1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BELLENGREVILLE |
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Canton de Bourguébus |
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Août 1903 - Vol de jument. - Une jument de 350 fr. a été volée au sieur Gaston Thirard, boucher à Bellengreville, près Argences. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - Jeune incendiaire. - La jeune Marie Sallent, 17 ans, enfant de l'hospice de Caen, au service des époux Duciller, propriétaires à Bellengreville, a mis le feu à son lit après l'avoir enduit de pétrole. L'incendie a été vite éteint. Marie Sallent voulait se venger de sa maîtresse. On l'a arrêtée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 - Pour un Louis.
- Le sieur Thirard, boucher à Bellengreville, canton de
Bourguébus, avait, par mégarde, laissé tomber deux louis dans sa salle
à manger. On n'en retrouva qu'un, deux jours après. Pris de soupçons,
le boucher interrogea sa bonne, Charlotte Tubœuf, 19 ans, qui avoua avoir
trouvé l'autre louis et l'avoir caché dans sa malle. Malgré les
supplications de la servante indélicate, son maître l'a fait arrêter.
On l'a écrouée à Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Cour d’Assises. - Incendie
volontaire. -
Marie Sallent, 17 ans, était domestique à Bellengreville, canton
de Bourguébus, chez les époux Ducellier. Pour se venger de sa maîtresse
qui, à ce qu'elle dit, la battait, la jeune bonne a versé un bidon de
pétrole dans son lit et y a mis le feu. A
l'audience, elle montre du repentir. C'est une enfant naturelle, pupille
de l'Assistance publique. Le jury s'est montré indulgent et l'a
acquittée. — Déf. : Me Bogaërs.
(Source :
Le Bonhomme Normand) Mai
1904 -
Les temps. - La
lune rousse, commencée le 15 avril, prendra fin le 15 mai. Jusque là,
elle n'a pas été trop mauvaise, on redoute les saints de glace, 11, 12
et 13 mai. Les hannetons sont en abondance cette année et les pommiers promettent, ce qui justifie le vieux dicton normand : année de hannetons, année de pommes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1906 - Disparition. - Depuis quelques jours, Mme Françoise Perrine, femme Prempain, 32 ans, ménagère à Bellengreville, a quitté le domicile conjugal, laissant son mari avec ses cinq enfants en bas âge ; elle n'a pas reparu depuis. On ignore ce qu'elle est devenue.
Octobre
1906 - Élections.
- Dimanche, M. Guérin, ancien adjoint au
maire de Caen, et propriétaire à Bellengreville, a été élu conseiller
municipal de cette commune, par 67 voix
sur 74 votants, en remplacement du regretté Maire,
M.
Février
1908 - Amélioration de l'état de santé de M. Guérin.
- M. Guérin conseiller
général et maire de Bellengreville, se rendait samedi soir en automobile
dans cette commune, lorsqu'en arrivant à l'extrémité de la rue d'Auge
il fut pris d'un étourdissement qui le fit tromper de route. Mme Guérin,
qui l'accompagnait, lui signala son erreur, qui se renouvela plus loin ;
alors, sans perdre absolument connaissance, il dut abandonner au
chauffeur la direction de sa voiture. Arrivé chez lui, M. Guerin du
s'aliter et M. le docteur Nourry,
appelé en toute hâte, trouva la situation
si grave que jusqu'à dimanche matin, il ne put se prononcer. M.
Guerin avait été frappé de congestion sans doute à la suite d'un
refroidissement brusque causé par la vitesse : l'automobile était
ouverte, en effet. Cet accident n'a rien de surprenant, en raison de
la température très froide qu'il avait dû subir à la sortie d'un
appartement surchauffé. Depuis,
une amélioration notable s'est produite et le docteur Nourry qui, jeudi
soir, à sept heures, revenait de rendre visite au conseiller général,
maire de Bellengreville, déclarait qu'il le considérait comme
absolument hors de danger.
Septembre 1912 - Nouveau maire. - M. Henri Drouet vient d'être élu maire de Bellengreville à l'unanimité des voix, moins une.
Mars
1916
- L’alcool qui tue. -
En
l'absence de
sa femme, partie chercher des provisions, le sieur Alphonse Poplu, 67 ans,
journalier à Bellengreville, canton de Bourguébus, s'est pendu dans sa
cave. Poplu ne travaillait plus que pour boire. Il
avait souvent manifesté son intention d'en finir.
Janvier
1919 -
Assassinat. -
Lefèvre,
Paul-Benjamin, 61 ans, né le 19 mai 1867, à Torteval, arrondissement de
Bayeux, journalier à Bellengreville. La
dame Gouye, Marie, veuve Duhomme, âgée de 47 ans, propriétaire à
Bellengreville, vivait maritalement depuis 6 ans avec le nommé Lefèvre,
et lui avait loué, dans sa maison,
une chambre au 1er étage à laquelle donne accès un escalier
extérieur. Cet homme, alcoolique et violent, malmenait fréquemment, sans
toutefois la frapper, la veuve Duhomme, qu'il accusât d'infidélités. Le
15 septembre dernier, après une scène violente, la veuve Duhomme
enjoignit a Lefèvre de quitter sa maison dans les trois mois. Il parut
d'abord y consentir, mais prit bientôt une autre attitude et, à
plusieurs reprises, menaça sa concubine de la tuer si elle ne revenait
pas sur sa décision. N'osant
rentrer chez elle, la dame Duhomme trouva un asile chez le Maire, M.
Drouet, qui habite en face de sa demeure, et porta plainte, signalant que
Lefèvre possédait un fusil et des cartouches, et demandant protection. Le
26 septembre, sur l'intervention de la gendarmerie et en présence du
Maire, Lefèvre, tout en niant avoir menacé la dame Duhomme et en
expliquant son attitude envers elle par
les infidélités qu'il lui reprochait, déclare consentir à quitter son
logement et promit de remettre à la mairie, le lendemain, son fusil et
ses cartouches. Le
lendemain matin, vers 8 heures, le Maire entendit une détonation et
voyait la dame Duhomme s'abattre sur l'herbe devant l'escalier extérieur
de sa maison. M. Drouet, en La
veuve Duhomme, atteinte de plusieurs plombs par derrière, à la partie
supérieure du dos, avait succombé sur le champ. Lefèvre fut trouvé
dans sa chambre presque inanimé, il portait une plaie béante de chaque
côte du visage; sommairement interrogé, il reconnut avoir
tué la veuve Duhomme et tenté de se suicider. Il
est établi, par l'information, que le meurtre a été commis avec
préméditation et guet-apens. De
l'avis du Maire, les reproches d'infidélité que faisait Lefèvre à sa
concubine n'étaient nullement fondés, cette femme, très travailleuse et
économe, avait abandonné toute idée d'union
avec Lefèvre, paresseux et ivrogne, et formé le projet d'épouser un
sieur Collot. Celui-ci affirme n'avoir jamais eu de relations intimes avec
elle, et bien que Lefèvre prétende le contraire, à titre d'excuse de
son crime, il est plus vraisemblable
que, congédié par sa concubine, il s'est irrité de ne plus pouvoir
profiter de ce qu'elle possédait. L'accusé
à reconnu son crime. Originaire
de Torteval, il est veuf, sans enfant. Il a successivement travaillé
comme domestique de ferme à Mondeville, Bernières-d'Ailly, à Barbery,
où il n’a été l'objet d'aucune critique et, depuis 1916, à
Bellengreville, où son caractère violent et ses habitudes de paresse et
d'Ivrognerie se sont manifestées plus qu'ailleurs. Il n'a jamais été
condamné. Lefèvre
est condamné à 8 ans de réclusion. Défenseur : Me
Delahaye. Ministère public : M. Mazière, avocat général.
( Source : Le Moniteur du Calvados )
Octobre 1922 - Sous un train. - Atteinte de surdité Mme veuve Norgelet, 78 ans, habitant le bas de Bellengreville avait eu l'imprudence de regagner son domicile par la ligne du chemin de fer. La garde-barrière, Mme Berthon, voyant le danger que courait la pauvre femme, lui cria de se ranger. Mme Norgelet n'entendait pas plus les cris de la garde-barrière que le bruit d'un train de marchandises se dirigeant sur Mézidon. Elle a été atteinte par la locomotive et traînée jusqu'au passage à niveau. Relevée par la garde-barrière, Mme Norgelet avait une jambe brisée et une fracture du crâne. Elle est morte quelques heures après. La
fille de la victime, Mme Blacher, qui habite à Caen, prévenue aussitôt,
a pu assister sa mère à ses derniers instants. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1925
- Comment
le mutilé
trouva un
second logis.
- Un
réformé de
guerre, M.
J.-B. Laffont,
qui est
père de
cinq enfants,
habitait avec
sa nombreuse
famille à Bellengreville,
une maison
ne tenant
plus du
toit la
base. Il
avait inutilement
voulu obliger
à des
réparations
urgentes sa
propriétaire, Mme
Dumont, concierge
de l'Ecole
Normale d'Instituteurs,
qui estimait
que la
masure ne
valait pas
les frais
d'une remise
en état. Ces jours derniers, une bourrasque emporta la moitié de la toiture et un mur s'écroula. Les malheureux locataires réussirent à déménager sans trop de mal, mais ils restaient sans abri. A
côté de
l'immeuble effondré,
se trouvait
une autre
maison appartenant
au même
propriétaire et
actuellement
inoccupée. M.
Laffont, qui
n'avait pas
cru devoir
accepter un
local C'était peut-être une mesure bien sévère et il aurait paru plus humain d'user d'indulgence envers le pauvre mutilé.
Février
1926 -
Incendie
Bellengreville.
-
Un
incendie
important
s'est déclaré
dans la
soirée
à Bellengreville,
à peu
de distance
du passage
à niveau,
dans une
ferme appartenant
à M.
Busnel.
Les dépendances
de l'exploitation
agricole
ont été
en grande
partie
détruite
par le
feu. L'alarme
fut donnée
par un
domestique.
On commença
l'organisation
des secours,
grâce
au zèle
de M.
Lemarchand,
adjoint
au maire
et lieutenant
de pompiers,
on put
circonscrire rapidement
les ravages
du feu.
Les dégâts
sont très
importants,
ils atteignent
la somme
de 30.000
francs.
On ignore les causes du sinistre. M. Serre, chef de la brigade de gendarmerie de Moult, a ouvert une enquête.
Février
1926
- L’incendie
de Bellengreville causé
par l'imprudence
d'un domestique.
- Nous
avons relaté
l’incendie
important
qui éclata
la semaine
dernière
dans les
bâtiments
de la
ferme de
M. Bunel,
propriétaire
à Bellengreville.
La
gendarmerie
avait ouvert
une enquête
sur les
causes
de ce
sinistre.
Elle apprit
qu'un petit
valet,
le jeune
Ernest
Massias,
13 ans,
avait,
été le
premier
à donner
l'alarme.
Il reconnut
qu'en entrant
dans une
grange
pour prendre
de la
paille,
il avait
pour s'éclairer
fait craquer
une allumette
sur une
pierre.
Cette allumette
étant
tombée
sur une
gerbe communiqua
aussitôt,
le feu.
Effrayé, le gamin, sans chercher à éteindre les flammes, sortit précipitamment en appelant au secours. Mais l'incendie s'était propagé avec une rapidité foudroyante au fourrage entassé dans la grange et les bâtiments furent entièrement la proie des flammes.
Avril 1926 - Une vache blessée par une automobile. - Une cultivatrice de Bellengreville, Mme Lemoine, rentrait un troupeau de vaches. La dernière des bêtes fut atteinte par une automobile que conduisait M. Louis Charles, demeurant Paris. rue de Capri. Mme Lemoine subit, de ce fait, un préjudice de 3.000 francs. - Une cultivatrice de Bellengreville, Mme Lemoine, rentrait un troupeau de vaches. La dernière des bêtes fut atteinte par une automobile que conduisait M. Louis Charles, demeurant Paris. rue de Capri. Mme Lemoine subit, de ce fait, un préjudice de 3.000 francs.
Mai 1927 - Au feu ! - Une cave, appartenant à M. Prodhomme et louée à M. Henri Chapron, à Bellengreville, canton de Bourguébus, a été détruite en partie par un incendie. Les dégâts s'élèvent à 4.000 francs. On croit que le feu a été mis par le foyer mal éteint d'une lessiveuse.
Juillet
1931 -
Une
automobile dérape
et se jette
dans le
fossé.
-
Vers 7
heures, hier
matin, une
auto pilotée
par M.
Maisonneuve, 18
ans, employé
de banque,
demeurant à Paris Entre
Cagny
et Bellengreville,
alors que
la voiture
roulait à
une allure
d'environ 60
kilomètres à l'heure,
le conducteur
voulut doubler
une auto
précédant la
sienne. Vraisemblablement,
par suite
de la présence
d'une saignée
sur la
berge de
la chaussée.
Juillet 1932 - Trop vite ! - Sur la route de Caen à Paris, près de Bellengreville, une automobiliste, Mme Lepelley, institutrice à Creully, voulut dépasser M. Prévot, représentant à Caen, place St-Gilles. Celui-ci s'était rangé et Mme Lepelley avait commencé à le doubler, lorsqu'elle vit, venant en sens inverse, une troisième voiture. Par suite d'une fausse manœuvre, elle jeta son auto sur celles de M. Prévot, qui fut culbutée dans le fossé, puis, zigzaguant, alla elle-même se renverser à 60 mètres de là. M. Prevot a été assez sérieusement blessé au poignet. (Bonhomme Normand)
Janvier 1936 - Un acte de sabotage. - Des individus restés inconnus jusqu'à présent, ont commis, au cours de la nuit, un acte de sabotage sur la voie ferrée de Caen à Paris, entre les gares de Moult-Argences et de Frenouville-Cagny, sur le territoire de la commune de Bellengreville. Ces individus se sont amusés à relier ensemble les fils électriques commandant les signaux Rodary qui se sont ainsi trouvés bloqués. Cette invention stupide a eu pour effet d'arrêter 18 convois au cours de la nuit, lesquels ont eu de ce fait des retards de plusieurs minutes. II n'y a eu, fort heureusement, aucun accident à signaler. Les gendarmes de Moult-Argences ont ouvert une enquête et le Parquet de Caen s'est rendu sur les lieux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Médaille d’honneur du Ministère des Travaux Publics. - La médaille d'honneur du ministère des Travaux publics a été décernée à : M. Jules Barbanchon, cantonnier de 1er classe à La Cambe : 33 ans de services. M. Arthur Caligny, cantonnier de 1er classe à Bellengreville : 33 ans de services. M.
Auguste Marie, cantonnier de 1er classe à Loucelles : 33 ans
de services. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Un
jeune homme nerveux. - Les
gendarmes
de Moult, en tournée, ont arrêté sur la route de Paris, le nommé André Varin, 28 ans, maraîcher,
demeurant à Chicheboville.
Septembre 1942 - Pour les prisonniers. - A Bellengreville, fête au profit des prisonniers, le 27 septembre. A 10 h., Messe en musique avec le concours des musiciens de la Fraternelle de Caen. A 13 h. 45, matches de football (tournoi à 11). Kermesse avec nombreux comptoirs (loteries, lapinodrome, balançoires, buvette, pâtisserie, galettes, frites, etc.....). Vente aux enchères : bicyclettes, nombreux objets rares. Disons que, pour les cyclistes, Bellengreville n'est qu'à 10 kilomètres de Caen.
Novembre
1943
-
Fait
divers.
- L'express
Cherbourg-Paris étant en retard un matin, les conducteurs de véhicules
se trouvant de part et d'autre de la barrière du passage à
niveau de Bellengreville, en demandèrent l'ouverture. Le
brouillard étant très épais, la garde-barrière ne vit pas venir le
convoi et ouvrit. Au
moment ou l'attelage de M. Bunel, propriétaire à Bellengreville,
s'engageait sur la voie, le cheval de flèche fut tamponné par la
locomotive et tué sur le coup. Le propriétaire de l'animal est assuré,
mais il a dû avoir chaud !
Mars
1944 -
Les deux sacs d’avoine.
-
M. Victor
Chautard, 46
ans, négociant
en grains
à Bellengreville,
a porté
plainte pour
vol à
la gendarmerie
de Moult
contre un
cultivateur de
Billy qui
s'était emparé
de deux
sacs d'avoine
sous le
hall de
la gare. Le cultivateur, interrogé, a déclaré ne pas avoir eu l'intention de voler l'avoine il en a d'ailleurs rapporté deux sacs au plaignant. Une enquête est en cours.
Juin
1944 -
Une série
de mitraillages.
-
Vendredi, vers
17 h. 10,
deux personnes
qui circulaient
en voiture
hippomobile sur
la route
de Paris,
ont été
mitraillées
à proximité
de Cagny.
Elles ont
été gravement
blessées. A
Bellengreville,
un enfant
de 6 ans
a été
sérieusement touché
par une
balle, lors
de l'attaque
d'un train
de marchandises
qui passait
à quelque
distance
et dont
le mécanicien
a été
tué.
Juin 1944 - Les heures de camouflage. - Le Directeur Urbain de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin 1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15. (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - Contre l’emploi abusif des autorisations de téléphoner. - Les autorités allemandes ont accordé à un certain nombre d’abonnés des autorisations pour téléphoner en dehors du circuit local. Cependant, il a été constaté que certains abonnés font un usage abusif de leur permis en mettant leurs appareils à la disposition de personnes non autorisées. La Feldkommandantur 723 rappelle à ce sujet que les autorisation de téléphoner ont été accordées aux intéressés à titre personnel et seulement pour des communications très urgentes et qu’à l’avenir si de nouveau abus étaient constatés les autorisations des personnes mises en cause seraient supprimées sans autre formalité. (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - Les restrictions de l’électricité. - Pour les départements les dispositions générales applicables à la consommation de tous les établissements sont celles de la semaine précédente, sous réserves de mesures plus restrictives qui pourraient être appliquées dans certains départements en raison de la situation locale de l’énergie électrique. (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - La R.A.F. mitraille les civils.. - Au même moment, un enfant de six ans était a son tour grièvement blessé à Bellengreville. Un train de marchandises qui passait à quelque distance de là, a été à son tour attaqué et le mécanicien mortellement blessé. (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Septembre 1946 - La mort tragique d’un bébé. - Dans le bourg de Bellengreville, le jeune Pierre Marie, agé de 3 ans, apercevant son père de l’autre côté de la chaussée, couru se jeter dans ses bras. Le pauvre petit ne prit pas garde à un camion qui survenait. Malgré
les efforts du conducteur, le bambin passa sous les roues du véhicule qui
lui broyèrent la tête.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Dans les décors. –
Dans
la traversée de Bellengreville, une remorque attelé à un tracteur de la
maison Wervich, de Moult, s’est détachée et est allée se jeter sur le
mur de la propriété de M. Carlier, renversant au passage un cycliste, M.
Léon Bouffay, qui n’a pas été blessé. Sous la violence du choc 8
mètres de maçonnerie ont été abattus et 2 mètres portes arrachées. (Source :
Le Bonhomme Libre)
A
ce moment survint une locomotive que le malheureux, atteint de surdité, n’avait
pas entendu arriver. Happé et traîné sur un parcours de 50 mètres, M.
Poulain fut tué sur le coup. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1948 -
Le système D... - Pour
faire quelques courses, René Prempain, 23 ans, ouvrier agricole à
Bellengreville, avait vainement cherché à emprunter un vélo. Ils s’empara
alors de la machine d'une dame Debled qu’il abandonna ensuite dans un
fossé. Prempain a été appréhendé. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Novembre 1948 - Deux trafiquants pris …au vol ! - De service à La Demi-Lune, des gendarmes de la brigade motorisée caennaise étaient avisés, que deux individus suspects venaient de prendre, en taxi, la direction de Paris. Ils se lancèrent à leur poursuite et apprirent qu'à Frenouville, les deux hommes avaient proposé du tissu. Rejoints à Bellengreville, ceux-ci déclarèrent être sujets italiens, se nommer Salvator Concilio et Mario Romano, et habiter la capitale. L'un d'eux était dépourvu de toute pièce d'identité. Ils avaient offert à une cultivatrice de Frénouville, Mme Yvonne Delert, qui d'ailleurs ne s'était pas laissé tenter en dépit de rabais successifs, des coupons au prix de 1 555 fr. le mètre, or, des factures qu'ils produisirent aux gendarmes, il résultait qu'ils avaient acheté ces mêmes coupons moins de 600 fr. le mètre ! Déférés au Parquet de Caen, les trafiquants ont été remis en liberté sous caution de 80 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1949 -
18 tonnes de lin sont la proie des flammes.
-
A Bellengreville, un
sinistre qui semble devoir être attribué à la malveillance ou à
l'imprudence d'un fumeur a ravagé une meule de 18 tonnes de lin
appartenant à M. Georges Grippon, 29 ans, cultivateur. Les dégâts
s'élèvent à 400 000 francs environ. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Des récoltes qui flambent. -
Le feu s'est déclaré dans un champ appartenant à M. Vanlerbergh,
cultivateur à Bellengreville, 2 hectares de blé soit environ 80 quintaux
ont été la proie des flammes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1950 - 14 tonnes de lin flambent à Bellengreville. - Durant la nuit une meule de 14 tonnes de lin, appartenant à Mme Leheup, cultivatrice à Émiéville, a été la proie des flammes. Les
dégâts atteindraient 250 000 francs. En quelques mois, c'est le
troisième sinistre de ce genre qui se produit sur le territoire de la
commune. ( Le Bonhomme Libre )
Août 1950 - Un drame au passage à niveau de Bellengreville. - Un terrible accident s'est produit au passage à niveau de la route de Bellengreville à Bourguebus. Le train de voyageurs se dirigeant vers Caen, qui passe en cet endroit vers 13 h. 13, était signalé, Mme Adam, garde-barrière, par mesure de précaution, enferma dans la guérite de service ses deux enfants : Mireille, âgée de 18 mois, et son fils de 8 mois, et se rendit aux W.C. situés à une quarantaine de mètres. La petite Mireille, voulant rejoindre sa maman, réussit à ouvrir la porte, et se dirigea vers le lieu où Mme Adam était partie en empruntant la voie ferrée. Le
train surgit à ce moment. Le mécanicien, qui avait aperçu l'enfant,
essaya de freiner son convoi mais ne put, malgré tous ses efforts, l'arrêter
qu'une trentaine de mètres plus loin. Ce fut le mécanicien lui-même qui
retrouva sous le convoi le corps horriblement mutilé de la malheureuse
enfant. (Le
Bonhomme Libre) |
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