1er Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BERNIÈRES - le - PATRY |
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Canton de Vassy |
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Emmanuel Pierremé, 57 ans, lattier, à Bernières-le-Patry, près
Vassy. On a trouvé près de lui un pistolet. Cet homme avait déjà
manifesté l'intention de se donner la mort. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Tremblement de terre.
- La
semaine dernière, dans la matinée de mercredi, un tremblement de terre
, qui a duré quatre secondes environ, a été vivement ressenti à
Vassy, Bernières-le-Patry et dans les environs.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Chute mortelle. - Le sieur Daniel 44 ans, journalier à Bernières-le-Patry, près Vassy, en travaillant dans la grange de la veuve Portier, est tombé d'un tas de gerbes sur l'aire et s'est fracassé le crâne. Ce malheureux est mort aussitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Éclipse. - Les astronomes annoncent une éclipse de soleil pour le 30 août prochain. Elle ne durera que 4 minutes. Dans
notre région, l'astre paraîtra mince comme un croissant de lune. On
prédit aussi une grande chaleur pour ce jour-là. Nous verrons bien.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Chute grave. - Un boucher de Bernières-le-Patry, près Vassy, le sieur Letyran, qui amenait des bestiaux à la foire de Domfront, est tombé de sa voiture près de la Haute-Chapelle. II
s'est fracturé, le crâne et brisé deux côtes. Son état inspire de
vives inquiétudes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre 1914 - Morts glorieuses. - Sont tombés au champ d'honneur : le soldat Ernest Lange, du 236e de ligne, tué à Guise ; le soldat Auguste Guillet, de Jurques ; le soldat Ernest Javalet, du 5e, de St-Ouen-des-Besaces, tué au Godat ; Léon Norel, du 4e zouaves, fils de l'ancien restaurateur du boulevard St-Pierre, tué près d'Ypres ; Paul Guezet, du 43e d'artillerie, et Albert Désert, du 5e, tous deux de Sept-Frères ; René Le Gout, du 319e, de Lisieux, tué dans la Marne ; Albert Saucey, du 205e de Saint-Martin-Don ; le caporal Paul Martin, du 5e, demeurant 162, rue d'Auge, à Caen, tué dans la Marne ; Joseph Lemitre, du 136e, de Viessoix ; le soldat Maurice Lebrun, du 5e, de Saint-Etienne-la-Thillaye ; le caporal Eugène Lebissonnais, sergent-major aux pompiers de Caen, tué dans la Somme. -
Sont morts des suites de leurs blessures : à l'hôpital d'Etampes,
Eugène Robin, du 119e,
dont la famille habite, rue du Marais, à Caen ; à Chalons-sur-Marne,
Camille René, de Coulvain; à l'hôpital Saint-Joseph de Caen, Antoine
Pegon, du 60e
territorial : à Fismes, Edmond Baloud, du 205e,
de Danvou ; au Bourgel-Drancy, Louis Leclercq, du 5e,
de Saint-Ouen-des-Besaces : à l'ambulance de Prouilly, Louis
Douet, du 5e,
de Bernières-le-Patry. (Bonhomme Normand)
Septembre 1916 - L’heure retrouvée. - Dans la nuit de samedi à dimanche, on nous rendra l'heure qu'on nous avait prise il y a trois mois et demi. A une heure du matin, les horloges publiques seront toutes remises sur minuit. Inutile de dire que, jusqu'ici, il n'a pas été question de suspendre le cours des astres pendant soixante minutes. Jupiter, qui brille superbement à l'est, en ce moment, montera donc dans le ciel, cette nuit-là, comme de coutume.
Septembre 1916 - Le temps qu’il fait. - Depuis samedi, 23 septembre, nous sommes en automne Cette saison a débuté par plusieurs journées superbes, malheureusement précédées de gelées blanches qui ont fait tomber pas mal de feuilles. Souhaitons que la pluie traditionnelle de la Saint-Michel nous soit épargnée, celte année.
Octobre
1916
- Funeste collision.
- M.
Armand Maupas,
67 ans, cultivateur à Bernières-le-Patry, sa femme, et leurs deux
petits-enfants, Henri et Germaine, étaient partis, en voilure, passer
l'après-midi chez M. Vaubrun, à Pierres, près Vassy. En revenant, le
soir, Ils furent heurtés par une voiture non éclairée venant en sens
inverse. Sous le choc, tous les voyageurs furent projetés sur la
route. La grand'mère et les deux enfants en furent quittes pour
quelques collisions sans gravité mais M. Maupas, qui avait reçu une
grave blessure au front, resta étendu sans connaissance. On le
transporta chez lui, où il mourut peu après. Le conducteur, cause de
l'accident, s'était enfui, et, jusqu'ici, on n'a pu la retrouver.
Janvier 1917 - Enfant Tamponnée par train. - Le 21 courant, vers 11 h 20, la garde-barrière du passage à niveau du Hamel-Collet. attendant à son poste le passage d'un train de marchandise, cria aux enfants qui revenaient de la messe, et qui se trouvaient de l'autre coté de la voie, de ne pas passer. Mais l'un d'eux le jeune Paul Roques, âge de 8 ans et demi, traversa la voie en courrant dès que le train venant de Paris fut passé. A cet instant un train arrivant en sens inverse tamponna le jeune imprudent qui fut traîné sur un parcours de 8 mètres. La garde-barrières fit arrêter le train et se porta au secours de l'enfant resté inerte entre les rails de la voie descendante. on emporta la petite victime chez la garde-barrière en attendant l'arrivée des parents et du docteur Portiques ; médecin de la compagnie, grièvement blessé au front, au pied et au bras droit, le jeune Paul Roques, fut transporté ensuite au domicile de ses parents, cultivateurs à Bernières-le-Patry, village de Noron, où il expira vers trois heures et demie de l'après-midi.
Août
1917 -
Un crime.
- Un horrible crime
a été commis à Bernière-le-Patry. Un ouvrier agricole de passage à
violé une fillette qui est décédée à la suite de cet attentat. La
mère de cet enfant est la veuve d'un mobilisé tué à la guerre. Elle
avait déjà perdu une autre fillette. La gendarmerie recherche le
coupable qui a disparu. Le parquet de
Août
1917 -
Un
ignoble attentat. -
La veuve Lefrançois,
30 ans, journalière à Bernières-le-Patry, canton de Vassy, dont le
mari a été tué à la guerre, était partie travailler, laissant à la
maison ses trois enfants, 9, à et
3 ans. Dans l'après-midi, un ouvrier agricole, un nommé Paul Favrie,
48 ans, originaire de la Manche, qui travaillait dans un champ
voisin, éloigna, sous un prétexte futile, l'aîné des enfants,
entra dans la maison et viola la fillette de 3 ans. La pauvre petite,
qui avait été horriblement blessée, succomba, le lendemain,
après d'atroces souffrances. Son attentat commis, Favrie
disparut, et on n'a pu encore le retrouver.
Août
1917 -
Le crime odieux.
- On se souvient du
viol affreux qui entraîna la mort de la petite Denise Lefrançois,
âgée de 5 ans. Après
autopsie du cadavre et une enquête minutieuse, le parquet a fait
arrêter Paul-Marie Favrie, 46 ans, cultivateur, en sursis d'appel, qui
travaillait près de la demeure de la veuve Lefrançois, et sur lequel
planent des soupçons.
Novembre
1917 -
Innocence reconnue.
-
On se
rappelle
qu'en août dernier, à la suite d'une enquête, ouverte après la mort
d'une fillette de Bernières-le-Patry, canton de Vassy, la jeune Denise
Lefrançois, on avait conclu que l'enfant avait été violée, et on
avait arrêté un mobilisé, Paul Favrie, 46 ans, originaire de
Saint-Georgcs-de-Rouelley (Manche), en sursis agricole à
St-Sauveur-de-Chaulieu. Malgré les protestations d'innocence de Favrie,
on l'écroua à la prison militaire de Rouen. De l'autopsie de la
fillette, il résulta qu'elle avait succombé à une péritonite et
n'avait pas subi de violences. En conséquence, le rapporteur au Conseil
de guerre a prononcé la mise en liberté de Favrie.
Juin 1923 - Le cochon coffre-fort. - M. Prevel, cultivateur à Bernières-le-Patry, canton de Vassy, revenait de Tinchebray où il avait vendu une vache pour 1 900 fr., ramenant en voiture son voisin, M. Patard, sa femme et M. Lebunerel, de Viessoix. Pendant le trajet, ce dernier ayant aperçu une liasse de billets dans le fond de la voiture en avertit ses compagnons de route. Sans compter, M. Prevel les ramassa et les mit dans sa poche. En arrivant chez lui, il constata avec surprise qu'une liasse de 10 billets de 100 fr. lui manquait. L'avait-il perdue en route ? Ou le cochon qu'il ramenait au fond de sa voiture a-t-il dévoré les billets ? C'est ce que l'enquête ouverte aura du mal à établir, car les personnes qui l'accompagnaient sont hors de soupçon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1925 -
Incendie. - Une cave et une étable appartenant à M. Courteille ont été
complètement détruites par le feu, sans qu'il soit possible de
préciser par quel concours de circonstances l'incendie a pu prendre et
se développer, 25 000 kilos de foin, 10 fûts et 10 000 litres de cidre
contenus dans la cave ont été anéantis. (source : L’Indicateur
de
Mars
1925 -
Mauvais
traitements sur
des enfants.
-
Émus par
le misérable
état dans
lequel vivaient
cinq malheureux
enfants, les
autorités
communales de
Bernières-le-Patry signalèrent
à l'autorité
préfectorale, puis
à M.
le procureur
de la
République de
Vire, l'indigne
indifférence et
la négligence
qu'avaient à
l'égard de
leurs enfants
les époux
Hermandier, demeurant
à Bernières-le-Patry. L'homme, exerçant la profession de journalier, est assidu au travail et n'a pour tout gain que 7 francs par jour. La femme est paresseuse, malpropre et laisse dans la saleté, la vermine et dans le dénuement le plus complet ses cinq enfants soutenus par une maigre pitance. Hermandier
se défend
d'être l'auteur
de la
misère où
est plongée
sa famille,
il accuse
la vie
chère et
parfois sa
femme qui
n'a pas
jugé à
propos de
venir se
présenter devant
ses juges
pour se
défendre, se
rendant
compte de
la gravité
du délit
dont elle
s'est rendue
coupable. Cet
indigne couple
récolte : l'homme,
deux mois
de prison
avec sursis,
la femme
trois mois
sans sursis. Quant aux enfants, trois sont confiés à l'Assistance publique, un est remis à la garde de sa grand'mère, Mme Faudaye, demeurant à Vire, et le cinquième, un bébé de quelques mois, reste à la charge de ses parents. De plus, Hermandier aura à assurer à l'Assistance une pension mensuelle de 90 fr.
Juillet
1930 -
Est pris qui croyait prendre.
- Desdoits
Émile, 50 ans, cultivateur a poursuivi pour blessures par imprudence du
sieur Retout, cultivateur au lieu-dit, est acquitté. Ce dernier qui
s'est porté partie civile, est condamné en tous les dépens.
Juillet
1931 -
Certificat
d’études primaires. -
23
inscrits, 22
présents, 21
admis.
Mai 1932 - Un enfant tué par un cheval. - A Bernières-le-Patry, canton de Vassy, M. Lebarbe, cultivateur au village du Parc, s'était rendu avec son fils age de 8 ans, dans un de ses champs chercher un cheval. Effrayé, l'animal se laissa difficilement approcher et, au moment d'être pris, lança une ruade qui atteignit l'enfant à une épaule et à la tête. Quelques heures après, le pauvre petit expirait. (Bonhomme Normand)
Mai
1938 - Une cultivatrice tombe dans
son puits et se noie.
- M.
Tirard Louis,
52 ans, cultivateur
à
Bernières-le-Patry, village « Boutry », quitta sa ferme le 18 mai, vers 15 heures, pour se rendre à Montsecret, où se tenait une foire et où il passa la nuit chez son beau-frère, laissant seule
à la
ferme sa
femme,
née
Voivenel Louise, âgée de 49 ans. Le
matin du
19,
alors qu'il était encore à Montsecret, un de ses voisins vint lui annoncer une bien triste nouvelle :
sa
femme avait
été
trouvée
noyée dans
le
puits
de sa
ferme. On suppose que Mme Tirard, en voulant puiser de l'eau et en saisissant la chaîne, assez difficile à atteindre, aura perdu l'équilibre et sera ainsi tombée dans le puits, où son cadavre est resté pendant toute la nuit du 18 au 19. (source le Moniteur du Calvados)
Septembre 1938 - Un cultivateur se suicide. - Atteint de troubles mentaux, un cultivateur de Bernières-le-Patry, M. Julie Octave, né en 1886, s'est donné la mort en se pendant à la branche d'un pommier de sa ferme. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Un sexagénaire assomme son amie à coups de bûches.
-
Au village de la Roquette, à Bernière-le-Patry, vivaient depuis
une quinzaine d'années Auguste Prunier, journalier, âgé de 66
ans et une veuve Hergault, née Victorine Decaen et âgée de 56 ans. Prunier
allait irrégulièrement travailler dans les fermes. L'autre samedi, il
dut se prendre de querelle avec sa compagne et, saisissant une bûche
près du foyer, il en asséna un violent coup sur la tête de Mme
Hergault, qui s'affaissa. Après qu'elle fut tombée, l'énergumène
s'acharna sur sa victime et la frappa jusqu'à ce que la tête soit en
bouillie. Il
la laissa étendue toute la nuit sur l'aire de terre battue de la
chaumière. Dimanche, à 4 heures, il s'en fut réveiller un voisin, M.
Jouguet, et lui fit part de la discussion il avait eue avec son
amie et l'emmena à son domicile pour l'aider, dit-il, à la poser sur
le lit. On
pense de l'effroi que ressentit M. Jouguet à la vue du cadavre qui
baignait dans le sang. Le
Maire fut averti et les gendarmes vinrent arrêter Prunier qui fut
conduit à la prison de Caen.
Septembre
1943 -
Fait divers.
- En
vérifiant ses placards, Mme de Saint-Guilhem, demeurant au château de
La Rochelle, à Bernières-le-Patry, constata la disparition de 20 plats
en argent massif, d'une valeur de 110.000 francs. L'enquête
n'a pas permis de retrouver cette précieuse vaisselle plate, mais le
personnel interrogé, a déclaré que les plats auraient été cachés
par M. de Saint-Guilhem
Avril
1945 -
Un incendie détruit deux maisons.
- En
déposant imprudemment une lampe-pigeon prés d’une fenêtre dont les
vitres avaient été
remplacées par des feuilles de papier huilé, la petite Madeleine
Lemagen, 9 ans, fille de ménage de cultivateurs de Bernière-le-Patry,
a mis feu à celle-ci. En dépit d’une prompte intervention, le toit
de chaume de la maison fut
atteint par des flammèches : l’incendie
se développant rapidement malgré les efforts des voisins accourus, se
communiqua à l’habitation des
époux Rault, toute proche, qui flamba à son tour. Les pompiers de
Vassy, appelés, ne purent que noyer les décombres. Décembre
1945 -
Toujours les mines. -
En
émondant une haie, M. André Moulin, 20 ans, demeurant à
Bernières-le-Patry, a sauté sur une mine. Transporté à l’hôpital
de Flers dans un état grave, le jeune homme a succombé le lendemain.
Cet accident a également causé des blessures, qui ne mettent pas leurs
jours en danger, à Mlle Jeannine Bosquet et à M. Auguste Letirant, de
Vassy.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1947 -
Mgr Picaud à Bernières-le-Patry.
–
le 21 septembre, l’évêque
de Bayeux bénira trois cloches à Bernières-le-Patry. Un sermon sera
prononcé par M. le Chanoine Trèche, doyen de N.-D. de Vire, au cours
des cérémonies de la journée. (source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre 1949 - Trop d’imagination. - Au début du mois, un cambriolage était commis chez M. Maurice Vallée, cultivateur à Truttemer- le-Grand. Le lendemain, le bruit courait que deux bandits masqués avaient tenté de s'introduire au domicile de M. Roger Lefèvre, gérant du château de la Rochelle, en Bernières-le-Patry, vers 22 heures, alors que celui-ci se trouvait avec sa famille à la fête de cette commune, dite du Rosaire. Si l'enquête n'a pas encore abouti à l'arrestation des cambrioleurs de M. Vallée, du moins a-t-elle éclairci le mystère des bandits masqués, fruit de l'imagination du jeune Bernard Lefèvre, frère du gérant, que ce dernier avait envoyé au château, dès qu'il eut appris le cambriolage de ferme de la Rocherie. Le jeune homme revint rapidement, affirmant avoir vu deux hommes masqués d'un loup noir, à la porte du château. Des
recherches entreprises immédiatement dans les allées ne donnèrent
aucun résultat et pour cause... Bernard Lefevre devait avouer quelques
jours plus tard que, pris de peur dans la nuit, il était revenu aussi
vite que possible, montant cette histoire de toutes pièces sous le coup
d'une vive émotion. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Deux carriers blessés par l’explosion d’une mine.
- Deux
ouvriers de l'entreprise Piala, MM, Pierre Garcia et Hervé Lepage, de
Bernières-le-Patry, qui procédaient à l'extraction de blocs de granit
à Lonlay- l'Abbaye, ont été blessés par l'éclatement d'une mine
qu'ils venaient d'allumer. Ils ont été soignés à l'hôpital de
Flers. ( Le Bonhomme Libre ) |
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BERNIÈRES-le-PATRY - Rue Principale |
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