1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BLONVILLE  s/ MER

Canton de Trouville-sur-mer

Les habitants de la commune sont des Blonvillais, Blonvillaises.


Novembre 1852   -   Cour d'assises du Calvados.   -   Audience du 15 novembre.

  Exmelin et sa femme, demeurant à Blonville, accusés de vols et de coups et blessures, par eux-mêmes et en complicité, ont été condamnés, le mari à 10 de travaux forcés, la femme à 12 ans de la même peine. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1858  -  La Poste.  -  La délibération du Conseil d'arrondissement de Pont-l'Evêque, demandant que des courriers directs soient établis entre Pont-l'Evêque et Cambremer, avec bureau de distribution, à Bonnebosq, et entre Touques et Dives, avec distribution à la forge de Blonville, qu'un autre bureau de distribution soit également créé à Beuvron, qu'enfin un autre bureau de distribution soit établi au Breuil, qui est une station de chemin de fer. Renouvelle le vœu qu'il a déjà émis dans sa précédente session , pour que M. le Ministre des finances veuille bien prendre les mesures nécessaires, afin que tous ces services soient établis dans le plus prompt délai possible.

 

Octobre 1858   -   Établissement de bureaux de poste.   -   Le Conseil général renouvelle le vœu pour que des courriers directs soient établis entre Pont-l’Évêque et Cambremer avec bureau de distribution à Bonnebosq, et entre Touques et Dives, avec distribution à la Forge de Blonville ; qu’une autre distribution soit également créée à Beuvron. et qu’enfin une autre soit établie au Breuil, qui est une station de chemin de fer.  (Source : Le journal de Honfleur)

 

Avril 1868   -   Un grognard.   -   Un ancien militaire du premier Empire, M.Aize, décoré de la médaille de Sainte-Hélène, vient de mourir à Rouen, à l'âge de 76 ans. Né à Blonville (Calvados), le 11 novembre 1791, il avait servi, comme matelot, au 62e équipage de haut-bord, de 1811 à 1814.

Dans la campagne de Hollande, il avait été, au combat naval de Flessingue, blessé d'un éclat d'obus au côté gauche.

 

Août 1868   -   Les vols.   -   Les plaintes s'élèvent contre les bandes de rôdeurs qui exploitent en ce moment le littoral.

Depuis Honfleur jusqu'à Arromanches et au-delà, on voit, depuis que la saison des bains est ouverte, des compagnies de bohémiens qui viennent camper à l'entrée des communes du littoral, et de la envoient leurs enfants en haillons et pieds nus, mendier dans les maisons et jusque sous les pieds des chevaux et sous les voitures au risque de causer de déplorables accidents.

 

Janvier 1870   -   Le Canton.   -  Voici les noms des communes qui doivent faire partie du nouveau canton de Trouville, si l’enquête n'y apporte aucun changement. Il se composerait des communes de Trouville, Deauville, Villerville, Touques, Saint-Arnoult, Bénerville, Tourgéville, prises aux dépens du canton de Pont-l’Evêque, et des communes de Blonville et Vauville, détachées du canton de Dozulé. Sa population serait de 10.115 habitants.

Pour compenser la perte que subirait, le canton de Pont-1'Evêque, on lui attribuerait trois communes du canton de Blangy, Saint-Julien-sur-Calonne, Pierrefitte et le Vieux-Bourg, plus la commune de Glanville qu'on détacherait du canton de Dozulé.

Les cantons de Honfleur et de Cambremer resteraient tels qu'ils sont  actuellement.

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Pont-l'Evêque : Rumesnil, école mixte ; Gonneville-sur-Honfleur, école mixte ; La Rivière-Saint-Sauveur, école de garçons ; Blonville, école mixte ; Clarbec, école de garçons.

 

Décembre 1884  -  La tempête.  -  La tempête de vent, de pluie et de grêle, qui règne depuis quelques jours sur notre région, s'est étendue sur toute la France. Partout sur nos côtes, les anciens ne se souviennent pas d'avoir vu pareil coup de vent, un autre est signalé.

Tous les bâtiments sont rentrés au port. Quelques-uns ont brisé leurs ancres et sont venus s'échouer en face de Cherbourg. Le canot de sauvetage de Honfleur est sorti pour essayer  de porter secours à un bateau en détresse en vue da Trouville. Après avoir été ballottés près de deux heures, par une mer furieuse, les courageux marins honfleurais montant le canot sont rentrés au port sans avoir rien vu.

Dans le Midi, la tempête a sévi avec non moins de violence. Dans le Doubs, elle a été suivie d'une chute abondante de neige.

Pendant l'orage, le tonnerre est tombé à Blonville, près Villers-sur-Mer, sur la maison d'habitation de M Constant Malicorne et a communiqué le feu aux boiseries. En un clin d’œil,  la toiture de l'habitation était en flammes.

A Caen, comme partout du reste, les tuiles, les ardoises, et les cheminées volaient en l'air. Sur le Cours, un arbre a été déraciné et a brisé le parapet du pont de l'Hôpital.

Pendant le mauvais temps, cinq jeunes mousses de Port-en-Bessin, s'étaient embarqués sur le nouveau bassin dans un bachot carré très léger, sans doute par suite d'un faux mouvement de l'un d'eux, le bachot coula et tous les cinq furent précipités à l'eau, quatre d'entre eux furent sauvés. Mais le cinquième, le nommé Auguste Vingtrois, âgé de 14 ans, s'est noyé.

 

Mai 1888  -  Neuf suicide.  -  Jules-Albert Guénet, 28 ans, occupé chez ses parents, cultivateurs à Blonville, a été trouvé noyé dans une mare. L'enquête a fait connaître que la mort remontait à quelques minutes seulement et qu'elle était le résultât d'un suicide que l'on ne sait à quoi attribuer.

— Émile Baudel, 19 ans, domestique à Glanville, a été trouvé pendu dans une haie sur le chemin d'Annebault à Bourgeauville. On ne sait pas pourquoi il s'est donné la mort.

- Le sieur Jean-Louis Perette, 55 ans, demeurant à Cormolain, s'est pendu à l'aide d'une corde, à une poutre, dans la boulangerie de son père, propriétaire. On ignore la cause du suicide.

- Le sieur Julien-Esprit Marais, 50 ans, charpentier de navire à Trouville, a été trouvé sans vie, pendu dans son bùcher. C'est encore un suicide que l'on ne sait à quoi attribuer.

- Le sieur Louis Laville, 19 ans, domestique à Gavrus, a été trouvé pendu dans un bois de M. de Lavau, sis à Missy. Il s'était servi de son mouchoir de poche qu'il avait fixé à une branche  de sapin, à 4 mètres de hauteur. C'était un bon sujet et l'on ne peut comprendre les motifs qui l'ont poussé à ce suicide.

- Le sieur Gustave Dethan, 18 ans et demi, journalier chez ses parents, à Colombiers, a été retiré de la rivière la Seulles. Ce jeune homme avait été vu la Veille par des personnes qui n'ont pu le secourir, au moment où il se jetait à l'eau. Dethap était sobre et bon travailleur, rien ne faisait soupçonner qu'il était disposé à se donner la mort.

- Un ouvrier, descendu depuis deux jours à l'hôtel d'Alençon, à Lisieux, s’est noyé en se jetant dans un fossé peu profond. Cet homme serait un breton qui a travaillé 20 ans chez M. Parent, couvreur à Vimoutiers, où il était connu sous le nom de Grand René.

- Louis Bacon, 56 ans, arrêté pour vol, à Caen, avait été conduit à la chambre de sûreté, il s'y est pendu au moyen de ses bretelles. Cet individu, qui ne vivait que de vols, avait subi de nombreuses condamnations.

- La nommée Marie Londais, veuve Foucher, 65 ans, demeurant à Périers-en-Auge, a été trouvée noyée dans une mare. Il résulte de l'enquête que la veuve Foucher, étant en état d'ivresse, a voulu puiser de l'eau dans la mare et s'y est noyée.  

 

Août 1888  -  Mort accidentelle.  -  Le cadavre du nommé Ulysse Thieuland, 18 ans. marin-pêcheur à Blonville, a été trouvé dans la mer, à deux milles, des jetées de Trouville. La mort remontait à huit jours et était accidentelle.  

 

Août 1888  -  Folle par amour.  -  Vendredi, à 6 h. du matin, les habitants de la route de Villers-sur-Mer furent surpris par l'apparition soudaine de la jeune Vauquelin, qui se promenait en chemise. On prévint le garde champêtre qui reconduisit la malheureuse jeune fille chez ses parents à Blonville. Il y a deux ans que cette fille est dans un état voisin de la folie, et on attribue à des chagrins d'amour le dérangement de ses facultés. C'est l'histoire d'une fille abandonnée par son amant à la suite du refus de ses parents de consentir au mariage.  

 

Août 1889.   -   Folle par amour.   -   Vendredi, à 6 h. du matin, les habitants de la route de Villers-sur-Mer furent surpris par l'apparition soudaine de la jeune Vauquelin, qui se promenait en chemise. On prévint le garde champêtre qui reconduisit la malheureuse jeune fille chez ses parents à Blonville.

Il y a deux ans que cette fille est dans un état voisin de la folie, et on attribue à des chagrins d'amour le dérangement de ses facultés.

C'est l'histoire d'une fille abandonnée par son amant à la suite du refus de ses parents de consentir au mariage.  ( Bonhomme Normand)

 

Mai 1890  -  Incendie.  -  Un incendie de cause inconnue a éclaté à Blonville, et a consumé un bâtiment à usage de cave, écurie et bouillerie, ainsi que le mobilier qu'il contenait, appartenant au sieur Joseph Vauquelin, charpentier. Pertes, 1 000 francs.  

 

Janvier 1891  -  Le crime de Blonville.  -  Samedi soir, le sieur Émile Folliet, 59 ans, taupier, et Auguste Langeois, 27 ans, né à Pierrepont, jardinier chez Mme de Valpinçon, avaient bu et  joué aux cartes dans les cabarets situés au bas de la côte de Blonville, qui conduit de Trouville à Villers-sur-Mer. Vers neuf heures et demie, ils sortirent, Langeois était porteur d'un fusil. Tous les deux, bien que d'accord, parlaient haut. A deux heures du matin, un employé de la halte de Blonville trouvait, sur le chemin qui conduit à la mer, le cadavre de Folliet, le crâne littéralement en bouillie.

La gendarmerie fut prévenue et la rumeur publique accusa Langeois, homme violent et redouté. Quand il aperçut les gendarmes, il pâlit et se troubla. Après avoir saisi le fusil et le pantalon que Langeois portait la veille, ils l'ont conduit près du cadavre. Langeois a protesté de son innocence, mais sur le lieu du crime on a trouvé une serpette et un bout de pipe lui appartenant, en rentrant, il avait lavé son pantalon et gratté la crosse de son fusil, comme pour en faire disparaître des taches de sang, de plus, il portait des ecchymoses à la figure et aux jambes. 

On suppose qu'en sortant du cabaret les deux hommes ont eu une discussion au sujet de tours de cartes que Langeois prétendait connaître, une légère lutte aura eu lieu, Folliet sera tombé et son compagnon lui aura, avec un acharnement de brute ivre, broyé le crâne avec la crosse de son fusil. Émile Folliet était célibataire. Auguste Langeois est marié, sans enfants.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1895  -  Marine.  -   Un cadavre, recueilli en mer le 16 août, a été inhumé à Blonville : sexe masculin, aspect général d'un enfant de 13 à 16 ans ; taille : 1 m. 50 ; sourcils châtains ; décomposition assez avancée ; traits méconnaissables ; cadavre ayant dû séjourner à l'eau une quinzaine de jours. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1895  -  Un homme brûlé. - La semaine dernière, un mauvais bâtiment, situé à Blonville, sur la route de Beaumont-en-Auge a été brûlé. Il était habité par les sieurs Baptiste Lebey et Albert Alix. Ce dernier n'était pas encore rentré lorsque le feu s'est déclaré. C'est en voyant la fumée qu'il est allé chercher le propriétaire, M. Aize. Mais, lorsqu'ils arrivèrent, tout secours était inutile. Quant à l'autre locataire, Baptiste Lebey, il a été trouvé sous les décombres, en partie carbonisé. Probablement qu'il s'était endormi sa chandelle allumée et que le feu se sera communiqué à sa couchette, et c'est en essayant de se sauver qu'il a été asphyxié par la fumée et est tombé à l'endroit où on l'a trouvé  à demi brûlé. Il était célibataire et âgé de 53 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1896  -  Vols d’animaux.  -  A Blonville, près Trouville, un cheval a été dérobé au sieur Mabire, jardinier.

— La veuve Lecoq, débitante à Beaufour, accuse son fils Albert, marchand de poisson, de lui avoir détourné une vache.

— Un cheval a été dérobé au sieur Célestin Lafosse, cultivateur à Hermival-les-Vaux. 

— Une jument a été volée au sieur Paul Cuiller, à Goustranville. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1900   -   Barque de pêche coulée.  -  Une barque de pêche s'est échouée à quatre milles dans l'Est-Nord-Est sous Blonville, près Trouville. Les deux hommes qui étaient à bord sont sauvés. La barque reste coulée avec voiles et focs hissés. (Source : Le Bonhomme Normand)  

1901 c'est ici

BLONVILLE-SUR-MER  -  Route de Trouville

BLONVILLE-SUR-MER  -  Rue de la Mer

BLONVILLE-SUR-MER (Calvados)

43   BLONVILLE.  -  Villa "Mylonguita"  et "Ki-san-Fou"

BLONVILLE-SUR-MER (Calvados)  -  Villa "L'Écran"  

BLONVILLE-SUR-MER  -  La Plage

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