thérèse Gauthier, Louise Picot,
déposent dans les bras de la centenaire des gerbes de fleurs et, sur la
table, une belle plante verte. Puis tous les enfants viennent donner
une fleur à la bonne dame. Enfin, les verres prennent place sur la table
également. La
bonne vieille trinque avec chacun et veut chanter elle aussi sa chanson.
C'est d'une voix encore ferme et juste qu'elle chante : « Ne pleure pas
vierge de Franc, sur ton pays tant regretté ». Elle en chante les trois
couplets sans une défaillance de mémoire. Et elle ajoute : « C'est que
j'en sais encore bien d'autres ». C'est en effet un des plaisirs qu'elle
a gardé de ses jeunes années. Souhaitons qu'elle le garde longtemps encore et que l'an prochain elle fasse entendre à ses compatriotes, quelques-uns de ces couplets qui lui rappellent sa jeunesse. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Le Canton de Bretteville-sur-Laize a été ravagé.
- L'orage de
mercredi a causé dans la région de Bretteville-sur-Laize un véritable
désastre. Plantations et cultures ont été littéralement anéanties par
la chute de grêlons, dont nous avons parlé hier et dont la densité
était telle qu'au plus fort de l'orage, il était impossible de
distinguer quoi que ce soit à une distance de quinze mètres, ont
déclaré des témoins. Parmi les communes les plus atteintes, on cite :
Cesny-Bois-Halbout, Meslay, Acqueville, Barbery, D'innombrables vitres ont été brisées dans les agglomérations : aux Mines de Gouvix, on en compte plus de 500. Quantité de volailles et plusieurs bestiaux, surpris par la montée rapide des cours d'eau — qui, en certains endroits atteignent près d'un mètre —. ont été noyés. La tornade, qui suivait la direction S.-O.-N.-E., s'est abattue sur une largeur de sept kilomètres environ, envahie en dix minutes par une trombe d'eau. Les dégâts sont particulièrement importants à la Fromagerie Bourdon à Barbery. Portes et fenêtres ont été arrachées, les meubles emportés, un coffre-fort, pesant plus de 200 kilos, a été soulevé du sol et renversé, dans la maison d'habitation. Dans la fromagerie elle-même, 12 000 camemberts en cours de fabrication, ont été perdus, des moules à fromages ont été retrouvés à plus de 3 kilomètres de l'établissement. Surprises dans une cuisine, deux femmes ne réussirent à se sauver qu'en se hissant, l'une sur un fourneau, l'autre sur un évier. A Moulines, chez M. Flais, un mur de 25 mètres de long sur 80 centimètres d'épaisseur, a été abattu. Routes et chemins ont été partout défoncés et plusieurs rendu s impraticables. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Les dégâts de l’orage du 7 juin. - Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 miilion ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr. Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000
fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche.
Juin
1941
- Mort
de la doyenne.
- La doyenne du
Calvados, Mme Vve Rose, qui habitait Barbery depuis de longues années,
vient de mourir à l'âge de 102 ans et demi. Elle était née, en
effet, le 8 décembre
Octobre
1943 - Fait
divers. -
La semaine dernière, M.
Georges Lotat, 52 ans, ouvrier agricole chez, Mme Lucas, cultivatrice à
Barbery, avait été chercher un taureau chez M. Lisage, maire de
Moulines, pour l'amener dans un herbage de sa patronne. Mais en cours de
route, l'animal fonça soudain sur le malheureux ouvrier et le tua.
Février 1945 - Il avait trouvé un trésor. - Rencontré par les gendarmes alors qu’il était ivre, Eugène Charles, Journalier à Barbery, était conduit à la chambre de sûreté. Fouillé avant d’être enfermé, il fut trouvé en possession d’une sommes de 250 000 francs. La
maréchaussée intriguée à bon droit, ouvrit une enquête sur la
provenance de celle-ci et apprit que le fils du pochard, Fernand, âgé de
21 ans, maçon à Bourguébus, avait découvert
dans les ruines de la maison qu’occupaient ses parents avant les
évènements de juin-juillet, une boite renfermant 250 louis de 20 francs,
qu’il avait changés, chez un bijoutier de la Charente en 250 000 francs
de billets. Les Charles père et fils seront poursuivis.
Février
1948 -
L’instant fatal.
- L’autre
matin M. Émile Dumont, 53 ans, journalier à Barbery, se présenter chez
Mme Dosagne, commerçante
pour lui demander une échelle. « j'en ai besoin pour un petit
instant lui déclara le visiteur », qui fut retrouvé pendu 3 heures
plus tard. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Un jardin pillage. - Pendant l'absence de son beau-père véhicule, M. Georges Ménard, M. Gilbert Courtin, de Barbery, avait été chargé de la surveillance de la maison et du jardin que celui-ci occupait dans la localité. Il a constaté, ces jours derniers, que le jardin avait été saccagé : poireaux, carottes, navets, pommes de terre, etc... avaient été arrachés et éparpillés de tous côtés. Par
ailleurs, une cabane avait été démolie et une porte cave emportée.
L'auteur de ces méfaits serait un héritier de la maison et des
dépendances, M. B......., Demeurant à Vitry-sur-Seine. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Le feu détruit une écurie. -
A Barbery, lieu-dit « Le Mesnil-Trouffait », deux
enfants âgés de 7 et 4 ans, qui jouaient avec des allumettes, ont mis le
feu à une écurie servant de dépôt de fourrage. Le bâtiment
appartenant à M. Lefèvre, maire d'Urville a été complètement
détruit. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949
-
Pincé !
-
En
revenant de dîner chez son fils, dont la maison est attenante à son
épicerie, Mme Goffard, demeurant à Barbery constatait que la porte de
son magasin était ouverte et qu'une somme de 4 000 francs avait disparu
d'un tiroir-caisse. M. Goffard eut tôt fait de rattraper le voleur,
Roland Roberge, 21 ans, chauffeur à Croisilles. ( Le Bonhomme Libre )
Septembre 1950 - Barbery va honorer un martyr de la révolution. - Le dimanche 8 octobre la paroisse de Barbery honorera la mémoire d'un de ses enfants, le Bienheureux Poret, curé de Boitron (Orne), martyrisé au Séminaire des Carmes, de Paris, durant la Révolution de 1789. Une statue en pierre du martyr sera exposée le matin à la vénération des fidèles dans sa maison natale au hameau du Mesnil-Touffrey. A
11 h. 30 elle sera conduite processionnellement à l'église où au cours
de la grand'messe, M. le chanoine Caillebotte, supérieur des
Missionnaires Diocésains de Bayeux, prononcera le panégyrique du
Bienheureux. A 15 h., vêpres et salut. |
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4. BARBERY. - L'Église |
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