15 Juillet 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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BÉNY  s/ MER 

Canton de Douvres-la-Délivrande

Les habitants de Bény-sur-Mer sont nommés les Bénitiens et les Bénitiennes.

Juin 1901   -   Voleur pincé.  -   Le sieur Maurice Lemarchand, cultivateur à Bény-sur-Mer, auquel on avait déjà volé 23 f. 50 faisait la ronde dans son domicile, lorsqu'il aperçut caché derrière un tonneau son ancien domestique, Lucien Sorieul, 21 ans. Cet individu a fini par avouer être l'auteur du premier vol et qu'alléché il était revenu pour se procurer de nouveaux fonds. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1914 Un journalier assommé à coups de bâton.  -  Le 13 avril, vers 6 heures du soir le sieur Louis Virgile, 37 ans, passait devant la demeure des époux Esnault et jetait un caillou dans la fenêtre en criant : " P... Il faut que je te tue ! "  Mme Esnault, qui était dans sa chambre, avertit son mari que la pierre venait de tomber près d'elle. Virgile s'éloignait. Mais Émile Esnault, 23 ans, fils des voisins de Virgile, se mit à sa poursuite. Il le rejoignit rue de Mézières, a peu de distance de son domicile et au moment où celui -ci allait rentrer dans sa cour. Les  deux adversaires étaient armés de bâtons et ils commencèrent à se jeter des pierres. 

À ce moment survint Adolphe Sauvage, 38 ans, Virgile s'en prit à ce nouvel arrivant, qu'il croyait hostile et lui porta des coups de bâton. M. Sauvage pu arracher le bâton des mains de son agresseur. M. Esnault, voyant alors son adversaire désarmé, s'avança et frappa à coups redoublés Virgile, tandis que M. Sauvage lui prêtait main forte. Virgile resta à terre, appelant à  grands cris son père qui était couché. Ce dernier se leva, ouvrit la fenêtre : les sieurs Esnault et Sauvage prirent la fuite. Le journalier roué de coups, eut juste la force de se traîner chez lui. Il portait à la tête de profondes déchirures du cuir chevelu ; son dos, surtout aux omoplates, était douloureusement meurtri. Ses vêtements étaient ensanglantés. 

 Deux carreaux d'une fenêtre de sa cuisine avaient été brisés à coups de pierre. Cependant, des versions très diverses sont fournies par les parties en cause : en présence de la divergence des témoignages, procès-verbal a été dressé contre Tous les combattants, et Virgile, qui est à l'hôtel-dieu depuis le 16 avril, a été l'objet d'un mandat de comparution pour le 14 avril.

 

Avril 1914  -  Les monuments historiques du Calvados. -   Voici, d'après l'officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Allemagne-la-Basse (Fleury-sur-Orne) : Clocher de l'église ; Amblie : Portail occidental de l'église ; Anguerny : Clocher de l'église ; Asnières : Église ; Audrieu : Église ; Authie : Clocher et portail méridional de l'église ; Baron : Clocher de l'église ; Bayeux : Cathédrale Notre-Dame, chapelle du Séminaire, cheminée dite " Lanterne des Morts ", attenante à une maison place de la Cathédrale ; Bény-sur-mer : Clocher de l'église ; Bernières-sur-mer : Église ; Biéville-sur-Orne : Église ; Bougy : Église ; Boulon : Portail de l'église ; Brécy : Château ; parties  classées : le portail formant entrée de la cour, les façades du corps de logis à l'exclusion des intérieurs, les dispositions architectoniques et décoratives du jardin ; Bricqueville : Église, etc...

 

Août 1915  -  Mauvais instincts.  -  Pour se venger de M. Peugnet, cultivateur à Bény-sur-Mer, près Douvres, qui lui avait interdit l'accès de sa maison, le jeune Albert Calard, 12 ans et demi, pupille de l'Assistance publique, domestique chez M. Leboucher, cultivateur, même commune, a blessé grièvement d'un coup de faucille une vache que M. Peugnet avait au pacage dans un de ses herbages.  

 

Septembre 1916  -  Les écoliers aux champs.  -  Le gouvernement fait appel au concours des écoliers pendant les vacances, pour les travaux de la moisson. Le transport vers les exploitations agricoles de la jeunesse scolaire des agglomérations urbaines sera fait, gratuitement, par réquisition, aux frais de l'Etat. D'autre part, toutes les mesures seront prises pour protéger moralement et matériellement les Jeunes gens des écoles qui auront à cœur de consacrer leurs vacances aux travaux des champs. Les élèves disposés à répondre a cet appel devront se faire inscrire soit à la mairie de leur commune, soit à la Préfecture, office départemental de placement, qui fournira tous les renseignements utiles.

 

Septembre 1916  -  Un désespéré.  -  Un sieur Maximilien Louis, 60 ans, journalier, s'est pendu dans la Bruyère de Bény-sur-Mer, près La Délivrande. On ignore les motifs de ce suicide.

 

Décembre 1917  -  Les braves.  -  Ont été cités à l'ordre du jour : MM Gaston Leboucher, de Bény-sur-Mer, soldat au 120e d'artillerie (4 citations) ; le 2e bataillon du 23e territorial ; Émile Debasly, de La Folie, près Caen, conducteur d'auto ; Albert Cadorin d'Ellon, soldat au 110e ; Raoul Henry, de Caen, canonnier au 43e d'artillerie ; Louis Dewilde, de Caen, sergent au  163e ; Constant Lemarchand, de Caen,  sergent au 235e.  

 

Avril 1920  -  Pour nos héros.   -   Une émouvante cérémonie a eu lieu à Bény-sur-Mer en l'honneur des martyrs de la guerre. Cette fêle funèbre a été religieuse et civile. « Le Souvenir français » et « La Fraternelle », société locale, y ont pris une part importante. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Un joli geste.   -   En reconnaissance de son dévouement pour son mari, vaillant officier d'infanterie, qu'il soigna et ensevelit comme infirmier, à Verdun, une veuve de guerre a voulu récompenser l'abbé Trillest, curé de Bény-sur-Mer, Celui-ci a demandé que l'offrande fût affectée à l'achat d'un beau vitrail, placé dans l'église, à la mémoire des enfants de la commune morts à l'ennemi.

Cette généreuse proposition a été acceptée par la donatrice.

L'inauguration du vitrail aura lieu le 10 juillet, prochain, et donnera lieu à une belle fête religieuse et patriotique. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1921  -   Le feu.   -   Deux jeunes enfants, Albert Clerfond, 5 ans, et Albert Lemonnier, 7 ans, ont, en jouant, enflammé du papier qu'ils ont placé dans une meule de foin appartenant à M, Charles Labbé, cultivateur à Cresserons, canton de Douvres. Les dégâts, qui ne sont pas assurés, sont évalués à 30 000 francs.

— Un incendie dont les causes sont inconnues a détruit une meule de blé et d'avoine appartenant à M. Joseph Matte, cultivateur à Bény-sur-Mer, canton de Creully.

Préjudice : 20 000 francs.

— Le feu, allumé, croit-on, par l'imprudence d'un fumeur, a détruit 150 mètres de haie et deux mutons de foin au préjudice de M. Albert Lecarpentier, cultivateur aux Authieux-sur-Calonne, canton de Blangy-le-Château. Les pertes sont de 1 400 francs.

— Douze hectares de taillis appartenant à M. Albert Meyers, propriétaire du château de St-Gilles, près d'Argences, ont été la proie des flammes. Les dégâts évalués à 14 000 fr. ne sont pas assurés. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juin 1926  -  Une fête du Souvenir français.  -  Dimanche dernier, une manifestation patriotique et religieuse s'est roulée dans la coquette bourgade de Bény-sur-Mer. Les rues avaient reçu pour la circonstance une décoration superbe. Le matin, une foule nombreuse s'était donné rendez-vous dans la cour du Presbytère pour la réception de Mgr Mério; de MM. Henry Chéron, sénateur; Engerand, député comte d'Oilliamson, conseiller général. La municipalité toute entière était là, avec son maire dévoué, M. de Tournebu; la subdivision des Sapeurs-Pompiers et les Sociétés locales.

M. l'abbé Trillest, curé de Beny-sur-Mer, salua en termes choisis Mgr Mério. Quelques instants après, un long défilé prenait la direction de l'église.

Devant le portail, M. le Curé complimenta avec un rare bonheur d'expressions, M. Henry Chéron, qui avait tenu a assister à cette cérémonie.

Le sénateur du Calvados répondit avec cette éloquence familière, si goûtée de ses auditeurs. Après les bénédictions liturgiques, eut lieu ensuite la remise aux Anciens Combattants du riche drapeau offert à la section locale du Souvenir Français.

Dans l'église, décorée avec un goût parfait et brillamment illuminée, se déroulèrent alors les rites de la messe pontificale, au cour, de laquelle M. l'abbé Jeanne, directeur du pèlerinage de N.-O. de la Délivrande, prononça une allocution des plus touchantes.

A de la cérémonie, devant le monument commémorant les morts de la guerre, dressé au centre du Cimetière, MM. Engerand et Henry Chéron prirent successivement la parole, heureux l'un et l'autre de pouvoir rendre hommage à la parfaite union qui règne à Beny-sur-Mer.

A midi, M. le Curé réunit à sa table les notabilités présentes. Des toasts furent portés par lui-même, par Mgr Mério et par M. Henry Chéron.
La soirée avait été réservée à la fête de la Sainte-Enfance. Elle s'ouvrit par un gracieux défilé des petits garçons et petits filles, habillés de costumes exotiques, ressemblant à ceux qui sont portés par les enfants des pays infidèles.

Durant les vêpres pontificales Mgr Mério, sans compter avec la fatigue, prononça une allocution émouvante. Une longue procession se déroula ensuite dans l'église. La cérémonie s'acheva par un salut en musique. Ajoutons que, matin et soir, se fit entendre, avec son talent de véritable virtuose, Mme Palaiseau, la grande cantatrice Caennaise, qu'accompagnait à l'orgue Mlle Prudhomme, de l'école d'orgue de Caen.
En résumé, belle et bonne journée, dont les habitants de Beny-sur-Mer garderont longtemps le souvenir.

 

Janvier 1932   -   Vols sacrilèges.   -    Quatre églises de la région ont reçu la visite de cambrioleurs au cours des fêles de Noël : A Mathieu, pour la troisième fois cette année, un tronc a  été fracturé, un autre a subi des pesées. M. l'abbé Boisne estime son préjudice à 50 fr.   -   A Anisy, M. l'abbé Trillest, de Bény-sur-Mer, qui dessert la paroisse, a été avisé par M. de Morel, que les troncs de l'église, pouvant contenir 250 fr. environ, avaient été vidés de leur contenu.  -   A la Délivrande, le jeune André Forget, 14 ans, a trouvé dans un champ le tronc, dit des journaux, dont le R. P. Bottin, missionnaire à la Basilique, avait constaté la disparition. Bien entendu, le tronc était vide.    -  A Luc-sur-Mer, la chapelle des Pèlerins a aussi reçu la visite des malfaiteurs.  -  Enfin, à Hérouville-St- Clair, M. l'abbé Alix a constaté que les troncs de l'église avaient été fracturés et vidés. Le voleur, un gamin de 15 ans, élève de l'École  pratique industrielle de Douvres, en vacances chez Mme Davet, à Hérouville-Saint-Clair, a avoué. 

Enfin, les troncs de l'église de Thaon ont été fracturés et délestés de leur contenu : 250 fr. environ. Le coupable serait ce même gamin de 15 ans, pupille de l'Assistance publique, arrêté à  Hérouville-Saint-Clair pour faits identiques. Quatre de ses camarades qui l'accompagnaient ont déclaré avoir visité le clocher et que, pendant ce temps, leur ami s'était absenté, mais  ils ignoraient ce qu'il  avait fait.

 

Juin 1937  -    Un motocycliste blessé dans une collision.    Une collision s'est produite, vers 18 h. 30, au carrefour de la route de Caen à Bernières et du chemin de G. C. 35, entre un motocycliste, M. Charles Zampiero, 38 ans, cimentier, demeurant à Courseulles, place de la Mairie, et une automobile pilotée par M. Raoul Grin, 30 ans, cultivateur à Ver-sur-Mer. Après avoir renversé le motocycliste dont la machine fut projetée sur la berne, l'auto franchit un talus et alla s'arrêter dans un champ. 

Dans l'accident, M. Zampiero a été blessé à la jambe gauche. Il a reçu les soins de M. le docteur Quiquemelle de Courseulles, au domicile duquel il fut immédiatement transporté. La motocyclette est hors d'usage. 

Procès-verbal a été dressé contre M. Grin qui n'avait pas accordé au motocycliste la priorité de passage. (source le Moniteur du Calvados)

 

Février 1938  -  Le feu dans la plaine.   Par suite de l'imprudence d'un ouvrier agricole allumant un feu de débris de paille à proximité d'une meule de blé appartenant à son patron, M. Laurent, cultivateur à Bény-sur-Mer, et édifiée à proximité de la route de La Délivrande à Bayeux, un incendie a, vers 18. heures, détruit cette meule. M. Laurent évalue son préjudice à 3 000 francs. Il y a assurance. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Un champ de choux-fleurs au pillage.  -   Deux cultivateurs de Bény-sur-Mer, MM. Maurice Rault et Albert Godard, ont surpris dans un champ situé à proximité des routes  de Bény à Bernières et de Tailleville à Reviers, et appartenant à M. Julien Letellier, également cultivateur à Bény, un individu qui y volait des choux-fleurs. 

Conduit à la ferme de M. Letellier, l'homme y abandonna les légumes volés et disparut. Il s'agirait d'un certain Sineur, ayant habité au Fresne-Camilly, et résidant présentement rue de Geôle, à Caen.

M. Letellier dont le champ a été à différentes reprises pillé et auquel il a été dérobé 150 choux-fleurs environ, a porté plainte. (source le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Une grave collision à Bény-sur-Mer.   -   Un grave accident s'est produit dans la fin de l'après-midi, sur le territoire de la commune de Bény-sur-Mer,  au carrefour formé par la route de Caen à Courseulles et de Bayeux à La Délivrande, à 3 kilomètres environ du port de Courseulles.

Deux voitures automobiles roulant, semble-t-il, à assez vive allure, sont entrées en collision. L'une d'elles, dans laquelle se trouvaient plusieurs personnes de Bayeux, et conduite par M. Lucien Renault, loueur de voitures, a été renversée par le choc et deux de ses occupantes ont été blessées assez sérieusement.

Elles ont pu être reconduites à leur domicile, après avoir reçu les soins de M, le docteur Quiquemelle, de Courseullcs.

Les blessées sont Mlles Caraby Armandine, 42 ans, et Jeanne Lepley, demeurant 3, rue Saint-Laurent, à Bayeux. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   L’eau-de-vie de cidre !  -  M. Joseph Marie, cultivateur à Bény- sur-Mer, s'apercevait depuis quelque temps, que de i'eau-de-vie disparaissait de sa cave. Il porta plainte. Interrogée, sa bonne, une polonaise nommée Victoria Wasck-Panecjna, 48 ans, nia être l'auteur des vols, mais une perquisition dans la chambre de la domestique permit de découvrir un litre d'une eau-de-vie présentant les mêmes caractéristiques que celle, de M. Marie. La bonne prétendit qu'elle l'avait achetée pour se soigner. Elle a été néanmoins arrêtée. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1940  -  Un grave accident d'auto fait six blessés.  -  Dimanche après-midi, une collision d'automobiles s'est produits au carrefour que forment les routes de Caen à Courseulles et  de Bayeux à la Délivrande.

Dans une première voiture, qui se dirigeait vers Banville, se trouvaient M. Marie Ollivier, 41 ans, demeurant à Mondeville, rue Émile Zola ; Mlle Roussel, de la Délivrande, et les deux  enfants Marie, âgés de 6 et 9 ans. Dans l'autre automobile, avaient pris place M. Soulas Auguste, de Paris, actuellement à Courseulles, et sa femme ; Mlle Gimenez Fabienne, et les époux Feuillàtre, de Courseulles.

Les deux véhicules sont violemment entrés en contact dans le carrefour et ont été rejetés sur le côté de la route. La voiture de M. Marie s'est retournée complètement dans le fossé, tandis que celle conduite par M. Soulas opérait un tête-à-queue et restait dans le fossé vis-à-vis.

Les occupants de la première auto s'en sont tirés sans trop de douleurs. Seule Mlle Roussel est blessée au nez. Cependant tous ceux qui avaient pris place dans la seconde voiture étaient blessés. M. Soulas se plaignait de la tête ; sa femme à une fracture de la cuisse ; Mlle Gimenez souffre de plaies multiples aux jambes. Ces trois personnes ont été hospitalisées à  Douvres. Mme Feuillàtre est atteinte d'une fracture du bassin et du bras droit ; elle a été conduite à la clinique Saint-Martin de Caen. M. Feuillàtre, dont l'état est satisfaisant, a pu fournir  d'utiles renseignements aux enquêteurs après s'être fait panser.  

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Mai 1941   -  Un « faiseur d'anges ».  -   En traitement à l'hôpital de Caen, une femme Simonne L……, 30 ans, de Bény-sur-Mer, dont le mari est prisonnier de guerre, dut faire des aveux   d'avortement. La Police mobile ne devait pas tarder à découvrir l'avorteur qui, confondu par des charges écrasantes, fut obligé de reconnaître les faits.

Il s'agit d'un nommé Alexandre B……….., 30 ans, employé de chemin de fer, domicilié rue des L………, à Caen.

Les enquêteurs devaient apprendre par la suite qu'une jeune femme de St-Jacques-de-Lisieux, âgée du 18 ans, avait eu recours aussi aux « bons offices » de B……... Elle avait été mise, en rapport avec celui-ci par son amant, employé lui aussi à la S. N. C. F., et demeurant à Caen.

Après aveux, ces deux derniers ont été laissés en liberté provisoire, mais B…….. a été écroué. L'enquête, qui se poursuit, pourrait bien amener de nouvelles inculpations.  

 

Juin 1944  -  Bataille de Normandie.  -  Bény-sur-Mer est libérée le par les Canadiens francophones du régiment de la Chaudière débarqués le jour même sur la plage de Juno Beach, 3,5 km plus au nord. La Royal Canadian Air Force aménagea sur le territoire communal un aérodrome qui fonctionna du 18 juin au 7 août 1944.

 

Avril 1945  -  L’adjoint de Saint-Aubin mortellement blessé.  -  Une voiture hippomobile conduite par Mlle Thérèse Marie, cultivatrice à Bény-sur-Mer, a renversé M. Louis Quiquemelle, 74 ans, adjoint au maire de Saint-Aubin. La cage thoracique défoncée, M. Quiquemelle est décédé après deux jours de souffrance.   (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1945  -  Un tragique accident.  -  Deux cultivateurs les frères Levigneur, âgés de 17 et 29 ans, résidant respectivement à Colomby-sur-Thaon, et à Reviers, trouvèrent une caisse de cheddite au cours d’une partie de chasse, à proximité de Bény-sur-Mer. On pense que les jeunes gens voulurent déplacer la caisse. Toujours est-il qu’une violente explosion se  produisit et que les habitants accourus emportèrent deux cadavres horriblement mutilés. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1946  -  Le cinéma.  -  Un cinéma s’ouvrira prochainement dans la coquette salle des fêtes de Bény. L’exploitation en a été confié aux tournées Cinévox de Saint-Aubin-sur-Mer, qui  présenteront chaque samedi un spectacle de choix. L’inauguration en a été fixée au 23 mars avec les « Misérables ». (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1946  -  Tués par une explosion de cheddite.  -  Une violente explosion s’est produite à Bény-sur-Mer, lieu dit « Les longues-Haies » où dix caisses de cheddite avaient été  abandonnées par les allemands. Deux habitants de Luc, MM. Guillaume Connan, 47 ans, et Pierre Arnoult, 19 ans, ont été tués et horriblement déchiquetés. Sans doute ont ils payé de leur  vie quelque imprudence. Nous l’avons déjà écrit :  Il existe dans notre code des peines pour châtier la négligence criminelle, des services chargés de la récupération des explosifs. Si  l’administration persiste à ne pas faire son devoir, il appartient à la justice d’accomplir le sien. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1946  - Le feu à Bény-sur-Mer.  -  Un violent incendie s’est déclaré durant la nuit dans des bâtiments agricoles appartenant  à M. Marguerite, agriculteur, à Thaon et actuellement occupés par un commando de désobusage. 

Le sinistre aurait été provoqué par un feu allumé dans une cheminée par des prisonniers. Au Cours des opérations de sauvetage, deux d’entre eux ont été blessés, le plus grièvement atteint a été transporté à l’hôpital de Caen.

Malgré la rapide intervention des pompiers de Caen, un grenier a été complètement détruit. Il refermait 3 800 bottes de foin,  … quintaux d’avoine et 3 tonnes de blé récoltés par Mme Vve Legouix, cultivatrice à Bény. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Octobre 1946  -  L’arrestation de l’un des malfaiteurs de Bény.  -  On se souvient du vol de 85 000 fr. commis chez M. Hamelin à Bény-sur-Mer, par Paul Fouchecourt, de St-Aubin-sur-Mer, et le nommé Emile Lestage, forain à Paris. Ce dernier vient d’être arrêté à la suite d’un acte de banditisme commis avec son complice dans une commune de Seine-et-Oise et qui leur rapporta 500 000 fr. Fouchecourt est toujours en fuite. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1947  -  Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.     Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  L’entretien des tombes des militaires alliés.     La commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après : Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel, Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu, Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie.

Des arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant adopté des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des fleurs coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes artificielles ou des récipients quelconques (vases, douilles d’obus, etc…).  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un grave accident à Bény-sur-Mer.   -   En voulant dénicher un nid de corbeau sur le haut d'une cheminée, un jeune homme de la localité, M. Charles Lecoq, 23 ans, a été précipité dans le vide d'une hauteur de 8 mètres par suite du glissement de l'échelle sur laquelle il était monté.

Atteint d'une fracture de la colonne vertébrale, le malheureux a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Respect à l'autorité.   -  Insultée à plusieurs reprises par le jeune Paul F...., 18 ans, Mme Duval, de Bény-sur-Mer, en appela au garde-champêtre, M. Gaston Boucher. L'intervention de ce dernier ne calma pas le garnement qui a été appréhendé pour insultes à un représentant de l'autorité. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Août 1949   -   Des récoltes brûlent.   -   A Bény-sur-Mer, un incendie a pris naissance dans une meule de grain détruisant : 95 quintaux de blé, 45 d’avoine, 10 de seigle, 50 d'orge, 45 tonnes de paille et deux bâches.
Le propriétaire, M. Jean Lahaye, cultivateur à Fontaine-Henry, éprouve un préjudice de 600 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Un beau tableau de chasse.   -    Comme chaque année les chasseurs de Bény-sur-Mer ont fêté la Saint-Hubert par une messe célébrée avec le concours des trompes de chasses de Douvres.

A l'issue de la cérémonie une partie fut organisée au cours de laquelle les nemrods abattirent 4 renards, 10 lièvres, 2 bécasses et 87 lapins. ( Le Bonhomme Libre )

 

Janvier 1950   -   Un délinquant mal inspiré.   -   M. Gaston Le Boucher, garde de la Société de chasse de Bény-sur-Mer, a surpris en action de chasse sur les terrains de la société, le nommé Lahaye Jean, demeurant à Fontaine-Henry, en compagnie d'un autre chasseur qui n'a pas été identifié.

Interpellé, Lahaye insulta grossièrement le garde et le menaça. M. Le Boucher a porté plainte. ( Le Bonhomme Libre )

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