1er Juin 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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BLONVILLE  s/ MER

Canton de Trouville-sur-mer

Les habitants de la commune sont des Blonvillais, Blonvillaises.


Août 1901   -   Bêtise et méchanceté.  -  Le curé de Blonville a déposé une plainte à la gendarmerie de Villers-sur-Mer pour destruction de son chien contre un individu qu'il soupçonne de cet acte de malveillance.

— 140 greffes aux arbres de M. Meslier, notaire à Bonnebosq, ont été détruites. Le préjudice est de à 300 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Orages.  -  Lundi, vers midi, un orage de pluie et de grêle s'est abattu sur Paris. Les rues, dans une obscurité presque complète, étaient couvertes d'un tapis de glace blanche.

A sept heures du soir, l'orage, poussé par le vent, a passé sur la Seine-Inférieure où il est tombé beaucoup d'eau ainsi qu'à Cherbourg.

— A Blonville-sur-Mer, prés de Trouville, la foudre est tombée sur la villa « Blanchette », occasionnant 1 500 fr. de dégâts.  .  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1903  -  Amateurs de bicyclettes.   -   Deux bicyclettes ont été volées dans la halte de Blainville, près Caen. L'une appartient à Mme Barret, de Douvres et l'autre à M. Couturier, de Paris.

— Deux bicyclettes ont été également volées, par effraction, à là halte de Blonyille, au préjudice de la Compagnie de l'Ouest. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -  Voleur volé.   -   Le coffre-fort enlevé à M. Lemazurier, négociant en charbon à Deauville, a été retrouvé intact enfoui dans un terrain vague à Blonville. Les malfaiteurs n'ayant pas pu le défoncer. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -  Chaleurs.   -   Après le froid et la pluie, les chaleurs. Le thermomètre est monté à 25°. Pourtant, les gens d'Espagne sont plus à plaindre que nous. Ils ont eu 49° à l'ombre et 59° au soleil. Pas étonnant que les Espagnols aient la tête chaude. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -  A propos de pommes.   -   Les Allemands boivent du cidre comme les Normands. D'ordinaire, ils nous achètent nos pommes, mais, comme ils savent que cette année nous n'en avons guère, ils les font venir de Bohème où la récolte est très abondante. On ne s'attendait guère, chez nous, à voir les Bohémiens nous faire une semblable concurrence. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1904  -   Une enquête.    -   Une descente du parquet de Pont-l’Évêque a eu lieu à Blonville à la suite de la mort mystérieuse d'une femme. On a refusé le permis d'inhumer, et une enquête est ouverte. On soupçonne un assassinat. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1907  -  Médailles d'honneur agricoles.  -  Par décret du ministre de l'agriculture en date du 30 janvier 1907, la médaille d'honneur agricole a été conférée aux métayers, métayères, ouvriers, ouvrières agricoles et serviteurs ruraux désignés ci-après : MM. Bellière, chez M. Dudonnez, à Mittois-en-Auge.

Mlle Thomasse, chez M. Lempérière, à Campeaux.

Mme Labbé, née Lemonnier, chez M. Poisson, aux Moutiers-en-Cinglais.

Thouroude, chez Mme veuve Claveau, aux Mutiers-en-Cinglais.

Queudeville, chez M. Lemaître, à Bretteville-l'Orgueilleuse.

Gargatte, chez Mme veuve Sorel, à Honfleur.

Féron, chez M. Binet, à Robehomme.

Piou, chez M. de Quélen, à Mézidon.

Bunel, chez M. Doudeville, à Bonville.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1914  -  Service téléphonique. - Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en service du téléphone à Douvres et des circuits téléphoniques ci-après : Bénouville - Ouistreham, Villers-sur-Mer - Blonville-sur-Mer, Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914., Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914.

 

Juin 1916  -  Funèbre repêchage.  -  On a découvert, ces jours derniers, sur la plage de Blonville, le cadavre d'un individu qu'on suppose être, d'après des papiers trouvés sur lui, celui de Marcel Morinet, fusilier marin de la défense du Havre. On ignore les causes de la mort.

 

Juin 1916  -  Le temps qu’il fait.  -  Il a plu le jour de Saint-Médard, grand pleurard, mais, Il n'est rien tombé le jour de Saint-Barnabé, pour la bonne raison que ce saint a été, cette année, rayé de la plupart des calendriers, on ne sait trop pourquoi. Les savants expliquent que les périodes de mauvais temps actuelles sont dues aux immenses champs et montagnes de glaces détachés, brusquement du pôle par les chaleurs anormales d'il y a quelques semaines. Le Gulf-Stream a entraîné ces glaces jusque dans les mers tempérées. L'activité calorique du soleil, particulièrement intense cette année, a causé ces ruptures, et les glaces, au lieu de fondre la-haut, ont fondu sur nous. Cela revient à dire que, s'il fait si froid, c'est parce que le soleil chauffe trop. Qu'il se calme donc un peu pour qu'où sue

 

Juillet 1917  -  Les dangers du bain.  -  Un jeune employé de commerce de Paris, Robert Schièle, 20 ans, en villégiature chez son oncle, M. Bourachot, restaurateur à Blonville, se baignait, en mer, en compagnie de son cousin et d'un ami. Soudain le jeune Schièle disparut, et quand les deux baigneurs, s'étant aperçus de sa disparition, revinrent, ils le trouvèrent flottant entre deux eaux. Tous les soins furent inutiles, le malheureux jeune homme était mort.

 

Octobre 1918  -  Voies de fait.  -  Le femme Damerold, née Pouettre, journalière à Blonville-sur-rner, a porté plainte contre son mari, Joseph Damerold, 47 ans, soldat au 1er Génie, à  Reviers, qui l'a frappée avec une brutalité révoltante, et l'a sérieusement blessée à la tête et au ventre.

 

Mars 1919  -  Arrestation de prisonniers de guerre. - Deux prisonniers de guerre, qui s'étaient évadés du camp anglais de Deauville, l’adjudant Robert Grever et le caporal Henri Borowski, ont été arrêtés, mercredi, à Blonville-sur-mer, par les gendarmes de Villers. Les Boches se rendirent sans difficultés aux gendarmes.  

 

Avril 1919  -  Le vandalisme de deux Boches.  -  Les deux prisonniers de guerre, Grayer  et Borowski, dont nous avons annoncé l'arrestation, ont été capturés dans les conditions  suivantes : M. Aimé Marie, propriétaire à Blonville-sur-Mer, s'était rendu, mercredi, avec son ouvrier, Alfred Lesieur, à sa villa « La Famille », située rue de la ……., qui n'est habitée que  l'été et qu'il ne visite que rarement.  Un  carreau était brisé  : le chauffe-bain avait été détérioré : la batterie de cuisine venait d’être utilisée et des meubles avaient été brûlés pour faire du feu ; aux étages les matelas, les Oreillers, les traversins étaient souillés : les rideaux avaient été déchirés. Une chambre du 2eme étage fermée à double tour.  En prêtant l'oreille M. Marie entendit des pas. Immédiatement, avec le concours des voisins, la villa fut cernée pendant qu'un autre prévenait par téléphone les gendarmes de Villers-sur-Mer.

 

Mai 1919  -  Médaille militaire. -  La, médaille militaire vient d'être décernée à M. Adolphe Lamy, de Blonville, avec la citation suivante : « Conducteur qui a fait preuve de beaucoup de courage et de dévouement dans l'accomplissement de son devoir. A été grièvement blessé, le 16 avril 1917, à Braines. Énucléation de l’œil gauche ».  

 

Août 1920   -   Visite indiscrète.   -   M. Yves Madec, 62 ans, journalier à Blonville, arrondissement de Pont-l’Évêque, eût la désagréable surpris, en rentrant de son travail, de trouver cambriolée, la maison de la femme Césarine Pestel, sa concubine. 

On lui a dérobé, dans son armoire, une somme de 400 francs et environ pour 300 francs de linge. On recherche l'audacieux voleur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Pour briser la glace.   -   Pascal Brument, marchand de journaux à Dives-sur-Mer, de passage au restaurant Rattel, à Blonville, canton de Pont-l’Évêque, a tiré un coup de revolver dans les glaces de l'établissement, et a cassé celle de la porte d'entrée. Heureusement, il n'y a pas eu d'autre accident. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Et les mœurs !   -   Ces jours derniers, un individu se faisant passer pour le gardien de la plage, à Blonville, canton de Pont-l’Évêque, a attaqué Mme Vallet, tenancière du bazar de la rue de la Mare, qu'il a essayé de violenter. Mme Valet a porté plainte. Au cours de l'enquête, elle a reconnu pour non agresseur Joseph Cotentin, gardien à Bénerville, qui, malgré ses dénégations, a été arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1921  -   La dernière corvée.   -  M. Serge Kokanenko, 29 ans, sujet russe, cuisinier chez M. Weinstein, ancien avocat à la Cour d'appel de Petrograd, en villégiature à Blonville-sur-Mer, canton de Pont-l’Évêque, est mort subitement à la villa « La Malmaison ». où il était venu faire une course pour son patron. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1922  -   Collectionneur de bécanes.   -   On a volé, pendant la nuit, dans la cour de M. Lechanteur, épicier à Blonville-sur-Mer, canton de Pont-l’Évêque, une bicyclette d'une valeur de 400 francs. Des soupçons s'étaient portés sur le jeune André Maretteau, 46 ans, sans profession ni domicile fixe.

Après bien des difficultés il a avoué en être l’auteur. D'autres vols de bicyclettes lui sont reprochés, mais il s’en défend. II a été arrêté et écroué. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922   -   Série de vols.   -    Étant à la fête de Blonville, Mme Suzanne Paquelin, caissière à Lisieux, voulut exercer son adresse à un tir. Elle confia son sac à une amie qui se le fit subtiliser. Le carton de Mme Paquelin lui revient à plus de 250 francs. On recherche le voleur.

— Mme Jeanne Marindaz, en villégiature à Tourgéville, canton de Pont-l’Évêque, a constaté qu'on lui avait volé, entre 10 et 11 heures du soir, une certaine quantité de bijoux qu'elle estime à 200 000 francs environ. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Accident d’auto.   -   Mme Patey, employée de culture à Blonville, canton de Pont-l’Évêque, revenait de son travail dans l'auto de son patron. Elle s'était assise sur le plancher, les pieds sur le marchepied. En route, une des roues d'avant s'étant effondrée, Mme Patey a eu la jambe prise sous le marchepied. On l'a transportée à l'hôpital dans un état grave. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  Sur les dunes.   -  Le pêcheur Pierre Aupée, de Blonville-sur-Mer, canton de Pont-l’Évêque, voulant interdire à la femme Etable, journalière, qui campe dans les dunes, l'accès d'un chemin aménagé par elle, est venu faire du tapage et proférer des menaces à sa porte.

La femme Etable ayant fait usage d'un bâton pour se défendre. Aupée la enfermée à double tour et a emporté la clef, en la menaçant de la tuer si elle portait plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  La dernière.   -   Après avoir bu jusqu'à la cuite avec Auguste Rivière, manœuvre à Blonville-sur-Mer, Victor Renard, 50 ans, ouvrier serrurier à Villers-sur-Mer, voulut rentrer chez lui à bicyclette. En descendant la côte de Blonville, il perdit l'équilibre et fit une chute grave.

Relevé avec plusieurs blessures, on le transporta à l'hôpital de Pont-l'Évêque où il mourut en arrivant. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1936  -  Moto contre autos.  -  En revenant de son travail, M. Alfred Broc, couvreur à Blonville-sur-Mer, qui circulait en motocyclette, est entré en collision avec l'automobile  conduite par Mlle Goldschmidt, qui arrivait en sens inverse. 

La victime, qui portait des blessures aux genoux et à la tête, a été conduite dans une clinique. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1936  -   La commune est autorisée a faire un emprunt.  -  La commune de Blonville est autorisée à emprunter 600 000 francs, remboursables en trente ans, en vue de la construction de la première tranche d'un réseau d'égouts. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1937  -  Les écumeurs des plages.  -  Dernièrement, on signalait les méfaits d'une bande organisée qui mettait à sec les villas de Berneville et Deauville.

Jeudi, dans la journée, les deux hôtels « La Rive Normande » et « Le Pavillon-fleuri », de Villers-sur-Mer, ont reçu leur visite peu agréable : à « La Rive normande », un vol de 700 francs en numéraire a été commis dans une chambre louée à un estivant de passage. Au « Pavillon fleuri », le coup fait a rapporté 12 000 francs de bijoux et a été effectué dans  l'espace de  trois-quarts d'heure en plein jour.

D'autre part, dans la même journée d'hier, à Blonville-sur-Mer, plage voisine de Villers-sur-Mer, la « Villa des Arts » a reçu une visite inopinée d'un membre de la fameuse bande. Cette incursion dura juste un quart d'heure et rapporta à son auteur 500 francs en numéraire et une certaine quantité de bijoux.

Les brigades de gendarmerie de Villers-sur-Mer, Trouville, Pont-l'Evêque ont été immédiatement alertées et procèdent actuellement à une enquête très serrée. D'autre part, la police  mobile a détaché ses plus fins limiers qui sont arrivés dans la soirée et ont commencé immédiatement leur enquête.

Nous espérons que d'ici peu les plages de la côte normande seront purgées de cette bande indésirable.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Le vol de bijoux de Blonville.  -  Nous avons relaté il y a quelques jours l'important vol de bijoux commis à Blonville-sur-Mer. Voici les premiers résultats de l'enquête :

Il s'agit bien du vol de 15 000 francs de bijoux comprenant une montre de platine garnie de brillants et de saphirs estimée 7 000 francs et un collier de perles de culture avec fermoir à 6 brillants d'une valeur de 8 000 francs. En outre, une somme de 500 francs en numéraire a été subtilisée.

Interrogée, Mme Gratieux Julie, âgée de 60 ans, sans profession, demeurant à Paris, 87 bis, avenue de Wagram, en villégiature villa « Les Autans », a précisé qu'elle s'est absentée toute l'après-midi à la plage avec ses trois petites filles. La cuisinière laissa la villa fermée, et seul un ouvrier plombier travaillait dans la cave. Ce dernier s'absenta à son tour environ un quart d'heure.

Le vol aurait été commis durant ce peu de temps. Pour l'instant, il n'y a aucune piste. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  Une auto contre un tandem.   -   Une collision s'est produite sur la route nationale de Deauville à Villers-sur-Mer. Une voiture automobile, conduite par M. Lozahic Jean, 65 ans, chauffeur au château des Enclos, à Benerville-sur-Mer, se dirigeait vers Blonville.

Tout à coup, arrivé à la hauteur d'un tandem conduit à la main par son propriétaire, cheminant sur sa droite, le chauffeur fut surpris par une manœuvre du piéton qui fit un écart sur la gauche, plaçant sa machine en travers de la route.

Le chauffeur tenta alors d'éviter l'accident en faisant une manœuvre en arc de cercle de droite à gauche. Malheureusement, marchant à une vitesse estimée à environ 60 à  l'heure, il ne  put éviter le piéton qu'il heurta en le prenant à la hauteur des reins. Le choc fut très violent.

L'homme fut relevé gravement touché à la colonne vertébrale et aux reins. Il a été admis à l'hôpilal-hospice de Pont-l'Evêque.

Pendant ce temps, poursuivant sa route vers la gauche, le chauffeur de l'automobile ne put éviter l'autre cycliste venant en sens inverse en tenant bien sa droite. Avec une violence égale à celle du premier choc, il catapulta véritablement le malheureux cycliste. M. Chemin Robert, demeurant à Montrouge (Seine), 46, rue Racine, beau-frère de la première victime, M. Autour Lucien, demeurant également à Montrouge (Seine).

L'automobiliste réussit malgré tout à arrêter sa machine sur le trottoir gauche, après avoir provoqué ces deux collisions. Les deux victimes ont été admises à l'hôpital-hospice de Pont-l’Evêque dans un état très grave.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Palmes académiques.  -  Est nommée Officier d Académie, Mme Lepauvre, institutrice retraitée à Blonville-sur-Mer. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Août 1938   -   Un marin  imprudent se noie.   -   Profitant du quartier libre, le matelot-canonnier Arthur Gabel, 22 ans, du Bataillon d'artillerie de côte de Querque ville, détaché à  l'aménagement de la batterie du Mont-Canisy, près de Deauville, se rendait sur la plage de Blonville pour y prendre un bain. Imprudemment, le marin, qui ne savait pas nager, s'aventura hors des zones de sécurité et fut emporté par une lame.

Le corps du malheureux fut rejeté sur la grève trois-quarts d'heure plus tard. Trois médecins, en villégiature à Blonville, s'efforcèrent de le ranimer, mais en vain. La famille de M. Gabel, qui habite les environs de Douai, a été prévenue.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   Lasses de la vie.   -   Dernièrement, deux étrangères, réfugiées en Normandie, Mme Mendel, 54 ans, et sa fille Suzanne, 27 ans, ont tenté de se jeter à la mer à Blonville.

Repêchées, elles furent conduites à l'hôpital de Blonville, aux Mlle Suzanne Mendel déclara qu'elles avaient décidé toutes deux d'en finir avec l'existence. Mme Mendel mère a dû être  hospitalisée à Pont-l'évêque où son état a été jugé sérieux.  

 

Août 1941   -   Plus d'estivants sur la côte.  -  Conformément aux instructions du chef de l'Armée d'Occupation en France et des Feldkommandanten locaux, l'interdiction des séjours d'estivants dans les régions côtières vient d'entrer effectivement en vigueur dans toute la zone du littoral dans la France occupée.

Des dispositions locales prises, il convient de retenir qu'est interdite pour toutes les agglomérations situées sur la côte ou à proximité de la cote, l'installation : des estivants ou  baigneurs ; des propriétaires de villas ou maisons qui n'ont pas leur domicile dans la commune où est située cette dite villa ou maison. En conséquence, les personnes qui se seraient déjà installées ont dû avoir quitté la zone côtière pour le 31 juillet 1941.

Dans chaque département, l'autorité fixe , par des dispositions précises, les cantons qui doivent être considérés comme zone côtière. Il est précisé que les contrevenants aux prescriptions édictées sont punissables en vertu de l'ordonnance allemande relative aux déclarations obligatoires et aux séjours interdits en date du 9 novembre 1940 (« Journal Officiel des  Ordonnances », p. 143.)

En outre, sont interdits dans la zone côtière indiquée ci-dessus, les camps de tous genres, tels que camps de jeunesse, foyers pour enfants, colonies de vacances, etc., étrangers à la commune, ainsi que les camps de travailleurs agricoles. Tous les camps existants doivent être fermés poulie 20 août prochain.

 

Mai 1942   -   Fait divers.   -    Au soir du 21 mai, à Blonville, des voisins de Mme Pasck, 44 ans, femme d'un prisonnier de guerre en Allemagne, étonnés de ne pas la voir, se rendirent chez  elle. Ils la trouvèrent inanimée, en chemise

 de nuit, sur le seuil de sa porte. La mort remontait à plusieurs heures.

Gênée dans la nuit précédente par une fuite de gaz provenant du sous-sol, Mme Pasck avait  voulu sortir de sa chambre, mais trop tard. L'asphyxie avait commencé son oeuvre.

 

Octobre 1942   -   Une tentative de vol.   -    Dimanche soir, Mme Fleury, propriétaire d'une pension de famille à Blonville, route Nationale, entendant un bruit insolite, découvrait dans sa chambre un homme qui, ayant forcé l'armoire, s'apprêtait à emporter une somme de 6 000 fr.

Surpris, il se jeta sur Mme Fleury et tenta de l'étrangler. Mais cette dame, d'une taille au-dessus de la moyenne, se défendit âprement et réussit à empêcher son agresseur de saisir son couteau tombé à terre. Au bruit, des clients accoururent, mais le malfaiteur profita du désarroi pour s'enfuir.

Il s'agit d'un nommé Jean Vallée, 20 ans, de Trouville, employé depuis peu à Villers-sur-Mer. On le recherche activement. Il s'est déjà rendu coupable de divers vols de vélos et lapins. (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1942   -   L’accès en zone côtière.   -   Dans le Calvados, la zone côtière interdite est délimitée de la façon suivante, d'Est en Ouest : A la limite du Calvados et de l'Eure, le Sud de la route nationale 815 jusqu'à l’intersection avec la route nationale 179 et 834, Pont-l'Évêque (exclus) à la sortie ouest de Pont-l'Évêque, sud de la route nationale 815 jusqu'à la Dives.

La ligne passe ensuite au Nord de l'agglomération de Troarn (exclus) puis, à la sortie de Troarn, le Nord de la R.N. 815 jusqu'à Démouville (exclus), Cuverville (inclus), Hérouville (inclus) et reprend le Nord de la R.N. 13 à la sortie ouest de l'agglomération de Saint-Germain-la-Banche-Herbe (exclus), au-dessus de St-Vigor-le-Grand (exclus) pour traverser la R.N. 13 à Vaucelles et aller rejoindre le Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg en passant entre Cussy (inclus) et Barbeville (exclus) puis Cottun (exclus), Crouay (exclus), Blaye (inclus), à partir de ce point, le Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg jusqu'à sa sortie ouest du département.

Cette délimitation n'est donnée qu'à titre indicatif. Des écriteaux en Français et en Allemand indiqueront de façon précise la délimitation de la zone interdite. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -   A Blonville, deux villas ont été cambriolées : Celle de M. Masson, de Paris, où M. Maigon, agent de location, avait entreposé un important  mobilier. 40.000 fr. de lingerie, tissus d'ameublement, 10 descentes de lit, valises, vêtements et divers objets ont été enlevés.

A la villa « Les Quatre-Vents », à M. Pijean, de Nancy, des déprédations ont été commises, et du tissu emporté.  

 

Août 1943    -   Fait divers.   -    Ayant trouvé un détonateur au Mont-Çanisy, le jeune Gino Barazetti l'emporta chez lui, à Blonville. Il voulut démonter l'engin, mais une forte explosion se produisit, qui déchiqueta 3 doigts du malheure

ux enfant.  

 

Septembre 1943    -   Un mitraillage.   -   Samedi, vers midi, un peut vapeur du port de Rouen, « Commandant-Donnoy », est venu s'échouer sur la plage de Blonville-sur-Mer. Il avait été mitraillé par des avions anglo-américains dans la baie de la Seine.

Sur les cinq hommes d'équipage, deux étaient tués, le capitaine du bateau, M. Yves Scouarnec, né en 1896 à Carantec, domicilié au Havre, et Paul Hervieu, pilote de la Seine, né en 1884, à  Quillebœuf, et y demeurant. Deux marins étaient blessés, dont un grièvement, Cadet Guillaume, 31 ans, du Havre, qui fut transporté à la clinique de Deauville. Le malheureux  a dut  subir l'amputation de la jambe droite et du bras droit.

 

Mai 1944   -   L'église de Bénerville est endommagée par les bombes.   -    Samedi, vers 20 heures, des avions anglo-américains venus en trois vagues successives, ont arrosé de bombes de gros calibre les agglomérations de Blonville-Plage et de Bénerville. Une quarantaine de villas ont été détruites, et autant endommagées.

L'école de Blonville-Plage a été anéantie.

Enfin, la petite église de Bénerville a été sérieusement endommagée Construite au début du XIe siècle, elle était à ce titre, l'une des plus anciennes églises du département. Elle s'élevait sur une falaise escarpée qui domine la mer et elle était, par son ancienneté une curiosité archéologique et par le site environnant un centre touristique fort apprécié On ne déplore aucune victime. (Journal de Normandie)

 

Mai 1944   -   Sous la mitraille anglo-américaine.   -   Dimanche, vers 19 h. 30, l'express Paris-Cherbourg a été mitraillé par des avions anglo-américains à St-Mars-de-Fresne, entre Bernay et Lisieux. Deux voyageurs ont été tués et on compte 21 blessés, dont le mécanicien, M. Levergeois, demeurant à Caen, rue de la Marne, qui a une jambe coupée.

Samedi soir, en 3 vagues successives, des avions anglo-américains ont arrosé de bombes de gros calibres, les agglomérations de Blonville-Plage et de Bénerville. Une quarantaine de villas, plus l'école de Blonville, ont été détruites et autant endommagées. La petite église de Bénerville a été sérieusement atteinte. Construite au début du XIe  siècle, elle était l'une des plus anciennes églises du département. Elle s'élevait sur une falaise qui domine la mer et elle était, par son ancienneté, une curiosité archéologique et par le site environnant, un centre touristique réputé. On ne déplore aucune victime. (Journal de Normandie)

 

Juin 1944   -   Sous la mitraille anglo-américaine.   -   Samedi soir, en trois vagues successives des avions anglo-américains ont arrosé de bombes de gros calibres, les agglomérations de Blonville-plage et de Bénerville. Une quarantaine de villes, plus l'école de Blonville ont été détruites et autant endommagées. La petite église de Bénerville a été sérieusement atteinte. Construite au début du XIe siècle, elle était l'une des plus anciennes églises du département. Elle s'élevait sur une falaise qui domine la mer et elle était, par son ancienneté une curiosité archéologique et, par le site environnant un centre touristique réputé. On ne déplore aucune victime.

 

Décembre 1944   -   Le déminage des zones côtières.  -   Les populations côtières sont invitées à donner aux agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur les zones  minées par les allemands ainsi que sur l'emplacement des mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de déminage soient entreprises. 

 

Janvier 1945  -  Toujours les mines.  -  Un enfant de 9 ans, Henri Aupée, dont les parents demeurent rue de la Gare, à Blonville, traversait un chemin, lorsque le chien qui l’accompagnait heurta une mine. Blessé à la cuisse et au ventre et atteint d’une perforation de l’intestin, le malheureux garçonnet a été transporté dans une clinique de Deauville.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1945  -  Les engins de guerre ont fait de nouvelles victimes.  -  A Blonville, une équipe du centre de déminage de Cabourg procédait au nettoyage du quartier de la gare, lorsqu’une violente explosion se produisit, provoquant la mort de M. Jules Soyer, demeurant à Deauville.

Au lieu dit « Chesnay », à Bonville également, deux enfants, les frères Robert et Bernard Fasquet, 15 et 13 ans, ont été tués par l’explosion d’un obus qu’ils tentaient de désamorcer afin de se procurer de la poudre.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  Zone interdite !  -  En raison des opérations de déminage qui vont se poursuivre activement, l’accès de la plage est interdite, matin et soir, à marée basse, entre la rue de la Rosière et Blonville-sur-mer. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mai 1946  -  La belle.  -  Trois prisonniers allemands se sont évadés de leur Kommando installé dans les dépendances du Grand Garage, à Blonville. Après avoir cisaillé le grillage de leur fenêtre et pris contact avec le sol en se laissant glisser le long d’un câble téléphonique, les lascars forcèrent la port du garage de M. Chesnel, charcutier, et prirent la route en direction de  Paris dans l’automobile du commerçant.

Une panne ayant immobilisé celle-ci aux environs d’Évreux, les fugitifs ont « emprunté » une nouvelle voiture qu’ils durent bientôt abandonner faute de carburant. Espérons que les gendarmes ne tarderont pas à mettre fin à cette randonnée mouvementée. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1946  -  Les dangers de la récupération.  -  Deux habitants de Blonville, René Jeanne, 32 ans, et Hélène Devinast, récupéraient, pour leur compte, des douilles d’obus sur le territoire de la commune de Ranville. L’un des engins fit explosion tuant sur le coup René Jeanne. Grièvement blessée, sa compagne fut transportée à l’hôpital de Caen où elle a subi l’amputation  de la main droite.

Un polonais, nommé Micheliech qui se trouvait sur les lieux n’a pas été atteint par les éclats du projectile. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  Un drame sur la plage.  -  M. Marcel Massiot, industriel à Neuilly-sur-Seine, en villégiature à Blonville, effectuait une promenade en mer en compagnie de sa fille et de son fils âgés respectivement de 11 et 13  ans, lorsque le canoë dans lequel ils étaient montés chavira à 150 mètres du rivage.

Deux jeunes filles qui se trouvaient dans une embarcation voisine, se portèrent à leur secours. L’une d’elles se jeta à l’eau et fut assez heureuse pour ramener le fillette sur la plage, tandis que le garçonnet se sauvait par ses propres moyens. Quant à M. Massiot, frappé de congestion, il coula à pic et l’on ne retrouva qu’un cadavre. (Source : Le Bonhomme Libre)

Juillet 1946  -  Sinistrés, attention !  -  C’est le 31 juillet prochain qu’expire le délai prévu pour le dépôt des déclarations de sinistrés concernent les dommages de guerre. Sauf en ce qui concerne les mobiliers familiaux et les personnes n’ayant pas la qualité de commerçant. Il est suffisant que ces déclarations contiennent des précisions sur l’identité du sinistre, la nature et l’emplacement du bien détruit ou endommagé et l’origine du sinistre. Le dossier complet ne sera exigé qu’ultérieurement.

 Renseignements complémentaires dans les mairies ou les délégations départementales de la Reconstruction. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  Le filet à file.  -  Un marin-pêcheur de Blonville, M. Pierre Aupée, avait tendu en mer 12 trémails représentant une longueur de 660 mètres de filets évalués 30 000 frs. Quand il voulut relever ses engins, ceux-ci avaient disparus. Comme le mauvais temps n’a pas sévi sur la cote, le propriétaire a signalé sa mésaventure aux gendarmes. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1947  -    Un singulier cambrioleur.    En revenant de la plage, une parisienne en villégiature à Blonville, Mme Boudin, chalet de la « Colinière », a constaté qu’un malfaiteur s’était introduit chez elle et avait fait main basse sur 70 000 fr. en billet de banque. Le malandrin a dédaigné des bijoux qui se trouvaient placés prés de l’argent. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Des malfaiteurs opèrent à la mairie de Blonville.  -   Durant la nuit des malfaiteurs se sont introduits dans les bureaux de la mairie. Ils ont fait main basse sur une centaine de cartes de pain et d’un nombre équivalent de cartes de matières grasses. Par la même occasion, ils ont raflé trois enveloppes renfermant une somme totale de 21 872 frs. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un marin je joue du couteau.   -  Se trouvant en état d’ébriété, Adrien Edelin, marin-pêcheur à Blonville a cherché querelle à son collègue Pierre Aupée qu'il a blessé de trois coups de couteau. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Les édiles blonvillais au travail.  -  Au cours de sa dernière réunion, le Conseil Municipal de Blonville s'est occupé du groupe scolaire. Un premier projet d'aménagement du Normandy a été renvoyé à l'étude. L'architecte doit trouver une meilleure solution pour la cantine scolaire en réservant la partie Est de l'hôtel pour le chantier municipal.

Dans l'impossibilité de trouver un autre logement pour l'instituteur, le Conseil a décidé de demander le renouvellement de la réquisition de « Belle Mirette ».

La taxe de séjour a été fixée comme suit pour 1948 : Grand Hôtel, 8 francs par jour ; hôtels deuxième catégorie et villas : 5 fr. 20 par jour. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Des voleurs de bestiaux opèrent.   -   Au lieu-dit « Le Cours Mallet », à Blonville, deux vaches grasses, au pacage dans un herbage et représentant une valeur de 150 000 francs ont été volées au préjudice de M. Lepeudry, cultivateur à Vauville. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Un fonctionnaire indélicat.   -  Les gendarmes de Bannalec (Finistère) ont appréhendé Louis Tallec, 41 ans, facteur des P.T.T., domicilié à Blonville-sur-Mer, objet d'un mandat d'arrêt du Parquet de Pont-l'Évêque pour abus de confiance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Des résistances récompensés.   -   M. Fernand Coudrey, ancien chef du secteur de Pont-l'Évêque dans la Résistance, a été promu commandeur du Mérite Franco-Belge.

À l'occasion des manifestations Franco-Belges qui ont marqué dimanche le 4e anniversaire de la libération de Villers-sur-Mer, Mmes Poulain, bouchère à Blonville, et Talmeau, de Villers, dont les maris sont morts dans la Résistance, et M. Bagot, ont été décorés de la Croix de chevalier de l'Ordre de Léopold. nos félicitations. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Y a de l'abus.   -   Rencontrant près de Blonville, Ambroise Foissotte, 37 ans, machiniste à Levallois-Perret, qui transportait dans un camion cinq poteaux en ciment armé, les gendarmes de Villers-sur-Mer eurent la curiosité de s'enquérir auprès du déménageur de la provenance de son chargement.

Celui-ci déclara sans difficulté qu'il avait ramassé, à demi enfoui sur le bord de la route le matériel qu'il croyait abandonné.

Foissotte a été gratifié d'une contravention pour vol au préjudice de la Sté Centrale Immobilière, à Paris. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Octobre 1948   -   La note à payer.   -   Condamné pour délits de chasse à 2 mois d'emprisonnement et à 6 000 fr. d'amende, Eugène Roussel, dit Bruneau, ouvrier agricole à Saint-Gatien-des-Bois, a été appréhendé par les gendarmes de Honfleur.

- Condamnée à 13 mois de prison et à 150 000 francs d'amende pour émission de cheque sans provision, une dame Solange Dubois, née Renaudin, en résidence à Blonville, objet d'un mandat d'amener du Parquet de la Seine, a été également appréhendée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Lisieux.               

Canton de Pont-l'Évêque : Pont-l'Évêque (R) ; Blonville (R).  (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Mai 1949   -   Une épouse pas commode.  -   Au cours une querelle une ménagère de Blonville, Mme Anfry, a frappé son mari à coups de poing et de pied. Battu et pas content ce dernier a porté plainte à la gendarmerie et fourni un certificat médical. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   La remise de la Croix de guerre à Blonville.  -   C'est le 21 août, qu’à l’occasion du cinquième anniversaire de la Libération de la localité sera remis à Blonville-sur-Mer la Croix de Guerre avec étoile de bronze qui lui a été décernée et qu'accompagne la citation suivante :

« Village qui eut pendant l'occupation ennemie une attitude très digne. Donna asile, en juin 1944, à un groupe nombreux de parachutistes britanniques isolés, loin derrière les lignes ennemies et assura leur salut et leur retour dans les lignes alliés ».

Ce même jour seront inaugurées les rues Général-de-Gaulle et Général-Leclerc. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1950   -   Les baignades tragiques.   -    Sur la plage de Blonville, une fillette de 8 ans la petite Edith Fauquet, dont les parents demeurent à Fours-en-vexin, (Eure) a été emportée par une lame. La mer devait rejeter le corps de la pauvre enfant quelques heures après..

-  Un bijoutier parisien, M. Gilles Mayer, 50 ans, père de 7 enfants, qui prenait un bain près du Club des Canards, a perdu pied et s’est noyé. Ramené sur le rivage par des maîtres nageurs, M. Mayer n'a pu être ranimé.

-  Venu dans un car d'excursion pour passer une journée à la mer, M. Etienne Lubin, 18 ans, domicilié à Gatelle (Eure-et-Loir) s'est noyé en prenant un bain. Ce ne fut qu'une heure plus tard que le corps du malheureux jeune homme a été retrouvé. Tous les efforts pour le ranimer sont demeures vains.

-  Un jeune campeur, M. Marc Leclerc, de Levallois-Perret, qui séjournait à Villers-sur-Mer, s'est noyé à proximité de la nouvelle digue. Son cadavre a été retrouvé à marée basse. ( Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1950   -   Une razzia chez les campeurs.   -   Une bande de malfaiteurs a visité plusieurs tentes dressées dans le camp Simar situé en bordure de la route nationale entre Blonville et Villers-sur-Mer. Ils ont raflé 6 000 francs dans la tente d'une parisienne. Mme Raymonde Petaut, puis passèrent dans celle de la famille Gambier, de Villejuif où ils s'emparèrent de 3 500 francs et d'une bague en or évaluée 15 000 francs. (Le Bonhomme Libre)

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