15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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CAGNY |
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Canton de Troarn |
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Dimanche, pris d'un accès furieux, il est allé, avec un fusil de pompier, défoncer la porte de l'église, menaçant de son couteau le curé et les personnes qui voulaient le désarmer. Il s'est ensuite déshabillé complètement dans la rue. Lemoine
a été arrêté par la gendarmerie et réintégré au Bon-Sauveur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Le drame de Cagny. - Les époux Guibout, dont le mari était entraîneur, étaient venus de Fontaine-Henry à Cagny, près Caen. Guibout avait été embauché chez M. Lebaudy, qui dut le renvoyer à cause d'un grave accident. Guibout était donc sans place. Lundi, il revenait du Merlerault où il avait été chercher du travail, il n'avait rien trouvé. Pour se consoler, il avait bu. II rentra ivre. A dix heures, il monta se coucher, sa femme le suivit. Vers deux heures du matin, une dispute s'éleva entre les deux époux qui sautèrent à bas du lit. La mère de la femme Guibout accourut. Au milieu de la chambre, son gendre tenait sa femme sous ses genoux et la frappait à la tête à coups de couteau. Au bruit de la porte s'ouvrant, Guibout se releva et porta un coup de couteau à sa belle-mère dans la direction de la tempe. La malheureuse vieille se sauva en criant : « au secours ! » Sa fille, aveuglée par le sang, eut le courage de la suivre. Mais, bientôt, elle tournoya sur elle-même et tomba sans vie sur le sol. Pendant ce temps, Guibout se portait un coup de couteau dans le côté du ventre et se coupait la gorge. Malgré le sang qu’il perdait, l'assassin se releva pour essayer de frapper de son couteau le garde champêtre. Ne pouvant l'atteindre, il prit un verre qui se trouvait sur une table et le lança sur les personnes accourues. Dans l'après-midi, Guibout mourait à bout de sang. Il était âgé de 39 ans, sa femme, de 38. Ce drame est dû à l'alcool et peut-être aussi à la jalousie. —
Guibout, dit Benjamin, avait été un très bon jockey de trot.
Malheureusement, il n'était pas honnête et, un jour, il avait donné un
médicament au cheval qu'il montait, afin de l'empêcher de gagner. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Après un crime. - Le corps de Benjamin Guibout, l'entraîneur de Cagny, qui s'est donné la mort après avoir tué sa femme, a été transporté, ainsi que celui de sa victime, en la commune de Thaon, canton de Creully, où les deux corps ont été inhumés : celui de Guibout dans un coin écarté du cimetière, celui de sa femme au rang, après un service religieux célébré pour le repos de son âme. L'état
de la mère de la femme Guibout, blessée par son gendre, est très
satisfaisant. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Les voleurs de bestiaux. - Une vache de 8 ans, pleine de 7 mois et valant 350 fr., a été volée, la nuit, dans l'herbage contigu à la ferme du sieur Paul Carel, fermier à Montviette, canton de St-Pierre-sur-Dives.
— Une vache de 7 ans, pleine de 7 mois, au sieur Planquette, cultivateur, à Saint-Contest, a été volée au pâturage. Perte, 420 francs. (Source : Le Bonhomme Normand
Octobre
1912 - Le crime
de Cagny - Le forfait que la cour d'Assises aura à juger
est tellement monstrueux et répugnant que le huis-clos absolu sera
prononcé. Voici brièvement les faits : le 15 janvier 1912 le nommé
Camille Jorente Lemonnier, 20 ans, né à Caen, domestique de ferme, sans
domicile fixe, profitant de ce que le jeune berger André Lefèvre,14 ans
et demi, était ivre, l'entraîna près de Cagny et se livra sur lui
à des attentats ignobles. Comme
la victime résistait, il lui fracassa le crâne à coups de talon et à
coups de barre de fer, puis, après s'être livré à de nouveaux
attentats, il mutila abominablement à coups de couteau le cadavre,
lui passa une corde autour du cou pour être plus sûre de sa mort, et
finalement le jeta dans une mare où on le retrouva 15 jours après.
Lemonnier fut arrêté le jour même par la police mobile. On le trouva
vêtu des effets de sa victime. Le crime est si épouvantable qu'on se
demande si l'accusé a toute sa responsabilité. Ce sera tout le pivot
des débats de la Cour d'Assises.
Décembre
1913 - Classement
de monuments historiques. - Sur la proposition de M. Le préfet
du Calvados, et après avis favorable des municipalités intéressées, M.
Le Sous-secrétaire d'état des Beaux-arts a inscrit sur la liste
des monuments classés : Le chœur de l'église de
Cagny, le clocher de l'église d'Allemagne-la-Basse, le clocher de
l'église de Goustranville, le clocher et le Chœur de l'église de
Villiers-le-Sec, le clocher de l'église de Lion-sur-mer, le portail nord
de l'église de Mutrécy, le clocher de l'église d'Ernes, le clocher
et la façade occidentale de l'église de Thiéville, le clocher de
l'église d'Ellon, l'église d'Huppain.
Avril 1914 - Les monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : Bricqueville : Église ; Cagny : Chœur de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ; Colleville-sur-mer : Église ; Colombiers-sur-Seulles : Clocher de l'église, Menhir ; Condé-sur-Ifs : Église, Menhir dit " Pierre Cornue " ; Courseulles-sur-mer : Château, parties classées, le corps de logis principal, y compris la cheminée située au premier étage du pavillon de droite ; Creully : Église ; Cricqueville-en-Bessin : Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Ducy-Sainte-Marguerite : Clocher de l'église ; Ellon : Clocher de l'église ; Ernes : Clocher de l'église ; Etreham : Église ; Falaise : Église Saint-Gervais, Église de la Trinité, Château, etc ...
Décembre
1916 - Mort de froid.
-
Ces
jours-ci, dans un chemin conduisant de Cagny aux carrières de Manneville,
on a découvert, le cadavre de M. Ladislas Calbotte, 57 ans. débitant et
cordonnier à Caen, rue Saint Jean. La mort remontait à plusieurs jours.
On croit que ce malheureux a succombé à une congestion due au froid. Il
était marié et père
d'un
Mai 1922 - Qui quitte sa place…. - Pendant que son mari purgeait, une peine de deux ans de prison, Mme Martin, 36 ans, à Cagny, canton de Troarn, prit comme amant un journalier, Théodore Lair, avec lequel elle eut un enfant. Sa peine terminée, Martin rentra chez, lui, où il trouva Lair, et le gosse, âgé de deux mois. Martin accabla sa femme de reproches et la mit en demeure de quitter son amant. La
pauvre femme affolée, alla se jeter dans un puits. Quand on la retira,
elle avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923
-
Le feu.
-
Une
automobile dans laquelle se trouvait son propriétaire, M. Lecointre, rue
des Carmes à Caen, et M. Paul, garagiste, a pris feu à Cagny, canton de
Troarn, par suite d'une fuite d'essence. L'auto a été complètement
détruite. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1923 - Un saligaud. - On a arrêté à Cagny, canton de Troarn, Jules Lequesne, 23 ans, journalier, qui a abusé de sa jeune sœur Yvonne, 12 ans. Pour arriver à ses fins, cet ignoble individu avait menacé de mort sa victime si elle refusait de se prêter à ses désirs. Au cours de l'enquête Lequesne a avoué qu'il entretenait aussi des relation, coupables avec ses trois autres sœurs, plus âgées, dont l'une, veuve de guerre est sur le point d'être mère. Lequesne est marié et père de deux enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1924
- Les débuts malheureux d’un policier amateur .
- Le
jeune Fernand
Bauny, demeurant
à Cagny,
se rendait
ces jours
derniers à
bicyclette à Moult-Argences.
Sur
la route
il aperçut
deux cyclistes
qui venaient
à sa rencontre.
De naturel
enjoué, Fernand
Bauny voulut,
par plaisanterie
arrêter les
deux cyclistes
en excipant
de la qualité
d'inspecteur de
police. Arrivé
à leur
hauteur il
descendit de sa
machine
et leur
commanda de
descendre au
nom de
la loi.
Les deux
hommes obéirent,
mais, ils
administrèrent une
volée de
coups de
poing au
prétendu inspecteur
qu'ils dévalisèrent
ensuite de
sa montre
et de divers
objets. Quelques
instants après
un camarade
de la victime
vient passer.
On résolut
de rejoindre
les cyclistes
qui furent
effectivement rejoints
au sémaphore
de la gare
de Moult.
Une seconde
bataille s'engagea,
mais l'un
des étrangers
ayant sorti
un revolver,
Fernand Bauny
et son
camarade jugèrent
prudent de s'éclipser.
Les gendarmes
prévenus ouvrirent
aussitôt une
enquête. Ils
ont appris
que les
deux étrangers
étaient partis
dans la
direction de
Lisieux. L'identité
de l'un
d'eux a
pu être
établie et
leur arrestation
serait imminente.
Novembre
1924 -
Un voyageur
écrasé
par
l'express
de
Paris
à
Frénouville-Cagny
- Un
accident
mortel
s'est produit
mercredi
soir à
la gare
de Frénouville-Cagny,
vers 19
heures,
un voyageur
paraissant
âgé d'une
soixantaine
d'années,
se présentait
au guichet
de cette
gare. Il
demanda
un billet
pour Caen.
L'employé
de service
remarqua
l'allure
bizarre
de l'inconnu
qui semblait
presque
aveugle
et le
pria de
prendre
sa monnaie
dans son
portefeuille. Quelques
instants
après,
l'homme
qui avait
gagné
le quai,
s'adressa
à un
employé
chargé
du service
postal
pour solliciter
un renseignement. Au
même moment,
arrivait
en gare
l'express
de Paris.
L'employé
venait
de remettre
à un
convoyeur,
dans le
dernier
wagon,
le courrier
de la
station,
lorsqu'il
entendit
un cri
On transporta le malheureux dans la salle d'attente où il ne tarda pas à expirer. Sur lui on trouva des papiers au nom de Marie Louis, 55 ans, domicilié à Ifs. On suppose que là victime, trompée par l'obscurité, était tombée sous les roues d'un wagon en voulant ouvrir une portière.
Février
1925 -
Un Régisseur tue sa femme d’un coup
de fusil.
- Un
drame sanglant
s'est déroulé
hier après-midi
sur le
territoire de
la petite
commune de
Cagny, située
à quelques kilomètres
de Caen.
Vers 2
heures, la
gendarmerie de
Moult-Argences
était informée
qu'un meurtre
venait d'être
commis dans
une ferme
appartenant à Mme
la Marquise
de Triquerville.
Le chef
de brigade
Serres se
transporta aussitôt
sur les
lieux et
les premiers
témoins de l'horrible
tragédie lui
relatèrent les
circonstances du
crime. Un régisseur de la marquise, M. Lemarinier, âgé de 36 ans, avait au cours d'une discussion tué sa femme avec laquelle il avait de fréquentes querelles. Le régisseur qui, dans la matinée, avait vendu un cheval à M. Vouvier, propriétaire d'une boucherie hippophagique, rue Montoire-Poissonnerie à Caen, accompagna ce dernier dans divers cafés de la localité. Il rentra très éméché à la ferme. Sa compagne lui reprocha en termes très vifs et en présence des domestiques d'avoir abandonné son travail pour se livrer à la boisson. Au cours d'un repas pris en commun, dans un pavillon attenant à la ferme, la discussion reprit avec violence. Dans un accès de colère furieuse le régisseur Lemarinier, complètement ivre, sortit précipitamment de la pièce. Il revint quelques instants après dans la salle à manger avec un fusil de chasse qu'il avait préalablement chargé. Le régisseur tira à bout portant sur sa femme qui fut atteinte à l'arcade sourcilière droite et s'écroula mortellement blessée. Elle succombait quelque instants après à sa blessure. Son mari, après le meurtre, épouvanté de son acte, jeta son arme, s'enfuit et voulut se précipiter dans un puits voisin de la ferme. Les domestiques accourus au bruit de la détonation essayèrent d'empêcher le criminel de donner suite à ses intentions de suicide. Ils réussirent à le retirer de la citerne et le remirent au chef de brigade Serres. Interrogé,
le misérable,
encore sous
l'empire
de la boisson,
ne put
expliquer les
motifs
de son
crime. Un
de ses
amis qui
avait assisté
à toute
la scène
était dans
un tel
état d'ébriété
qu'il ne
put être
interrogé. Les
deux hommes,
ont été écroués
dans l'après-midi. Une reconstitution du drame a eu lieu vers 4 heures en présence du Parquet.
Avril 1926 - Le crime du régisseur. - Nos lecteurs n'ont pas oublié l'horrible tragédie qui se déroula dans l'après-midi du 10 février 1925 au château de Cagny. Valentin Lemarinier, régisseur du domaine, avait reçu ce jour-là un baril de Calvados, sa liqueur préférée. Au repas de midi, il voulut faire goûter à ses domestiques l'eau-de-vie qu'il venait de mettre en cave, et en absorba lui-même plusieurs verres. Le repas avait lieu en commun, dans la cuisine de la ferme. Valentin Lemarinier était assis à cote de sa femme et de ses deux enfants. Mari affectueux, lorsqu'il n'était pas sous l'emprise de la boisson, le régisseur avait de fâcheuses sautes d'humeur provoquées par ses habitudes d'intempérance.
Connaissant
l'antipathie de
son mari
pour l'enfant,
Mme Lemarinier,
lui reprocha
les remarques
désobligeantes
qu'il faisait
à tout
propos, au
sujet de
la petite. Cette
observation rendit
furieux l'alcoolique. Encore
à table, et
à califourchon
sur le
banc même,
où se
trouvait assise
sa femme,
il lui
porta un
violent
coup de
pied dans
les reins.
La malheureuse
se leva
en pleurant,
et courut
se réfugier
dans un
bureau contigu
à la cuisine. Dans un accès de frénésie, Lemarinier saisit alors sa femme, et la transporta sur une table au centre de la pièce, mais il ne parvint pas à vaincre sa résistance. Alors, un projet sinistre fut conçu par le misérable. Lemarinier sortit du bureau, décrocha un fusil de chasse dans une pièce voisine, et après l'avoir chargé à chevrotines, rentra dans le bureau. Les
domestiques venaient
de sortir
dans la
cour de
la ferme,
pour reprendre
leur travail.
Une détonation
retentit. Mme
Lemarinier atteinte
à la tête,
par le
coup de
feu tiré
à bout
portant, tomba
foudroyée dans
une mare
de sang. Le
meurtrier, malgré
son état
d'ivresse,
prit aussitôt
conscience de
l’énormité de
son crime. Avec
une présence
d'esprit singulière,
il crut
atténuer sa
culpabilité, en
se livrant
à un simulacre
grossier de
suicide. S'étant
rendu près
d'un puits
dans le
jardin de
la ferme,
il s'y
laissa glisser
en s'appuyant
aux pierres
des parois
pour ne
pas tomber
au fond
trop brusquement.
L'eau ne
dépassait
pas sa
ceinture. Lemarinier
estima qu'il
en avait
fait assez
pour apitoyer
son personnel
qu'il appela
au secours :
« Allez-vous
me laisser
crever dans
cette citerne,
bande de
v…. criait
l'ivrogne. » Mis en état d'arrestation, le jour même, Lemarinier, au cours des premières constatations sur les lieux du crime, fit des aveux à peu près-complets, prétendant cependant qu'en tirant sur sa femme, il avait agi dans un moment d'aberration, et qu'aussitôt après, pris de désespoir, il avait par deux fois tenté de se suicider, d'abord en se tirant un coup de feu, ensuite en se jetant dans le puits. Plus
tard, au
cours de
l'information,
se rendant
compte que
sa double
simulation ne
résisterait pas
à l'examen,
il déclara
que le
coup de
feu qui
avait atteint
sa femme,
était parti
contre sa
volonté au
moment ou
il venait
de saisir
son arme,
pour aller
chasser le
renard, dans
un champ
voisin. Lemarinier
est
condamné
aux travaux
forcés
Novembre
1926 -
Un grave
accident d'auto
près de Cagny.
-
Le Tribunal
de Caen
se montre
impitoyable
pour les
chauffards. L'accident
terrible qui
s'est produit
hier sur
la route
de Cagny, incitera
certainement
les magistrats
à persévérer
dans leur
attitude en
infligeant le
maximum des
peines aux
écraseurs qui
se jouent
de la vie
de leurs
semblables. Accident ? Vendredi
soir, Mme
Augustine Marteau,
femme Drouault,
âgée de
75 ans, qui
habite une maison
isolée sur
la route
de Paris,
à proximité
de la voie
du chemin
de fer
minier, se
rendait
à 500
mètres de
son domicile
pour remettre
à M. Travers
deux bidons
de lait
que celui-ci
avait l'habitude
de porter
en ville. Aucun
doute sur
la cause
de cette
mort atroce.
Les traces
laissées par
le passage récent
d'une auto
étaient encore
toutes fraîches.
Les débris
d'une lanterne
brisée par
le choc
attestaient du
reste de
la violence
de la collision.
M. Polyxène
prévint les
enfants de
la septuagénaire
et le corps
fut transporté
à son
domicile. M. Lemée, chef de la brigade de Colombelles, procéda aussitôt à une enquête. Il apprit par un témoin que deux camionnettes s'étaient arrêtées à 500 mètres au delà du lieu de l'accident pour permettre à leurs conducteurs de faire une légère réparation à l'un des véhicules. M.
Polyxène a
lui-même déclaré
que quelques
instants
avant d'apercevoir
le cadavre,
il avait
été dépassé
par une
camionnette automobile
qui marchait
à vive
allure. Les
recherches sont
poursuivies activement
par les
gendarmes.
Août
1927 -
Après le drame de Cagny. -
On se souvient de
la scène tragique qui se déroula en pleine nuit, devant l'hôtel de la
Gare, à Cagny, attaqué par deux individus Leroy
et Calmin, venus de Caen en auto, l'hôtelier, a que M. Schlumberger,
appelait « au
secours ». À ses cris, sa femme accourait et tuait Leroy
d'un coup de revolver. L'enquête du juge d'instruction a nettement démontré l'état de légitime défense des époux Schlumberger qui ont aussitôt bénéficié d'un non-lieu et été remis en liberté. Par contre, Calmin sera poursuivi devant le tribunal correctionnel pour coups et blessures.
Août
1928 -
Une auto
volée
à Langrune
est retrouvée
à Cagny.
- Dimanche
matin,
un automobiliste,
M. Robillard,
remisait
sa voiture
au garage
de l'hôtel
Cauvin
à Langrune-sur-Mer.
Dans l'après-midi,
il s'aperçut
qu'elle
avait disparu.
Il prévint
le directeur
de l'hôtel
qui constata,
qu'en même
temps que
la voiture,
son garçon
de courses
était
introuvable.
Février 1930 - Sur la route. - Près de Cagny, sur la route de Paris-Cherbourg, dit le « Moniteur du Calvados », une collision s'est produite entre une voiture hippomobile conduite par M. Louis Balloy, ingénieur agronome stagiaire agricole à Méry-Corbon et une automobile pilotée par M. Alfred Hallard, entrepreneur à Bayeux. L'automobile a été très sérieusement détériorée. Une
dame Ruault, demeurant à Colombes, près Paris, qui accompagnait M.
Hallard, a été légèrement contusionnée. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1930 -
Un bolcheviste.
- Jules
Lequesne, 33 ans, journalier n'aime pas les patrons. Il est tombé à bras
raccourcis sur le sien. 100 francs d'amende à cet apôtre de l'action
directe.
Juillet
1931 -
Une
automobile dérape
et se jette
dans le
fossé.
-
Vers 7
heures, hier
matin, une
auto pilotée
par M.
Maisonneuve, 18
ans, employé
de banque,
demeurant à Paris Entre
Cagny et
Bellengreville, alors
que la
voiture roulait
à une
allure d'environ
60 kilomètres
à l'heure, le
conducteur voulut
doubler une
auto précédant
la sienne.
Vraisemblablement,
par suite
de la présence
d'une saignée
sur la
berge de
la chaussée.
Février 1936 - Un incendie détruit un bâtiment agricole. - Hier, vers 22 h., un incendie s'est déclaré dans un bâtiment dépendant de la ferme de M. Victor Willaërt à Cagny. Réveillé par les aboiements d'un chien, le fermier alertait les pompiers de Caen qui se rendirent immédiatement sur les lieux sous les ordres du Chef de Bataillon Binet, mais durent se borner à préserver les constructions voisines. Le bâtiment qui abritait une importante quantité d'engrais, du bois et une automobile a été détruit. Auto, bois et engrais ont été également la proie des flammes. On ignore les causes exactes, du sinistre. Les dégâts, assez élevés, sont couverts, par une assurance.. (source le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - Les accidents de la route. - M. Émile Postel, 48 ans, marchand de poissons à Mézidon, revenait de Magny-la-Campagne par le chemin de grande communication n° 88 pilotant une motocyclette à laquelle était attelée une remorque contenant du poisson, des coquillages, des oeufs. Alors qu'il traversait le carrefour formé par les chemins 88 et 292, après avoir signalé son approche, il a été pris en écharpe par un cycliste, M. Émile Dufay, 39 ans, demeurant à Cagny, qui venait de Percy-en-Auge. Le choc fut violent, à tel point que le vélo et la moto firent tête-à-queue. Les deux conducteurs ont été blessés, notamment le cycliste, qui fut transporté à son domicile, où il a reçu les soins du docteur Duriez. (Source : le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 - Un
automobiliste se tue.
-
Un
grave accident s'est produit ce matin, sur la route de Paris. M.
Paul Dubuisson, 28 ans, marchand de pommes de terre, 82, boulevard des
Alliés, se rendait à Bellengreville prendre une livraison de pommes de
terre, avec sa camionnette. Il était au volant, et accompagné de son
employé, M. Georges Godin, demeurant, 30, rue des Teinturiers, conducteur
ordinaire du véhicule, qui profitait de cette sortie pour donner à son
patron une leçon de conduite. A
deux kilomètres environ de la sortie de Caen, M. Dubuisson vit venir à
sa rencontre un car de l'entreprise Legras, à Lisieux, conduit par le
chauffeur Roland Lemarchand. Pour lui laisser la route libre, il
appuya sur la droite, mais d'un coup de volant trop brusque qui le fit
monter sur la berne. Il voulut alors freiner, se trompa et mit le pied sur
l'accélérateur. La
voiture franchit une « saignée » ménagée dans la berne pour
l'écoulement des eaux, mais la secousse la renvoya sur la route juste au
moment où le car passait à sa hauteur. Une
violente collision se produisit. L'avant droit du car arracha
littéralement l'avant gauche de la camionnette, M. Dubuisson fut tué sur
le coup. Son compagnon s'en tire avec Mme
Dubuisson, fut prévenue avec tous les ménagements nécessaires du
terrible malheur qui la frappait, tandis que le parquet de Caen se
transportait sur les lieux accompagné de la gendarmerie, pour procéder
à l'enquête.
Septembre
1936 - Exploits d’ivrognes.
- La
gendarmerie a dressé procès-verbal contre les nommés Lucien Bellanger,
41 ans, Louis Hubert, 38 ans, et Louis Guillet, 42 ans, employés au
battage chez M. Guérin, cultivateur à Cagny, qui, étant ivres, ont
arraché cinq jeunes arbres plantés sur la route de Carpiquet, et ont
démoli la cheminée d'une cabane de cantonnier. Ils sont également
soupçonnés d'avoir volé, dans cette cabane, une enclume et un marteau.
Un quatrième pochard est recherché.
Janvier 1937 - Dans la nuit un chauffard s’enfuit. - Au cours de la nuit dernière, vers 23 h. 30, un cycliste, M. Patry, ouvrier d'usine, demeurant à Cagny, qui revenait de son travail aux Hauts-Fourneaux de Mondeville-Colombelles, a été renversé au lieu dit « Le Mesnil de Cagny ), par une automobile circulant sur sa gauche. Aux dires d'un témoin, M. Guérin, entrepreneur de battages, qui parvint d'ailleurs a relever le numéro d'immatriculation du véhicule, l'automobiliste se rendit parfaitement compte de l'accident qu'il venait de causer : il ralentit d'abord comme s'il allait stopper, puis accéléra et s'enfuit dans la direction de Caen. L'automobile serait une petite 5 C.V, d’un modèle très récent. Relevé, plusieurs cotes fracturées, le poignet gauche brisé, blessé à la hanche et au genou gauche, et portant une plaie au front, M. Patry fut transporté à son domicile. Sauf complications, ses jours ne paraissent pas en danger. La gendarmerie enquête. (source le Moniteur du Calvados)
Janvier 1937 - La victime de l’accident de Cagny est décédée. - Nous avons relaté l'accident survenu à Cagny. En rentrant chez lui, après son travail, M. Patry, manœuvre, demeurant à Cagny, avait été renversé par une moto dont le conducteur avait pris la fuite. Transporté à son domicile, M. Patry dont les blessures ne paraissaient pas sérieuses dut être transporté à l'hôpital de Caen, où son état, au lieu de s'améliorer, empira d'heure en heure. Et hier matin, M. Patry devait décéder à 3 h. 30. La gendarmerie continue ses recherches afin de retrouver l'automobiliste auteur de cet accident. (source le Moniteur du Calvados)
Mars 1937 - Motocycliste grièvement blessé. - Au cours de la nuit dernière, vers 22 h, 15, une collision s'est produite sur la route nationale n° 13t à 1 800 m. du bourg de Cagny, en direction de Caen, entre une automobile pilotée par M. Achille Guérin, entrepreneur, demeurant à Caen, rue Léon-Marcotte, 11. et un motocycliste, M. Roger Delalaine, 25 ans, acheteur à la Beurrerie Lepetit, demeurant à Saint-Pierre-sur-Dives. Grièvement blessé à la tête et à la jambe gauche, M. Delalaine a été transporté à la clinique de la Miséricorde à Caen, où il a été amputé.
Avril 1937 - Des malfaiteurs pincés. - Un garde particulier a surpris dans une cressonnière, appartenant à M. Philippe, maire de Cagny, et qui, depuis quelque temps, était pillée par des malfaiteurs qui en avaient détérioré la clôture, les nommés Émile Leroy, 33 ans, journalier, rue Saint-Sauveur, à Caen ; Henri Cornu, 39 ans, et François Bourdon, 46 ans, manœuvres, sans domicile fixe. Ils ont été remis entre les mains des gendarmes de Moult. Le préjudice subi par M. Philippe est assez important. (source le Moniteur du Calvados) Octobre
1937 -
Un journalier meurt pour avoir trop arrosé une journée d’élections.
–
Dimanche
dernier, s'étant rendu à Soliers
pour y voter, Louis Seigneur, 63 ans, ouvrier agricole travaillant depuis
quelque temps à Cagny, se livrait à de copieuses libations en compagnie
d'un autre journalier, Marcel Cottard, 51 ans. Dans la nuit, complètement
ivres, les deux hommes regagnaient, Cagny et échouaient dans une maison
abandonnée, située en bordure du chemin de Démouville,
où ils s'effondraient, terrassés par la boisson. Vers 4 h. 30 du matin, Cottard reprenait ses sens et découvrait, étendu sur le sol, Louis Seigneur, l'ouvrier agricole était mort, foudroyé par une congestion provoquée par l'alcool. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Prés de Cagny un ouvrier agricole est tué par une auto. - Hier, vers 20 h, 15, un ouvrier polonais, Stanislaw Poznecki, 30 ans, au service de M, Philippe, maire de Cagny, suivait à pied la route de Paris à Cherbourg, lorsqu'à 500 mètres de la sortie Ouest du bourg, il fut renversé par une automobile pilotée par M. Vermughen, 31 ans, cultivateur, demeurant à Cabourg. La colonne vertébrale fracturée et les deux jambes brisées, le malheureux fut tué sur le coup. Selon M. Vermughen, le Polonais, qui suivait la même direction que l'automobiliste, se serait brusquement porté sur sa gauche au moment où la voiture allait le dépasser. Les gendarmes de Moult se sont rendus sur les lieux de l'accident. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Un camion et une automobile entrent en collision. - Vers 18 h., une collision s'est produite sur la route de Paris à Cherbourg, à proximité du bourg de Cagny, entre une automobile pilotée par M. Jules Bazire, 38 ans, professeur, demeurant à Courbevoie (Seine), et un camion conduit par M. Eugène Loison, 53 ans, cultivateur à Heurtevent, qui circulait sur sa gauche. M. Loison prétend qu'il était ébloui par les phares de la voiture de M. Bazire. Les dégâts sont importants. (source le Moniteur du Calvados)
Survint
une autre automobile, conduite par M. Gouzerh, représentant, de
Neuilly-sur-Seine, qui, dans un fracas épouvantable, emboutit par
l'arrière l’automobile à l'arrêt qui fut projetée avec
une violence extrême dans un champ voisin.
Au
bruit produit par l'accident, les voisins accoururent et se portèrent au
secours des occupants qui furent sortis à grand peine des débris des
deux automobiles. Le
premier atteint avait été M. Marcay qui se trouvait debout devant la
voiture, renversé, projeté sur le côté droit de la chaussée, il
était dans le coma. Au
volant de la voiture tamponneuse, M. Gouzerh était ensanglanté et sans
connaissance, tandis que la figure inondée de sang, la tête
littéralement scalpée part des éclats du pare-brise, M. James avait
encore eu la force de descendre de sa voiture et s'inquiétait de ce qui
se passait. Immédiatement
les secours s'organisèrent. Les conducteurs d'un camion de la maison
Leborgne, de Caen, s'ingénièrent à donner les premiers soins aux
blessés. Un
automobiliste de passage, M. Fallevoz, architecte, 31, rue de Geôle, à
Caen, qui rentrait de Paris, alerta la gendarmerie de Caen, cependant
qu'un cycliste prévenait M. Philippe, maire de Cagny. Bientôt
arrivèrent les gendarmes de Moult, sous les ordres du chef de brigade
Frigard, puis M le capitaine Gaubert, commandant les brigades de
l'arrondissement de Caen, M. Philippe, maire de Cagny, et enfin M.
Guimbellot, juge d’instruction à Caen, accompagné par M. Labbé,
substitut du Procureur de la République. Le
nécessaire devait être fait pour le transport des blessés à l'hôpital
de Caen. La
voiture de la gendarmerie emmenait le plus gravement atteint, M. Marcay.
M.
Hauchecorne, inspecteur de la Société Normande d'Alimentation à Caen,
et M. Philippe, transportaient M. James et M. Gouzerh. Ce dernier, sans
connaissance, était resté à son volant. L'enquête menée sur place, ne permit pas d'établir les circonstances exactes de l'accident. (source le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Après l’accident.
- Ainsi
qu'on pouvait le craindre, M. Raymond Marcey n’a pu survivre aux graves
blessures qu'il portait et il est décédé dans la soirée de mercredi à
l'hôpital de Caen, où il avait été transporté. Seules, sa jeunesse et
sa robustesse
de constitution lui ont permis de lutter désespérément, non sans de terribles
souffrances, pendant près de 24 heures, contre la mort. L'état des deux autres blessés, MM. Jeanne et Gouzerh, est aussi satisfaisant que possible, mais ni l'un ni l'autre ne peut être encore considéré comme hors de danger . (source le Moniteur du![]()
Mai 1938 - A Cagny, un enfant se jette sous une automobile. - Jeudi matin, vers 8 h. 30, M. André Bâle, 27 ans, peintre à Crèvecœur-en-Auge, s'en allait à Caen pour assister au Congrés de l’U. N. C., lorsqu'en traversant le bourg de Cagny, étant arrivé face à l'église, il fut surpris de voir déboucher devant lui un enfant qui traversait la route en courant. C'était le petit Jacques Urier, âgé de 10 ans et demi, qui venait de quitter un groupe de petits camarades, après avoir joué avec eux dans un pré. L'automobiliste ne put l'éviter, l'enfant alla se jeter sur la portière gauche de la voiture, qui filait à une vitesse de 60 à l'heure environ. Le
pauvre petit, grièvement blessé, fut transporté par ses parents
immédiatement à la clinique de la Miséricorde, à Caen. Son état est
très grave. II aurait une fracture de l'arcade
sourcilière, une fracture de la clavicule droite, le nez
brisé et plusieurs côtes enfoncées.
(source le Moniteur du Calvados)
Juin 1938 - Le renard était à deux pattes. - Les gendarmes de Moult ont arrêté pour vol de lapins au préjudice de M. Villaert, cultivateur à Cagny, le nommé Joseph Manceau, 57 ans, journalier, sans domicile fixe. Manceau a avoué qu'il avait dérobé cinq lapins et qu'il en avait étranglé et laissé sur place cinq autres pour laisser croire que les animaux disparus avaient été enlevés par une bête sauvage. Plusieurs habitants de la localité seront poursuivis pour recel. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Sur la route prés d'un cheval blessé un cadavre.
-
Au cours de la nuit
dernière, vers 23 heures, des automobilistes ont découvert, sur la route
de Paris à Cherbourg, à 200 mètres de la sortie Nord-Ouest de Cagny, un
cadavre ensanglanté. Près
du corps, se trouvait un poney, la patte antérieure gauche fracturée. Prévenus
par les voyageurs, les gendarmes de Moult se rendirent à Cagny et, par
les papiers trouvés sur elle, identifièrent la victime : un domestique
agricole, M. Chanteloup, au
service de M. Duval, cultivateur à Villy-Bocage. Il
fut aisé de reconstituer les circonstances au cours desquelles le
malheureux avait trouvé la mort : alors qu'il conduisait, à pied, le
poney, il avait été renversé, ainsi que l'animal par un chauffard
que l'on s'occupa immédiatement de retrouver. Enquête
difficile, car l'accident n'avait eu aucun témoin. Les recherches furent
cependant aiguillées sur un homme, âgé d'une cinquantaine d'années, de
corpulence assez forte, portant une forte moustache presque blanche, vêtu
comme un petit commerçant et coiffé d'une casquette marine, qui avait
disparu après avoir indique aux automobilistes qu'il avait entendu le
bruit de la collision et qu'il allait se rendre à Caen pour aviser la
gendarmerie. Or, celle-ci n'avait pas vu l'individu en question. Le
signalement du suspect fut transmis à toutes les brigades de la région
et à la Police de Caen. Dans la matinée, un homme répondant à ce
signalement fut aperçu par un Le
capitaine Gaubert, commandant la gendarmerie de l'arrondissement, avisé,
s'est rendu dans la localité habitée par le suspect, un sieur P.……..
qu'il a longuement interrogé. A l'heure où nous paraissons, cet
interrogatoire se poursuit. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
L’écraseur
de Cagny est arrêté. -
L'enquête menée avec autant de
célérité que d'habileté par M. le Capitaine Gaubert a abouti hier à l’identification
de l'auteur de l’accident dont
fut victime à Cagny, dans la nuit de jeudi à vendredi, le docker
caennais Léon Chanteloup. Ce
dernier, qui habitait 6, rue du Vaugueux, avait été embauché le matin
par M. Duval, de Villers-Bocage, pour aller chercher un cheval au
carrefour St-Jacques et le mener à Caen.
On sait comment devait s'achever le voyage. C'est
au garage Roussin, rue de la Pigacière,
que l'adjudant Michel et le gendarme Gosselin trouvèrent, dans la
matinée d'hier, l'auto tamponneuse, au pare-brise de laquelle adhérait
encore de la matière cérébrale. La plaque d'identité portait le nom de
M. Claudius Petitboulanger, garagiste à Ouistreham. Aucun
doute ne pouvait subsister. Le capitaine Gaubert, accompagné du gendarme
Badreau, se rendit à Ouistreham où il interrogea longuement le
garagiste. Celui-ci finit par reconnaître
l'accident après avoir vainement essayé de faire croire à une histoire
de vaches égarées qu'il avait tamponnées. Cette
explication avait d'ailleurs été préparée à l'avance, et dans ce but,
Petitboulanger avait maquillé sa voiture qu'il avait amenée au fond
d'une impasse donnant sur la rue Nationale, en barbouillant les
ailes avec de la bouse de vache mêlée à des crins de cheval coupés
courts. Cette manœuvre a été aperçue par un témoin habitant cette
impasse et que ces préparatifs avaient fortement intrigué. Dès
qu'il eut obtenu les aveux du garagiste. M. le Capitaine Gaubert le mit en
état d'arrestation et le conduisit à Caen, où il fut déféré au
Parquet. M.
Guimbellot, juge d'instruction, à qui l'affaire a été confiée, a fait
écrouer Petitboulanger. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Pincé ! -
M. Robert Vanlerberghe, 28 ans, cultivateur à Cagny, a surpris, en
train de traire des vaches lui appartenant, dans un herbage situé à
proximité de la route
de Paris à Cherbourg, Isidore Barbey, 55 ans, journalier, demeurant à
Cheux, titulaire de quatre condamnations. Barbey a été de nouveau placé
sous les verrous. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 - Une auto
heurte un piéton. - Mercredi
soir, vers 17 h. 30, Léon Guilbert, 27 ans, épicier
à Frénouville, allait en voiture à Caen au chevet de son beau-père,
gravement malade. En arrivant au Mesnil-Frémentel, commune de Cagny, il doubla deux cyclistes
puis dut se rabattre à droite pour éviter une collision avec une
auto
qui venait en sens inverse.
Dans
cette manœuvre, il heurta un
piéton qui conduisait un cheval par la bride et qui marchait sur le bas-côté de la route. Celui-ci, M.
Jean Perray, charretier chez M. Philippe, Après avoir reçu les premiers soins de M. le docteur Lafond, de Mondeville, il a été transporté à l'Hôpital de Caen. Ses blessures ne sont pas graves. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
L'offensive du froid. -
Les
froids intenses signalés ces derniers jours en Russie et en Allemagne
taisaient présager l'arrivée d’une vague glaciaire dans nos régions.
Elle a arrivée dans la nuit de samedi à dimanche, faisant éclore sur
nos fermes une riche floraison de givre, et surprenant autant par son
apparition soudain que par sa rigueur inaccoutumée. Le
thermomètre avait, en effet, marque 7 degrés sous zéro. Mais il ne
devait pas s’arrêter en si beau chemin, et cette nuit, il est descendu
aux environs de 12, ce qui ne s'était pas vu depuis 1929. l en est résulte de graves inconvénients pour la circulation et pour la vie ménagère. Nombreuses sont les habitations où l'eau et le gaz sont coupés, par suite du gel des canalisations ou des compteurs. Le vent reste à l’Est, et le froid peut durer. (Source : Le Moniteur du Calvados) Décembre
1938 -
Le feu détruit une meule de lin .
- Une
meule de lin appartenant à M. Clément Villaert, cultivateur à Cagny, et
édifiée près de la halte de Cagny, a été entièrement
détruite par un incendie. Les dégâts sont estimés à 150 000 francs
environ. Il y a assurance, Les gendarmes de Moult enquêtent. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Un sac de blé disparaît. - M. Victor Willaert, cultivateur à Cagny, avait acheté quatre sacs de 100 kilos de blé de semence chez M. Beckaert, à Manneville. Ayant pris livraison de ce blé, il déposa les sacs dans son grenier à grain, au-dessus de son garage, à l'intérieur de la cour de sa ferme. Désirant chauler ce blé, M. Willaert monta dans son grenier, mais quelle ne fut- pas sa surprise de constater qu'un des sacs manquait. D'après les témoignages recueillis, ce vol aurait eu lieu dans la nuit du 28 au 29 janvier. La belle-fille de M. Willaert se souvient en effet que ce matin du 29, elle avait trouvé ouverte la porte du garage qui était toujours fermée. M. Willaert éprouve un préjudice de 200 francs. Il a porté plainte. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1941 - Avis à la Population. - La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche. - La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche. - La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.
Octobre 1941 - Élus révoqués. - Par arrêté préfectoral, deux conseillers municipaux du Calvados, MM. Henry Follin, de Cagny, et Robert Dumont, de Touques, ont été déclarés démissionnaires d'office de leurs fonctions, comme tombant sous le coup de la loi du 11 août 1941 sur les sociétés secrètes.
Juin
1942 -
Un vol. -
Une nuit, des inconnus ont pénétré, par effraction, dans la
mairie de Cagny et se sont emparés de 57 feuilles de rations de pain, de
viande et de matières diverses. On croit que ces voleurs
recherchaient surtout les denrées qui devaient être vendues aux
enchères, le lendemain, au profit des prisonniers. Par un heureux hasard, ces denrées avaient été changées de local, la veille au soir.
Avril
1943 - Un incendie
- Dimanche
dernier, vers 22 h., le feu s'est déclaré à une meule de lin
appartenant à M. Julien Beckaert, cultivateur à Cagny. 24 tonnes de lin
de bonne
qualité ont été ainsi détruites. Le propriétaire estime son
préjudice à 100 000 fr. Les causes du sinistre sont inconnues.
Décembre
1943 -
Fait divers.
- Devant
le café Cloche, à Cagny, M. Michel Blandamour, boucher à Carantan, mais
résidant à Argences, avait laissé sa carriole en
Mars
1944 -
Les
cambrioleurs opèrent.
- Dans
la nuit
du 23 au
24 février,
des cambrioleurs
se sont
introduits, par
effraction, dans
les appartements
de plusieurs
personnes habitant
la commune. Chaque fois les cambrioleurs ont opéré de la même façon, brisant un carreau et faisant jouer ensuite l'espagnolette d'une fenêtre. La gendarmerie est sur une piste sérieuse.
Mars
1944 -
Jouant avec
une grenade
deux enfants
sont gravement
blessés.
-
Ayant trouvé
une grenade,
deux des
enfants de
M. Triholet,
les jeunes
André, 11
ans, et
Jacques, 8
ans et
demi, commirent
l'imprudence
de la manipuler
et de jouer
avec. L'engin
explosa et
le petit
Jacques fut
gravement blessé
à la face,
aux jambes
et au bras
gauche. Il porte en outre, sur tout le corps, de nombreuses plaies. Quant à son frère, il fut lui aussi atteint, mais moins sérieusement. Tous les deux ont été transportés à l'hôpital du Bon-Sauveur, à Caen. Les gendarmes de Moult enquêtent.
Mai
1944 -
Chutes d’avions.
- Trois avions anglo-américains ont été abattus par la
D.C.A. allemande au cours des opérations susvisées. Huit autres ont
percuté au sol pour des raisons non précisées. De
même, deux appareils allemands sont tombés à Sallen et à Lion-sur-Mer. Le
16 mars 1944, monsieur Langlois Charles?
cultivateur Moutiers-en-Cinglais, réquisitionné par les autorités
allemandes avec son camion pour effectuer des transports dans l’Eure a
été tué par des balles de mitrailleuse d’avion à Le Neufbourg. Le
20 mars, le jeune Triholet Jacques, âgé de 9
ans, demeurant à Cagny a été gravement blessé par l'explosion
d'une grenade allemande qu'il avait trouvé. Le
26 mars vers 16 h. 30, trois jeunes gens requis
à l’organisation Todt à Ver-sur-Mer s'étant engagé dans un champ de
mines ont fait exploser de ces engins et ont été très grièvement
blessés. Le
27 mars à 16 heures, l'ambulance du sanatorium
départemental de Saint-Sever a été atteinte par des balles perdues d’avions
qui combattaient au-dessus de la commune de Neuville. Mlle
Michel, secrétaire de l’économat a été tué sur le coup et M. Marie,
chauffeur est décédé quelques jours après. Le chauffeur d'un autre
véhicule qui passait à ce moment a été
également blessé. Le
28 mars, un domestique de ferme et un enfant de
cinq ans, demeurant à Cartigny-l'Epinay, ont été tués par l’explosion
d'un obus que le premier venait de découvrir et qu'il
Juin
1944 -
Une série
de mitraillages.
-
Vendredi, vers
17 h. 10,
deux personnes
qui circulaient
en voiture
hippomobile sur
la route
de Paris,
ont été
mitraillées
à proximité
de Cagny.
Elles ont
été gravement
blessées. A
Bellengreville,
un enfant
de 6 ans
a été
sérieusement touché
par une
balle, lors
de l'attaque
d'un train
de marchandises
qui passait
à quelque
distance
et dont
le mécanicien
a été
tué.
Juin
1944 -
Les heures de camouflage.
- Le Directeur Urbain
de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le
camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4
juin 1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - Contre l’emploi abusif des autorisations de téléphoner. - Les autorités allemandes ont accordé à un certain nombre d’abonnés des autorisations pour téléphoner en dehors du circuit local. Cependant, il a été constaté que certains abonnés font un usage abusif de leur permis en mettant leurs appareils à la disposition de personnes non autorisées. La
Feldkommandantur 723 rappelle à ce sujet que les autorisation de
téléphoner ont été accordées aux intéressés à titre personnel et
seulement pour des communications très urgentes et qu’à l’avenir
si de nouveau abus étaient constatés les autorisations des
personnes mises en cause seraient supprimées sans autre formalité.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
Les restrictions de l’électricité.
- Pour les
départements les dispositions générales applicables à la consommation
de tous les établissements sont celles de
Juin
1944 -
La R.A.F.
mitraille les civils..
- A Cagny, vers 17 h.
10, deux personnes qui circulaient en voiture hippomobile sur la route de
Paris, ont été atteintes par des rafales de mitrailleuses et
grièvement blessées. (Source :
La Presse Quotidienne Caennaise)
Juillet
1944
-
Sur le front de la guerre.
-
De Londres, 21 Juillet. Front
de Normandie. Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à une
série d'attaques menées par les Anglais et les Canadiens. Après
s'être emparés, dans les journées de mercredi et de jeudi, des
localités de Touffréville ; Démouville ; Giberville ;
Colombelles ; Sannerville ; Cagny ;
Grentheville ; Louvigny ; Fleury ; Cormelles et Ifs, le
Alliés ont formé un arc de cercle de Troarn à Bourguébus. On
annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La même pression
pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rues ont même
commencés dans cette localité. 12 ponts ont été détruits sur l'Orne. Les
Américains ont atteint la Vire au nord ouest de St-Lô et amélioré
leurs positions au sud de cette ville, ( Liberté de Normandie )
Octobre 1946 - Le ruban rouge. - MM. Dagorn, cultivateur à Fontaine-Etoupefour, président du Comité départemental des céréales, et Philippe Henri, agriculteur, maire de Cagny, ont été nommés chevaliers de la Légion d’honneur. (source : Le Bonhomme Libre) Octobre
1946 -
Un prisonnier allemand se suicide.
- Un
prisonnier allemand s’est pendu dans un grenier de la ferme exploitée,
à Cagny, par M. Ozou chez qui il était employé. Le corps a été
découvert par des camarades du défunt. (source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Nécrologie . –
Nous
apprenons la mort de M. Henri Philippe, maire de Cagny. Le défunt, dont l’autorité
était grande dans les milieux agricoles, ne laisse que des regrets.
(source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Le marché noir. - La chasse aux trafiquants a pris un regain d'activité conformément aux directives gouvernementales. A Caen, une dame Duplant, de Blainville, s'est vue confisquer, 20 kilos de beurre qu’elle destinait à un parent demeurant à Saint-Maur (Seine). Une autre motte de 10 kilos a été saisie sur la route de Livarot à Lisieux à un habitant de Mantes. Dans le même temps, la brigade motorisée de Caen interceptait, à Cagny, une caisse de 60 camemberts que ramenait dans la capitale le camion d'un transporteur parisien. Un
barrage de police s'établi à la Maladrerie a amené la
confiscation de 43 kilos de beurre, dans 28 à M. Jean Rivière, 36 ans,
cultivateur à Tessel, et à M. Pierre Rivière, 45 A Villers-Bocage les gendarmes ont saisi dans un camion auto 68 kilos de beurre expédié à 7 destinataires parisiens. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
-
Enfin ! Enfin ! Après
Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de
localités de notre département
viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité
leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur
que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages
encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de
l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
L'installation d'une sucrerie à Cagny.
- Lors
de la dernière réunion de la Société d'Agriculture de Caen, les
assistants ont appris avec intérêt qu'un projet de création d'une
sucrerie, filiale de celle de Courseulles était en cours de réalisation
à Cagny. Les
terrains viennent d'être acquis et l'on peut espérer que la nouvelle
usine entrera en fonction dans deux ans. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Un obus explose sous les sabots d'un attelage.
- M.
Bernard Besnier, 17 ans, au service de M. Roland Péan, cultivateur
à Grentheville, conduisait Au passage des chevaux un obus à ailettes fit explosion et les bêtes affolées ne purent être rattrapées que 50 mètres plus loin. L'une d'elles estimée à 150 000 francs ayant la patte gauche brisée en deux endroits, a dû être abattue. L'autre porte de profondes déchirures et semble ne pouvoir être sauvée. Le
conducteur de l'attelage n'a pas été blessé. Un second engin a été
découvert à proximité du lieu de l'explosion. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Des récoltes brûlent.
- A
Cagny, en bordure de la voie ferrée, un incendie à ravagé environ 75
quintaux de blé appartenant à M. Robert Vanderberghe. ( Le Bonhomme
Libre )
Octobre
1949
-
La reconstruction.
-
Par arrêté publié au Journal Officiel, les
opérations de reconstruction des immeubles d'habitation totalement ou
partiellement détruits par actes de guerre ont été déclarées urgentes
dans les communes ci-après : Arromanches-les-Bains, Aunay-sur-Odon, Cagny,
Cesny-Bois-Halbout, Champ-du-Boult, Cheux, Cristot, Neuville,
Saint-Martin-de-Tallevende, Saint-Pierre-la-Vieille, Tilly-sur-Seulles,
Touffreville, Villers-Bocage. ( Le Bonhomme Libre )
Juin 1950 - La route rouge. - Un grave accident a eu lieu sur le territoire de la commune de Cagny. Une 4 CV Renault se dirigeant vers Caen, conduite par M. Jacques Sagot, 30 ans, métreur, rue Pasteur Saint-Aubin-sur-Mer, dans laquelle se trouvaient Mme Sagot, M. Louis Le Bozec, mécanicien à May-sur-Orne, et sa femme, est entrée en collision au carrefour de la route nationale et du chemin de Rocquancourt à Colombelles, avec une motocyclette pilotée par M. André Coueffin, 55 ans, employé à l'Atelier de Fabrication de Mondeville, domicilié au Lion d'Or, commune de Méry-Corbon. Après avoir effectue un tête-à-queue, la voiture se renversa sur le côté droit à une quinzaine de mètres du point de choc tandis que le motocycliste projeté du côté opposé était relevé inanimé par les occupants de l'auto sortis indemnes de l'accident. Atteint d'une plaie profonde au visage, M. Coueffin a été transporté à l'hôpital de Caen. D'après
les premières constatations, la responsabilité incomberait au
motocycliste qui débouchait sur une route à grande circulation. (Le
Bonhomme Libre) |
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Carte transmis par Jean-Paul Hauguel |
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541. CAGNY - Façade du Château | |||
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