1er Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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BLONVILLE s/ MER |
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Canton de Trouville-sur-mer |
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— Exmelin et sa femme, demeurant à Blonville, accusés de vols et de coups et blessures, par eux-mêmes et en complicité, ont été condamnés, le mari à 10 de travaux forcés, la femme à 12 ans de la même peine. (Source : Le Journal de Honfleur)
Août
1858 -
La Poste. - La
délibération du Conseil d'arrondissement de Pont-l'Evêque, demandant
que des courriers directs soient établis entre Pont-l'Evêque et
Cambremer, avec bureau de distribution, à Bonnebosq, et entre Touques et
Dives, avec distribution à la forge de Blonville, qu'un autre
bureau de distribution soit également créé à Beuvron, qu'enfin un
autre bureau de distribution soit établi au Breuil, qui est une station
de chemin de fer. Renouvelle le vœu qu'il a déjà émis dans sa
précédente session , pour que M. le Ministre des finances veuille bien
prendre les mesures nécessaires, afin que tous ces services soient
établis dans le plus prompt délai possible.
Octobre
1858 - Établissement de bureaux de poste. -
Le Conseil général renouvelle le vœu pour que des
courriers directs soient établis entre Pont-l’Évêque et Cambremer
avec bureau de distribution à Bonnebosq, et entre Touques et Dives, avec
distribution à la Forge de Blonville ; qu’une autre distribution soit
également créée à Beuvron. et qu’enfin une autre soit établie au
Breuil, qui est une station de chemin de fer. (Source : Le
journal de Honfleur)
Avril
1868 -
Un grognard. - Un
ancien militaire du premier Empire, M.Aize, décoré de la médaille de
Sainte-Hélène, vient de mourir à Rouen, à l'âge de 76 ans. Né à
Blonville (Calvados), le 11 novembre 1791, il avait servi, comme matelot,
au 62e équipage de haut-bord, de 1811 à 1814. Dans la campagne de Hollande, il avait été, au combat naval de Flessingue, blessé d'un éclat d'obus au côté gauche.
Août
1868
- Les vols. -
Les plaintes s'élèvent contre les bandes de rôdeurs qui
exploitent en ce moment le littoral. Depuis
Honfleur jusqu'à Arromanches et au-delà, on voit, depuis que la saison
des bains est ouverte, des compagnies de bohémiens qui viennent camper à
l'entrée des communes du littoral, et de la envoient leurs enfants en
haillons et pieds nus, mendier dans les maisons et jusque sous les pieds
des chevaux et sous les voitures au risque de causer de déplorables
accidents.
Janvier
1870 -
Le Canton.
- Voici les
noms des communes qui doivent faire partie du nouveau canton de Trouville,
si l’enquête n'y apporte aucun changement. Il se composerait des
communes de Trouville, Deauville, Villerville, Touques, Saint-Arnoult,
Bénerville, Tourgéville, prises aux dépens du canton de Pont-l’Evêque,
et des communes de Blonville et Vauville, détachées du canton de
Dozulé. Sa population serait de 10.115 habitants. Pour compenser la perte que subirait, le canton de Pont-1'Evêque, on lui attribuerait trois communes du canton de Blangy, Saint-Julien-sur-Calonne, Pierrefitte et le Vieux-Bourg, plus la commune de Glanville qu'on détacherait du canton de Dozulé.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Pont-l'Evêque :
Rumesnil, école
mixte ; Gonneville-sur-Honfleur,
école mixte ;
La Rivière-Saint-Sauveur,
école de
garçons ; Blonville,
école mixte ;
Clarbec, école de garçons.
Décembre
1884 -
La tempête. -
La tempête de vent, de
pluie et de grêle, qui règne depuis quelques jours sur notre région,
s'est étendue sur toute la France. Partout sur nos côtes, les anciens ne
se souviennent pas d'avoir vu pareil coup de vent, un autre est signalé. Tous
les bâtiments sont rentrés au port. Quelques-uns ont brisé leurs ancres
et sont venus s'échouer en face de Cherbourg. Le canot de sauvetage de
Honfleur est sorti pour essayer de porter secours à un bateau en
détresse en vue da Trouville. Après avoir été ballottés près de deux
heures, par une mer furieuse, les courageux marins honfleurais montant le
canot sont rentrés au port sans avoir rien vu. Dans
le Midi, la tempête a sévi avec non moins de violence. Dans le Doubs,
elle a été suivie d'une chute abondante de neige. Pendant
l'orage, le tonnerre est tombé à Blonville, près
Villers-sur-Mer, sur la maison d'habitation de M Constant Malicorne et a
communiqué le feu aux boiseries. En un clin d’œil, la toiture de
l'habitation était en flammes. A
Caen, comme partout du reste, les tuiles, les ardoises, et les cheminées
volaient en l'air. Sur le Cours, un arbre a été déraciné et a brisé
le parapet du pont de l'Hôpital. Pendant le mauvais temps, cinq jeunes mousses de Port-en-Bessin, s'étaient embarqués sur le nouveau bassin dans un bachot carré très léger, sans doute par suite d'un faux mouvement de l'un d'eux, le bachot coula et tous les cinq furent précipités à l'eau, quatre d'entre eux furent sauvés. Mais le cinquième, le nommé Auguste Vingtrois, âgé de 14 ans, s'est noyé.
Mai
1888 -
Neuf suicide.
- Jules-Albert
Guénet, 28 ans, occupé
chez ses parents, cultivateurs à Blonville, a été trouvé noyé
dans une mare. L'enquête a fait connaître que la mort remontait à
quelques minutes seulement et qu'elle était le résultât d'un suicide
que l'on ne sait à quoi attribuer. —
Émile Baudel, 19 ans, domestique à Glanville, a été trouvé pendu dans
une haie sur le chemin d'Annebault à Bourgeauville. On ne sait pas
pourquoi il s'est donné la mort. -
Le sieur Jean-Louis Perette, 55 ans, demeurant à Cormolain, s'est pendu
à l'aide d'une corde, à une poutre, dans la boulangerie de son père,
propriétaire. On ignore la cause du suicide. -
Le sieur Julien-Esprit Marais, 50 ans, charpentier de navire à Trouville,
a été trouvé sans vie, pendu dans son bùcher. C'est encore un suicide
que l'on ne sait à quoi attribuer. -
Le sieur Louis Laville, 19 ans, domestique à Gavrus, a été trouvé
pendu dans un bois de M. de Lavau, sis à Missy. Il s'était servi de son
mouchoir de poche qu'il avait fixé à une branche
de sapin, à 4 mètres de hauteur. C'était un bon sujet et l'on ne peut
comprendre les motifs qui l'ont poussé à ce suicide. -
Le sieur Gustave Dethan, 18 ans et demi, journalier chez ses parents, à
Colombiers, a été retiré de la rivière la Seulles. Ce jeune homme
avait été vu la Veille par des -
Un ouvrier, descendu depuis deux jours à l'hôtel d'Alençon, à Lisieux,
s’est noyé en se jetant dans un fossé peu profond. Cet homme serait un
breton qui a travaillé 20 ans chez M. Parent, couvreur à Vimoutiers, où
il était connu sous le nom de Grand René. -
Louis Bacon, 56 ans, arrêté pour vol, à Caen, avait été conduit à la
chambre de sûreté, il s'y est pendu au moyen de ses bretelles. Cet
individu, qui ne vivait que de vols, avait subi de nombreuses
condamnations. -
La nommée Marie Londais, veuve Foucher, 65 ans, demeurant à
Périers-en-Auge, a été trouvée noyée dans une mare. Il résulte de
l'enquête que la veuve Foucher, étant en état d'ivresse, a voulu puiser
de l'eau dans la mare et s'y est noyée.
Août
1888 -
Mort accidentelle. -
Le cadavre du nommé Ulysse Thieuland, 18 ans.
marin-pêcheur à Blonville, a été trouvé dans la mer, à deux milles,
des jetées de Trouville. La mort remontait à huit jours et était
accidentelle.
Août
1888 -
Folle par amour. -
Vendredi, à
6 h. du matin, les habitants de la route de Villers-sur-Mer furent surpris
par l'apparition soudaine de la jeune Vauquelin, qui se promenait en
chemise. On prévint le garde champêtre qui reconduisit la malheureuse
jeune fille chez ses parents à Blonville. Il y a deux ans que cette fille
est dans un état voisin de la folie, et on attribue à des chagrins
d'amour le dérangement de ses facultés. C'est l'histoire d'une fille
abandonnée par son amant à la suite du refus de ses parents de consentir
au mariage.
Août 1889. - Folle par amour. - Vendredi, à 6 h. du matin, les habitants de la route de Villers-sur-Mer furent surpris par l'apparition soudaine de la jeune Vauquelin, qui se promenait en chemise. On prévint le garde champêtre qui reconduisit la malheureuse jeune fille chez ses parents à Blonville. Il y a deux ans que cette fille est dans un état voisin de la folie, et on attribue à des chagrins d'amour le dérangement de ses facultés. C'est
l'histoire d'une fille abandonnée par son amant à la suite du refus de
ses parents de consentir au mariage. ( Bonhomme Normand)
Mai
1890 -
Incendie. -
Un
incendie de cause inconnue a éclaté à Blonville, et a consumé un
bâtiment à usage de cave, écurie et bouillerie, ainsi que le mobilier
qu'il contenait, appartenant au sieur Joseph Vauquelin, charpentier.
Pertes, 1 000 francs.
Janvier 1891 - Le crime de Blonville. - Samedi soir, le sieur Émile Folliet, 59 ans, taupier, et Auguste Langeois, 27 ans, né à Pierrepont, jardinier chez Mme de Valpinçon, avaient bu et joué aux cartes dans les cabarets situés au bas de la côte de Blonville, qui conduit de Trouville à Villers-sur-Mer. Vers neuf heures et demie, ils sortirent, Langeois était porteur d'un fusil. Tous les deux, bien que d'accord, parlaient haut. A deux heures du matin, un employé de la halte de Blonville trouvait, sur le chemin qui conduit à la mer, le cadavre de Folliet, le crâne littéralement en bouillie.
On
suppose qu'en sortant du cabaret les deux hommes ont eu une discussion au
sujet de tours de cartes que Langeois prétendait connaître, une légère
lutte aura eu lieu, Folliet sera
tombé et son compagnon lui aura, avec un acharnement de brute ivre,
broyé le crâne avec la crosse de son fusil. Émile Folliet était
célibataire. Auguste Langeois est marié, sans enfants.
Août 1895 - Marine. - Un cadavre, recueilli en mer le 16 août, a été inhumé à Blonville : sexe masculin, aspect général d'un enfant de 13 à 16 ans ; taille : 1 m. 50 ; sourcils châtains ; décomposition assez avancée ; traits méconnaissables ; cadavre ayant dû séjourner à l'eau une quinzaine de jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1895 - Un homme
brûlé. - La
semaine dernière, un mauvais bâtiment, situé à Blonville, sur
la route de Beaumont-en-Auge a été brûlé. Il était habité par les
sieurs Baptiste Lebey et Albert Alix. Ce dernier n'était pas encore
rentré lorsque le feu s'est déclaré. C'est en voyant la fumée qu'il
est allé chercher le propriétaire, M. Aize. Mais, lorsqu'ils
arrivèrent, tout secours était inutile. Quant à l'autre locataire,
Baptiste Lebey, il a été trouvé sous les décombres, en partie
carbonisé. Probablement qu'il s'était endormi sa chandelle allumée et
que le feu se sera communiqué à sa couchette, et c'est en essayant de se
sauver qu'il a été asphyxié par la fumée et est tombé à l'endroit
où on l'a trouvé à demi brûlé. Il était célibataire et âgé
de 53 ans. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1896 - Vols d’animaux. - A Blonville, près Trouville, un cheval a été dérobé au sieur Mabire, jardinier. — La veuve Lecoq, débitante à Beaufour, accuse son fils Albert, marchand de poisson, de lui avoir détourné une vache. — Un cheval a été dérobé au sieur Célestin Lafosse, cultivateur à Hermival-les-Vaux. —
Une jument a été volée au sieur Paul Cuiller, à Goustranville. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Barque de pêche coulée.
- Une
barque de pêche s'est
échouée à quatre milles dans l'Est-Nord-Est sous Blonville, près
Trouville. Les deux hommes qui étaient à bord sont sauvés. La barque
reste coulée avec voiles et focs hissés. (Source :
Le Bonhomme Normand) |
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BLONVILLE-SUR-MER - Route de Trouville |
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BLONVILLE-SUR-MER - Rue de la Mer |
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BLONVILLE-SUR-MER (Calvados) |
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43 BLONVILLE. - Villa "Mylonguita" et "Ki-san-Fou" |
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BLONVILLE-SUR-MER (Calvados) - Villa "L'Écran" |
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BLONVILLE-SUR-MER - La Plage |
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