15 Mars 2025 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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BÉNY s/ MER |
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Canton de Douvres-la-Délivrande |
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Propriétaire à Bény, le sieur Decaen avait enfermé dans un enclos un
jeune élève de la famille du compagnon de saint Antoine. Par un matin du
mois de décembre il s'aperçut que don Pourceau était
absent de son domicile, aussitôt voilà le sieur Decaen demandant
à droite et à gauche des nouvelles de son intéressant élève. Il
apprit bientôt qu'il s'était mis nuitamment en route en compagnie avec
certain boucher du pays, le nommé Laurent, dit le Marquis,
lequel Marquis avait peut-être déjà fait un mauvais parti à la
jeunesse du pauvre animal, destiné a pousser sa carrière jusqu'aux
jambons de première force. Et vite de se mettre sur la trace des deux voyageur, qu'il sut être arrivés jusque dans une commune voisine, où l'un avait livré l'autre à un sieur Moisson. Il ne lui fallut qu'un regard pour reconnaître son hôte fugitif. Mais tandis que celui-ci rentrait au logis, le Marquis, assez mal famé déjà, allait en prison, et il est probable qu'ils ne se reverront jamais, car le Marquis a été condamné à 5 ans de travaux forces, et l'on sait que la vie du Cristophe-Colomb de la truffe est d'une plus courte durée. (Le Pilote du Calvados)
Mars 1831 - Perquisition infructueuse. - Samedi dernier , l'autorité a fait une descente chez M. de Montamy, propriétaire à Bény-sur-Mer, le père de l'un des percepteurs des contributions directes à Caen. Plusieurs caisses d'armes devaient, dit-on, se trouver dans son domicile ou dans les bâtiments qui en dépendent ; tel était l'objet des recherches. La perquisition, si nous sommes bien informés, a été sans résultat, si ce n'est de prouver aux hommes que l'on soupçonne de mauvaises intentions contre le gouvernement, qu'enfin ce gouvernement a songé à prendre quelques mesures pour sa conservation. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1831 -
Suppression des fleurs de lys dans le Calvados.
- M.
le Préfet du Calvados vient de faire parvenir à MM. les Maires du département
la lettre suivante : «
Messieurs, les fleurs de lis ayant été, conformément aux intentions de
Roi, retranchées du sceau de France et de nos armoiries, il est naturel
de ne point les laisser subsister dans les lieux publics où elles peuvent
figurer encore, mais comme il importe que cette opération ait lieu avec
ordre, soit pour empêcher tout ce qui pourrait ressembler à de la violence,
soit pour éviter des dégradations sur les objets où elles étaient
exposées, je vous L'enlèvement des fleurs de lys de dessus les monuments et objets civils vous appartient, quant à celles exposées sur les monuments et objets consacrés au culte, vous vous en entendrez avec MM. les curés et fabriciens. Je vais engager Mgr. l'évêque à donner des instructions dans le même sens. Chaque opération terminée, vous aurez soin d'en rendre compte à M. votre sous-préfet. (Le Pilote du Calvados)
Mars 1840 - Nouvelle local. - Accusé d'attentat à la pudeur sur une enfant de ta commune de Bény-sur-Mer, où il travaillait comme batteur en grange, François Prud'homme a été condamné à 4 ans d'emprisonnement, le jury ayant admis en sa faveur des circonstances atténuantes. Les débats de celle affaire ont eu lieu à huis-clos. (Source : L'Indicateur de Bayeux)
Juin 1854 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Lenteigne. Audience du 24. — Le 8 janvier dernier, entre Villers-le-Sec et Bayeux, Jacques-François dit Eude, âgé de 27 ans, journalier, né à Appeville, demeurant à Bény-sur-Mer, vola de l'argent et des effets mobiliers au préjudice du sieur Mahony, cantonnier à Bayeux. (Circonstances aggravantes, nuit, chemin public. ) Du
5 au 6 mars suivant, à Lantheuil, il s'empara également d'une somme
d'argent au préjudice de la demoiselle Lorenlot. (Circonstances
aggravantes, nuit, maison habitée, effraction extérieure, escalade,
effraction intérieure.) Il subira 15 ans de travaux forcés. (source Le Journal de Honfleur)
Juin
1859 -
Cour d’Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Coqueret. Infanticide
- La fille
Barette comparaît devant le jury sous le poids d'une accusation terrible,
celle d'infanticide. Livrée à elle-même, élevée pour ainsi, dire à
l'école du vice, privée de ces conseils si salutaires à la jeunesse,
l'accusée ne tarda pas à s'abandonner au libertinage, et bientôt,
devenue mère, elle voulut effacer la trace de son inconduite en donnant
la mort à son enfant. Aux
questions que lui adresse M. le président pour constater son identité,
l'accusée déclare, se nommer Marie-Adelina Barette, dite Conard, âgée
de 22 ans, née à Voici
les faits résultant de l'acte d'accusation, dont il est donné lecture. L'année
dernière, la fille Barette était au service des époux Devaux, qui ne
tardèrent pas à découvrir son état ; elle était enceinte. Elle fut
alors renvoyée le 20 septembre, et elle entrait immédiatement au service
des époux Vimard. Mais la même cause amena le même résultat, et,
malgré ses protestations, elle fut congédiée le 26 octobre 1858, et
elle se retira chez la femme Blanlot, qu'elle connaissait. A ce moment, la
femme Costy, qui l'aperçut, remarquait l'altération de ses traits et
pensait, qu'elle était accouchée. La femme Blanlot, qui avait conservé
des doutes sur son état, avait voulu, de son côté. Ia faire visiter par
un médecin, mais elle s’y était refusée, et avait annoncé seulement
qu'elle se rendait à La Délivrande pour obtenir un certificat qu'elle
put montrer. Elle se plaça comme servante, et les soupçons que les
voisins avaient conçus, ne furent pas alors révélés à la gendarmerie.
Mais, le 2 février dernier, elle était arrêtée à l'occasion d'un vol
commis par elle, on se rappela sa grossesse, et on lui demanda ce qu'elle
avait fait de son enfant. Interrogée
le 4 février, elle prétendit être accouchée le jour où elle avait
quitté la maison de Vimard à Bény-sur-Mer, seule, le long de la haie
où les linges avaient été retrouvés. Son enfant était mort en
naissant. Elle l'avait enveloppé dans une chemise et caché sous des
ronces, puis elle s'était retirée chez les époux Bhlanlol. Ces
charges ne parurent pas alors suffisantes pour motiver la mise en
prévention de l'accusée, et une ordonnance de nouveau à suivre
intervint en sa faveur le 22 février. Mais,
le 20 mars dernier, elle demandait spontanément à faire des
révélations, et déclarait à M. le juge d’instruction qu’elle
était accoucher, vers la Toussaint 1858, dans la maison
de la femme Blanlot, qui avait emporté son enfant en lui recommandant de
ne rien dire de ce qui s’était passé, parce qu'une indiscrétion
pourrait lui coûter cher. Sur
cette déclaration, qui constituait une charge nouvelle, l'instruction
était alors reprise, tant contre l'accusée que contre la femme Blanlot.
Cette dernière a prouvé sans peine que la fille Barette n'était pas
accouchée, chez elle, comme elle le prétendait, et une ordonnance de
non-lieu a été rendue en sa faveur. En
effet, l'accusée est accouchée le 26 octobre dernier, à 3 heures du
matin, dans la chambre qu'elle occupait chez les époux Vimard. Elle
sentait remuer son enfant ; elle l'étouffait pour l'empêcher de pousser
des cris qui l'auraient dénoncée ; elle lui serrait une corde au[1]tour
du cou, le cachait dans un coffre avec ses habits, et enfin le portait
avec les linges ensanglantés dans le fossé où les linges seuls ont
été retrouvés. Le cadavre, abandonné à la surface de la terre, a
disparu emporté par des animaux carnassiers. Les vêtements qui l’enveloppait
avaient été eux-mêmes dispersés dans toute la longueur du fossé. En
conséquence, la nommée Barette, dit Conard, est accusée d'avoir, à
Bény-sur-Mer, au mois d'octobre 1858, volontairement commis un homicide
sur la personne de son enfant nouveau né. Après
la lecture de l'acte d'accusation, M. le président procède à
l'interrogatoire de l'accusée, qui persiste dans ses aveux. Elle déclare
qu'elle a été portée à faire peser les soupçons sur la femme Blanlot,
par les mauvais conseils de son frère. Aujourd'hui, elle proclame la
parfaite innocence de cette femme. On
passe à audition des témoins, qui confirment les faits déjà connus. M.
Olivier, premier avocat-général, soutient l'accusation. L'organe du
ministère public requiert une application sévère de la loi, tout en ne
s'opposant pas, cependant, à l'admission de circonstances atténuante.
Après
quelques instants de délibération, et au milieu d'un profond silence, le
chef du jury fait connaître le verdict qui déclare la nommée Barette
coupable sans circonstances atténuantes. En
conséquence, la Cour condamne la fille Barette à la peine de mort.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1863 - Un accident. - Le 4 de ce mois, vers 2 heures de relevée, le nommé Fauvel (Firmin), âgé de 22 ans, né et demeurant à Bény-sur-Mer, travaillait avec son père à extraire de la pierre dans une carrière, quand tout-à-coup un énorme bloc se détacha au-dessus de lui et vint le frapper en pleine poitrine, il fut renversé sur le coup, et la pierre lui roula sur les jambes. Aux
cris poussés par le père, des ouvriers, qui travaillaient près de là,
accoururent et aidèrent à dégager ce malheureux et à le transporter à
son domicile, où il est mort vers onze heures du soir. (l’Ordre
et la Liberté)
Janvier 1865 - Un incendie. - Il y a quelques jours, un commencement d'incendie s'est déclaré dans la sacristie de l'église du Bény. Des bouts de cierges mal éteints, déposés dans un coffre, ont occasionné cet incendie. Heureusement l'alarme a été donnée à temps, et l'on n'a à regretter que la perte de quelques kilogrammes de cire et de légers dommages aux boiseries. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier 1865 - La lettre du préfet. - M. le préfet de la Manche a adressé, le 30 décembre dernier, la circulaire suivante à MM. les sous-préfets et maires du département : « Deux maires du même arrondissement ont été récemment condamnés pour délits de chasse. Il serait superflu d'insister sur ce que de tels faits présentent de regrettable et même de scandaleux. Je
me borne à vous signaler, messieurs, les condamnations dont il s'agit
comme une circonstance exceptionnelle et qui ne se reproduira plus. Je
n'hésiterai pas, d'ailleurs, en cas de nouveaux délits de cette nature,
à sévir contre ceux qui manqueraient aussi gravement à la dignité de
l'administration. Recevez, etc... (l’Ordre et la Liberté)
Février
1866 -
Des vols. -
Chaque année à l'époque des jours gras, on constate une grande
quantité de vol de lapins, de poules, de coqs, de pigeons, en un mot de
tout ce qui peut servir à garnir la table en ces jours de gala universel. Plusieurs
de nos correspondants nous informent que des vols de cette nature ont
été commis à Basly, à Troismonts, à Bény-sur-Mer, etc ...,
sans que l'on puisse mettre la main sur les voleurs. à
Montigny, on a été plus heureux, on a arrêté le nommé Lecire au
moment où il allait faire main-basse sur diverses volailles appartenant
au maire de la commune.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les astronomes
comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits des 12 et 13
de ce mois. A cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Janvier
1867 -
Mort de froid. -
Un jeune homme de 16 ans, domestique a Bény-sur-Mer, voulut, le 3
janvier, aller rendre visite à ses parents qui restent à une ou deux
lieues de distance. Il partit de grands matin afin d'être de retour pour
l'heure du travail. Ce malheureux, qui est d'une faible complexion, a été saisi par le froid, sur le chemin qui conduit à Tailleville. On l'a retrouvé mort dans la journée.
Octobre
1867 -
L'orage du 3 octobre.
- Vers 10 heures
du soir, la foudre est tombée sur une grange de Bény-sur-Mer,
appartenant à M. Le Neveu, et dans laquelle ce propriétaire avait
mis ses moutons gras, cinquante-trois de ces moutons ont été brûlés,
quatre seulement ont pu être sauvés, les pertes sont évaluées à 3000
francs. Dans
cette grange, le feu s'est communiqué à un hangar appartenant à
M. Querrière, entrepreneur à Bény, ce bâtiment, qui contenait une
assez grande quantité de bois, a été également brûlé. Les dégâts
approximatifs est de 1000 francs. Les
bâtiments atteints par la foudre étaient heureusement isolés de toute
autre construction, car, avec le vent qu'il faisait, les dégâts eussent
été autrement considérables. Les
habitants des communes voisines et entre autres ceux de Bény,
Fontaine-Henry,Basly, Reviers, Douvres et Courseulles, étaient venus
prêter secours aux victimes de l'incendie, cinq pompes ont fonctionné
jusqu'à l'extinction du feu qui n'a pu être complètement éteint qu'à
deux heures du matin.
Septembre
1869 -
Fait
divers.
- Dimanche
dernier, vers cinq heures et demie du matin, sur la route de grande
communication de Caen à Courseulles, à la hauteur de la commune
de Bény, le sieur Eugène Costil, âgé de 40 ans, voiturier, a été
trouvé mort. Le corps pendait entre la roue gauche et le brancard de sa
voiture. La pression lui avait tourné les jambes en l'air et la tête ne
touchait pas à terre. On a été obligé d'enlever la roue pour dégager
le cadavre de ce malheureux. On attribue sa
mort à l'ivresse.
Septembre
1870 -
Les quêtes.
- Deux
jeunes gens de notre ville ont eu la bonne pensée de profiter de la
journée de dimanche pour faire une quête dans les communes de
Bény-sur-Mer et de Courseulles, au profit des blessés militaires de
Seine-et-Oise. Ils ont été parfaitement accueillis par les populations
et ils ont rapporté ici une somme de 840 fr. qui a été déposée
immédiatement à la mairie. Bény-sur-Mer, a fourni 56 fr. 50 ;
Courseulles 783 fr. 50. Dans cette dernière commune, les quêteurs, MM. Yon et Liais, ont eu beaucoup à se louer du concours dévoué que leur ont prêté, MM. Robert frères.
Août 1871 - Fait divers. - L'épidémie variolique vient de faire sa troisième victime à Bény-sur-Mer, la semaine dernière, le sieur Louis François, journalier, est décédé de la petite vérole. Le jour de l'inhumation, par crainte de la contagion, personne n'ayant voulu porter le cercueil, le neveu du défunt le plaça sur un camion, mais, indigné, le prêtre chargé de la levée du corps allait lui-même, avec les chantres, porter le cadavre, quand une femme et deux jeunes filles de la commune se dévouèrent, et aidées du neveu du défunt, se chargèrent de transporter à l'église le lugubre fardeau. Voici un fait qui n'a pas besoin de commentaires.
Décembre
1884 -
Les victimes du travail. -
Samedi, dans
l'après-midi, à Bény-sur-Mer, deux ouvriers ont été tués dans une
carrière exploitée par M, Paysant, de Basly, ils venaient de dégager un
bloc de pierre, lorsqu'un second bloc est tombé sur eux.
Août
1891 -
Fête. -
Bény-sur-Mer. Fête
patronale du 15 août. Jeux et divertissements, jeux pour les jeunes
filles, lâcher de pigeons, illuminations, retraite aux flambeaux et feu
d'artifice. Le 10, continuation de la fête et bal champêtre par le café
de la Gaité.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1892 -
Mort accidentelle. -
Le domestique de Mme
Mouillard, de Bény-sur-Mer, est tombé sous sa voiture chargée de sable
et a été écrasé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1892 -
Chaleurs et orages. -
A la suite des chaleurs tropicales que nous avons
ressenties, de nouveaux orages se sont déchaînés sur le Calvados. -
On annonce aussi qu'à Longueville, deux vaches ont été broyées par la
foudre. -
A Grandcamp, la foudre est tombée sur le bateau le
« Robert », tous les hommes sont tombés sur le pont. Le
bateau a de fortes avaries. Le mât a été brisé, le Pont labouré par
la foudre. -
A Venoix, elle est tombée sur la cheminée d'une maison et a brisé une
glace dont les morceaux sont restés incrustés dans le mur. -
A Fresnay-Ie-Puceux, le calvaire de cette commune a été atteint, les
deux bras de la croix et la moitié du montant ont été pulvérisés. -
A Bayeux, le tonnerre est tombé sur la maison de M. Talvest, limonadier,
rue St-Malo, et a causé quelques dégâts à la toiture. -
A Vire, la foudre est tombée sur un pommier du séminaire et l'a
littéralement haché. -
Dans les monts de Vaudry, près de la chapelle Saint-Roch, elle a enfoncé
en terre une barre de fer qui se trouvait sur le sol. -
A Bény-sur-Mer, la foudre est tombée sur la maison du sieur Jules
Lacouve et l'a endommagée. -
A Préaux, près Rouen, deux hommes ont été tués par la foudre. De
nouveaux orages sont à craindre. Partout
la chaleur a été excessive et la sécheresse compromet beaucoup les
récoltes.
Par
suite de ces chaleurs, quelques cas de diarrhée cholériforme se sont
déclarés à Rouen, à la caserne des chasseurs à cheval. 120 fièvres
typhoïdes sont en traitement dans les hôpitaux. Beaucoup
de bestiaux sont morts, dans les wagons. A Paris, 120 porcs ont été
retirés gonflés et pourris d'un wagon où ils étaient restés 12
heures. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1899 -
Les pommes.
- La
pluie et le froid glacial de la quinzaine dernière ont été
préjudiciables à la deuxième floraison. On craint pour la dernière.
Aussi les prix ont-ils augmenté. On a cependant traité des premières
pommes à 1 fr. 75 et 2 fr. la barattée, livrables fin octobre.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin 1899 - Pendus. - On a trouvé pendu à un arbre, dans un bois taillis, le sieur Frédéric Lenoir, 53 ans, journalier à Bény-sur-Mer. Le malheureux s'était pendu à l'aide d'une lanière de cuir de 0 m 75, munie d'un anneau en fer qui lui serrait le cou par un nœud coulant, l'un des bouts était fixé par une boutonnière à une branche d'arbre, à 1 m. 40, les pieds touchaient la terre. Cause de ce suicide : la misère. Le sieur Barbot, 69 ans, cultivateur à Monceaux, près Bayeux, s'est pendu à une poutre, dans sa charretterie. Le
malheureux souffrait depuis longtemps d'une maladie incurable. C'est sa
fille qui, revenant de chercher des médicaments, a découvert son
cadavre. Cette mort est attribuée à un accès de fièvre chaude. Pour
mieux accomplir sa funeste détermination, le sieur Barbot avait dit à sa
fille qu'il allait changer ses bêtes et qu'il serait sans doute longtemps
parti. (Source : Le Bonhomme
Normand) |
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5. BÉNY-sur-MER - La Place |
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