15 Juillet 2024 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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BÉNY s/ MER |
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Canton de Douvres-la-Délivrande |
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Avril 1914 - Un journalier assommé à coups de bâton. - Le 13 avril, vers 6 heures du soir le sieur Louis Virgile, 37 ans, passait devant la demeure des époux Esnault et jetait un caillou dans la fenêtre en criant : " P... Il faut que je te tue ! " Mme Esnault, qui était dans sa chambre, avertit son mari que la pierre venait de tomber près d'elle. Virgile s'éloignait. Mais Émile Esnault, 23 ans, fils des voisins de Virgile, se mit à sa poursuite. Il le rejoignit rue de Mézières, a peu de distance de son domicile et au moment où celui -ci allait rentrer dans sa cour. Les deux adversaires étaient armés de bâtons et ils commencèrent à se jeter des pierres. À ce moment survint Adolphe Sauvage, 38 ans, Virgile s'en prit à ce nouvel arrivant, qu'il croyait hostile et lui porta des coups de bâton. M. Sauvage pu arracher le bâton des mains de son agresseur. M. Esnault, voyant alors son adversaire désarmé, s'avança et frappa à coups redoublés Virgile, tandis que M. Sauvage lui prêtait main forte. Virgile resta à terre, appelant à grands cris son père qui était couché. Ce dernier se leva, ouvrit la fenêtre : les sieurs Esnault et Sauvage prirent la fuite. Le journalier roué de coups, eut juste la force de se traîner chez lui. Il portait à la tête de profondes déchirures du cuir chevelu ; son dos, surtout aux omoplates, était douloureusement meurtri. Ses vêtements étaient ensanglantés. Deux carreaux d'une fenêtre de sa cuisine avaient été brisés à coups de pierre. Cependant, des versions très diverses sont fournies par les parties en cause : en présence de la divergence des témoignages, procès-verbal a été dressé contre Tous les combattants, et Virgile, qui est à l'hôtel-dieu depuis le 16 avril, a été l'objet d'un mandat de comparution pour le 14 avril.
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après l'officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Allemagne-la-Basse (Fleury-sur-Orne) : Clocher de l'église ; Amblie : Portail occidental de l'église ; Anguerny : Clocher de l'église ; Asnières : Église ; Audrieu : Église ; Authie : Clocher et portail méridional de l'église ; Baron : Clocher de l'église ; Bayeux : Cathédrale Notre-Dame, chapelle du Séminaire, cheminée dite " Lanterne des Morts ", attenante à une maison place de la Cathédrale ; Bény-sur-mer : Clocher de l'église ; Bernières-sur-mer : Église ; Biéville-sur-Orne : Église ; Bougy : Église ; Boulon : Portail de l'église ; Brécy : Château ; parties classées : le portail formant entrée de la cour, les façades du corps de logis à l'exclusion des intérieurs, les dispositions architectoniques et décoratives du jardin ; Bricqueville : Église, etc...
Août
1915
- Mauvais
instincts. -
Pour se venger
de M. Peugnet, cultivateur à Bény-sur-Mer, près Douvres, qui lui avait
interdit l'accès de sa maison, le jeune Albert Calard, 12 ans et demi,
pupille de l'Assistance publique, domestique chez M. Leboucher,
cultivateur, même commune, a blessé grièvement d'un coup de faucille
une vache que M.
Septembre 1916 - Les écoliers aux champs. - Le gouvernement fait appel au concours des écoliers pendant les vacances, pour les travaux de la moisson. Le transport vers les exploitations agricoles de la jeunesse scolaire des agglomérations urbaines sera fait, gratuitement, par réquisition, aux frais de l'Etat. D'autre part, toutes les mesures seront prises pour protéger moralement et matériellement les Jeunes gens des écoles qui auront à cœur de consacrer leurs vacances aux travaux des champs. Les élèves disposés à répondre a cet appel devront se faire inscrire soit à la mairie de leur commune, soit à la Préfecture, office départemental de placement, qui fournira tous les renseignements utiles.
Septembre 1916 - Un désespéré. - Un sieur Maximilien Louis, 60 ans, journalier, s'est pendu dans la Bruyère de Bény-sur-Mer, près La Délivrande. On ignore les motifs de ce suicide.
Décembre
1917 -
Les braves. -
Ont
été cités à l'ordre du jour : MM Gaston Leboucher, de Bény-sur-Mer,
soldat au 120e d'artillerie (4 citations) ; le 2e
bataillon du 23e territorial ; Émile Debasly,
de La Folie, près Caen, conducteur d'auto ; Albert Cadorin d'Ellon,
soldat au 110e ; Raoul Henry, de Caen, canonnier au 43e
d'artillerie ; Louis Dewilde, de Caen, sergent au 163e ;
Constant Lemarchand, de Caen, sergent au 235e.
Avril
1920 -
Pour nos héros. -
Une émouvante cérémonie a eu lieu à Bény-sur-Mer en l'honneur
des martyrs de la guerre. Cette fêle funèbre a été religieuse et
civile. « Le Souvenir français » et « La Fraternelle », société
locale, y ont pris une
part importante. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Un joli geste. -
En
reconnaissance de son dévouement pour son mari, vaillant officier
d'infanterie, qu'il soigna et ensevelit comme infirmier, à Verdun, une veuve
de guerre a voulu récompenser l'abbé Trillest, curé de Bény-sur-Mer,
Celui-ci a demandé que l'offrande fût affectée à l'achat d'un beau
vitrail, placé dans l'église, à la mémoire des enfants de la commune
morts à l'ennemi. Cette
généreuse proposition a été acceptée par la donatrice. L'inauguration
du vitrail aura lieu le 10 juillet, prochain, et donnera lieu à une belle
fête religieuse et patriotique. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1921 -
Le feu.
-
Deux jeunes enfants, Albert Clerfond, 5 ans, et Albert Lemonnier, 7
ans, ont, en jouant, enflammé du papier qu'ils ont placé dans une meule
de foin appartenant à M, Charles Labbé, cultivateur à Cresserons,
canton de Douvres. Les dégâts, qui ne sont pas assurés, sont évalués
à 30 000 francs. —
Un incendie dont les causes sont inconnues a détruit une meule de blé et
d'avoine appartenant à M. Joseph Matte, cultivateur à Bény-sur-Mer,
canton de Creully. Préjudice
: 20 000 francs.
— Douze hectares de taillis appartenant à M. Albert Meyers, propriétaire du château de St-Gilles, près d'Argences, ont été la proie des flammes. Les dégâts évalués à 14 000 fr. ne sont pas assurés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1926 -
Une fête du Souvenir français.
-
Dimanche
dernier,
une manifestation
patriotique
et religieuse
s'est déroulée
dans la
coquette
bourgade
de Bény-sur-Mer.
Les rues
avaient
reçu pour
la circonstance
une décoration
superbe. Le
matin,
une foule
nombreuse
s'était
donné
rendez-vous
dans la
cour du
Presbytère
pour la
réception
de Mgr
Mério;
de MM.
Henry Chéron,
sénateur;
Engerand,
député
comte d'Oilliamson,
conseiller
général.
La municipalité
toute entière
était
là, avec
son maire
dévoué,
M. de
Tournebu;
la subdivision
des Sapeurs-Pompiers
et les
Sociétés
locales. M.
l'abbé
Trillest,
curé de
Beny-sur-Mer,
salua en
termes
choisis
Mgr Mério.
Quelques instants
après,
un long
défilé
prenait
la direction
de l'église. Devant
le portail,
M. le
Curé complimenta
avec un
rare bonheur
d'expressions,
M. Henry
Chéron,
qui avait
tenu a
assister
à cette
cérémonie.
Le
sénateur
du Calvados
répondit
avec cette
éloquence
familière,
si goûtée
de ses
auditeurs. Après
les bénédictions
liturgiques,
eut lieu
ensuite
la remise
aux Anciens
Combattants
du riche
drapeau
offert
à la section
locale
du Souvenir
Français.
Dans
l'église,
décorée
avec un
goût parfait
et brillamment
illuminée,
se déroulèrent
alors les
rites de
la messe
pontificale,
au cour,
de laquelle
M. l'abbé
Jeanne,
directeur
du pèlerinage
de N.-O.
de la
Délivrande,
prononça
une allocution
des plus
touchantes. A
de la
cérémonie,
devant
le monument
commémorant
les morts
de la
guerre,
dressé
au centre
du Cimetière,
MM. Engerand
et Henry
Chéron
prirent
successivement
la parole,
heureux
l'un et
l'autre
de pouvoir
rendre
hommage
à la
parfaite
union qui
règne
à Beny-sur-Mer.
A
midi, M.
le Curé
réunit
à sa
table
les notabilités
présentes.
Des toasts
furent
portés
par lui-même,
par Mgr
Mério
et par
M. Henry
Chéron. Durant
les
vêpres
pontificales
Mgr
Mério,
sans
compter
avec
la
fatigue,
prononça
une
allocution
émouvante.
Une
longue
procession
se
déroula
ensuite
dans
l'église.
La
cérémonie
s'acheva
par
un
salut
en
musique.
Ajoutons
que,
matin
et
soir,
se
fit
entendre,
avec
son
talent
de
véritable
virtuose,
Mme
Palaiseau,
la
grande
cantatrice
Caennaise,
qu'accompagnait
à
l'orgue
Mlle
Prudhomme,
de
l'école
d'orgue
de
Caen.
Janvier
1932 -
Vols
sacrilèges.
- Quatre
églises de la région ont reçu la visite de cambrioleurs au cours des
fêles de Noël : A Mathieu, pour la troisième fois cette année,
un tronc a été fracturé, un autre a subi des pesées. M. l'abbé
Boisne estime son préjudice à 50 fr.
- A Anisy,
M. l'abbé Trillest, de Bény-sur-Mer, qui dessert la paroisse, a été Enfin, les troncs de l'église de Thaon ont été fracturés et délestés de leur contenu : 250 fr. environ. Le coupable serait ce même gamin de 15 ans, pupille de l'Assistance publique, arrêté à Hérouville-Saint-Clair pour faits identiques. Quatre de ses camarades qui l'accompagnaient ont déclaré avoir visité le clocher et que, pendant ce temps, leur ami s'était absenté, mais ils ignoraient ce qu'il avait fait.
Juin 1937 - Un motocycliste blessé dans une collision. – Une collision s'est produite, vers 18 h. 30, au carrefour de la route de Caen à Bernières et du chemin de G. C. 35, entre un motocycliste, M. Charles Zampiero, 38 ans, cimentier, demeurant à Courseulles, place de la Mairie, et une automobile pilotée par M. Raoul Grin, 30 ans, cultivateur à Ver-sur-Mer. Après avoir renversé le motocycliste dont la machine fut projetée sur la berne, l'auto franchit un talus et alla s'arrêter dans un champ. Dans l'accident, M. Zampiero a été blessé à la jambe gauche. Il a reçu les soins de M. le docteur Quiquemelle de Courseulles, au domicile duquel il fut immédiatement transporté. La motocyclette est hors d'usage. Procès-verbal a été dressé contre M. Grin qui n'avait pas accordé au motocycliste la priorité de passage. (source le Moniteur du Calvados)
Février 1938 - Le feu dans la plaine. Par suite de l'imprudence d'un ouvrier agricole allumant un feu de débris de paille à proximité d'une meule de blé appartenant à son patron, M. Laurent, cultivateur à Bény-sur-Mer, et édifiée à proximité de la route de La Délivrande à Bayeux, un incendie a, vers 18. heures, détruit cette meule. M. Laurent évalue son préjudice à 3 000 francs. Il y a assurance. (source le Moniteur du Calvados)
Juin 1938 - Un champ de choux-fleurs au pillage. - Deux cultivateurs de Bény-sur-Mer, MM. Maurice Rault et Albert Godard, ont surpris dans un champ situé à proximité des routes de Bény à Bernières et de Tailleville à Reviers, et appartenant à M. Julien Letellier, également cultivateur à Bény, un individu qui y volait des choux-fleurs. Conduit
à la ferme de M. Letellier, l'homme y abandonna les légumes volés et
disparut. Il s'agirait d'un certain Sineur, ayant habité au
Fresne-Camilly, et résidant présentement rue de Geôle, à Caen. M. Letellier dont le champ a été à différentes reprises pillé et auquel il a été dérobé 150 choux-fleurs environ, a porté plainte. (source le Moniteur du Calvados)
Deux
voitures automobiles roulant, semble-t-il, à assez
vive allure, sont entrées en collision. L'une d'elles, dans laquelle se
trouvaient plusieurs personnes de Bayeux, et conduite par M. Lucien Renault,
loueur de voitures, a été renversée par le choc et deux de ses occupantes
ont été blessées assez sérieusement. Elles
ont pu être reconduites à leur domicile, après avoir reçu les soins de
M, le docteur Quiquemelle, de Courseullcs. Les blessées sont Mlles Caraby Armandine, 42 ans, et Jeanne Lepley, demeurant 3, rue Saint-Laurent, à Bayeux. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
L’eau-de-vie de cidre !
- M.
Joseph Marie, cultivateur à Bény- sur-Mer, s'apercevait depuis quelque
temps, que de i'eau-de-vie disparaissait de sa cave. Il porta plainte.
Interrogée, sa bonne, une polonaise nommée Victoria Wasck-Panecjna, 48
ans, nia être l'auteur des vols, mais une perquisition dans la chambre de
la domestique permit de découvrir un litre d'une eau-de-vie présentant
les mêmes caractéristiques que celle, de M. Marie. La bonne prétendit
qu'elle l'avait achetée pour se soigner. Elle a été néanmoins
arrêtée. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril
1940 -
Un grave accident d'auto fait six blessés.
-
Dimanche après-midi, une collision d'automobiles s'est produits au
carrefour que forment les routes de Caen à Courseulles et de Bayeux
à la Délivrande. Dans
une première voiture, qui se dirigeait vers Banville, se trouvaient M.
Marie Ollivier, 41 ans, demeurant à Mondeville, rue Émile Zola ; Mlle
Roussel, de la Délivrande, et les deux enfants Marie, âgés de 6
et 9 ans. Dans l'autre automobile, avaient pris place M. Soulas Auguste,
de Paris, actuellement à Courseulles, et sa femme ; Mlle Gimenez
Fabienne, et les époux Feuillàtre, de Courseulles. Les
deux véhicules sont violemment entrés en contact dans le carrefour et
ont été rejetés sur le côté de la route. La voiture de M. Marie s'est
retournée complètement dans le fossé, tandis que celle conduite par M.
Soulas opérait un tête-à-queue et restait dans le fossé vis-à-vis. Les
occupants de la première auto s'en sont tirés sans trop de douleurs.
Seule Mlle Roussel est blessée au nez. Cependant tous ceux qui avaient
pris place dans la seconde voiture étaient blessés. M. Soulas se
plaignait de la tête ; sa femme à une fracture de la cuisse ; Mlle
Gimenez souffre de plaies multiples aux jambes. Ces trois personnes ont
été hospitalisées à Douvres. Mme Feuillàtre est atteinte d'une
fracture du bassin et du bras droit ; elle a été conduite à la clinique
Saint-Martin de Caen. M. Feuillàtre, dont l'état est satisfaisant, a pu
fournir d'utiles renseignements aux enquêteurs après s'être fait
panser.
Mai
1941 -
Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande Mai
1941 -
Un « faiseur d'anges ».
- En traitement
à l'hôpital de Caen, une femme Simonne L……, 30 ans, de Bény-sur-Mer,
dont le mari est prisonnier de guerre, dut faire des aveux
d'avortement. La Police mobile ne devait pas tarder à découvrir
l'avorteur qui, confondu par des charges écrasantes, fut obligé de
reconnaître les faits. Il
s'agit d'un nommé Alexandre B……….., 30 ans, employé de chemin de
fer, domicilié rue des L………, à Caen. Les
enquêteurs devaient apprendre par la suite qu'une jeune femme de
St-Jacques-de-Lisieux, âgée du 18 ans, avait eu recours aussi aux
« bons offices » de B……... Elle avait été mise, en rapport
avec celui-ci par son amant, employé lui aussi à la S. N. C. F., et
demeurant à Caen. Après
aveux, ces deux derniers ont été laissés en liberté provisoire, mais B……..
a été écroué. L'enquête, qui se poursuit, pourrait bien amener de
nouvelles inculpations.
Juin 1944 - Bataille de Normandie. - Bény-sur-Mer est libérée le par les Canadiens francophones du régiment de la Chaudière débarqués le jour même sur la plage de Juno Beach, 3,5 km plus au nord. La Royal Canadian Air Force aménagea sur le territoire communal un aérodrome qui fonctionna du 18 juin au 7 août 1944.
Avril
1945 -
L’adjoint de Saint-Aubin mortellement blessé. -
Une voiture hippomobile conduite par Mlle Thérèse Marie,
cultivatrice à Bény-sur-Mer, a renversé M. Louis Quiquemelle, 74 ans,
adjoint au maire de Saint-Aubin. La cage thoracique défoncée, M.
Quiquemelle est décédé après deux jours de souffrance.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1945 -
Un tragique accident.
- Deux cultivateurs
les frères Levigneur, âgés de 17 et 29 ans, résidant respectivement à
Colomby-sur-Thaon, et à Reviers, trouvèrent une caisse de cheddite au
cours d’une partie de chasse, à proximité de Bény-sur-Mer. On pense
que les jeunes gens voulurent déplacer la caisse. Toujours est-il qu’une
violente explosion se produisit et que les habitants accourus
emportèrent deux cadavres horriblement mutilés.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars 1946 - Le cinéma. - Un cinéma s’ouvrira prochainement dans la coquette salle des fêtes de Bény. L’exploitation en a été confié aux tournées Cinévox de Saint-Aubin-sur-Mer, qui présenteront chaque samedi un spectacle de choix. L’inauguration en a été fixée au 23 mars avec les « Misérables ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Tués par une explosion de cheddite.
- Une
violente explosion s’est produite à Bény-sur-Mer, lieu dit « Les
longues-Haies » où dix caisses de cheddite avaient été
abandonnées par les allemands. Deux habitants de Luc, MM. Guillaume Connan,
47 ans, et Pierre Arnoult, 19 ans, ont été tués et horriblement
déchiquetés. Sans doute ont ils
payé de leur vie quelque imprudence. Nous l’avons déjà
écrit : Il existe dans notre code des peines pour châtier la
négligence criminelle, des services
chargés de la
Septembre 1946 - Le feu à Bény-sur-Mer. - Un violent incendie s’est déclaré durant la nuit dans des bâtiments agricoles appartenant à M. Marguerite, agriculteur, à Thaon et actuellement occupés par un commando de désobusage. Le sinistre aurait été provoqué par un feu allumé dans une cheminée par des prisonniers. Au Cours des opérations de sauvetage, deux d’entre eux ont été blessés, le plus grièvement atteint a été transporté à l’hôpital de Caen. Malgré
la rapide intervention des pompiers de Caen, un grenier a été
complètement détruit. Il refermait 3 800 bottes de foin,
… quintaux d’avoine et 3 tonnes de blé récoltés par Mme Vve
Legouix, cultivatrice à Bény. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
L’arrestation de l’un des malfaiteurs de Bény. - On
se souvient du vol de 85 000 fr. commis chez M. Hamelin à
Bény-sur-Mer, par Paul Fouchecourt, de St-Aubin-sur-Mer, et le nommé
Emile Lestage, forain à Paris. Ce dernier vient d’être arrêté à la
suite d’un acte de banditisme commis avec son complice dans une commune
de Seine-et-Oise et qui
leur rapporta 500 000 fr. Fouchecourt est toujours en fuite. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
–
Toutes terres incultes ou
abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession pour
être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore
déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le
Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas
utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la
Préfecture du Calvados, 4e division. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - L’entretien des tombes des militaires alliés. – La commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après : Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel, Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu, Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie. Des
arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant adopté
des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des fleurs
coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes artificielles ou des
récipients quelconques (vases, douilles d’obus, etc…). (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Un grave accident à Bény-sur-Mer. - En voulant dénicher un nid de corbeau sur le haut d'une cheminée, un jeune homme de la localité, M. Charles Lecoq, 23 ans, a été précipité dans le vide d'une hauteur de 8 mètres par suite du glissement de l'échelle sur laquelle il était monté. Atteint
d'une fracture de la colonne vertébrale, le malheureux a été
transporté à l'hôpital de Caen.
Août
1948 -
Respect à l'autorité.
- Insultée à
plusieurs reprises par le jeune Paul F...., 18 ans, Mme Duval, de
Bény-sur-Mer, en appela au garde-champêtre, M. Gaston Boucher.
L'intervention de ce dernier ne calma pas le garnement qui a été
appréhendé pour insultes à un représentant de l'autorité.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Des récoltes brûlent.
- A
Bény-sur-Mer, un incendie a pris naissance dans une meule de grain
détruisant : 95 quintaux de blé, 45 d’avoine, 10 de seigle, 50 d'orge,
45 tonnes de paille et deux bâches.
Novembre 1949 - Un beau tableau de chasse. - Comme chaque année les chasseurs de Bény-sur-Mer ont fêté la Saint-Hubert par une messe célébrée avec le concours des trompes de chasses de Douvres. A
l'issue de la cérémonie une partie fut organisée au cours de laquelle
les nemrods abattirent 4 renards, 10 lièvres, 2 bécasses et 87 lapins. (
Le Bonhomme Libre )
Janvier 1950 - Un délinquant mal inspiré. - M. Gaston Le Boucher, garde de la Société de chasse de Bény-sur-Mer, a surpris en action de chasse sur les terrains de la société, le nommé Lahaye Jean, demeurant à Fontaine-Henry, en compagnie d'un autre chasseur qui n'a pas été identifié. Interpellé,
Lahaye insulta grossièrement le garde et le menaça. M. Le Boucher a
porté plainte. ( Le Bonhomme Libre ) |
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BÉNY-SUR-MER (Calvados) - L'Église |
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